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GRATUIT Fr FRANCE Edition O jornal das Comunidades lusófonas de França, editado por CCIFP Editions, da Câmara de Comércio e Indústria Franco Portuguesa Edition nº 231 | Série II, du 16 septembre 2015 Hebdomadaire Franco-Portugais DR Abílio Laceiras, António Marques e Mário Cantarinha Debate sobre as Legislativas, dia 24 de setembro, às 19h00 , no Santuário de N. Sra de Fátima de Paris Exclusivo: José Cesário faz o balanço do mandato Condecorados no Consulado de Portugal 20 Todo-o-Terreno: Mário Andrade e a sua ‘Team Andrade Compétitions’ ficaram em 2° lugar nas 24 Horas de Paris. 11 04 Livre. Os candidatos pelo círculo elei- toral da Europa do Livre/Tempo de Avan- çar estiveram no fim de semana passado em campanha em Paris. 06 PSD. Os candidatos pela coligação Por- tugal à Frente (PSD-CDS/PP) organiza- ram um comício para apresentação da lista em La Queue-en-Brie. 07 PS. O Partido Socialista apresentou os candidatos pelo círculo eleitoral da Europa no domingo passado, no Luso- folie’s, em Paris. 06 Música. Com 44 anos de carreira, o can- tor Roberto Leal esteve em Paris e desven- dou um pouco do que vai ser o seu próximo álbum. 16 PUB PUB

FRANCE Exclusivo: José Cesário faz o balanço do mandato · 2017. 7. 2. · Soliloques ou théorie du bordel ambiant… José Marreiro Artiste peintre [email protected] Chronique

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G R A T U I T

FrF R A N C EEdition

O jornal das Comunidades lusófonas de França, editado por CCIFP Editions, da Câmara de Comércio e Indústria Franco Portuguesa

Edition nº 231 | Série II, du 16 septembre 2015 Hebdomadaire Franco-Portugais

DR

Abílio Laceiras, António Marques e Mário Cantarinha

Debate sobre as Legislativas, dia 24 de setembro, às19h00, no Santuário de N. Sra de Fátima de Paris

Exclusivo: José Cesáriofaz o balanço do mandato

Condecorados noConsulado de Portugal

20Todo-o-Terreno: Mário Andrade e asua ‘Team Andrade Compétitions’ficaram em 2° lugar nas 24 Horas deParis.

11

04

Livre. Os candidatos pelo círculo elei-toral da Europa do Livre/Tempo de Avan-çar estiveram no fim de semana passadoem campanha em Paris.

06

PSD. Os candidatos pela coligação Por-tugal à Frente (PSD-CDS/PP) organiza-ram um comício para apresentação dalista em La Queue-en-Brie.

07

PS. O Partido Socialista apresentouos candidatos pelo círculo eleitoral daEuropa no domingo passado, no Luso-folie’s, em Paris.

06

Música. Com 44 anos de carreira, o can-tor Roberto Leal esteve em Paris e desven-dou um pouco do que vai ser o seupróximo álbum.

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02 Opinião

LusoJornal. Le seul hebdomadaire franco-portugais d’information | Édité par: CCIFP Editions SAS, une société d’édition de la Chambre de commerce et d’industrie franco-portugaise.N°siret: 52538833600014 | Represéntée par: Carlos Vinhas Pereira | Directeur: Carlos Pereira | Collaboration: Alfredo Cadete, Ana Catarina Alberto, Angélique David-Quinton, AntónioMarrucho, Clara Teixeira, Cindy Peixoto (Strasbourg), Conceição Martins, Cristina Branco, Dominique Stoenesco, Eric Mendes, Gracianne Bancon, Henri de Carvalho, Inês Vaz (Nantes),Jean-Luc Gonneau (Fado), Joaquim Pereira, Jorge Campos (Lyon), José Manuel dos Santos, José Paiva (Orléans), Manuel André (Albi) , Manuel Martins, Manuel do Nascimento, MarcoMartins, Maria Fernanda Pinto, Mário Cantarinha, Nathalie de Oliveira, Nuno Gomes Garcia, Padre Carlos Caetano, Patricia Valette Bas, Ricardo Vieira, Rui Ribeiro Barata (Strasbourg),Susana Alexandre | Les auteurs d’articles d’opinion prennent la responsabilité de leurs écrits | Agence de presse: Lusa | Photos: António Borga, Luís Gonçalves, Mário Cantarinha, TonyInácio | Design graphique: Jorge Vilela Design | Impression: Corelio Printing (Belgique) | LusoJornal. 7 avenue de la porte de Vanves, 75014 Paris. Tel.: 01.79.35.10.10. | Publicidadeem Portugal: AJBB Network, Arnado Business Center, rua João de Ruão, nº12-1º Escrt 49. 3000-229 Coimbra. Tel.: (+351) 239.716.396 / [email protected] | Distributiongratuite | 10.000 exemplaires | Dépôt légal: septembre 2015 | ISSN 2109-0173 | [email protected] | lusojornal.com

Vacances au Portugal: Réflexions subjectivesAntónio MarruchoEmployé de banque à Lille

[email protected]

Chronique d’opinion

Le Portugal va mieux ou donne l’ap-parence d’aller mieux. Le Portugaisconsomme un peu plus, la croissancea augmenté de 1,5% au deuxième tri-mestre 2015, des sources officiellesaffirment que les exportations sont surune augmentation record depuis 70ans. L’horizon s’éclairci-t-il ou n’y-a-t-il pas là manipulation de chiffres àl’approche d’actes électoraux impor-tants pour le Portugal?Nous aimerions bien que d’autreschoses s’améliorent. A quoi bon parlerdes feux? Cela devient comme que lanormalité des étés. Tous les ans, le re-cord d’hectares brulés est battu…triste record! On nous dit manquerd’argent pour réparer des avions quicombattent cette calamité, plus d’ar-gent non plus pour payer les surveil-lants saisonniers des forêts! Pendantles 15 premiers jours d’août, 2.680départs de feux ont été enregistrés.Rien que le dimanche 9 août, entrezéro heure et 20 heures se furent 321le nombre d’incendies à combattre.Dans le Distrito de Castelo Branco, de6.675 km2, 90 personnes ont étéidentifiées comme de possibles in-cendiaires depuis le début de l’année,65 incendiaires ont été emprisonnésau Portugal pendant la même période,dont 10 mineurs. A qui profite lecrime? Comment combattre ce terro-risme à la portugaise?Parler du passé récent au Portugal de-

vient moins polémique. La fille deMarcelo Caetano, Premier Ministre dudernier Gouvernement avant le 25Avril, a droit de s’exprimer librementdans les médias, alors qu’elle vient depublier un livre sur son père. Dans levillage de Dominguizo, son avenueprincipale a gardé le nom du dernierPrésident de la République avant laRévolution, Almirante Américo Tomaz.Il est vrai que la toponymie peut êtreun élément important de l’histoire;donnant des informations sur le lieuet sa transformation.L’administration portugaise est sansdoute celle qui en Europe a fait la plusimportante cure d’amaigrissement.Elle a encore perdu 21 mil fonction-naires pendant le premier semestre2015.Il y a toutefois de quoi bien maigrirencore. Des exemples? En voici:On dit que le notaire en France estcher, toutefois il s’occupe d’un en-semble de formalités. Au Portugalvous êtes baladés entre différentesadministrations. Le notaire n’est làque pour enregistrer la transaction im-mobilière. Il peut vous arriver d’avoirun terrain dont les dimensions vont dusimple au double, selon que vous avezà faire à la Mairie, au Registro Predialou aux Finances. Alors que cette der-nière a fait une levée et a attribué denouveaux numéros aux parcelles en1999, si vous avez à faire au Registro

Predial, il faut y aller encore avec lesnuméros cadastraux anciens! Vouspouvez même payer des impôts d’unbien immobilier qui n’est pas enregis-tré par ailleurs en dehors des Fi-nances.Pour transporter n’importe quoi il vousfaut une autorisation, si vous ne vou-lez pas courir le risque d’une amende.A force de vouloir mettre le Portugalsur le bon chemin, on légifère pourtout et rien. Bonjour les démarches etpertes de temps.Les vacances peuvent ainsi se trans-former en un véritable parcourt ducombattant… tous les chemins nemènent pas forcement à Rome!Alors que le Portugal est très à lapointe des nouvelles technologies, il ya de quoi faire pour relier toutes lesadministrations et ainsi faciliter la viedu commun du mortel Portugais.Le choix télévisuel au Portugal est trèsimportant, toutefois, il peut arriverque les 4 principales chaines portu-gaises diffusent toutes des «telenove-las» de production nationale. Est-cela raison pour laquelle, au soir, lesrues et commerces des villages soientun désert? Il est vrai aussi, que par ail-leurs, il y a de plus en plus de festivalsde musique de toute sorte qui secréent.Le football continue d’alimenter unepart importante des informations dif-fusées. Un exemple: un simple SMS

entre l’entraineur du Sporting et deses anciens joueurs de Benfica, peutdevenir le titre principal de l’un desquotidien le plus diffusés, le «Correioda Manhã». Sur les 52 pages de cemême journal du 13 août, 11 sont oc-cupées par le foot et, signe des tempset de l’évolution des mœurs, 6 pagessont occupées par de la publicité,plus que suggestive, de demoisellesoffrant leurs services, les annoncesétant même classées par ville. Le Por-tugal se pose actuellement la questionsur la légalisation, ou plutôt l’encadre-ment, de l’industrie du sexe.Le Portugal vend depuis quelques an-nées des parties importantes de sonpatrimoine: les aéroports, l’électri-cité… Des négociations sont bienavancées pour qu’un groupe chinoisdevienne propriétaire de Novo Banco,malgré la crise boursière chinoise dece dernier mois et le ralentissementde son économie. Le Correio daManhã de l’édition citée plus hautécrivait: «pour répondre aux exigencesallemandes nous vendons les restesde notre souveraineté à la Chine…nous sommes en train d’assister im-perturbablement à une invasion dis-crète, silencieuse… mais invasion».Le Novo Banco est la partie seine del’ex Banco Espírito Santo. Ce dernierest source de manifestations presquequotidiennes et de mécontentementde la part de clients qui restent privés

des économies déposées dans celui-ci. C’est dramatique… espérons quecela ne vienne à dégénérer. Les solu-tions proposées sont loin d’apaiser lesesprits et de réconforter l’épargnant,notamment des émigrés qui y ont dé-posé le produit d’années de labeur.Plus sympathique est ce que le Jornalde Negócios intitule dans son éditiononline du 26 août «l’invasion fran-çaise du XXI siècle». Le Portugal està la mode, on se croirait en France cemois d’août à Lisboa, on entend parlerfrançais partout. Pendant le 1er se-mestre de cette année 1,5 millions denuits ont été réservées par des Fran-çais à Lisboa. Rien que sur la pre-mière semaine du mois d’août 532vols ont relié la France à Lisboa.Merci aux chaines de télévision fran-çaise qui diffusent très régulièrementde sujets sur le Portugal, le dernier da-tant du 26 août. Dans l’émission «LaMaison France 5», Stéphane Thébautnous a emmenés dans la Vallée duDouro.Le malade, Portugal, est convales-cent. Il semble aller mieux. La Troikaa fait du boulot, en obligeant le paysà serrer la ceinture. Le temps est-ilvenu de commencer à la desserrer età mieux consommer, créant ainsi uncycle vertueux?Vivement les prochaines vacances auPortugal.Bonne rentrée.

le 16 septembre 2015

Soliloques ou théorie du bordel ambiant…José MarreiroArtiste peintre

[email protected]

Chronique d’opinion

Que tous les ahuris du monde sedonnent la main, je crois que c’estl’heure des fameuses poignées demains… Choix difficiles je vousl’accorde, dans ce fouillis incer-tain… Chaque Parti présente saliste, arbore ses couleurs et si cen’était que cela! Des représen-tants, des soliloques, des pres-cients qui vous font des promesseset qui s’assoient dessus aussitôtélus… Ce ne sont que gageures etmensonges…Nous, nous sommes déjà posé laquestion? La fameuse question.Non, pas celle à cent euros, non,non! Depuis elle a bien augmenté,je vous assure…!Personnellement, je me pose en-core la question: suis-je prêt pouraller voter, suis-je prêt à donner del’argent. Oui! Car, c’est de celaqu’il s’agit. Il ne faut pas se trom-per, suis-je prêt à donner des sous

à des personnes qui sont censéesme représenter et qui ne le fontpas? Je n’ai qu’à regarder autourde moi, c’est de mal en pis, suis-jeencore Portugais dans ce merdier,«ce bordel ambiant»? Si. J’ose ledire…Il n’y plus personne dans ce ba-teau? Dans ce Titanic…Alors «Portugais» dites quelquechose, écrivez le, écrivez votre dé-sarroi, vos difficultés face à la dé-sinvolture de ceux qui nousreprésentent ou sont censés lefaire. Je ne veux pas ici énumérerla liste de mes griefs, vous avez lesmêmes… Ne me dites pas quevous croyez ce que l’on vous ra-conte… Ce que l’on vous écrit, cesmots de politologues qui ne fontqu’enjoliver les mots et les promes-ses… C’est devenu un métiermaintenant où l’on gagne de l’ar-gent et non pas une promesse de

foi, une envie de changer les cho-ses. Incrédule? Oui peut-être, maisil ne faut pas abuser non plus…«Je sais bien que c’est chacunpour soi et dieu pour tous», alorsvous pensez bien…Exprimez-vous aussi les Portu-gais… avec nos mots, avec vosmots! Ecrivez!Ah! Les mots! Venez-vous prêter àce jeu, au jeu de la vérité, au jeudu «je ne suis pas content» unstrip-texte jubilatoire de méconten-tement, en vous déshabillant de-vant nous, pour un oui ou pour unnon… Il y aura ceux qui suivront àla lettre toutes les images de l’alp-habet, comme dans un cirque, fi-gures de style et jeux de mots…Un peu comme moi… Ces motsd’ordre importants ou d’ordre sim-ples mais cimentés dans des phra-ses aux colonnes rectilignes,construits à la force du poignet

mais pas que, mots de passe, im-pair espace, babioles spécifiquesqui va du bras au cerveau ou l’in-verse, je ne sais plus… Ecrivez!Regardez les bien, lisez, ces adep-tes de la concision, laconismesprolifiques que sont nos politiques.Aux verbes projetés tel des éjacu-lateurs précoces, pressés d’en finirou au contraire, dans la prolixitédébordante d’un univers insonda-ble, qu’ils croient connaitre.Ecume de mots dans cet océan in-fini ou l’ABC ne leur suffit plus.Parfois même, ils nous embar-quent dans des étymologies à nousfendre le crâne, ils perdurent dansleurs méandres les plus folles, uni-vers où l’on côtoie des souriresd’amusement mais aussi despleurs et des larmes, mais ces der-nières sont les nôtres. Ecrivez!Les mots ne sont pas de simplesparticules de phrases, ces syllabes

entremêlées ont un réel pouvoir, ilsnous gouvernent, nous trahissent,nous blessent, nous réchauffentparfois le cœur mais en aucun cas,ils ne nous laissent insensibles. Etje ne cherche pas à avoir le derniercar je vais avoir des «maux» detête. Ecrivez! Les mots sontcomme des bulles de champagne,même si parfois elles vous montentà la «cabeça» peu importe. Il faut,il est vrai, secouer un peu la bou-teille mais… Quoi qu’il en soit«elles finissent toujours par sortir».Alors écrivez! Donnez-moi votre,vos ressentis, donnez-moi vos ex-périences, vos déceptions maisaussi vos espoirs. Écrivez-moi!Écrivez-nous!

PS: Pour ceux avec des couleurs,s’abstenir. Je vous lis déjà tous lesjours. Donc, les autres avec moi…A nos truelles!

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03Política

“Claro que defendo um Ministério das Comunidades”

A Secretária Geral do PAICV, JaniraHopffer Almada e candidata a PrimeiraMinistra de Cabo Verde esteve na se-mana passada em Paris para encontrocom militantes, com as estruturas doPartido e com interlocutores franceses.Logo após ter chegado ao aeroporto deOrly, na quinta-feira da semana passada,teve uma reunião em Pierrefite com osdirigentes do Setor do PAICV em França.Durante a sua estadia nos dois dias se-guintes, reuniu com a Embaixadora deCabo verde em Paris, Fátima Veiga, como Secretário Geral do PS Francês, comdirigentes da Fundação Jean Jaurès ecom o Maire de Argenteuil.No seu périplo pela Europa, visitou tam-bém Portugal e a Holanda.Janira Hopffer Almada deu uma entre-vista exclusiva ao LusoJornal.

O que veio dizer ao PS francês?Nós integramos a Internacional Socia-lista. O PS é o Partido ao qual o PAICVestá ligado, com laços históricos e tam-bém ideológicos, como é natural. Fala-mos da relação entre os dois Partidos.Enquanto candidata a Primeira Ministratenho anunciado as propostas que oPAICV vai levar ao eleitorado.

Há cidades francesas com grande con-centração de Caboverdianos, mas nãohá tradição de geminações com CaboVerde. Porquê?É algo a desenvolver no âmbito da Coo-peração descentralizada. É sobretudoimportante fazer com que os Cabover-dianos se sintam bem onde vivam.Houve uma grande aposta do Governosuportado pelo PAICV, no sentido de re-forçar o trabalho das nossas Embaixa-das, dos nossos Consulados, para que aReforma do Estado que está a decorrerem Cabo Verde, chegue também ànossa Diáspora e possamos ter a presta-ção de serviço público mais célere, maiseficaz, mais eficiente.

O que vai mudar em Cabo Verde com asua eleição?A minha liderança é uma liderança quepropõe Novos Horizontes, a edificarsobre as bases já lançadas pelo PAICV.Penso que sou uma líder que representa

a renovação e é preciso dizê-lo clara-mente, com toda a frontalidade, aliás aminha bandeira de campanha interna foia renovação, num compromisso interge-racional e garantindo o equilíbrio regio-nal, sendo um país arquipelágico, comuma grande atenção à nossa Diáspora.

Mas como se vai notar essa renovação?O país mudou para melhor com a gover-nação do PAICV nestes últimos 15 anos.Fizemos a economia crescer, criámosambiente de negócio, reduzimos gran-demente a pobreza e somos dos poucospaíses africanos em condições de poderatingir os objetivos de desenvolvimentodo Milénio. Modernizámos as infraestru-turas, investimos no saneamento, naágua, na energia, mas também apostá-mos na educação, com mais escolas,mais universidades, mais centros deemprego e formação. Apostámos gran-demente na saúde, com muitos maiscentros de saúde, hospitais, mas tam-bém com capacitação do pessoal ligadoà área da saúde. Também temos maisproteção social hoje em Cabo Verde paraalém de termos mais tecnologias de in-formação. Isso fez com que capacidadecrítica dos Caboverdianos e das Cabo-verdianas, mas também as suas expec-tativas, sejam hoje muito maiores, maisambiciosas. Isso coloca ao PAICV a ne-cessidade de assumir com orgulho o seupassado histórico, mas ser capaz deapresentar novas propostas e demonstrar

aos Caboverdianos que é um Partido quecontinua a ser portador de futuro. Onosso enfoque estará sinceramente naquestão da Agenda Económica.

Com nova captação de investimento es-trangeiro?Não estamos apenas a pensar na capta-ção de investimento estrangeiro. Esta-mos a pensar também na restruturaçãodas empresas públicas, na transição daajuda pública ao desenvolvimento parainvestimento direto para negócio, natransição das remessas dos emigrantespara transferência de conhecimento, va-lorizando todo o potencial da nossa Diás-pora, mas também na concertação desetores fundamentais como o turismo eas pescas, na realocação de despesas,numa maior aposta na especialização docapital humano,...

Isso passa, por exemplo, pela privatiza-ção dos TACV?Não podemos pensar em questões con-cretas como deve imaginar. Ainda esta-mos a construir a Plataforma eleitoral,que deverá estar sujeita a discussão edeverá ser assumida pelos militantes doPartido. Como sabe, o Partido é que vaia eleições. Devemos assumir com orgu-lho que hoje somos uma Nação verda-deiramente global, sem limites e semfronteiras, em resultado da entrega totalde todos os Caboverdianos, mas tam-bém da grande aposta que a governação

do PAICV fez para que possamos não teresses limites, não ter essas fronteiras,para que pudéssemos ter devolvido acredibilidade ao país e restituir a con-fiança dos Caboverdianos onde quer queestejam.

No seu Governo, que destaque dará àDiáspora?Nós temos mais Caboverdianos fora doque dentro. Este é um dado extrema-mente importante que deve merecer anecessária atenção dos governantes dopaís e do próprio povo Caboverdiano. De-fendo de forma frontal e descomplexadaque, se eu for Primeira Ministra de CaboVerde, a nossa Diáspora terá toda a aten-ção e todo o nosso empenho para quetenham as melhores condições, primeiropara investirem no seu país, como vêmfazendo, eventualmente reforçando esseinvestimento, para que possamos refor-çar os acordos de cooperação com ospaíses de acolhimento para que tenhamcada vez melhores condições de vida.Vamos reforçar as convenções sobre se-gurança social para estarem devida-mente protegidos, vamos continuar aapostar em medidas para aprofundar anossa ‘caboverdianidade’, mas tambémtemos de continuar a dar uma atençãoespecial aos Caboverdianos que estão naDiáspora em condições de maior vulne-rabilidade. Deixo o compromisso de con-tinuarmos a trabalhar para estesentimento de orgulho que os Cabover-

dianos devem ter do seu país, é umcompromisso que faço de forma muitoconvicta e realço que a nossa Comuni-dade merecerá toda a nossa atenção.

Vai manter um Ministério das Comuni-dades?Justifica-se o Ministério das Comunida-des. Esteve muito bem o Dr. José MariaNeves quando criou esse Ministério.Embora eu defenda que sempre deve-mos fazer as coisas no momento certo,caso vier a ser eleita como espero, tereisim um Ministério que se dedique espe-cificamente às nossas Comunidades.

Como está a comunicação de CaboVerde com a Diáspora?Temos consciência que temos de refor-çar a comunicação. As coisas melhora-ram substancialmente. A nossa televisãopública já é internacional. Qualquer Ca-boverdiano, em qualquer parte domundo, pode aceder em tempo real àsinformações daquilo que acontece nopaís. Para um país com a dimensão deCabo Verde em termos geográficos - nãoobstante a nossa grandeza enquantopovo, com toda a humildade - acho queé algo de se realçar. O Ministério das Co-munidades tem programas radiofónicosespecíficos para dar a conhecer os ga-nhos, as conquistas, dos Caboverdianosespalhados pelo mundo, mas temos dereforçar. Se hoje há um conhecimentomais aprofundado do que é a nossaDiáspora, foi devido à Governação doPAICV e aos investimentos que o go-verno do PAICV fez a pensar na nossaDiáspora.

