Euro Dairy Ex-Pressmars 2017

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Espagne - Dans le petit village espagnol de Noviercas, dans la province de Soria, à l’ouest de Saragosse, on travaille sur un projet d’installation d’une exploitation laitière de 20 000 vaches. Ce projet suscite de nombreuses protestations, tant au niveau des groupes environnementaux que du COAG, l’organisation paysanne espagnole. Selon ses opposants, la gigantesque ferme ruinerait plus de 400 exploitations laitières et coûterait 700 emplois et ce en raison de son énorme capacité de production.

Espagne - En 2016, le nombre total de bovins laitiers a diminué de 46 000 têtes, soit - 1,6 %. Le nombre de bovins âgés de 3 à 4 1/2 ans a diminué de 27 000 têtes, soit - 4,7 %.

Allemagne - Ces 16 dernières années, le pays a perdu près de la moitié de ses exploi-tations laitières. En 2000, le pays comptait 139 000 exploitations laitières. En 2016, il n’en reste plus que 71 300.

Allemagne - En 2015, les exploitants laitiers allemands ont reçu en moyenne 38 % du prix payé par les consommateurs.

Allemagne - Selon l’organisation allemande de Holstein (DHV), les exportations allemandes de cette race ont atteint le chiffre de 79 265 bovins pour 2016, et ce à destination de 39 pays. C’est un peu moins que les 81 649 têtes exportées en 2015. Sur la base des chiffres de 2016, environ 2/3 ont été exportés en dehors de l’UE alors que le 1/3 restant a correspondu à des exportations intra UE. Pour ce qui est de la répartition des exportations à l’in-térieur de l’UE, l’Italie arrive en tête avec 27 % des exportations, suivie de la Grande Bretagne, de la Pologne et des Pays-Bas avec respectivement 15 % chacun.

Allemagne - 40 exploitants membres d’Ammerland, la coopérative laitière du nord du pays, sont actuellement en train de passer d’une production conventionnelle à une production de lait bio. Ces conversions vont permettre à la coopérative laitière de proposer du lait bio dès septembre.

Allemagne - Le Schleswig-Holstein, un état situé au nord du pays, est officiellement déclaré indemne de rhinotrachéite infectieuse bovine.

Allemagne - En janvier 2017 le prix moyen à la ferme pour un lait bio (4 % de matières grasses et 3,4 % de protéines) était de 48,5 eurocent par kg.

Allemagne - L’organisation en charge des exportations de produits laitiers met en garde contre les dangers engendrés par les protectionnismes nationaux et régionaux qui menacent les exportations de produits laitiers à l’intérieur et à l’extérieur de l’UE.

Allemagne - Les producteurs de lait bio ont livré en 2016 un volume de lait record avec près de 795 millions de kilogrammes. Ce chiffre est supérieur de 8,3 % à celui de 2015. Au cours de la même période, le lait bio a représenté 2,5 % du volume total de lait délivré, soit une hausse de 0,2 % par rapport à 2015.

Allemagne - L’IFCN, l’organisme international de comparaison des données du secteur laitier basé en Allemagne, prévoit pour les prochaines années que le prix moyen du lait payé aux agriculteurs soit d’environ 33 à 37 centimes d’euro par kilogramme (pour un lait avec 4 % de matières grasses et 3,3 % de protéines).

Allemagne - Entre janvier et février 2017, la valeur de la matière première ou de la valeur composée du lait à la ferme a diminué de 1,5 centime d’euro à 34,1 centimes d’euro le kilogramme pour un lait à 4 % de matières grasses et 3,4 % de protéines (hors TVA). C’est 11,1 centimes d’euro de plus par rapport à la même période l’année dernière. Le cours du lait le plus élevé pour les 18 prochains mois est prévu pour septembre 2017 avec 32,2 centimes d’euro alors que le plus bas est prévu pour juin 2017 avec 30,4 centimes. www.ife-ev.de

Agenda

France

04 avril à Paris : 4e édition de la journée Grand Angle Lait, organisée par l’Institut de l’Elevage et le CNIEL. L’édition 2017 axée autour du thème “une production laitière française en mouvement” propose de faire le point sur l’actualité du secteur et de découvrir les derniers résultats en matière de R&D.

