L'UTILE àTOUSÉdition spéciale LE QUOTIDIEN DE LA FOIRE DE LURE

L'Utile à Tous - Edition spéciale Le quotidien de la Foire de Lure est un journal gratuit édité par les Editions Et Pourquoi Pas - 03 84 30 56 90 / Impression : Estimprim

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OUR EN SAV

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La foire ouvre sesportes à la BretagneAprès la Roumanie, il y a deux ans, Edwige Pellizzon et toute l’équipe de son comité d’organisation ont décidéd’inviter cette année la Bretagne pour la 13e édition de la Foire de Lure. Effluves iodés, folklore et musique vontprendre place au milieu des 130 exposants prêts à accueillir le public durant ces cinq jours de fête commerciale.

SOMMAIREPAGE 2

COUP DE PROJECTEURLes doigts sur les boutons : rencontreavec un champion du monde, StéphaneCourtot-Renoux.

Le montage de la Foire : la maniscopique, la pince et le rouleau.

PAGE 3

D’UN STAND À L’AUTRELe phénomène « foire » : l’intérêt d’être présent à Lure.

PAGE 4

TOUTE UNE HISTOIRE1929 : déjà une foire expo !

PAGE 4

TOUS A TABLELa recette du jour : le Kig ha Farz

N°1/5

Le pari est un peu osé, maisL’Utile à Tous n’a peur derien! Passer d’un rythmebimestriel à celui d’un quoti-dien, c’est une belle accéléra-tion. Elle va permettre à noslecteurs qui viendront surnotre stand de découvrir

comment se conçoit un journal aujour le jour. La société Clic Story,spécialiste web, se chargera demettre en ligne les articles quotidienssur le site internet utileatous.eu tandisque le journal une fois mis en pagesera envoyé en fin de journée sous lesrouleaux des presses d’Estimprim.

Avec les 11.000 numéros fabriquéssur les cinq jours, nous allons tenterde vous guider dans les allées. Toutd’abord en vous présentant leprogramme des animations maiségalement en partant, pour vous, à larecherche des nouvelles tendancesprésentées par les quelque 130exposants présents sous les 7300 m2

de chapiteau.

Par ailleurs, comme dans L’Utile àTous, version bimestrielle, les plusgourmands pourront dénicher unerecette proposée par le site recettes-bretonnes.fr. Les plus joueurs pour-ront, quant à eux, tenter de gagnerquotidiennement des livres desÉditions de Borée et, par tirage ausort un appareil photo numérique,offert par Express Photo, sera mis enjeu. Pour en savoir plus lisez bien cejournal du début à la fin.

Bonne lecture et bonne foire!

Olivier VINCENT

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Jeudi 29 Septembre 2011

Si un voilier va prendre place sous le chapiteau de cette 13e foire de Lure pour faire honneur à la Bretagne, l’invité de cette édition 2011, bien d’autres animationssont d’ores et déjà programmées.

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Lure, ville commerçante160 boutiques de proximitéAu centre-ville et au Mortard, ces boutiques privilégient le contact et les prestations personnaliséeset disposent de places de stationnement proches (esplanade Charles de Gaulle, place de la Libération).

Des établissements de grande surfaceRépartis sur plusieurs zones périphériques, ces points de vente proposent toutes les gammes de produits(alimentaire, vestimentaire, électroménager, bricolage, mécanique…)

Des animations commercialesAvec un programme régulier d’animations (braderie d’automne, festivités de Noël…) et sa foire biennale,la plus belle du Nord Franche-Comté, la Municipalité, aux côtés des associations commerçantes, fait vivre Lure.

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Quand et comment avez-vous eu ledéclic pour la musique ?