Uma última pergunta: Já se conhecemos candidatos pelo círculo eleitoral daEuropa às próximas Legislativas?Já fizemos a reunião da Comissão po-lítica nacional e as listas já estão prati-camente aprovadas. Serão publicitadasoportunamente. Na Europa, o cabeçade lista é o Camarada Francisco Pereiraque estuda atualmente em Londres. AIsabel Borges Voltine, aqui de França,está em segundo lugar. Foi propostapela Secção de França e a França é anossa segunda maior Comunidade naEuropa. São as bases que fazem a es-colha. Quanto a mim, liderarei a listapara Santiago Sul.

Entrevista exclusiva com Janira Hopffer Almada, candidata a Primeira Ministra de Cabo Verde

Por Carlos Pereira

le 16 septembre 2015

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Francisco Santos, Etelvina Teque, Janira H. Almada e Francisco PereiraLusoJornal / Carlos Pereira

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04 Política

lusojornal.com

O Secretário de Estado das Comunidades PortuguesasJosé Cesário faz o balanço do mandatoDe passagem por Paris, o Secretáriode Estado das Comunidades Portu-guesas fez o balanço do seu mandatode quatro anos. Numa primeira parteintegrou a equipa do Ministro dos Ne-gócios Estrangeiros Paulo Portas e de-pois ocupou a mesma pasta mas sobtutela do Ministro Rui Machete.Numa entrevista exclusiva ao LusoJor-nal, José Cesário fala da rede consu-lar, do ensino de português noestrangeiro e da participação cívicados Portugueses da Diáspora.

As Permanências consulares são oponto mais positivo do seu mandato?Com toda a franqueza, considero quese conseguiu fazer, nesse domínio es-pecífico, uma verdadeira revoluçãonos Consulados. Conseguiu-se umacoisa que há muito tempo se preten-dia, que os Consulados com utilidadeprática, pudessem realmente chegaraté às Comunidades. Essa aproxima-ção às Comunidades é feita com im-pacto direto na área administrativa,mas também no plano político e eco-nómico porque não são só os funcio-nários administrativos, os técnicos,que estão a ir, são também os diplo-matas que muitas vezes passarameles próprios a sentirem-se obrigadosa fazer regularmente essas visitas. Istoé uma diferença abissal em relaçãoàquilo que tínhamos, porque efetiva-mente abriu claramente a rede à so-ciedade.

Mas há Consulados onde não há fun-cionários em número suficiente parafazerem Permanências consulares.Claro que há. Nós não temos os pro-blemas todos resolvidos e não vale apena fazermos de conta que não háproblemas. Hoje temos melhor orga-nização, fruto da melhor organizaçãoque temos, das novas tecnologias deque dispomos e até do empenha-mento enorme da maioria esmagadorados nossos colaboradores, desde osChefes de posto até aos nossos fun-cionários, temos muito melhores re-sultados, mas é evidente que temosproblemas muito sérios. Realmentehá Consulados e Embaixadas queestão limitadíssimos ainda nessaação. Houve casos que nós resolve-mos, mas há casos ainda por resolver.

Em França houve várias experiênciascom a rede consular. Fechou o postode Lille, ficou algum tempo sem ati-vidade, e depois reabriu. Idem paraNantes, Clermont-Ferrand e Ajaccio.Era mesmo necessário interromper oserviço por algum tempo?Com toda a abertura e transparência,passou-se assim: tínhamos em Françae não só, vários postos cujos resulta-dos - e não são apenas resultados fi-nanceiros, são resultados em geral -estavam efetivamente aquém oumuito aquém do que o Ministério, auma dada altura, considerou que eraaceitável. Foram tomadas várias deci-sões, eu concordei com algumas, nãoconcordei tanto com outras, e a partirdaí havia que encontrar soluções queapesar de tudo, não correspondendoexatamente àquilo que existia ante-

riormente, não deixassem de respon-der àquilo que nos parece ser efetiva-mente as preocupações reais daspessoas. Evidentemente que eu pode-ria ter desistido.

Quer dizer que não concordou com oencerramento de alguns dos postosque encerrou?Com qualquer uma destas situaçõeseu nunca concordaria com o encerra-mento total. Aliás eu disse isso desdea primeira hora. Então foi necessárioencontrar soluções e aí é que, eviden-temente, eu tive de me aplicar paraencontrar essas soluções. Porque paraalguns casos que tive de inovar. Ocaso de Ajaccio é um caso muito con-creto. Fui eu, com o meu Gabinete,que descobrimos a solução. Muitasvezes a máquina do Ministério dá-nosa solução, noutros casos não. O meu

objetivo foi que esse hiato - que con-cordo que foi um hiato penalizadorpara todos, quer para os utentes, querpara nós todos - demorasse o mínimopossível. Foi essa a questão. Temosneste momento soluções. Serão me-lhores nuns sítios, menos boas nou-tros, mas a verdade é que háinclusivamente algumas dessas Co-munidades que hoje estão melhor ser-vidas do que estavam antes.Particularmente Tours e Orléans.Estão mais bem servidas hoje do quehá um ano atrás porque os postos têmhoje outras capacidades. Noutroscasos pensamos que estamos mais oumenos a corresponder e há um ououtro caso que necessita de reforço.Não tenho dúvidas que Clermont-Fer-rand vai precisar de um reforço. Nãotenho dúvidas sobre isso. Lille é umcaso que também tem de ser bem

avaliado no futuro. Chega a funcioná-ria que lá temos ou não chega? Istovai ter de ser visto entretanto com onovo Cônsul Honorário. Os próximosmeses vão ser meses de avaliação. Epor fim, é verdade que há postos queou ainda não fazem Permanências ounão fazem Permanências no númeroque nós desejamos. Mas também hápostos que ultrapassaram em muito anossa orientação. Porque concluíramque podiam ir muito mais longe. É ocaso do Luxemburgo. É dos casosmais evidentes de que as Permanên-cias consulares podem ser feitas a 10km do Consulado e terem excelentesresultados.

Se não tivesse existido uma mudançade Ministro a meio do mandato, teriahavido mais encerramentos de pos-tos?

Não. Com o anterior Ministro a pro-posta já era esta: tínhamos de encon-trar soluções. Não posso esquecer queo anterior Cônsul Geral em Paris, o Dr.Pedro Lourtie foi uma das pessoas dequem tive das melhores colaboraçõespossíveis para este processo. Não es-queço isso e afirmo-o em todo o lado.

No seu mandato suprimiu o posto deCônsul Adjunto em Paris. Um CônsulGeral para uma área tão grande não épouco?O lugar de Cônsul Adjunto não foi su-primido. Só não foi ocupado. Mas porisso é que Paris agora tem um AdidoSocial, no próprio Consulado, que éuma pessoa extremamente experientee que até há bem pouco tempo eraChefe de um posto consular. É daspessoas que melhor conjuga a áreasocial com a área técnico-administra-

Entrevista exclusiva ao LusoJornal

Por Carlos Pereira

le 16 septembre 2015

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05Política

tiva. É dos melhores funcionários doMinistério, era Vice Cônsul em Belémdo Pará, fazia Permanências consula-res em várias cidades, acho que vaiser uma peça muito importante parao Consulado Geral de Portugal emParis e futuramente verão que evolu-ção terá. Também temos em concursoo lugar de Chanceler.

Durante este mandato nomeou algunsCônsules Honorários. Não era muitotradicional em França. Qual a suaideia?A figura de Cônsul Honorário hoje éutilizada fundamentalmente no planoda representação. Ainda que tenhapoderes alargados, a verdade é que aconcretização desses poderes, namaior parte dos casos, obriga a termoslá funcionários.

Então qual a mais valia de ter umCônsul Honorário?É muito importante na relação local.Imaginamos que a nossa funcionáriaem Lille vai ter de fazer uma Perma-nência em Tourcoing, por exemplo.Evidentemente que o Cônsul Honorá-rio pode ter uma rede de contactosque lhe permita dialogar com deter-minadas autoridades e conseguir es-paços ou outras necessidades,dispensando assim o Cônsul Geral dePortugal em Paris. Isto é válido tam-bém nas relações económicas.

Na sua opinião deve ser reforçada arede de Cônsules Honorários?A rede de Cônsules Honorários sem-pre foi grande. Não em França, por-que em França havia muitosConsulados de carreira. França sótinha Dax!

Falamos agora de ensino. Primeira vezque o Secretário de Estado das Comu-nidades teve tutela completa sobre oInstituto Camões e sobre o ensino.Nos seus discursos tem dito que quermais qualidade no ensino, mas o nú-mero de alunos está a decrescer. Queavaliação faz do seu mandato nestamatéria?O número de alunos no ensino básicoe secundário, aumentou e aumentoumuito. A questão é que hoje estamospresentes em muito mais cenários.Havia inúmeras Comunidades que es-tavam completamente esquecidas,mas hoje já não estão. Hoje estamosno terreno a trabalhar com eles. Ins-talamos Coordenações de ensino naAustrália, na Venezuela, trabalhamosnos Estados Unidos e no Canadá,estou a falar-lhe da Namíbia, do Zim-babué, e nalgumas áreas da Europatambém.

Em França passamos de 450 profes-sores a menos de 100...Há mais de 15 anos! Mas repare, empaíses como a Suíça, no Reino Unido,no Luxemburgo, nunca tivemos tantosalunos.

Mas em França há apenas cerca de17.000 alunos, é muito pouco...França é dos países com menos alu-nos e é o país onde menos professorescortámos.

No seu mandato até cortou 20 profes-sores de uma só vez, no meio do anoescolar...Sim, mas não reduzimos muito o nú-mero de alunos por causa disso. Re-

cordo aquilo que disse na altura e aínão tenho dúvida nenhuma: eramprofessores que tinham efetivamenteturmas com um número de alunos ex-traordinariamente reduzido. Nós tí-nhamos muitas turmas, com 4, 5 e 6alunos. E com isso é que nós acabá-mos, essencialmente.

Não era melhor ter sensibilizado maisalunos para se inscreverem?Mas isto durava há muitos anos. Enessas zonas não havia alunos. Poroutro lado, também não é demais re-cordar que tivemos uma pressão eco-nómica, claro que tivemos. Nóstínhamos que ajustar a rede. Eviden-temente que tendo uma parte da redecompletamente desaproveitada, éóbvio que tínhamos de a afinar por aí.Por exemplo, em toda a Bélgica temosmais ou menos o mesmo número dealunos que tínhamos há 15 anosatrás. E há 15 anos atrás chegamos ater 17 professores a tempo inteiro ehoje temos 5 ou 6. E eu pergunto-mecomo é possível que, durante anos eanos, Governos sucessivos, de todasas cores políticas, tenham permitidoque lá tivéssemos uma situação destegénero. Em França chegou a haverefetivamente 450 Professores. Mashavia só França e Alemanha, nãohavia nos outros países.

Uma coisa é gerir melhor os recursosque tem. A outra é dizer: vamos láprocurar mais alunos. Num país comoa França, isso justifica-se, não?Num país como a França são dadasorientações aos Professores, à Coorde-nação do ensino, para descobriremnovos alunos.

Então porque não conseguem?Os pais não querem. Os pais não ins-crevem os alunos.

Não será porque só temos 5 CônsulesGerais e uma Coordenadora de en-sino?Há um caso paradigmático: a Alsace.A determinada altura pretendemosmanter os dois professores e nãoconseguimos. Foram feitos contac-tos com toda a gente, mas a verdadeé que os pais não inscreveram osalunos. Há uma coisa que nós nãofazemos que é manter os cursos naespectativa que os alunos possamaparecer, ou não. Isso não fazemos.Se os pais verdadeiramente têm em-penhamento em que os alunos fre-quentem os nossos cursos, entãoavançamos.

No seu mandato introduziu a Pro-pina. Dois anos depois, consideraque foi uma boa decisão?Foi importantíssimo. Pelo menospudemos guardar uns 30 a 40 pro-fessores. Por outro lado, nesses paí-ses há uma maior relação dos paiscom a escola, incomparavelmente.

Mas introduziu uma discriminaçãoentre aqueles que pagam a Propinae aqueles que não a pagam.Claro que sim. Mas já antes haviadiscriminações. Os alunos das esco-las associativos, em França e nosoutros países, também já pagavam.

Um dos seus programas era o de de-senvolver a rede de escolas associa-tivas associadas. Pelo menos emFrança esse projeto não atingiu os

seus objetivos. Não houve candida-turas?Tanto quanto me lembro há uma emFrança [ndr: em Toulouse]. Essa édas tais áreas em que é necessáriotrabalhar no futuro, não tenho dú-vida nenhuma. Mas atenção, há alu-nos que individualmente sepropõem aos exames. Em França háum problema crescente com a utili-zação de espaços nas escolas e eucreio que se pode resolver a maiorparte desses problemas a nível local,com estruturas associativas locais.Eventualmente com professores danossa rede. Ou seja, a Coordenaçãodo ensino português em França,com as estruturas diplomáticas ecom a Comunidade vão ter de dialo-gar, e irem encontrando soluçõesmais ajustadas a cada realidade.Também não tenho dúvidas que nocaso da França é indispensável umaestrutura de formação à distânciaque nos permita chegar a locaisonde não chegamos hoje, nemnunca chegaremos na rede tradicio-nal, porque não há hipótese disso.

Talvez seja necessária uma maior ar-ticulação entre o Instituto Camões ea rede consular...Também.

Ora, durante o seu mandato nãohouve nenhum Seminário consularem França, reunindo todos os Côn-sules, como se realizaram pelo pas-sado.Esses Seminários são da iniciativade cada Embaixador. Nunca fomosnós a organizá-los por nossa inicia-tiva. Há Embaixadores que enten-dem organizá-los e outros não. Masessa articulação pode ser feita semSeminários consulares. Repare, háum Embaixador, o único no mundo,que realiza semanalmente uma vi-deoconferência com todos os Côn-sules do país. Mas outros não ofazem. Estou convencido que daquipor algum tempo, essas experiên-cias se generalizarão.

Qual é esse Embaixador?O Embaixador Luís de AlmeidaSampaio, que terminou funçõesagora na Alemanha e foi para aNATO, em Bruxelas. Mas emFrança, a relação entre a Coordena-ção e os Consulados foi permanente.Falei-lhe do caso de Strasbourg, queacompanhei, sei que houve uma re-lação no terreno muito permanente.Como havia com Paris, por exemplo.

Falamos agora de participação cí-vica. Eu pensei que num mandatocomo este, com poucos meios finan-ceiros, houvesse mais tempo paramudar, por exemplo as Leis eleito-rais no que diz respeito à Diáspora.Porque não fez nada nesta área?Só vale a pena mudar a Lei eleitoral,se tivermos a certeza que mudamospara melhor. E a verdade é esta: atéeste momento, a Lei eleitoral para aAssembleia da República, revela-se,de todos os atos eleitorais, ser amais adequada à realidade das nos-sas Comunidades. Deu-se um passode haver um pouco mais de unifor-mização ao aproximar o universoeleitoral da eleição do Conselho dasComunidades com o da eleição daAssembleia da República. Isto vaitudo evoluir neste sentido. Porven-

tura, também já o disse, é possívelque o modelo de eleição para a As-sembleia da República possa sofrerum ajustamento. No imediato, voumuito mais no sentido de termos ummodelo misto que conjugue a votaçãopresencial com a votação por corres-pondência, do que avançarmos jápara o modelo da votação eletrónica.Até porque o voto eletrónico, provavel-mente, até por razões concessionais,e também políticas, vai ter de ser feitoem Câmaras de voto eletrónicas. E seassim for, continuaremos a ter umadistância em relação a cada Comu-nidade. No imediato temos uma so-lução que talvez agora sejainteressante aplicar que é exata-mente conjugar o voto presencialpara aqueles que o desejem ou o votopor correspondência, dentro de cadaárea consular, para aqueles que tam-bém o desejem.

Não acha que perdeu a oportuni-dade, durante esta legislatura de tertrabalhado nesta matéria?Nós estivemos concentrados noutrascoisas. Isto é uma mudança que re-quer muito trabalho, um grande em-penhamento. Por exemplo, a minhaintenção era fazer a reforma do Con-selho das Comunidades mais cedo,simplesmente vim a ser confrontadocom muitos pedidos, a começar pelopróprio Conselho cessante, no sen-tido de prolongar mais um certo tipode debates do que era minha inten-são.

Está a dizer que o prolongamento domandato do Conselho é porque oConselho pediu mais discussão?Não é só isso, sejamos claros. Masfoi-nos solicitado formalmente o pro-longamento do debate público, foi-nos solicitado formalmente que aseleições não se realizassem emjunho, mas sim em setembro, depoisdo verão. Não foi só por isso, masesses aspetos foram relevantes.

Mas marcar a eleição para esta alturado ano, não foi certamente a melhorescolha...Mas para quando as devia marcar?Ficava para o próximo Governo? Re-pare, o debate foi alargado à Comu-nidade em geral. Eu tive contributosde muita gente que não fazia partedo Conselho.

Está satisfeito com a mudança daLei?Estou muito satisfeito.

Esta não é a “sua” Lei. Ela não foidesvirtuada?Não é exatamente a minha Lei, masjá estou satisfeito.

Os pontos que apontava como nega-tivos continuaram lá, como porexemplo as Comissões.As Comissões estão lá, mas agoraterão uma composição completa-mente diferente. O Conselho não sevai confinar só ao trabalho das Co-missões. O que nós queríamos estálá: estão lá os Conselhos Regionais,os Conselhos Nacionais, está lá ouniverso eleitoral correspondente aoda Assembleia da República. O es-sencial está lá. Depois... foi necessá-rio fazer consensos. De quando foi aúltima Lei aprovada por consensos?A anterior não tinha sido, esta foi.

Isso foi um passo muito significativo.Por exemplo este consenso foi dosaspetos que demorou mais tempo aconseguir. Isso significa atraso? Não.Ganhámos tempo. É sempre desejá-vel ter mais participação do que aque houve. Isso posso concordar commuita gente. Mas ninguém pode ob-rigar as pessoas a votar.

Voltando à participação cívica. O nú-mero de recenseados diminuiumuito...Não, aumentou muito.

Na Europa perdemos quase 15.000recenseados em apenas três anos...O número de recenseados aumentoucerca de 47.000 globalmente. Au-mentou muito fora da Europa. NaEuropa, em alguns países tambémaumentou. Por exemplo, em Andorraquase que multiplicou por cinco. Apergunta é: porque é que nuns sítiosaumentou e nos outros diminuiu?

Então o que está a falhar?Toda a gente sabe que há uma razãoobjetiva que faz com que na Europahaja uma redução do recensea-mento: tem a ver com o facto de ter-mos muita gente, centenas demilhares de pessoas, que fazem osCartões do Cidadão em Portugal edão a morada portuguesa.

E tem havido alguma sensibilizaçãojunto dos serviços em Portugal paraque não façam isso?Tem havido. Já falamos variadíssimasvezes com o Ministério da Justiça,para dar orientações às suas estrutu-ras, e sobretudo com as pessoas. Por-que a maior parte das pessoas é quechega lá e diz que tem morada emPortugal. Muitas vezes para nãoterem de nomear um Representantefiscal. E perante factos, não há argu-mentos. Com este modelo, é difícilsuperar este problema.

O seu balanço final dos 4 anos domandato, é positivo?O balanço é das pessoas. Eu estou sa-tisfeito. Se me pergunta se estou sa-tisfeito com tudo? Respondo-lhe quenão. Há coisas que gostaria de ter idomais longe, claro. Já o disse, porexemplo, que em vez de ter Perma-nências consulares em 180 cidades,gostava de ter em 250 ou 300. Re-solvemos problemas gravíssimos nosConsulados de Portugal no Luxem-burgo ou em Luanda, mas continuo ater um problema gravíssimo em Lon-dres, em Manchester ou em Estu-garda. Houve coisas que foram bemfeitas, as pessoas gostam, aplaudem,e outras...

Ficam para o próximo mandato? Estápronto a voltar à Secretaria de Estadodas Comunidades para mais um man-dato, em caso de vitória da Direita?Eu estou sempre pronto a exercer asmissões adequadas no lugar em quecoletivamente seja considerado ne-cessário. A escolha nunca é só nossa.É coletiva. Eu estou sempre disponívelpara este lugar, e até para outros. Esteé um mandato que me dá algum gozo,não escondo isso. Também é umaárea que eu conheço razoavelmente.É obvio que não ponho de parte a hi-pótese de um dia voltar a exercer no-vamente estas funções. Mas não vivoobcecado com isso.

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le 16 septembre 2015

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06 Política

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Socialistas apresentaram candidatos em Paris

As Secções do Partido Socialista por-tuguês de Paris e dos Yvelinnes orga-nizaram no domingo passado, nocafé cultural Lusofolie’s, em Paris, aapresentação da lista de candidatosàs eleições Legislativas pelo círculoeleitoral da Europa. O debate foi mo-derado por António Oliveira quesubstitui o Secretário Coordenador daSecção do PS de Paris, Aurélio Pinto,que aliás enviou uma mensagem deestímulo aos presentes.Para além de Paulo Pisco, cabeça delista pelo círculo eleitoral, estavamtambém presentes todos os restantescandidatos: Luísa Semedo (Paris),Carlos Pereira (Alemanha) e AnaMaria Pica (Suíça). Depois de umacurta apresentação dos candidatos, omoderador introduziu alguns temaspara debate, entre os quais o ensino,a cidadania e a rede consular.“Este foi um mandato muito difícil eexigente” afirmou Paulo Pisco cha-mado a fazer o balanço do seu man-dato de Deputado. “Houve umdesinvestimento muito grande porparte deste Governo em matéria deComunidades e eu não parei de in-terrogar o Governo sobre estas maté-rias”. Paulo Pisco afirmou mesmoque “houve uma utilização abusivado Estado para favorecimento pes-soal e partidário”. Mais adiante ex-plicou que o Governo deu aorganização das ações de formaçãode dirigentes associativos “a umaConfraria sem qualquer experiêncianesta área, só porque é de Viseu esão amigos do Secretário de Estado”,disse também que a maior parte doslusoeleitos que participaram nos en-contros cívicos em Portugal eram es-colhidos por serem do PSD,estranhou ainda que uma empresacriada há pouco tempo, tenha conse-guido ganhar tantos concursos paraos Call Centers dos Consulados.

