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 Marchés Actions 06/03/15 Perf. sur la semaine Perf. sur le mois Perf. Depuis le 31/12/14 CAC 40 4977 0,5% 6,1% 16,5% Eurostoxx 50 3630 0,8% 6,8% 15,4% S&P 500 2101 -0,2% 2,2% 2;0% Marchés de taux 06/03/15 Sur 1 semaine Sur 1 mois Depuis le 31/12/14 Eonia* -0,06% -12pb* -2pb -20pb OAT 10 ans 0,67% n/d n/d n/d Matières 1ères 06/03/15 Perf. sur la semaine Perf. sur le mois Perf. Depuis le 31/12/14 Pétrole (Brent, $/baril) 60 - 3,0% 4,3% 7,6% Or ($/once) 1178 -2,9% -4,5% -0, 3% Devises 06/03/15 Perf. sur la semaine Perf. sur le mois Perf. Depuis le 31/12/14 EUR /USD 1,09 -2,9% - 3,9% -10,1% ACTUALITE DE LA SEMAINE 05/03 : La Banque centrale européenne revoit ses prévisions de croissance et d’inflation à la hausse et dévoile quelques détails sur son plan d’achat de titres publics. ECONOMIE Zone euro : La consommatio n des ménages débute l’année en fanfare, le chômage baisse, l’inflation* devient un peu moins négative. Etats-Unis : Créations d’emplois toujours fortes en février. Chine : Baisse des cibles officielles de croissance et d’inflation. MARCHES Taux : Hausse des rendements obligataires Actions : Poursuite de la bonne performance de la zone euro NOTRE ANALYSE Les bonnes nouvelles s’accumulent en zone euro depuis le début de l’année. Pour l’heure,  l’inflation négative ne freine pas la consommation des ménages, au contraire. Cela ne doit pas faire oublier les risques (la mise en place d’un processus déflationniste* auto-entretenu reste une menace, et, après l’épisode grec de janvier-février, de nouveaux soubresauts politiques sont possibles, sans parler de la contagion du ralentissement des pays émergents. Aux Etats-Unis, les chiffres du marché de l’emploi  rassurent après une série de statistiques décevantes (mais de moindre importanc e) depuis le début de l’année. Ils montrent que la reprise se poursuit à un niveau soutenu. Les marchés d’actions de la zone euro continuent de bénéficier de flux favorables, et de l’amélioration économiqu e qui rassure sur la croissance des bénéfices. * Ce terme est défini dans le lexique Source: Bloomberg, Strat égie Amundi - Données actualisées à 15h le 06/03/2 015 Semaine du 2 au 6 mars 2015

Flash Marches - Point Hebdomadaire - 2015 03 06 BdP

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Le flash marchés du 6 mars 2015

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  • Marchs Actions

    06/03/15 Perf. sur la

    semaine

    Perf. sur le mois

    Perf. Depuis le 31/12/14

    CAC 40 4977 0,5% 6,1% 16,5%

    Eurostoxx 50 3630 0,8% 6,8% 15,4%

    S&P 500 2101 -0,2% 2,2% 2;0%

    Marchs de taux

    06/03/15 Sur 1

    semaine Sur 1 mois

    Depuis le 31/12/14

    Eonia* -0,06% -12pb* -2pb -20pb

    OAT 10 ans 0,67% n/d n/d n/d

    Matires 1res 06/03/15

    Perf. sur la

    semaine

    Perf. sur le mois

    Perf. Depuis le 31/12/14

    Ptrole (Brent, $/baril)

    60 - 3,0% 4,3% 7,6%

    Or ($/once) 1178 -2,9% -4,5% -0, 3%

    Devises 06/03/15 Perf. sur la

    semaine

    Perf. sur le mois

    Perf. Depuis le 31/12/14

    EUR /USD 1,09 -2,9% - 3,9% -10,1%

    ACTUALITE DE LA SEMAINE

    05/03 : La Banque centrale europenne revoit ses prvisions de croissance et dinflation la hausse et dvoile quelques dtails sur son plan dachat de titres publics.

    ECONOMIE

    Zone euro :

    La consommation des mnages dbute lanne en fanfare, le chmage baisse, linflation* devient un peu moins ngative.

    Etats-Unis :

    Crations demplois toujours fortes en fvrier.

    Chine :

    Baisse des cibles officielles de croissance et dinflation.

    MARCHES

    Taux : Hausse des rendements obligataires

    Actions : Poursuite de la bonne performance de la zone euro

    NOTRE ANALYSE

    Les bonnes nouvelles saccumulent en zone euro depuis le dbut de lanne. Pour lheure, linflation ngative ne freine pas la consommation des mnages, au contraire. Cela ne doit pas faire oublier les risques (la mise en place dun processus dflationniste* auto-entretenu reste une menace, et, aprs lpisode grec de janvier-fvrier, de nouveaux soubresauts politiques sont possibles, sans parler de la contagion du ralentissement des pays mergents.

