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Risques emergents ; communications diverses
Objectifs.–– recenser les substances chimiques et les preparations utilisees parentreprise et branche d’activite ;– evaluer la perception des risques chimiques par les responsables ausein de ces entreprises ;– evaluer les structures de prevention ainsi que les programmes deprevention au sein des entreprises concernees.Materiel et methodes.–Nous avons etabli un questionnaire qui a etedistribue a toutes les entreprises utilisant des substances chimiquesdans leurs procedures de fabrication.Soixante-dix entreprises ont rempli ce questionnaire qui comporte :– des donnees generales sur l’entreprise (nom, secteur, effectif, typeet anciennete du service medical) ;– des donnees concernant les substances chimiques utilisees et leurclassification ;– des renseignements sur les structures de prevention au sein del’entreprise (charge de securite, CSST, regularite des visites medicales).Enfin une evaluation des demarches de prevention individuelle etcollective adoptees par l’entreprise (stockage, etiquetage, fiche dedonnees de securite, EPI, EPC).Resultats.– Le secteur d’activite le plus represente etant le secteurchimique (35 %), confection et chaussures (15 %), metallique de base(10 %). . . Les petites entreprises representent 45 %, les moyennesentreprises 32 %, et les grandes entreprises 23 %. L’anciennete duservice medical varie entre huit mois et 35 ans, 63 % des entreprisesdisposent d’un charge de securite, 75 % des entreprises disposentd’un comite de sante et de securite au travail. L’inventaire desproduits manipules releve surtout les solvants (dans 85 % desentreprises), les acides (73 %), les bases (52 %), les pigmentscolorants(48 %). . . L’etiquetage etait partiel dans 40 % des entre-prises et total dans 60 %. Les regles de stockage etaient respecteesdans 88 % des cas et les fiches de donnees de securite n’etaientretrouvees que dans 39 % des societes. Le port des EPI n’etaitmentionne que dans 82 % des societes mais les EPC sont jugespresents : 82 % et fonctionnels : 74 %.Conclusion.– La mission du medecin du travail requiert des methodes,des techniques et des connaissances d’autant plus precises quel’eventail des risques ne cesse de s’elargir et de se compliquer.
doi: 10.1016/j.admp.2012.03.705
T9-P335Evaluation du risque chimique dans une entreprisede fabrication de peintureM.L. Masmoudia,*, Y. Abdennadherb, H. Ghorbelb, K. Kharratb,A. Djemaac
a Hopital Hedi Chaker Sfax, Sfax, Tunisieb GMT Sfax, Sfax, Tunisiec IMRT, Sfax, Tunisie
* Auteur correspondant.
L’industrie de fabrication de peinture est complexe et expose a unemultitude de produits chimiques. L’evaluation des risques chimiquesprofessionnels en industrie de fabrication de peinture doit repondre ade nombreuses obligations methodologiques. Notre travail consisteen l’etude du risque chimique sur lieu de travail et sa hierarchisationdans ce type d’industrie.Notre demarche a consiste a effectuer une observation des postes detravail selon la procedure d’observation de la strategie Sobaneet uneevaluation du risque chimique selon la methode simplifiee de l’INRSqui comporte trois etapes : un inventaire des produits utilises, unehierarchisation des risques potentiels HRP en se basant sur le calcul du
score de risque potentiel, enfin une evaluation des risques parinhalation et par contact cutane.La HRP nous a permis de determiner les postes de travail ou le risquechimique est potentiellement eleve (les postes a usage de toluene,white spirit et nettoyage des cuves), moyen (les postes a usage dexylene et Acetate d’ethyle) et faible (les postes utilisant la methyle-thyl-cetone et l’acetate de butyle). L’evaluation du risque en fonctionde la voie d’exposition par inhalation ou par contact cutane a montreque le risque par inhalation est eleve dans les postes a usage detoluene, white spirit et xylene, le risque cutane est eleve aux postes ausage du white spirit et modere aux postes d’usage du toluene et duxylene. Cela a permis de definir le groupe prioritaire d’intervention : lerisque par inhalation dans les postes a usage du toluene, white spiritet xylene est de priorite d’intervention de niveau 2, le risque cutanedans les postes a usage du white spirit est de priorite d’intervention deniveau 1.Tous ces resultats nous ont incite a proceder a des actions correctives :substitution de produits dangereux si possible mais a defaut procedera des mesures de protection collective tout en respectant les equi-pements de protection individuels qui doivent etre mis a la dispositiondu personnel. L’information des salaries sur les risques chimiquesauxquels ils sont exposes est capitale.L’employeur doit beneficier de l’aide du medecin du travail pour sonevaluation des risques et doit connaıtre et tenir a jour la liste desproduits utilises et faire la demarche d’exiger de ses fournisseurs lesfiches de donnees securite FDS.
doi: 10.1016/j.admp.2012.03.706
T9-P336Un « dos scie » pour un dossierV. Tagliania,*, B. Denub, J.-L. Moserc, E. Metzgerd, M. Gonzalezb,A. Cantineaue
a Faurecia, Pulversheim, Franceb Hopitaux Universitaire de Strasbourg, Strasbourg, Francec Service de sante des armees, Metz, Franced SIST Guebwiller, Guebwiller, Francee Universite de Strasbourg, Strasbourg cedex, France
* Auteur correspondant.
Dans une entreprise de sieges d’automobiles de 238 salaries, l’infir-miere a mis en place depuis plusieurs annees, une veille epidemio-logique des plaintes sur les TMS. Elle a pu constater uneaugmentation de ces plaintes au niveau des membres superieurset du dos dans l’atelier de fabrication des dossiers qui comprend18 salaries. L’augmentation de ces plaintes de type TMS, le nombre desrestrictions medicales et la reorganisation recente de cet atelier sont aprendre en compte.L’infirmiere aidee du medecin, propose l’hypothese que l’outil defabrication des dossiers est a l’origine des plaintes et entreprendune demarche ergonomique. Son objectif est d’evaluer les facteursdirects (biomecaniques) et indirects (organisation et environnementde travail) des trois differents postes de travail de cet atelier.L’analyse (Apact et Rula) menee dans cet atelier met en evidence desrisques eleves pour les membres superieurs et le dos. Ceux-ci sontdirectement lies a l’outil de fabrication. La demarche a egalement misen evidence des facteurs indirects lies a l’activite.Promotrice de sante, l’infirmiere a initie un groupe de travail enfaisant de ses interlocuteurs des collaborateurs actifs, dont l’objectifcommun, est de preserver la sante des salaries en menant des actionspreventives et correctives. En ameliorant ainsi les conditions detravail, elle participe non seulement a preserver la sante des salariesmais egalement au maintien dans l’emploi. En effet, le maintien ou la
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