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DOSSIER DE PRESSE WWW.FESTIVALDANJOU.COM DIRECTION ARTISTIQUE NICOLAS BRIANÇON D U 8 A U 27 J U I N 2015

Festival d'Anjou - dossier de presse 2015

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Dossier de presse de la 66ème édition du Festival d'Anjou

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Page 1: Festival d'Anjou  - dossier de presse 2015

D O S S I E RDE PRESSE

W W W . F E S T I V A L D A N J O U . C O M

D I R E C T I O N A R T I S T I Q U EN I C O L A S B R I A N Ç O N

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É D I T O S

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« Rien de plus futile, de plus faux, de plus vain, rien de plus nécessaire que le théâtre… »

Cette phrase magnifique de l’immense acteur Louis Jouvet résume à elle seule l’art du théâtre, et pourquoi pas leFestival d’Anjou.Cette année encore, le Festival va enchanter les étoiles de l’Anjou avec ses comédiens prestigieux et ses répertoiresvariés.Du classique au contemporain, du drame à la comédie, les plus grands auteurs se succéderont sur les planches, dansune programmation hors du temps où les époques se côtoient dans un savant mélange d’émotions et de talents :Molière, Broadway, Sébastien Thiéry, Feydeau, Gainsbourg, Victor Hugo, François Morel, Shakespeare, Kessel,Brisville, et tant d’autres encore… Merci au nouveau Conseil départemental et à la Ville d’Angers, merci à tous nos fidèles partenaires pour leurprécieux soutien, Merci aux équipes du Festival,Merci à vous aussi, public, à vous surtout…

Et à très bientôt pour cette nouvelle et magnifique édition 2015 !

Christian GilletPrésident de l’EPCC Anjou Théâtre

Chers amis, Chers festivaliers, Chers partenaires,

Avoir maintenu une création cette année au Festival d’Anjou, dans un contexte extrêmement difficile financièrement,est un exploit. Et je voudrais saluer le Département, et la Mairie d’Angers, qui associés pour la première fois(associés enfin !) ont permis ce petit miracle. Il était impensable que cette grande métropole soit dissociée du sortdu Festival qui portait son nom (Festival d’Angers) à sa création. Impensable, que le Festival qui doit garder saspécificité et jouer dans l’ensemble du département (cette année : Plessis-Macé, Doué La Fontaine, Saumur, Angers,Cholet) soit écarté de sa ville phare. Impensable que les artistes qui y viennent depuis tant d’années, que lesretombées économiques pour la ville, soient niées et ignorées. J’espère que nous irons plus loin dans les annéesfutures car c’est ce qui permettra à ce Festival, le deuxième de France, on l’a souvent dit et répété, d’atteindre unenotoriété encore plus grande.

Fierté d’une programmation particulièrement prestigieuse cette année. François Berléand, Niels Arestrup, PatrickChesnais, Claude Brasseur, Cristiana Reali, Marie Gillain, François Morel, Camille Chamoux, Michel Piccoli,Chantal Ladesou, Jane Birkin, Sofia Essaidi… Tous ces artistes nous font l’honneur et la joie de venir en Anjou.Beaucoup ne sont jamais ou très peu venus et je suis heureux d’avoir pu les décider.La création du Festival c’est notre ADN, notre fierté. Cette année, notre Paris-Broadway, nous permettra de voyager.Un voyage qui se veut drôle, raffiné, élégant, burlesque et joyeux ! J’espère, qu’après Jacques et son maître, La Nuitdes rois, et Le Songe d’une nuit d’été, vous serez fiers de cette création. Tous les artistes vous attendent pour unFestival exceptionnel !

Nicolas BriançonDirecteur artistique du Festival d’Anjou

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LUNDI 8 JUIN 21H30MARDI 9 JUIN 21H30CHATEAU DU PLESSIS MACÉ

MERCREDI 10 JUIN 21H45JEUDI 11 JUIN 21H45CHATEAU DU PLESSIS MACÉ

VENDREDI 12 JUIN 21H30SAMEDI 13 JUIN 21H30CHATEAU DU PLESSIS MACÉ

LUNDI 15 JUIN 19H00GRAND THÉÂTRE D’ANGERS

LUNDI 15 JUIN 21H45MARDI 16 JUIN 21H45CHATEAU DU PLESSIS MACÉ

MARDI 16 JUIN 19H00GRAND THÉÂTRE D’ANGERS

MERCREDI 17 JUIN 19H00GRAND THÉÂTRE D’ANGERS

MERCREDI 17 JUIN 21H30JEUDI 18 JUIN 21H30VENDREDI 19 JUIN 21H30ARÈNES DE DOUÉ LA FONTAINE

JEUDI 18 JUIN 19H00GRAND THÉÂTRE D’ANGERS

VENDREDI 19 JUIN 19H00GRAND THÉÂTRE D’ANGERS

SAMEDI 20 JUIN 21H30CHATEAU DU PLESSIS MACÉ

LUNDI 22 JUIN 21H45CHATEAU DU PLESSIS MACÉ

MARDI 23 JUIN 20H00THÉÂTRE DE SAUMUR

MERCREDI 24 JUIN 21H30CHATEAU DU PLESSIS MACÉ

JEUDI 25 JUIN 21H30CHATEAU DU PLESSIS MACÉ

VENDREDI 26 JUIN 20H00THÉÂTRE LE QUAI - ANGERS

VENDREDI 26 JUIN 20H00PETIT THÉÂTRE BOUVET LADUBAYSAUMUR

SAMEDI 27 JUIN 21H30CHATEAU DU PLESSIS MACÉ

VENDREDI 19 JUIN 20H30THÉÂTRE JARDIN DE VERRE - CHOLET

SAMEDI 20 JUIN 15H30THÉÂTRE PHILIPPE NOIRETDOUÉ LA FONTAINE

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PARIS BROADWAYDE NICOLAS BRIANÇON

DEUX HOMMES TOUT NUSDE SÉBASTIEN THIÉRY

LE SOUPERDE JEAN-CLAUDE BRISVILLE

LE RÉVIZOR DU POUVOIR OUL’INSPECTEUR DU GOUVERNEMENTDE NICOLAS GOGOL

LA COLÈRE DU TIGREDE PHILIPPE MADRAL

LES CAVALIERSDE JOSEPH KESSEL

NUIT GRAVEMENT AU SALUTCOMÉDIE D’APRÈS LE ROMAN D’HENRI-FRÉDÉRIC BLANC

NELSONDE JEAN ROBERT-CHARRIER

UN FIL À LA PATTEDE GEORGES FEYDEAU

LE MISANTHROPEDE MOLIÈRE

GAINSBOURG, POÈTE MAJEURPAR JANE BIRKIN MICHEL PICCOLI ET HERVÉ PIERRE

MARIE TUDORDE VICTOR HUGO

VOYAGE AVEC MA TANTEDE GRAHAM GREENE

LA VÉNUS À LA FOURRUREDE DAVID IVES

BEAUCOUP DE BRUIT POUR RIENDE WILLIAM SHAKESPEARE

LA FIN DU MONDE EST POUR DIMANCHEDE FRANÇOIS MOREL

TOM NOVEMBRE « LE RÉCITAL »DE JEAN-THOMAS COUTURE

NÉE SOUS GISCARDDE CAMILLE CHAMOUX

UNE HISTOIRE DE PARADIS. ET APRÈS…D'APRÈS UN CONTE YIDDISH

L’ARCHE PART À 8 HEURESD’ULRICH HUB

CRÉATIONI N A U G U R A T I O N

C L O T U R E

JEUNE PUBLIC

JEUNE PUBLIC

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P A R I S /B R O A D W A YD E N I C O L A S B R I A N Ç O N

Mise en scène Nicolas Briançon

AvecSofia EssaidiClair PérotAnouk VialleAndy Cocq...

Direction musicaleGérard Daguerreavec 4 musiciens

LE SPECTACLE

ne création. Une envie folle. Rendrehommage à la très grande comédiemusicale. Celle qui d’ « Irma la douce »

à « Chicago », de « Singing in the rain » à« All that Jazz » nous a enchanté et fait rêver.L’envie de retrouver l’esprit d’insouciance, deplaisir, de joie de cet univers. Raconter unehistoire sur le modèle des grandes comédies.Celles de Billy Wilder ou de Lubitsch. Commeun chant d’amour à la légèreté et à la grâce…Bien maltraitées ces derniers temps… Un chantd’amour à une forme de civilisation qu’ilconvient de protéger avec vigueur, parce quecette grâce, cette légèreté, cette civilisationsont fragiles. Envie de commencer ce Festivalpar le rire. Mais un rire élégant et raffiné. Unesoirée joyeuse, festive et musicale. Quatremusiciens, cinq interprètes. Une co-productionavec le théâtre de la Pépinière à Paris et lacompagnie Nicolas Briançon…

LE MOT DE L’AUTEUR

Enfin « notre » création. Paris/Broadway !Je suis depuis longtemps, depuis l'enfance sansdoute, fasciné par la Comédie musicaleanglo-saxonne. La légèreté, l'élégance, lerythme, la drôlerie et le panache de cesproductions. Ce que j'ai longtemps ignoré,c'est que ce qui apparaît comme unespécificité d'outre-atlantique, puise ses racinesen France. Et que dans ce domaine commedans beaucoup d'autres, nous devrions nousréjouir de l'influence de notre pays dans lescultures du monde. Retrouver la magie, l'allure,la fantaisie endiablée de ces productions nepeut se faire qu'avec des interprètesexceptionnels. Je suis heureux que SofiaEssaidi, Claire Perot, Anouck Viale, AndyCocq, Franck Vincent, et les autres m'aient faitconfiance. Que Gérard Daguerre en aitaccepté la direction musicale. Ce spectacle quisera un des événements de la rentrée enJanvier 2016 au théâtre de la Pépinière va secréer au Festival d'Anjou et j'en suis infinimentheureux ! Nicolas Briançon

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LUNDI8 J U I N21H30

MARDI9 J U I N21H30

CHATEAUDU PLESSISMACÉ

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I N A U G U R A T I O N CRÉATION

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L E R É V I S O RD U P O U V O I RO U L ’ I N S P E C T E U R D U G O U V E R N E M E N TD E N I C O L A S G O G O L

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D E U X H O M M E ST O U T N U SD E S É B A S T I E N T H I É RY

Mise en scèneLadislas Chollat

AvecFrançois BerléandIsabelle GélinasSébastien ThiéryMarie Parouty

Collaborateur artistiquedu metteur en scèneÉric Supply

DécorsÉdouard Laug

CostumesJean-Daniel Vuillermoz

LumièresAlban Sauvé

VidéoNathalie Cabrol

MusiqueFrédéric Norel

Photos de scène© Laurencine Lot

LA PIÈCE

lain Kramer, avocat sérieux et mari fidèle,se réveille nu chez lui avec un de sescollègues de bureau. L’incompréhension

est totale, et aucun des deux hommes n’arriveà expliquer comment ils ont pu se retrouverdans cette situation. Quand la femme del’avocat découvre les deux hommes dénudésdans son salon, Kramer tente de sauver soncouple. Il est prêt à tout pour rétablir une véritéqui lui échappe. […] Quand on fouille au fondde soi, on ne sait jamais ce que l’on vatrouver…

LE MOT DE L’AUTEUR

« Il y a quelque temps, j’assistais à unereprésentation d’un vaudeville classique.Comme souvent, un mari infidèle pris enflagrant délit d’adultère, inventait tout etn’importe quoi pour tenter de cacher sa liaisonavec une maîtresse cachée dans un placard. Jeme suis dit : « Et si la maîtresse était un homme ?Et si cet homme sortait du placard sans qu’oncomprenne comment il y est arrivé ? ». C’estainsi que m’est venue l’idée de Deux hommestout nus.[…] Où se trouve la vérité ? Dans le litdu héros ? Dans sa tête ? Ou dans soninconscient ? Sébastien Thiéry

