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Posters / Annales françaises d’oto-rhino-laryngologie et de pathologie cervico-faciale 131 (2014) A104–A160 A109 But de la présentation Les différentes techniques de chirurgie partielles reconstructives font de cette chirurgie une méthode thé- rapeutique sure permettant non seulement une exérèse tumorale carcinologiquement satisfaisante mais aussi une préservation des fonctions laryngées et particulièrement de la phonation. Le but de cette étude est l’analyse des résultats carcinologiques et fonction- nels de 55 carcinomes épidermoides du plan glottique classé T1–T2, et la confrontation de ces résultats aux données de la littérature internationale. Matériel et méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective d’une série de patients présentant un carcinome épidermoide du plan glottique sur la période du 1er janvier 1996 au 31 décembre 2013. Les résultats fonctionnels, carcinologiques, les complications, sont analysées et comparées, de même que la déglutition et les résultats de la phonation. Résultats Cette série comprend 55 laryngectomies reconstruc- tives (11,53 %) parmi 477 laryngectomies totales ou totales élargies. L’âge moyen des malades est de 54 ans avec des extrêmes de 27 et 73 ans. Deux techniques de laryngectomes partielles ont été pratiquées : – cordectomie dans 3 cas pour petit cancer du 1/3 moyen de la corde vocale ; – chirurgie partielle reconstruc- tive type CHEP(crico hyodo épiglotopexie) dans 52 cas pour cancer de la corde vocale, avec extension au plancher du ventricule, ou cancer de la corde vocale avec hypo mobilité mais arythénoide normale. Deux types de complications observées : – immédiates dans les 48 heures suivant l’intervention par l’existence d’un héma- tome et d’une hémorragie de grande abondance ; – secondaires par des infections locales sévères et des pneumopathies. Sur le plan carcinologique : on dénombre 5 échecs locaux pour lesquels une laryngectomie totale de rattrapage a été réalisée ; Sur le plan fonctionnel : la décanulation se fait à j3, et le délai moyen de la reprise de la déglutition est de 22 jours. Un malade présentant des troubles persistant de la déglutition a nécessité une gastrostomie d’alimentation. Conclusion Les cancers T1–T2 du plan glottique sont réputés de bon pronostic, cependant ce dernier dépend de la thérapeu- tique elle-même en rapport avec : – la précocité du diagnostic, – l’état général et la motivation du patient – l’analyse précise de la tumeur – la découverte d’une seconde localisation synchrone – les possibilités de surveillance ultérieures. La rééducation orthopho- nique doit être entreprise très précocement et de fac ¸ on prolongée. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclara- tion de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2014.07.216 P016 Troubles de la déglutition après laryngectomies supra-cricoïdiennes: revue de la littérature F. Espitalier , H. Dercourt , C. Ferron , O. Malard Service d’ORL, CHU Nantes, Nantes, France Auteur correspondant. But de la présentation Faire le point sur les troubles de déglutition après laryngectomies supra-cricoïdiennes, à partir des résultats de la littérature médicale. Matériel et méthodes À partir de la base de données Pubmed, ce travail a consisté à consulter les articles concernant les suites fonctionnelles – en particulier la déglutition – des laryngectomies supra-cricoïdiennes dans le traitement des cancers peu évolués du larynx. Résultats Les critères d’analyse de la déglutition sont rappor- tés de fac ¸ on inhomogène dans la littérature, rendant difficile la comparaison des études entre elles. Ainsi, le reflet des troubles de déglutition précoces peut être représenté par le délai d’ablation de la sonde d’alimentation ou de reprise alimentaire, voire