L'UTILE àTOUSÉdition spéciale LE QUOTIDIEN DE LA FOIRE DE LURE

L'Utile à Tous - Edition spéciale Le quotidien de la Foire de Lure est un journal gratuit édité par les Editions Et Pourquoi Pas - 03 84 30 56 90 / Impression : Estimprim

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OUR EN SAV

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On remet çadans deux ans !Dernière journée pour cette édition 2011 de la Foire qui a été bercée par une météo estivale. L’heure est au bilan.La présidente Edwige Pellizzon a le sourire, les soirées ont accueilli un public important et la fréquentation dansles allées de la foire a été à la hauteur des espérances du comité d’organisation.

SOMMAIRE

COUP DE PROJECTEURMétiers récompensésUn bilan plutôt satisfaisant

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D’UN STAND À L’AUTREl’îlot du bonheur

Page 3

TOUTE UNE HISTOIRE1929 : du charbon à l’électricité

Page 4

TOUS A TABLELa recette du jour : beignets bretons

Page 4

PLACE AUX JEUXPage 4

N°5/5

Aujourd’hui lundi, lesclients indécis vont pou-voir revenir voir lesexposants une dernièrefois pour finaliser leséventuels contrats. Cesera le moment de pren-dre rendez-vous pourinstaller cheminées etautres cuisines et pourceux qui ont hésité delongues heures avant dese lancer, il faudra se

décider dans la journée. Demain ilsera trop tard.

Pour terminer en beauté, le soleil aune nouvelle fois fait honneur àl’événement comme la troupe desdanseuses des Précious Diamondqui coiffe de leur finesse et de leurgrâce la soirée des exposants pro-posée hier soir.

Nous avons de notre côté réussinotre pari de vous proposer quoti-diennement un journal spécial foirede Lure qui nous l’espérons vous aété utile. Vous pourrez retrouver l’unde nos 82.000 exemplaires dunuméro de novembre-décembre2011 qui seront distribués sur lesdeux tiers de la Haute-Saône d’iciun petit mois. Si vous avez des mani-festations à annoncer pour cettepériode n’hésitez pas à le faire parl’intermédiaire de notre site internetwww.utileatous.eu et vous pourrez yretrouver l’ensemble des articles quenous avons rédigé durant l’événe-ment.

Olivier VINCENT.

L’É

dito

Lundi 3 octobre 2011

Rudes négociations ou finalisation du contrat ? Les discussions de la journée de dimanche ont été denses et les affaires nombreuses comme ici chez un des exposantsspécialistes de la cuisine, notre dossier du jour.

A COUP PROJECTEUR ! Pde

« Cette année particulièrement nousavons pu observer un super-comporte-ment de la part de tous les apprentisprésents durant les cinq jours » se féliciteJean-Claude Brady, boulanger luron quiavec ses collègues de la cité coiffe lacasquette de superviseur des opérationsde fabrication et cuisson des diversesgourmandises proposées aux chalands.« Pour eux c’est stimulant.Ils se sententvraiment valorisés et devant le public, ilssont fiers de s’exprimer et de montrerleur désir de bien faire. Certains sontmême revenus spontanément sans êtrerémunérés pour donner le coup demain ». Paroles rassurantes de la partd’un professionnel qui avoue tout demême une sélection préalable desjeunes qui se sont exprimés durant l’évé-nement. « L’autre intérêt est aussi de sortirleurs professeurs du cadre éducatif pourles confronter d’avantage à la réalité dumonde économique », précise Jean-Claude Brady. « Certains jeunes ont déjàdes réflexes de prise en compte des réa-lités économiques et veillent notammentau gâchis de matière première »,

s’étonne-t-il. Le partenariat avec le CFAqui date de 1991 a permis aux artisanslocaux des métiers de bouche d’obtenirune plus grande visibilité dans ce cadre.De plus l’entente entre tous les boulan-gers lurons donne vraiment du poids etde la crédibilité à l’affaire ».