NOTE DU METTEUR EN SCÈNE

« Sébastien aime gratter là où ça fait rire. Envilain garnement qu’il est, il s’amuse à mettreses personnages dans les situations les plusgênantes et les pousse à aborder des thèmesauxquels ils n’avaient jamais encore réfléchi.Pour tenter de comprendre l’inexplicable, ils selancent dans des raisonnements flous, dansdes actions désespérées, inventent desstratagèmes fumeux. Son regard sur ce petitmonde est moqueur mais aussi profond.Derrière l’absurde de la situation, il estquestion d’identité. De la difficulté à être nousmêmes […] Je ne chercherai pas dans ma miseen scène à faire rire. Le texte de Sébastien estdéjà tellement comique. Mon rôle est d’amenerles comédiens à aller au coeur de leur drame,vers la plus grande sincérité. Je crois que c’est« tout nus », exact miroir de nous-mêmes, queles personnages au théâtre sont les plus drôles ».Ladislas Chollat

CE QU’EN DIT LA PRESSE

On rit souvent, voire tout le temps, d’un rireénorme et dérangeant. Les Échos

Isabelle Gélinas, François Berléand, SébastienThiéry forment le trio irrésistible.Une comédie de boulevard sophistiquée ethilarante. Le Parisien

« Deux Hommes tout nus » bénéficie d’unmontage très soigné. La mise en scène est viveet ferme et les interprètes rivalisent de talentautour d’un François Berléand aussi bouffonque tragique, grandiose et déchirant.Le Figaroscope

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MERCREDI1 0 J U I N21H45

JEUDI1 1 J U I N21H45

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L E S O U P E RD E J E A N - C L A U D E B R I S V I L L E

Mise en scèneDaniel Benoin

AvecNiels ArestrupPatrick ChesnaisPaul CharierasBenjy Migneco

ScénographieJean-Pierre Laporte

LumièresDaniel Benoin

CostumesNathalie Berard-Benoin

Photos de scène© Philipducap

LA PIÈCE

près la défaite de Waterloo et l’exil deNapoléon, Wellington et ses troupes sontdans Paris. La révolte gronde. Qui va

gouverner le pays ? Le 6 juillet 1815 au soir,les « faiseurs de rois » Fouché et Talleyrand seretrouvent lors d’un souper pour décider durégime à donner à la France. Si le premiersouhaite une république, le second envisage leretour des Bourbons. Aucun des deux ne peutagir sans l’autre. Sans céder au manichéismeni à l’aspect scolaire du face-à-face, Jean-Claude Brisville imagine cette conversationdécisive et met en scène la lutte pour lepouvoir. Deux siècles se sont écoulés et,cependant, leur souper est toujours d’actualitétant du point de vue du questionnement surl’avenir de la France que de l’affrontementpolitique. Toutefois les enjeux du Souper nedoivent pas être entendus dans leur seul cadrehistorique mais compris comme uneextraordinaire autopsie de l’art de lanégociation.

NOTE DU METTEUR EN SCÈNE

« Les très grands succès théâtraux ont parfoisla fâcheuse conséquence de rendre trèsdifficile, sinon impossible, les nouvelles misesen scène. Ceci est d’autant plus vrai quand ils’agit d’une pièce nouvelle qui, d’emblée, aainsi trouvé son « excellence ». Marqué parl’éclatante réussite, on se résout souvent à ne

plus penser à une nouvelle hypothèse. C’est lecas du Souper brillamment interprété il y a 25ans par Claude Brasseur et Claude Rich dansune mise en scène au cordeau de Jean-PierreMiquel qui a d’ailleurs donné lieu, peu detemps après, à une adaptationcinématographique d’Édouard Molinaro. Saufsi… Sauf si de très grands comédiens sontprêts, avec vous, à relever le défi et quand ils’agit de Niels Arestrup et Patrick Chesnaiscela se transforme en une vraie ambition, unmagnifique projet, l’espoir d’une nouvellevision. Et on peut parier, comme ce fut le casen 1989 et comme le provoquent toutes lesgrandes pièces, au-delà de comprendre queles destinées de tout un peuple sont souventdécidées au sommet par quelques-uns, que lespectateur de 2015, deux siècles exactementaprès Waterloo, trouvera dans le spectacleune résonance du contexte politique actuel.»Daniel Benoin

CE QU’EN DIT LA PRESSE

Deux interprètes immenses au sommet de leurart. Le Figaro

Leur joute, brillante, est passionnante. Télérama

Les deux come�diens laissent se déployerprogressivement toute la psychologie de leurpersonnage et savourent avec gourmandise leurpartition ciselé�e. Pariscope

Furieusement d'actualité. Télé Loisirs

Le Souper n’a pas refroidi. L’alchimie entre cesdeux comédiens très complémentaires fonctionne à plein. Les Échos

On y va pour se régaler ! Femme Actuelle

Impossible de rester insensible. France 3

On tremble. On y croit. Figaroscope

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VENDREDI1 2 J U I N21H30

SAMEDI1 3 J U I N21H30

CHATEAUDU PLESSISMACÉ

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L E R É V I S O RD U P O U V O I RO U L ’ I N S P E C T E U R D U G O U V E R N E M E N TD E N I C O L A S G O G O L

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L E R É V I Z O RD U P O U V O I RO U L’ I N S P E C T E U R D U G O U V E R N E M E N TD E N I C O L A S G O G O L

Mise en scènePaula Giusti

AvecDominique CattaniFlorent ChapellièreLarissa CholomovaMathieu CoblentzSonia EnquinAndré MubarackLaure PagèsFlorian Westerhoff

Musique et son Carlos BernardoCarneiroDa Cunha

Conception etréalisation de pantins Pascale Blaison

LumièresFabrice Bihet

Régie généraleFabrice BihetSébastien Choriol

Photos de scène© Dominique Vallès

L’HISTOIRE

out commence par un quiproquo. Unelettre arrive au gouverneur, AntonAntonovich. Elle lui annonce qu’un

inspecteur du gouvernement arrive en villeavec « des instructions secrètes ». La paranoïaet la mauvaise conscience se répandentimmédiatement chez les autorités : l’inspecteurdes écoles, le juge, le surveillant desétablissements de bienfaisance, le médecin dudistrict… Et leur imbécillité ne tarde pas à leurjouer des tours. Quand deux commerçants,Bobtchinski et Dobtchinski, découvrent dansune auberge un jeune voyageur fauchédénommé Khlestakov, la peur qui attise labêtise fait de lui ce redouté « Révizor »…

CHOIX DU TEXTEToda Via est une compagnie qui s’est forgéedans le travail et notamment avec la créationet les tournées du Grand Cahier d’après leroman d’Agota Kristof. Le Révizor s’inscrit dansla continuité de ses recherches artistiques etl’équipe reste pratiquement la même. Nousserons toujours dans un monde poétique etstylisé, mais cette fois-ci, un nouveau défianime notre collectif : travailler ensemblel’humour, le rire.

CE QU’EN DIT LA PRESSE

Paula Giusti signe une mise en scène soignée dutexte de Gogol, pleine de trouvailles, destableaux en ombres chinoises aux didascaliesqui s'écrivent comme sur une page de roman,au son d'une musique originale. Le Figaro

Comédiens investis et impeccables, propositionmaîtrisée de bout en bout : Paula Giusti et sacompagnie Toda Via Teatro nous offrent unspectacle diablement jubilatoire. Alors si vousvoulez rire intelligemment, vous savez ce qu’ilvous reste à faire… Pariscope

Corruption, malversation, bêtise, mesquinerie…Les cadavres sortent des placards. Les jalousieset frustrations s’expriment. Le tableau peint parGogol de la vie de province et de sesfonctionnaires est sans pitié. […] Mise en scènepar Paula Giusti, sur le double mode du théâtred’acteurs et de la marionnette, cette comédiegrinçante, un rien amère, devient un cauchemaraussi jubilatoire qu’effrayant. Accompagnésd’une petite musique qui semble improvisée endirect, affublés de faux nez et de perruquesextravagantes, les acteurs sont formidables.La Croix

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GRANDTHÉÂTRED’ANGERS

C O N C O U R SD E S

COMPAGNIES

C O M P A G N I E T O D A V I A T E A T R O

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L A C O L È R ED U T I G R ED E P H I L I P P E M A D R A L

Mise en scèneChristophe Lidon

Assistante àla mise en scèneSophie Gubri

AvecClaude BrasseurYves PignotSophie BroustalMarie-Christine Danède

DécorsCatherine Bluwal

CostumesChouchaneAbello-Tcherpachian

LumièresMarie-Hélène Pinon

VidéoLéonard

Musique originaleCyril Giroux

Photos de scène© J. Stey © Lot

LA PIÈCE

n géant de la politique, GeorgesClémenceau, et un géant des arts, ClaudeMonet, amis de longue date, passent

quelques jours ensemble au bord del’Atlantique. Deux caractères bien trempés,deux hommes à l’ironie célèbre, que l’âge n’apas rendu plus sages. Monet a détruit desNymphéas promis à l’Orangerie, une occasionpour le Tigre de piquer l’une de ses plusmémorables colères.

NOTE DU METTEUR EN SCÈNE

« Il est bien rare de rencontrer un texte quiparle de la longue amitié de deux hommes auxdestins si magistralement ancrés dansl’Histoire. Ce tigre en colère n’en demeure pasmoins un ami trompé et cet immense peintre siimposant par la qualité et les dimensions deson oeuvre reste pour Georges l’ami qui netient pas ses promesses et pour nous, unhomme en fin de vie qui perd ses moyens.Alors quoi de plus réjouissant que de réunirpour les interpréter, deux grands acteurs quisavent par leurs parcours et leurs maturitésnous toucher au cœur. [...] Quelquefois, lethéâtre sait nous émouvoir par le récit d’unehistoire d'amitié enrichie par l’histoire deFrance et l’histoire de l’Art.Ainsi, la petite maison au bord de l’Atlantique,à la vie rythmée par les rendez-vousdomestiques de la journée, deviendra le cadred’un conflit intérieur bien plus complexe que lebras de fer officiel entre le peintre et l’Etat, soncommanditaire […]. » Christophe Lidon

MOT DE L’AUTEUR

« J’ai longtemps voulu écrire une pièce surClémenceau. Plus je me plongeais dans meslectures sur ce géant politique, plus l’hommeprivé me plaisait tout autant que l’hommepublic. Sa haine de l’argent et des honneurs ;son amour des femmes et des arts ; son sensde l’amitié ; son courage moral et physique… Amoureux délicat et esthète raffiné, grandconnaisseur des arts orientaux et de la peinturede son temps, il avait pris la défense de sescourants les plus audacieux dans les journauxqu’il dirigeait. Son amitié avec Monet metouchait particulièrement. Inséparables commeavaient pu l’être Montaigne et La Boétie, il nese passait guère de semaine sans qu’ils sevoient pour déjeuner ensemble, quelles quesoient leurs occupations. C’est en creusantcette amitié que j’ai été séduit par l’histoirepeu connue de leurs rapports autour desNymphéas […]. » Philippe Madral

