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53 solidarité FOLLEREAU Novembre 2014 © FAIRMED / S.Huber ENSEMBLE, OFFRONS DES PERSPECTIVES AUX ENFANTS AFRICAINS FR I DE I LUX I ENG

FFL Bulletin n°53

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Page 1: FFL Bulletin n°53

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Novembre 2014

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er ENSEMBLE, OFFRONS DES PERSPECTIVES AUX

ENFANTS AFRICAINS

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Photo en couverture: Fillette accueillie dans le Centre de Santé de Lobaye, en Répub-lique Centrafricaine - article en page 20.

EditoLa valeur d’une société s’apprécie à l’attention qu’elle porte envers les plus faibles, les enfants. Je ne pense pas que les sociétés africaines soient en reste sur nos pays développés. Traditionnellement la grande famille africaine est un endroit de toutes les attentions pour l’enfant.

Et pourtant le sort de ces enfants est fragile : la pau-vreté, les violences, la discrimination, l’exploitation, le manque d’éducation, d’accès aux soins de santé et les difficultés d’application de leurs droits sont autant

de dangers qui les guettent.

La Fondation Follereau Luxembourg (FFL) intervient à de multiples en-droits pour protéger les enfants contre l’exploitation. Elle accueille les enfants exploités dans des mines d’or au Burkina Faso, elle recueille les enfants de la rue au Mali et elle recherche les enfants victimes du trafic d’enfants au Benin et les retourne à leurs familles. Ce sont des projets indispensables. Sans nos structures d’accueil et sans la générosité des donateurs, ces enfants seraient simplement condamnés. La FFL est présente pour offrir l’accès à la santé dans les 9 pays d’Afrique où elle est active. Elle dispose désormais d’un vaste réseau de mater-nités, de dispensaires et d’unités de soins ambulantes sans oublier les centres de santé et hôpitaux spécialisés dans les maladies de la lèpre et de l’ulcère de Buruli.

La FFL a pris en mains la formation professionnelle d’enfants au Burki-na, en Côte d’Ivoire, au Mali et au Benin. Sans cette aide, nos élèves n’auraient aucune chance d’apprendre un métier.

La FFL défend les droits des filles contre la pratique néfaste de l’excision au Mali et au Burkina.

Les enfants de moins de 15 ans représentent la moitié de la population dans les pays où la FFL agit. Nos projets changent des vies et créent des perspectives concrètes pour les enfants. Nos projets sont des réussites, ils ont un impact énorme sur les communautés locales et aident les familles africaines à disposer des moyens pour porter toute l’attention aux plus faibles dans leur société.

Jean Hilger, Président du Conseil d’Administration

SOMMAIRE

2 > Edito3 > Activités de la FFL

4-5 > BF : Lutte contre une tradition dévastatrice

6-7 > Bénin: Formation professionnelle à Zè8-9 > Health support

program in Benin10-11 > Das Stigma AIDS

12 > Art against Exclusion13 > La compagnie

Kaktus au Bénin14-15 > Naître femme, devenir mère au Mali

16-17 > Straßenkindern in Mali

18-19 > Brèves de projets20 > ZAR

21 > Relaunch of the website

22-23 > Remerciements

Fondation Follereau Luxembourg

151, Av. du Dix SeptembreL-2551 Luxembourg

Tel.: 44 66 06 1Fax: 44 66 06 60Email: [email protected]

www.ffl.lu

EQUIPE FFLViolaine Alves, Alain Bliss, Tina Bock, François Colbach, Clémentine Gloire, Conny Reich-ling, Monique Schmit, Christophe Wantz

CONSEIL D’ADMINISTRATIONJean Hilger, Menn Bodson, Monique Hermes, Jos Hilger, Georges Keipes, Anne Majerus, Jean Octave, Jean-Luc Pauly, René Reuter, Emile Rossler, Jean Smit, Jean Weisgerber

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Nos axes d’intervention

MALI

BURKINA FASO

CÔTE D’IVOIRE

GUINÉE

TOGO

BÉNIN

RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

CONGO (République démocratique)

MADAGASCAR

Faites un don avec votre application mobile Digicash.

Les activités de la FFL en Afrique

CCPL IBAN LU15 1111 0000 7878 0000

Ihre Spende ist steuerlich absetzbar Votre don est fiscalement déductible

AIDEZ-NOUS À DONNER VIE AUX PROJETS!

Page 4: FFL Bulletin n°53

4 Burkina Faso

>>> BURKINA FASO

Burkina Faso: Lutte contre une tradition dévastatrice

A l’heure actuelle, l’OMS estime que 2 mil-lions de filles dans le monde sont toujours menacées par la pratique de l’excision (mutilation génitale féminine). L’excision est pratiquée dans 28 pays, situés princi-palement en Afrique et au Proche-Orient.

Engagée dans plusieurs projets relatifs à la lutte contre ces mutilations aux con-séquences néfastes pour les jeunes filles, la Fondation Follereau Luxembourg (FFL) mène actuellement une étude, en col-laboration avec Respect For Change, pour tenter d’avoir une estimation plus précise du nombre de cas d’excision au Burkina Faso chez les jeunes filles de moins

de 14 ans. Cette étude permettra d’avoir une image plus révélatrice de la réalité.

