2 5 janvier 2013No 773

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL

RÉDACTEUR EN CHEF

SECRÉTAIRE DE RÉDACTION Marie-Brunette B. MAINSOURGaëlle C. ALEXIS

RÉDACTIONJoël FANFANDimitry Nader ORISMAGilles FRESLET Daphney Valsaint MALANDREMyria CHARLESWinnie Hugot GABRIELTeddy Keser MOMBRUNElisée DÉCEMBREJunior Plésius LOUISPéguy Flore PIERRERaphaël FÉQUIÈREEnock NÉRÉLégupeterson ALEXANDRE

CORRECTIONJean-Philippe Étienne

CRÉATION ARTISTIQUEResponsable graphiqueRéginald GUSTAVEStevenson ESTÈVEPhotographesFrederick C. ALEXISHomère CARDICHONJules Bernard DELVAMoranvil MERCIDIEUYonel LOUIS

Publicité: 2941-4646 publicite@lenouvelliste.com

Rédaction: 2945-4646 / 3806-3717

Une publication de Ticket Magazine S.A.

13 982FANS

Déjà samedi, prenez part au dernier jour de l’exposition « Saint-Soleil d’hier et d’aujourd’hui » à la galerie Nader, à la rue Grégoire. Les portes seront ouvertes dès 9 h p.m.

Au Nu Muving club, à Carrefour, Nu-Look continue la fête pour les amants de la musique et ses nombreux fans. A comp-ter de 8 h p.m. HTG 300.

Place au raboday et au rap : avec Izolan, Tonymix, Valmix et Blaze One au Parc Midoré. Dès 4 h p.m. HTG 150.

Dimanche, Alan Cavé, tout sweet, et Disip à Esquina Latin sur la route de Frères. Le bal pour les amoureux commence à 9 h p.m. HTG 750.

Dites votre passion à votre cheri(e) avec les mots de Gabèl au Nu Muving Club, à Carrefour. 8 h p.m. HTG 300.Pour ceux qui se sentent d’attaque et veulent voir Haïti reconstruite, un marathon démarrera devant la faculté d’Agrono-

mie, à Damien, à 6 h a.m., et s’arrêtera au Champ de Mars. Du nerf et de la sueur pour le pays.

Lundi, au Quartier Latin, vivez quelque chose de merveilleux avec le show de Marko le Magicien. De 7 h à 10 h p.m. 34 60 33 26 pour infos. 10, rue Goulard, Place Boyer, Pétionville.

Mardi, à l’Institut français en Haïti, se tiendra une exposition photos avec pour thème « Objectif Haïti », de 10 h a.m. à 5 h p.m.

Peguy F.C. Pierre

L’agenda de PéguyEnfin, la nouvelle année ! Nou la pi rèd ! En chair et en os, en entier et parés à faire la fête 360 jours encore. On ne connaît pas la mauvaise blague qu’on nous fera cette année.

La nouvelle est tombée comme un coup de massue hier matin. Elle a frappé des fans accrochés à un artiste et qui ont vite réagi. BIC byen mal ! Une photo prouvant les faits est attachée au texte informatif, et en quelques minutes, « Nou byen mal ».

La source annonçant l’accident de BIC sur Twitter vendredi matin est digne de confiance. La photo qui y est attachée prouve que l’artiste a reçu un sévère choc à la tête : du sang coule du côté droit de son crâne, des blessures au visage, de quoi alar-mer tout le monde. La réaction des fans est spontanée, les appels n’ont pas cessé. BIC, Lourdes Anna, la manager, se retrouvent débordés ; tout le monde est inquiet, il faut les informer, les rassurer.

« BIC pa gen anyen ! » C’est la réponse à toutes les questions. Il tourne actuelle-ment le clip de la chanson « Nou byen mal » et la photo est un maquillage de Kathia pour l’une des scènes. Ce morceau-phare est gravé sur son dernier album, « Kreyòl chante, Kreyòl konprann Vol. II ». Le clip, prévu pour le 12 janvier, portera la signature de Mike Mailles (Snake) de 701 Entertainment. Selon BIC, la date du 12 est retenue parce qu’elle rappelle la sortie du clip « Point final », une autre chanson touchant des aspects philosophiques de l’existence humaine… et aussi parce que pour l’Haïtien, le 12 janvier est devenu une date historique.