Du côté des chiffres, le boulanger an-nonce une bonne foire. « Nous avonsvendu une soixantaine de fougerollines,une centaine de griottines, lancée à l’oc-casion de la foire et pratiquement toutnotre stock de Dagobertes, le gâteau dela confrérie. Seul bémol, le matériel des-tiné aux bouchers qui les a plus ou moinslâché pendant la semaine. En revanchela présence des quatre apprentis alle-mands a été super-sympa avec desjeunes qui malgré la barrière de lalangue ont eu un super-contact au seinde l’équipe et avec les visiteurs ». A noterque les bouchers vont offrir par l’inter-médiaire d’une tombola, leurs réalisa-tions de viande décorée durant la se-maine ce qui représente environ 150 kgde viande.

Métiers récompensésLes artisans des métiers de bouche ont une nouvelle fois étonné et régalé les visiteurs de la foire sur leur stand avec le concours d’une belle équiped’apprentis toujours à la manœuvre.

GASTRONOMIE > PLACE AUX APPRENTIS AVEC LE CFA

FOIE GRAS D’ICI

Le Moulin de Courcelotte est venuproposer à la vente sa productionartisanale. Du foie gras et autresspécialités issues du canard. Maisles produits n’ont pas traversé laFrance pour arriver jusque sous leschapiteaux de la foire luronnepuisque la production à pour ori-gine Vellechevreux. Alors si vouscherchez des produits de qualitéqui sentent bon les fêtes de find’année le foie gras se trouve-là.Vous pourrez également découvrirles rillettes et autres terrines.

BELLES AQUARELLES

Depuis qu’ils sont en retraites, Ar-naud et Bernard coiffent leur cas-quette de peintre. De l’aquarelleplus précisément. « Une fois paran nous nous rendons en Bretagnepour participer à un stage encadrépar Michel King, un grand peintrede la Marine ». Ayant pris connais-sance de la thématique du rendez-vous luron, ils se sont empressésde coucher sur leurs toiles de mul-tiples paysages de bord de merqu’ils exposent sur la Place de Bre-tagne. À leurs côtés, Claudine Da-paro propose une collection d’ac-cessoires de mode qu’elle aspécialement confectionné dansune ambiance bord de mer!

TOUR DE PLUMES

Des essences variées provenantpour l’essentiel de Franche-Comté, une fabrication originaleet un goût prononcé pour les belleschoses, la recette de l’artisan d’ArtJ-L Curti est une belle réussite quevous pourrez découvrir après lafoire dès le mois de novembre dansson nouvel espace d’exposition sis5 bis rue Antoine-Boisson à Lure.

Un bilan plutôt satisfaisantEDWIGE PELLIZZON > UNE PRÉSIDENTE COMBLÉE

La soirée offerte pas Didier Barbelivien aété sans conteste un succès à l'image del'ensemble des cinq jours de foire. Auxyeux d'Edwige Pellizzon, la présidente ducomité, le bilan est satisfaisant. A la têtede l'association organisatrice depuismaintenant 8 ans, la fleuriste luronne re-connaît " une légère érosion au niveaude la fréquentation ", mais cela ne luifait pas peur. La météo n'est certainementpas étrangère à cette baisse car la cha-leur qui s'est engouffrée sous le chapiteauqui coiffe l'esplanade charles-de-Gaullea peut-être fait rebrousser chemin àquelques visiteurs samedi et dimanche.

Plus d’exposants

En attendant le nombre des exposantsest en progression depuis 2009, certainsne se plaignent pas des ventes réalisées

et la nouvelle organisation des chapi-teaux et de l'entrée ont permis d'offrir unespace plus aéré entre les stands. " Cegain de place combiné à une fréquen-tation en légère baisse a permis unemeilleure circulation " et comme le signa-lait un exposant dans le courant del'après-midi : " Il vaut mieux la qualitéque la quantité en matière de visiteurs ,les affaires se signent plus volontiers ".

