EXPOSITION DU 27 JANVIER AU 19 MARS 2011 À LA GALERIE … · Eight Americans », Museum of Modern Art, New York. 1960 : « Young America 1960: Thirty American Painters under Thirty-six

EXPOSITION DU 27 JANVIER AU 19 MARS 2011 À LA GALERIE DES GALERIES

ALEX KATZCLAUDE CLOSKYGENERAL IDEAHANS-PETER FELDMANNHSIA-FEI CHANGJOSÉPHINE MECKSEPERJUAN FRANCISCO CASASMARLO PASCUALMARTHA ROSLERMICHEL JOURNIACREBECCA BOURNIGAULT

GALERIES LAFAYETTE40 BD HAUSSMANN75009 PARIS

Michel JOURNIAC, « 24 heures de la vie d’une femme ordinaire, les fantasmes, la strip-teaseuse » (novembre 1974). FRAC Limousin. © Adagp, Paris 2010

LA PHOTOGRAPHIE DE MODE AU MIROIR DE L’ART CONTEMPORAIN,

DES ANNÉES 60 À AUJOURD’HUI.

UNE EXPOSITION DE JONATHAN CHAUVEAUINAUGURATION LE MERCREDI 26 JANVIER 2011

Depuis plus de cinquante ans, la photographie de mode ne cesse de redéfinir les canons de la beauté féminine. Devenue l’une des cultures visuelles parmi les plus partagées au monde, cet art du portrait spécifique à la publicité et aux magazines de mode n’a jamais laissé la création contemporaine indifférente.

Inaugurée pendant la semaine de la Haute-Couture, l’exposition COVER GIRL présentera une dizaine d’œuvres qui toutes jettent un regard décalé sur l’esthétique de la « belle femme » ordinairement véhiculé par l’univers de la mode.

Les œuvres exposées appartiennent néanmoins à trois catégories différentes : celles qui ont été directement inspirées par la photographie de mode (Alex Katz, Juan Francisco Casas) ; celles qui détournent son langage spécifique pour élaborer un discours social ou politique critique (Joséphine Meckseper, Martha Rosler, General Idea, Michel Journiac, Claude Closky) ; et, enfin, celles qui l’utilisent comme si il s’agissait d’un immense répertoire de formes poétiques (Hans-Peter Feldmann, Marlo Pascual, Rebecca Bournigault).

COVER GIRL présentera également une sélection inédite de couvertures de magazines édités par les Galeries Lafayette entre 1906 et 1968.

Né en 1978, Jonathan Chauveau est commissaire d’exposition et journaliste.

La Galerie des GalerieART - MODE - DESIGN

1 er étageGaleries Lafayette40, boulevard Haussmann75009, Paris

Du mardi au samedi de 11 h à 19 hEntrée Libre

Tel : + 33 (0) 1 42 82 81 [email protected]

Contacts Presse :

Galerie des GaleriesElsa Janssen / Laurène BlottièreTel : + 33 (0) 1 42 82 30 90 / 35 [email protected]@galerieslafayette.com

2e BureauTel: + 33 (0) 1 42 33 93 18Caroline [email protected] [email protected]

Visuels téléchargeables sur :www.galeriedesgaleries.com

« Walking », 2010. Huile sur toile / Courtesy Galerie Thaddaeus Ropac

Alex KatzNé en 1927 à Brooklyn, New-YorkVit et travaille à New-York

Le charme discret de « Walking » (2010) est typique du style de Alex Katz. Héritier américain de Edouard Manet, le grand peintre new-yorkais réalise depuis cinquante ans des portraits de la vie moderne, essentiellement de sa femme, de sa famille ou de ses amis proches. Pose du modèle, allure gracieuse, extrême attention portée à l’élégance des vêtements, des regards, de la coupe de cheveux : tout dans la manière dont Alex Katz représente les personnes qu’il aime s’inspire d’une certaine esthétique, sage, chic et raffinée, propre à la photographie de mode.

Expositions personnelles (sélection)

2009 : « Alex Katz : An American Way of seeing », Musée de Grenoble, France.

2004 : « Alex Katz : Cartoons and Paintings », Albertina Museum, Vienne.

1995 : « Alex Katz : American Landscape », Staatliche Kunsthalle, Baden-Baden, Allemagne.

1988 : « Alex Katz: a Print Retrospective », Brooklyn Museum of Art Brooklyn, New-York.