CE QU’EN DIT LA PRESSE

La pièce de Philippe Madral se consacre àl’amitié de deux grands hommes au soir deleurs vies, Georges Clémenceau et ClaudeMonet. C’est tendre et doux. La servantesavoureuse, Marie-Christine Danède, etl’intellectuelle amoureuse, Sophie Broustal,ajoutent du charme à la soirée. Brasseur avecsa précision, la véhémence du Tigre, lavulnérabilité d’un coeur transi, est remarquable[…]. Une très bonne mise en scène deChristophe Lidon. Le Figaro

Le genre de la pièce historique à deuxpersonnages est bien balisé. Un argumentfourni par l’histoire, deux rôles de grandshommes taillés sur mesure pour des stars desplanches… « La Colère du Tigre » ne dérogepas à la règle […]. Les Échos

Une mise en scène fluide et simple, dans desdécors translucides reflétant d’imaginairesNymphéas. On aime surtout l’incarnation ultrasensible, hantée d’humanité, de larmes et derires, de regrets et de désirs, du quatuor decomédiens. Télérama

Le texte est habile, bien documenté ; lesrépliques font mouche. Télérama sortir

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L E S C A V A L I E R SD E J O S E P H K E S S E L

Libre adaptationÉric Bouvron

Mise en scèneÉric BouvronAnne Bourgeois

Assistante à la miseen scèneGaëlle Billaut-Danno

AvecGrégori BaquetMaïa GuéritteÉric Bouvron

Son et musique liveKhalid K

Création lumièresStéphane Baquet

CostumesSarah Colas

Photos de scène© Sabine Trensz

LA PIÈCE

e jeune et orgueilleux Ouroz participe autournoi le plus important d’Afghanistan, leBouzkachi du Roi. C’est un sport très

violent pour des cavaliers où tous les coupssont permis. Mais Ouroz échoue, tombe deson cheval, et se brise la jambe. Il doit àprésent retourner dans sa province lointainepour faire face à son père, le grand Toursène,qui fut champion de ce jeu cruel et porte lafierté et la gloire d’une famille qui n’a jamaisfailli dans les grandes épreuves. Ainsi commence pour Ouroz un long etpérilleux voyage initiatique. Il est accompagnéde son fidèle serviteur Mokkhi et de Jehol, sonmagnifique cheval fou. Ils vont rencontrer desêtres plus incroyables les uns que les autres, etvont traverser des lieux d’une rudesse extrême.Eric Bouvron, fasciné par ce romand’aventures sur les steppes afghanes, a euenvie d’adapter pour le théâtre le chefd’oeuvre de Joseph Kessel. Cet auteur assoifféde connaissances et de voyages a vécu sa vieavec fougue et passion. Son charme, sonhumour et ses aventures extraordinaires ont faitde lui un écrivain incontournable.

NOTE DU METTEUR EN SCÈNE

« Au retour de mon voyage au Groenland, unami m’a demandé : « Maintenant que tu asvoyagé au sud et au nord, c’est quoi leprochain voyage ? ». Je me suis dit qu’il fallaitaller là où on n’ose pas … l’Afghanistan !... Ilm’a offert « Les Cavaliers».J’ai souhaité raconter sur scène cette histoireextraordinaire et universelle. Dévoiler uneépoque qui exprimait des valeurs que nouscherchons aujourd’hui dans nos viesquotidiennes. Adapter. Jouer. Faire vivre ce livre !Une histoire d’homme. Les failles de l’homme.Les esprits sont bâtis par ses failles…L’honneur, la dignité, la fierté.J’ai cherché à mettre mes pas dans les pas deJoseph Kessel. Un voyage dans les mots et lasensibilité de ce globe-trotteur que je neconnais pas. Un défi comme cela a été le caspour tous mes spectacles qui m’ont propulsédans des pays lointains.

CE QU’EN DIT LA PRESSE

Cette très belle épopée dans les steppesafghanes, avec notamment Grégori Baquet,Molière 2014 de la révélation masculine, a faitle plein dès le troisième jour du Festival Offd’Avignon. […] Le Monde

Les Cavaliers, Passionnants ! Ce chef d’oeuvrede poésie que la grâce du théâtre nous offreprend vie devant nos yeux et fait rêver. Unepépite. Theatral

Sans tomber dans l'écueil du conte exotique, lapièce nous parle de dignité avec sens etmagnificence. On en redemande. La Provence

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GRANDTHÉÂTRED’ANGERS

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COMPAGNIES

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N U I T G R A V E M E N TA U S A L U TC O M É D I E D ’ A P R È S L E R O M A N D ’ H E N R I - F R É D É R I C B L A N C

Mise en scèneet adaptationLudovic Laroche

AvecStéphanie BassibeyPierre-Michel DudanLudovic Laroche

LumièresChristian Drillon

CostumeClaire Djema

ProductionLe Renard Argenté

Texte publié auxÉditions Actes Sud

Photos de scène© L’instant d’un regard

LA PIÈCE

éa Belmont est romancière. Victor Pontierest éditeur. Elle est idéaliste et séduisante.Il est cynique et suffisant. Mais si ce soir ils

dînent ensemble, c’est que la belle Léa aabsolument besoin d’argent pour faire opérerson fils gravement malade et que le seuléditeur prêt à la publier est Victor Pontier. Il estprêt à la publier... mais à une certainecondition... Brillante satire sur l’abus depouvoir, Nuit Gravement au Salut épingle lestravers de notre société moderne avec humouret cynisme.

NOTE DE MISE EN SCÈNE

« Nuit Gravement au Salut est ce que l’on peutappeler une « fable moderne », celle de l’artisteet du marchand, traitant avec un humourgrinçant le système hypocrite du microcosmelittéraire. Elle pose un certain nombre dequestions : quel sens un artiste doit-il donner àson travail de créateur ? Est-il prêt à renier sesvaleurs familiales, religieuses ou morales ?Doit-il être un éclaireur de conscience ettravailler au développement de l’esprit critiqueou doit-il subir la loi du marchand et dumarché, dans un univers où l’objet artistique

n’est pratiquement plus qu’un objet deconsommation.J’ai donc centré le travail de mise en scène surle rapport de force entre deux personnagesaux univers et langages apparemment opposés ;chacun rivalisant avec ses propres atouts : laséduction, la rébellion et l’instinct maternelchez la romancière, le pouvoir et le cynismechez l’éditeur. Le personnage du serveur n’estpas en reste bien au contraire. Non seulementil apporte un souffle burlesque aux situationsparfois tendues entre les deux protagonistesmais il joue aussi, d’une certaine manière, lerôle «d’arbitre » dans ce repas duel, jusqu’aucoup de théâtre final.» Ludovic Laroche

CE QU’EN DIT LA PRESSE

Un bonheur pour le spectateur. Difficile de faireplus fin et plus croustillant. Ludovic Laroche amagnifiquement adapté le roman de Henri-Frédéric Blanc, le met en scène de manière trèssubtile et le joue avec une grande maturité decomédien. Quant à sa partenaire, elle estdélicieuse à souhait. Un spectacle d’où l’on sort lecœur réjoui... La pièce est vraiment désopilante.[…] C’est vraiment agréable de pouvoir rire, ences temps de racolage, sans aucune honte... Lescomédiens sont vraiment très bien et le spectacletout à fait exceptionnel… Figaroscope

Dialogues criants de vérités qu’on les croiraitinspirés d’histoires (vraies) croustillantes de laprofession... Un trio d’acteurs qui s’en donne àcœur joie […] Le Parisien

Texte ciselé et percutant d’Henri-Frédéric Blanc etinterprété de manière brillante ! Direct Matin

Une comédie d’une grande saveur interprétée partrois formidables comédiens... Le Pariscope

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MERCREDI1 7 J U I N19H00

GRANDTHÉÂTRED’ANGERS

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C O M P A G N I E L E R E N A R D A R G E N T É

C O N C O U R SD E S

COMPAGNIES

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L E R É V I S O RD U P O U V O I RO U L ’ I N S P E C T E U R D U G O U V E R N E M E N TD E N I C O L A S G O G O L

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N E L S O ND E J E A N R O B E R T- C H A R R I E R

Mise en scèneJean-Pierre DravelOlivier Macé

AvecChantal LadesouArmelleÉric LaugériasThierry SamitierClémence AnsaultSimon JeanninSimon Larvaron

DécorsStéfanie Jarre

CostumesMichel Dussarrat

LumièresLaurent Béal

MusiqueFrédéric Château

Photos de scène© Pascal Victor

LA PIÈCE

un côté, une famille bourgeoise menéepar la mère, avocate passionnée parl’argent, la gloire, la bonne bouffe et la

fourrure. De l’autre, une famille « modèle »,100% écolo végétalienne passionnée par lesmissions humanitaires de toutes sortes et ladéfense des animaux. Venez assister à larencontre choc de ces deux familles que toutoppose et qui devront pourtant, le temps d’undîner, tenter de cohabiter.

LE MOT DE L’AUTEUR

« J’ai applaudi Chantal Ladesou, partout. AuGymnase, dans la salle du dessus et mêmedans la salle du dessous, au Rive Gauche, àBobino, aux Bouffes Parisiens, à l’Olympia etjusqu’à Avignon et Bruxelles. Comme tous lesgens qui admirent Chantal, j’ai vibré àchacune de ses intonations. Je me souviens decette reprise d’Oscar. Chantal, telle une rockstar, débutait sa première réplique en off. Lesspectateurs, à la simple écoute de cesquelques mots riaient fort, et applaudissaient.Comme si sa seule voix suffisait auxspectateurs pour s’offrir un rire libérateur. C’estsa voix, avant tout, qui m’a guidé pour écrireNelson. J’ai écrit pour elle, pour sesintonations, pour ses habitudes de langagemême. » Jean Robert-Charrier

LE MOT DU METTEUR EN SCÈNE

« Comment vous dire ? Chantal Ladesou, c’estune pro, une généreuse qui vous donne toutdans l’immédiateté de l’instant, qui joue avec

merveille sur la rupture et sur la cohérenceentre la parole et l’action… et surtout qui vousfait rire dans toutes les situations… Alorsquand vous avez ce genre de pépite, votretravail de metteur en scène est considérable-ment allégé et vous vous surprenez même àêtre spectateur de ce qui se passe en répétitions,pris par la magie et le charme de l’actrice.D’autant que le casting autour de Chantal est àla hauteur, avec des pros de l’humour :Armelle, Eric Laugérias et Thierry Samitier entête et un trio de jeunes très talentueux… »Jean-Pierre Dravel et Olivier Macé

CE QU’EN DIT LA PRESSE

Une pièce cocasse et délirante avec l'irrésistibleChantal Ladesou. Le Figaro

Louis de Funès est revenu. Il s’appelle ChantalLadesou. Même méchanceté, mêmes mimiquesirrésistibles. […] Du vrai, du gros, du bonboulevard où on se moque de tout, de la justice,de l’hypocrisie, du végétalisme…Le Point

Chantal Ladesou nous emmène en voyage loindes idées noires ! Dans Nelson, son rôled’avocate sans pitié mais au grand coeur esttaillée sur mesure pour le personnage : fousrires garantis ! Un rôle plus complexe qu’il n’yparaît, celui d’une « avocate désagréable enapparence, et donc très agréable à jouer ! C’estune femme hyperactive et sans arrêt énervéecontre quelque chose ou quelqu’un. Même sielle semble d’abord très égoïste et méchante, oncomprend qu’elle a aussi des bons côtés ».L’Avant Scène

D’

MERCREDI1 7 J U I N21H30

JEUDI1 8 J U I N21H30

VENDREDI1 9 J U I N21H30

ARÈNES DEDOUÉ LAFONTAINE

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U N F I L ÀL A P A T T ED E G E O R G E S F E Y D E A U

Mise en scèneAnthony Magnier

AvecMagali GenoudStephane BrelMikaël TaiebEugénie RavonAgathe BoudrièresAnthony MagnierXavier LegatGaspard FasuloAlexandra Jussiau...