La présidente est donc partante pour gar-der les rênes du comité. " Je ne veux pastransmettre cette responsabilité àquelqu'un qui ne connaît pas la foire.Nous sommes une petite équipe maisl'osmose est parfaite ". Tout le monde estdonc prêt à préparer d'ici peu la quator-zième édition de la foire commerciale lu-ronne!

Textes et photos:Nicolas MAGET et Olivier VINCENT

Le concours du meilleur jambon : les résultatsLe traditionnel concours du meilleur jambon fumé cuit à l'os a eu lieu hier. Le juryaprès en avoir longuement délibéré a déclaré le palmarès suivant :

Médaille d’Or : Jean-Marie Villain de Mouthier Haute-Pierre qui repart avec la coupede la Confrérie des Chevaliers de Saint-Antoine.

Médaille d’Argent : La maison Barbier de Pont de Roide qui remporte la coupe de laChambre de Métiers et de l'Artisanat

Médaille de Bronze : Daniel Mennouvrier, le local de l'étape, qui gagne la coupe dusyndicat des bouchers charcutiers de Haute-Saône.

Un apprenti façon VickingBenoît Begey est apprenti boulanger et exerce ses talents tout en apprenant sonmétier chez Stéphane Caput à Saint Germain. Récemment il terminait premier auconcours du meilleur jeune boulanger Franc-Comtois. « J’y ai représenté la traditionFrançaise et réalisé entre autres pains, croissants, couques et tartelettes, une miche dé-corée sur le thème des 1100 ans de la Normandie. En guise de coiffe, j’avais représentéun énorme casque de Vicking et le marteau de Thor ainsi que les armoiries rouge etjaune de la Normandie en banderole estampillée « An 911 ». En novembre à Caen,je représenterai donc la Région au concours du meilleur apprenti de France ». Sonfrère jumeau Romain était également de la partie sur la foire où les deux frères n’ontpas hésité à venir travailler en pleine nuit. A noter également le bon résultat de Solène Bertin, présente également sur la foire etapprentie chez Olivier Hory à Luxeuil qui a obtenu une belle troisième place aumême concours régional.

Pizza contre merguez

Pour les amateurs de pizzas maison etles candidats boulangers, Bio Chauf pré-sente un four déplaçable qui va permettrede cuire au jardin et remplacera le bar-becue. Un corps de chauffe volumineuxsurmonté d’un four à plusieurs étages etd’une cheminée d’évacuation se trans-portera au jardin pour une pizza partyentre amis ou s’installera dans une vé-randa ou un jardin d’hiver chauffant l’es-pace par la même occasion. Un four àpain et pizzas encastrable est également une solution qui pourra s’installer sous abridans un mur ou une construction extérieure.

La cocotte mijote toujoursCertains cordons-bleus sont comme les parois de leur cuisinière à bois, réfractairesaux plaques modernes et s’équipent de solution à l’ancienne qui ne manquent pasd’embarquer le dernier cri en matière de technologie au service de la cuisson. « Onconstate un réel retour d’intérêt sur la cuisinière à bois de nos grands-mères », admetGhislain Delecray qui propose chez Bio Énergie à Vesoul, toute une gamme de cesancêtres relookées au besoin. « Cela permet aussi de faire d’une pierre deux coupsen cuisinant et chauffant à la fois ». Certaines sont mixtes et mélangent les énergiesbois et gaz ou bois et électricité. « Les fours ont un excellent rendement et permettentune cuisson parfaite avec une circulation des fumées tout autour du corps de chauffe.Les belles s’adaptent à l’environnement en conservant leurs atours d’antan, fonte bruteet laiton, ou livrées carrelées de mille façons ou encore sobres et sans artifice pour sefondre dans un environnement moderne.