Au départ, ma mère possède une écolede musique à Trevenans. Lorsque j’étaistout gamin, vers 4 ou 5 ans, j’assistais àses cours et durant les dictées musicalesje soufflais les réponses aux élèves, ce àquoi elle m’ordonnait de me taire et dene pas raconter de bêtises. Mais ellefinit par remarquer que mes réponsesétaient justes et très vite elle constataque j’avais l’oreille absolue, à mongrand regret à l’époque car à partir delà je devais travailler tous les jours enregardant mes camarades jouer au bal-lon dehors. Ce n’était pas toujoursagréable.

Au regard de votre expérience, ce tra-vail a été payant. Quel a été le mo-ment déterminant de votre carrièrede musicien professionnel ?

Très tôt, à l’âge de 9 ans, j’ai été remar-qué par Maurice Larcange qui était à

l’affût de jeunes talents après avoir crééun mouvement intitulé « Les petits pro-diges de l’accordéon ». Cette rencontrem’a ouvert de nombreuses portes et pro-jeté un peu partout sur des scènes pres-tigieuses, le Zenith entre autres. J’ai euaccès à de nombreux plateaux téléviséset à des scènes autour du monde. Sanslui, rien de cela n’aurait eu lieu.

Votre titre de champion du mondeest-il important à vos yeux ?

En fait j’ai été inscrit aux championnatsde 1996 à mon insu. Ce n’était pas dutout prévu. Pour autant, il s’agit du seulconcours véritablement reconnu dans lemilieu, organisé chaque année par laconfédération mondiale de l’accordéon.J’avoue que ce n’est pas désagréablede partager la liste des lauréats avecdes artistes comme Richard Galliano.Mais ce n’est pas non plus une fin ensoi. Ce qui m’intéresse, c’est jouer et com-poser pour le public.

Les doigts sur les boutonsOriginaire du Territoire de Belfort, Stéphane Courtot-Renoux se consacre à la musique depuis sa prime enfance. Pluri instrumentiste, c’estavec son instrument de prédilection que le talentueux artiste deploie devant ses pas le rouleau du succès, parcourt le monde, musettedans la musette en digne ambassadeur de la musique populaire de notre pays. Cet après-midi, guincheurs et valseuses pourront enprofiter et enchaîner les voltes aux sons de son orchestre dans l’espace spectacle de la foire.

THÉ DANSANT > UN CHAMPION DU MONDE AUX MANETTES

ENTREZ, C’EST TOUT VERT

Si le comité d’organisation a décidéde modifier l’agencement généralde la foire en n’offrant plus qu’uneseule entrée latérale qui servira éga-lement d’entrée pour le restaurantdu côté du centre social et culturel,il n’en reste pas moins que les ser-vices espaces verts de la ville deLure ont une nouvelle fois com-posé un ensemble floral des plusaccueillant à l’entrée. C’est à voir!

TOUTES VOILES DEHORSBretagne oblige, la mer et ses rou-leaux, un voilier de 5 m va prendreplace sous le chapiteau. Avec sonmât de 7 m, il sera la vigie de lafoire durant ces cinq jours.

PLACE DES GOURMANDS

La Maison spinalienne Léonardsera cette année encore aux four-neaux. Si l’espace restauration vapermettre aux plus matinaux deprendre un café-croissant dès l’ou-verture des portes de la foire, lerestaurant quant à lui proposerases menus à partir de midi, tousles jours. L’espace se transformeraen brasserie pour l’après-midi, l’oc-casion de se faire plaisir dès cetaprès-midi avec une petite douceurtout en levant la gambette sur lesnotes de l’accordéon de StéphaneCourtot.

ENCORE DES PLACES

Une fois les tables rangées, l’espacerestauration va se transformer ensalle de spectacle pour accueillirDidier Barbelivien, samedi soir. Sitoutes les places du Carré d’Or ontété vendues, il reste tout de mêmedes billets pour les férus de chan-sons françaises. Les places sont envente à l’accueil pour cette soiréemais aussi pour la soirée cabaretde dimanche soir.