Aliás, Paulo Pisco afirmou que “àpartida não somos contra os CallCenters. O problema é que os empre-gados dos Call Centrers ganhammuito pouco, uns 900 euros, mas aoEstado custa mais 30% do que umfuncionário dos postos. Por isso o Es-tado está a pagar mais por quem fazmenos. Era preferível empregar maispessoas para trabalhar no atendi-mento nos Consulados”.Em matéria de ensino, os candidatosdo PS lamentam a redução de 170professores na rede de ensino de por-tuguês no estrangeiro, afirmam quevão suprimir a Propina porque “é dis-criminatória” não só porque em Por-tugal o ensino é gratuito, mastambém porque “em certos países

paga-se e noutros, como em França,não se paga”. Mas o candidato CarlosPereira afirma que “o ensino da lín-gua deve começar em casa”, ape-lando também à responsabilidadedos pais. “A certificação é positiva,mas tem de haver mais meios paraque a pedagogia seja eficaz” afirmouPaulo Pisco, alegando que por vezeshá demasiados alunos por sala, e hágrupos demasiado heterogéneos,com vários níveis de aprendizagem.Defende também o ensino à distân-cia, mesmo se previne que “nãopode ser em substituição dos cursos,mas sim para chegar a Comunidadesmais distantes e isoladas”.Carlos Pereira acusou que “o Go-verno encerrou postos consulares

para os substituir por Permanênciasconsulares, que mais não são doque tapa-buracos”. Mas Paulo Piscoconfirmou que “nunca fui contra asPermanências consulares, contraria-mente ao que dizem por aí”. E ex-plica que “as Permanências nãopodem por em causa o bom funcio-namento dos serviços consulares” enesta matéria o atual Deputado ex-plica que “os funcionários consula-res foram desprezados, e os trêsDeputados do PSD, em vez de de-fenderem os Portugueses defende-ram propostas muito negativas paraas Comunidades”.Interrogado pela sala, Paulo Piscoconsidera que o número de Deputa-dos eleitos pela emigração é “visivel-

mente insuficiente” mas não se com-prometeu a fazer propostas para au-mentar esse número. Tambémconsiderou que os cerca de 250 milrecenseados são “muito poucos” eevocando o recenseamento automá-tico, justificou que “se os 5 milhõesde Emigrantes estivessem recensea-dos, e se mantivéssemos o voto porcorrespondência para as Legislativas,não sei se o Estado estaria dispostoa gastar milhões de euros para enviaro boletim de voto pelo correio paracasa das pessoas”.O candidato à sua própria sucessãoacusou também o Instituto Camõesde ser “demasiado elitista” e consi-derou que devia “divulgar mais os ar-tistas fantásticos que temos nasComunidades”.Luísa Semedo afirmou que o Governodevia apoiar mais o movimento asso-ciativo e as federações, evocando ocaso da CCPF que preside, e CarlosPereira explicou que o Governo deveapoiar a renovação dos quadros asso-ciativos.Sobre os emigrantes lesados do BES,Paulo Pisco lembrou que a propostado Primeiro-Ministro de fazer uma“subscrição pública” para auxiliar oslesados “é uma falta de vergonhapura e simples, não é aceitável, é umescândalo”.Para terminar, o candidato socialistadisse que “as Comunidades têmagora mais visibilidade em Portugal,mas têm o menor investimento desempre” e conclui afirmando que “oGoverno diz que faz muito mais, commuito menos. Mas não inventem!Não nos lancem areia para os olhos”.O Secretário interino da Secção doPS português em Paris concluiu odebate dizendo que um bom resul-tado será “a eleição dos dois Depu-tados” por este círculo eleitoral. “Pormim, o importante é que este Go-verno saia” disse por seu lado LuísaSemedo.

Numa sessão no Lusofolie’s

Por Carlos Pereira

Livre/Tempo de Avançar apela ao “voto útil” para os emigrantes

A plataforma Livre/Tempo de Avançarapela a um “voto útil para os Portugue-ses em Portugal e para os que saíram”,disse à Lusa, em Paris, Jorge Pinto,candidato pelo círculo eleitoral da Eu-ropa às legislativas de 4 de outubro.“Este é um voto útil para os Portugue-ses em Portugal e para os que saírame é um voto de protesto contra tudo oque foi feito em Portugal nos últimosanos. Temos uma alternativa para cor-rigir o que de mal tem sido feito emPortugal porque sabemos que a grandemaioria dos Portugueses que emigramo faz por não ter oportunidades nopaís”, afirmou o candidato residenteem Bruxelas.Jorge Pinto e José Costa, outro candi-dato pelo círculo eleitoral da Europa,estiveram no fim de semana passado,na capital francesa e arredores paraencontrar Portugueses e subscritoresda candidatura, tendo-se também reu-nido com representantes do Movi-

mento dos Emigrantes Lesados.“Achamos que o Banco de Portugal ea CMVM têm responsabilidades, acha-mos que o Governo tem responsabili-dades e que não pode assobiar para o

ar. Está a agir como uma criança quetem um amigo em casa que lhe partequalquer coisa. A criança esconde oscacos debaixo do tapete e quando ospais lhe perguntam se sabe do objeto

partido responde incessantemente quenão sabe”, afirmou Jorge Pinto, subli-nhando que “grande parte dos lesadosdo BES, nomeadamente os emigran-tes, foi ludibriada”.O candidato do Livre está “à espera deum bom resultado” no círculo eleitoralda Europa, lembrando que nas últimaseleições europeias foi “o Partido maisvotado na Suécia e no Consulado deBerlim”.“A Diáspora foi sempre um dos pontosfortes do nosso movimento. Nos últi-mos anos, saíram de Portugal quasemeio milhão de Portugueses, sobre-tudo para a Europa, e o eleitorado doLivre é também um eleitorado jovem.Entre as pessoas que saíram nos anosda Troika e da austeridade, há muitagente que se identifica com as ideiasdo Partido”, justificou, por sua vez,José Costa.O programa eleitoral do “Livre/Tempode Avançar” prevê acabar com a Pro-pina no ensino de português no estran-geiro, integrar o ensino de português

nos planos de formação escolar dospaíses de acolhimento e reabilitar efortalecer o Conselho das Comunida-des Portuguesas que considera ter es-tado “nos últimos anos praticamentemoribundo”.Prevê o reforço dos serviços consula-res, com a reativação do projeto doConsulado Virtual, defende o recensea-mento automático no estrangeiro, o es-tudo e teste do voto eletrónico, apossibilidade de o cidadão residenteno estrangeiro poder optar entre votarpelo círculo da emigração ou pelo cír-culo de Portugal, e a remoção das“barreiras à participação política de ci-dadãos com dupla nacionalidade”para que, por exemplo, um cidadãoluso-francês possa ser candidato pelocírculo da Europa.A lista de candidatos do “Livre/Tempode Avançar” pelo círculo eleitoral daEuropa é constituída, ainda, por LuísaÁlvares, residente na Suíça, e CarolinaNeto Henriques, residente na Dina-marca.

Por Carina Branco, Lusa

LusoJornal / Carlos Pereira

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le 16 septembre 2015

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07Política

emsíntese

CDU apresenta alista no próximo sábado

O ato público de apresentação dalista da CDU pelo círculo eleitoral daEuropa às próximas eleições Legis-lativas de 4 de outubro vai ter lugarno Espace Lusofolie’s, 57 avenueDaumesnil, em Paris 12, no próximosábado, dia 19 de setembro, às17h00.Teresa Soares, cabeça de lista pelaCDU e professora na Alemanha, vaideslocar-se a Paris por essa ocasião.

Bloco de Esquerdaapresenta Manifesto da Emigração

No próximo sábado, dia 19 de setem-bro, às 10h30, o líder Parlamentar doBloco de Esquerda, Pedro Filipe Soa-res, vai estar ao lado de Cristina Sem-blano, para apresentação doManifesto da Emigração.Cristina Semblano, autarca em Gen-tilly, economista e professora univer-sitária, é a cabeça de lista do Blocode Esquerda pelo círculo eleitoral daEuropa e organiza uma conferência-debate a que chamou “Gente deVerdade na Emigração”.O evento vai ter lugar na Sala muni-cipal CMAC, 2 rue Jules Ferry, emGentilly (94), RER Gentilly, Linha B,e conta com as intervenções de JoséBarros, Vice-Provedor da Santa Casada Misericórdia de Paris, HelenaBaptista, Porta-voz do Movimentodos Emigrantes Lesados do BES emFrança, e José Cardina, Vice-Presi-dente da Coordenação das Coletivi-dades Portuguesas de França(CCPF).

Coligação “Portugal à Frente” diz que vai ter um “resultado histórico”

A coligação “Portugal à Frente”, queintegra o PSD e o CDS-PP, apresen-tou a lista de candidatos concorren-tes às eleições Legislativas de 4 deoutubro, pelo círculo eleitoral da Eu-ropa, numa sala de festas em LaQueue-en-Brie (94).Cerca de 200 militantes, de pé, combandeiras da coligação no ar, prome-tiam mobilizar eleitores para eleger,“pelo menos”, o Deputado CarlosGonçalves. “Vamos ter um resultadohistórico neste círculo eleitoral” tinhadito, momentos antes, o atual Secre-tário de Estado das ComunidadesPortuguesas, José Cesário, que es-tava de passagem por Paris. Depoisenumerou as razões pelas quais acre-dita num “resultado histórico”:“Quando nós chegámos ao Governo,pagámos taxas de juro a 10% e hápoucas semanas tivemos taxas dejuro negativas. Isso só acontece por-que nós recuperamos credibilidade”disse José Cesário. “A outra razão é onosso programa: nós sabemos o quevamos fazer”, a terceira razão é por-que “temos à frente da coligação doishomens excecionais. Podem não seentender bem, mas sabem que maisimportante está Portugal e por issoultrapassam qualquer coisa que osdiferencie”. José Cesário diz aindaque “há uma quarta razão: são eles”referindo-se ao Partido Socialista que“promete o que não pode cumprir”.Antes de José Cesário já tinham pas-sado pelo palco o Maire de La Queue-en-Brie, Jean-Paul Faure-Soulet e aAdjointe au Maire Ana de Almeida,assim como a Maire de Ormesson,Marie-Christine Ségui, cidade ondereside Carlos Gonçalves. “É naturalque eu esteja aqui, para trazer ondaspositivas ao Carlos Gonçalves” disseMarie-Christine Ségui.A noite teve apresentação de PauloMarques e na sala estavam essencial-mente militantes do PSD, muitos lu-soeleitos, alguns vindos de longe,assim como empresários e artistas.

“Obrigado por terem vindo” ia di-zendo Carlos Gonçalves visivelmentecontente com o desenrolar da noite.E foi com emoção que notou a ausên-cia, “pela primeiríssima vez, porquestões de saúde” de Rodrigo Gal-veias, “companheiro de muitas lutas,que sempre, sempre esteve ao meulado”.Na sala estavam também Irene Ro-drigues, residente em Frankfurt, naAlemanha, segunda na lista da coli-gação e Isaías Afonso, residente emRis-Orangis, professor aposentado eúnico representante do CDS-PP nalista. Faltou José Martinho, que moraem Lausanne, na Suíça, tradutor, di-rigente e animador associativo.Carlos Gonçalves, que se recandidataao cargo de Deputado na Assembleiada República pelo círculo da Europa,disse que a coligação herdou “o paísnuma situação catastrófica, à beirada bancarrota” e que, este ano, “trêspersonalidades francesas apontaramo exemplo da recuperação de Portu-gal como Michel Sapin, Ministro dasFinanças, Manuel Valls, Primeiro-Mi-

nistro, e François Hollande, Presi-dente da República”. A sala aplau-dia.“Em 2011, as primeiras páginas dosjornais foram feitas com Portugalque, de forma humilhante, pediu umresgate. Quatro anos depois, não hásemana em que os jornais franceses,nas páginas económicas, não apon-tem Portugal como um caso quaseexemplar”, declarou Carlos Gonçal-ves, exemplificando com o sucessodo turismo em Portugal, o investi-mento de estrangeiros no país e ofluxo de pensionistas que querempassar a reforma em Portugal.O Deputado sublinhou que “foi nes-tes quatro anos de maior dificuldadeque as Comunidades portuguesasmais investiram em Portugal”, di-zendo que “nunca houve um períododepois do 25 de abril” em que ti-vesse havido tanto investimento nopaís e sugerindo que se comparasse“o investimento, as remessas e os tu-ristas para ver a diferença”.Falando de políticas de Comunida-des, Carlos Gonçalves disse que “nin-

guém acreditava nas Permanênciasconsulares, a oposição criticou, agoraé um caso de sucesso” mas confes-sou que “o meu grande objetivo eraalterar a Lei eleitoral. Mas há Partidosque só acham que os Emigrantes sãosimpáticos, mas ficam-se pelo dis-curso. Eu não percebo porque razãocertos Partidos têm medo do voto dosEmigrantes”. Depois ilustrou com ocaso das barreiras à eleição de bina-cionais. “Lembram-se em 1999quando Manuel de Almeida podia tersido o primeiro Emigrante a ser eleitoDeputado, na lista do PS? Não foi,porque era binacional. Nessa alturaqueríamos alterar a Lei mas não foipossível. Agora vieram com uma pro-posta à pressa, nem sei porquê... ouse calhar até sei...”.O evento foi um autêntico comício eos participantes saíram da sala coma missão de “serem humildes e rea-listas”, de “não fazerem promessasque não possam ser realizadas.Temos de ser rigorosos, humildes esem demagogia” concluiu José Cesá-rio. “Vamos ganhar as eleições”.

Comício do PSD-CDS/PP em La Queue-en-Brie

Por Carlos Pereiracom Carina Branco, Lusa

le 16 septembre 2015

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LusoJornal / Mário Cantarinha

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08 Comunidade

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emsíntese

Portas abertas noILCP de Lyon

Nos sábados dias 19 e 26 de setem-bro, o Instituto de língua e cultura por-tuguesa (ILCP) de Lyon, organiza assuas Jornadas Portas Abertas.No sábado dia 26 haverá já aulas paraos mais pequenos, e nestes dias a Di-retora pedagógica Rosa Maria QueirozFrejanville e toda a equipa de profes-sores acolheram os alunos, e os seuspais, nos locais situados na rue Curie,em Lyon 6.Estas jornadas terão lugar entre as10h00 a as 18h00.O ILCP tem por objetivo o ensino dalíngua português e da sua cultura, emtodas as idade, e as turmas de adultostêm tido grande sucesso, com alunosde várias nacionalidades a mostraremo seu interesse pela língua de Ca-mões.A Direção do Instituto convida todos avisitarem as suas instalações e a se in-formarem sobre as possibilidades deaprenderem a língua portuguesa.Margarida Despacha, a Secretária doILCP, está disponível para dar informa-ções sobre a “Rentrée” 2015-2016.

Institut de Langue et Culture Portugaise7 rue Curie, 69006 LyonInfos: 04.78.93.38.88

Portugal tem um dos saldos migratórios maisnegativos da Europa

Segundo o Observatório da Emigra-ção, Portugal tem um dos saldos mi-gratórios mais negativos da Europa.“Em 10 anos, entre 2004 e 2013,Portugal, que apresentava um saldomigratório positivo de quase 50 mil in-divíduos, passou a ser um dos paíseseuropeus com saldo mais negativoem termos absolutos (-36 mil indiví-duos), de acordo com os dados doEurostat sobre as migrações nos paí-ses da UE e EFTA” escreve Rui PenaPires.“Quando se analisam os dados bru-tos, Portugal não está entre os paíseseuropeus com maiores fluxos de emi-gração, quer em termos absolutos,quer em termos relativos. Porém, osdados brutos sobre a emigração in-cluem os movimentos de retorno. Ouseja, e exemplificando com o caso dePortugal, estão contabilizadas na emi-gração tanto as saídas de Portuguesescomo a de estrangeiros que, na maio-ria dos casos, retornam aos seus paí-ses de origem. Da mesma forma, osdados brutos sobre a imigração in-cluem quer as entradas de estrangei-ros em Portugal, quer as entradas dePortugueses que regressam ao país”.

Por Jorge Campos

Uma comitiva de Almeida esteve em Mutzig

No fim de semana do 5 e 6 de setem-bro, uma delegação de Almeida, pre-sidida pelo Presidente da Câmara,António Baptista Ribeiro, integrandotambém o Vereador António Machadoe representantes a nível escolar e des-portivo, deslocaram-se de Portugalpara assistir e participar nas comemo-rações dos 25 anos da existência dageminação entre a vila de Mutzig e alocalidade de Freisen, na Alemanha.Desde 1990 que Mutzig assinou umProtocolo de geminação com a locali-dade alemã de Freisen. Em 2011juntou-se à lista, a vila beirã de Al-meida.É importante referir que em Mutzig enos arredores há uma forte concentra-ção de Portugueses oriundos de Al-meida. Esta realidade está na origemda criação e da formalização desta ge-minação. Na base deste Protocolo im-porta destacar o papel que desem-penharam a Associação de Portugue-ses de Mutzig “Os Lusitanos”, o entãoMaire de Mutzig, Raymond Bernard eo então Cônsul Geral de Portugal em

Strasbourg, Miguel Pires.Citando o Presidente da Câmara Mu-nicipal de Almeida durante as come-morações, “a geminação entre Mutzige Almeida irá este fim de semana darum passo importante para o intercâm-bio cultural, educativo e desportivo

entre as duas localidades. Uma repre-sentação de Almeida irá deslocar-se aesta vila francesa do Baixo Reno parainiciar um programa de atividadesentre ambas as populações. Mais umainiciativa para promover Almeidacomo vem sendo hábito”.

No término deste fim de semana decelebrações em Mutzig, fica a ideia deque ambos os autarcas demonstraramampla abertura para que o intercâm-bio entre as duas vilas seja uma reali-dade e o LusoJornal não deixará deacompanhar o evoluir deste processo.

Na Alsace

Por Rui Ribeiro Barata

Paulo Pocinho assume interinamente as funções de Cônsul Geral de Portugal em ParisNa segunda-feira da semana passada,o diplomata Paulo Neves Pocinho as-sumiu interinamente as funções deCônsul-Geral de Portugal em Paris, noseguimento da saída de Pedro Lourtieque também já assumiu as funções deEmbaixador de Portugal na Tunísia.O próximo Cônsul Geral de Portugal emParis já está nomeado e vai ser AntónioMoniz, Chefe de Gabinete do Ministrodos Negócios Estrangeiros, Rui Ma-chete. Porém António Moniz só assu-mirá funções em Paris quando o novoGoverno entrar em funções e quandoRui Machete deixar o Palácio das Ne-cessidades.Por isso, Paulo Pocinho, assume inte-rinamente estas funções.Casado e natural de Condeixa-a-Nova,Paulo Neves Pocinho nasceu a 28 de

agosto de 1962. Licenciado em Filo-sofia pela Faculdade de Letras da Uni-versidade de Coimbra, entrou nacarreira diplomática em 1990.Com 25 anos de experiência de diplo-macia, exerceu diversas funções aolongo da sua carreira, passando pelaEmbaixada do México, foi Cônsul-Geralem Newark, Estados Unidos, onde seencontra uma forte comunidade Por-tuguesa, foi Chefe de divisão do Depar-tamento de Acordos e da Direção deserviços de vistos da DGACCP, foi Di-retor do Centro Informático do Minis-tério do Negócios Estrangeiros,Cônsul-Geral em Goa, Índia, e Repre-sentante permanente adjunto de Por-tugal no Conselho da Europa, emStrasbourg, desde 2010 até ao dia 1de setembro deste ano.

Deputado Paulo Pisco denuncia “a privatização dos serviços consulares”Num comunicado divulgado na se-mana passada, o Deputado socialistaeleito pelo círculo eleitoral da Europa,Paulo Pisco, também candidato às pró-ximas eleições Legislativas por estemesmo círculo eleitoral, denunciou “aprivatização dos serviços consulares”alegando que “está a prejudicar osutentes, é onerosa e inútil”.Segundo Paulo Pisco, o Secretário deEstado das Comunidades, José Cesá-rio, recrutou mais de 150 trabalhado-res consulares providenciados porempresas privadas para “aumentar aprodutividade dos postos”.“Em vez de contratar novos funcioná-rios para o quadro, aumentou o recursoa serviços privados externos e a traba-lhadores sem qualquer vínculo laboral

ao Ministério dos Negócios Estrangei-ros e sem que as respetivas empresaslhes garantam direitos sociais”.Paulo Pisco afirma que “a privatizaçãodos serviços consulares é onerosa einútil se não for acompanhada denovos funcionários para o quadro eapenas serve para alimentar algumasempresas de prestação de serviços”cita a empresa “Iten Solutions - Siste-mas de Informação”, que diz ter ganhoa maioria dos concursos. “Depois de seter constituído em junho de 2013, estaempresa ganhou concursos à média deum por mês para instalação de callcentres, como se podia então verificarno site da empresa, que entretanto re-tirou esta informação. Não obstante terpedido explicações quer em reuniões

da Comissão dos Negócios Estrangei-ros da Assembleia da República queratravés de perguntas parlamentaressobre este fenómeno, o Governo nuncaesclareceu esta questão”.“Ao contrário do que diz o Secretáriode Estado das Comunidades, o volumede trabalho aumentou, porque hoje hámais emigrantes e menos funcionáriosno atendimento, o que tem como con-sequência o posto permanentementecheio e maior tempo de espera para osutentes, que por vezes demorammeses para obter um documento. Osfuncionários dos call centres nãopodem praticar atos consulares. Ape-nas podem desempenhar algumas ta-refas limitadas como prestarinformações ou fazerem serviço de re-

ceção. Mas cada funcionário destescusta ao Estado mais 30 a 40% doque os funcionários que entram para oquadro, o que é totalmente incom-preensível” diz o atual Deputado. “En-tretanto, os principais beneficiários sãoas empresas de prestação de serviços,que têm trabalhadores mal pagos. Comefeito, estes trabalhadores estão a ga-nhar muito pouco, no caso de Estu-garda cerca de 900 euros sujeitos adescontos, o que para a Alemanha éum salário ridículo, e que leva a quepassado algum tempo, os funcionáriosse despeçam para aceitarem empregosmais bem pagos. Porém, isto acarretanovas perdas de tempo com formaçãopara os funcionários, já de si fragiliza-dos com falta de recursos humanos”.

le 16 septembre 2015

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10 Comunidade

emsíntese

Prémio UNESCOmotiva associaçãomoçambicana

O Prémio UNESCO de Alfabetização2015 vai motivar a Associação Pro-gresso a “dar o melhor” às Comuni-dades com as quais trabalha emMoçambique, disse à Lusa, em Paris,a Coordenadora-geral da ONG ElisaArão Mucavele.A Associação Progresso recebeu nasemana passada, pela segunda vez,um galardão da Organização das Na-ções Unidas para a Educação, a Ciên-cia e a Cultura (UNESCO), depois deem 2005 ter também sido distinguida.“Para além da importância para a as-sociação, é uma responsabilidadeporque se recebemos este prémio épelo trabalho que estamos a fazer. Ofacto de termos recebido o prémio émais um ‘input’ de que temos de con-tinuar a dar o nosso melhor em proldas Comunidades com as quais tra-balhamos”, declarou Elisa Arão Mu-cavele, antes de receber o prémio nasede da UNESCO em Paris.A associação moçambicana é umadas cinco organizações mundiais dis-tinguidas no Dia Internacional da Al-fabetização com o prémio de 20.000dólares (18.300 euros) e o dinheiro vaiser investido na produção de materiaisem línguas locais. “Recebemos o Pré-mio UNESCO de 15 mil dólares em2005. O que nós fizemos com o valordo prémio? Aplicámos na produçãodos materiais. O programa do Go-verno está em língua portuguesa, nóstemos de produzir materiais em lín-guas locais e a nossa distribuição demateriais é gratuita”, declarou.Elisa Arão Mucavele acrescentou queeste ano a associação é distinguidapelo programa “Ensinar a Ler paraAprender”, explicando que o projetoconsiste em ir para além da simplesleitura para transmitir mensagens devida.A Associação Progresso foi fundadaem 1991 para apoiar as comunidadesrurais e está implantada nas provín-cias de Cabo Delgado e de Niassa, nonorte do país. O Ministério da Educa-ção de Moçambique poderá tirar uma“lição” deste prémio para “estudarformas de poder generalizar esta boaprática em todo o país”, afirmou àLusa Laurindo Nhacune, Diretor na-cional de Alfabetização e Educação deAdultos, ligado ao Ministério da Edu-cação de Moçambique.