1986 : « Alex Katz », Whitney Museum of American Art, New York.

1974 : « Alex Katz Prints », Whitney Museum of American Art, New-York.

1954 : Première exposition, Roko Gallery, New York.

Expositions collectives (sélection)

2010 : « Wings », Galerie Thaddaeus Ropac, Salzbourg, Autriche.

2002 : « Cher Peintre... Peintures Figuratives Depuis L’ultime Picabia », Centre Pompidou, Paris.

1993 : « Autoportraits Contemporains », Espace Lyonnais D’Art Contemporain, Lyon.

1964 : « Recent Landscapes by Eight Americans », Museum of Modern Art, New York.

1960 : « Young America 1960: Thirty American Painters under Thirty-six », Whitney Museum of American Art, New York.

Couverture du catalogue du CNAM, n°74 hiver 2000 / 2001. Oeuvre reproduite de Claude Closky« A noël ma mère se déguise en Père Noël », 2000. Collage et stylo à bille sur papier

Claude CloskyNé à Paris en 1963Vit et travaille à Paris

Claude Closky s’approprie des automatismes visuels ou langagiers, des slogans ou des images publici-taires qu’il répète jusqu’à l’absurbe, jusqu’au non-sens. Il accumule les classements irréfutables mais inutiles ou les démonstrations tautologiques. Que ce soit dans ses dessins, photographies, installations vidéos ou sites Internet, Claude Closky se comporte comme un clown contemporain cherchant à tourner en ridicule par des pieds de nez désespérés la rationalité des lan-gages commerciaux, la culture de la célébrité ou encore la prétention des mass-médias à régenter nos vies. Sa couverture « mère Noël » réalisée pour les Cahiers du MNAM (Centre Pompidou, hiver 2000 / 2001), témoigne de son intérêt pour

les espaces d’expression autres que ceux proposés par la galerie et le musée. La cover-girl en ques-tion provient de la couverture d’un catalogue de vente « spécial Noël » édité à l’époque par un grand magasin parisien.

Expositions personnelles (selection)

2010 : « Laloli », Galerie Laurent Godin, Paris.Yazı mı Tura mı, Akbank Art Center, Istanbul.

2008 : « Rétrospective 8002-9891 », Mac/Val, Vitry Sur Seine, France.

2004 : « U », Fondation Miro, Barcelone.

2003 : « Television », Location 1, New York.

1999 : « Weekend », The Deep Gallery, Tokyo.

1993 : « Point de mire », Centre Pompidou, Paris.

Expositions collectives (selection)

2006 : « Eye on Europe: Prints, Books & Multiples/1960 to Now », MoMA, New York.

2002 : « Le diaphane & l’Obscur », Maison Européenne de la Photographie, Paris.

2001 : « Extra Art: a survey of Artists Ephemera 1960-1999 », CCAC Institute, San Francisco.« Un art populaire », Fondation Cartier, Paris.

2000 : « Le temps, vite! », Centre Georges Pompidou, Paris.

1992 : « Ateliers 1992 », Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris.

« Manipulating the Self Issue » in FILE Megazine. Vol. 1, no. 2 & 3, May / june 1972 / Courtesy Galerie Frédéric Giroux

« Punk ‘Til you Puke! Issue » in FILE Megazine Vol. 3, no 4, Fall 1977 / Courtesy Galerie Frédéric Giroux

General IdeaCollectif d’artistes (Felix Partz, Jorge Zontal et AA Bronson), actif de 1967 à 1994.

General Idea a développé une œuvre protéiforme, subversive et pleine d’humour fonctionnant comme un antitode vis à vis des productions visuelles dominantes considérées comme des virus. Entre 1972 et 1984, General Idea a publié LE grand magazine de la contre-culture nord-américaine : la revue FILE, détournement sar-castique et punk du magazine LIFE. L’exposition COVER GIRL mettra à la disposition du public une sélection de ces magazines présentant sur leur couverture des « anti cover-girl ».


2011 : « Haute culture. General Idea, Une retrospective, 1989 - 1994 ».Musée d’art Moderne de la Ville de Paris.

2007 : « General Idea: Ediciones 1967-1995 », Centro Andaluz de Arte Contemporneo, Seville.

2001 : « Negative Thoughts », Museum of Contemporary Art, Chicago.

1998 : « General Idea », Camden Arts Centre, Londres.