par la survenue d’une pneumopathie d’inhalation dans les jours sui- vant l’intervention. À distance, certaines études se sont intéressées plus précisément à la fonction de déglutition, en utilisant diffé- rentes analyses comme les scores de déglutition, la fibroscopie ou le radiocinéma de déglutition, les questionnaires de qualité de vie spécifiquement rattachés à la déglutition. Malgré l’inhomogénéité des résultats, il apparaît que certains facteurs comme l’ablation d’un aryténoïde perturbent la reprise précoce de la déglutition, mais peuvent être compensés par la rééducation orthophonique. La radiothérapie quant à elle semble être responsable de retard de reprise de déglutition, avec un risque accru de fausses routes tardives malgré la rééducation. À distance, les fausses routes « silen- cieuses » semblent relativement fréquentes mais bien tolérées sur le plan pulmonaire pour la majorité des patients. Les troubles de déglutition majeurs nécessitant une laryngectomie dite fonction- nelle représentent jusqu’à 9 % des cas en fonction des séries. Conclusion L’inhomogénéité de l’analyse de la déglutition après laryngectomie supra-cricoïdienne rend les études difficilement comparables entre elles. Cependant, il semble que l’ablation d’un aryténoïde et la radiothérapie postopératoires entraînent plus volontiers des troubles de déglutition précoces, voire tardifs dans le cas de la radiothérapie. Le retentissement pulmonaire des fausses routes à distance de l’intervention reste encore peu évalué. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclara- tion de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2014.07.217 P017 Évaluation du BGJ398 dans le traitement des carcinomes épidermoïdes des voies aérodigestives supérieures : rôle de l’amplification de FGFR1 ? A. Sadeler 1,, F. Thomas 2 , I. Hennebelle 2 , M. Lacroix-triki 2 , B. Thibault 2 , J. Delord 2 1 CHU Toulouse, Toulouse, France 2 Institut Claudius-Regaud, Toulouse, France Auteur correspondant. But de la présentation L’amplification du gène codant pour FGFR1 par des lignées tumorales pulmonaires a été corrélée à une meilleure sensibilité aux inhibiteurs tyrosine kinase anti-FGFRs (1). Cette amplification est retrouvée dans 17 % des carcinomes épidermoïdes des voies aérodigestives supérieures (VADS) (2), ce qui incite à déterminer si cette amplification nous permettrait de sélectionner les patients susceptibles de répondre à une potentielle thérapie ciblant les FGFRs. Matériel et méthodes Le BGJ398 est un inhibiteur tyrosine kinase spécifique des FGFR1/2/3. Nous avons étudié son effet sur des lignées tumorales de carcinome épidermoïde des VADS (CAL27, CAL33, HN et SCC-25) par étude de la viabilité cellulaire (WST-1) et de l’entrée en apoptose (Annexine V/iodure de propidium). Les lignées HN et SCC-25 sont décrites pour présenter une amplification génique de FGFR1. Nous avons vérifié la présence de cette ampli- fication génique par hybridation in situ en fluorescence (FISH) et étudié le profil d’expression en FGFRs/FGF2 par RT-qPCR et Western Blot afin de comprendre les différences de sensibilité inter-lignées. L’association du BGJ398 avec le cisplatine a également été évaluée selon la méthode de Chou et Talalay permettant de définir s’il existe une synergie ou un antagonisme. Résultats Le BGJ398 présente un effet cytotoxique sur trois des quatre lignées étudiées. La concentration inhibitrice 50 (CI50) du BGJ398 sur les lignées CAL27, CAL33 et HN est de l’ordre de 4 M alors qu’elle est supérieure à 15 M sur SCC-25. Cette dernière pré- sente une résistance à l’apoptose alors que les taux d’apoptose après traitement par BGJ398 sont de l’ordre de 80 % sur les lignées CAL27, CAL33 et HN. Par ailleurs, l’étude de l’association thérapeutique montre un effet antagoniste entre BGJ398 et cisplatine.