D’UN STAND L’AUTRE Là

L’îlot du bonheurLa technologie s’invite de plus en plus dans les cuisines de nos maisons. Le lieu dévolu aux plaisirs culinaires estbien plus qu’un atelier de traitement des aliments mais une véritable pièce à vivre qui évolue en s’adaptant àl’air du temps mais conserve ses lettres de noblesse. Sortez la coiffe et au piano !

Comme pour le reste de la maison, lesmodes de vie actuels influent sur la pièceà vivre toujours prisée par les Français.Si la cuisine comme bien d’autres chosess’est américanisée en s’ouvrant sur lereste de la maison, les hamburgers etpizzas surgelées n’ont pas définitivementconquis le cœur des hexagonaux tropattachés à leur table et à ses plaisirs. Ilexiste de nombreuses solutions pouréquiper le lieu mais aujourd’hui plusquestion d’y inclure un mobilier disparate.Le lieu doit être homogène et fonctionnel.« La taille et le volume moyens d’unehabitation rétrécissent. Il faut doncs’adapter et développer des solutionsqui optimisent les espaces en restant pra-tiques », note Gaël de la société Dé-chambenoit à Froideconche. « Les bud-gets consacrés à cette piècen’augmentent pas, mais les clients ontdes exigences qu’ils n’avaient pas il y aquelques années ».

Moins de communication

Les prix varient cependant de façon im-portante selon la qualité des matériauxutilisés et du matériel embarqué. Pourrester compétitifs et séduire les petits bud-gets, certains n’hésitent pas à freiner leurcommunication, catalogues, espaces dedémonstration. « Nous n’exposons pastous nos modèles et travaillons beaucoupsur des dessins et sur échantillons. Celanous permet de proposer des produits15 à 20 % moins chers », indique t-onchez Evolution Habitat de Pusey. Mêmedémarche aux cuisines Aviva, présentesà Lure, Vesoul et Belfort. « Nous évoluonsdans un marché sous-équipé et vers duprix moyen. Nous commençons doncpar faire des efforts nous-mêmes en ban-nissant le superflu dans nos locaux etmoyens de fonctionnement. Nous avonségalement notre propre service de pose,donc pas de sous traitance et un suivide chantiers », avoue José Marquès.« Chez nous, pas de remises à tout va.Le prix annoncé est le prix payé ». Les

évolutions techniques permettent ausside faire fondre les tarifs. « Grâce au cou-lissant, nous gagnons 33 % d’espacepour le même prix dans un même vo-lume », calcule Patrick Guth, responsabledes cuisines Schmidt, leader national dela profession. « On gagne en hauteuravec des formules télescopiques. Nousadaptons aussi nos cuisines au reste dela maison dont nous réalisons égalementl’aménagement. En règle générale, lesclients s’orientent vers des pièces plusgrandes qu’ils veulent simples et pra-tiques ». Face aux solutions clés en mainset financées, plusieurs artisans font lechoix du sur-mesure. « Certes plus coû-teux, le résultat s’avère mieux adaptéaux besoins et à l’habitat non-standard.Nous réalisons nos cuisines à l’unité selonles désirs du client. Nous pouvons doncenvisager et associer tous types de ma-tériaux », indique Christian Card artisanà Saulnot.

Électronique embarquée

Autre point dont dépend le montant dela facture finale, l’équipement électro-ménager et la technologie. « Nous éla-borons des réalisations sur mesure et dé-veloppons des solutions domotiques enassociant les nouvelles technologies à

l’utilisation quotidienne », explique Sé-verine Galmiche, responsable logistiqueaux cuisines Gaio de la Longine. « Nousavons été plébiscités sur nos systèmes àcommande vocale permettant d’asservirde nombreuses manœuvres d’ouverturesde tiroirs, placards et capables de com-mander différentes fonctions au besoin ».Les cuisines américaines que certainscondamnaient en raison de la diffusiond’odeurs dans les autres pièces ont tou-jours la cote aux dires de tous les pro-fessionnels. « Les hottes sont performanteset les odeurs ne constituent plus un pro-blème », reprend Séverine Galmiche. Lagrande apparition dans la cuisine estl’îlot central, véritable plan de travail à lafois pratique et convivial qui redonnel’envie de rester dans la pièce et permetde ne pas se gêner.