1996 : « One Day of AZT » / One Year of AZT, Museum of Modern Art, New York.

1993 : « Fin de siècle », San Francisco Museum of Modern Art, San Francisco.

Expositions collectives (selection)

2006 : « Into Me » / Out of Me, PS1, New York.

2002 : « Extra Art », Institute of Contemporary Arts, Londres.

2001 : « Let’s Entertain », Centre Georges Pompidou, Paris.

1999 : « Word », Museum of Contemporary Art, Sydney.

1997 : « Disrupture: Postmodern Media », San Francisco Museum of Modern Art, San Francisco.

1992 : « Three or More-Multiplied art from Duchamp to the present », Wacoal Art Center, Tokyo.

1973 : Canada Trajectoires ‘73, Musée d’art moderne de la Ville de Paris.

« Legs », 2008. 31 photographies / Courtesy Simon Lee Gallery © ADAGP, Paris 2010

Hans-Peter FeldmannNé en 1941 à Düsseldorf.Vit et travaille à Düsseldorf.

Dans le désert visuel de l’Allemagne d’après-guerre, Hans-Peter Feldmann a survécu grâce aux images de pacotille qu’il arrivait à dénicher : timbres, photos trouvées, coupures de magazine, vieilles cartes postales … Il est devenu plus tard artiste en transformant en œuvres d’art ces bouts de rien auxquels personne ne songeait attribuer une quelconque valeur esthétique. Collectionneur méthodique - certains diront obsessionnel - de nos « rebuts » visuels, la personnalité artistique de Hans-Peter Feldmann se caractérise aussi par un tenace refus d’utiliser le moindre mot pour expliquer ou titrer ses œuvres, une

manière pour lui d’affirmer que le système des images populaires – même si celles-ci sont triviales, sans intention artistique et d’origine commerciale – possède son langage et sa logique poétique propre.

La pièce « Jambes », réalisée à partir d’images découpées dans des magazines de mode, présente une étude visuelle tout à la fois scientifique et poétique sur l’ensemble des positions que les jambes d’une femme (portant une jupe) peuvent prendre.


2011 : Retrospective, Hugo Boss Prize 2010, Guggenheim Museum, New-York.

2010 : « An Art Exhibition », Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofía, Madrid.

2002 : « Hans-Peter Feldman », Centre nationale de la photographie, Paris.

1990 : « Hans-Peter Feldmann, das Museum im Kopf », Portikus, Francfort.

1972 : « Billeder af Feldmann (Bilder von Feldmann) », Daner Galleriet, Copenhague.


2009 : Biennale de Venise.

2003 : Biennale de Venise.

1977 : Dokumenta 6, Kassel, Allemagne.

1972 : Dokumenta 5, Kassel, Allemagne.

« Pin-up » - 2001. Photographie couleur / Courtesy Galerie Laurent Godin

Hsia-Fei Chang Née en 1973 à Taipei, Taïwan Vit et travaille à Paris

Hsia-Fei Chang est une jeune artiste française originaire de Taïwan. Plasticienne, photographe, performeuse, Hsia-Fei joue souvent avec son image pour questionner sur un mode décalé, ironique et parfois trash le statut des femmes, ce qu’elles veulent mais aussi ce que la société attend d’elles.


2009 : Galerie Laurent Godin, Paris.

2007 : FRAC Languedoc-Roussillon, duo avec Christian Robert-Tissot, Montpellier.

2004 : « Piñata Forever », La Box, Bourges, France.

2003 : « Miss China Beauty Room 01 », Miss China Beauty, Paris.

2002 : « Hsia-Fei sings.... », Paris Project Room, Paris.


2008 : « Art for Art’s shake », Bologne, Italie.

2007 : « Global Feminism », Elizabeth A. Sackler Center, Brooklyn Museum, New York.

2006 : « Notre Histoire », Palais de Tokyo, Paris.

2004 : « Live », Palais de Tokyo, Paris.

2001 : « Traversée », Musée d’Art moderne de la Ville de Paris.