Newsletter éditée par : COMEDPRO SARL, 35, avenue de la Grande Champagne, 72300 Parcé-sur-Sarthe. DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Erwan LE DUC. ABONNEMENTS : Tél. 01 40 92 70 56,

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Espagne : un projet de ferme laitière à 20 000 vaches

Espagne

Allemagne

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Mars 2017

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Pays-Bas - La Chambre des représentants néerlandaise a adopté une motion présentée par le Parti pour les Animaux (Partij voor de Dieren ou PvdD) pour exiger le pâturage des vaches laitières pendant les mois d’été. Le PvdD est un parti politique aux Pays-Bas qui détient actuellement 2 des 150 sièges à la Chambre des Représentants et 2 des 75 sièges au Sénat.

Pays-Bas - Une étude de l’université de Wageningen souligne que l’on peut économiser 45 euros par vache pour le traitement de la mammite pendant les 120 premiers jours de lactation, lorsque l’on utilise la combinaison d’un traitement antibiotique et d’un analgésique.

Pays-Bas - Au cours des derniers mois, des événements étranges ont été signalés dans la province septentrionale de Groningue. Plusieurs exploi-tants ont reporté que, soudainement, et sans raison apparente, toutes leurs vaches ont été prises d’une peur panique et ont commencé à courir de façon erratique. Les agriculteurs et les vétérinaires sont perplexes. LTO, l’organisation néerlandaise des agriculteurs, a lancé une enquête pour recueillir plus de données sur ce sujet.

Pays-Bas - En décembre 2016, le prix du lait frais demi-écrémé et écrémé payé par le consommateur était inférieur de 17 % par rapport au prix payé en octobre.

Pays-Bas - La coopérative laitière Royal FrieslandCampina (RFC) encourage le pâturage. En 2017, ce dernier a été fixé à un minimum de 6 heures par jour pendant au moins 120 jours par an. Si ces conditions sont respectées, l’agriculteur a le droit à une prime de lait de pâturage de 1,50 € (mon-tant brut) pour 100 kilos de lait. En 2016, cette prime était fixée à 1 €. Le nombre de membres de la RFC ayant donné accès au pâturage à leurs vaches a augmenté pour la deuxième année consécutive en 2016 pour atteindre le chiffre de 78,2 %.

Pays-Bas - Royal FrieslandCampina a cédé les 8,2 % de parts qu’elle détenait dans la laiterie néo-zélandaise Synlait Milk Ltd. et ce pour un montant de 32 millions d’euros. Celles-ci avaient été acquises en 2013 pour 23 millions d’euros.

Finlande - Les finlandais sont connus comme étant de grands buveurs de lait. Toutefois, la courbe de consommation du lait frais s’est infléchie ces deux dernières années. Et en 2016 on a enregistré une diminution de 4 % par rapport à 2015. Les Finlandais ont consommé 641 millions de litres de lait frais (- 4 %), 51 millions de litres de lait aigre (- 4,7 %) et 110 millions de litres de yaourt (- 6 %). La consommation finlandaise globale de produits laitiers est toutefois toujours en hausse, car la consommation de fromage, de lait caillé, de crème et d’autres produits laitiers est à la hausse. Plus de la moitié de la consom-mation finlandaise de lait est désormais mangée au lieu d’être bue.

Finlande - Valio la plus grande coopérative laitière, a développé une méthode innovante pour traiter les lisiers. Grâce à ce nouveau procédé, le lisier sera respectivement séparé en eau propre, biogaz, phosphore et azote. L’énergie du fumier pourra être utilisée comme biogaz, tandis que le phosphore et l’azote pourront être dispersés dans les champs et ce de façon séparée. Par ailleurs, la plus grande partie de l’eau pourra être séparée. Cette année, Valio devrait ouvrir une usine pilote basée sur cette méthode innovante. L’usine traitera 50 millions de litres de lisier (provenant de 2 000 vaches laitières). Elle produira ainsi 12 millions de kilogrammes d’engrais phosphorique, 5,5 millions de kilogrammes d’engrais azotés, 27,5 millions de litres d’eau propre et 7 000 MWh de biogaz. Ce sera une première mondiale.