Création lumièresMarc Augustin-Viguier

DécorsAnthony Magnier

CostumesMélissande De Serres

Photos de scène© D. R

LA PIÈCE

ernand Bois d’Enghien, noceur de la BelleÉpoque, avenant et beau parleur, estl’amant volage de Lucette Gautier,

chanteuse de café concert, elle-même follementaimée d’un nouveau riche, le général mexicainIrrigua. Mais Bois d’Enghien doit rompre, car ilva signer, l’après-midi même, son contrat demariage avec Viviane Duverger, jolie jeunefille bien dotée dont la mère, la baronneDuverger, le veut pour gendre. Quant àIrrigua, il veut s’offrir Lucette, projet approuvépar Bois d’Enghien qui peine à lui annoncer sarupture. A la suite de multiplesrebondissements chers à Feydeau, il seretrouve par lâcheté dans une situationinextricable, avec une pléiade de personnagescocasses et décalés, dont l’inénarrable Bouzin,clerc de notaire et auteur de mauvaiseschansons qu’il propose à Lucette. Tout ce petitmonde se croise et s’entrechoque dans unrythme endiablé de bons mots et dequiproquos incessants.

NOTE D’INTENTION SUR LA MISEEN SCÈNE

Pourquoi le fil ?L’intention est simple, pure, directe : Rire etfaire rire. « Quelle merveille ! » voilà laréflexion qui vient tout de suite après la lectured’un Fil à la Patte. Une merveille comique. Ala fin du 19ème siècle, le théâtre français atteintun point de perfection rare, on sent que lessiècles précédents s’y retrouvent ets’épanouissent. Le théâtre est devenu un artextrêmement courtisé et la rivalité entre auteursfait rage. Mais Feydeau semble naviguer entreces feux avec une facilité déconcertante. Est-cesa précocité, son travail acharné, sondétachement parfois, la quête de la gaieté quicontrastent avec la noirceur de ses nuits quifait l’immensité de son talent ? Sûrement toutcela. Anthony Magnier

CE QU’EN DIT LA PRESSE

Les comédiens sont rompus à la comédiadell’arte et cela se sent, ils sont tous excellentsvoire excellentissimes. Anthony Magnier à lamise en scène sait tirer le meilleur parti d’uneintrigue parfaitement ciselée et de comédiensmaîtres de leurs talents pour un spectacle aussifrais que survitaminé. La Provence

Un Fil à la patte : démentiel et rock’n’roll. Il y a un vrai travail de troupe qui permetl’enchainement rapide, un milliard de petitsdétails efficaces, comme les bruits de sonnettesou de portes qui claquent repris par tous.Un très bon cru 2014 pour Viva, qui embarquetoute la salle dans un rire salutaire. A voir !Le crabe des Arts

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JEUDI1 8 J U I N19H00

GRANDTHÉÂTRED’ANGERS

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C O M P A G N I E V I V A

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COMPAGNIES

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L E R É V I S O RD U P O U V O I RO U L ’ I N S P E C T E U R D U G O U V E R N E M E N TD E N I C O L A S G O G O L

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L E M I S A N T H R O P ED E M O L I È R E

Mise en scèneMichèle André

Assistante àla mise en scèneNathalie Régnier

AvecArnaud DenisÉlodie NavarreJonathan BizetLoïc BonHugo BrunswickCatherine GriffoniHervé ReyStéphane RonchewskiJean-Laurent SilviÉlisabeth Ventura

DécorsVincent ParotPhilippe André

CostumesJean-Jacques Delmotte

LumièresJean-Pierre Michel

Musique originaleMaxime Richelme

Photos de scène© Karine Letellier© Lot

L’HISTOIRE

lceste et Célimène. L'Homme face àl’éternel féminin. Elle n'est que légèreté, iln'est qu'exigence. Elle se veut libre, il est

jaloux. Dans une pièce à la construction aussiparfaite qu'un jardin à la française, Molièreconfronte deux vues opposées sur l'amour, quiconduiront Alceste à repousser Célimène.

NOTE DU METTEUR EN SCÈNE

« Il est d’usage de s’exprimer sur la motivationqui vous a conduit à désirer mettre en scènel’œuvre, en l’occurrence Le Misanthrope, et àdégager les principales intentions qui vousconduiront dans cette entreprise. Pour avoirjoué pendant 20 ans le rôle d’Éliante dans lamise en scène de Jean- Laurent Cochet, rôlequelque peu effacé, qui m’a permis d’observeravec sérénité les mouvements divers desdifférents protagonistes, j’ai pu vivre del’intérieur le rythme qui agit comme unébranlement profond sur chaque personnage. Mon intention première est donc la réuniond’acteurs qui « respirent » le texte, le parlent,le déjouent, l’approfondissent, le simplifient, lerendent clair, humain et sensible avant tout. Letravail consistera à faire entendre, réentendrela pensée seule, débarrassée des faussesémotions, du « sur jeu ». A faire surgir lasituation, donc les caractères, avec évidence etclarté. Pour ce qui est de la « scénographie »nous serons dans un univers féminin, doux,vaporeux, qui contrastera avec la violence, etmême la cruauté de la situation dans laquelleévoluent les personnages.[…] » Michèle André

CE QU’EN DIT LA PRESSE

Il fallait de l’audace à Michèle André pourmettre en scène ce chef-d’œuvre […] la troupefait résonner le texte de Molière […] dans notreépoque d’incertitude, voir et revoir Molière,c’est aussi bon que du rock’n’roll. Charlie Hebdo

Ce qui distingue ce Misanthrope c’est sansdoute la distribution, des choix d’acteurs pointusqui arrivent, et c’est la gageure, à maitrisercomplètement le texte dans toute sa difficulté.[…] Toute la Culture

On est content d’entendre parfaitement le chefd’oeuvre théâtral, écrit si élégamment sicruellement et crument aussi. Et d’admirersurtout, dans le rôle d’Alceste, la performanced’Arnaud Denis. Télérama Sortir

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VENDREDI 1 9 J U I N19H00

LE GRANDTHÉÂTRED’ANGERS

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C O N C O U R SD E S

COMPAGNIES

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G A I N S B O U R G ,P O È T E M A J E U R

Une lectureà trois voix parJane BirkinMichel PiccoliHervé Pierrede la Comédie Française

Conception artistiquePhilippe Lerichomme

Accompagnementau pianoFred Maggi

Photos de scène© Giles Vidal© Pascal Victor

NOTE D’INTENTION

n se souvient de la phrase de SergeGainsbourg : « Je pratique un artmineur destiné aux mineures »

Provocation ! En réalité ses maîtres étaientHuysmans, Picabia ou encore Rimbaud qu’ildisait « vouloir approcher »… D’ailleurs, danssa dernière interview ne concédait-il pas quecertaines de ses œuvres « n’étaient pasdégueu… ». Jane Birkin, Michel Piccoli etHervé Pierre en attestent dans leur lectureinspirée de soixante textes choisis dansl’intégralité de l’œuvre de Gainsbourg poètemajeur.Philippe Lerichomme, directeur artistique, réalisateur,producteur et complice de Serge Gainsbourg et Jane Birkin.

EXTRAIT

Exercice en forme de Z

ZazieA sa visite au zooZazie suçant son zanS'amusait d'un vers luisantD'Isidore IsouQuand zut! Un vent blizzardFusant de son falzarVoici zigzaguant dans les airsZazie et son Blazer

L'oiseauDes îles est pris au zoomPar un paparazziZigouilleur visionnaireDe scherzi de MozartDrôle de zigotoZieuteur du genre blaséMateur de photos osées

ZazieSur les vents alizésS'éclate dans l'azurAussi légère que bulle d'Alka SelzerElle visionne le zooSurvolant chimpanzésGazelles lézards zébus buses et grizzlis d'AsieL'oiseauDes îles est pris au zoomPar l'autre zèbre, bonne zigueZazie le fusillant d'un bisouLui fait voir son bazarSon zip et son ZippoFendu de A jusqu'à Zo

CE QU’EN DIT LA PRESSE

Le mythe est relégué au second plan, laissant laplace aux mots biaisés, aux doubles sens, traçantun univers exotique, érotique, ironique et rock.Le Monde

Et c’est là le plus beau mérite de ce spectacle.Dans la bouche de ces merveilleux diseurs quesont Michel Piccoli et Hervé Pierre, on oublie leschansons, on redécouvre les mots.« La chanson est un art mineur » clamaitGainsbourg. Ce spectacle prouve tout lecontraire !. France TV Info

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SAMEDI2 0 J U I N21H30

CHATEAUDU PLESSISMACÉ

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R E M I S E D E S P R I X D U C O N C O U R S D E S C O M P A G N I E S

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L E R É V I S O RD U P O U V O I RO U L ’ I N S P E C T E U R D U G O U V E R N E M E N TD E N I C O L A S G O G O L

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M A R I ET U D O RD E V I C T O R H U G O

Mise en scènePhilippe Calvario

Collaboratriceartistique à la miseen scèneSandra Honoré

AvecCristiana RealiJean-Philippe RicciJean-Claude JayPhilippe Calvarioou Benjamin GuilletPierre-Alain LeleuJade FortineauAnatole de BodinatStanislas PerrinPierre EstorgesRobin GoupilValentin FruitierThomas Gendronneau

Scénographieet costumesAlain Lagarde

Réalisation des costumesMina Ly

LumièresDenis Koransky

MusiquePatrick MatteisThomas Gendronneau

Photos de scène© Florian Fromentin

ondres, 1553. Marie Tudor, reined’Angleterre, a pour amant l’aventurierFabiano Fabiani qui la trompe en secret

avec Jane, jeune fille elle-même aimée del’ouvrier Gilbert. Fabiani est intéressé par lafortune potentielle de Jane : il sait qu’elle est lafille de lord Talbot, pair d’Angleterre exécutépendant les guerres civiles. Mais Fabiani,l’étranger, a de nombreux ennemis à la Cour,qui s’attachent à le perdre. Découvrant latrahison de son amant, la Reine soudoieGilbert pour perdre Fabiani. Mais au derniermoment, la Reine renonce à sa vengeance ettente de le sauver, bien que le peuple réclamesa mort... Une mise en scène aux accords deguitare électrique de la lutte de deux femmesanimées par la passion.