Por Carina Branco, Lusa

lusojornal.com

Colóquio na Sorbonne desafiou portugueses a “lançar um novo olhar sobre a diáspora”

A Universidade Sorbonne Nouvelle,em Paris, acolheu na quinta-feira dasemana passada um Colóquio noqual se desafiou os Portugueses a“lançar um novo olhar sobre a diás-pora”, nas palavras de Isabelle Oli-veira, Diretora do Departamento deLínguas Estrangeiras Aplicadas (LEA)daquela instituição.“Devemos lançar um novo olharsobre a nossa diáspora. Tem de serum olhar autoconfiante. Os emigran-tes são respeitados pelo seu trabalho,dinâmica e integração exemplar nostecidos sociais locais, os nossos com-patriotas são hoje a imagem de umPortugal de sucesso e ambição emuma boa parte dos diferentes setoresde atividade”, declarou Isabelle Oli-veira na abertura do Colóquio.A professora apontou que os gover-nantes têm o dever de “capitalizar osprogressos” conquistados pelos emi-grantes que, na sua opinião, “repre-sentam o Portugal que quer seguirem frente”, em contraste com “oPortugal do medo, mergulhado nossaudosismos”.A importância das Comunidades por-tuguesas foi apontada por José Aran-tes, Diretor da RTP África, como “umdos três ativos extraordinários de Por-tugal no século XXI”, a par “do Mare da relação com África”.“Tenho ouvido dizer que a fuga decérebros é uma sangria de gente quese vai embora. De certa forma é umempobrecimento do capital humano,mas se pensarmos nestas centenasou milhares de Portugueses alta-mente qualificados, colocados em sí-tios de relevância, percebemos quePortugal tem uma rede de influênciaà escala mundial como provavel-mente nunca teve ao longo da suahistória”, declarou.

Também José Cesário, Secretário deEstado das Comunidades Portugue-sas, notou que “a existência de redesé algo decisivo para o futuro das Co-munidades”, apontando, por exem-plo, o papel da Plataforma de Órgãosde Comunicação Social Portuguesesno Estrangeiro, uma iniciativa quereúne 14 órgãos de comunicação so-cial espalhados pelo mundo, lançadaem maio por Carlos Pereira, Diretordo LusoJornal.Cristina Semblano, Conselheira mu-nicipal em Gentilly e candidata doBloco de Esquerda pelo círculo daemigração na Europa, declarou que“Portugal olha para as Comunidadescomo o colonizador olha para a coló-nia”, alertando que para que as redesfuncionem, os Portugueses no es-trangeiro devem ser tratados “de

igual para igual”.Por outro lado, Cristina Semblanoacrescentou que não se pode “anali-sar com leviandade o fenómeno defuga de pessoas de Portugal”, aler-tando que “a insustentabilidade de-mográfica em Portugal é ainda maisgrave que a insustentabilidade dadívida”.Também presente no colóquio inti-tulado “Diálogos sobre Cultura, Ci-dadania e Género”, coorganizadopela Associação Mulher Migrante,esteve Carlos Gonçalves, Deputadopelo PSD eleito pela emigração, queapontou “o papel central das mulhe-res nas Comunidades portuguesas”,relembrando que “durante os anos60 foram as mulheres as primeirasa falar francês e a contactar as au-toridades locais”.

Manuela Aguiar, Presidente da As-sembleia Geral da Associação Mu-lher Migrante, considerou que asmulheres lusodescendentes estãobem representadas na vida políticaem França, afirmando que “Françaé um caso de vanguarda nas Comu-nidades portuguesas” e que há al-guns anos não acreditaria que viessea existir uma associação de políticoslusodescendentes no país.O evento contou, também, com apresença de Rita Gomes, Presi-dente da Direção da AssociaçãoMulher Migrante, Paulo Pocinho,que assume interinamente o postode Cônsul-geral de Portugal emFrança, e Loïc Depecker, Diretor-Geral da Língua Francesa e dasLínguas de França no Ministériofrancês da Cultura.

Organizado pela associação Mulher Migrante

Por Carina Branco, Lusa

Equívoco quer dizer engano: quandose toma algo por aquilo que não é, amaior parte das vezes sem intenção.A nossa vida está “cheia” de “equívo-cos”: a falta de atenção e de com-preensão das palavras usadas, a faltade formação e de informação sufi-ciente, correta e completa, levam-nosa uma crescente dificuldade emacompanhar os outros naquilo quedizem e naquilo que fazem.Ao mesmo tempo, as redes sociaiscrescem e hoje há gerações que ocu-pam com elas muito mais tempo doque a ver televisão, a ler um jornal ouum livro ou até a consultar um site in-ternet de referência. E são as redessociais que se tornam a sua principalfonte de (in)formação (boa ou má), deentretenimento, de formação de umjuízo (certa ou errado) sobre algumarealidade ou sobre alguém.A leitura quase foi banida, e não ape-nas entre os mais jovens. Não se lê

um texto original e integral, apenas re-sumos, títulos ou citações. O que nãocabe num SMS, em 140 carateresdum tweet ou que não possa ser reen-viado no Facebook, perde o interesseou não provoca adesão.Quando se noticia que o Papa, o atualou outro anterior, disse algo que foiapreciado (ou criticado) nos meios decomunicação social e nas redes so-ciais, alguém vai ler as suas declara-ções na íntegra? Não. E hoje é tãofácil fazê-lo, recorrendo ao site do Va-ticano, por exemplo.O papa Francisco tem sido boa notíciapelas razões menos exatas, a respeitoda sua pobreza (e do pseudo-luxo doseus antecessores, da condição ho-mossexual, da situação dos católicosdivorciados e recasados, etc.). Tome-mos apenas um exemplo, por falta deespaço, quando o Papa diz que os ca-tólicos divorciados de um matrimóniosacramental e que, depois, se recasa-

ram civilmente, não estão «excomun-gados». Não é novidade, nem é inven-ção sua. O Papa não faz nenhumprogresso, nenhuma alteração, ne-nhuma revolução: apenas lembra oque é ensinamento da Igreja a partiro Evangelho. Ninguém está excluídodo Amor de Deus, mas a situação devida de cada um não é igual à detodos. O matrimónio é, além dumainstituição humana de direito natural,comum a todas as raças e culturas, osinal (ou sacramento) do amor eternoe irrevogável de Deus pela humani-dade, da própria união de Seu Filhocom a nossa condição humana.Jesus fez da comunidade dos batiza-dos, a Igreja, a Sua Esposa, muitoamada, com Ele é um e a quem Eleama e de quem Ele cuida e alimentacom o dom da Sua própria vida e como Seu Corpo. Quando um homem euma mulher escolhem casar «pelaIgreja», como se diz, ousam querer

amar-se como Deus nos ama. Assim odizem ao trocar as alianças: «Recebeesta aliança como sinal do meu amore da minha fidelidade. Em nome doPai e do Filho e do Espírito Santo» istoé: quero amar-te e ser-te fiel nomesmo Amor e fidelidade que o Pai eseu Filho Jesus, unidos no EspíritoSanto, comungam e vivem entre Si. Eisto não se pode desfazer, anular, des-truir. Por isso Jesus estabelece, contraa corrente do Seu tempo há dois milanos e hoje também: «Todo aqueleque se divorcia da sua mulher e casacom outra comete adultério; e quemcasa com uma mulher divorciada co-mete adultério» (Lc 16,18).E é a partir daqui, sem podermosreescrever ou contrariar o que é esta-belecido por Cristo, que os cristãostêm de ensaiar caminhos novos de in-tegração e relação dos cristãos divor-ciados recasados na vida e nacomunhão da Igreja.

O Papa dos equívocos (1): o casamentoPadre Nuno AurélioReitor do Santuário de NossaSenhora de Fátima de Paris

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Crónica de opinião

LusoJornal / Carlos Pereira

le 16 septembre 2015

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Comunidade 11

lusojornal.com

Abílio Laceiras, António Marques e Mário Cantarinhaforam condecorados no Consulado de Paris

Três emigrantes portugueses, residen-tes em França desde finais dos anos60, foram galardoados na quinta-feirada semana passada, em Paris, porserem símbolos de uma “história desacrifício, luta e militância” da emi-gração portuguesa, declarou o Secre-tário de Estado das ComunidadesPortuguesas.O Consulado-Geral de Portugal emParis encheu-se de personalidades daComunidade portuguesa para assistirà entrega das Medalhas da Ordem doMérito a Abílio Laceiras e a AntónioMarques e da Medalha de Mérito dasComunidades portuguesas a MárioCantarinha.“Esta Comunidade tem uma históriade sacrifício, luta e militância. Esteshomens traduzem esta história, sãoatores e testemunhas vivas desta his-tória”, justificou José Cesário, Secre-

tário de Estado das Comunidades Por-tuguesas, na cerimónia de entrega dasinsígnias.Tanto Abílio Laceiras como AntónioMarques ficaram surpreendidos coma atribuição da Ordem do Mérito, umadistinção do Presidente da Repúblicaque já tinha sido entregue a várias ou-tras personalidades a 10 de junho, noDia de Portugal.Abílio Laceiras, 72 anos, chegou “asalto” à “mítica gare de Hendaye”,em França, no final de 1968, “com amulher grávida de cinco meses” e“sem saber que rumo tomar”, tendoencontrado pessoas conhecidas na es-tação que o levaram para o leste deFrança. “Entregaram-me a um amigoe parente lá da minha terra [ndr: Fun-dão] que me ajudou, mas que me ob-rigou a pagar o aluguer dos talheres eachei isso imoral. Muitos Portugueses

iam chegando ao leste de França eeram vítimas de pessoas - porque háque reconhecer que as fortunas feitasaqui não foram só a trabalhar! Fizuma jura que havia de fazer tudo emais alguma coisa para impedir essaexploração”, contou Abílio Laceiras àLusa.Foi então que Abílio Laceiras come-çou a vida associativa “até hoje”, con-tinuando a denunciar “o drama daemigração”, talvez ainda pior no pre-sente que no passado”.Abílio Laceiras diz ter sido obrigado “adar à sola” do Portugal salazarista porter sido apanhado, sem o saber, comjornais do Avante, tendo acabado porficar por França onde foi operário, fun-cionário bancário, mecânico, sindica-lista, dirigente associativo, membro doConselho das Comunidades Portugue-sas e correspondente do Jornal do

Fundão.António Pereira Marques, 73 anos,chegou a França em 1967, quando seapercebeu que “não havia na paisa-gem francesa” nada de português:nem jornais, nem artistas, nem mer-cados portugueses, nem produtos, re-lembrou, em declarações à Lusa.Daí nasceu a ideia de formar uma as-sociação de cultura portuguesa na ci-dade de Aulnay-sous-Bois (93), nosarredores de Paris, que inicialmentetinha como sede a sua própria casa,onde se davam aulas de língua portu-guesa e muita assistência aos Emi-grantes que não sabiam falar nemescrever francês. “Penso que hoje, osalunos da escola portuguesa - cujo en-sino a minha mulher ministrava -devem ser milhares porque eram àscentenas por ano”, contou o homemque viria a ser funcionário no Consu-lado-Geral de Paris de 1970 até2012.Mário Cantarinha, de 59 anos, chegoua França em 1969, com 12 anos, econstruiu uma carreira fotográfica ba-seada nas paisagens, monumentos erostos portugueses, uma “paixão” quenasceu quando ele ainda vivia com aavó em Folgosinho, distrito da Guarda,enquanto os pais já estavam emFrança. “Para irmos tirar as fotografiaspara mandar aos meus pais, passáva-mos pela serra. Havia aquelas paisa-gens lindíssimas e eu dizia: ‘Olha,avó, um dia que eu tenha uma má-quina para tirar fotografias, hei demeter estas paisagens belíssimas empapel e hei de fazer exposições’, des-creveu o fotógrafo à Lusa.A atribuição da Medalha de Méritodas Comunidades portuguesas pelaparte do Secretário de Estado das Co-munidades surpreendeu Mário Canta-rinha porque “sempre trabalhei sem oapoio de ninguém”, algo que achaque não vai mudar a partir daqui.

Três histórias da emigração portuguesa em França premiadas pelo Governo

Em novembro de 2012, Abílio Lacei-ras foi assunto de capa do LusoJornal,agora foi finalmente condecorado porPortugal. Mais vale tarde do quenunca.Aqui fica o que escrevi há dois anose meio, tal e qual como saiu emcinco minutos, na chamada “escrita-imediata”.

O Abílio Laceiras é um GrandeAmigo meu. Acontece assim: há pes-soas que a gente encontra jovens edepois ficam amigas para a vida. OAbílio merece tudo e muito mais doque o LusoJornal e a Joana CarvalhoFernandes (Lusa), publicam (hoje) eescrevem sobre ele. O Abílio Laceirasé um Grande homem e um fabulosocamarada no sentido mais nobredesta última palavra. Fabuloso, éisso mesmo. Conheço-o há dezenasde anos. Desde sempre foi uma pes-soa amiga, solidária, militante de

grandes e carinhosas causas. Devo-lhe muito. Recebeu-me, sem me co-nhecer de lado nenhum, em casadele, que não era rica, longe disso,quando cheguei a França. Com eleconheci, em França, padres-operá-rios de cuja existência nem sequersuspeitava no nosso redutor Portugal,com ele conheci militantes humanis-tas franceses e outros, de direita e deesquerda, com tal dimensão, que mesenti pequeno. Com ele conheci amiséria e a riqueza da emigraçãoportuguesa em França, onde chegueino início dos anos 1980.Mas o Abilio Laceiras é muito maisdo que isso, é uma pessoa da maisrara das generosidades: eu conheçocentenas de pessoas que ele ajudou,centenas de problemas que ajudou aresolver quando os nossos incapazese insensíveis representantes diplo-máticos encolhiam os ombros so-branceiros. O Abílio nunca foi pago

nem pediu nada em troca pelo muitoque fez pelos outros. Ele é assim: hu-mano, generoso, fantástico. Nasceuassim.Ontem, há 30 anos, há 40 e tal anos,ajudava os emigrantes em dificulda-des. Hoje, continua a ajudar os mi-seráveis que chegam do nossoquerido Portugal “de merde” quecontinua a mandar os seus filhospara o estrangeiro.Eu adoro o Abílio. Temos amigos emcomum. Alguns são conhecidos,como o José Carlos Vasconcelos, ouos Pauloro's, os mortos e os vivos, doseu querido Jornal do Fundão, doqual ele é correspondente em Françae fonte inesgotável de ideias para re-portagens e trabalhos de fundo sobreos emigrantes deste país desgraçadode emigração crónica que se chamaPortugal.Mas o Abílio é muito mais do quetudo isto - foi emigrante clandestino,

no fim dos anos 1960, foi operário,foi, claro, antifascista, foi, e é, anti-capitalista, foi funcionário bancário,foi militante associativo e de parti-dos, foi intelectual, amigo de artistase de escritores, foi tudo, sempre nolugar certo - sempre coerente, mili-tante do humanismo, da solidarie-dade, da ajuda, da fraternidade. Eainda tinha tempo, sempre teve, nomeio de tudo isto, para viver comhumor, beber uns copos com os ami-gos em noitadas inesquecíveis, emParis.A foto do Abílio Laceiras vem hoje nacapa do LusoJornal. Muito bem! Masele merece muito mais do que isso.Merece um grande abraço de todosos Portugueses. Eu, ainda anteontemlhe dei um ao vivo - um grandeabraço. E enviei outro, com beijo,para a mulher dele, a minha queridaamiga Irene. Mas, hoje, gostei de over na capa de um jornal!

O que é um testamento?Quem o pode fazer?

Resposta:

O testamento é um ato unilateralatravés do qual uma pessoa dis-põe, para depois da morte, detodos os seus bens ou de partedeles. É no entanto permitido in-cluir nos testamentos disposiçõesde caráter não patrimonial, como,por exemplo, a confissão, a perfil-hação, a designação de tutor e areabilitação de sucessor indigno.O testamento é um ato pessoalque não pode ser feito por meio derepresentante ou ficar dependentedo arbítrio de outrem. Para que otestamento seja válido é necessá-rio que o testador exprima clara-mente a sua vontade.Qualquer pessoa pode fazer umtestamento com exceção dos me-nores não emancipados e dos in-terditos por anomalia psíquica.

Em regra, são nulas as disposi-ções testamentárias feitas:- Por interdito ou inabilitado afavor do seu tutor, curador ou ad-ministrador legal de bens;- A favor do médico ou enfermeiroque tratar do testador, ou do sa-cerdote que lhe prestar assistên-cia espiritual;- A favor da pessoa com quem otestador casado cometeu adultério(exceto se o casamento já estavadissolvido ou os cônjuges separa-dos judicialmente de pessoas ebens ou separados de facto hámais de seis anos, à data da aber-tura da sucessão, ou se a disposi-ção se limitar a asseguraralimentos ao beneficiário);- A favor do notário ou entidadecom funções notariais que lavrouo testamento público ou aprovouo testamento cerrado, ou a favorda pessoa que o escreveu ou dastestemunhas, abonadores ou in-térpretes que intervierem no testa-mento ou na sua aprovação.O testamento pode ser celebradonos Cartórios Notariais em Portu-gal e nos Consulados Portuguesesno estrangeiro.

Rita RibeiroJuristaRua Principal, nº 150Granja2425-013 Monte RealInfos: +351.926.300.365Infos: +33 (0)6.12.601.427

Rubrica jurídica

Elogio de um amigoDaniel RibeiroJornalista

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Texto de opinião

Os três homenageados com José Cesário, Carlos Gonçalves e Paulo PocinhoDR

le 16 septembre 2015

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12 Empresas

lusojornal.com

emsíntese

53 entreprisesportugaises participent ausalon «PremièreVision»

Le salon «Première Vision», est unsalon réservé aux professionnels deréférence pour le secteur textile etmode, qui inclut les salons «Fabrics»(textiles), «Yarns» (fils et fibres), «Ac-cessoires» (accessoires), «Manufac-turing» (Confection à façon),«Knitwear solutions» (mailles) et«Leather», le salon international descuirs et peaux (ex-Le Cuir à Paris).Selon la délégation de l’AICEP à Paris,53 entreprises et entités portugaisesparticipent cette année sur l’ensem-ble de ces salons, qui se tiendront surle Parc des expositions de Paris-NordVillepinte, du 15 au 17 septembre.

Ex-emigrante detido na Pampilhosa daSerra por tráficode armas proibidas

Um reformado de 62 anos foi detidona Pampilhosa da Serra pela presu-mível autoria dos crimes de posse etráfico de armas e munições proibi-das, segundo a Polícia Judiciária (PJ)de Coimbra.O detido foi interrogado no Tribunalde Instrução Criminal de Coimbra,que lhe impôs “como medida de coa-ção a apresentação uma vez por se-mana” no posto da GNR daPampilhosa da Serra, no distrito deCoimbra. “O arguido é caçador, pra-tica tiro desportivo e foi emigrante emFrança”, onde se desloca regular-mente, tal como à Suíça, tendo ad-quirido nestes países algumas dasarmas e munições agora apreendi-das.No âmbito das diligências de prova,“foram encontradas e apreendidasvárias armas de fogo, nomeadamenteduas carabinas, uma delas com alçatelescópica, três revólveres, umabaioneta, várias peças de armas defogo, material explosivo e mais de5.000 munições de diversos calibrese modelos”, refere em comunicado aDiretoria do Centro da PJ. “O homemtem uma pequena oficina em suacasa”, na zona da Pampilhosa daSerra, onde tem vindo a efetuar “re-parações e eventuais alterações” àsarmas proibidas, as quais depois co-mercializava, tendo ainda na suaposse outras que estão legalizadas,adiantou a fonte policial.

Um restaurante francês gerido por Portugueses

Manuel Filipe Pereira, natural de SãoSimão, Amarante, chegou a Françacom apenas 15 anos, ainda no anode 1990. Nesta data começa a tra-balhar em Paris, na área da constru-ção civil, nomeadamente nareparação e conceção de telhados.O trabalho neste setor de atividadepermitiu-lhe conhecer “quase toda aFrança”, uma vez que em inúmeroscasos trabalhava fora da região deParis.O conhecimento que ganhou preci-samente fora da região parisiense,levou-o por diversas vezes a Toulouse,cidade de que sempre gostou,“desde o primeiro momento em queaqui estive”.Foi durante estas visitas que come-çou a crescer a vontade de se mudarde “malas e bagagens” para a “villerose”.Em 2014 abriu o restaurante “AlPescofi”, em Pinsaguel, nos arredo-res de Toulouse, mudando assim,não só de cidade, como também deprofissão.Manuel Filipe Pereira conta commais um sócio, também de origem

portuguesa, o também gerente dorestaurante, Michel Dias, com raízesem Ribeira de Pena.O empresário possui ainda muitas li-gações a Paris, onde reside umagrande parte da sua família e amigos.