RUES ET PLACE

C’est une tradition, les allées de lafoire sont régulièrement baptiséesen s’inspirant de l’invité d’honneur.Vous pourrez donc retrouver lesexposants dans la rue du Finistère,ou dans celle du Morbihan, l’es-pace breton sera logiquement ins-tallé sur la Place de Bretagne, tandisque la rue des Cotes-d’Armor ac-cueillera le stand de votre journalau n°47, juste là à l’entrée !

C’EST SIGNÉ!

A.Dan, auteur de BD et dessina-teur des strips dans l’Utile à Toussera sur notre stand samedi de14 heures à 17 heures pour dédi-cacer ses deux dernières BD. Mi-chel Bregnard, quant à lui, la mé-moire historique du journal, seraégalement sur la place dimancheaprès-midi pour présenter ses der-nières productions. Venez les ren-contrer!

La maniscopic, la pince et le rouleauMONTAGE > UNE ORGANISATION À LA HAUTEUR

Trois semaines sont nécessaires au mon-tage et démontage des chapiteaux, àl’aménagement des allées et à la miseen place des différents services demandéspar les exposants. « Le chantier mobiliseen tout une trentaine d’agents munici-paux issus des différents services, peinture,électricité, voirie, plomberie, espaces verts,secondés par une dizaine de personnesissues du chantier d’insertion du Bocal,de la CCPL et du comité de la foire », in-dique Stéphan Balogh qui supervise leséquipes sous l’œil expert de Jean-PierreZurlo dont ce sera cette année la dernièrefoire avant une retraite bien méritée. Au-tant dire que le concours de la munici-

palité s’avère précieux sinon indispensa-ble dans la tenue de l’événement.

Une organisation bien rôdée

« La surface totale couverte représentequelque 7300 m2 en trois structures dis-tinctes, l’une réservée à l’espace restau-ration et spectacles, les deux autres auxexposants. Avec l’expérience des annéesprécédentes, la manœuvre est désormaisbien rôdée et le chantier avance dans lecalme et la sérénité. Il n’aura pas falluplus de deux jours pour dresser et fixerles structures des chapiteaux et tirer lesbâches couvrant les immenses tentes.

L’équipe suivante arrive déjà pour éten-dre les 1500 m2 de planchers tandis queles électriciens déroulent les tourets decâbles qui alimenteront les stands.

«Cette année, on couvre une vingtainede mètres supplémentaires à la de-mande du comité. Contrairement auxéditions passées, il n’y aura plus qu’unaccès unique au site, juste au milieu del’esplanade Charles-de-Gaulle. Ca vacertainement modifier le trafic et les ha-bitudes de stationnement. Il a donc fallusécuriser les accès piétons grâce à desbarrières disposées sur toute la longueurde l’esplanade », reprend Stéphan.

Retour du marché le 12 octobre

Les engins déchargent les derniers élé-ments des structures fournies une nouvellefois par la société allemande Karlsberg.« Contrairement aux entreprises fran-çaises, ils n’imposent pas leurs propreséquipes de montage. Seuls deux techni-ciens de la société veillent au bon dé-roulement des opérations. Ça limite doncconsidérablement les coûts de la presta-tion », précise Jean-Pierre Zurlo.

Mardi 12 octobre, après une semainede travail à l’envers, le traditionnel marchéreprendra ses quartiers sur le biennommé champ de foire.

AU PROGRAMMEAUJOURD’HUI À 11 hInauguration officielle de la 13e foirede Lure.

À 11 h, 14 h, 15h30, 17 h et 18h30Les danseurs et musiciens bretonsseront en spectacle sur la scène del’espace Bretagne. Vous allez danser !

À 15 h, gratuit.Grand thé dansant sur la musique del’accordéon de Stéphane Courtot,champion du monde dans sa caté-gorie. Vous allez encore danser !

ET DEMAIN VENDREDI À 11 h, 14 h, 15h30, 17 h et 18h30Les danseurs et musiciens bretonsseront en spectacle sur la scène del’espace Bretagne.