NOTE DE L’AUTEUR

« Il y a deux manières de passionner la fouleau théâtre : par le grand et par le vrai. Legrand prend les masses, le vrai saisitl’individu. Le but du poète dramatique doitdonc toujours être le grand comme Corneilleou le vrai comme Molière ; ou mieux encore,et c’est ici le plus haut sommet où puissemonter le génie, d’atteindre tout à la fois le

vrai et le grand, le grand dans le vrai, le vraidans le grand comme Shakespeare le fait.Marie Tudor est un effort de plus vers ce butrayonnant. Quelle est en effet la pensée que jetente de réaliser dans Marie Tudor ? Une Reinequi soit femme. Grande comme Reine. Vraiecomme Femme. » Victor Hugo, 17 novembre 1833

MOT DU METTEUR EN SCÈNE

« Marie Tudor, grande fresque historique ?Fresque humaine avant tout. Une écriturefeuilletonesque absolument captivante. Untexte rassembleur et baroque où théâtreromantique, épique et lyrique se mêlentconstamment jusqu’à l’outrance, jusqu’ausaignement. Des styles qui se confrontent sanscesse : un mode d’écriture quasi opératiquequi réunirait opéra seria et buffa […]. C’estabsolument ces confrontations que je vaischercher à faire ressortir du texte : montrer lesoppositions des sentiments, oser confronterl’extrême poésie du langage et la profondecruauté de ce qu’il contient […] ». Philippe Calvario

CE QU’EN DIT LA PRESSE

Jean Vilar a dit un jour un peu hâtivement sansdoute : « Ceux qui n’aiment pas Marie Tudorn’aiment pas le peuple et par conséquent,n’aiment pas le théâtre ». Quoi qu’il en soit,l’efficacité théâtrale du drame est indiscutable.[…] Philippe Calvario signe un spectacle trèsaccrocheur. Le public rit souvent et il a bienraison. Ce qui ne l’empêche pas de frissonnerquand il le faut. L’Obs

C’est l’accomplissement du génie dans le dramehistorique et disons même le mélodrame […].Tout est en place pour un noir feuilletonsuperbement orchestré par Hugo et que PhilippeCalvario met en scène. […] Hugo s’amuse et latroupe également. Figaroscope

C'est du Victor Hugo, mais ce pourrait être duAlmodovar, tendance « Femmes au bord de lacrise de nerfs », ou un feuilleton àrebondissements version gothique […].Cristiana Reali, reine vengeresse. Lacomédienne interprète une Marie Tudorgothique, outrancière et folle de jalousie qui faitautant rire que trembler. Le Parisien

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LUNDI2 2 J U I N21H45

CHATEAUDU PLESSISMACÉ

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V O Y A G E A V E CM A T A N T ED E G R A H A M G R E E N E

Version scéniqueGiles Havergal

Adaptation etmise en scèneNicolas Briançon

Collaborateur artistiqueà la mise en scènePierre-Alain Leleu

AvecClaude AufaureJean-Paul BordesDominique DaguierPierre-Alain Leleu

ScénographiePierre-Yves Leprince

Assisté deBastien Forestier

LumièresGaëlle de Malglaive

MusiqueGérard Daguerre

SonJulien Dauplais

ChorégraphieKarine Orts

Photos de scène© François Berthier

LA PIÈCE

enry Pulling, vieux garçon, employé debanque à la retraite, amateur de poésielyrique et de dahlias, mène une vie

tranquille. Quand tante Augusta, 70 ans,excentrique, charmante et volage surgit àl’enterrement de sa mère, elle entraine Henrydans un tourbillon d’aventures internationales,exotiques et romanesques ! Quatre acteursjouent plus de vingt rôles, jeune fille en fleur,agent-secret américain, voleur argentin,générale allemande, trafiquant d’art italien,vieille anglaise, etc... et même un chien ! Adapté du célèbre roman de Graham Greene,Voyages avec ma Tante est l’aventure d’unevie. Une escapade théâtrale drôle,irrévérencieuse, captivante et inoubliable !

NOTE DU METTEUR EN SCÈNE

« Quatre comédiens. Vingt rôles. Un romananglais hilarant. Giles Havergal qui l’a adaptéet en a fait un triomphe à Londres et àBroadway, l’a transformé en une fête dethéâtre absolu, dans une fidélité totale auroman, à sa drôlerie, mais aussi à samélancolie et sa profondeur. Car Voyagesavec ma Tante est aussi une métaphore denotre monde. De celui d’aujourd’hui. Et quinous parle certes de la passion des dahlias,des dangers du haschich dans lescompartiments de train et de la nécessité de nepas tripoter les boutons dans les crématoriums,mais aussi de notre capacité à nous adapter,

de nos conservatismes, de la peur de l’aveniret surtout de la quête de notre identité. C’est ledéfi qu’impose la pièce : préserver savirtuosité réjouissante, son humour dévastateur,mais aussi faire entendre sa nostalgie et sapoignante ivresse. » Nicolas Briançon

CE QU’EN DIT LA PRESSE

D’un des derniers romans de Graham Greene,Nicolas Briançon fait un régal de fantaisie…Dansun décor de rien, quatre comédiens qui jouent àtour de rôle ingénue, vieille dame ou…perroquet,nous trimbalent joyeusement de Londres auParaguay, via Istanbul, dans une ode savoureuseà l’aventure et à la vie hors norme. […] Lescomédiens font preuve d’un humour, d’un entrain,d’un sens du geste juste qui font mouche. Quandles Monty Python se déguisent en FrèresJacques…Télérama Sortir

Interprétée par quatre comédiens éblouissants quise passent le relais d'une foultituded'abracadabrants personnages, la pièce, dans lamise en scène de Nicolas Briançon, constitue leplus délicieux, le plus savoureux, le plussurprenant des plaisirs de ce début d'année.Humour, vivacité, finesse... Un bonheur plus queparfait ! L’Express

Le spectacle est rapide, virtuose – un conte enmouvement perpétuel. Les Échos

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MARDI2 3 J U I N20H00

THÉÂTREDE SAUMUR

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L E R É V I S O RD U P O U V O I RO U L ’ I N S P E C T E U R D U G O U V E R N E M E N TD E N I C O L A S G O G O L

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L A V É N U S À L AF O U R R U R ED E D AV I D I V E S

Mise en scèneJérémie Lippman

Assisté deAurélie Bouix

AdaptationAnne-Elisabeth Blateau

AvecMarie GillainNicolas Briançon

DécorsJacques Gabel

Assisté deJeanne Frenkel

LumièresJoël Hourbeigt

Costumes ColombeLauriot-Prévost

MusiqueCharles SouchonNicolas Voulzy

Photos de scène© Fabienne Rappeneau© Basile Dell

LA PIÈCE

homas Novachek, metteur en scène newyorkais à la carrière peu florissante, vientd’adapter La vénus à la fourrure tirée du

livre de Sacher-Masoch. Après une journéeinfructueuse de casting pour le rôle principalféminin, il est sur le point de quitter son bureaulorsque Vanda Jordan, une ultime candidate àla dégaine plutôt vulgaire, se présente. Trèsrécalcitrant à accorder sa chance à cette jeunefemme sortie de nulle part, Thomas va petit àpetit être subjugué par les multiplesinterprétations proposées par la comédienne.L’envoûtante Vanda joue-t-elle la comédie oumontre-t-elle sa véritable personnalité ? Le jeude domination qu’avait imaginé Thomas pourses personnages se retournerait-il contre lui ?Cette pièce de théâtre de David Ives a étécréée à Broadway en janvier 2010 etcouronnée de trois Tony Awards en 2011,dont celui de la meilleure pièce.

NOTE D’INTENTION DU METTEUREN SCÈNE

« En lisant la pièce La vénus à la fourrure, jesouriais et nous imaginais, nous spectateurs,hommes et femmes de théâtre, saisis parl’effronterie, l’insolence, la cruauté, l’indécenceet la puissance de Wanda-Marie Gillain.J’imaginais Thomas-Nicolas Briançon, sûr delui, indifférent, fatigué, désabusé, vulnérable,tétanisé à la fin de la pièce, transformé enfemme avec un collier de chien autour du cou.J’imaginais tous les rôles inversés par cettefemme qui nous fascine, le spectateur devientacteur, l’actrice devient metteur en scène, lemetteur en scène devient acteur, l’hommedevient femme, le théâtre devient tout entier unespace de jeu.Tous les éléments s’influencent, se transformentpar la magie de Wanda tourbillonnante,tissant sa toile à la façon d’une joueused’échec confirmée. Wanda tirera les ficellesavec toujours un coup d’avance et manipulerale metteur en scène ainsi que le public, noustordra les sens dans un grand 8 à couper lesouffle, fatale. Le sourire disparaît et la gravités’invite ». Jérémie Lippman

CE QU’EN DIT LA PRESSE

« Marie Gillain et Nicolas Briançon font desétincelles » Figaroscope

« Un duo inédit et magistral » L’Express

« Un fascinant spectacle » Le Canard Enchaîné

« Un bijou de spectacle » Le Figaro

« Belle, hypnotique, fascinante » Libération

« Une claque mémorable » Journal du Dimanche

« Gillain - Briançon : un face à face ardent etcaptivant ! » Fousdetheatre

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MERCREDI2 4 J U I N21H30

CHATEAUDU PLESSISMACÉ

Page 18: Festival d'Anjou  - dossier de presse 2015

B E A U C O U PD E B R U I TP O U R R I E ND E W I L L I A M S H A K E S P E A R E

Nouvelle traduction deGil Delannoi

Mise en scèneHervé Van der Meulen

Assisté deÉlisa Habibi

ScénographieClaire Belloc

CostumesIsabelle Pasquier

Maquillages Audrey Millon

LumièresStéphane Deschamps

ChorégraphieJean-Marc Hoolbecq

ChansonsJean-Pierre Gesbert

Avec Étienne BiancoPaul DelbreilMaylis de PoncinsCharlotte DesserreNicolas GasparLouise GrinbergNicolas GuillemotElisa HabibiGuillaume JacquemontMartin KarmannThéo KerfridinCharles LeplombJean-Michel MeunierAugustin PassardLaurent PracheEric PucheuLuc RodierHervé Van Der Meulen

NOTE DU METTEUR EN SCÈNE

eaucoup de bruit pour rien est unecomédie de Shakespeare qualifiée de"romantique".

L'intrigue principale - le mariage de Héro, filledu gouverneur Léonato, avec le seigneurClaudio, favori du Duc - assez conventionnelleau départ, vire rapidement au tragique, à lasuite des manigances du frère du Duc, DonJuan, personnage maléfique, qui pourraitannoncer les mélodrames. L'intriguesecondaire - les amours de Béatrice, nièce deLéonato, avec le seigneur Bénédict - est aucontraire inattendue, drôle, cynique.

Les dialogues entre ces deux êtres diablementintelligents, que tout oppose, et qui finiront pars'aimer, sont parmi les plus brillants, les plusironiques, les plus cyniques de l'auteur deStratford. Ils ont fait le miel de lignées degrands acteurs et le plaisir de générations despectateurs. Si on ajoute à ces intrigues lesscènes de farce des hommes du guet (une sortede police municipale), hautes en couleur etfranchement grotesques, voilà une comédieoriginale, protéiforme et qui sait tenir enhaleine.

Du mélange des registres, que le metteur enscène doit absolument assumer, et auquelviennent s'ajouter musique et danses, naît unspectacle plein de gaîté, de couleurs etd'émotions.

Un spectacle au sortir duquel le spectateur estaussi amené, à l'instar de l'auteur, à remettreen questions d'abord les règles théâtrales et,bien au-delà, les conventions sociales.Hervé Van der Meulen

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JEUDI2 5 J U I N21H30

CHATEAUDU PLESSISMACÉ

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L A F I N D UM O N D E E S T P O U RD I M A N C H ED E F R A N Ç O I S M O R E L

Mise en scèneBenjamin Guillard

AvecFrançois Morel

Scénographie, lumièreset vidéoThierry Vareille

Effets vidéoset post-productionÉtienne Waldt

Assistant à la lumièreAlain Paradis

MusiqueAntoine Sahler

SonMehdi Ahoudig

CostumesChristine Patry

Photos de scène© Manuelle Toussaint © Jean François Robert

a va tomber par où ça penche.Le jour va se lever, le soleil avec. Ungrand-père montre une aurore à son petit-

fils, trésor insaisissable. « Profite, ça rendphilosophe ». Les choses de la vie, vues parFrançois Morel, réconcilient avec le momentprésent. C’est l’inexorable fuite du temps qu’ilattrape, épingle, observe avec le sourire encoin et l’œil mélancolique.[…] François Morel fait vivre une galerie degens simples aux joies extraordinaires […]Tous voyagent entre des cadeaux tombés duciel, les saveurs perdues au fil des épreuves del’existence, des bonheurs sans nom et quelqueséclats de rire. La vie est là et la philosophie sisimple. Si le monde tient encore jusqu’àdimanche, profitons-en pour exister. Pierre Notte

NOTE D’INTENTION DU METTEUREN SCÈNE

« Tu vois gamin, la vie, c’est comme unesemaine. Ni plus, ni moins. Lundi, mardi, jusqu’à dimanche…Quel jour qu’on est ? Mercredi, jeudi ? On n’en sait rien. La vie, c’est comme une semaine.