Bien que le Burkina Faso soit l’un des rares pays dans lesquels cette pratique est officiellement condamnée par la loi, l’excision a malheureusement encore lieu dans des proportions inquiétantes. En cause, la faible application de la loi, dans un environnement socio-culturel où cette “tradition” est établie en tant que norme sociale. Or, cette pratique con-stitue une atteinte à l’intégrité physique et psychique de la femme et une viola-tion grave des droits humains fondamen-taux.

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Burkina Faso 5

Faites un don avec votre application mobile Digicash.

Cette pratique vous révolte? Aidez-nous à lutter contre l’excision au Burkina Faso avec un don sur le compte de la FFL LU15 1111 0000 7878 0000 avec la mention: “Lutte contre l’excision”

>>> BURKINA FASO

“Le tabou et le silence qui règ-nent autour de cette pratique

rendent la lutte très difficile. Nous devons axer nos actions

sur la sensibilisation, afin de démystifier cette tradition sans

fondement réel connu.”

Violaine Alves, Responsable de Projets

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Parallèlement à cette étude, un second pro-jet, qui s’appuie sur une approche innovante basée sur l’audiovisuel, s’articule autour de deux actions distinctes:1. PÉDAGOGIE DE LA SANCTIONLa communication d’une « pédagogie de la sanction » permettant la sensibilisation de masse, notamment par des témoignages. Cette campagne s’adresse tant à la popula-tion qu’aux autorités, afin de leur faire pren-dre conscience des lacunes du système ju-diciaire dans ce contexte. Malgré les efforts mis en place, il est nécessaire de renforcer le cadre juridique afin de faire disparaître défini-tivement cette pratique.

2. SUIVI PSYCHOLOGIQUEUne démarche de suivi psychologique des victimes, dont l’objectif est de provoquer une libération de la parole: dépasser les barrières liées au tabou et au silence qui entourent cette pratique, afin de sensibiliser et de rom-pre cette norme sociale.

En agissant sur les différents niveaux impli-qués dans cette pratique illégale, la FFL et ses partenaires locaux espèrent ainsi pouvoir lutter efficacement contre cette tradition né-faste pour de nombreuses jeunes filles.

Page 6: FFL Bulletin n°53

6 Bénin

>>> BÉNIN

Malgré divers appuis financiers internationaux pour soutenir des réformes économiques et structurelles au Bénin, le pays reste visiblement à la traîne au niveau des services de santé essentiels dont la population a désespérément besoin pour offrir des perspectives à ses en-fants. Bien que l’éducation soit considérée comme une priorité nationale en vue du déve- loppement du pays et de la réduction de la pauvreté, le système scolaire et de formation professionnelle dispose de capacités d’accueil extrêmement limitées. De plus, l’implantation des établissements favorise largement les zones urbaines et les frais de participation exigés ne sont pas toujours à la portée des ménages. Ce contexte élimine donc en premier lieu les élèves issus de milieux défavorisés ou marginalisés.

Bénin: Formation professionnelle pour enfants vulnérables de Zè

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Bénin 7

LA FFL CRÉE DES PERSPECTIVES DE VIE

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“L’important, ce n’est pas ce qu’on est, mais ce qu’on offre.Le bonheur qu’on a, c’est le bien qu’on fait.”

Raoul Follereau

>>> BÉNIN

Offrez un avenir à un enfant avec un

don de 25€ sur le compte de la FFL LU15 1111 0000

7878 0000 avec la mention:

“Enfants de Zè”

S’investissant depuis des années dans la zone de Zè et alentour, la Fondation Follereau Lux-embourg (FFL) a répondu favorablement à l’appel de la population locale afin de don-ner aux jeunes désavantagés une perspec-tive pour un projet de vie ! Un Centre de formation professionnelle pour enfants vul-nérables a donc été construit, afin d’offrir des formations de trois ans dans les domaines de la maçonnerie, de la couture et de la menui-serie. Cet établissement est destiné à des jeunes filles et garçons, âgés de 14 à 21 ans, orphelins, issus de milieux pauvres, victimes de

la traite d’êtres humains ou en conflit avec la loi ou leurs parents. L’équipement récent des infrastructures a permis à la Commune de Zè d’entamer le processus de sélection de 45 enfants suscep-tibles d’intégrer le Centre de formation au cours du dernier trimestre de cette année.

La modeste somme de 25 euros permet de couvrir les frais en matières premières néces-saires pour les différentes formations, ainsi que les besoins en habillement et en soins primaires d’un enfant pour un mois.

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8 Benin

>>> BENIN

Benin: FFL’s Family and community health support program: Marcelin, the first

newborn in Ahozonnoudé

After the successful implementation of the FFL’s family and community health sup-port program in Mali and Burkina Faso, the program has been reproduced in the Atlantic department of Benin with a specific focus on the Allada, Toffo and Zè dis-tricts. In these regions, infant mortality and stillbirth rates are still extremely high with 11 out of 100 children dying before the age of 5, and 7 out of 100 passing away be-fore their first birthday. This is most likely due to a lack of availability of proper health care but it is also an issue of accessibility. Whereas Allada, 82%, and Toffo, 89%, display relatively satisfying accessibility statistics, Zè’s percentage is as low as 70%.