O “Al Pescofi” é um restaurante es-pecializado em comida francesa eserve diariamente cerca de 100 re-feições.O proprietário deixa um “agradeci-mento especial a todos os clientes, à

minha esposa Graça Teixeira, e aosseus empregados e sócios”. Nãodeixa ainda de fazer referência ao es-forço que teve de empregar na cons-trução e edificação do projeto tal equal como se encontra hoje.

Restaurante “Al Pescofi” em Pinsaguel, Toulouse

Por Vítor Oliveira

Empresa acusada de não pagar a trabalhadoresem França falta a tentativa de acordoA empresa do Fundão acusada denão pagar a trabalhadores que con-tratou para obras em França faltouna semana passada à sessão reali-zada no Tribunal de Tomar que vi-sava a tentativa de um acordo comJosé Tomaz, que lhe moveu umprocesso.José Tomaz disse à Lusa que, dadaa ausência do representante daempresa, o tribunal marcou o iníciodo julgamento para o dia 16 de no-vembro, podendo a empresa, atélá, apresentar uma proposta deacordo.José Tomaz, a residir atualmenteno Entroncamento, trabalhou paraa empresa com sede no Fundãoentre abril e meados de julho de2014, estando na origem do pro-cesso que moveu no Tribunal doTrabalho de Tomar uma dívida deum mês e seis dias de trabalho,mais as horas extraordinárias e osubsídio de férias correspondenteao tempo trabalhado, num valoraproximado de 5.000 euros, disse

à Lusa.Em abril, a Autoridade para asCondições do Trabalho (ACT) con-firmou à agência Lusa que está aacompanhar a empresa JoaquimManuel Fortunato, UnipessoalLda., do Fundão, que tem sido alvode denúncias por não pagamento atrabalhadores contratados paraobras em França.A queixa deste trabalhador seguiu-se a outra denúncia, tornada pú-blica em junho de 2014, e JoséTomaz afirmou que há outros tra-balhadores que se encontram nasmesmas circunstâncias, alguns dosquais regressaram entretanto aPortugal.Contactada pela Lusa na altura dadenúncia feita pelo trabalhador,fonte da empresa negou qualquerdívida, alegando que José Tomaz“abandonou o posto de trabalhosem aviso”, o que “prejudicou afirma”, e que “recebeu o que tinhaa receber”, porque “pedia vales eadiantamentos”.

José Tomaz disse ter sido contra-tado para as obras de remodelaçãode hotéis da cadeia Campanile, emFrança.As condições prometidas - 1.500euros líquidos mensais, aloja-mento, água e luz - fizeram comque deixasse o ‘part-time’ quetinha como porteiro, mas a pri-meira promessa de adiantamentode algum dinheiro à chegada aRennes para a alimentação nãoaconteceu, tendo o grupo comidodurante duas semanas em casa deoutros trabalhadores, relatou.O proprietário da empresa foi fa-zendo algumas entregas de di-nheiro, mas os atrasos nopagamento mensal foram-se suce-dendo, sem que nunca fossempagas as horas extraordinárias e otrabalho aos sábados, acrescentou.Na terceira obra, na Normandia,José Tomaz acabou por aceitar aproposta de uma empresa francesade outro português, mas nova-mente se sentiu enganado, pois as

condições de alojamento e de tra-balho (todos os dias da semana das08h00 às 20h00) eram piores e,ao fim de um mês, não recebeu(nas suas contas, 4.410 euros).Em relação a este caso, disse, estáa decorrer um processo em Françaapós intervenção da inspeção dotrabalho local.José Tomaz trabalhou depois trêsmeses para uma empresa francesae entre janeiro e meados de feve-reiro para um construtor portuguêsem Paris, mas, como era dos maisrecentes, foi dispensado por faltade trabalho.No regresso a Portugal, reforçou oscontactos com a empresa do Fun-dão, tendo-lhe sido ainda pagos300 euros, mas acabou por ser in-formado de que nada mais lheseria pago, tendo então decididoavançar para tribunal.Para sobreviver, José Tomaz temrealizado “pequenos biscates” econta com a ajuda de diversas pes-soas, disse.

L’Ambassadeur d’Angola visite Saint EtienneL’Ambassadeur d’Angola en France,Miguel da Costa, va se déplacer àSaint Etienne, les 18 et 19 septem-bre prochain. Il sera reçu à l’Hôtelde ville et rencontrera des acteursdes champs économiques et del’enseignement supérieur.«En paix depuis 10 ans, l’Angolaconnaît une croissance soutenue etest l’un des plus grands chantiersde construction du continent afri-cain, avec la reconstruction d’in-

frastructures de base (réseaux decommunication, habitat, écoles,infrastructures de santé...)» écritdans une note de presse DenisChambe, Adjoint au Maire de SaintEtienne chargé des Relations Inter-nationales.Avec une population de19.625.000 habitants, le PIBd’Angola s’élève à 6.300 US dol-lars par habitant. «Si le socle del’économie angolaise reposait jus-

qu’à présent essentiellement sur ledéveloppement du secteur pétro-lier, la stratégie gouvernementaleactuelle vise à diversifier l’écono-mie du pays en développant l’agri-culture et l’industrie de transfor-mation et de service. Des réformesstructurelles ont été opérées afinde favoriser l’implantation des so-ciétés étrangères, de sécuriser l’in-vestissement étranger et desimplifier le processus de création

et d’implantation des entreprises».C’est dans ce contexte que Miguelda Costa sera reçu vendredi 18septembre, à 12h30, à la Mairiede Saint Etienne, intégrant le dis-positif «rencontres économiques»porté par le service des RelationsInternationales. C’est une occasionde «mieux connaître l’Angola, sadiversité, ses richesses, ses poten-tialités et les opportunités d’inves-tissement qu’offre ce pays».

Autour des opportunités d’investissement en Angola

le 16 septembre 2015

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Cultura

emsíntese

Exposição deLuís Rodriguesem Torres Novas

De 3 de outubro a 6 de dezembro,Torres Novas vai acolher uma grandeexposição do pintor Luís Bretes Ro-drigues, na recentemente renovadaPraça do Peixe. «Return Home» é oregresso a casa do artista, celebradoatravés de uma grande exposição depintura e cerâmica.Com um trabalho reconhecido pelacrítica nacional e internacional, a pin-tura de Luís Rodrigues é uma provo-cação ao imaginário do público, plenade ritmo, vibrações, cor e emoçõesfortes.Nascido em Torres Novas, em 1948,todo o seu percurso artístico foi pas-sado em França. Em 15 de agosto de1967 veio para Paris e, quinze diasdepois de chegar a França, visitou oMuseu do Louvre, momento a partirdo qual descobre que a pintura seriaa sua vocação, a sua vida. Desenhartransformou-se numa necessidadeabsoluta.Luís Rodrigues lecionou na Escola deArtes Plásticas de Savigny-sur-Orge,entre 1990 e 2008, e as suas primei-ras exposições nacionais e internacio-nais tiveram lugar nos anos 70 e 80.O artista plástico tem trabalhado nosúltimos três anos sobre temas quemarcaram a sua infância: as praiasda Nazaré e os ciprestes de TorresNovas, declinados em pinturas degrande formato, em obras sobrepapel e em peças de cerâmica.Em 1992, um dos seus quadros é se-lecionado para integrar a exposição«20 pintores Europeus abstratos dehoje» no Museu do Grand Palais deParis. Nos últimos anos tem traba-lhado com uma certa regularidadeem São Pedro do Corval, no Alentejo,sendo o oleiro Luís Fernando Rama-lho Dias seu “cúmplice” e assistenteno fabrico das suas cerâmicas.Ainda em 2015 a cidade de Sensconsagrou-lhe uma exposição exclu-sivamente aos trabalhos da série«Barracas da Nazaré».

Exposição de Cristina Borges Rocha em RoyatFoi inaugurada no passado dia 3 umaexposição de pintura da artista luso-descendente Cristina Borges Rochano Casino Partouche, em Royat (63),perto de Clermont-Ferrand. A exposi-ção, que vai estar patente até ao iníciodo próximo mês, foi apresentada emsimultâneo com as obras do artistafrancês Claude Mouton, numa parce-ria criada através do convite do grupoPartouche.O projeto desenvolvido para esta ex-posição tem como tema os pássaros eengloba várias telas, uma escultura ealguns desenhos e aguarelas. Traba-lhos coloridos e texturizados quetransmitem a sensibilidade da pintora.Cristina Borges Rocha assume-se hojecomo “uma artista de profissão, final-mente”, como contou em entrevistaao LusoJornal.Nascida em França, filha de pais por-tugueses, viveu em Portugal a partirdos 10 anos, onde estudou Moda eDesign, tendo começado a trabalharenquanto ilustradora e designer em1991. Mais tarde decidiu seguir a via

universitária e formou-se em pinturae escultura na Faculdade de BelasArtes do Porto. Concluiu os seus es-tudos em 2004 e há dois anos teve apossibilidade de voltar para Françapara se “dedicar a 100% à pintura eà escultura”.O quotidiano é a principal fonte deinspiração do seu trabalho. “Sou uma

pessoa muito sensível e há pequenascoisas que me fazem despertar para oinício de um projeto. Ainda assim, empintura, tenho duas linhas de traba-lho: uma figurativa, onde surgemimagens humanas ou de animais; eoutra abstrata, onde às vezes mis-turo a linha figurativa”, explicou aoLusoJornal. As temáticas dos seus

quadros são variadas e dependemde cada exposição, até porque, “porvezes são de escolha livre mas nou-tros casos o tema é direcionado”.Ainda assim conta que o facto deser portuguesa pode influenciarnessa escolha: “Fiz uma exposiçãoem que apresentei sobre o tema datauromaquia porque queria mostrara minha visão sobre este tema queé sem dúvida algo de muito‘nosso’...”Para além deste trabalho exposto noCasino de Royat, há novas exposi-ções previstas já que a artista temrecebido alguns convites para exporem França e mesmo na Suíça.“Ainda não há datas mas estou apreparar um novo trabalho cujotema deverá será a emigração”, con-tou Cristina ao LusoJornal.Esta exposição pode ser visitada nagaleria de arte do Casino Partoucheem Royat, na entrada principal, atéao dia 3 de outubro, sendo a entradalivre mas sujeita aos critérios do ca-sino. Para saber mais sobre a artistavisite o site oficial: http://cristina-borges-rocha.com

No Casino Partouche, até 3 de outubro

Por Ana Catarina Alberto

Librairie de voyages «Ulysse» à Hendaye

Sous les arcades de l’ancien Casinod’Hendaye, qui a servi égalementd’Hôpital Militaire Portugais dansles années 1914-1915, dans uneboutique de 72 m2 d’un seul tenantavec vue imprenable et directe surl’océan, Catherine Domain tient unelibrairie unique en son genre.Il y a dix ans, en 2005, CatherineDomain a créé, cette librairie«d’été» qui ouvre du 20 juin au 20septembre, pour faire un pendant del’autre librairie de voyages «Ulysse»bien connue à Paris, sur l’Isle SaintLouis, dont elle est propriétaire de-puis septembre 1971.Autant dans la capitale, la spéciali-sation «pays et voyages» est pousséeà l’extrême, avec 20.000 titres àdisposition, répartis sur 35-40 m2avec des documentations, cartes,guides, récits, découvertes de laterre entière, autant celle d’Hendayeoffre une sélection essentiellementculturelle sur les voyages. Avec unétal de bouquinistes en extérieurpour inviter le promeneur estival, lechineur occasionnel, à franchir leseuil de cette boutique aux alluresde pont de navire puisque la vue im-médiate sur mer saute aux yeuxd’emblée.

Ouvrages souvent d’occasion, avecbeaucoup de vieilles éditions parfoisintrouvables, plus tournés aussi versl’histoire, la photographie, la littéra-ture, les politiques, les contes detoutes les parties du monde. Lesrayons Angola, Brésil et Portugalsont assez fournis à Hendaye, avecdes ouvrages spécifiques et peucourants. A des tarifs qui se tien-

nent. Pour Macau, Goa, les Açores,Madère, Guinée-Bissau, São Tomé ePríncipe, le Mozambique et le TimorOriental, la librairie parisienne auraitdes offres de choix plus élargis.Il est à noter que la Librairie d’Hen-daye organise chaque année un prixPierre Loti, en partenariat avec leCentre de Thalasso Serge Blanco.Sont recherchés pour la compéti-

tion, des récits de voyage, carnetsde route, sur les pays visités. Pour lemoment, aucun relatif au Portugalou pays lusophones n’a été pré-senté. Vu l’impact local et nationalde ce prix Pierre Loti, ne serait-il pasintéressant de faire parvenir les ou-vrages en langue française sur lePortugal et pays lusophones, éditésen 2015 pour concourir en 2016?Règlement et modèle de fiche d’ins-cription sur leur site.Par ailleurs, pour se faire une idéeplus précise de l’accueil, l’espritd’aventures et l’ouverture aux autresde Catherine Domain, il faut savoirque le premier mercredi de chaquemois, sauf en janvier, depuis 22ans, la Librairie Ulysse parisiennetient sur son trottoir, à partir de18h30, le Cargoclub, une réunionspontanée de voyageurs. Voir lesconditions sur son site www.ulysse.fr

Librairie Ulysse2 bd de la mer, à Hendayejusqu’au 20 septembreHoraires selon météo

Librairie Ulysse26 rue Saint Louis en l’isle, à ParisToute l’annéeDe 14h00 à 20h00, du mardi auvendredi, et aussi sur RDV.

Par Gracianne Bancon

“Oxalá” quer editar autores da DiásporaAcaba de ser criada uma editora de-dicada a publicar livros de Portugue-ses residentes no estrangeiro: aOxalá Editora.Há cerca de cinco milhões de Portu-gueses na diáspora. “Por detrás davida de cada emigrante existe umahistória de aventura com adaptaçãoa uma nova cultura, aprendizagemde uma língua, criação de famíliasinterculturais, nostalgia e sentimen-

tos ambíguos em relação à pátriaque os viu partir” conta ao LusoJor-nal Mário Santos, fundador da edi-tora. “Muitas dessas histórias foramescritas pelos seus protagonistas edeveriam tornar-se conhecidas. Masa literatura não se esgota na autobio-grafia, existirão muitos autores dadiáspora que terão escrito vários gé-neros de livros”. Foi a pensar nissoque nasceu a Oxalá Editora, uma

editora que está sobretudo vocacio-nada para a divulgação da literaturada diáspora, “não deixando, no en-tanto, de apostar em todo o tipo degéneros literários, romance, ensaio,poesia, biografia, etc. de autores dalusofonia, de Portugal e de todos ospaíses que falam português”.A Oxalá Editora tem sede em Dort-mund, na Alemanha, e age global-mente no mundo lusófono, tendo por

detrás a ampla experiência editorialdo Grupo Portugal Post Verlag. Asobras editadas por esta editora sãodistribuídas nas livrarias da Diás-pora, na livraria virtual da Oxalá Edi-torais e em livrarias on-line. Tambémpara livrarias de Portugal está asse-gurada a distribuição dos livros edi-tados.

http://www.oxalaeditora.de/

LusoJornal / Gracianne Bancon

le 16 septembre 2015

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14 Cultura

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“A porteira, a madame” e outros Portuguesesem França retratados em livro

O livro “A porteira, a madame e outrashistórias de Portugueses em França”,com retratos de emigrantes em terrasfrancesas desde a I Guerra Mundialaté hoje, vai ser lançado a 13 de ou-tubro na Gare de Santa Apolónia, emLisboa.A publicação é da autoria da jornalistaJoana Carvalho Fernandes e conta ashistórias, por exemplo, do milionárioque comprou a PT Portugal, da mãedo realizador de “A Gaiola Dourada”,do proprietário do restaurante prefe-rido da família Le Pen ou do Deputadoque é um dos principais conselheirosdo Primeiro-Ministro francês.A obra nasceu da vontade da repórterde “matar saudades, voltar a falarcom algumas pessoas e conhecer ou-tras que não tinha tido oportunidadede conhecer” durante o período emque trabalhou em Paris como corres-pondente da agência Lusa, entre fi-nais de 2011 e 2013. “Quando setrabalha numa agência de notícias,nunca se aprofunda tanto as históriascomo se gostaria. O espaço é pouco,trabalha-se a uma velocidade muitoacelerada e eu senti saudades deParis um ano depois de voltar a Por-tugal”, contou a jornalista à Lusa.O livro começa por relatar aventurasde Portugueses que chegaram aFrança na Primeira Guerra Mundial,como Manuel de Sousa Dias, 2º sar-gento músico de terceira classe doCorpo Expedicionário Português (CEP)que depois da guerra se instalou emAvize, no nordeste de França, e cujoapelido daria origem ao “único cham-panhe do mundo com nome portu-

guês”, o Champanhe De Sousa.Há, ainda, a história de João Manuelda Costa Assunção, sobrevivente daBatalha de La Lys, na Flandres - naqual Portugal sofreu uma das maioresderrotas militares de sempre - e cujaneta ainda hoje é o porta-estandartedo CEP nas comemorações anuaisdesta batalha da Grande Guerra.Depois, há retratos de Portuguesesque chegaram a França clandestina-mente, “a salto”, durante os anos1960 e 1970, e que conheceram osbairros de lata e as lutas associativas,como Abílio Laceiras, que na semanapassada recebeu a comenda da

Ordem do Mérito, uma distinção daPresidência da República, ou JoséBatista de Matos que é “a cara dosemigrantes portugueses em França”no Museu da História da Imigração,em Paris.Joana Carvalho Fernandes conta,ainda, histórias de porteiras nos bair-ros luxuosos da capital francesa, comoa mãe do realizador Ruben Alves queo inspirou para o filme “A Gaiola Dou-rada”, e relata vários casos de sucessonas artes, na política, no desporto enos negócios, como Armando Pereira,um dos quatro sócios fundadores daAltice, proprietária francesa da PT

Portugal. “Optei por falar em algumashistórias de sucesso porque acho queem Portugal ainda existe o precon-ceito da ‘mala de cartão’. Acho que aspessoas não têm a noção da progres-são social que muitos Portugueses emFrança tiveram, não são todos, masmuitos ocupam um lugar de destaquee acho que se tem pouca consciênciadisso em Portugal”, acrescentou a jor-nalista, que atualmente trabalha paraa revista Sábado.A repórter também retratou algunsemigrantes que deixaram recente-mente Portugal para fugir à crise eque se deixaram levar pela “ilusão daFrança”, relatando “histórias menosfelizes sobre a atualidade para des-mistificar a ideia que só emigram pes-soas com cursos superiores e commuito sucesso”.“Muitas vezes, os políticos quiseramfazer crer que a emigração agora éuma espécie de férias. Eu decidi con-tar histórias de coisas que parece quejá não acontecem porque as pessoastêm internet e são escolarizadas mas,em muitos casos, as pessoas conti-nuam a ser apanhadas desprevenidase muitas ainda emigram sem saberfalar francês. Muitas acham que vãopoder contar com a boa vontade deoutros Portugueses, que os enga-nam”, descreveu.O livro “A porteira, a madame e outrashistórias de portugueses em França”foi editado pela Fundação FranciscoManuel dos Santos e deverá ser lan-çado em breve em França, estandodisponível na Librairie Portugaise etBrésilienne, em Paris, “dentro deduas semanas”.

Um livro da jornalista Joana Carvalho Fernandes

Por Carina Branco, Lusa

«Le dernier vol du Flamant» de Mia Coutoaux éditions ChandeigneLe 17 septembre paraîtra la nouvelleédition du «Dernier vol du Flamant»de Mia Couto, par les éditions Chan-deigne.Dans ce roman, Mia Couto dépeintavec un humour décapant l’histoirepost-coloniale du Mozambique à tra-vers une fiction étonnante: à Tizan-gara, des casques bleus de l’ONUexplosent, ne laissant derrière euxque leur organe génital. MassimoRisi, Inspecteur italien des Nations

Unies, est dépêché sur les lieux pourélucider ces morts mystérieuses. Ac-compagné d’un traducteur, il arpenteTizangara à la recherche d’indices.Ana Deusqueira la prostituée, Sulplí-cio le père du narrateur, Temporina lajeune ensorcelée, Muhando le prêtre,Zeca Andorinho le sorcier et EstêvãoJonas l’administrateur corrompu duvillage sont les personnages bigarrésde cette farce à la fois grotesque ettragique.

Un livre qui fait poétiquement échoà notre monde belliqueux actuel.«L’enfer ne supporte plus autant dedémons. Les excédents sont accueil-lis ici sur terre. Et nous, les anciensrévolutionnaires, faisons partie desexcédents. De socialistes trompeurs,nous sommes passés capitalistestrompés. Car si auparavant j’avaisdes doutes, maintenant j’ai desdettes».Mia Couto dépeint ainsi l’histoire du

Mozambique: l’immense espoir sus-cité par l’indépendance, la confisca-tion du pouvoir par les héros d’hier etla fin de la guerre fratricide sous leregard de la communauté internatio-nale. Fable du chaos, «Le dernier voldu flamant» s’élève contre les viesbrisées par le fracas des guerres etl’indigence des gouvernants.Mia Couto est aujourd’hui l’un desplus grands écrivains de langueportugaise.

Le fascinant voyage des plantes édité par Chandeigne«Le voyage des plantes et lesGrandes Découvertes» de José E.Mendes Ferrão, paraîtra le 8 octobreprochain, aux éditions Chandeigne.On connaît un peu en France l’his-toire de la tomate, de la pomme deterre, du maïs, originaires du Nou-veau Monde, parce qu’ils ontconquis l’Europe et que leurs tribu-lations nous ont été vaguement en-seignées à l’école.