On se croit mercredi. On a tout le temps qu’onse dit. Vu qu’on a toute la semaine, vu qu’on atoute la vie. Mais si ça se trouve, on est jeudiou vendredi… Ça file ! Ça court ! Ça va tropvite … »

Pour composer La fin du Monde est pourdimanche, François Morel réunit des textes quiont tous pour point commun de nous parler dutemps qui passe, de la vie qui suit son cheminavec en point de mire ce dernier jour de lasemaine. Ce « Dimanche », synonyme dudernier jour de la vie qui approche.Inéluctablement. Benjamin Guillard

CE QU’EN DIT LA PRESSE

Monsieur Morel, Monsieur Morel, il est bienbeau votre nouveau spectacle ! Une bonnecuvée que l’on déguste avec délectation et sansaucune modération […]. Pariscope

Il y a du Marcel Aymé et du Pierrot lunaire chezFrançois Morel, moraliste élevé chez Prévert,qui ne se prend jamais au sérieux et distille dela gravité sans en avoir l’air. La Croix

Joliment dirigé par Benjamin Guillard, FrançoisMorel ne fait pas dans le stand-up. Mais dans lerécital à la Guitry (l’élégance désenchantée), àla Devos (le verbe en cavale), ou à la Bourvil(l’humanisme enchanté). Télérama

Tantôt amusé, tantôt attendri par ce comédienaux allures de VRP, tout droit sorti d’un dessinde Sempé, qui fait désormais partie dupatrimoine, les salles sont pleines à craquerpour aller applaudir à tout rompre cette anti-vedette qui sait sublimer l’ordinaire […]. Les Échos

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VENDREDI2 6 J U I N20H00

THÉÂTRELE QUAIANGERS

Page 20: Festival d'Anjou  - dossier de presse 2015

T O M N O V E M B R E« L E R É C I T A L »D E J E A N - T H O M A S C O U T U R E

TexteJean-Thomas Couture

Mise en scèneGed Marlon

AvecJean-Thomas Couture

Photos de scène© Richard Schroeder

l s’appelle Tom Novembre comme le moisde novembre. On lui a collé différentesétiquettes : chanteur, acteur, auteur, toutes

valables puisqu’il joue sur tous ces registresdepuis une trentaine d’années. Avec sa voixgrave qu’on retient sans peine et ses yeuxglobuleux qu’on reconnaît vite, il revientrégulièrement sur scènes camper les portraitsde ceux qu’il a croisés sur son chemin et quil’inspirent. On dit en général de ce genre defantôme déambulant dans le paysagemédiatique que c’est un personnage à part etTom Novembre s’accommode de cette situationavec brio. À redécouvrir dans Le Récital pourles nostalgiques et les fidèles ou à découvrirpour les jeunes curieux ou les retardataires.Pendant qu’il prépare son spectacle dechansons, un interprète s’interroge et sedémultiplie en une galerie de personnagespittoresques issus de son univers professionnel.Et tout au long de son nouveau one man showludique et musical Tom Novembre nous faitcomplice de cette mise en abîme absurde oùs’affirme son style décalé et farceur et où setélescopent séquences burlesques et poésieémouvante. Entre Tati et les Monthy Pythons,entre Bourvil et Frank Sinatra, un grandmoment jubilatoire pour les amateursd’originalité et d’autodérision.

NOTE D’INTENTION DU METTEUREN SCÈNE

« Sur Le Récital, j'ai fait un travail de mise enscène classique, trouver les enchaînements, lafluidité et ciseler le jeu de chaque personnagequ'il compose avec subtilité, rester drôle sanstomber dans la caricature où tout est soulignétrois fois. Et donner au personnage principal,le chanteur, Tom, une fragilité et uneautodérision, amusantes et touchantes.»Ged Marlon

CE QU’EN DIT LA PRESSE

L’artiste tout terrain nous sert un véritable « OneMan Concert » qui se révèle surtout un excellentshow. Est Républicain

Ce mélange réussi de one man show et de tourde chant, cette mise en abîme originale et ludiqueest une belle occasion de (re)découvrir toutes lesfacettes de Tom Novembre. Le pitre et leséducteur. Le Monde

Le Récital est une pépite poétique où despersonnages décalés se croisent au gré deschansons à texte, servies d’une voix grave etmélodieuse. Le Dauphiné Libéré

« Ne pas être prétentieux, tout en étant pascreux » est son leitmotiv. Touché, on accroche eton sort avec la banane. La Provence

I

VENDREDI2 6 J U I N20H00

PETITTHÉÂTREBOUVETLADUBAYSAUMUR

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Page 21: Festival d'Anjou  - dossier de presse 2015

L E R É V I S O RD U P O U V O I RO U L ’ I N S P E C T E U R D U G O U V E R N E M E N TD E N I C O L A S G O G O L

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N É E S O U SG I S C A R DD E C A M I L L E C H A M O U X

Mise en scèneMarie Dompnier

AvecCamille Chamoux

Photos de scène© Cyril Bruneau

LA PIÈCE

aléry Giscard d'Estaing descend du roiLouis XV et de Catherine Éléonore Bénard,l'une des maîtresses royales, par leur fille

adultérine Adélaïde de Saint-Germain. Camilledescend de Françoise et Jean-Pierre, militantsUDF. Elle est née sous Giscard. Commentdevenir artiste quand on a des bases tièdes ?

PETITE NOTE DEL’AUTEUR-INTERPRÈTE

« Ce spectacle convoque la France danslaquelle je suis née et dans laquelle j'aigrandi. Une France Giscardienne, dont je meplains comme on se plaint de sa famille, surlaquelle j'ai aiguisé mon regard critiquecomme on apprend à le faire sur ses parents etque je me surprends à regretter, comme onregrette parfois l'enfance qu'on a pourtantbien cherché à fuir.Ce spectacle convoque la nostalgie qui nousguette tous, celle des premières années de lavie bien sûr, mais surtout celle d'époques plusglorieuses. La nostalgie est un refuge pratique.Lui tordre le cou est la mission de ce spectacle.Douloureuse mais jouissive.Après 5 ans de bons et loyaux services dans leone-woman-show avec mon premier spectacle«Camille Attaque», j'ai eu envie d'écrire unnouveau solo autour de ces thèmes qui metaraudent depuis longtemps, et sans mepréoccuper de la question du rire.Bien sûr, mon mode d'expression intègrefatalement la pratique quotidienne del'autodérision et un certain regard satyrique

dans l'observation de mes pairs... Mais letravail d'écriture s'est concentré ici sur autrechose : tirer ce fil qui avait germé dans ma têtedepuis quelques années déjà, depuis cetteréponse faite un jour le plus sincèrement dumonde à un journaliste en interview : « c'esttrès difficile d'être un génie dans une époquemédiocre ».Ici se croiseront donc, entre autres réflexions,les fabulettes d'Anne Sylvestre, les regretsd'être née sous le règne d'un aristo fin de racequand à quelques mois près j'aurais puéchapper à cette fameuse Génération X(1960-1979, paix à son âme), cinq définitionsprovisoires du mot Adulte, une du mot Artiste,et la vraie signification enfin dévoilée del'expression « je suis fatiguée ».Et le plaisir de régler leur compte à tous ceuxqui ont connu les Yéyés, le Palace et la VraieChanson Française. Arriverons-nous à la fin dece spectacle à nous débarrasser de tous lesfantasmes des meilleurs temps révolus ? Jel'espère. Et pas besoin d'être en campagnepour décider de le décréter : « l'âge d'or, c'estmaintenant. » Camille Chamoux

CE QU’EN DIT LA PRESSE

[…] Camille Chamoux possède la capacité defaire croire que tout est improvisé et naturel. Elledégaine ses dialogues comme on balance unevérité. Nette, précise, elle fait l’unanimité de lasalle qui rit avec bonheur. Née sous Giscard estnon seulement un seul en scène absolumenthilarant mais aussi une oeuvre d'uneintelligence et d’une profondeur bluffante.Que j’adore Paris

À ne pas manquer, Chamoux c’est fou ! Le figaro Magazine

V

SAMEDI2 7 J U I N21H30

CHATEAUDU PLESSISMACÉ

C L O T U R E

Page 22: Festival d'Anjou  - dossier de presse 2015

L ’ A R C H E P A R TÀ 8 H E U R E SD ’ U L R I C H H U B

AvecStéphanie CassignardAlexandre CardinJulie MenutSarah Leck

Mise en scèneBetty Heurtebise

Spectacle coproduitdans le cadrede l’opération« Partenaires Jeune Public »du Maine-et-Loire

rois pingouins sur la banquise sechamaillent quand vient l’heure dudéluge… Seuls deux d’entre eux pourront

être sauvés. Ne pouvant se résoudre àabandonner l’un d’entre eux, ils décident decacher le troisième compère au moyen desubterfuges drôles et burlesques.

NOTE D’INTENTION

Ulrich Hub, comédien, metteur en scène etauteur de L’Arche part à 8 heures séduit lelecteur à travers une histoire incontestablementdrôle par ses situations inattendues et profondepar sa portée philosophique. « Le texte d’Ulrich Hub ne cesse de nousamuser et nous dérouter tout en abordant dessujets essentiels comme l’amitié, la solidarité,la tolérance et le droit à la justice humaine. L’auteur revisite avec humour le récit bibliqueen interrogeant l’existence de Dieu ou la

preuve de son existence puisqu’il resteinvisible. C’est cette manière d’aborder desquestions hautement sérieuses sous uneapproche inattendue, amusante et déroutantequi me séduit dans le texte. L’introduction del’absurde et de l’humour par ces troisprotagonistes décalés pour revisiter un récitbiblique et interroger l’existence de Dieu estjubilatoire. »

T

SAMEDI2 0 J U I N15H30

THÉÂTREPHILIPPENOIRETDOUÉ LAFONTAINE

JEUNEPUBLIC

À PARTIRDE 5 ANS

JEUNEPUBLIC

À PARTIRDE 5 ANS

VENDREDI1 9 J U I N20H30

JARDINDE VERRECHOLET

Mise en scèneet adaptationClovis Fouin

Collaboration artistiqueClaire Sermonne

AvecJulien CampaniÉmilien Diard-DeteufClovis FouinClaire Sermonne

U N E H I S T O I R E D EP A R A D I S . E T A P R È S …D ' A P R È S U N C O N T E Y I D D I S H

LA PIÈCE

epuis l’enfance, on décrit au jeune Atzelle paradis comme le seul lieu qui en vautla peine, si bien qu’Atzel délaisse le

monde et se fait passer pour mort aux yeux detous. Le médecin de famille use d’unstratagème pour lui faire croire qu’il est auParadis… Le spectateur entre alors au cœurd’un merveilleux simulacre, celui du paradisfantasmé, où il n’y plus ni temps qui passe, nidanger. C’est un lieu où les premiers rêves seheurtent au monde avec douceur, humour etémerveillement.