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Maternity hospital in Ahozonnoudé

Help us to provide the necessary care with a

donation of 50€ for the FFL LU15 1111

0000 7878 0000 with the statement: “Maternity

Ahozonnoundé”

Make a donation with your mobile app Digicash.

>>> BENIN

In this context, the Fondation Follereau Luxembourg (FFL) invested in the construction of a maternity hos-pital in Ahozonnoudé, a village located in the region of Zè, which had no access to health care. The lat-ter opened its doors on 4 August this year. Blessedly, the first child was born on the same day. Weighing 2,8 kg and in perfect health condition, he was given the name Marcelin. In order to reduce stillbirth and infant mortality, antenatal consultations and delivery assisted by skilled health attendants are of the utmost importance. All the necessary services are available for a total amount of only 50 euros.

An added-value for this centre is going to be the SAT-MED component which consist of satellite backed telemedicine dedicated to boosting the long term effort to enhance Benin’s health care system in its most remote and isolated areas. These activities are to be considered a starting line for further actions in the region. While the facilities are being equipped and the staff trained to host the new technology from 2015 onwards, further measures to improve access to health care in the aforementioned areas are already on the agenda. The next step will lie in building new infrastructure to host a local health centre including a laboratory in the village of Zè.

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>>> BENIN

Das Stigma AIDS: Das Leiden der HIV-positiven Mütter und ihrer Kinder im Benin

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>>> BENIN

Spenden Sie mit Ihrer Digicash Handy-App

Afrikanische Nationen stehen auch heute noch an der Spitze der Liste der Prioritätsfälle in der weltweiten Bekämpfung von AIDS und HIV. Der UNAIDS Bericht des vergangenen Jahres zählt Angola, Botswana, Burundi, Kamerun und Chad als die Top-Fünf Länder auf, in der die Elimi-nation neuer HIV Infektionen bei Kindern bis 2015 an erster Stelle stehen sollte. Im Allgemeinen resultierten die globalen Initiativen gegen den HIV-Virus in einer substantiellen Senkung der Anzahl an neu-infizierten Kindern. Auf der ganzen Welt sah man in den Jahren zwischen 2001 und 2012 eine Abnahme von 52% von neuen Infektionen bei Kindern. Ein Paradebeispiel für die positiven Konsequenzen der Initiativen hinsichtlich der Übertragung des Virus von Mutter auf Kind ist u.a. Ghana, wo das Risiko einer Transmission in der Zeit von 2009 bis 2012 von 31% auf 9% gesunken und die Bereitstellung von Anlaufstellen für HIV positive Mütter und Präven-tivmaßnahmen gegen Mutter-Kind-Übertragung von 32% auf 90% gestiegen sind.

Während Ghana einiges an Entwicklung in dem Bereich aufzuweisen hat, haben Länder wie Benin oder die Demokratische Republik Kongo noch große Schwierigkeiten, Präven-tionsdienstleistungen für betroffene Müt-ter und Kinder einzurichten. Der Fondation Follereau Luxembourg (FFL) ist die missliche Lage Benins nicht entgangen und engagiert sich v.a. im Bereich der Ernährungsförderung der HIV-positiven Mütter, welche oft durch soziales Stigma rund um HIV/AIDS von ihren Männern, Familienmitgliedern und Freun-den verstoßen werden. Da durch gesunde Ernährung die Folgen einer Infektion mit dem Immundefizienzvirus drastisch verbessert werden können, bleibt der Fokus des Projekts “Prise en charge nutritionnelle du Couple Mère-Enfant PVVIH/SIDA dans la Zone sani-taire Allada-Toffo-Zé” auf der Unterstützung und Versorgung der Mütter und ihrer Kind-er mit Lebensmitteln und Nahrungsergän-zungsstoffen. Daneben werden die Mütter über ihre Krankheit aufgeklärt und es wird ih-nen empfohlen, ihren Nachwuchs nicht selbst

zu stillen, da sie so Gefahr laufen, ihr Kind auch anzustecken.

Anfang 2014 waren es 47 Frauen, die mit ihren Kindern im “Centre Intégré de Promotion So-ciale et d’Accueil pour Enfants Handicapés” (CIPSA-EH) in Allada, dem lokalen Partner der FFL, nach Hilfe suchten und auch erhielten. Probleme gibt sich jedoch v.a. hinsichtlich der Aufbewahrung der Lebensmittel und der Ergänzungstoffe. Dem CIPSA-EH ist es finanzi-ell nicht möglich, einen weiteren Raum zu mi-eten. Die Infrastruktur ist vorhanden, nur fehlt es an finanziellen Mitteln. Und genau hier kön-nen Sie den Frauen der Region rund um Al-lada helfen. Jede Spende hilft, den Müttern und ihren Kindern eine gesunde Ernährung und eine professionelle Beratung zu ermögli-chen, so dass sie die nötige Energie und Moti-vation haben, weiter gegen diesen Virus und seine schrecklichen Folgen anzukämpfen.

Redaktion: Y. Reichling / Praktikant

Den gewünschten Betrag können sie uns an-hand der Kontonummer LU15 1111 0000 7878 0000 mit der Anmerkung “Kinder im Benin” zu-kommen lassen. Helfen Sie uns, folgende Gen-erationen vor diesem zerstörerischen Virus zu bewahren.