Dans les différentes scènes du clip, la fragilité de la vie est mise en cause. BIC veut que son message passe clairement pour que l’on puisse comprendre certaines choses. En renfort, l’artiste a fait appel à Pierre Harry Dumorney Aka Doc Filah, avec qui il développe une grande amitié depuis quelque temps, Duchmy Dumorney, Minouche Pierre-Louis, Christiana Bedar, Lourdes Milla, Neyssa Richmont et David Meziet Abo-jah, pour participer au clip.

BIC s’est dit touché de la compassion des centaines de gens, alarmés par la fausse nouvelle, qui se sont inquiétés de son état, de la sensibilité de ses fans… Une vibra-tion positive l’a secoué tout le long de la journée, a-t-il ajouté.

Plésius Junior LOUIS (JPL 109)junior.jpl007@yahoo.fr

BIC pa pi mal !

Ces dernières 48 heures, des sites en ligne et certaines personnalités du showbiz haïtien avaient confirmé l’intégration de Pipo, l’ancien chanteur de Nu-Look, au sein de Klass, le groupe du professeur Richie.

Le vendredi 4 janvier 2013, Pipo a tout démenti en s’exprimant ainsi : « Ce qui se dit sur mon intégration à Klass, ce ne sont que des rumeurs. Pour le moment, je prends du recul. Je suis en train de me relaxer avec ma famille. Même pour mon album solo, j’avais pris une pause pour les fêtes à cause de l’indisponibilité de Dener Céide qui est en tournée avec Tabou Combo. Je recommencerai prochainement ! »

A la question de savoir s’il y a des démarches orchestrées par Richie ou un mem-bre de son staff pour rejoindre son band, Pipo précise avoir toujours eu de bonnes relations avec le chanteur. « Richie et moi, nous nous parlons souvent, nous sommes des amis. Il n’y a pas de collaboration. Mais je ne peux rien prédire, et très bientôt, je prendrai une décision pour continuer ma carrière parce que je suis un artiste. C’est de la musique que je vis », a indiqué Ederse Stanis dit Pipo.

Concernant des informations qui veulent faire croire que l’équipe de Nu-Look serait prête à négocier avec Pipo son retour au sein de la bande au maestro Arly Larivière, le chanteur a fait savoir qu’il n’est plus intéressé à Nu-Look. « C’est un dossier classé », conclut Pipo.

Gilles Freslet (gillesfreslet@yahoo.fr)

Pipo n’est pas à la Klass de Richie

35 janvier 2013No 773

On connaît surtout Fabien Dodard comme disc-jockey. Dans le temps, il a animé de nombreuses fêtes. Mais cet-te année, ses fans n’ont pu

apprécier ses mix que dans la seconde édition de Foam Party. A part le fait d’être le DJ qui a conçu puis animé Spectrum, le jeune Dodard s’adonne à deux autres passions : le design et la photographie.

« Je suis né à Diquini. Les gens sem-blent toujours étonnés quand je le dis. Oui, je suis né à Diquini, à Carrefour », confie le jeune homme dès les premières secondes de l’interview. Fils de l’artiste Philippe Dodard, actuel directeur de l’Ecole nationale des Arts, Fabien se dit attiré par l’art dès son plus jeune âge.

Il se lance dans le djing à 14 ans. Il s’agit d’une simple passion à l’époque. Il l’exerce seul, chez lui, dans l’intimité de sa chambre. Puis gagnant en confiance et en maturité, il commence à animer des fêtes privées avant de se diriger vers les boîtes de nuit. Il se spécialise dans le « house music ». Par la suite, il crée Spectrum de concert avec son frère. Il s’agit d’une fête annuelle dont le thème est la décomposition de la lumière. Celle-ci a lieu au cercle Bellevue, chaque 26 décembre, pendant quatre ans. Spec-trum est fait de beaucoup de spectacles visuels et devient un vrai succès au fil des années. Il permet aussi au jeune DJ de se faire un nom. Toutefois, ce dernier décide de mettre fin à ce rendez-vous en 2009 pour s’adonner à ses autres passions.