NOTE D’INTENTION

« Le spectacle est une forme légère etpluridisciplinaire dans laquelle se mêlent,théâtre, danse et chant. L'idée est d'inventer oudu moins de restituer à destination d'un jeune

public, un contemétaphysiquedrolatique, jouantavec lesconventions de lacomédie musicale.La légèreté est lamatrice du travail,recherchant par celle-ci, une liberté d'action etde mouvement. Par son caractère profondément métaphysique,« Une histoire de Paradis » s’inscrit dans lalignée des contes qui interrogent, enfants etadultes sur notre rapport au monde. Au traversde ce spectacle, nous tissons ensemble unspectacle riche, drôle et interactif jouant avecles conventions de la comédie musicale. »Clovis Frouin

D

C O M P A G N I E L A P E T I T E F A B R I Q U E

N O U V E A U T H É Â T R E P O P U L A I R E - N T P

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Page 23: Festival d'Anjou  - dossier de presse 2015

L E C O N C O U R SD E S C O M P A G N I E S

2012 - Jean-Robert Charrier Président (Directeur du Théâtre de la PorteSaint Martin), Yves Pignot (comédien et metteur en scène), Salomé Lelouch(actrice, directrice du Ciné 13 Théâtre), Julie Anne Roth (comédienne),Christine Boisson (comédienne)

2013 - Florence Pernel (comédienne), Ana Girardot (comédienne),Tristane Banon (journaliste), Niels Schneider (comédien), Caroline Verdu(directrice du Théâtre de la Pépinière)

2014 - Étienne de Balasy (auteur et metteur en scène), Lisa Martino(comédienne), Blandine Bellavoir (comédienne), Thierry Harcourt(comédien et metteur en scène), Antoine Boussin (libraire)

PALMARÈS

2006 - Prix du Jury : Occupe-toi d’Amélie par la Cie JLM Barbaz (Paris) /Prix du Public : Les hors la loi / Prix d’interprétation : Zazie Delem, dansMoi aussi je suis Catherine Deneuve

2007 - Prix du Jury : Les Fourberies de Scapin par les Compagnons de laChimère (Paris) / Prix du Public : Le Tour du Monde en 80 jours par la CieS Azzopardi (Paris) / Prix d’interprétation : Denis d’Arcangelo, dans LeCabaret des Hommes perdus (Nevers)

2008 - Prix du Jury et Prix du Public : Teatro Delusio par la Familie Flöz(Berlin) / Prix d’interprétation : Guillaume Severac-Schmitz, dans GeorgesDandin par le Collectif Masque (Paris)

2009 - Prix du Jury Pro : Hamlet par le Cie Les Sans-cou (Paris)Prix du Jury Jeunes : La Mégère à peu près apprivoisée par la Cie LosFigaros (Avignon) / Prix d’interprétation : Alexis Michalik, dans La Mégèreà peu près apprivoisée

2010 - Prix du jury pro et du jury jeunes : Le préjugé vaincu par la Ciedu Théâtre du Temps Pluriel (Nevers) / Prix d’interprétation : Olivier Brodadans Le préjugé vaincu

2011 - Prix du Jury : Fatrasie ou la fabuleuse histoire de Louis Leray parla Cie Les épis noirs (Paris) / Prix d’Interprétation : Mathieu Bisson pourson interprétation dans Hitch (François Truffaut) / Prix du Jury Jeunes :Monsieur Martinez (Les Cadouins #1) par la compagnie Teknaï (Paris)

2012 - Prix du Jury : Roméo et Juliet par la Compagnie MagnusCasalibus (Grenoble) / Prix du Jury Jeunes : Beaucoup de bruit pour rienpar la Compagnie Hypermobile (Paris)Prix d’interprétation : Monica Companys pour son interprétation dans LesChaises de Ionesco par la Compagnie du 3ème Œil.

2013 - Prix du jury : Le cercle de craie caucasien par la CompagnieOrten (Paris) / Prix d’interprétation : Florent Guyot pour son interprétationdans Le Cercle de craie caucasien / Prix du Jury Jeunes : Le Porteurd’histoires par la Compagnie Mises en Capsules (Paris)

2014 - Prix du jury : « La bande du Tabou » par la Compagnie Narcisse(92) / Prix d’interprétation : Paul Jeanson dans « Le cas de la familleColeman » / Prix du Jury Jeunes : « Mangez-le si vous voulez » par laCompagnie Fouic Théâtre (Paris).

LE CONCOURS DES COMPAGNIES

En 2005, le directeur artistique du Festival d’Anjou, NicolasBriançon, a créé le Concours des Compagnies. Son but est deprésenter des nouveaux talents et de soutenir le travail de créationmené par des troupes professionnelles de théâtre. Chaque année,5 compagnies entrent en compétition, l’un des 3 prix en jeu :le Prix du jury professionnel, le Prix du jury « jeunes »et le Prix d’interprétation.

Le premier prix, remis par un jury professionnel, est doté de20 000 € par Strego. Cette somme est destinée à cofinancer lacréation, par la troupe lauréate, d’un nouveau spectacle qui seraappelé à être programmé dans le cadre d’une prochaine éditiondu festival d’Anjou. Le jury professionnel remet également le Prixd’interprétation doté de 1 000 € par Cegelec au meilleurcomédien ou à la meilleure comédienne. Ce prix permetd’encourager la carrière d’un professionnel du théâtre et souventde faire découvrir de jeunes talents. Un deuxième jury estégalement constitué, composé de cinq étudiants duMaine-et-Loire. Celui-ci remet le Prix du jury « Jeunes », doté de5 000 € par Sétig. Les trophées sont offerts par l’orfèvrerie d’Anjou.

HISTORIQUE DU CONCOURS DES COMPAGNIESJURYS PROFESS IONNELS

2006 - Françoise Fabian (Comédienne), Philippe Tesson (Journaliste,critique de théâtre), Jean-Paul Tribout (Acteur - Metteur en scène), CaroleTolila (Journaliste), Nathalie Roussel (Comédienne)

2007 - Gilles Costaz, Président (Journaliste), Françoise Petit (Metteur enscène), Florian Zeller (Ecrivain), Sarah Biasini (Comédienne), JulieDebazac (Comédienne)

2008 - Dominique Jamet, Président (Journaliste, écrivain), GéraldSibleyras (Auteur), Anne Denis (Journaliste), Elodie Navarre (Comédienne),Emma Colberti (Comédienne)

2009 - Jacques Nerson, Président (Critique de Théâtre), Jean-PhilippeViaud (Journaliste), Sara Forestier (Comédienne), Laëtitia Colombani(Réalisatrice), Marie-Cécile Niviere (Journaliste)

2010 - Virginie Efira, Présidente (Comédienne), Mélanie Bernier(Comédienne), Isabelle Pasco (Comédienne), Xavier Daugreilh(Producteur), Bertrand Guyomar (Journaliste)

2011 - Stéphanie Fagadau, Présidente (directrice artistique du Studio desChamps Elysées), Noémie Kocher (actrice), Julie de Bona (comédienne),Eric Laugerias (acteur et scénariste), Stéphane Engelber (directeur duThéâtre de la Gaité Montparnasse et des Mathurins)

JURY JEUNES - APPEL À CANDIDATURES

Qui ? : étudiants résidant dans le département de Maine et Loire et ayant entre 18 et 25 ans / Quand ? : du 15 au 20 Juin2015 inclus. Il est impératif que vous soyez disponibles tous les soirs de représentations qui auront lieu à 19h00 au GrandThéâtre à Angers. Des rencontres avec le jury de professionnels et des conférences de presse peuvent également être organiséespendant la semaine / Comment ? : en envoyant avant le vendredi 15 mai 2015 une lettre de motivation à l’adresse suivante :Anjou Théâtre, 49 bd du roi René, BP 22155, 49021 Angers Cedex 2 / Contacts : 02 41 24 88 77 : Violaine Fouquet :[email protected] / Anne Loiseau : [email protected] tout renseignement complémentaire sur le Festival d’Anjou et ses différentes activités, n’hésitez pas à consulter notre siteinternet www.festivaldanjou.com

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C O N C O U R SD E S

COMPAGNIES

Page 24: Festival d'Anjou  - dossier de presse 2015

Depuis 1993, le Festival d’Anjou offre un événement de communication aux entreprises, groupements, clubs, fédérations… : inviterleurs membres, clients ou personnels à un grand spectacle suivi d’un cocktail dînatoire avec les comédiens.Quoi de mieux pour renforcer les liens lors d’une soirée inoubliable dans un cadre unique ? C’est un premier pont entre la cultureet l’économie et entre des hommes qui se découvrent des passions et des intérêts communs. Avec les « Soirées Partenaires », unDirecteur de société achète une quantité de places pour un spectacle. Il invite, à la date de son choix, pendant le festival, sesclients, prospects, V.I.P. ou son personnel pour fêter l’événement : anniversaire de l’entreprise, lancement de produits,… ou toutsimplement afin d’assister à un grand moment de théâtre, de rire et d’émotion. Le Festival met à votre disposition sonprofessionnalisme, la qualité de ses manifestations, ses infrastructures et son sens de l’accueil.Les entreprises associent leur image au dynamisme du Festival.

La beauté des sites, la majesté d’un château, la qualité d’un spectacle, le jeu des comédiens, la convivialité d’une équipe vontforcément rejaillir sur l’image des entreprises participantes. Sur la vingtaine de représentations proposées, chaque entreprise peutchoisir celle qui correspond le mieux à sa culture. Une comédie, une tragédie, une pièce intimiste, un grand spectacle historique…Nous pouvons recevoir des groupes allant de 20 à plus de 500 personnes par entreprise. Le choix est large. La prestation est à lacarte et volontairement souple, adaptée à vos attentes. L’entreprise définit ses objectifs et le Festival s’engage à trouver les moyensde les satisfaire.

En 2014,

52 entreprises ont ainsi

participé au Festival et

plus de 3000personnes ont été

accueillies dans le cadre des

soirées partenaires sur

l’ensemble des

représentations.

PLUSIEURS FORMULES SONT POSSIBLES

• Accueil personnalisé des invités du partenaire sur le site• Cocktail d’accueil• Cocktail dînatoire ou dîner sur site avant le spectacle• Spectacle choisi par le partenaire• Buffet dînatoire ou dîner après le spectacle,

en présence des comédiens, du Directeur Artistiqueet des membres du Festival.

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S O I R É E SP A R T E N A I R E S

N O S P A R T E N A I R E S I N S T I T U T I O N N E L S E T M É C È N E S

ContactAnne-Françoise Floch

[email protected] 41 24 88 77

Page 25: Festival d'Anjou  - dossier de presse 2015

INSTANT DÉGUSTATION

Un espace dégustation sera présent tout au long du Festival, auChâteau du Plessis Macé. Nos partenaires : Bouvet-Ladubay, LaMaison Becam, Les caves de la Loire, et QK Confiseriesproposeront au public des dégustations de leurs différents produitsdans un moment de convivialité.

ACCESSIBILITE ET HANDICAP

Notre objectif : rendre toujours plus accessible à tous le festivald’Anjou, malgré les contraintes liées au plein air et à laconfiguration de certains sites historiques.Pour les personnes déficientes auditives, des bouclesmagnétiques individuelles seront disponibles à l’accueildes spectacles.Concernant plus spécifiquement les personnes en situation dehandicap visuel, un dispositif d’audio description est mis enœuvre depuis 2012 sur certains spectacles. Cette action estfinancée grâce au partenariat entretenu avec le groupe Allianz.Nous invitons les personnes en situation de handicap à signalerleurs besoins en terme de placement lors de l’achat de leurs billets.

CULTURE ET SOLIDARITE

Le festival d'Anjou propose (dans le cadre de la Charte Cultureet Solidarité initiée par la ville d'Angers), une sélection despectacles à un tarif très préférentiel.