47 Frauen wurden mit ihren Kindern im CIPSA-EH betreut

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12 Art against Exclusion

>>> ART AGAINST EXCLUSION

Dëse Summer ass déi lëtzebuergesch Grupp “Compagnie KAKTUS” ob Allada gereest fir mat de Kanner kreativ Theater- an Danzatelieren ze maachen. D’Kim an d’Aïcha si mat ville positiven Impressiounen heemkomm, di der op der nächster Säit liesen kennt.

Art against Exclusion: D’FFL a lëtzebuerger Artisten hëllefe Kanner am BeninTëscht dem 9. Oktober an dem 15. Novem-ber huet d’FFL op déi 2. Editioun “Art against Exclusion” am Restaurant Acacia zu Esch-Uelzecht agelueden. Den aussergewéin-leche kader vun der Ausstellung huet et er-méiglecht zousätzlech zwee Charity Dinners z’organiséieren.

D’Biller an d’Skulpturen, déi renomméiert Kënschtler der Fondation Follereau Luxem-bourg (FFL) fir “Art against Exclusion” zur Ver-fügung gestallt hunn, konnten während der Ausstellung vun Interesséierte kaf ginn. Sou konnt ee Wierker vum Denis Brassel, Gaby Braun, Tanja Bollendorf, Jessica David, Jean a Pina Delvaux, Florence Hoffmann, Théid Johanns, Anne Metzler, Eleonora Pasti, Pas-cal Piron, Anina Rubin, Roland Schauls, Marc Soisson a Marc Wagner zu engem faire Präis kafen an domat de Kanner am CIPSA (Centre Intégré pour la Promotion Sociale et d’Accueil) am Benin Méiglechkeete fir eng méi schéin Zukunft bidden.

Art against Exclusion gouf dëst Joer organ-iséiert fir d’Kanner aus dem CIPSA-EH (Centre Intégré de Promotion Sociale et d’Accueil pour Enfants Handicapés) zu Allada am Benin z’ënnerstëtzen. Den Zentrum ass vun der FFL 2012 gebaut an ageweit ginn. Ni-erft Kanner mat engem Handicap, ginn hei och Stroossen- a Weesekanner betreit – 250 konnten der d’läscht Joer encadréiert oder an engem Heem opgeholl ginn. De CIPSA erméiglecht Kanner, déi vun der Gesell-schaft verstouss goufen, un enger medizin-esch betreiter Rééducatioun deelzehuelen, sozio-edukativen Atelieren ze besichen an och eng Ausbildung ze maachen, déi hin-nen d’Chance gëtt spéider am Beruffsliewen Fouss ze faassen. Och 2013 konnten e puer Honnert Kanner vun den verschiddene Ser-vicer profitéieren.

“Mens sana in corpore sano. Tout est connecté.

Aucun arbre ne peut pousser sans racines.”

Théid Johanns, Artiste peintre

“Cléopatre Of Modern Days”, Gaby Braun

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Bénin 13

>>> BÉNIN

« Bonne arrivée ! » Tata Léa et Tata Con-stance, nous réveillent avec des sourires radieux. Après un long voyage et deux heu-res de sommeil, nous voilà à Allada. « Nous », c’est Aicha et moi-même de la compagnie Kaktus, venues animer des ateliers de théâtre et d’expression corporelle pour les enfants du CIPSA et du CDTUB.Et c’est parti pour rencontrer les petits bouts du CIPSA et leurs maitresses. Pendant quelques jours nous allons construire avec eux une his-toire autour des arbres, en cherchant leurs mouvements, leurs sons. Emmanuel, assis sur une chaise adaptée à son handicap, inter-prète avec ses bras. Chacun avec sa particu-larité participe et s’approprie les gestes qu’il développe. Les après-midi, nous partons à la rencon-tre des enfants du CDTUB. Le barrage de la langue fait que règne tout d’abord un chaos, jusqu’à ce que retentisse le tambour. Petits et grands commencent alors à danser. Parmi eux, Frédéric, futur médecin, Henriette, pho-tographe en herbe, Orphée, futur danseur contemporain, Jeannette, Thierry et Obe,

ce petit tyran qui fera preuve d’une douceur incroyable quand il rencontrera Emmanuel quelques jours plus tard. Ce n’est qu’après avoir partagé ce moment avec eux que les ateliers commencent. Pendant une se-maine, ils développent de véritables pièces de théâtre en improvisant sur des situations quotidiennes. Souvent, ils abordent la dou-leur et la souffrance qui font partie intégrante de leur vie, et les transforment en spectacles pleins d’humour. Le dernier jour, les enfants des deux centres se rencontrent. Ils s’abordent avec beau-coup de timidité, qui se transforme en respect et curiosité. Nous avons découvert des êtres libres, forts et fragiles à la fois. Merci à ces ar-tistes pour leur générosité, leur confiance et leur amour et merci à la Fondation Follereau Luxembourg de nous avoir soutenues dans notre démarche. En avant pour de nouvelles aventures!