« Blow Up (Tamara, Michelli, Laura) », 2007 / Courtesy Galerie Reinhard Hauff © ADAGP, Paris 2010

Joséphine MeckseperNée en 1964 à Lilienthal, AllemagneVit et travaille à New York

Le travail de Joséphine Meckseper utilise le langage esthétique de l’industrie du luxe pour délivrer un message socialement et politiquement engagé. Cependant, son discours relève d’une certaine ambiguïté dû au fait que la contre culture ne semble plus pouvoir s’exprimer autrement qu’au travers des méthodes de séduction propre à la société de consommation. La photographie « Blow Up, (Tamara, Michelli, Laura) » (2007) est en ce sens exemplaire de sa démarche. Cette œuvre, qui pourrait s’appeler « Les mannequins sont fatigués », semble avoir capté l’attitude de ces modèles lors d’une pause entre

deux séances de shooting photos harassantes. Pendant ce moment de repos, l’attraction terrestre, l’impatience et la lassitude semblent reprendre leurs droits sur des corps censés donner par ailleurs une image de légèreté, de sensualité et de joie feinte.


2011 : The FLAG Art Foundation, New York.

2008 : « New Photography 2008: Josephine Meckseper and Mikhael Subotzky », Museum of Modern Art, New York.

2006 : « International Project Room », with Galerie Reinhard Hauff, ARCO, Madrid.

2005 : « % », Elizabeth Dee Gallery, New York.

2001 : « Shine—oder Jedem das Seine », Galerie Reinhard Hauff, Stuttgart, Allemangne Expositions collectives (selection)

2010 : « 2010 Whitney Biennale », Whitney Museum of American Art, New York.

2008 : « Prospect.1 », Biennale, Nouvelle-Orléans.

2005 : « Experiencing Duration », Biennale d’art contemporain de Lyon.

1998 : « Super Freaks: Post Pop and the New Generation. Part 1: Trash », Greene Naftali, New York

1992 : « Tattoo Collection », Andrea Rosen Gallery, New York; Galerie Daniel Buchholz, Cologne; Jennifer Flay Gallery, Paris.

« What lies beneath », 2010. Série de 3 peintures à l’huile sur toile / Courtesy Galerie Fernando Pradilla

JuanFrancisco CasasNé en 1976 à La Carolina, EspagneVit et travaille à Paris

La joyeuse et lascive insouciance de « What lies Beneath » (2010) se retrouve dans la plupart des peintures à l’huile de Juan Francisco Casas. Ce jeune peintre espagnol de talent réalise ses toiles d’après des photos de ses amies prises sur le vif. On y retrouve l’influence du style de mise en scène faussement improvisé propre à la photographie de mode dite « réaliste ». Juan Francisco Casas est actuellement en résidence à Paris.

Expositions personnelles (sélection) :

2009 : « Foreignaffairs », Galería Fernando Pradilla, Madrid.

2007 : « Mis(s)behave(again) », Sala Manolo Alés, La Línea, Cadix, Espagne.

2006 : « Sacrebleu! », Galería Sandunga, Grenade, Espagne.

2005 : « Saturdaynighthbathroom », Galería Fernando Pradilla, Madrid.

1998 : « Haikús », Casa de Jaén, Grenade, Espagne.

Expositions collectives (sélection) :

2009 : « Diez +: Arte contemporáneo español en los premios ABC », Instituto Cervantes, Moscou.

2008 : « The Joy of Sex », White Square Gallery, Las Vegas.

2007 : « 4 Pintores Contemporáneos Españoles », Galería El Museo, Bogota, Colombie.

2005 : 2ème Biennale de Prague, Expanded Painting / Acción Directa. Karlin Hall, Prague.

1997 : « Jóvenes Pintores Jiennenses », Casa de Jaén, Grenade, Espagne.

« Untitled », 2010. Digital C-print / Courtesy de l’artiste et Casey Kaplan / Photo: Cary Whittier

Marlo PascualNée en 1972 à Nashville, TennesseeVit et travaille à Brooklyn, New-York

Encore peu connue en France, cette jeune artiste américaine transforme de vieux portraits en noir et blanc d’actrices de cinéma américaines en étonnantes « photo - sculptures ». Le charme de ses œuvres tient au décalage entre l’aspect hollywoodien vintage des photos qu’elle récupère et la poésie du traitement qu’elle leur applique. Marlo Pascual suit un procédé parfaitement maîtrisé d’associations surréalistes : elle a, par exemple, empalé sur un vieux porte-manteau l’image grandeur nature d’une star de cinéma, souligné le regard de braise d’une femme avec les flammes d’un véritable candélabre ou encore appliqué sur la photo

d’un visage posée au sol, un coquillage géant qui en épouse les contours.


2010 : Aspen Art Museum, Aspen, Colorado.Casey Kaplan gallery, New-York.

