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‘‘ Le Décalogue, une autoroute pour s’orienter vers Dieu ’’ lors que le prophète Jérémie nous rappelle aujourd’hui l’Alliance que Dieu passe avec la maison d’Israël, revenons sur la loi donnée à Moïse, texte de l’Exode que nous entendions lors du 3 ème di- manche de Carême : On peut considérer différemment ces « Dix Paroles » ou commandements. - Soit comme une éthique un peu minimaliste, peu originale et même datée (et qui n’aurait donc pas grand-chose à nous dire). Il est vrai que ce Décalogue constitue en un sens une éthique un peu à son point de départ pour un peuple sorti d’Égypte qui avait sans doute besoin de règles précises pour régir sa vie collective au désert, comme nous le rappelle le document Bible et morale de la Commission Biblique Pon- tificale en 2009. En ce sens, on peut en effet voir en lui une loi fondatrice, une charte nationale primitive comme on en trouve pour d’autres peuples dans l’histoire. Mais cela ne concernerait en tout cas pas les chrétiens appelés à suivre une éthique autrement plus noble, celle de l’Évangile, celle des Béatitudes. Et il s’est trouvé dans l’histoire de l’Église des commentateurs estimant que cette éthique du Décalogue de- meurait utile, mais pour le « bas peuple » des baptisés, à défaut d’un accès à l’excellence évangélique réservée aux religieux et aux clercs. - Heureusement, on peut envisager de façon beaucoup plus attrayante le Décalogue, et celui-ci a été bien réhabilité en faisant remarquer en quoi il offre en fait une éthique potentiellement très riche. Oui, comme le suggèrent les auteurs de Bible et morale, « le Décalogue demeure un fondement irremplaçable pour une morale stimulante et bien adaptée aux sensibilités de notre temps ». Et ce, pour plusieurs rai- sons. Déjà, sur dix commandements, huit sont formulés négativement : ce qui est posé ne constitue que des garde-fous pour nous laisser libre d’inventer tous les traits d’une morale positive pour ici et maintenant. Quant aux deux seuls commandements exprimés positivement, ils sont là pour nous inviter à nous rappe- ler en vérité nos origines, divine et humaine, et à les honorer. Et ce, contre « La sainte ignorance » (pour reprendre le titre d’un livre à recommander d’Olivier Roy sur les fondamentalismes) qui peut conduire à toutes les barbaries que nous avons connues et connaissons encore dans notre actualité. On notera au passage qu’il y a donc plus que quelque chose d’anecdotique dans le débat sur la possibilité de respecter la trêve du dimanche, aujourd’hui dans la suite et continuité du sabbat de nos pères dans la foi ! Enfin, le Décalogue s’inscrit dans le contexte d’une alliance rappelée dès les premiers versets d’Exode 20 et il se présente bien non comme une simple loi, mais aussi et surtout comme « un don gratuit de Dieu, un “chemin” global, une autoroute qui rend possible et facilite l’orientation vers Dieu, vers l’intimité, la communion avec lui, vers le bonheur et non pas le malheur, vers la vie et non pas la mort ». Christian Pian, diacre. Dimanche 22 mars – Quête impérée pour le CCFD

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‘‘ Le Décalogue, une autoroute pour s’orienter vers Dieu ’’lors que le prophète Jérémie nous rappelle aujourd’hui l’Alliance que Dieu passe avec la maison

d’Israël, revenons sur la loi donnée à Moïse, texte de l’Exode que nous entendions lors du 3ème di-

manche de Carême :

On peut considérer différemment ces « Dix Paroles » ou commandements.

- Soit comme une éthique un peu minimaliste, peu originale et même datée (et qui n’aurait donc pas

grand-chose à nous dire). Il est vrai que ce Décalogue constitue en un sens une éthique un peu à son point

de départ pour un peuple sorti d’Égypte qui avait sans doute besoin de règles précises pour régir sa vie

collective au désert, comme nous le rappelle le document Bible et morale de la Commission Biblique Pon-

tificale en 2009. En ce sens, on peut en effet voir en lui une loi fondatrice, une charte nationale primitive

comme on en trouve pour d’autres peuples dans l’histoire. Mais cela ne concernerait en tout cas pas les

chrétiens appelés à suivre une éthique autrement plus noble, celle de l’Évangile, celle des Béatitudes. Et il

s’est trouvé dans l’histoire de l’Église des commentateurs estimant que cette éthique du Décalogue de-

meurait utile, mais pour le « bas peuple » des baptisés, à défaut d’un accès à l’excellence évangélique

réservée aux religieux et aux clercs.

- Heureusement, on peut envisager de façon beaucoup plus attrayante le Décalogue, et celui-ci a été

bien réhabilité en faisant remarquer en quoi il offre en fait une éthique potentiellement très riche. Oui,

comme le suggèrent les auteurs de Bible et morale, « le Décalogue demeure un fondement irremplaçable

pour une morale stimulante et bien adaptée aux sensibilités de notre temps ». Et ce, pour plusieurs rai-

sons.

Déjà, sur dix commandements, huit sont formulés négativement : ce qui est posé ne constitue que des

garde-fous pour nous laisser libre d’inventer tous les traits d’une morale positive pour ici et maintenant.

Quant aux deux seuls commandements exprimés positivement, ils sont là pour nous inviter à nous rappe-

ler en vérité nos origines, divine et humaine, et à les honorer. Et ce, contre « La sainte ignorance » (pour

reprendre le titre d’un livre à recommander d’Olivier Roy sur les fondamentalismes) qui peut conduire à

toutes les barbaries que nous avons connues et connaissons encore dans notre actualité. On notera au

passage qu’il y a donc plus que quelque chose d’anecdotique dans le débat sur la possibilité de respecter

la trêve du dimanche, aujourd’hui dans la suite et continuité du sabbat de nos pères dans la foi !

Enfin, le Décalogue s’inscrit dans le contexte d’une alliance rappelée dès les premiers versets d’Exode 20

et il se présente bien non comme une simple loi, mais aussi et surtout comme « un don gratuit de Dieu,

un “chemin” global, une autoroute qui rend possible et facilite l’orientation vers Dieu, vers l’intimité, la

communion avec lui, vers le bonheur et non pas le malheur, vers la vie et non pas la mort ».

Christian Pian, diacre.

Dimanche 22 mars – Quête impérée pour le CCFD

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Conférence de Carême

La Bible se raconte !

Mais comment ?

maisonsaintfrancoisdesales92.fr

« Chemin faisant, accueillir

l’homosexualité »

Sortie à l’Abbaye de

Royaumont

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« Du zapping à la concentration,

de l’inattention à l’attention, l’importance du silence

chez les jeunes »

La Passion selon Saint Jean

de J-S. Bach

Matteo Ricci, pionnier des

échanges culturels

Chine-Europe

« Deux orgues en concert »

« Journée à St-Germain-des-Prés »

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L’Agenda du Paroissien Cinquième semaine du Carême

Vous êtes prêt(e) à participer à la liturgie d’un dimanche – lecture, sacristie, coordination,… ?

Merci de vous inscrire sur le tableau dans l’église, ou sur le site paroissial saintmaximeantony.org !

Une fiche vous sera communiquée pour vous aider à vivre au mieux ce service.