Tous sont unanimes, l’îlot est adopté parla quasi-majorité des clients. Quant auxtendances, partout on s’oriente vers desmeubles sobres, nature, en panneauxde bois clairs ou massif avec des poi-gnées alu ou acier inox. « La grande ré-volution, c’est aussi la disparition descharnières au profit du coulissant » admetChristian Card. Annonçant seulementtrois charnières sur sa cuisine en exposi-tion.

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Lure, ville d’avenirLes véhicules du futurAvec le parc d’activités Arémis, véhicules intelligents, centrale photovoltaïqueet autres innovations vont fleurir autour de Lure

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Des logements pour demainUn nouveau quartier d’habitat durable va sortir de terre et sera exemplaire au niveau régionalavec pour caractéristiques : logements basse consommation d’énergie, tri sélectif, mode de déplacement doux

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PAROLES DE VISITEURS

Nicolas, Sandra et les filles

C’est en famille que Nicolas etSandra sont venus à la foire. Unepremière pour ce couple originaired’Esboz-Brest. « Nous avons unprojet de transformation dans no-tre maison, venir ici permet defaire le tour des professionnels ».Et c’est avec le sourire que la petitefamille repart de la cité du Sapeuravec plusieurs rendez-vous. Ma-non, Chloé et Alexane pendanttout ce temps ont été sagescommes des images!

Jean-Michel et Agnès

Ils ne viennent pas de loin. Agnèset Jean-Michel arrivent d’Amblanset ont un projet bien précis. « Nousdevons changer de chauffage. Lefait de venir à Lure permet de fairele tour des produits ». Chauffagebois traditionnel, voilà la solutionque recherche le couple et il ne faitaucun doute qu’ils vont trouver!

Marie-Claude et Françoise

Elles ont des souvenirs sur la foirede Lure. Elles y viennent réguliè-rement. En provenance de Belfort,les deux copines vont venir flânerdans les allées. Elles auraient pualler faire un tour sur la Transter-ritoire qui se déroule un peu plusprès de chez elles aujourd’hui,mais elles ont une excuse impara-ble : elles ne font pas de sport !Alors la foire était toute trouvée !

TOUS TABLES TTTTTTTTàTOUTE HISTOIRE HHune

Foire de 1929: du charbon à l’électricitéSurprise ! Sur leur stand, les « Houillères de Ronchamp » mettent en avant l’électricité !

Ventilateurs, chauffe-eau, radiateurs, mo-teurs, machines diverses… en 1929, la« fée électricité » est de plus en plus em-ployée dans la maison et son utilisationne se limite plus à l’éclairage. Elle parti-cipe au confort, la demande augmentede façon importante et le « courant », àLure, vient de Ronchamp.

En 1906, la société des « Houillères deRonchamp » avait créé une centrale ther-mique pour utiliser les déchets de lavagequi étaient combustibles mais non com-mercialisables.

On installa d’abord trois turbines à va-peur accouplées à des alternateurs de1500 kilowatts. Elles étaient alimentéespar deux batteries de cinq chaudières

semi-tubulaires. Le courant produit à5000 volts était survolté à 30.000 pardes transformateurs.

Un accord avec la Suisse

Les ventes d’énergie se développant ra-pidement, il fallut agrandir la centraleavec une nouvelle turbine et y brûler ducharbon vendable car les déchets nesuffisaient plus. Un traité fut même concluavec une société suisse pour la fournitureà la Société de Ronchamp de quelquesmilliers de kilowatts destinés à augmenterles disponibilités de celle-ci.