    Aux Etats-Unis, les chiffres du march de lemploi rassurent aprs une srie de statistiques dcevantes (mais de moindre importance) depuis le dbut de lanne. Ils montrent que la reprise se poursuit un niveau soutenu.

    Les marchs dactions de la zone euro continuent de bnficier de flux favorables, et de lamlioration conomique qui rassure sur la croissance des bnfices.

    * Ce terme est dfini dans le lexique

    Source: Bloomberg, Stratgie Amundi - Donnes actualises 15h le 06/03/2015

    Semaine du 2 au 6 mars 2015

  • Semaine du 3 au 10 octobre 2014

    ACTUALIT DE LA SEMAINE 05/03 : La Banque centrale europenne revoit ses prvisions de croissance et dinflation la hausse et

    dvoile quelques dtails sur son plan dachat de titres publics.. Aprs avoir revu la baisse ses prvisions dinflation de faon continue depuis plus de deux ans, la Banque centrale europenne a revu sa prvision dinflation la hausse pour 2016 (de 1,3 1,5%) et la porte 1,8% pour 2017. En ce qui concerne le plan dachats de titres publics, la Banque centrale europenne a donn un peu plus de dtails : elle achtera des obligations mises par les administrations centrales, dune maturit* comprise entre 2 et 30 ans et dun taux suprieur au taux de dpt*, cest--dire -0,2%. De plus, les banques centrales nationales auront la flexibilit dacheter soit des titres de ladministration centrale soit des titres des agences implantes dans leur juridiction.

    ECONOMIE Zone euro : La consommation des mnages dbute lanne en fanfare, le chmage baisse, linflation devient un peu moins ngative. Les ventes au dtail ont fortement progress en janvier (+1.1% par rapport un chiffre de dcembre lui-mme rvis en hausse). Ce chiffre est tir par une hausse de +2,9% en Allemagne (4me mois conscutif de hausse). En France, la progression nest que de +0,1% (mais il sagit tout de mme du 3me mois conscutif de hausse). Les chiffres pour lItalie et lEspagne ne sont pas encore disponibles. Le taux de chmage poursuit graduellement son reflux (11,2% en janvier contre 11,3% en dcembre et 11,8% en janvier 2014. Sur janvier, la baisse est assez gnrale : elle concerne, entre autre, lAllemagne, lItalie, la France, lEspagne, le Portugal et lIrlande. Linflation reste ngative en fvrier (-0,3% sur un an) mais un peu moins quen janvier (-0,6%). Linflation hors composantes volatiles reste sur son niveau de janvier (+0,6% sur un an, plus faible rythme depuis la cration de leuro). Etats-Unis : Crations demplois toujours fortes en fvrier. Lconomie amricaine a cr 295 000 emplois en fvrier, contre 235 000 attendus et aprs 239 000 en dcembre. Il sagit du 12me mois conscutif de crations demplois suprieures 200 000. Le taux de chmage, pour sa part, baisse 5,5% (contre 5,7% en janvier) touchant son plus bas depuis mai 2008. En revanche, le taux de participation* seffrite 62,8% (contre 62,9% en janvier) et le salaire horaire moyen ne connait toujours pas dacclration (+2% sur un an en fvrier contre +2,2% en janvier). Chine : Baisse des cibles officielles de croissance et dinflation. Les autorits chinoises ont dores et dj annonc de nouvelles cibles, notamment de croissance et dinflation pour 2015, respectivement 7% et 3% lgrement en baisse par rapport celles de 2014 (7,5% et 3,5%). * Ce terme est dfini dans le lexique

    Semaine du 2 au 6 mars 2015

  • MARCHS Hausse des rendements obligataires La hausse sest produite notamment aprs les chiffres conomiques publis lundi aux Etats-Unis. Le taux 10 ans amricain a grimp de quelques pb* sur la semaine pour finir 2,20%, avec une lgre pentification de courbe. Les taux allemands sont quasi-stables des niveaux trs bas alors que les carts de taux priphriques se sont comprims davantage. Notons que lEspagne a mis 5 ans au taux record de 0,52%, soit 33 pb de moins que lors de la dernire mission similaire mi-janvier. Poursuite de la bonne performance de la zone euro La surperformance (+ 15% depuis le dbut de lanne) continue par rapport aux Etats-Unis (+2% sur la mme priode). Mouvement mettre en parallle la baisse de leuro par rapport au dollar qui se poursuit cette semaine (-9% depuis le dbut de lanne).