À 15 h, gratuit.Une après-midi variétés avec l’or-chestre Soul Système!

À 20 h, gratuitGrand défilé de mode avec les com-merçants lurons sous le chapiteaurestaurant.

Jusqu’à 22 hC’est nocturne à la foire, le temps devous balader dans les allées aprèsavoir mangé au restaurant Léonard.

Textes et photos : Olvier VINCENT et Nicolas MAGET

Le montage et le démontage de la foire nécessite environ 4500 heures de travailsur un mois de temps environ.

Les services municipaux, ceux de la CCPL et les personnes du chantier d’insertion se mobilisent pourpréparer le site de la foire. Pas moins de 3 semaines de travail.

Stéphane Courtot-Renoux a décroché le titre de champion du monde d’accordéonen 1996.

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A découvrir cette année sur la Foire de Lure

D’UN STAND L’AUTRE Là

Le phénomène « foire»Malgré les sifflements de mauvaises langues, la disant au bout du rouleau, la foire de Lure connaît toujours le même succès au fil des éditions. Le nombre des exposantsy reste stable tout comme celui des visiteurs quand certaines manifestations identiques connaissent un fléchissement de fréquentation et un déficit d’intérêt. Un paneld’exposants, commerçants, artisans, services ou encore associations, historiques ou nouveaux venus, nous ont livré les bonnes raisons de leur présence au traditionnel rendez-vous bisannuel luron.

« Si demain je ne suis plus présent sur lafoire, on va dire que mon entreprise esten mauvaise santé. Ça va très vite, surtoutdans une petite ville comme la nôtre »,avoue le chauffagiste Jean-Marie Davaldont l’entreprise est présente de longuedate. « Pour nous, l’objectif n’est pas degagner de nouveaux clients directementsur le site mais d’être présents au mêmetitre que la concurrence et de faire connaî-tre nos produits et nos opérations »,explique le chef d’entreprise. « Comptetenu du rayonnement géographique denotre activité, Lure est la seule foire àlaquelle nous participons ».

La visibilité est l’argument majeur commele confirme Simon Binetruy, du Tuyé deMésandans, société spécialisée dans lafabrication et distribution de produits culi-naires du terroir qui fêtera prochainementses 20 ans. « Être mieux connus, estévidemment l’objectif principal même sinous ne sommes pas contre le fait de fairedéguster et vendre nos produits sur place.Nous avions réduit un temps notreprésence sur les foires du grand Est dansnotre rayon de chalandise. Nous noussommes aperçus qu’il ne fallait pas lesnégliger », reconnaît-il.Son de cloche identique du côté des

cuisines Gaio même si l’objectif n’est pasde conclure des affaires sur place selonDominique Grosjean. « Nos ateliers sontsitués à la Longine aux confins de la valléedu Breuchin. Autant dire que nous avonsl’obligation de nous rendre au-devant denos futurs clients pour présenter notresavoir-faire, la nature et la qualité de nosproduits », reconnaît-on chez le cuisinisted’avant-garde.

La part belle aux innovations

« Le marché se durcit nettement sachantque 2012 est une année d’élection peufavorable aux affaires », note-t-on chezLogis Saônois, pavillonneur à Echenoz-la-Méline. « Il est d’autant plus indispen-sable pour nous de communiquer lorsd’événements de ce type ».

Quant à certains exposants, s’ils ne présen-tent pas l’ensemble de tous leurs produits,la foire est là pour leur permettre decommuniquer sur une nouveauté.« Comme à chaque édition, on seraprésent déjà pour soutenir la manifestationet pour présenter notamment nos produitsd’isolation en ouate de cellulose », précisele Luxovien, Jean Barat.