Finlande - Certains investissements sont financés par des fonds publics en provenance de l’UE ou du gouverne-ment finlandais. En 2016, 258 exploitations bovines se sont partagées un total de 41 millions € de financement public. L’investissement moyen réalisé était de 481 000 € ou 10 000 € par tête. Il y a quinze ans en 2001, celui-ci se montait à 201 000 € ou 4 800 € par vache.

Suède - En 2016, 13,6 % ou 997 exploitations laitières utilisaient un système de traite automatisé. Au total, 1 426 de ces systèmes ont été comptabilisés. En 2016, 47 fermes laitières ont investi dans 101 systèmes de traite automatisés, représentant une moyenne de plus de 2 systèmes par ferme.

Suède - Le prix moyen du lait payé aux agriculteurs suédois a finalement dépassé celui payé à leurs homologues fin-landais. Pendant des années la Finlande a été le champion en Europe en matière de prix du lait payé à ses agriculteurs. Ce n’est plus le cas. En janvier 2017, le prix moyen du lait des agriculteurs suédois était de 37,63 cents/litre, contre 37,40 cents/litre en Finlande.

FiNlande

Suède

Pays-Bas

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Suède - En 2016, avec 3 739 exploitations laitières comptabilisées, le pays a enregistré une baisse de 7,4% par rapport à 2015. Au cours de la même période, le nombre de vaches laitières a diminué de 3,2 % pour s’établir à 326 000 têtes.

Danemark - Rema 1000, la chaîne danoise de supermarchés a cessé de gonfl er artifi ciellement le prix du lait payé par le consommateur. Cette politique avait été mise en place pour venir en aide aux producteurs laitiers danois lors de la crise des cours du lait. En août 2015, Rema 1000 a ainsi gonfl é le prix du lait de consommation de 6 centimes d’euro par litre. Le surplus collecté a été transféré aux producteurs laitiers par le biais de la coopérative laitière danoise Arla. Selon la chaîne de supermarchés, cette pratique a permis aux producteurs laitiers danois de survivre et aux magasins danois de pouvoir continuer à proposer du lait danois. Maintenant que les cours du lait ont rebondi, cette aide n’est plus nécessaire et Rema 1000 y a mis fi n. La chaîne de supermarchés affi rme ainsi avoir contribué depuis août 2015 au soutien des agriculteurs danois à hauteur de près de 7 millions d’euros.

Danemark - Les vaches laitières danoises sont les plus grosses consommatrices d’aliments concentrés en Europe avec 2 500 kg/an. Leurs homolo-gues irlandaises avec 800 kg/an en mangent le moins.

Danemark - En 2016, les fermes laitières conventionnelles ont enregistré une perte moyenne de 32 000 €, tandis que les exploitations laitières bio ont dégagé un bénéfi ce de 125 000 €.

Irlande - En 2016, le nombre de vaches laitières a augmenté de 4,5% par rapport à l’année précédente.

Grande-Bretagne - Eucolait, l’Association européenne pour le commerce laitier, a publié son analyse des relations com-merciales à venir entre l’UE et le Royaume-Uni. Selon Eucolait, le Brexit sera préjudiciable aux deux parties. « Le commerce de produits laitiers entre le Royaume-Uni et l’UE devrait continuer à être libre, exempt de barrières tarifaires et non tarifaires » poursuit-elle. L’analyse réalisée souligne que l’UE est le principal marché pour les produits laitiers britanniques; l’UE étant par ailleurs le fournisseur qua-si-exclusif lorsqu’il s’agit d’importations de produits laitiers au Royaume-Uni. Puis d’attirer l’attention sur les problèmes qui se poseront à la frontière entre la république d’Irlande et l’Irlande du Nord. En 2016, près de 800 millions de litres de lait cru ont traversé la frontière du Royaume-Uni vers l’Irlande pour y être transformés. De plus, 75 % des unités de transformation en Irlande du Nord sont détenues en totalité ou de façon conjointe par des coopératives irlandaises. Le rétablissement d’une frontière entre les 2 Irlandes, sans parler du rétablissement des droits, serait extrêmement dommageable tant pour les producteurs d’Irlande du Nord que pour les laiteries de la République d’Irlande.