2009 : Studio 495, Swiss Institute, New-York.


2010 : « Being there », Meet Factory, Prague.Les rencontres d’Arles, Discovery Award, Arles, France.

2009 : « In Practice », Sculpture center, New-York.

2008 : « Tales of the Grotesque », Karma international, Zurich, Suisse.

« Transparent Box, or Vanity Fair » de la série: « Body Beautiful, or Beauty Knows No Pain », (1966-1972) / Courtesy de l’artiste et de la Galerie Christian Nagel

Martha RoslerNée en 1943 à Brooklyn, New-YorkVit et travaille aux Etats-Unis

Engagée dans les mouvements féministes et anti-guerre dès la fin des années 1960, Martha Rosler développe une pratique artistique qui procède d’une réflexion critique vis-à-vis de la société américaine jusque dans sa plus récente actualité. Extrait de la série « Beauty Knows No Pain » (1966 – 1972), le photo-montage exposé « Transparent Box, or Vanity Fair » est exemplaire du travail de « décapage » visuel que Martha Rosler applique aux représentations de la femme véhiculées par les magazines de mode.


2010 : « Martha Rosler », Galerie Christian Nagel, Anvers, Belgique.

2003 : « Oleanna Space/Ship/Station », Utopia Station, 50ème Biennale de Venise.

1995 : « Public Information: Desire, Disaster, Document », San Francisco Museum of Modern Art, San Fransisco.

1982 : « Watchwords of the Eighties », Documenta 7, Kassel, Allemagne.

1975 : The Kitchen, New-York.


2009 : « 1969 », P.S.1 Contemporary Art Center - MoMA, New-York.

2007 : « Body politicx », Dokumenta 12, Kassel, Allemagne.

2002 : « Personal and Political : The Women’s Art Movement 1969-75 », Guild Hall, New-York.

1995 : « 25 Years of Video Art », Museum of Modern Art, New-York.

1978 : « Out of the House », Whitney Museum Downtown Gallery, New-York.

«24 heures de la vie d’une femme ordinaire, les fantasmes, la strip-teaseuse» (novembre 1974). Photographie noir et blanc / Collection FRAC Limousin © ADAGP, Paris 2010

MichelJourniac Né en 1935 et décédé en 1995 à Paris

Tenant de « l’art corporel », Michel Journiac montre comment la société arrive à façonner les corps à son image. Dans sa célèbre performance-photographiée « 24h de la vie d’une femme ordinaire », Michel Journiac, travesti en femme, documente dans une première partie intitulée « Le quotidien » toutes les obligations sociales auxquels une femme devait se conformer chaque jour dans les années 70 : du raccord maquillage au dîner qu’elle doit préparer pour son mari. Dans une autre partie - « Les fantasmes » - on s’attend à ce que cette même femme échappe à sa condition en faisant travailler son imaginaire. Mais c’est tout

le contraire qui se produit : les fantasmes de la femme ordinaire (La Mariée, La Putain, La Cover girl, L’Enlèvement, etc.) se révèlent en fait tout aussi codifiés que sa vie réelle.


2004 : « Michel Journiac », Musée d’art moderne et contemporain de Strasbourg.

1994 : « Rituel de transmutation : 12ème étape, l’icône d’alliance », Musée d’Art Contemporain de Bilbao, Portugal.

1983 : « Action de corps exclu », Centre Pompidou, Paris.

1981 : « Rituel de corps interdits I », Centre Pompidou, Paris.« Rituel de corps interdits Il », Musée d’Art Moderne, Stockholm.


2002 : « La vie, au fond, se rit du vrai », CAPC, Bordeaux.

1998 : « Out of Actions: Between Performance and the Object », 1949-1979, MOCA, Los Angeles.

1997 : « L’empreinte », Centre Pompidou, Paris.

1990 : « Le visage dans l’art contemporain », Musée du Luxembourg, Paris.

1980 : « European trends in modern Art 1950-1980 », Espace Pierre Cardin, New-York.

1979 : « Tendances de l’art en France 1963-1978 », Musée d’Art Moderne de la ville de Paris.