Une foire à dimension humaine

Chez les exposants historiques, on affineles statistiques et les habitudes des visiteurs.« Certaines foires ‘’baromètres’’ affichentdes chiffres catastrophiques », avoue lespécialiste local de l’ameublement, PierreZurlo des meubles Salamand, fidèle parmiles fidèles. « À Lure, la conjoncture semblemoins impacter les affaires et la fréquen-tation. Nous sommes également dans unévénement à dimension humaine », note-t-il. « Les visiteurs n’hésitent pas à revenirplusieurs fois au fil de la foire. Les deuxpremiers jours, ils prennent la température.Pour nous, les samedi et dimanche sont

les deux jours importants. C’est aussi dansle calme, le lundi, que l’on conclut lesaffaires et les prises de contact ».

Autres participants de longue date, lesétablissements Bret spécialisés dans lechauffage et nouvelles énergies à Vesoulont de bonnes raisons d’y revenir. « Il s’agitpour nous d’une très bonne foire, la plusdynamique en tous cas. Outre un espacede présentation, l’événement est un appor-teur d’affaires évident même si nous ne

vendons pas sur place ». À l’inverse,certains depuis des années viennent deloin pour remplir les carnets decommande, comme Les Canards d’Ariane,producteurs de foies gras dans le Gers.« Nous sommes présents sur les foires deBéthune, à La Ciotat, en passant par Lyon,sans oublier Lure. La période est en effetstratégique en amont des fêtes de find’année et notre fichier de fidèles clientslurons s’étoffe d’une édition à l’autre ».

Au fil des allées, certains n’ont rien àvendre de solide et même rien à vendredu tout. Pourtant, leur présence sur lafoire n’a rien d’incongru. Services ou as-sociations, institutions et organismesconsulaires sont là aussi pour commu-niquer. Parmi eux, l’ADOT 70 (Associa-tion pour le Don d’Organes et Tissushumains), est invitée par le comité dela foire. « Il s’agit pour nous de toucherles gens sans générer de contrainte »,indique Roberte Maticka, présidente del’association. « Le don d’organes n’estpas un sujet que l’on aborde entre lapoire et le fromage et les gens n’ontpas la spontanéité de venir nous voirdirectement. Le fait d’aller au-devantd’eux est donc indispensable pour faireconnaître nos actions et leur apportertous les éclaircissements. L’affluence del’événement permet aussi d’en toucherun grand nombre ».

Parmi les stands, la Chmabre de Com-merce et d’Industrie de Haute-Saôneest présente. « Nous allons promouvoircette année la mise en place des

chèques cadeaux distribués par 370commerçants partenaires à destinationdes comités d’entreprise du secteur. Unecentaine d’entreprises, administrations,PMI, PME aura la possibilité d’offrir àson personnel des chèques cadeaux àvaloir chez les commerçants du cru »,précise Brigitte Sanchez à la CCI valo-risant une opération destinée à favoriserl’économie locale. La Chambre des mé-tiers, quant à elle, sera visible à traversle stand du CFA (Centre de Formationdes Apprentis) durant les cinq jours oùles apprentis et leurs profs montrerontleur savoir-faire de la coiffure à la bou-langerie-pâtisserie en passant par laboucherie-charcuterie.

Autre prestataire, la mutuelle médicochirurgicale qui assure déjà un haut-saônois sur deux en termes de santé etprévoyance. « Nous seront présentspour présenter nos produits d’assurancesur les biens, secteur sur lequel on nousconnaît moins ainsi que nos offres endirection des entreprises », indique-t-onà la MMC.

Services sur mesure

« A Lure, la conjoncture semble moins impacter les affaires et la fréquentation. Noussommes aussi dans un événement à dimension humaine », estime un exposant.