Kimberly Jeitz, bénévole luxembourgeoise de la compagnie Kaktus

Tata Constance, Aicha, Tata Léa, Kim

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14 Mali

>>> MALI

Mali: Naître femme, devenir mère

Si féminité et maternité sont naturellement associées mais ne sont pas toujours liées, au Mali, le lien entre les deux ne semble pas à discuter. « Une femme mère elle est un tout, un ensemble, elle représente l’humanité ». Cette citation extraite du film « Ephémère » va de soi dans un pays comme le Mali, où une femme donne naissance à 6 enfants en moyenne, et où une majorité de la popula-tion estime que le rôle de la femme dans la société est avant tout de donner la vie. Né-anmoins, derrière l’acte sacré de mettre un enfant au monde, quel espace reste-t-il à

ces femmes pour s’exprimer et s’épanouir ? Le statut de femme, et uniquement femme, est-il si éphémère qu’il s’efface dès que le rôle de mère prend le premier plan ? Dans une société où devenir mère est pratique-ment un passage obligé pour être consi-dérée comme une « vraie femme », quelle liberté de choix reste-t-il à ces femmes sur leur propre corps, leur famille, et leur destin tout simplement ? C’est à toutes ces ques-tions que se propose d’essayer de répondre le film « Ephémère. Naître femme, devenir mère au Mali ».

MERCREDI 26 NOVEMBRE À 19H Documentaire inédit réalisé par T. Winn et V. Alves

Cinéma Utopia Luxembourg - Entrée gratuite

SAVE

THE DATE

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Mali 15

>>> MALI

Ce film-témoignage inédit, réalisé par la FFL et le reporter Thierry Winn, donne voix à 4 femmes et deux hommes, de milieux et de générations différentes, pour leur permettre de partager avec le public luxembourgeois leur ressenti, leurs craintes et leurs espoirs. A travers les thématiques du mariage, de la

maternité, voulue ou non, les protagonistes révèlent la diversité des réalités maliennes et les paradoxes de la joie de devenir parents. Car leur équilibre éphémère ne tient souvent qu’à un fil, pour des femmes dont le destin peut être si rapidement brisé en donnant la vie.

La Fondation Follereau Luxembourg (FFL) est largement active sur ces problématiques puisqu’elle soutient pour l’année 2014 8 pro-jets axés sur la santé familiale en Afrique de l’Ouest. Au Mali, le projet de conception de supports d’information et sensibilisation sur les thématiques obstétrique et néonatale, mené en étroite collaboration avec l’ONG malienne COFESFA et la Clinique Bohler au Luxembourg, vise tout particulièrement à répondre aux besoins de ces futures et jeunes mères. « Dans le cadre de ce projet, nous avons eu l’occasion de nous intéresser de près aux possibilités de choix des femmes et à la place qui leur est accordée dans la famille. Il aurait été dommage de garder toutes ces

découvertes et réflexions juste pour nous. Ces femmes méritent que le reste du monde con-naisse leur situation et leurs difficultés » ajoute Violaine Alves.Alors que Aïssata explique avec un sourire timide ses espoirs de partage des tâches au sein du ménage avec son jeune fiancé et son souhait d’avoir plus tard 3 enfants, Minata ra-conte avec émotion ses 3 fausses couches et ses difficultés à élever ses nombreux enfants. Une palette d’émotions et de rêves, à l’image du Mali et de ses 16,5 millions d’habitants.« Au-delà des frontières du Mali et de l’Afrique, cette soirée nous invite aussi à nous interroger sur l’image de la femme et de la mère dans notre propre société ».

« Notre travail au quotidien est une fenêtre ouverte sur le Mali et nous avons la chance

et l’opportunité de pou-voir apprendre beaucoup

de nos partenaires. A force d’échanger avec eux, nous

avons voulu partager avec le grand public luxembourgeois

les réalités du terrain sur des thèmes qui nous sont chers,

comme ceux de la santé ma-ternelle et infantile, des droits

de la femme et de la famille.»

Violaine Alves, Responsable de Projets

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16 Mali

>>> MALI

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Weg von der Straße - Rein in die Gesellschaft: Der Kampf gegen die Ausgrenzung von Straßenkindern in Mali

Die Hälfte der Bevölkerung Malis setzt sich aus Kindern unter fünfzehn jähren zusammen. Dies ist in dem zweit wichtigsten Wirtschafts-zentrum des Landes, Ségou, nicht anders. In den geschäftigen Straßen der Stadt am Ufer des Niger findet man, wenn auch erst auf den zweiten Blick, eine nicht zu unterschätzende Anzahl an Straßenkindern. Eifersüchtige Sti-efmütter oder Stiefväter, mangelnder Leben-

sunterhalt sowie häusliche Gewalt können Kinder zu Obdachlosen werden lassen. Letz-tere laufen demnach Gefahr, im erbarmung-slosen Umfeld der Straße der Prositution, dem Kinderhandel, dem Drogenkonsum oder auch dem Bettlertum zu verfallen. Stetige Unterernährung und Krankheiten wie Malaria und Bilharziose sind häufige Konsequenzen, die ein Leben auf der Straße mit sich bringt.

Im Zentrum: Moussa KONE, 6 Jahre, ist an Lepra erkrankt - Mali 2010

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Mali 17

>>> MALI

Es war den Betreuern nach einiger Zeit schließlich gelungen, den wahren Namen des jungen Mamadou herauszufinden und so seinen Großvater zu kontaktieren.