Désormais, Fabien Dodard vit dans le Colorado et n’a plus la même présence dans la musique. Il s’en écarte pour se di-riger vers le design, domaine dans lequel il a fait des études puis un stage dans

une agence dans le Minnesota. Au cours de sa brève carrière de DJ, il aura partagé de nombreux podcasts sur Itunes et performé en République Dominicaine, à Miami, à Boston et dans plusieurs autres États des USA.

Le design semble bien réussir au jeune homme de 27 ans qui a déjà fait une campagne de publicité pour Adidas Soccer qui devrait sortir sous peu. « J’ai eu beaucoup d’opportunités là-bas », raconte le jeune graphiste. « Mais j’ai choisi de retourner en Haïti en juin 2013. J’espère continuer avec les collaborations que j’ai déjà commencées avec certai-nes agences étrangères et garder les contacts que j’ai établis. Parallèlement, je compte organiser des séminaires sur le design en Haïti pour vraiment apporter quelque chose au pays. Le niveau n’est pas encore assez haut chez nous. Il nous faut justement des gens comme moi qui ont fait des études et des expériences ailleurs, pour mieux nous aider à le rele-ver », continue-t-il.

A part être DJ et graphiste, Fabien Dodard est aussi un jeune marié, bientôt père, qui passe le clair de son temps libre à dorloter Sydney, sa chienne. Il travaille également des fois comme l’assistant de sa femme, photographe professionnelle spécialisée dans la prise de photos de mariage, de bébés et de femmes en-ceintes. Fabien, photographe en herbe, a fait ses débuts dans le domaine de la photographie à 17 ans après, avoir reçu une caméra digitale comme cadeau de Noël. Il rêve de faire une exposition avec des photos artistiques.

Entre-temps, le jeune artiste, qui dit avoir beaucoup appris de son père, tente de combiner ses trois passions. « Je n’ai

Fabien Dodard :Un homme, trois passions

pas abandonné la musique, c’est juste que je dispose de moins de temps pour lui accorder. Mais je pense avoir inspiré assez de jeunes avec mon style. J’espère en faire autant avec le design et la photo-

graphie », conclut-il.

Daphney Valsaint Malandrel

4 5 janvier 2013No 773

Soirée Mecousticà L’atmosphère Restaurantle 29-12-2012

Art Screamdans les Jardins de Gérard

Elder et Joel, de Akoustik, accompagnent Coralie Hérard

Vyanie Ménard , perdue dans les étoiles...

Hummmm... Index a impressionnéSwag et sourires, bel ensemble

Du talent tous azimuts !!!

Body paint et afro style

Les DJ ont joué leur partition

PeaceTuye moun medam !!!

Bèl Timoun...

55 janvier 2013No 773

Article 24

L’ÉPIPHANIEL’épiphanie correspond au jour où les

rois mages, guidés par la lumière d’une étoile, arrivèrent jusqu’à l’étable où Jésus est né. C’est une fête chrétienne, qui se célèbre le 6 janvier. Le mot « épiphanie » est d’origine grecque. Il signifie « appari-tion ». Cette fête s’appelle aussi « Théo-phanie », car elle représente également la « manifestation de Dieu ».

Elle est également nommée le jour des Rois, et dans certaines cultures c’est le jour des cadeaux aux enfants, du fait que les Rois Mages, Melchior, Balthazar et Gaspard, en guise de respect pour célébrer l’arrivée du nouveau-né Jésus, lui offrirent de l’or, de l’encens et de la myrrhe qui est un parfum provenant d’une résine issue d’un arbre d’Arabie, le balsamier.

De nos jours encore, certains pays comme l’Espagne continuent la tradition et ne donnent pas de cadeaux le jour de Noël. Les enfants ne les reçoivent donc pas du père Noël, mais plutôt des Rois Mages qui leur apportent dans la nuit du 5 au 6 janvier.

C’est donc en Espagne un jour férié marqué par le grand défilé des Rois Ma-ges nommé « la Cabalgata de los Reyes Magos » qui commence le 5 janvier en fin de journée et se terminent le 6 janvier avec la célébration de l’Epiphanie.