Conseil général de la Haute-Saône

L’avenir se construiten Haute-SaôneRendez-vous à la Foire de Lure sur le stand du Conseil général

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L’HOMME DE L’OMBRE

Jean-Pierre Zurlole chef d’orchestretire sa révérence

Il n’est pas superstitieux et c’esttant mieux, car Jean-Pierre Zurlo,en charge de superviser toutes leséquipes de la ville pour le montagede la foire, tire sa révérence à l’oc-casion de cette 13e édition. L’heurede la retraite a sonné pour cethomme affable, aussi discret qu’ef-ficace qui depuis 33 ans œuvredans les coulisses de la ville deLure.

« Je suis en charge de la coordinationde l’événement depuis la première édi-tion en 1987 ». Il est le référent et asu motiver ses équipes d’une édi-tion sur l’autre pour améliorer tou-jours plus l’efficacité des hommessur le terrain. À tel point que pourcette édition 2011 le montage étaiten avance sur le planning. « Oubliée,cette année où les officiels coupaientle ruban de l’inauguration tandis queles techniciens de la ville, à l’autrebout du chapiteau, finissaient d’ins-taller du matériel.»

« Ce rendez-vous est fédérateurpuisque les différents services tech-niques de la ville travaillent ensem-ble ». Et l’ambiance est toujoursbonne, même si pour Jean-Pierre,la priorité a « toujours été donnée àplus de sécurité pour éviter tout pro-blème ».

Aujourd’hui, il passe le relais. Sté-phan Balogh, prendra sa suite pourl’édition de 2013. Le temps pourJean-Pierre est venu de souffler.« En plus de la foire, je m’occupaisde coordonner pour la ville l’ensembledes événements festifs. C’est un métierqui m’a permis de rencontrer une mul-titude de personnes aussi variéesqu’enrichissantes ».

Alors même si le comité de la Foiren’a pas tardé à lui faire des avancesespérant ainsi le voir rejoindre sesrangs pour ne pas perdre les com-pétences de cet homme de valeurs,Jean-Pierre, qui est loin d’être aubout du rouleau, a décidé de pren-dre du temps pour lui « j’ai enviede balades ». Pas à l’autre bout dumonde, la Haute-Saône a encorede beaux secrets à révéler à sesyeux. Il ne sera donc jamais bienloin pour promulguer un petitconseil de dernière minute, ouf !

TOUS TABLES TTTTTTTTàTOUTE HISTOIRE HHune

1929 : déjà une foire exposition !Une grande foire avait eu lieu en 1928 et devant le succès rencontré, commerçants et industriels luronsdécidèrent de donner de l’ampleur à la manifestation.

Du 7 au 15 septembre 1929, une foire-exposition fut organisée sur la Prome-nade des Gleux, actuelle EsplanadeCharles-de-Gaulle. Le comité, mis enplace sous la présidence de M. Gandel,proposa des stands en plein air réservésaux exposants de matériel lourd (fau-cheuses, javeleuses, rouleaux…) au prixde 10 F le m2 pour les 20 premiers m2 (*).Les stands couverts de 3 x 3 m sans plan-cher étaient loués 300 F sans aménage-ment intérieur ni éclairage.

Le règlement précisait que le choix desemplacements serait fait par le commis-sariat général de la foire, et non par lesexposants qui s’engageaient par ailleursà maintenir ouvert et garni leur stand

pendant toute la durée de la foire souspeine d’amende de 25 F par jour defermeture!

Une braderie en parallèle

Parallèlement à l’exposition du Champde Foire, durant le premier week-end, lescommerçants lurons de la Grande Rue(actuelle rue de la République) et desmarchands forains tinrent une braderie.De nombreuses animations ont eu lieupendant toute la semaine: concours agri-cole, rallye-ballon organisé par le « PetitParisien » (l’idée d’associer une montgol-fière à la manifestation fut reprise -sansle savoir- en 1990 lors de l’inaugurationjumelée de la foire et de la Pépinière

d’Entreprise du Tertre Landry), course cy-cliste, matches de boxe, concerts de l’Ami-cale des Houillères de Ronchamp et del’Union musicale, démonstrations de gym-nastique, nocturne avec illumination desstands…

À signaler que la date choisie ne plutpas à tout le monde puisque le mairede Ronchamp vint se plaindre auprès deson homologue luron, Charles Cotin, dufait que la foire allait concurrencer la fêtepatronale de sa ville prévue à la mêmepériode!