Évaluation du BGJ398 dans le traitement des carcinomes épidermoïdes des voies aérodigestives supérieures : rôle de l’amplification de FGFR1 ?

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Posters / Annales françaises d’oto-rhino-laryngologie et de pathologie cervico-faciale 131 (2014) A104–A160 A109

But de la présentation Les différentes techniques de chirurgiepartielles reconstructives font de cette chirurgie une méthode thé-rapeutique sure permettant non seulement une exérèse tumoralecarcinologiquement satisfaisante mais aussi une préservation desfonctions laryngées et particulièrement de la phonation. Le but decette étude est l’analyse des résultats carcinologiques et fonction-nels de 55 carcinomes épidermoides du plan glottique classé T1–T2,et la confrontation de ces résultats aux données de la littératureinternationale.Matériel et méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective d’unesérie de patients présentant un carcinome épidermoide du planglottique sur la période du 1er janvier 1996 au 31 décembre 2013.Les résultats fonctionnels, carcinologiques, les complications, sontanalysées et comparées, de même que la déglutition et les résultatsde la phonation.Résultats Cette série comprend 55 laryngectomies reconstruc-tives (11,53 %) parmi 477 laryngectomies totales ou totales élargies.L’âge moyen des malades est de 54 ans avec des extrêmes de27 et 73 ans. Deux techniques de laryngectomes partielles ontété pratiquées : – cordectomie dans 3 cas pour petit cancer du1/3 moyen de la corde vocale ; – chirurgie partielle reconstruc-tive type CHEP(crico hyodo épiglotopexie) dans 52 cas pour cancerde la corde vocale, avec extension au plancher du ventricule, oucancer de la corde vocale avec hypo mobilité mais arythénoidenormale. Deux types de complications observées : – immédiatesdans les 48 heures suivant l’intervention par l’existence d’un héma-tome et d’une hémorragie de grande abondance ; – secondairespar des infections locales sévères et des pneumopathies. Sur leplan carcinologique : on dénombre 5 échecs locaux pour lesquelsune laryngectomie totale de rattrapage a été réalisée ; Sur le planfonctionnel : la décanulation se fait à j3, et le délai moyen de lareprise de la déglutition est de 22 jours. Un malade présentant destroubles persistant de la déglutition a nécessité une gastrostomied’alimentation.Conclusion Les cancers T1–T2 du plan glottique sont réputésde bon pronostic, cependant ce dernier dépend de la thérapeu-tique elle-même en rapport avec : – la précocité du diagnostic,– l’état général et la motivation du patient – l’analyse précise de latumeur – la découverte d’une seconde localisation synchrone – lespossibilités de surveillance ultérieures. La rééducation orthopho-nique doit être entreprise très précocement et de facon prolongée.

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclara-tion de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2014.07.216

P016

Troubles de la déglutition aprèslaryngectomies supra-cricoïdiennes:revue de la littératureF. Espitalier ∗, H. Dercourt , C. Ferron , O. MalardService d’ORL, CHU Nantes, Nantes, France∗ Auteur correspondant.

But de la présentation Faire le point sur les troubles de déglutitionaprès laryngectomies supra-cricoïdiennes, à partir des résultats dela littérature médicale.Matériel et méthodes À partir de la base de données Pubmed,ce travail a consisté à consulter les articles concernant les suitesfonctionnelles – en particulier la déglutition – des laryngectomiessupra-cricoïdiennes dans le traitement des cancers peu évolués dularynx.Résultats Les critères d’analyse de la déglutition sont rappor-tés de facon inhomogène dans la littérature, rendant difficile lacomparaison des études entre elles. Ainsi, le reflet des troubles dedéglutition précoces peut être représenté par le délai d’ablationde la sonde d’alimentation ou de reprise alimentaire, voire parla survenue d’une pneumopathie d’inhalation dans les jours sui-

vant l’intervention. À distance, certaines études se sont intéresséesplus précisément à la fonction de déglutition, en utilisant diffé-rentes analyses comme les scores de déglutition, la fibroscopie oule radiocinéma de déglutition, les questionnaires de qualité de viespécifiquement rattachés à la déglutition. Malgré l’inhomogénéitédes résultats, il apparaît que certains facteurs comme l’ablationd’un aryténoïde perturbent la reprise précoce de la déglutition,mais peuvent être compensés par la rééducation orthophonique.La radiothérapie quant à elle semble être responsable de retardde reprise de déglutition, avec un risque accru de fausses routestardives malgré la rééducation. À distance, les fausses routes « silen-cieuses » semblent relativement fréquentes mais bien tolérées surle plan pulmonaire pour la majorité des patients. Les troubles dedéglutition majeurs nécessitant une laryngectomie dite fonction-nelle représentent jusqu’à 9 % des cas en fonction des séries.Conclusion L’inhomogénéité de l’analyse de la déglutition aprèslaryngectomie supra-cricoïdienne rend les études difficilementcomparables entre elles. Cependant, il semble que l’ablation d’unaryténoïde et la radiothérapie postopératoires entraînent plusvolontiers des troubles de déglutition précoces, voire tardifs dans lecas de la radiothérapie. Le retentissement pulmonaire des faussesroutes à distance de l’intervention reste encore peu évalué.

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclara-tion de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2014.07.217

P017

Évaluation du BGJ398 dans letraitement des carcinomesépidermoïdes des voies aérodigestivessupérieures : rôle de l’amplification deFGFR1 ?A. Sadeler 1,∗, F. Thomas 2, I. Hennebelle 2, M. Lacroix-triki 2,B. Thibault 2, J. Delord 2