Grande-Bretagne - Avec une valeur de £ 672 millions, l’Irlande était en 2015 et de loin le plus grand exportateur de produits laitiers au Royaume-Uni. L’exportation vers le Royaume-Uni représentait 32 % des exportations laitières irlandaises. L’Irlande était suivie par la France (£ 468 millions, avec un pourcentage des exportations françaises allant au Royaume-Uni de 9 %), l’Allemagne (£ 290 millions, 5%), la Belgique (£ 157 millions, 8%), l’Italie (£ 155 millions, 8%), le Danemark (£ 155 millions, 10%) et les Pays-Bas (£ 154 millions, 3%). Les exportations laitières de la Grèce vers le Royaume-Uni se montaient à £ 70 mil-lions et représentaient 17 % des exportations laitières de la Grèce. Les exportations chypriotes vers le Royaume-Uni avaient une valeur de £ 33 millions et représentaient 41 % des exportations laitières chypriotes.

Écosse - En 2016, le nombre d’exploitations laitières est tombé à 957, ce qui est le chiffre le plus bas depuis 1903, date à laquelle les archives ont débuté. Le nombre moyen de vaches laitières par exploitation a augmenté d’une tête pour culminer à 181 vaches.

Roumanie - En 2016, les importations roumaines de lait cru ont augmenté de près de 25 % à plus de 126 millions de kilogrammes.

Union Européenne - La Commission européenne prévoit une augmentation de 0,6 % de la production laitière en 2017. Cette croissance devrait avoir lieu au second semestre de l’année.

Suisse - En 2016, la production laitière a diminué de près de 1,5 % pour atteindre 3,43 millions de tonnes.

Russie - En janvier 2017, la production laitière a augmenté de +2,1 % par rapport à janvier 2015 mais a diminué de

Irlande

Grande-Bretagne

Roumanie

Danemark

Suisse

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-10 % par rapport à décembre 2016. Toutefois, il manque à la Russie sept millions de kilogrammes de lait par an, ce qui représente près de 1/4 de sa consommation.

France - Vaches laitières : les aides 2016 sont arrêtées. L’arrêté du 8 février 2017 fixe le montant unitaire des aides aux bovins laitiers pour la campagne 2016. L’aide de base en zone de montagne est fixée à 78,50 € par animal primé (38 € hors zone de montagne). L’aide complémentaire pour les nouveaux producteurs en zone de montagne est fixé à 20 € par animal primé (15 € hors zone de montagne).

France - Légère diminution du nombre d’inséminations artificielles en 2015-2016. Chiffre qui cache des disparités entre les races laitières en diminution et les races bouchères en progression.Le nombre d’inséminations artificielles (IA) en races bovines a atteint 7,1 millions (- 3,6 %) au cours de la campagne 2015-2016 (1er oct. au 30 sept.). Les coopératives adhérentes à Allice (ex-UNCEIA) ont réalisé 6,5 millions d’IA bovines (- 5 %). Dans le réseau, les taureaux de races laitières ont totalisé 4,6 mil-lions d’IA (- 8,9 %), dont 3,26 millions en Holstein (- 10 %), 0,7 million en Montbéliarde (- 8,7 %) et 0,43 million en Normande (- 7,5 %). Les taureaux de races allaitantes ont représenté 1,85 million d’IA (+ 6,4 %), dont 0,69 million en Charolaise (+ 3,1 %), 0,5 million en Blanc Bleu Belge (+ 19 %), 0,29 million en Limousine (+ 1,5 %) et 0,18 million en Blonde d’Aquitaine (- 2,4 %). L’activité sur femelles allaitantes se stabilise à 0,76 million (+ 0,1 %). L’activité de croisement industriel progresse encore (0,98 million d’IA, + 12 %), « probablement en lien avec la conjoncture économique laitière morose », analyse Allice, qui réunissait son assemblée générale le 8 février à Paris.