« Au départ chaque jour les éducateurs me posaient des questions. Je mentais juste pour qu’ils ne puissent pas retrouver ma famille. Je ne voulais pas du tout renouer avec mes parents. [...] Quelques semaines après, pen-dant qu’on regardait la cassette vidéo de l’éducateur Karambe, j’ai reconnu des per-sonnes que je connaissais à Bamako et je lui ai dis. Il m’a alors demandé de lui montrer des personnes que je connaissais. Je crois que c’est à partir de là qu’il a réussi à retrouver ma famille. » Heute besitzt Mamadou seine eigene Werkstatt und beschäftigt sieben An-gestellte. « Merci au fond de coeur au projet « Enfants de la Rue » ! »

Die Kinder finden demnach Unterschlupf, drei Mahlzeiten pro Tag, Kleidung sowie eine neue Familie im Foyer Jigiyasso und dem Centre d’Ecoute. Auch werden anstehende Schulgebühren vom Projekt übernommen. 2013 kostete der einjährige Aufenthalt sowie die Betreuung eines der Kinder rund 200 Euro. Aus europäischer Sicht ist dies ein minimaler Betrag. Aus der Perspektive eines der Ob-dachlosenkinder von Ségou ist er jedoch leb-ensverändernd.

Die Fondation Follereau Luxembourg steht Ih-nen jeder Zeit zur Beantwortung jeglicher Fra-gen zur Verfügung. Kämpfen Sie zusammen mit dem malischen Team in Ségou und der FFL gegen die Ausgrenzung und das Leiden von Kindern!

Redaktion: Y. Reichling / Praktikant

Spenden Sie mit Ihrer Digicash Handy-App

Auch die kleinsten Spenden können Großes bewirken. Falls Sie dabei helfen wollen, den Straßenkindern Ségous eine Chance auf ein würdevolles Leben zu ermöglichen, dann können sie der FFL einen gewünschten Betrag mit der Kommunikation “Ségou” zukommen lassen. Dieser fließt dann direkt ins Projekt “Enfants de Ségou” ein.

Die Fondation Follereau Luxembourg ist vor gut 18 Jahren auf das Projekt “Enfants de Rue” der damaligen malischen Stiftung “Fondation pour l’Enfance” aufmerksam geworden und unterstützt es bis heute mit großem Enthusias-mus. Architekt Jim Clemens aus Esch/Alzette hat die Baupläne entworfen und der Rotary-Klub Esch/Alzette hat viel zum Gelingen des Projektes beigetragen.

Das Team des Projekts in Ségou setzt sich aus 10 Angestellten zusammen, darunter 6 Betreuer, die sich aufgeteilt auf zwei verschie-dene Anlaufstellen, dem Centre d’Ecoute und dem Foyer Jigiyasso, um die Kinder küm-

mern. Eine Köchin sorgt für die Zubereitung anständiger Mahlzeiten für die 5- bis 18-jähri-gen Jungen. Ein Team von Betreuer ist nachts mit dem von der FFL gespendeten Minibus in den Straßen von Ségou unterwegs, um den Kontakt mit den Straßenkindern auf-recht zu erhalten.

Einer der Betreuer, Mamadou Dembele, ist ein Beispiel dafür, was Projekte wie dem des “Enfants de Rue” ausmachen können. Der nun 25-jährige Motorradmechaniker wurde vor 14 Jahren von den Betreuern des Projek-tes in einer der Straßen Ségous gefunden und angesprochen.

Seine Entscheidung, mit den Betreueren zusammen ins Centre d’Ecoute zurückzukehren, veränderte Mamadous Leben.

Page 18: FFL Bulletin n°53

18 Brèves

>>> BRÈVES

Célébration de la Journée de l’Enfant Africain à Bouaké (Côte d’Ivoire)

Sous le thème « Que c’est beau de chanter la vie », et sous le regard de nombreux invités, les enfants de la Maison de l’Enfance, en collaboration avec d’autres orphelinats, ont célébré, à travers des danses et chants, la Journée de l’Enfant Africain. Cette célébration qui revêt un caractère large-ment éducatif pour les enfants, cherche également à sensibiliser les adultes à porter plus d’attention aux enfants, et surtout à considérer et à veiller à leur éducation.

La lutte contre la traite des enfants au Nord du Bénin continue

Alors que certains comités de lutte contre la traite des enfants ont profité de formations pour renforcer leurs capacités, de nouveaux groupements de lu-tte ont également été créés dans le Nord du Bénin. Des actions d’information et de sensibilisation sur les droits de l’enfant et les risques de la traite humaine, aussi bien grand public qu’au profit des communautés de 17 villages, ont été organisées ce dernier trimestre. Au cours de cette même période, 34 nou-veaux enfants ont été accueillis au centre de transit et 30 enfants, âgés de 10 à 17 ans, se sont vu réintégrer leurs familles.

Renforcement de capacités dans la lutte contre les maladies tropicales négligées

Au cours du 3e trimestre 2014, 25 nouveaux cas de lèpre et 17 cas d’ulcère de Buruli ont été détectés dans la région de Tsévié. Un suivi rap-proché a été assuré pour 160 autres patients touchés par ces maladies tropicales négli-gées (MTN). Afin d’améliorer le dépistage en la matière, 21 praticiens de la médecine tradition-nelle ont participé à un atelier pour renforcer leurs capacités à reconnaître les signes, pour ré-férer les malades vers des formations sanitaires en vue d’un dépistage précoce, ainsi que pour animer des séances de sensibilisation sur la lèpre et l’ulcère de Buruli.