1 CHU Toulouse, Toulouse, France2 Institut Claudius-Regaud, Toulouse, France∗ Auteur correspondant.

But de la présentation L’amplification du gène codant pour FGFR1par des lignées tumorales pulmonaires a été corrélée à unemeilleure sensibilité aux inhibiteurs tyrosine kinase anti-FGFRs(1). Cette amplification est retrouvée dans 17 % des carcinomesépidermoïdes des voies aérodigestives supérieures (VADS) (2), cequi incite à déterminer si cette amplification nous permettrait desélectionner les patients susceptibles de répondre à une potentiellethérapie ciblant les FGFRs.Matériel et méthodes Le BGJ398 est un inhibiteur tyrosine kinasespécifique des FGFR1/2/3. Nous avons étudié son effet sur deslignées tumorales de carcinome épidermoïde des VADS (CAL27,CAL33, HN et SCC-25) par étude de la viabilité cellulaire (WST-1)et de l’entrée en apoptose (Annexine V/iodure de propidium). Leslignées HN et SCC-25 sont décrites pour présenter une amplificationgénique de FGFR1. Nous avons vérifié la présence de cette ampli-fication génique par hybridation in situ en fluorescence (FISH) etétudié le profil d’expression en FGFRs/FGF2 par RT-qPCR et WesternBlot afin de comprendre les différences de sensibilité inter-lignées.L’association du BGJ398 avec le cisplatine a également été évaluéeselon la méthode de Chou et Talalay permettant de définir s’il existeune synergie ou un antagonisme.Résultats Le BGJ398 présente un effet cytotoxique sur trois desquatre lignées étudiées. La concentration inhibitrice 50 (CI50) duBGJ398 sur les lignées CAL27, CAL33 et HN est de l’ordre de 4 �Malors qu’elle est supérieure à 15 �M sur SCC-25. Cette dernière pré-sente une résistance à l’apoptose alors que les taux d’apoptose aprèstraitement par BGJ398 sont de l’ordre de 80 % sur les lignées CAL27,CAL33 et HN. Par ailleurs, l’étude de l’association thérapeutiquemontre un effet antagoniste entre BGJ398 et cisplatine.

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A110 Posters / Annales françaises d’oto-rhino-laryngologie et de pathologie cervico-faciale 131 (2014) A104–A160

Conclusion L’amplification génique de FGFR1 ne semble doncpas être un marqueur prédictif de réponse au BGJ398 en ORL etl’association BGJ398/cisplatine n’est pas pertinente in vitro dansun schéma de traitement concomitant.

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclara-tion de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2014.07.218

P018

Technique chirurgicale de lalobo-isthmectomie thyroïdiennerobot-assistée par voie trans-axillaireL. Abramovici 1,∗, R. Garrel 2, G. Pierre 2, C. Cartier 2, V. Trevillot 2,L. Crampette 2

1 Service ORL A, CHU Montpellier, Montpellier, France2 Service ORL A, CHU Gui-de-Chauliac, Montpellier, France∗ Auteur correspondant.

But de la présentation La chirurgie thyroïdienne robot-assistéepar voie axillaire permet d’éviter une cicatrice cervicale visible,élément d’importance pour une population de patients. Elle estparticulièrement adaptée à la réalisation d’une loboisthmectomiepour des nodules unilatéraux a priori bénins en échographie et encytoponction (Bethesda inférieur ou égal à 4). Bien que les impé-ratifs chirurgicaux que sont la conservation fonctionnelle du nerflaryngé inférieur et des glandes parathyroïdes, soient les mêmesqu’en chirurgie conventionnelle, des différences existent au niveaude l’installation du patient, de la voie d’abord, du matériel, de la ges-tuelle et des indications. De plus, certaines descriptions font appel àdes incisions thoraciques multiples. Dans cet article nous décrivonsla technique de lobo-isthmectomie thyroïdienne robot assistée parvoie d’abord axillaire unique (LIRAVA).Matériel et méthodes L’installation du patient, l’instrumentation,la voie d’abord axillaire et la création de l’espace de travail, le posi-tionnement du robot, ainsi que le temps d’exérèse robot assisté dulobe thyroïdien sont décrits.Résultats Le patient est installé en décubitus dorsal, le bras ducôté du lobe opéré relevé au-dessus de la tête, exposant ainsi lecreux axillaire. La voie d’abord est réalisée en chirurgie ouverte etprogresse en sus facial, du creux axillaire vers la ligne médiane.Le lobe thyroïdien est libéré des muscles sous hyoïdiens sur unehauteur allant de la fourchette sternale au pôle supérieur du lobethyroïdien créant ainsi l’espace de travail. Le rétracteur de Chung(Biorobotics®, Korea), charge les muscles sous hyoïdiens. Les quatrebras du robot chirurgical Da Vinci Si–HD (Intuitive Surgical, CA)sont utilisés et portent les instruments chirurgicaux suivants :l’endoscope, une pince de préhension maryland, une pince depréhension fenêtrée prograsp, et une pince courbe d’ultracision(Ethicon, GA). Ils sont positionnés au niveau de la même incisionaxillaire. Leur positionnement est codifié pour permettre une mobi-lité maximale et prévenir les conflits. Le chirurgien à la consoleréalise l’exérèse du lobe thyroïdien en suivant les règles de dissec-tion classique.Conclusion L’enjeu de l’installation, de la création de la voied’abord et de l’espace de travail est de permettre un déroulementfluide de la chirurgie robotique sans conflit excessif ni limita-tions de mouvements dans les différentes directions souhaitées.À cette condition, la LIRAVA permet la réalisation d’une lobectomiesimilaire à la chirurgie thyroïdienne classique par voie directe decervicotomie en évitant une cicatrice cervicale visible.