SUNDAY, LA JOURNÉE FAMILIALE

Dans le cadre du Festival d’Anjou 2015, le Château du PlessisMacé ouvre ses portes afin de proposer un moment festif, familialet convivial autour de la thématique du spectacle vivant. SunDay est un moment de partages et de rencontres, proposantdes spectacles, des concerts, des visites, et un pique-nique géant.Autant d’activités pour répondre à l’attente à la fois des parents etdes enfants, des jeunes et des moins jeunes, pour passer undimanche ensoleillé en famille ou entre amis.

RENCONTRES FORUM…

Moments privilégiés pour les spectateurs, ces rencontres aprèsspectacles sont l’occasion de prolonger certaines soirées dufestival en échangeant sous les étoiles avec les comédiens etmetteurs en scène. Elles seront animées par Nicolas Briançon,la journaliste Nathalie Renoux (M6), Philippe Tesson(journaliste), Olivier Hamard...

PARTENARIAT AVEC LA LIBRAIRIE RICHERSEANCES DE DEDICACES

Partenaire depuis 2013 avec la librairie Richer, un espacelibrairie sera présent tous les soirs de représentations sur les sitesdu Plessis Macé et de Doué-la-Fontaine.Une vente de livres en lien avec la programmation sera proposéeau public, ainsi que certains soirs, des séances de dédicaces avecdes auteurs.

MEDIATION CULTURELLE

Une journée d’animations articulée autour de la création duFestival 2015, sera organisée au Château du Plessis Macé, lemardi 9 juin 2015 à destination des collégiens, d’élèves de laclasse d’art dramatique du Conservatoire d’Angers et de groupesaccueillis dans le cadre de la Charte culture et solidarité.Des ateliers de théâtre et de découverte des métiers liés auspectacle vivant seront proposés en matinée aux diversparticipants. Ils assisteront l’après-midi à une répétition publiquede la pièce, suivie d’un échange avec l’équipe artistique dont lemetteur en scène Nicolas Briançon.Une répétition publique et une rencontre seront égalementorganisées entre des étudiants du CFA (Centre de Formationd’Apprentis) de la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Angerset Nicolas Briançon afin de les sensibiliser au théâtre.Depuis 3 ans, ces apprentis participent au jury « jeunes ».

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Page 26: Festival d'Anjou  - dossier de presse 2015

Q U E L Q U E S R A P P E L SH I S T O R I Q U E S

ANJOU THÉÂTRE REGROUPE LES TROIS ENTITÉSSUIVANTES :

Le Festival d’AnjouSon organisation est assurée par l’EPCC depuis le 1er janvier2010.

Le Château du Plessis Macé Depuis plusieurs années, l’animation de ce site historique reposesur le théâtre. Le château, propriété départementale, est mis à ladisposition de l’EPCC qui assure la gestion et l’animation du site,les activités pédagogiques ainsi que sa programmation théâtraleet l’organisation du festival de théâtre « Très tôt en scène » dont la17e édition vient de se conclure.

La politique de soutien au théâtreOrganisme partenaire du Conseil départemental de Maine-et-Loire, ANJOU THEATRE s’est vu confier par la collectivité lagestion de l’ensemble des aides au fonctionnement, à la créationet à la diffusion en matière de théâtre.

Le Festival d’Angers a été créé en 1950 par le Préfet de Maine-et-Loire Jean MORIN qui a l’idée d’une soirée exceptionnelle, àcaractère culturel, au château de Brissac. Il y fait présenter lapièce de Shakespeare Roméo et Juliette, mise en scène parl’angevin René RABAULT. Marcel HERRAND succède à René RABAULT et présente en 1952son premier programme. Malade en 1953, il demande à son amiAlbert CAMUS d’assurer la direction artistique du festival. Avec cedernier, le festival acquiert une audience nationale. La suite est une montée en puissance régulière d’un rendez-vousestival où les grands noms du théâtre français créent en plein airde grands rôles du répertoire, sous l’impulsion de Jean MARCHAT,puis de Maurice ESCANDE, Michel de RE, Maurice GERMAIN,Jean-Albert CARTIER et Henri RONSE. A partir de 1975, le Festival d’Angers devient le Festival d’Anjou. En 1985, Jean Sauvage, président du Festival, fait appel à Jean-Claude Brialy. Sous sa direction artistique, le Festival d’Anjoutrouve une nouvelle jeunesse et le public ratifie largement seschoix. En 2001, il assure la direction artistique avec FrancisPerrin, qui lui succède ensuite durant deux ans. En 2004, c’est Nicolas BRIANÇON qui reprend la directionartistique du Festival d’Anjou. Ce dernier marque de sonempreinte le Festival par ses choix de spectacles hétéroclites et savolonté de promouvoir les jeunes talents. Après le décès de Jean Sauvage en 2005, Christophe Béchudevient Président du Festival.Depuis le 1er janvier 2010, le Festival d’Anjou est géré parl’Etablissement Public de Coopération Culturelle ANJOU THEATRE,soutenu par le Département de Maine-et-Loire et dont le Présidentest, depuis novembre 2014, Christian GILLET.Le Festival d’Anjou, 2ème Festival de Théâtre en France, comptechaque année près de 25 000 spectateurs et accueille entre 15 et25 spectacles.

L’EPCC ANJOU THÉÂTRE

ANJOU THÉÂTRE est un établissement public de coopérationculturelle (EPCC) créé en 2009 et qui associe le Département deMaine-et-Loire, la Commune de Doué-la-Fontaine et la Communedu Plessis-Macé. Cet établissement public entièrement dédié au théâtre a pourprincipales missions de promouvoir et de valoriser la création, ladiffusion et la pratique de cet art du spectacle vivant dans ledépartement. Regroupant le Festival d’Anjou et le château du Plessis Macé, ils’appuie sur ces deux éléments forts de la culture angevine pourdévelopper le théâtre dans notre département et renforcer sonrayonnement local, régional et national. Avec près de 350 troupes en exercice (professionnelles etd’amateurs) recensées en Maine-et-Loire, notre territoire figureparmi les départements les plus actifs de France en matière dethéâtre. Cela constitue un atout évident qu’il importe de valoriseret de mieux faire connaître, au sein même du 49 mais aussi etsurtout à l’extérieur du département. Ce potentiel théâtre constituel’un des principaux fers de lance d’une politique culturelleambitieuse soutenue par le Conseil départemental au niveau duterritoire.

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Directeur de publication Cyrille Gilbert Directeur artistique Nicolas BriançonRédaction Anne-Françoise Floch

Visuel de couverture et création graphique : Carré de Lune© Jean-Claude Hermaize (pour toutes les photos Festivald’Anjou hors programmation)Imprimé par : Sétig Palussière - Angers - LabelliséImprim’vert.

EPCC Anjou Théâtre- Licences d’entrepreneur de spectacle :CAT 2 : 2-1032 187 / CAT 3 : 3-1032 188

POUR EN SAVOIR PLUS

www.anjou-theatre.fr

Page 27: Festival d'Anjou  - dossier de presse 2015

I N F O S P R A T I Q U E S

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Tous les modes de réservation seront ouverts à partir du samedi23 mai 2015 à partir de 8h00. Renseignements au 02 41 88 14 14

HORAIRES DE LA BILLETTERIEPlace Kennedy à Angers

• 23 mai de 8h00 à 18h00 • Du 25 mai au 6 juin de 10h00 à 18h00 • Du 8 juin au 27 juin de 13h00 à 18h00

LOCATIONS ET RÉSERVATIONS • Par correspondance grâce au bon de commande que voustrouverez au centre du dépliant du Festival d’Anjou à partir du6 mai. Ces commandes seront traitées à partir du samedi 23 mai,dans leur ordre d’arrivée.• Par téléphone au 02 41 88 14 14(aux horaires d’ouverture de la billetterie). • Par Internet : www.festivaldanjou.com Paiement en ligne sécurisé. • Le soir, sur site, à partir de 19h30 au château du Plessis Macé,à partir de 20h30 aux Arènes de Doué-la-Fontaine, à partir de18h00 pour le Grand Théâtre d’Angers, et à partir de 19h00 auThéâtre le Quai et Saumur.• FNAC, Carrefour, France Billet : Tél 0892 68 36 22(0.34€/min), www.fnac.com • Hyper U : Mûrs-Erigné/ Chemillé Melay• Super U : Angers les Justices / Saint-Barthélémy Les Banchais /Beaucouzé• Offices de Tourisme de Doué-la-Fontaine et Saumur pour lesspectacles ayant lieu dans ces villes.

TARIFS

Tarif plein 31 €Tarif réduit (scolaires, étudiants, dem. d’emploi) 16 €Tarif groupe (+ de 10 personnes) 28 €Forfait famille (2 adultes + 1 enfant) 66 €Forfait jeune 2 spect. 28 €Forfait 2 spect. 55 €

Abonnement 3 spectacles et + 26 € (par spect.)

« PASS Concours des Compagnies »Ouvrant droit à une place pour les 5 spectacles engagés dans leConcours des Cies.

Tarif plein 60 € (soit 12 € par spect.)Tarif réduit (scolaires, étudiants, dem. d’emploi) 50 € (soit 10 € par spect.)

Tarif « dernière minute étudiants » 8 € (par spect.)Sur site, le soir des représentations (Dans la limite des places disponibles)

Jeune public/familleL’Arche part à 8 heures 5 € (Tarif unique)

Une Histoire de Paradis 14,50 € (Tarif plein)6,50 € (Tarif réduit)

NOUVEAU

ACCUEIL POUR LES ENFANTS• Les parents assistant aux représentations des mardis,vendredis et samedis au château du Plessis Macépourront bénéficier d’un dispositif de prise en charge deleurs enfants âgés de 5 à 10 ans pendant le spectacle (surréservation uniquement - nombre de places limité). Ces derniersparticiperont à des animations proposées au sein même duchâteau du Plessis Macé.Participation : 2 € par enfant.

NAVETTE• Une navette au départ d’Angers sera mise à votre dispositionavant chaque spectacle au Plessis Macé et à Doué-la-Fontaine.Tarif plein : 5 € (A/R)• Gratuit pour les scolaires, étudiants et demandeurs d’emploiInformation et réservation indispensable au 02 41 88 14 14

L’ACCÈS AU DÉPARTEMENT• 4 axes principaux en voiture Paris - Angers : A11 (3h) Nantes - Angers : A11 (45 min) Saumur - Angers : A85 (50 min)Doué - Angers : D748 (45 min)

• Par le train Paris - Angers : TGV Atlantique direct (1h30) Lyon - Angers: TGV direct (4h) Lille - Angers : TGV direct (3h15)

RESTAURATION• Situé dans la cour du château du Plessis Macé, sous lesmarronniers, le restaurant L’Avant-scène est ouvert aux festivaliers,chaque soir de représentation, de 19h30 à 21h15.• Un service de restauration rapide vous sera également proposéaux Arènes de Doué-la-Fontaine, de 19h30 à 21h15.

LE FESTIVAL EN LIGNE• Suivez le festival en direct ! www.festivaldanjou.com• Toutes les actualités du festival d’Anjou vous serontcommuniquées via notre compte Twitter.• Retrouvez nous sur Facebook et suivez les coulissesdu festival d’Anjou en direct !

LES + DU FESTIVAL...Le spot promotionnel est réalisé par Vincent Drouin. Sur le site dufestival, retrouvez toutes les informations concernant le festival :bulletin météo, photos et reportages, billetterie en ligne, le festivalen direct (plateaux radio, interviews...)Des spectacles, des interviews d’artistes de renom, des coups decœur, et chaque jour, la revue de presse et les photos de chaquespectacle.

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Page 28: Festival d'Anjou  - dossier de presse 2015

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