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Brèves de projets:

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Brèves 19

>>> BRÈVES

Nouveau partenariat au Togo

Mit dem Ausblick seine Aktivitäten im Togo zu erweitern, ist die FFL darüber er-freut fortan die Association des Amis Togolais de la FFL zu seinen Partnern dazu zählen zu dürfen. Nach ihrer Gründung im April 2014, hat das exekutive Büro seine Arbeit am 1. Oktober aufgenommen.

Le Centre d’Ecoute de Bamako en action

Le Centre d’Ecoute financé par la Fonda-tion Follereau Luxembourg (FFL) en 2013 et géré par l’ONG COFESFA à Bamako est entré en activité cette année. L’assistant social et l’infirmière obstétricienne répon-dent aux nombreux besoins des femmes et adolescents en matière de contraception, santé de la reproduction, mais aussi infor-mation et orientation. Les agents se sont déplacés dans plusieurs établissements scolaires mais aussi sur les marchés, foires, et dans les gares routières pour informer ac-tivement la population en termes de droits à la santé et fournir des conseils. Pour 2015, le Centre prévoit de déployer ses activités dans encore davantage de lieux publics.

Renfort pour la santé du peuple burkinabé : Le PRODUSAF-COM prend de l’ampleur !Le projet de Promotion Durable de la Santé Familiale et Communau-taire (PRODUSAF-COM) développé par la FFL et le partenaire AAB-FFL prend de l’ampleur en 2014. Après la construction du Centre de Santé et de Promotion Sociale (CSPS) de Leungo dans la province du Yaten-ga, la FFL avait apporté son soutien à la restauration et à l’équipement du centre “Lève-toi et Marche” à Dédougou et du centre de santé de Tikaré. Ces trois établissements ont depuis lors vu leur fonctionnement s’améliorer. Pour continuer sur cette voie, la FFL finance en 2014 la construction et l’équipement de deux nouveaux CSPS, à Madou et à Tiébélé, dont les ouvertures sont prévues respectivement fin 2014 et début 2015.

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20 Zentralafrikanische Republik

>>> ZENTRALAFRIKANISCHE REPUBLIK

Schauen Sie nicht weg und leisten Sie Hilfe!

ZAR : Nicht wegschauen, sondern Hilfe leisten.

Das aktuelle Projekt hat den Anspruch die Qualität der Dienstleistung unter spezieller Berück-sichtigung von Minoritäten und extremer Armut zu verbessern. Auf drei Ebenen setzt das Projekt an:• Stärkung der Kapazitäten, Kompetenzen und des Zugangs zur Versorgung der lokalen

Gemeinschaften zur Verbesserung der Gesundheit.• Verbesserung der medizinischen Versorgung, insbesondere für die Ärmsten, wie die Aka-

Minderheiten.• Einführung von Gesundheits-Gutscheinen für Schwangere zur Reduktion der Mütter- und

Säuglingssterblichkeit

Für die Menschen vor Ort ist es wichtig, dass Aufbauhilfe geleistet wird. Die Hilfswerke dürfen nicht wegschauen oder weglaufen, sondern sich ihrer Verantwortung stellen.

Die Zentralafrikanische Republik (ZAR) gehört zu den ärmsten Ländern der Welt. Die Mütter-sterblichkeit ist weltweit die höchste und auch die Kindersterblichkeit ist groß.

Die bürgerkriegsähnlichen Zustände im Land haben auch die Präfektur Lobaye, im Südwesten der Zentralafrikanische Re-publik (ZAR), nicht verschont. Die Gesund-heitszentren sind weiterhin schlecht aus-gerüstet und schwierig zu erreichen für die Menschen. Das abgelegene Distriktspital von Mbaïki ist die einzige Anlaufstelle bei Geburtskomplikationen. Auch ist das Ge-sundheitspersonal vor Ort mangelhaft aus-gebildet. Und mittendrin die Fondation Follereau Luxembourg (FFL) und die Sch-weizer Nichtregierungsorganisation (NRO) Fairmed, die gemeinsam versuchen die rudimentären Gesundheitsdienste zu ver-bessern. Die beiden Hilfswerke haben den Menschen als Empfänger ihrer Hilfe fest im Blick, Sie sind bestrebt, dass ihre Dienstle-istungen rund um das Thema Gesundheit dem bedürftigen Menschen zugute kom-men. Erst wenn der an Malaria, Lepra oder Buruli Ulkus erkrankte Mensch geheilt ist, erst wenn Mutter und Kind nach der Ge-burt wohl auf sind, dann haben die Helfer vor Ort gute Arbeit geleistet und wir kön-nen mit unserer Arbeit zufrieden sein.