« X » III, 2006. Aquarelle et paillettes sur papier © Rebecca Bournigault / Courtesy Galerie Frédéric Giroux

Rebecca BournigaultNée en 1970 à Colmar, FranceVit et travaille à Paris et à New-York

Rebecca Bournigault est l’auteur de l’une des oeuvres vidéo commen-cée au début des années 90,parmi les plus conséquentes de la scène artistique française. Son esthétique se caractérise par un dépouillement formel extrême mis au service d’une certaine authenticité émotionnelle, notamment dans sa série vidéo des « Portraits ». Parallèlement, Rebecca Bournigault a aussi développé un travail de photographe et d’aquarelliste. Pour l’exposition COVER GIRL, elle créera une grande aquarelle à partir d’une couverture de magazine féminin de son choix.

Cette aquarelle fera l’objet d’une sérigraphie éditée par Bernard Chauveau à l’occasion de la publication du catalogue COVER GIRL.


2008 : « Les émeutiers », Galerie Von Bartha, Bâle.

2007 : « Six cent quarante-quatre millimètres », Galerie Frédéric Giroux, Paris.

2005 : « La chambre interdite », Palais de Tokyo, Paris.

2001 : « Préliminaires », Le studio, Yvon Lambert, Paris.

1998 : « Rebecca Bournigault », Galerie deux, Tokyo.


2010 : « Let’s dance », MAC/VAL, Vitry-sur-Seine.

2010 : « Emporte-moi / Sweep off my feet », MAC/VAL, Vitry-sur-Seine.

2007 : « Playback », Musée d’art moderne/ARC, Paris.

1997 : « Beyond the banal : French Art in the nineties », Nexus Contemporary Art Center, Atlanta.

1994 : « Winter of love », PS1 Museum, New York.

Catalogue de vente Galeries Lafayette 1934. Première Floraison, Couverture couleur, 4 p. Impr. Draeger / © Patrimoine & Archives Historiques des Galeries Lafayette

Catalogue de vente Galeries Lafayette 1940/04. Toilettes d’été12 p., nb. Impr. G. Lang, Paris / © Patrimoine & Archives Historiques des Galeries Lafayette

Les « COVER GIRL » Galeries Lafayette de 1906 à 1968.

Ce travail n’aurait pas pu être effectué si Monsieur Philippe Houzé, président du directoire du Groupe Galeries Lafayette, n’avait pas demandé en 2008 à Florence Brachet Champsaur, historienne de la mode, de créer le service du Patrimoine et des Archives historiques du groupe Galeries Lafayette dont elle a aujourd’hui la responsabilité.

Les Galeries Lafayette entretiennent le mythe de la « cover-girl » depuis le début du siècle dernier. Dès son ouverture en 1894, le grand magasin a diffusé à grande échelle sa vision de la « belle femme » en confiant à de grands directeurs artistiques la réalisation de la page de couverture de ses catalogues de vente. Aux côtés d’illustres et talentueux inconnus, on retient surtout aujourd’hui les noms de Georges Lepape pour les années 10, Jean-Gabriel Domergue et AM Cassandre, pour les années 20, Peter Knapp pour les années 50, Jean Widmer pour les années 60 et bien sûr Jean-Paul Goude pour les années 2000.

Pour l’exposition COVER GIRL, nous avons sélectionné une dizaine de catalogues de ventes Galeries Lafayette représentatifs des révolutions esthétiques dont la cover-girl a fait l’objet depuis ses débuts à la «Belle Epoque» jusqu’à la fin des années 60.

La Galerie des Galeries, signée par l’architecte Pascal Grasso, est un lieu d’exposition permanent. Située au 1er étage du Lafayette Coupole, au cœur de l’espace Luxe qui regroupe les grands noms de la mode, la Galerie des Galeries a pour ambition de faire découvrir à ses visiteurs les talents d’aujourd’hui et de demain.Constituée de cinq expositions par an autour de la création française et internationale, sa programmation cherche à mettre en valeurla transversalité qui existe entre la mode, les arts plastiques et le design, disciplines qui inspirent depuis toujours les Galeries Lafayette.

La Galerie des GaleriesART - MODE- DESIGN

Exposition à venir :Dans le cadre de l’événement « La Parisienne » aux Galeries Lafayette, Thibault de Montaigu et Sofia Achaval imaginent une exposition à la Galerie des Galeries.Du 30 mars au 4 juin 2011.

Plus d’infos sur :www.galeriedesgaleries.com

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EXPOSITION DU 27 JANVIER AU 19 MARS 2011 À LA GALERIE … · Eight Americans », Museum of Modern Art, New York. 1960 : « Young America 1960: Thirty American Painters under Thirty-six