France - Contrats laitiers : le médiateur propose une clause de résiliation amiable. « Prenant acte de la décision de l’entreprise Lactalis de rompre le contrat de fourniture de lait de deux groupements d’éleveurs qui avaient publiquement témoigné de leur situation financière insoutenable lors d’un reportage télévisé, diffusé en octobre 2016, le médiateur des relations commerciales agricoles recommande que les contrats en cours de renégociation prévoient une clause de résiliation amiable protégeant mieux les intérêts du producteur ». Cette clause contractuelle devrait en particulier prévoir « les durées des préavis opposables à chaque partie et fixées en considération des conséquences nécessai-rement différentes que la résiliation a sur chacune d’entre elles », précise le médiateur dans un communiqué du 8 février. Il souhaite qu’une « solution simi-laire bénéficie d’ores et déjà aux éleveurs précités (…) afin qu’ils puissent rejoindre sans pénalités tout collecteur alternatif avant le terme de douze mois ». Le médiateur rappelle que le contrat a pour objectif de sécuriser les parties en assurant des débouchés certains au producteur et un approvisionnement régulier et de qualité à la laiterie. Il ne doit pas « maintenir les parties dans des situations économiques insoutenables en les privant de toute possibilité de bénéficier d’opportunités économiques plus favorables », assure-t-il.

France - Vaches allaitantes : les aides 2016 sont fixées.L’aide aux bovins allaitants pour la campagne 2016 est fixée à 174,50 € pour les vaches de rang 1 à 50, 127 € pour les vaches de rang 51 à 99, 66 € pour les vaches de rang 100 à 139. L’arrêté du 8 février 2017 précise, par ailleurs, que « le nombre de femelles primées au titre de la campagne 2016 sera égal au nombre de femelles éligibles auquel on applique un coefficient de 0,955 », soit une réfaction de 4,5 %.

France - Viande bovine : une production attendue en hausse en 2017.L’Institut de l’élevage prévoit une 4e hausse annuelle consécutive de la production française de bovins finis en 2017 : + 0,7 % à 1,5 million de tonnes équivalent carcasse (téc). « Les réformes allaitantes plus nombreuses et la hausse légère des poids carcasse pour tous les animaux de race à viande com-penseront la baisse de la production de mâles et de veaux de boucherie. » La production de femelles « poursuivra sa reprise pour totaliser 842 000 téc en 2017 (+ 1,8 %/2016), avec autant de réformes laitières qu’en 2016 mais davantage de réformes allaitantes. » La production de taurillons devrait baisser de 0,6 % en 2017, celle de veaux de boucherie de 1 %. Les exportations de broutards pourraient diminuer légèrement (-1 %), « tout en restant à un niveau très élevé », prévoit encore l’Institut de l’élevage dans un communiqué diffusé à la fin janvier.

France - Viande bovine : « près de 15 000 exploitations au bord de la faillite ».En clôture de l’assemblée générale de la Fédération nationale bovine (FNB), le 2 février à Nevers, le président Jean-Pierre Fleury a estimé que « près de 15 000 des 80 000 exploitations spécialisées sont en état de quasi-faillite (…) C’est une crise structurelle à laquelle sont confrontés les producteurs de viande. Non pas une crise qui aurait pour origine notre modèle de production. Non ! Une crise qui trouve son origine à l’extérieur de l’exploitation. C’est un dysfonc-tionnement de la chaîne alimentaire. C’est aussi un déséquilibre des rapports économiques qui s’accroît dans la filière du bétail et des viandes, au détriment exclusif des producteurs ». A ces comportements, la FNB oppose sa démarche Cœur de gamme qui « invite les acteurs de la filière à observer un comporte-ment responsable et respectueux en déterminant des prix de vente fermes et définitifs, prenant en compte les coûts de production et en développant de la compétitivité hors prix ». « Tout acteur de la filière qui s’opposera à la démarche Cœur de gamme, Éleveur & Engagé, sera considéré comme appartenant au passé », a déclaré Jean-Pierre Fleury.

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