Doté d’une riche iconographied’époque, ce livre conçu à la ma-nière d’un dictionnaire dresse un in-ventaire spectaculaire de cettepremière mondialisation. Il retrace levoyage des 69 principales plantes vi-vrières consommées dans le mondeet de quelques autres qui eurent unusage industriel plus ou moins im-portant (hévéa, ricin, aleurite, rocou,etc.). Il donne les conditions de leur

découverte; leurs premières descrip-tions, appellations et images ex-traites des sources d’époque; leursmultiples pérégrinations jusqu’à au-jourd’hui; pour chacune, les chiffresactuels de la production mondiale,son évolution et les principaux pro-ducteurs.Mendes Ferrão a travaillé toute sa viesur l’agriculture tropicale, ses tech-niques, son histoire. Cet ouvrage est

l’aboutissement de ses recherches.Le grand mérite de son travail est derévéler des sources portugaises, ja-mais citées, alors qu’à l’époque desdécouvertes les Portugais étaientprésents sur tous les continents dansles zones tropicales. Du Brésil auxMoluques, en passant par l’Afrique,ils ont joué un rôle souvent pionnierpour acclimater la plupart desplantes vivrières sur d’autres terres.

“Crónicas da TerraLonge”, Luiz Andrade Silva

O itinerá-rio espa-cial etemporald e s t a s“Crónicasda TerraL o n g e ”(ChiadoEditora,2015), deLuiz An-d r a d e

Silva, leva-nos pelos caminhos daemigração caboverdiana, principal-mente em França, onde o autor seinstalou em 1968. Trata-se de umacoletânea (430 páginas) de artigos,intervenções e ensaios publicados naimprensa caboverdiana e estrangeira,através dos quais o autor aborda, nãoapenas com uma visão histórica, mastambém com uma postura crítica econstrutiva, os temas mais impor-tantes da emigração caboverdiana,desde os primeiros marinheiros quetrabalhavam nos baleeiros america-nos e que acabaram por viver nos Es-tados Unidos, nos finais do séculoXIX, até hoje, com o movimento as-sociativo, as eleições, a cultura, a li-teratura, os transportes aéreos, aregionalização, etc., sem esqueceroutros temas, como a emigração trá-gica dos contratados para São Tomée Príncipe ou a luta pela independên-cia.Antes de emigrar para a Europa, LuizSilva foi funcionário público, tendopercorrido várias ilhas do Arquipé-lago. Sociólogo, historiador, corredatorda revista Latitudes-Cahiers luso-phones, a ele se deve a reedição emParis do “Folclore Caboverdiano”, dePedro Monteiro Cardoso, que propõeuma nova leitura da literatura cabo-verdiana. Tem poemas em portuguêse em caboverdiano dispersos em vá-rias revistas.Visto a importância do fenómeno mi-gratório na sociedade caboverdiana(mais de 500.000 caboverdianos sãoemigrantes, principalmente nos Esta-dos Unidos, Portugal, Holanda eFrança), e tendo em conta que oautor é simultaneamente persona-gem ativo das experiências que relatae analisa, este livro é uma valiosís-sima contribuição para uma melhorcompreensão das questões ligadas àdiáspora caboverdiana.Depois de ter sido apresentado emLisboa, no passado mês de julho, olivro “Crónicas da Terra Longe” seráapresentado também em Paris, porFilomena Vieira, na Embaixada deCabo Verde (3 rue de Rigny, 75008Paris, metro Saint Augustin), no sá-bado 19 de setembro, às 18h00.

Um livro por semana

DominiqueStoenesco

Un livre par semaine

Jornalista Joana Carvalho Fernandes, autoraLusoJornal / Carlos Pereira

le 16 septembre 2015

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Cultura 15

emsíntese

Os 50 anos daGulbenkian emFrança

Esta terça-feira, dia 15 de setembro,já depois de fechada esta edição doLusoJornal, foram comemorados os50 anos da Delegação de França daFundação Calouste Gulbenkian.Uma sessão solene teve lugar empresença do Presidente da Funda-ção, Artur Santos Silva, da Maire deParis, Anne Hidalgo, do Secretário deEstado da Cultura português e doProfessor Rui Ramos, historiador eresponsável por um estudo sobre os50 anos da Delegação.Na segunda-feira foi inaugurada a ex-posição “Au sud d’aujourd’hui. Artcontemporain portugais [sans le Por-tugal]”.

“Jorge de Sena:poesia e cultura”

No enquadramento do seu plano deatividades, o Consulado Geral de Por-tugal em Lyon e o Centro de LínguaPortuguesa/Camões, I.P. da Universi-dade de Lyon 2 receberão o ProfessorJorge Fazenda Lourenço, da Univer-sidade Católica Portuguesa, estaquinta-feira, dia 17 de setembro,pelas 18h00, no Consulado Geral, 71rue Crillon, em Lyon 6, para umaConferência intitulada “Jorge deSena: poesia e cultura”.

Novo vídeo deChris Ribeiro featMike da Gaita

O artista Chris Ribeiro, lançou o seunovo videoclipe «Heróis do Minho»com Mike da Gaita. Realizado emPortugal, esse vídeo é uma homena-gem às origens desses parceiros,criando uma mixidade excelente,com a chula numa roupagem mo-derna e brilhante. As imagens vêmacompanhar a intenção de criaruma ligação perfeita das tradiçõesnortenhas com esses dois jovenscheios de energia e alegria ao somda concertina. Podem descobrir noyoutube esses talentos que inovame trazem uma música que vai decerteza ficar nas memórias e rodarpelas Comunidades fora durante oano...

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Maestro António Victorino d’Almeida homenageado em Puteaux

No âmbito da digressão internacionalcomemorativa do 75° aniversário doMaestro António Victorino d’Almeida,e sob o “alto patrocínio” da Secretariade Estado das Comunidades Portu-guesas, teve lugar no passado dia 10de setembro, uma conferência-con-certo, de nome “A Portugalidade”, sobas sábias palavras de Miguel Leite e aságeis e mágicas mãos do homena-geado.A belíssima sala do Conservatório deMúsica Jean-Baptiste Lully recebeunesta noite um público entusiasta,entre o qual estava presente o Secre-tário de Estado das ComunidadesPortuguesas, José Cesário, o Adidosocial do Consulado Geral de Portu-gal em Paris, Joaquim do Rosário, eo novo Cônsul Geral na capital fran-cesa, Paulo Pocinho. Contou tam-bém com a presença do duo depianistas Ricardo Vieira e TomohiroHatta, entre outros nomes da Comu-nidade portuguesa de França.O Maestro e Miguel Leite iniciarama conferência felicitando a iniciativado Governo, pedindo mesmo ao pú-blico um aplauso ao Secretário deEstado José Cesário, pelo seu notá-vel trabalho e apoio em prol dos ar-tistas portugueses durante os seus

quatro anos de mandato. A noite re-velava ser não só uma homenagemao Maestro, mas a várias personali-dades da cultura portuguesa. Frede-rico de Freitas, com quem AntónioVictorino d’Almeida travou umagrande cumplicidade pessoal e pro-fissional, abriu a noite dos homena-geados. Seguiu-se Álvaro Cassuto,que foi publicamente agradecido eelevado pelo seu esforço gigantesco

na promoção da cultura musical por-tuguesa pelo mundo. José Luís Ti-noco seria o seguinte. Deste, oMaestro António Victorino d’Almeidareconhece ser o autor das mais belascanções portuguesa, das quais brin-dou o público com uma ao piano.Adelino Ângelo honrou todos es-tando presente. Foi também um doshomenageados. E sob dois quadrosdo Mestre da pintura - João Ninguém

e Cristo -, o Maestro António Victo-rino d’Almeida elevou a conferência-concerto ao seu expoente máximo,numa improvisação irrepreensívelque levou ao furor o público pre-sente.Eça de Queiroz seria o último a estarsob os holofotes da Portugalidade.Um momento singular e de máximaimportância na divulgação da culturaportuguesa no estrangeiro.

Sob o alto patrocínio da Secretaria de Estado das Comunidades

Por Ricardo Vieira

Exposição de Mestre José Coêlho em ParisO Consulado Geral de Portugal emParis vai inaugurar esta quinta-feira, dia 17 de setembro, a expo-sição “Tempo Fogo e Memória” doMestre-escultor José Coêlho, queestará patente ao público no Es-paço Nuno Júdice até ao dia 8 deoutubro.José Coêlho nasceu em Árgea, Tor-res Novas, em 1948, mas vive emRiachos desde os 11 anos.Fez Formação no externato PauloVI no Laranjeiro e no Instituto Po-litécnico de Santarém e na Socie-dade Nacional de Belas Artes emLisboa. Recebeu o Prémio Doutor

Gustavo Cordeiro Ramos atribuídopela Academia Nacional de BelasArtes em 2003.Foi discípulo do Escultor e MestreMartins Correia, estudou desenhocom ele, e manteve contacto per-manente no seu atelier-oficina-casa-museu da Golegã desde a suaabertura até ao final dos seus dias.Participou na exposição “100 anos100 artistas S.N.B.A. Lisboa”, eexpõe regularmente em Paris.Concluiu mestrado em esculturapública pela Faculdade de BelasArtes de Lisboa, com a classifica-ção de Muito Bom.

David Dany au Forum des associations de RieumesLe chanteur portugais David Dany aparticipé au Forum des associationsde Rieumes.Après deux tournées, une au Canadaet l’autre au Portugal, le chanteurfranco-portugais, honoré par FranceBleu et Télé Toulouse comme «Am-bassadeur de la musique franco-por-tugaise dans la région Midi-Pyrénées»et après avoir appuyé la liste de sonami António Capela aux élections duConseil des Communautés Portu-gaises (CCP) s’est investi sur le Forumdes Associations de Rieumes, qui a eulieu le samedi 12 septembre avecl’Association Franco-Portugaise deCulture et Promotion et d’Actions Ca-ritatives. Le Forum a connu un réel

succès au niveau des Rieumois et descommunes des alentours, et le standdu Portugal a reconnu une certaine at-tention, vu par sa présentation auxcouleurs du Portugal et ses costumesfolkloriques. Le Vice Consul du Portu-gal à Toulouse, Paulo Santos, à contri-bué à la réussite de ce stand enfournissant toute la publicité touris-tique sur certaines régions pitto-resques du Portugal.Jennifer Courtois Perisse, Maire deRieumes, a félicité l’artiste pour sondévouement au sein de la communeet pour le Festival Franco-Portugaisqu’il présente chaque année. D’ail-leurs la prochaine édition du Festivalaura lieu les 21 et 22 mai 2016.

le 16 septembre 2015

LusoJornal / Ricardo Vieira

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16 Cultura

emsíntese

Balades contéesd’O Sol de Portugal

L’Association O Sol de Portugalpropose deux «balades contées»dans le cadre des Journées Euro-péennes du Patrimoine, le samedi19 septembre, à Bordeaux et àPessac.A Bordeaux la balade commenceà 10h00 «Entre eaux et Bord’eau».Une balade contée à travers lesrues des Bordeaux, à la recherchede l’eau. Enjeu du 21ème siècle,élément essentiel à la vie, l’eau estaussi porteuse de mythes et de lé-gende.A Pessac, la balade commence à15h00 «Entre Prieuré et Jardin».Une balade sur les traces des Pè-lerins de Saint Jacques de Com-postelle, ponctuée de contes,d’anecdotes... au cœur du quartierCompostelle, jusqu’à l’ancienPrieuré de Bardanac.Infos: 05.56.01.04.19.

Jornada Portas Abertas na Catequese Portuguesa de Lyon

No sábado, dia 19 de setembro, das14h00 às 18h00, na Paróquia deS. Nome de Jesus, a Pastoral por-tuguesa organiza a sua JornadaPortas Abertas, para as inscriçõesda formação do catecismo. Aequipa de catequistas e o padreJosé Luís de Almeida, Capelão daComunidade portuguesa em Lyone responsável da Pastoral, aco-lhem e informam todos os que sedeslocarem até ao 91 rue de laTête d’Or, em Lyon 6.“Temos um aumento muito signi-ficativo de participantes, e lança-mos aqui um apelo, para que, sehouver pessoas que tenham duashoras aos sábados a consagraremaos nossos jovens, ensinando ocatecismo são ‘bem vindos’ pois aequipa de cinco catequistas atual-mente, começa a ser pequena”explicou ao LusoJornal Isabel San-tos.Hoje a Pastoral acolhe as criançasque não falam francês e que che-garam há pouco tempo de Portu-gal. Mas também aquelas quemanifestarem assim como os seuspais, desejos de seguirem a forma-ção em português e francês.A formação do catecismo funcionaaos sábados, das 14h30 às16h00, segundo um calendárioque será entregue aos pais no iní-cio do ano. Os locais da ParóquiaS. Nome de Jesus acolhem estaformação catequética, assim comoa formação da Crisma que terá iní-cio no mês de outubro.

Por Jorge Campos

Roberto Leal: quase 45 anos de carreira e 22 milhões de discos vendidos

Roberto Leal vai começar agora umciclo de eventos para comemorar 45anos de carreira. No fim de semanapassado esteve em Paris e aproveitoupara dar uma entrevista exclusiva aoLusoJornal.Entrevistar Roberto Leal é difícil. Paraalém de ser um cantor, também é umcomunicador. “Voltar 45 anos atrás éimportante. Eu levo as coisas muito asério, quase não me distraio” e por issoconta histórias, explica as suas vivên-cias, lembra-se de tudo, emociona-se.“Lembro-me dos primeiros diasquando cheguei ao Rio de Janeiro,tinha 12 anos de idade”. Tinha pas-sado por Lisboa, “mesmo de passa-gem”, vindo do Vale da Porca, perto deMacedo de Cavaleiros. Lembra-se dobarco, compara-o com o Titanic. “Via-jávamos 5 metros abaixo do nível daágua, porque eram as cabines mais ba-ratas” conta.Mas levava com ele o dom de cantar.O dom e a vocação. “O meu primeiropalco foi um carro de bois” diz a sorrir.Dos 10 irmãos, só ele seguiu a carreiraartística. “Somos todos filhos do ventreda minha querida mãe, mas só dois outrês sabem cantar” referindo-se aoJoão Gabriel que canta fado e ao Am-brósio, já falecido. “Todos seguiram ou-tras carreiras”.Aos 16 anos de idade teve a primeiraoportunidade de cantar, numa boîtenoturna. “Quando entravam os fiscaistinha de me refugiar na casa de banhodas mulheres para não ser apanhado,porque era de menor idade”. Foi umaocasião para compreender que “asmulheres de vida fácil, como se diz,não têm uma vida tão fácil como isso”.43 anos depois lembra-se, como selembra da pobreza em que viveu. “Nóstemos de lembrar, sim. Nunca esque-

cer”. “Sabe, quando eu não tinha di-nheiro, ninguém me dava sapatos.Hoje que posso comprar sapatos, ofe-recem-me 20 ou 30 pares de ténis”diz a sorrir.É que para Roberto Leal, o “ser” é bemmais importante do que “ter”.“Quando a gente inverte o ‘ter’ e o ‘ser’,melhora tudo” explica. “Durante umtempo quer ter e depois quer ser”.O trabalho de Roberto Leal está funda-mentalmente ligado às raízes, à iden-tidade, ao ser. Mas não é forçado! Émesmo assim. Ama Portugal, comopoucos amam. Chora ao se recordar docheiro das rosas que deixou no Vale daPorca. “Você pode enganar muitagente, mas não por muito tempo”. “Euquero ser eu mesmo, não quero ser amoldura”.Quando começou a cantar, não havia

internet. Nem Facebook, nem Twiter.Então diz que apenas teve “inspira-ção”.“Eu gosto muito de Fado, mas comolevar a música portuguesa para os pal-cos brasileiros? Foi necessário umlongo período de reflexão”. Até que en-controu a fórmula. “Eu podia cantar aCasa Portuguesa, o Arrebita... mastinha de o fazer com os instrumentosdeles. Em Portugal diziam-me que euforjava a música portuguesa, mas éporque não percebiam”. Mais tarde,quando já era reconhecido, fez o in-verso: levou os instrumentos tradicio-nais portugueses e deu-os a descobriraos Brasileiros.Roberto Leal candidatou-se às eleiçõesLegislativas. “Vieram falar comigo e euaceitei ser candidato” diz a sorrir. Massó podia ser candidato pela Emigração.

“Porque eu conheço os gritos destagente”. Não foi eleito. “Achei quesendo livre, eu poderia ser muito maisjusto comigo” confessa. Temeu perdera liberdade. “Se a ideia de outro Par-tido fosse boa, eu até aplaudia. Sem-pre defendi que estaria a favordaqueles que ajudassem Portugal acrescer, seja de que Partido for”. Nãovoltou a concorrer, mas acompanha eapela à participação cívica. “Há pes-soas que dizem que não participam,mas têm de participar sim senhor. Edepois temos de cobrar [ndr: pedir con-tas]”.Numa longa conversa com o LusoJor-nal falou do disco que acaba de gravar.Vai “revisitar” temas que o deram a co-nhecer ao mundo, como “Bailinho daMadeira” ou “Casa de um Português”que tinha escrito em homenagem aopai. Mas também vai ter temas inédi-tos. Vai ter um duo com Quim Barrei-ros. “Engraçado porque eu sou incapazde dizer um palavrão. Não consigo. Jáescrevi letras de músicas com pala-vrões, mas não sai”. No entanto vaicantar com Quim Barreiros, num temainédito intitulado “Arrebenta a festa”.Diz assim: “Mandai a sardinha assadapara este pobre ladrão, que a mulherjá está laçada e o vinho já está namão”. Vai ser um tema com base nofolclore. Evidentemente! “Com aquelaconcertina rasgada e com o cavaqui-nho sempre cortando. É maravilhoso!”afirma.O disco sai no Brasil antes do Natal eem Portugal vai ser lançado no pri-meiro semestre de 2016. O cantorque já vendeu 22 milhões de discos(!) assinou agora um contrato deagenciamento com a empresa Dyam,de José Antunes. “Compreendemos-nos muito bem. Falamos a mesmalinguagem”. Vamos certamente vê-lomais vezes por cá.

Entrevista exclusiva em Paris

Por Carlos Pereira

Tony Delorido: um cantor português radicado na região de Lyon

Natural de Escariz, S. Mamede, noconselho de Vila Verde, Tony Deloridoemigrou para França nos anos 80,com apenas 17 anos de idade. Encon-trou o seu primeiro trabalho de paisa-gista, na região de Strasbourg, naAlsace.Mais tarde veio para a região de Lyon,onde se fixou. Profissionalmente tra-balhou por conta de outrem no setorda construção, e mais tarde como “ar-tisan” e comercial de produtos deconstrução. Hoje é esta a sua principalatividade.Mas a música e a sua vontade de can-tar e animar festas, sempre o perse-guiu. Desde muito novo queparticipava nestas animações popula-res.“Desde os 13 anos, ainda em Portu-gal, cantava no grupo folclórico daminha terra e comecei a acompanharos grupos de cantares típicos lá naminha região” explica ao LusoJornal.“Quando vim para Lyon participava

como solista no grupo de cantares ‘OsCavaquinhos’, um grupo que tevegrande sucesso nesta região, durantealguns anos”Chama-se mesmo Delorido - não énome artístico - tal como se chamamDelorido, os filhos Cristopher, com 14anos e Jenipher com 16 anos “que eulancei nos anos 90 no mundo da can-ção popular portuguesa, com dois tra-balhos que encontraram grandesucesso. Eles também participavam

nos meus espetáculos”.Tony Delorido já editou 9 álbuns. Mui-tas letras de canções são da sua pró-pria autoria e os arranjos musicais sãogeralmente de Manuel Veloso. Ultima-mente tem trabalhado também comMichel Costa em arranjos com temasde sertanejo, country, e música popu-lar portuguesa.Os seus últimos trabalhos saíram naAmazone em Portugal com os títulos“Eu e você” e “Mississipi”. “Cassete-

norte” e “Império da Música” foramas casas em Portugal que divulgaramas suas criações desde o início.Autodidata, tem percorrido a regiãoRhône, a Suíça e também teve umcontrato para uma digressão no Ca-nadá durante dois meses onde fez vá-rios espetáculos para a Comunidadeportuguesa residente no Quebec.No verão passado esteve na sua região,em Portugal, onde participou em vá-rios espetáculos, nomeadamente naSemana cultural de Parada de Gatim,Vila Verde, e também em Braga. Ex-plica já ter contratos para 2016.Hoje Tony Delorido tem uma webradioonde propõe às Comunidades portu-guesas espalhadas pelo mundo, osseus próprios trabalhos, além de todoo tipo de música popular portuguesa.“Aceito propostas para espetáculos,seja onde for, e será com muito prazerque o farei, pois a música popular, amúsica de baile e a animação de fes-tas são a minha grande paixão” con-cluiu ao LusoJornal.http://radiotonydelorido.com

Por Jorge Campos

le 16 septembre 2015

lusojornal.com

LusoJornal / Mário Cantarinha

Tony Delorido canta com o filho CristopherDR

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lusojornal.com

Associações

Festival de música marcou 8° aniversário do supermercado“Les Halles du Portugal”

A festa do supermercado Les Halles doPortugal, que teve lugar no domingopassado, dia 13 de setembro, não foiboa para organizadores cardíacos. Ar-mindo Teixeira, o proprietário do esta-belecimento é um homem cheio desorte.No sábado as ameaças de chuva jáforam grandes, mas no domingo demanhã choveu muito na rue des an-ciennes cristalleries, em Choisy-le-Roi(94). “Quando saímos do avião, demanhã, e vimos o tempo que estavaem Paris, não acreditámos que o con-certo tivesse lugar” diz o vocalista dosIrmãos Verdades. É que Armindo Tei-xeira já nos habituou a organizar even-tos de qualidade. Desta vez programouNelo Ferreira, os Némanus, os IrmãosVerdades, José Malhoa e Roberto Leal.Todos com as respetivas bandas.O espetáculo é gratuito, com um palcoimprovisado no parque de estaciona-mento do supermercado. “No fundo,quando organizamos eventos com estaqualidade, somos ajudados por umaestrela” disse ao LusoJornal. “O S.Pedro fez quase um milagre. Quem viuo tempo de manhã e quem viu otempo de tarde...”.Mal subiram ao palco os primeiros ar-tistas, parou de chover. “Nem estáquente, nem está frio. Está excelente”comentou Armindo Teixeira.O objetivo é promover este estabeleci-mento que vende produtos portugue-ses. Por isso Armindo Teixeira mandou

assar 2 toneladas de febras, 2 tonela-das de sardinhas, 70 mil papos-secose foram servidos 4.500 litros de cer-veja.“Apostámos sempre em festas assim,onde o Português vem, come, bebe eassiste a um espetáculo gratuito”conta ao LusoJornal. Há 8 anos queassim é. “Toda a gente me chamavamaluco, mas creio que não devo serassim tão maluco como isso porque jáhá quem copie” diz a sorrir.“Sou amigo do Teixeira. Ele é umapessoa excelente. Não merecia quechovesse e não choveu...” comentaJosé Malhoa. O público gostou, can-tou, pediu por mais... “Quando o pú-blico pede mais é porque gostou. Estepúblico já me conhece há muitosanos. Eu sou dos mais antigos poraqui. Já venho a França há 40 anos e

gosto de vir cá. Foi em França que deios primeiros passos e tenho grandesamigos em França”.Há 8 anos que Armindo Teixeira pro-grama os irmãos Némanus. “Vieramcantar cá quando ninguém os conhe-cia e hoje não necessitam de apresen-tações” diz, consciente de ter feitoboas escolhas. “Isto é um autênticofestival, com artistas de grande quali-dade. Já não é uma simples festa”dizem os Némanus. “E vejam o es-forço que ele faz para trazer estasequipas, para que este palco pequenotenha todas as condições para um es-petáculo de qualidade”.Os Irmãos Verdades consideram que“a França é quase um segundo Portu-gal” e acham que conseguem fazerconcertos aqui como se estivessem emPortugal. “Temos aqui o mesmo am-

biente que tivemos ontem num con-certo que demos na Covilhã. Este pú-blico de França é magnífico”. Eacrescentam “tenho a certeza que estepúblico, mesmo que estivesse comchapéu de chuva, estaria aqui”.Nelo Ferreira também concorda comos comentários sobre a qualidade dopúblico em França. “Há 25 anos queele canta, mas ainda não é reconhe-cido como devia” diz Armindo Teixeira.Embora resida agora em Matosinhos,Nelo Ferreira foi durante muitos anosanimador de programas de rádio na re-gião de Paris. “Quando sentimos quesomos aplaudidos, que o públicoadere ao nosso trabalho, ficamos feli-zes. E quando as pessoas gostam real-mente da música, esquecem achuva”.Roberto Leal foi o último a subir ao

palco. Continuava a não chover. O pú-blico dançou, cantou e até chorou. “Seeles choraram, não é apenas por umacanção, é porque há algo mais” disseo artista ao LusoJornal.Armindo Teixeira estava exausto, masfeliz com a organização. Agradeceu aparceria da Fidelidade, cujo DiretorGeral, Carlos Vinhas Pereira, marcoupresença, assim como o DeputadoCarlos Gonçalves, que também se jun-tou ao evento.“Eu já sou o ferro velho” confessou Ar-mindo Teixeira, “mas o meu filho e aminha filha vão continuar este traba-lho”.Depois marcou encontro para próximafesta, no 9° aniversário do Les Hallesdu Portugal, em Choisy-le-Roi. E es-pera voltar a juntar milhares de Portu-gueses.