En 1924, la centrale avait 5 turboalter-nateurs, un transformateur, 4 batteries de5 chaudières dont les fumées étaient

évacuées par deux cheminées de 50 mde haut et visibles de fort loin !Des lignes de 30 000 volts supportéespar de hauts pylônes métalliques par-taient vers Giromagny, Belfort, Plancher-les-Mines, Plancher-Bas, Lure, Remire-mont, Le Thillot… 62 communes étaientdesservies en électricité par la Centralede Ronchamp! Le parcours était parseméde transformateurs et, au total, 600 kmde lignes de tout voltage transportaientles 22 à 37 millions de kilowatts produitschaque année par l’usine.

La centrale électrique cessa son activitéen même temps que la fermeture défini-tive des mines, en 1958.

Michel BREGNARD

L’Utile à Tous - Hors série spécial Foire de Lure 2011Journal gratuit édité par Les Editions Et Pourquoi Pas.1bis rue de la Neuvelle. 70200 FROIDETERRETél. 03 84 30 56 90 / 06 81 532 38 19Directeur de la Publication: Olivier VINCENT.Dépôt Légal : à parution.Impression: Estimprim (03 81 60 56 00). 25220 Roche-lez-Beaupré

PLACE JEUXE JJJJJJJJaux

Le mot mystère du jour !Nous avons glissé le mot mystère du jour dans plusieurs articles de cejournal. Si vous pensez l’avoir trouvé, venez sur notre stand à partirde 15 h. Les cinq premiers qui viendront avec la bonne réponse repar-tiront avec le livre ci-contre.

Les mots mystères des jours précédents :Rouleau, Danse, Folklore et Dentelle

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Qui est notre personnage caché ?Les 5 mots mystères découverts jour après jour dans nos colonnes de ce hors-série spécialFoire de Lure de L’Utile à Tous, sont des indices précieux pour démasquer notre personnageoriginaire de Bretagne qui n’est autre qu’une femme de tradition bretonne !

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� Dans un saladier, mélangez la fa-rine et la levure chimique, puis rajou-tez les œufs. Battez énergiquementavec un fouet.

� Puis, versez le cidre en battantconstamment jusqu’à ce que vous ob-teniez une pâte homogène.

� Épluchez les pommes et coupez-lesen rondelles, puis enroulez-les dansdes morceaux de pâte.

� Faites chauffer l’huile d’arachidedans la friteuse. Ajoutez vos beignetset attendez qu’ils soient bien dorésdes deux côtés pour les retirer.

� Étalez-les sur du papier absorbantpendant une à deux minutes. Sau-poudrez-les de sucre ! Attendez qu’ilsrefroidissent un peu. Vos donuts bre-tons sont prêts !

Beignets bretonspommes/cidre

Une recette bretonne peu connue,mais qui vaut le détour. Une idéeidéale et originale pour le goûterou le dessert.

Pour 8 personnes360 g de farine8 pommes reinettes2 œufs1 sachet de levure50 cl de cidre doux200 g de sucre en poudreHuile d’arachide

(+) www.recettes-bretonnes.fr

Fernand Ri-cou décidede trouverune femmepar petite an-nonce. Mais,la belle lui acaché qu’elleétait encoremariée etqu’elle avaittrois enfants ;et bientôt soncœur ba-lance entreFernand et Jo-s e p h .Jusqu’au jour où elle apprend que Fernandpossède la forêt de sapins de Fontcouverte.

Professeur d’histoire, Daniel Dupuy pensetoujours à ce roman qu’il voudrait ache-ver, Fontcouverte. Ce n’est qu’en 2005qu’il décide de se consacrer à cette his-toire qui a obtenu le Prix Charles Ex-brayat2007.

FoncouverteCollection: Pochepar Daniel Dupuy

Les utilisations de la « fée électricité ». Photo de N. Serre, collection SHAARL