Pour les Rois, comme on dit ordinai-rement chez nous, Port-au-Prince est au ralenti. Beaucoup de personnes laissent la capitale depuis la nuit du 31 décembre pour se rendre à la campagne. Ce dépla-cement est non seulement une tradition en Haïti, mais c’est aussi une obligation. Il s’agit de fêter les Rois en famille certes , mais également de retourner à la source, pour honorer des engagements avec des esprits surnaturels dans les « Bita-syon » ou « Lakou ». Le bain (benyen) est essentiel.

C’est le moment d’abattre des ani-maux. On consomme de la viande en quantité avec les membres de sa famille et des amis les 2 et 6 janvier. Mais égale-ment c’est une occasion pour partager de la nourriture avec les voisins.

Le 1er janvier la soupe de girau-mont (soup joumou) et dans les autres occasions comme les Rois, une bonne nourriture haïtienne nous relient avec nos racines.

Pour ceux-là qui se dirigent dans les provinces, le rendez-vous de retour à Port-au-Prince, est prévu aux termes de la fête des Rois.

Bien que nous suivions aussi les coutumes françaises, l’épiphanie n’est pas très exploitée chez nous. Cependant, c’est une occasion qui permet encore á la famille de se réunir autour d’un goûter léger et passer un moment agréable

L’essence de la fête est que l’on

déguste un gâteau appelé «la galette des rois » qui contient une fève ( haricot blanc), chez nous ce pourrait être un haricot rouge ou noir .

La tradition veut qu’on le découpe en parts égales au nombre de convives. Puis, l’enfant supposé le plus innocent de l’assistance désigne au fur et à mesure le nom de celui qui héritera de la part dé-coupée. La personne qui trouvera la fève est couronnée roi. Elle sera coiffée d’une belle couronne en carton et désignera sa reine et vice versa.

BONNES MANIèRES • Encetteoccasion,undîner

copieux n’est très recommandé car il implique beaucoup de préparation. En général, on se réunit en fin d’après-midi autour d’un goûter léger. C’est simple-ment une opportunité pour la famille de se rencontrer pour clôturer les festivités de fin d’année.

• Unthé,uncafé,ouduchocolatpeut accompagner agréablement la galette des rois. Pour ceux qui n’aiment pas le café ou le thé on peut prévoir des tisanes, en ce sens la citronnelle de chez nous est excellente.

• Commedansungoûter,onsertdu café, du thé ou du chocolat, il ne faut pas oublier que l’on met d’abord le sucre au fond de la tasse avant de verser le breuvage, afin d’éviter des éclaboussures.

• Sionsertdesucreencubesetque la ration est trop abondante, il est permis de le casser, mais le morceau non désiré se pose sur sa soucoupe, jamais dans le sucrier.

• Lesbâtonnetsdesucresontune note élégante lors de ces rencontres autour d’une tasse. Une fois le sucre fondue on ne les suce pas. Ils se posent délicatement sur sa soucoupe afin de dé-guster son breuvage. Il en est de même de la cuiller.

• Onnesoufflepassurunmet

chaud pour le refroidir et on boit sans faire de bruit.

LE SAVIEZ-VOUS ?Pourquoi mange-t-on la galette des

rois ? Au XIe siècle, certaines tribus dési-

gnaient leur chef en cachant une pièce dans un gros morceau de pain. Cette pièce pouvait être soit en or, soit en argent ou pour les plus pauvres une fève. Une fois ce pain coupé en portions éga-les soit servi, celui qui trouvait la pièce était alors élu.

Deux siècles plus tard, l’Eglise institua cette tradition typiquement française, et le pain fut remplacé par une brioche. La galette des Rois devient donc un gâteau qui célèbre l’Épiphanie.

À cette occasion, la galette est parta-gée en autant de portions que d’invités, et une part de plus. Cette portion sup-plémentaire, appelée « part du Bon Dieu » ou « part de la Vierge » était donnée au premier pauvre qui passait.