Chuva acabou por não estragar o espetáculo

Por Mário Cantarinha

Victor Delpierre, Barista: un Champion du Monde attiré par le Portugal

Des gestes qui nous paraissent sim-ples, ne le sont souvent pas. Pourtout, il y a le savoir-faire. Boire un cafétiré par un Champion du monde… estun moment d’exception. C’est ce quinous est arrivé ces jours-ci à la find’un repas chez le restaurant L’Epicu-rien, à Lille. Ce fut un café tiré parVictor Delpierre, Champion du monde2013 de cocktails et barista.Barista étant le nom donné à un som-melier du café.Agé de 28 ans, Victor Delpierre a déjàparcouru le monde entier et officialiséaux plus grandes tables et dans leslieux les plus prestigieux de la pla-nète.Né en 1987, il grandit à Coulogne,entre des parents profs aimant la pâ-tisserie. Il entre au lycée hôtelier duTouquet, passe un bac techno, deuxBTS (hôtelier et arts de la table et cu-linaires). Il travaille dans les palacesde Cannes et Monaco. À Lille, il lanceun bar à cocktails chez Meert, qu’il re-présente à Shanghai pour l’Expo uni-verselle. À Paris, il entre à l’ÉdouardVII, puis au Ritz. Il moissonne les prix.2007: Champion de France Maîtresd’hôtel. 2011: Best Mojito Paris.2013: Champion du monde du Coffee& Good Spirits (barista et cocktails).Entre deux avions, LusoJornal a pro-

fité pour interviewer cet amoureux duPortugal.

Avez-vous déjà fait des cocktails enrapport avec le Portugal?Oui, à l’occasion du passage de lagrande chanteuse de fado Katia Guer-reiro à Tourcoing, Bruno Cavaco etmoi-même avions organisé une soiréespéciale chez Meert dans le cadre del’opération «Avril au couleurs du Por-tugal en Nord Pas-de-Calais» du Co-mité France Portugal. Madame leMaire de Lille, Martine Aubry étaitvenue profiter des animations et dé-couvertes culturelles et gastrono-

miques. J’ai pour l’occasion créé descocktails inspirés du Portugal. Dont lecélèbre cocktail «Président Cavaco»aux notes inspirées directement del’Algarve, celui-ci a beaucoup plu à lachanteuse. J’espère pouvoir profiterun jour d’une délégation sur Lisbonnepour faire goûter aux Portugais mescocktails. Le chorizo flambé dans unpetit cochon de terre cuite est restéégalement pour moi inoubliable.

Comment définissez-vous le café buau Portugal?Le café est la seconde boisson la plusconsommée dans le monde. Cepen-

dant, trop peu de professionnels neconsidèrent à sa juste valeur cet «ornoir» qui est un univers encore plusvaste que le monde du vin. Les ori-gines, l’altitude, l’exposition, la torré-faction, la méthode d’extraction…sont autant de paramètres qui in-fluencent la qualité en tasse: de lafleur de café, à la tasse, il y a plus de130 étapes! La tendance internatio-nale du «barista» - «sommelier ducafé» - oblige les professionnels à seremettre en question et à améliorer laqualité générale du café. Le café estbon au Portugal de manière généralecar ils en prennent soin! Il faut direque les Portugais savent de quoi ilsparlent. Il ne faut pas oublier que cesont eux qui ont découvert le café au15ème siècle par le biais des grandsNavigateurs, qui rapportèrent dans lescales de leurs bateaux, le breuvagealors méconnu en Europe.

Nous disons souvent pour aller boireun café, aller boire une «bica», savez-vous d’où vient cette expression?Ce terme proviendrait de l’anecdotesuivante: quand un établissementbien connu à Lisbonne «A Brasileira»mit en vente ses premiers expressos,les gens trouvèrent cette boisson plu-tôt amère. Le propriétaire du fameuxcafé aurait alors inventé le slogan«Beba Isto Com Açucar» - BICA.

Votre rayon d’action est le monde. LePortugal vous attire-t-il?Il y a selon moi, avec les lignesLille-Porto et Lille-Lisbonne devraies opportunités pour dévelop-per les relations, les échanges et ladécouverte de nos spécialités culi-naires entre le Nord de la France etle Portugal. J’espère pouvoir ouvrirun concept au Portugal comme jele fais dans d’autres pays en tantque consultant. J’aime cette cul-ture et la convivialité des Portu-gais. La Francesina, spécialité dePorto est en fait un Welsch portu-gais directement inspiré de nosWelschs sur nos côtes boulon-naises... Je sais aussi que les Por-tugais sont très amateurs de sucreset des spécialités de Lille pour-raient être valorisées aux côtés descélèbres «Patéis de Nata» quej’adore... Au même titre que desévénements ont été organisés pourvaloriser le Portugal dans le NordPas de Calais, je serais partantpour participer à des événements àPorto et Lisbonne pour valoriser larichesse de notre belle région.

La définition de votre métier?Mon métier, c’est aussi bien le ser-vice que la conception de momentsd’exception par l’exploration de sa-veurs et de nouvelles associations.

Par António Marrucho

le 16 septembre 2015

Armindo Teixeira proprietário do Les Halles du PortugalLusoJornal / Mário Cantarinha

Armindo Teixeira com Carlos Vinhas Pereira e Carlos GonçalvesLusoJornal / Mário Cantarinha

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18 Desporto

Colaboradoras do Banque BCP voltaram a participar na ‘La Parisienne’

O tempo pregou uma partida às par-ticipantes na corrida de solidariedade“La Parisienne” que teve lugar no do-mingo passado. Quando se prepara-vam para arrancar para uma corridade 6,7 km que teve início na Pontd’Iéna e acabou no Champs de Mars,caíram fortes trombas de água.Mas era sem contar com a determi-nação das mulheres. Cerca de40.000 alinharam na partida, que sefez gradualmente ao longo de váriashoras. E pelo 5° ano consecutivo, oBanque BCP participou com umaequipa de 70 corredoras, todas fun-cionárias do banco, que trocaram ossapatos de salto alto pelas sapatilhas.Esta corrida, que já é considerada amaior corrida 100% feminina da Eu-ropa tem uma causa: a luta contra ocancro da mama. Por isso, a partici-pação das mulheres do Banque BCPultrapassa a simples prova desportiva,e é sobretudo um ato de solidarie-dade. Tem pois mais valor!Centenas de empresas inscrevem assuas colaboradoras e foi precisa-mente no quadro do Challenge En-treprise que o Banque BCPparticipou. Noémie Ramos, a res-ponsável de comunicação do banco,coordenou mais uma vez a opera-ção. “Elas são formidáveis” dizia,olhando para as corredoras que ha-bitualmente estão atrás do balcãoou nos escritórios do banco. “Aolongo dos anos, o Banque BCP foiconstituindo um núcleo duro decorredoras unidas e motivadas”disse.Jean-Philippe Diehl, o Presidente do

Diretório do banco também lá estava,como todos os anos, assim comoThiery Alvado e Luís Castelo Branco.Nem a chuva os desmotivou. “Se re-parar bem, os maridos e demais fami-liares das corredoras vêm motivá-las,encorajá-las. E os nossos colaborado-res homens, também” disse ao Luso-Jornal Jean-Philippe Diehl.“Tenho orgulho desta equipa” disse,pegando num microfone instalado nostand do banco, na zona das empre-sas. “Obrigado pela vossa participa-ção, pela vossa motivação, pela vossasolidariedade”.Não se conhecia ainda quem tinhafeito, de entre as participantes doBanque BCP, os 6,7 km mais rápido.Mas que importa a classificação? Oimportante mesmo foi a participação.

Quando Jean-Philippe Diehl anunciouo montante que o Banque BCP iria re-meter à fundação organizadora daprova - 4.500 euros - foi aplaudido.Foi por isso que correram. Este anoum pouco menos do que no ano pas-sado, mas foi por isso. Mas há mais:o banco lançou um apelo interno pararecolha de fundos. “Já vamos emmais de 1.000 euros” disse Jean-Phi-lippe Diehl. “Mas ainda não acabou”rematou Noémie Ramos.Depois do esforço, veio o reconforto:o banco ofereceu um cocktail às co-laboradoras que correram, mas tam-bém aos colaboradores e familiaresque se associaram ao evento. E a sur-presa foi a presença da fadista Shina.As condições não eram as melhorespara cantar, mas, recolhida debaixo do

stand para se proteger da chuva,acompanhada pelo músico Nuno Es-tevens, cantou dois fados alegres, por-que havia alegria naquela equipa.Só que não parava de chover! Cansa-das da corrida, regressaram a casa.Uma grande parte vive na região pari-siense, mas, como habitualmente,havia também participantes que vie-ram de outras cidades da provínciaonde o Banque BCP tem agências.“Damos novo encontro no próximoano, contando sempre com a parceriada Delta Cafés e esperando que o solnão se esconda, como foi o caso dehoje. Das mais de 600 empresas par-ticipantes, as colaboradoras do Ban-que BCP ficaram em 33ª posição.Nada mau para quem está sobretudohabituado a...

Cerca de 40 mil mulheres desafiaram a chuva

Por Carlos Pereira

Jornada portuguesa no Hipódromo deParis-Vincennes

No próximo domingo, dia 20 de se-tembro, o Hipódromo de Paris-Vin-cennes vai voltar a vestir as cores dePortugal, um país com tradiçõesequestres, para mais uma jornadadedicada à Comunidade portuguesa.Durante a tarde vão ter lugar 9 cor-ridas de cavalos. Uma delas vai sero Grande Prémio de Portugal e outravai ser, como todos os anos, a Cor-rida LusoJornal.A partir do meio dia pode almoçarno restaurante panorâmico, e depoisacompanhar as corridas, num am-biente com emoção garantida. Podetambém tentar a sua sorte, fazendoapostas nos cavalos certos.Mas a Jornada de Portugal não sefica apenas por aqui. Em pleno Hi-pódromo de Paris-Vincennes vai serinstalado uma “Aldeia gastronómicae cultural” onde pode provar e com-prar produtos portugueses, desde osvinhos do Porto até aos objetos deartesanato e lembranças. Haveráfado e vários exemplares de cavalosLusitanos, os “Cavalos dos Reis”nos séculos 17 e 18.Enquanto se prepara como comer

um churrasco ou umas espetadas decarne, assadas ali mesmo, ou comersimplesmente um pastel de nata, apartir do meio dia vai poder ouvirtambém o artista minhoto AugustoCanário e a fadista Cláudia Costa,que concorreu no programa TheVoice da televisão francesa.As crianças também vão gostar de

passar a tarde no Hipódromo. Háanimações gratuitas especialmenteconcebidas para elas, há passeiosde pónei, podem assistir ao lanchedos póneis, e podem até brincar aosveterinários.Os mais graúdos também vão ado-rar levar as crianças a uma visitaguiada dos estábulos onde os ani-

mais se preparam, onde os proprie-tários e os tratadores dos animaisse encontram, passar pela equipaantidoping.Durante a tarde, os organizadoresvão sortear um contrato de segurosoferecido pela Fidelidade e uma via-gem Paris-Portugal para duas pes-soas oferecidas pela Aigle Azur.

Por Manuel Martins

La journée de Nathalie«Mon cher cahier,aujourd’hui je meconfie»

J’ai passé mes vacances au bord dela mer. Je me suis remise au travaildepuis 10 jours, à peine. Mais lesmatins, j’ai du mal à sortir de la mai-son. Je me sens fatiguée. Ma direc-trice s’inquiète de tout, sauf de ce quiimporte le plus. Elle passe ses joursau téléphone à se plaindre à ses col-lègues des autres agences en disantqu’elle travaille énormément, en di-sant que ses collaboratrices sont soiten arrêt maladie ou prêtes pour la re-traite, soit en vacances, à la place deprendre des décisions et faire avan-cer les dossiers.De plus en plus, j’ai du mal à com-prendre le monde. Quand j’ai terminél’école de commerce, je m’inquiétaispour le travail - est-ce que je vais ar-river à finir le travail à temps? Est ceque je saurais faire de bonnes éva-luations? - mais très peu de tempsaprès, j’ai compris que cela n’étaitpas compliqué et que je m’en sortaisplutôt bien. Le plus difficile c’est decomprendre le monde institutionnel,où il n’y a pas forcément de logique,pour cela, je n’ai pas reçu de forma-tion. Parmi les collègues qui ne s’in-vestissent pas dans leurs boulots, lemanque de reconnaissance et deprofessionnalisme, la réduction decollaborateurs et l’augmentation desobjectifs dans un moment de crise…Je n’arrive pas à suivre. Je me rendscompte que j’ai qu’une envie - repar-tir en vacances».Habituellement, quand on pense -vacances - on pense au repos et à re-charger ses énergies. Mais, dans lecas de Nathalie, cela ne semble pasavoir abouti. Les vacances apparais-sent, en ce qui la concerne, plutôtcomme un moyen de s’enfuir. Cetteenvie est un sentiment très commundans les contextes de stress.Quelles solutions serait-elle capablede trouver pour faire face à son mal-être?

Se tiver alguma questão que desejecolocar, não hesite em contactar-me.Estou disponível para o ouvir e escla-recer:[email protected].: 06.50.11.04.59

Crónicas para o

Carina da SilvaPsicóloga Clínica

equilíbrio emocional

LusoJornal / Mário Cantarinha

LusoJornal / Duarte Pereira

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le 16 septembre 2015

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Voleibol: MarcoFerreira assinoupelo Toulouse

O Vice Cônsul de Portugal em Tou-louse, Paulo Santos, recebeu no pas-sado dia 3 de setembro o atletainternacional pela Seleção de voleiboldas quinas, Marco Ferreira.O atleta português, que já jogou emdiversos clubes nacionais, de norte asul, passando pelas ilhas da Madeirae dos Açores, teve também experiên-cias no estrangeiro, nomeadamenteem Espanha, Itália e França.Marco Ferreira, que mede 2,02 m,regressa assim a França para jogarpela equipa de Toulouse, no escalãomáximo da modalidade. Os Spacers,clube que o atleta representará naatual temporada, milita na Ligue A,sendo que a ligação entre as duaspartes foi celebrada por 2 anos.Natural de São Romão, Seia, nascidono ano de 1987, e conterrâneo dePaulo Santos, jogou na última tempo-rada “numa das equipas mais con-ceituadas na modalidade emPortugal”, o SC Espinho.Durante a receção no Vice Consuladode Portugal em Toulouse, houveoportunidade para efetuar um enqua-dramento da Comunidade portu-guesa na região e dar as boas vindasao internacional português.“É sempre com enorme satisfaçãoque acolhemos todos os Portugue-sas, nesta que é casa de Portugal emToulouse. O Marco Ferreira é umjovem que conheço desde pequeno,não podia deixar passar a oportuni-dade de o receber e lhe dar as boasvindas em Toulouse” adianta PauloSantos ao LusoJornal. “O Marco é in-ternacional pela Seleção principal donosso país, tendo um percurso bri-lhante na representação ao mais altonível das cores de Portugal”.

Por Vítor Oliveira

lusojornal.com

Mário Andrade no segundo lugar nas 24H de França

Os Portugueses Mário Andrade e Ale-xandre Andrade, pai e filho, alcança-ram o segundo lugar nas 24H deFrança todo-o-terreno. Ao volante deum automóvel com um motor Nissan,os dois pilotos, que tiveram a compa-nhia de Benjamin Bujon e de CédricDuplé, ficaram a duas voltas dos pri-meiros.Em entrevista ao LusoJornal, MárioAndrade abordou as 24H de França,a temporada e as 24H de Portugal.

Que balanço podemos fazer da tem-porada?Este ano não participei no Campeo-nato de França por questões financei-ras. O ano passado fiz váriasmodificações no meu automóvel eisso tem os seus custos, por isso nãoentrei na prova este ano. Neste mo-mento não se encontram patrocinado-res. No entanto fizemos as 24H daSardenha, na Itália, que vencemos,participámos nas 24H de França,prova na qual terminámos no segundolugar, e ainda vamos participar em no-vembro nas 24H de Portugal, emFronteira, no Alentejo. Prova que que-remos vencer.

O que faltou para vencer em Paris?Mais sorte. A corrida foi intensa até aofim, o que não é habitual. Este ano foiuma corrida a dois, muito interes-sante, mas tivemos problemas com ospneus. Os vencedores furaram menos

vezes que nós, porque em termos develocidade, estávamos na frente. Fu-rámos mais vezes e espero que vamoster mais sorte em Portugal. Aliás emPortugal vou ter uma nova parceria emrelação aos pneus com uma empresaportuguesa. Nunca é simples ir parauma corrida com pneus novos, masvai mesmo ser assim. Não vamospoder utilizar os pneus antes da prova.Vamos utilizá-los somente nos treinosantes das qualificações e da corrida.No passado fim de semana, o terrenoestava complicado, aliás eu tive deconduzir duas voltas com um pneu fu-rado, mas tínhamos uma certa vanta-gem sobre o terceiro e conseguimosmanter o segundo lugar.

Em França o público esteve presente?Há sempre pessoas ligadas ao todo-o-terreno que estão presentes, mas nãose compara com Portugal, onde háum mar de gente, e pouco importaque esteja bom tempo ou mau tempo.Há mais mediatismo em Portugal,aliás a televisão estava muitas vezespresente, e em França isso não acon-tece. O facto de haver grandes nomesou não na prova, não muda muitacoisa em relação ao mediatismo.

Vai então participar nas 24H de Por-tugal?Eu não… Acho que vou parar e gerira minha equipa de uma outra ma-neira. Há 40 anos que tenho dores decostas, e acho que é o momento de

cuidar um pouco mais de mim, sobre-tudo que os jovens são cada vez maisrápidos. Vão participar o meu filho,Alexandre, o Carlos Sousa, com quemjá está tudo tratado, e ainda me fal-tam dois pilotos que vou escolher atélá. O certo é que não vou pôr mais pi-lotos conhecidos porque preciso debons pilotos que também sabem res-peitar o carro e o trabalho dos mecâ-nicos. Quero pilotos que correm aqualquer hora e não estrelas que vãodormir durante a noite numa corridade 24H.

O objetivo será vencer?Claro. Vamos lá como sempre paravencer. Tenho o recorde de vitóriascom quatro e o meu filho tem três vi-tórias. Pode alcançar o meu recordese vencer. Neste momento em termosgerais, tenho sete vitórias em provasde todo-o-terreno, e o meu filho temcinco, três em Portugal, uma na Itáliae uma em Paris em 2008.

Podemos dizer que o carro é um dosmelhores na categoria?Não gosto de dizer isso, mas sim, éverdade. Temos uma equipa artesanalque consegue ter um bom carro etambém bons pilotos que vão lutarpela vitória.

O Team Andrade participa nas 24Htodo-o-terreno em Fronteira, de 26 a29 de novembro, e vai tentar recupe-rar um título que lhe foge desde2011.

Todo-o-terreno

Por Marco Martins

Mapril Baptista venceem Spa e Mário Martinstermina no 3° lugar

A Porsche Sports Cup esteve no fimde semana passado no circuito belgade Spa-Francorchamps. Dois Portu-gueses bem conhecidos dos circuitos,Mapril Baptista e Mário Martins, esti-veram presentes na corrida de sábado.A prova não podia correr melhor paraos dois pilotos que lutaram pela vi-tória na categoria Porsche 997 GT3.Mapril Baptista levou de vencida aprova na categoria enquanto na

geral do Campeonato francês estáno quinto lugar.Mário Martins, quanto a ele, ficouno terceiro lugar na prova de Spa-Francorchamps e ocupa agora osexto lugar na geral do Campeonatode França.Os dois pilotos Portugueses trazemexcelentes resultados desta provadedicada aos Porsche e em particu-lar à categoria Porsche 997 GT3onde Mapril Baptista e Mário Mar-tins competem.