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NEWSLETTER

The Fondation Follereau Luxembourg (FFL) has completely redesigned its website. The new user-friendly layout designed by GR-Ink and programmed by Lightbulb offers intuitive navigation. Through the clean simplistic front page, the user can acquire all important information at first glance. The navigation panel is structured into 5 sections: Home, News, About Us, News-letter and Contact which allow the users to easily find their way through the site.The intuitive start page guides the user through four uptodate projects which he/she can support either with a contribution of his/her choice or by choosing a very specific as-pect of a project. The news section appears

in a much cleaner look and gives the reader a nice overview of the latest news related to FFL projects or events. The About Us section presents the FFL and its team, whereas the Contact section allows the user to contact the FFL directly with any question regarding the NGO and its work. The Newsletter button allows the user to subscribe to the FFL’s newly implemented newsletter which will appear on a monthly basis.Moreover, the pages are optimized for all common terminals. Regardless of whether the user calls up the pages by PC, smartphone or tablet, the website always appears in the op-timal format.

www.ffl.lu

Relaunch of the website : The FFL turns over a new leaf

Visit the new website & suscribe to FFL’s newsletter!

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22 Remerciements

>>> REMERCIEMENTS

ELGONVillmools Merci un d’Firma Elgon S.A. fir hire Scheck vun 3.500 € mat der si onse Projet vun de jonke Gäertner vun Dédougou am Burkina Faso hëllefen. Elgon ënnersëtzen d’Fondation Follereau Luxem-bourg schonn zënter e puer Joer. Mir si frou datt si sech och dëst Joer rem dozou entscheet hunn d’FFL z’ënnerstëtzen. Fir all Formatioun, déi bei Elgon bestallt gëtt, ginn 10% un de Projet “Formation pro-fessionnelle des jeunes du Burkina Faso”, wou d’FFL sech géint d’Ausbeutung vu Kanner an de Goldmin-nen asetzt.

PATRICK KLEIN & ABBY TOUSSAINTAlles huet beim „Wer wird Millionär“ ugefaang.Op d‘Fro wéi dee neie Premier vu Lëtzebuerg heescht, krut den Pat-rick Klein 4 Méiglechkeeten:A) Schnorré - B) Bettel - C) Almosyus oder D) TrinckgeldHien huet sech, mat Telefonjoker, fir den D décidéiert also Xavier Trinck-geld, wat zur Erheiterung vum Här Bettel wéi och vu ville Lëtzebuerg-er bäigedroen huet. Seng Äntwert

huet hien op e Schëld geschriwwen an op Ebay versteet. D’Schëld gouf vum Abby Tous-saint vu Miersch ersteet. 725 € sinn dobai rausgesprongen déi den Här Klein bei sengem Besuch an onsem Ländchen der Fondatioun Raoul Follereau Lëtzebuerg gespent huet. Villmools Merci fir dee spontane Geste.

HESPER KAFFIS-STUFFE besonnesche Merci geet un d’Damme vun der Hesper Kaffisstuff, déi mat vill Engagement, guddem Kascht a vill Häerz geschafft hunn fir ons mat 4.500 € z‘ënnerstëtzen. Mat hierem méi wéi generéisen Don ënnerstëtzen si onse Pro-jet zur Bekämpfung géint de Kannerhandel am Norden vum Benin.

Merci!

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Remerciements 23

>>> REMERCIEMENTS

“Le bonheur est la seule chose qu’on soit certain d’avoir

lorsqu’on l’a donné.”

Raoul Follereau

DIDDELANG HELLËFTAll Joer ënnerstëtzt d’Diddeleng hellëft Asbl duerch divers Solidaritéitsaktiounen a Manifes-tatiounen eng Rei vu Projeten aus der ganzer Welt. Mat hierem generéisen Chèque vun 3.000 € erméiglechen si ville Mammen an hiere nei-gebuere Bëbeeën am Mali, e medizineschen Gesondheetsprogramm virun, während an no der Gebuert. Dofir e ganz grousse Merci.

LADIES CIRCLE 2Mir soen dem Ladies Circle 2 e grousse Merci. Duerch Verkeef um Chrëschtmaart zu Monnerech, dem Verkaf vun engem eegenen Kach-buch mat Rezepter vun hiere Memberen an der Präsenz um Floumaart an der Stad Lëtzebuerg, huet de Ladies Circle 2 vill Engagement gewi-sen a fir d’Fondatioun Raoul Follereau Lëtzebuerg 1.500 € gesammelt. Dësen Don gëtt agesat fir ons am Kampf géint d’Genitalverstümmelung vu Meedercher z‘ënnerstëtzen.

GOLF DU LUXEMBOURGZum Ofschloss vun der Golfsaison 2014 huet d’Asbl vum Golf de Luxembourg Belenhaff den 11. Oktober e Benefiz-tournoi organiséiert. Bei dësem Tourn-oi sinn 2.000 € zesumme komm déi de Golfclub bei enger flotter Feier a Form vun engem scheck un d’Fondatioun Raoul Follereau Lëtzebuerg iwwer-reecht huet. Mir soen dem Organisa-tor an de Golfer e ganz grousse Merci fir dee léiwe Geste.

Vous souhaitez organiser un événement ou une col-lecte de fonds en faveur de la Fondation Follereau Luxembourg? N’hésitez pas à prendre contact avec nous par email [email protected] ou par téléphone 44 66 06 1

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Les fêtes approchent à grands pas...

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ou via votre application mo-bile Digicash, en scannant le

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Fondation Follereau Luxembourg 151, Avenue du Dix SeptembreL-2551 LuxembourgTel.: 44 66 06 1Email: [email protected]

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