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclara-tion de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2014.07.219

P019

Manifestations de la tuberculose enORL. À propos de 27 casB. Yehouessi-Vignikin 1,∗, R. Guezo 2, S. Agla 3, S. Medji 4,U. Vodouhe 5, J. Boko 6

1 Faculté des Sciences de la Santé Cotonou et en service au CNHUCotonou, Bénin2 FSS Cotonou et Hôpital de Zone Suru -Léré Cotonou, Bénin3 Hôpital Coopérative Cotonou, Bénin4 Hôpital Mère et Enfants Cotonou, Bénin5 FSS Cotonou et Hôpital de Zone Suru-Léré, Cotonou, Bénin6 ORL CHNU, Cotonou, Bénin∗ Auteur correspondant.

But de la présentation Étudier les aspects cliniques des manifesta-tions de la tuberculose en ORL ; analyser la conduite thérapeutiqueet en évaluer l’efficacité.Matériel et méthodes L’étude a été rétrospective, descriptive etanalytique. Elle a été réalisée sur une période de 14 ans allant du1er janvier 2000 au 31 décembre 2013. Elle a concerné les patientsrecus et suivis pour des manifestations ORL de la tuberculose avecdes confirmations bactériologiques et histopathologiques. Ils ontbénéficié du traitement spécifique avec des suivis inscrits aux dos-siers.Résultats La fréquence de la tuberculose extra-pulmonaire ORLa été de 0,1 %. L’âge moyen était de 25 ans. Dix-neuf (19) patientssoit 70,37 % avaient un âge compris entre 0 et 29 ans. Quinze sujetssur les 27 soit 55,56 % étaient de sexe féminin. Les formes topo-graphiques notées étaient : la tuberculose ganglionnaire 25 cas soit92,60 % ; la tuberculose parotidienne 1 cas soit 3,70 % et la tuber-culose thyroïdienne 1 cas 3,70 %. Le délai moyen de consultationétait de 2,6 mois dans les adénites tuberculeuses. Les sujets quiont présenté une tuberculose parotidienne et thyroïdienne ontconsulté respectivement 2 mois et 3 mois après le début de leursymptomatologie. La chaîne ganglionnaire jugulo-carotidienne aété la plus touchée : 17 cas soit 62,96 % L’intradermo-réaction à latuberculine positive a fait suspecter la tuberculose chez 25 sujetssoit 92,59 %. Les 2 derniers malades avaient en plus de la tuber-culose parotidienne et thyroïdienne une immunodépression par leVIH. La recherche bactériologique du bacille de KOCH a été positivedans tous les cas. L’anatomopathologie a conclu à une tuberculosedans 26 cas soit 96,30 %. Une chimiothérapie antituberculeuse a étéinstituée chez tous les patients par le centre antituberculeux. Leprotocole 2ERHZ/4RH a été appliqué chez 19 sujets soit 70,38 % etle protocole 2RHZ/6EH chez 8 sujets soit 29,62 %. Tous les patientsont eu à finir leur traitement et ont été déclarés guéris à la fin dutraitement.Conclusion La tuberculose extra-pulmonaire ORL n’est pas rare.Son traitement est avant tout médical.

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclara-tion de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2014.07.220

P020

Problèmes du diagnostic et de la priseen charge chirurgicale desadénopathies cervicales chroniquestuberculeusesS. ZerougCHU, Sétif, Algérie

But de la présentation Mettre en évidence les éléments dudiagnostic clinique et paraclinique et insister sur l’éventuelle asso-ciation avec une autre pathologie.Matériel et méthodes Il s’agit d’une étude transversale portant surune série de 61 cas colligés.