Pour contacter l’auteur :dismoicommentrecevoir@yahoo.comwww.magalypelissier.weebly.comSur twitter : dismoicommentrecevoir

« Dis-moi comment recevoir », à l’année nouvelle, souhaite que le soleil se mêle aux étoiles pour colorer nos rêves et combler nos cœurs de désirs pour un avenir plus épanoui. Le nouvel an est la plus brillante des fêtes du monde. Même si les coutumes varient, l’esprit demeure le même. L’année nouvelle, pour moi est un moment magique, non par le faste qui couvre l’événement, mais par le simple fait que nous avons tous dormi le 31decembre 2012 et nous nous sommes réveillés un matin 2013 …DIEU NOUS A PERMIS DE VOIR L’ANNÉE NOUVELLE, on fait partie des élus. `

Hier n’est plus, aujourd’hui c’est le présent, comme dit Victor Hugo, « ceux qui vivent sont ceux qui luttent » ; luttons et vivons pour des jours ou il ferait bon de vivre !

Que l’étoile infaillible nous guide vers la lumière, la vérité, la paix et surtout vers l’amour universel ! Ouvrons nos fenêtres pour que rentre un air nouveau et que s’accomplissent nos souhaits les plus pieux !

Bòn aneHappy New YearFeliz año nuevo

Frohes neues Jahr

Samedi 5 janvier 20136

Tennis / Tournoi de fin d’année

Le tennis a clôturé en toute beauté l’année sportive 2012 avec le tournoi organisé durant deux jours à Pétion-Ville Club.

Samantha Barosy (catégorie 12 ans ), originaire de l’Arcahaie et faisant partie de l’équipe de l’Ecole nationale des talents

sportifs (ENTS), a été l’attraction de ce tournoi de fin d’année.

Après avoir battu Adriana Lamo-the (fille de Ruben Lamothe), 4-2 et 4-3 en demi-finales, la jeune Arche-loise a continué sur sa lancée pour gagner la finale contre Cloë Cantave 4-2 et 4-0.

L’ENTS a été à l’honneur dans ce tournoi de fin d’année avec d’autres titres obtenus. Chez les 18 ans filles, Gemima Laguerre de Petit-Goâve a pris le meilleur sur Slidjhie François de la Fondation Saint-Louis, 6-1 et 6-2. Dans la catégorie 18 ans garçons, le titre est allé à Michelet Saint-Fleur qui s’est défait de Fleuricard Benjamin (tous deux de l’ENTS), 2-6, 7-5 et 8-6 (tie-break).

Le plus heureux dans ce groupe est Dié Launy (catégorie 14 ans gar-çons), victorieux du coriace Krishna Maurice. Après avoir perdu le 1er set 1-6 face à Krishna, il est parvenu à se reprendre pour finalement remporter les deux autres sets 6-3 et 7-5 (tie-break).

Krishna Maurice, revenu de sa piètre participation à l’Orange Bowl junior de tennis s’est racheté dans la catégorie 12 ans en triomphant de Benjamin Abel, toujours de l’ENTS 6-1 et 6-3.

En ce qui a trait à la catégorie des 10 ans (tennis 10), chez les garçons, Christopher Borgelin a battu Adrien Lucknau 15-10 et 15-13, tandis que, du côté féminin, Bernadel Tanaïka de la Fondation Saint-Louis s’est adjugé le trophée aux dépens de Louis Rania 15-7 et 15-12.

L’un des membres du comité d’or-ganisation du tournoi, Joseph Etienne Junior, s’est dit très satisfait du com-portement de ces jeunes espoirs du tennis haïtien.

Après avoir remercié les sponsors que sont Aciérie d’Haïti, Industries Acra, Automeca, Imédis et Aquafine, il donne rendez-vous pour un autre tournoi de ce genre dont la date reste à déterminer.

Emmanuel Bellevue/manubellevue@yahoo.fr

Les jeunes s’en sont donnésà coeur joie

dié Launy, champion de la catégorie des 14 ans (garçons) (Photo ; Yonel louis)Les champions et vice-champions réunis pour une photo souvenir

Germina laguerre de Petit-Goâave, issue de l’ecole nationale des Talents sportifs, championne des 18 ans (Photo : Yonel Louis)

Au championnat de tennis de ta-ble en trois catégories (U-13,U-17, open filles et garçons) avec

la participation de51 athlètes répartis sur 9 clubs,

les résultats suivants ont été enre-gistrés :

Christopher Pierre (Club Prestige)remporte le trophée des

u-17 en battant Bruno Anderson du club Titan, Sébastien Muzeau (Club Prestige) bat Sisley Justin Jo-seph en catégorie open (02-11,11-09,13-11,11-09),Dialine Luma (Club Titan) bat Stéphanie Fautin en caté-gorie 13 ans (filles)