Michel BREGNARD

(*) 1,00 F de cette époque équivaut à environ 0,54 euro.1 kg de pain coûtait alors 2,15 F soit environ 1 euro actuel.

L’Utile à Tous - Hors série spécial Foire de Lure 2011Journal gratuit édité par Les Editions Et Pourquoi Pas. 1bis rue de la Neuvelle. 70200 FROIDETERRETél. 03 84 30 56 90 / 06 81 532 38 19Directeur de la Publication : Olivier VINCENT. Dépôt Légal : à parution.Impression : Estimprim (03 81 60 56 00). 25220 Roche-lez-Beaupré

PLACE JEUXE JJJJJJJJaux

� Épluchez les légumes, puis déposez-les avec la viande dans une grandecocotte. Allumez le feu et laissez cuirevotre pot-au-feu environ 1 heure.

� Diluez la farine avec les œufs et unpeu de lait. Ajoutez du gros sel et faitesfondre le beurre ainsi que le saindoux.Ajoutez ensuite la crème.

� Mettez cette pâte dans un sac detoile que vous ficellerez avec le plusgrand soin. Plongez-le dans la cocotteet laissez cuire pendant de 2 heures.

� Une fois votre cuisson réalisée, émiet-tez la pâte et servez-la dans des as-siettes avec les morceaux de viande enquantité souhaitée, quelques légumeset une bonne dose de bouillon.

� Nous vous livrons la petite astuce duchef et vous conseillons de servir votrekig ha farz accompagné de lipig (c’estune sauce faite en faisant fondre deséchalotes coupées en tous petits mor-ceaux dans du beurre… c’est déli-cieux !) ou du sucre. Accompagnezvotre plat d’un peu de cidre !

Le Kig ha FarzLe Kig ha Farz est une recettetraditionnelle de Bretagne. Ona pour habitude de l’appelerfamilièrement le « pot au feubreton. »

Pour 8 personnes1/2 kg de jarret de porc1 morceau de lard (environ 300 g)1 morceau de bœuf (environ 300 g)1 chou et des carottes50 g de beurre2 œufs250 g de crème fraîche1 cuillère à soupe de gros selsaindoux1 navet4 oignons500 g de farine de blé noirlait

(+) www.recettes-bretonnes.fr

A vous de trouver le bon mot !Dans les différents articles de ce journal nous avons glissé plusieurs foisun mot mystère. Lisez attentivement l’ensemble du journal et si vouspensez l’avoir trouvé, venez nous faire part de votre proposition surnotre stand à partir de 15 h. Les cinq premiers à la faire repartiront avecle livre ci-contre !

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Votre photographe à Lure

Si vous pensez avoir la bonneréponse, venez remplir un bulletin

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votre réponse jusqu’au 14 octobre

Qui est notre personnage caché ?A l’aide des mots mystères, que nous glissons tous les jours dans ce hors-série spécialFoire de Lure de L’Utile à Tous, et qui ne sont autres que des indices, tentez de découvrirqui est notre personnage mystère, qui est, à n’en point douter, une femme de tradition !

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Sylvain et sa mèreemménagent dansune ferme isolée,près du moulin, oùvivent Françoise etsa fille Claudie. Lesmœurs dissoluesde la meunière etl’innocence de safille hantent lesnuits de Sylvain,qui se fait garçonmeunier.

Adrien Bobèche devient romancier avecLa Fille de la meunière, réédité aux édi-tions De Borée et dont Giono salua laparution dans les années 1960 en dé-clarant qu’il aurait aimé l’avoir écrit.

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La fille de la meunièreCollection : Pochepar Adrien Bobèche