    LEXIQUE Eonia : L'Eonia est l'abrviation d'Euro Overnight Index Average. Il correspond au taux moyen des oprations au jour le jour sur le march interbancaire en Euro, pondr par les transactions dclares par un panel d'tablissements financiers, les mmes que pour l'Euribor.

    Dflation : Diminution gnrale et durable des prix. Elle se traduit par une baisse de l'indice des prix observe sur une priode suffisamment longue (plusieurs trimestres). Le phnomne oppos, bien plus frquent, est l'inflation (hausse des prix). La dflation ne doit pas tre confondue avec la dsinflation qui est une diminution du taux d'inflation, c'est--dire que le niveau gnral des prix augmente moins vite. La dflation est redoute par les conomistes, parce quelle peut se traduire par un report des dcisions dachat de la part des agents conomiques qui prfrent attendre que les prix aient encore davantage baiss. Do un risque de quasi-arrt de lactivit conomique

    Inflation : Hausse gnrale des prix des biens et services en circulation dans un pays et sur une priode donne. L'inflation se traduit par un phnomne d'augmentation gnrale des prix et peut ainsi entraner une baisse du pouvoir d'achat et de la monnaie. Au contraire, la dflation est le phnomne d'une baisse gnralise et durable du niveau des prix. Pour mesurer le taux d'inflation, l'Insee s'appuie notamment sur l'Indice des prix la consommation(IPC).

    Maturit : La maturit dun titre financier est le temps qui reste courir jusqu son chance finale. Par exemple, une obligation venant chance en janvier 2022 a une maturit de 7 ans en janvier 2015.

    PIB ou produit intrieur brut est lun des agrgats majeurs des comptes nationaux. En tant qu'indicateur conomique principal de mesure de la production conomique ralise lintrieur d'un pays donn, le PIB vise quantifier pour un pays et une anne donne la valeur totale de la production de richesses effectue par les agents conomiques rsidents lintrieur de ce territoire (mnages, entreprises, administrations publiques). Le PIB reflte donc lactivit conomique interne dun pays et la variation du PIB dune priode l'autre est cense mesurer son taux de croissance conomique.

    * Ce terme est dfini dans le lexique

    Semaine du 3 au 10 octobre 2014

    Semaine du 2 au 6 mars 2015

  • LEXIQUE (SUITE) Pb : pb est labrviation de point de base ; 1 point de base correspond une variation de 0,01%. De fait, 100 points de base correspondent une variation de 1%. Taux de dpt : Taux d'intrt fixs par la banque centrale d'un pays ou d'une union montaire, qui permettent celle-ci de rguler l'activit conomique Taux de participation : est le ratio force de travail (le nombre d'individus employs plus les chmeurs) sur la taille de la population adulte (ou de la population en ge de travailler).

    AVERTISSEMENT Achev de rdiger le 06/03/2015 18h

    Les informations figurant dans cette publication ne visent pas tre distribues ni utilises par toute personne ou entit dans un pays ou une juridiction o cette distribution ou utilisation serait contraire aux dispositions lgales ou rglementaires, ou qui imposerait Amundi ou ses socits affilies de se conformer aux obligations denregistrement de ces pays. Notamment cette publication ne sadresse pas aux US persons telle que cette expression est dfinie dans le US Securities Act de 1933. Les donnes et informations figurant dans cette publication sont fournies titre dinformation uniquement. Aucune information contenue dans cette publication ne constitue une offre ou une sollicitation par un membre quelconque du groupe Amundi de fournir un conseil ou un service dinvestissement ou pour acheter ou vendre des instruments financiers. Les informations contenues dans cette publication sont bases sur des sources que nous considrons fiables, mais nous ne garantissons pas quelles soient exactes, compltes, valides ou propos et ne doivent pas tre considres comme telles quelque fin que ce soit. Les informations sont invitablement partielles, fournies sur la base de donnes de march constates un moment prcis et sont susceptibles dvolution.

    Les prvisions, valuations et analyses ne doivent pas tre regardes comme des faits avrs et ne sauraient tre considres comme des prdictions exactes des vnements futurs.

    Cette publication ne peut tre reproduite, en totalit ou en partie, ou communique des tiers sans notre autorisation. Edit par Amundi - Socit anonyme au capital de 596 262 615 euros - Sige social : 90, boulevard Pasteur, 75015 Paris - Socit de gestion de portefeuille agre par lAMF n GP 04000036 - 437 574 452 RCS Paris.

    Semaine du 3 au 10 octobre 2014

    Semaine du 2 au 6 mars 2015