Tennis de TabLe

Samedi 5 janvier 2013 7

Sportorama

Le but victorieux de l’asPG face au racing Club Haïtien (Photo : Yonel Louis)

asPG remporte le championnat de 2e division (Photo : Yonel Louis)

Privée de club évoluant dans l’élite du football national, et ce depuis tantôt 20 ans, la ville de Jérémie via le groupe bap-

tisé : « les Visionnaires du football » est en train de redorer son blason en organisant diverses activités sportives dans le but de découvrir de nouveaux talents pouvant aider à la renaissance du football jérémien. A ce sujet, un séminaire de formation de niveau 1 a été organisé au profit des arbitres et entraîneurs de football la dernière semaine de l’année écoulée, soit plus précisément du 26 au 30 décembre 2012.

« Jérémie doit renaître de ses cen-dres », avait déclaré un responsable du groupe les Visionnaires du football, sur les ondes de Magik9. Passant de la parole aux actes, les dirigeants de ce groupe « les Visionnaires de football », un groupe formé d’anciens cadres du football de la ville, avaient réalisé un séminaire de formation de niveau 1 pour les arbitres et les entraîneurs.

14 entraîneurs et 10 arbitres ont suivi ce séminaire animé par Hérold

Les Visionnaires du football de Jérémie en action

Colas pour les entraîneurs et Vilfran-che Pompée pour les arbitres, aidé par un trio d’arbitres venant des Cayes pour officier dans le tournoi remporté par l’Aigle Noir AC. « C’est un coup d’essai qui s’est révélé comme étant un véritable coup de maître, car nous avions eu le précieux concours de ce trio d’arbitres venant des Cayes. Ces messieurs nous ont beaucoup aidés dans la réalisation de ce séminaire », a clairement dit Erick Saint-Fleur, ancienne vedette de l’équipe cham-pionne de Jérémie dans l’Interrégional de 1975.

Il en a profité pour annoncer la tenue de diverses activités visant à collecter des fonds pour l’entretien du gazon et la construction de deux nou-velles toilettes du parc Saint-Louis, fraîchement rénové et électrifié. « On aura du 3 au 14 février un tas d’acti-vités, le Festi footlove et un tournoi baptisé, tournoi Saint-Valentin. Ce dernier réunira les quatre équipes suivantes, Fanatic du Brésil, Fanatic de l’Argentine, Moto Taxi et Samedi Matin. Les deux premières équipes

citées en découdront le 3 février, les deux autres le 9 février et la grande finale se jouera le 14 février entre les gagnants des deux ½ finales », a poursuivi l’ancien chroniqueur spor-tif de Magik Stéréo avant d’ajouter : « Pour l’occasion, nous aurons un concours de blagues et de chants afin de mettre un peu d’activités dans la ville », a-t-il conclu.

Tout compte fait, le comité du groupe « les Visionnaires du football » est en train de mettre les bouchées doubles afin d’inciter les jeunes de cette commune à prendre la relève du football dans une ville qui était le porte-drapeau du ballon haïtien vers les années 70.

La dernière équipe issue de la ville de Jérémie participant au champion-nat national de D1 fut celle de Juvens

FC. Cette dernière a été écartée au début des années 90 par les autorités de la Fédération haïtienne de football d’alors, sous prétexte que la « cité des poètes » est trop éloignée par rapport aux autres villes du pays alors que Juvens FC n’était certainement pas relégué en division inférieure.

En attendant le résultat des tra-vaux mis sur pied par les « Visionnai-res du football » de Jérémie, l’équipe de la Relève reste et demeure l’unique formation de cette ville évoluant au niveau du championnat national de D2 et à défaut du Racing Club Haï-tien, les Jérémiens auront à cœur de jouer contre le Violette AC, l’AS Car-refour au coup d’envoi de la nouvelle saison.

Légupeterson Alexandre

Monuma constant junior, meilleur buteur de d2 avec 11 buts (Photo : Yonel louis)

Le capitaine du racing Club Haïtien Zilé rodney (Photo : Yonel louis)

8 5 janvier 2013No 773