Automobilismo

Por Marco Martins

le 16 septembre 2015

Nouveau Conseil d’Administration de laCasa do Benfica

Le 7 septembre a eu lieu l’Assem-blée Générale de la Casa do Benficade Paris qui a élu le nouveau Conseild’Administration.Manuel dos Santos reste le Prési-dent. Hermano Sanches Ruivo estVice Président en charge des rela-tions publiques et négociation avecParis Habitat, alors que Carlos VinhasPereira est Vice Président en chargede la recherche de sponsors et parte-nariats.Cândido Faria est le Secrétaire Géné-

ral et Jorge Coelho est le Trésorier.Lénaic Martins et Wilson Vieira sonten charge du Marketing et de laCommunication. Ils sont aidés par unautre Administrateur, Luís Nunes, encharge de la newsletter.Ont également été élus les Adminis-trateurs Thierry Subtil, Hélio Pereira,Emmanuel Lopes, Joaquim Lou-renço, Luís Goncalves et José Gorito.Ils ont en charge la recherche denouveaux adhérents et de nouveauxsponsors.

Association

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21Desporto

emsíntese

Monaco é aequipa mais “portuguesa” dafase de gruposda Liga Europeia

O Mónaco, com Leonardo Jardim aocomando e cinco futebolistas interna-cionais ‘AA’, é o clube mais ‘portu-guês’ da edição 2015/16 da LigaEuropa em futebol, que arranca naquinta-feira.Não contando com os representeslusos (Sporting, Sporting de Braga eBelenenses), o clube monegasco é oque mais ‘pesa’ para o contingenteluso na fase de grupos, que é com-posto por um total de três treinadorese 18 futebolistas.Ricardo Carvalho, Fábio Coentrão,João Moutinho, Bernardo Silva e IvanCavaleiro são os jogadores que en-tram nas contas de Leonardo Jardim,que ainda deixou de fora da lista paraa UEFA os também portuguesesRony Lopes e Hélder Costa.Depois de ter chegado aos ‘quartos’da ‘Champions’ na época passada e‘tombado’ na presente no ‘play-off’,face ao Valência, Leonardo Jardim vaitentar vai tentar melhor do que fez naLiga Europa de 2011/12, quandochegou aos 16avos de final, ao ser-viço do Sporting de Braga.Rolando, do Marselha, completa olote de Portugueses “de França” nafase de grupos da ‘Europa League’.

Lusitanos de Saint Maur passent de justesse

Vainqueurs (2-1) de Lognes pourleurs débuts en Coupe de France,les Lusitanos se sont qualifiés pourle 4ème Tour de la compétitionavec l’ambition de revivre la mêmeaventure que la saison dernière.Lognes a bien failli jouer un mau-vais tour à Saint Maur. Pour l’en-trée en lice des leaders du GroupeG de CFA 2 en Coupe de France,les pensionnaires de PH s’étaientdonnés les moyens de réussir l’unedes plus grandes surprises de ce3ème Tour. Sur le terrain, les Lo-gnots avaient à cœur de faire trem-bler jusqu’au bout l’un des PetitsPoucets de la saison 2014-2015.Pourtant, en arrivant au Parc desSports du Segrais, les Lusitanos sesavaient attendus et espéraient va-lider rapidement leur billet pour le4ème Tour. Seulement dans lefootball, rien n’est jamais écrit paravance. Chaque match possède savérité. Dès les premières minutes,la domination des Lusitanos se faitclairement sentir. Mais les tenta-tives saint-mauriennes se font troptimides pour mettre en échec leportier lognot, Antony Calamy. Quece soit la tête de Boubou Sidibé, lepied droit de Diogo Torres ou Rui

Ferreira, la précision n’est pas aurendez-vous. Et ce n’est qu’à l’oréede la mi-temps que Kévin Diaz,bien servi par Fabien Carn, enrôleun frappe du gauche dont il a le se-cret pour placer les Lusitanos surde bons rails.De retour des vestiaires, SaintMaur se laisse endormir par lerythme imposé par Lognes. Les

supporters présents étant mêmesurpris par le scénario de la ren-contre. Car sans un grand RevelinoAnastase, l’US Lognes auraitmême pu prendre les devants autableau d’affichage. Mais à la83ème minute, l’ange-gardiensaint-maurien ne pourra queconstater les dégâts au moment devoir Mamadi Kaba égaliser pour les

locaux (1-1). Les Lognots se pren-nent alors au jeu et pensent plusque jamais que l’exploit est réali-sable. C’était sans compter sur l’or-gueil des Lusitanos qui ne tardentpas à réagir après l’avoir laissé pas-ser l’orage. Alors que tout le mondevoit se profiler la prolongation, JoëlSaki, bien lancé en profondeur, sefait accrocher dans la surface parle portier lognot. L’arbitre n’hésitepas une seule minute et désigne lepoint de pénalty à la dernière se-conde! Tout juste revenu de Sélec-tion nationale, Jony Ramos netremble pas et évite un sacrécasse-tête à son équipe en inscri-vant le 2ème but des Lusitanos (2-1). De quoi redonner le sourire àson entraîneur, Carlos Secretário?Pas forcément. «Je ne peux pas mesatisfaire d’une telle rencontre. Ona manqué d’humilité et de volonté.Ce match est inadmissible, surtouten 2ème période. Après avoir étél’une des belles surprises de la sai-son dernière, notre aventure enCoupe de France aurait très bienpu être déjà terminée».A Saint Maur, on ne retiendra quela qualification. En espérant quecette dernière ne soit au final quele point de départ de plus grandesjoies à l’avenir.

Coupe de France

Par Eric Mendes

Le Sporting Club de Paris déjà en tête

Pour cette première rencontre enChampionnat, trois mois après sadésillusion en demi-finale, le Spor-ting Club de Paris s’est brillam-ment illustré en s’imposant 6-2face à Bruguières.Si tout n’a pas été parfait pour sesretrouvailles avec le parquet deCarpentier, le Coach parisien Ro-dolphe Lopes peut néanmoins sesatisfaire de la prestation de sanouvelle recrue Douglas, auteur desa première réalisation pour sa pre-

mière sortie sous ses nouvellescouleurs et de la prestance de seshistoriques que sont Chaulet etPupa - buteurs chacun à deux re-prises - ainsi que de son CapitaineTeixeira, auteur du dernier but pa-risien.Devant un public nombreux etconquis, les Parisiens ont bien dé-buté leur opération reconquête.Les Lions parisiens, leaders hono-rifiques de cette première journée,se déplaceront samedi prochain àBagneux pour le premier derbyfrancilien de la saison.

Futsal

Par Julien Milhavet

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Sporting Club de Paris

Lusitanos de Saint Maur / EM

le 16 septembre 2015

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22 Desporto

lusojornal.com

Quem é o maior?

No Evangelho do próximo domingo,dia 20, encontramos os discípulos adiscutirem «uns com os outros sobrequal deles era o maior»… e Jesusexplica-lhes que «quem quiser ser oprimeiro, será o último de todos e oservo de todos».Esta afirmação é uma autêntica re-volução! Ensina-nos que a únicagrandeza é a de quem, com humil-dade e simplicidade, faz da própriavida um serviço aos irmãos! Na co-munidade cristã, distinções basea-das no dinheiro, na beleza, nacultura ou na posição social não têmqualquer sentido. Jesus Cristo desejauma Igreja de irmãos iguais em dig-nidade, a quem a comunidade con-fia serviços diversos em vista do bemde todos. Quando é que somos os“maiores”…? Quando é grande anossa vontade de servir e de partilharcom os outros os dons que Deus nosconcedeu.Jesus completa a sua “lição” comum gesto: toma uma criança, coloca-a no meio do grupo, abraça-a e con-vida os discípulos (e nós também) aacolhermos as “crianças”, poisquem as acolhe, acolhe o próprioJesus e acolhe o Pai. Na sociedadepalestina de então, as crianças nãotinham direitos e não contavam doponto de vista legal (pelo menos en-quanto não tivessem feito o “barmitzvah”, a cerimónia que definia apertença de um rapaz à comunidadedo Povo de Deus). Eram, portanto,um símbolo dos débeis, dos indefe-sos, dos marginalizados. No contextoda conversa que Jesus está a tercom os discípulos, este gesto con-firma a sua mensagem: somos os“maiores”, não quando temos poderou autoridade sobre os outros, masquando abraçamos, quando ama-mos, quando servimos os pequenos,os pobres, os marginalizados e todosaqueles que o mundo rejeita e aban-dona.

P. Carlos Caetanopadrecarloscaetano.blogspot.com

Sugestão de missa em português:

Eglise Ste Bernadette18-24 rue de la Côte d’Or94500 Champigny-sur-Marne

Domingo às 8h15

boanotícia

Succès net et sans bavure à Sochaux

Le Créteil/Lusitanos n’a pas fait dedétail vendredi soir! Après un but ra-pide de Florent Mollet, les Cristoliensont su résister aux Lionceaux avantde doubler la mise à l’approche de lami-temps par Faneva Andriatsima.En seconde mi-temps, Sacha Clé-

mence a tué le suspense en inscri-vant le troisième et dernier but de larencontre. A la faveur de cette bellevictoire, Créteil/Lusitanos fait unbond au classement. Quatrièmes deLigue 2, les Béliers recevront ven-dredi prochain Valenciennes à Du-vauchelle.La partie a bien débuté pour l’US Cré-teil/Lusitanos à Sochaux! Quelquesinstants après le coup d’envoi donnépar François Letexier, les Cristoliensont ouvert la marque sur la pelouse dustade Bonal. Un contre emmené ducôté gauche de l’attaque franciliennea permis à Florent Mollet d’ouvrir lescore (0-1, 4 min). Un véritable coupde massue pour des Sochaliens tou-jours à la recherche de leur premièrevictoire à domicile! Passé le choc, lesLionceaux sont revenus dans la ren-contre face au Créteil/Lusitanos quis’est regroupé dans son camp pourmieux faire bloc.Autour de la demi-heure de jeu, lapossession de balle des Doubistess’est concrétisée par plusieurs tenta-tives dont celle de Bruno Collaço qui

s’est écrasée sur le poteau (38 min)avant celle de Ruben Rayo (40 min),hors-cadre, mais assez vicieuse pourdonner quelques sueurs froides àYann Kerboriou. Mais c’est au mo-ment où l’étau commençait à se res-serrer sur le Créteil/Lusitanos que lesBéliers ont fait parler la poudre! Unedéviation aérienne en aile de pigeonde Sacha Clémence a ouvert le che-min du but pour Faneva Andriatsima.Esseulé par la défense, l’avant-centrene s’est pas fait prier pour aller défierOlivier Werner. D’un petit crochet ex-térieur, le meilleur buteur de l’USCréteil/Lusitanos a évité la sortie duportier adverse et a trouvé le chemindes filets juste avant la pause (0-2,42 min).En seconde période, l’USCL ne s’estpas laissé déstabiliser par lesquelques tentatives sochaliennes deKarl Toko Ekambi (57 min), MarcoIlaimaharita (60 min), Sékou Cissé(71 min). Au contraire, elle a été à lafois la première à se signaler avec untir à l’entrée de la surface (54 min)et la plus convaincante avec ce beau

mouvement collectif que Faneva An-driatsima n’a pas réussi à concrétiser(66 min). C’est donc logiquementqu’elle a fini par ajouter un troi-sième et dernier but à son comp-teur. Parti balle au pied, FlorentMollet a glissé le ballon à FanevaAndriatsima dont le tir a été renvoyépar le gardien doubiste… dans lespieds de Sacha Clémence qui s’estempressé de finir le travail et detuer une fois pour toutes le sus-pense (0-3, 78 min).Larges vainqueurs du FC Sochaux,les joueurs sont allés fêter cettebelle victoire avec leurs supportersprésents à Bonal. La soirée auraitpu être parfaite pour le Créteil/Lu-sitanos si Sacha Clémence n’étaitpas sorti sur civière en se tenant legenou… En attendant des nouvellesqu’elle espère encourageantes,l’USCL savoure cette victoire qui laplace au bord du podium. 4ème deLigue 2 en attendant les derniersmatches de la journée peut se féli-citer d’avoir laver l’affront subi àDijon il y a deux semaines.

Football / Ligue 2

Par Joël Gomes

França-Brasil: clássico do futebol versão feminina

Este sábado, 19 de setembro, aSeleção francesa de futebol recebeà Seleção brasileira no estádioOcéane, em Le Havre. Um dueloentre duas Seleções que ficaramaquém das expectativas no Mun-dial que decorreu em junho no Ca-nadá. O Brasil foi eliminado nosoitavos-de-final frente à Austrália(1-0), enquanto a França perdeufrente à Alemanha nos quartos-de-final (5-4) na marcação das gran-des penalidades após o empate auma bola no fim do tempo regula-mentar e do prolongamento. Asduas equipas vão tentar redimir-separa o ano no torneio dos JogosOlímpicos que decorre no Rio deJaneiro, no Brasil. Tanto a Françacomo o Brasil estão qualificadospara o torneio feminino. No lequede países apurados, também pode-mos acrescentar a Alemanha.Voltando ao jogo França-Brasil, oLusoJornal ouviu as três internacio-nais brasileiras que atuam no Cam-peonato francês: Cristiane e Erika(Paris Saint Germain) e AndressaAlves (Montpellier).

Andressa Alves, ponta-de-lança do Montpellier

Como podemos antever o jogoentre a França e o Brasil?Andressa Alves: Quando se jogacontra a França não é amigávelporque há uma rivalidade. Para nósserá importante na ótica da nossapreparação para os Jogos Olímpi-cos. Vai ser um jogo muito difícil.

É uma rivalidade masculina e femi-

nina?Sim é uma rivalidade nas duas ver-tentes. Tanto ganha a França comoganha o Brasil. A rivalidade vaisempre existir, é igual à rivalidadeentre o Brasil e a Argentina.

O Mundial ainda está presente nasmentes?Claro que no momento ficámoschateadas mas agora é precisoolhar em frente para mudar a his-tória, e podemos mudar a históriano próximo ano com os Jogos Olím-picos. Temos de nos preparar bemcom o amigável frente à França ecom os dois jogos frente aos Esta-dos Unidos, em outubro.

Erika, defesa do ParisSaint Germain

Que expectativas podem ter para ojogo França-Portugal?

Erika: Veremos o que vai acontecer.Nós queremos sempre a mesmacoisa, ajudar a nossa Seleção, onosso país, e vamos vir com tudo.

Defrontar a França não tem umsabor especial?Qualquer equipa que defrontamostem um sabor especial. Nós joga-mos para ganhar e nunca para per-der, é óbvio. Conhecemos asjogadoras da França, isso facilita,mas o jogo é sempre outra coisa,veremos o que acontece.

Cristiane, ponta-de-lança do Paris Saint Germain

O jogo frente à França será apenasum jogo de preparação para osJogos Olímpicos?Cristiane: Eu acredito que todos osjogos, mesmo amigáveis, são im-portantes, sobretudo quando se

joga frente a uma grande equipacomo a França, que tem evoluídomuito nestes últimos anos. É sem-pre especial jogar frente a umagrande Seleção. Será preparatóriapara os Jogos Olímpicos masvamos entrar com tudo e dar onosso melhor para ganhar. Nãoadianta disputar um jogo amigávelse não se faz tudo para vencer.

O Brasil já esqueceu o Mundial?Temos de olhar para o futuro e apróxima prova serão os Jogos Olím-picos. Para algumas jogadorascomo eu, talvez sejam os últimosJogos Olímpicos nos quais vamosparticipar, então temos de dar onosso melhor.

Thiago Silva, Capitão brasileiro do Paris Saint Germain

O que podemos esperar deste jogoentre a França e o Brasil?Thiago Silva: Vai ser um jogo muitoimportante. Acredito que as joga-doras vão estar muito motivadas,sobretudo aquelas que jogam emFrança e que vão poder defrontar aSeleção francesa composta sobre-tudo por jogadoras do PSG e doLyon.

Lembramos que o jogo amigávelentre a França e o Brasil é no pró-ximo sábado no estádio Océane emLe Havre. De referir que no historial entre asduas Seleções, a França venceu oúltimo jogo frente ao Brasil (2-0),a 26 de novembro de 2014, en-quanto nos quatro precedentes en-contros, as duas Seleções tinhamsempre empatado.

Futebol Feminino

Por Marco Martins

Sochaux 0-3 Créteil/Lusitanos

Stade: Auguste-BonalSpectateurs: 6.717Arbitre: François LetexierCréteil/Lusitanos: Kerboriou - Esor,Hérelle, Diedhiou, Ilunga - Loriot(Montaroup, 86 min) - Mollet, Lesage(Konongo, 69 min), Augusto - Clé-mence (Di Bartolomeo), Andriatsima.Entraîneur: Francis de Percin.Buts: Mollet (4 min), Andriatsima(42 min), Clémence (78 min).Avertissements: Sochaux: Ramare(45 min), Vivian (49 min), Martin(62 min), Onguene (90+4 min);USCL: Esor (53 min).

www.cbf.com.br

le 16 septembre 2015

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23Tempo livre

Jusqu’au 28 septembre Exposition Jeunes Artistes/Autistes, en colla-boration avec l’Association Portugaise deGestion pour l’Autisme (APG). Galeriede Thorigny, 1 place de Thorigny, àParis 3. Infos: 01.42.76.95.61.

Du 17 septembre au 8 octobre Exposition “Tempo Fogo e Memória” dusculpteur José Coêlho. Espaço NunoJúdice, Consulat Général du Portugal,6 rue Georges Berger, à Paris 17.

Du 3 au 10 octobre Exposition “Aristides de Sousa Mendes,le juste d’Aquitaine” organisée par l’As-sociation France-Portugal-Europe dansle cadre de sa Semaine culturelle. Ga-lerie Revol, à Oloron Sainte Marie (64).

Jusqu’au 10 octobre Exposition “Fruits, oiseaux, pierres etcage” avec des photos de ManuelaMarques, galerie Anne Barrault, 51 ruedes Archives, à Paris 3.

Jusqu’au 20 octobre Exposition de peinture de CristinaBorges et Claude Mouton, au Casino deRoyat, allée du Pariou, à Royat (63).

Le jeudi 17 septembre, 18h00 Conférence sur “Jorge de Sena: poesia ecultura” par le Jorge Fazenda Lourenço, del’Universidade Católica Portuguesa, orga-nisé par le Consulat Général du Portugal etle Centro de Língua Portuguesa/Camões,I.P. de l’Université de Lyon 2. Au ConsulatGénéral du Portugal, 71 rue Crillon, à Lyon6.

Le samedi 19 septembre, 17h00 «Un verre avec…» Joaquim Silva Sousa,Président de la Santa Casa da Misericórdiade Paris, sur «A solidariedade social temexpressão no séc.XXI?», organisé par l’as-sociation AGRAFr. Nata Lisboa, 23 rue deRochechouart, à Paris 9.

Le samedi 26 septembre, 17h00 «Un verre avec…» Maria de FátimaMendes, Consule Général du Portugal àLyon, sur «Diplomacia - escolha pessoal?Um olhar sobre a vertente consular», orga-nisé par l’association AGRAFr. Recto-Verso,133 rue Bugeaud, à Lyon 6.

Le samedi 3 octobre, 18h30 Conférence-débat sur «Le Portugal dans laseconde Guerre Mondiale et les réfugiés» parManuel Dias Vaz, organisée par l’AssociationFrance-Portugal-Europe dans le cadre de saSemaine culturelle. Galerie Revol, à OloronSainte Marie (64).

Le samedi 3 octobre Workshop d’intégration culturelle profes-sionnelle sur «Como melhorar a minha in-tegração profissional em França» auCentre Culturel Calouste Gulbenkian, 39boulevard de La Tour Maubourg, à Paris7. Places limitées. Inscriptions surwww.agrafr.fr

Le vendredi 9 octobre, 18h30 Conférence sur «Le monastère Cisterciend’Alcobaça, une merveille au Portugal» parl’historien Jorge Pereira de Sampaio et lePère Ricardo Cristóvão, organisée par l’As-sociation Culturelle France Portugal 37.Salle Anatole France, Hôtel de Ville de Tours,à Tours (37). Entrée libre. Infos: 06.83.27.31.15.

Le samedi 10 octobre, 18h00 Conférence sur «Pedro et Inês, les AmoursImmortelles» par l’historien Jorge Pereira deSampaio, organisée par l’Association Cultu-relle France Portugal 37. Salle du Patri-moine de la Médiathèque du Château deCangé, à Cangé (37). Entrée libre. Infos: 06.83.27.31.15.

Le jeudi 1er octobre, 18h00 Projection du documentaire sur le photo-graphe brésilien Sebastião Salgado, avec«Le sel de la Terre» de Wim Wenders,dans le cadre du festival Vida Festiv’#5Naturaleza y Sociedad. A la MédiathèqueCentrale Federico Fellini, à Montpellier(34).

Le mardi 6 octobre, 20h30 Projection du film «Désobéir» sur Aris-tides de Sousa Mendes, organisée parl’Association France-Portugal-Europedans le cadre de sa Semaine culturelle.Galerie Revol, à Oloron Sainte Marie (64).

Le dimanche 18 octobre, 16h00 Projection du film brésilien «Une Se-conde Mère» de la réalisatrice brésilienneAnna Muylaert, organisée par l’associationACP de Les Ulis et Orsay en partenariatavec la Ville des Ulis. Cinema JacquesPrevert, aux Ulis (91).

Du 23 au 26 septembre, à 20h00 «Olá!» ‘one man show’ de l’humoriste JoséCruz (version française) au Café-théâtre Dé-fonce de Rire, à Clermont-Ferrand (63).

Le dimanche 27 septembre, à 15h00 «Olá!» ‘one man show’ de l’humoriste JoséCruz (version portugaise) au Café-théâtre Dé-fonce de Rire, à Clermont-Ferrand (63).

Les samedis 10 et 17 octobre, 20h30 «Olá!» ‘one man show’ de l’humoriste JoséCruz (version française), Salle des Fêtes deSevran (93).

Le mardi 20 octobre, 20h30 «Olá!» ‘one man show’ de l’humoriste JoséCruz (version française), au théâtre TNT, àNantes (44).

Du 18 septembre au 31 décembre «Bonjour l’ivresse», une comédie de FranckLe Hen, avec, entre autres, Kévin Miranda,au Théâtre du Marais, 37 rue Volta, à Paris3. Infos: 01.71.73.97.83.

Le vendredi 25 septembre Dîner fado avec Conceição Guadalupe etCarlos Neto, accompagnés par José Ro-drigues (guitarra) et Flaviano Ramos (viola).Restaurant Casa Saudade, 20 rue du Géné-ral Leclerc, à Versailles (78). Infos: 01.30.21.23.43.

Le mercredi 30 septembre Soirée fado vadio avec Filipe de Sousa (gui-tarra), Nuno Estevens (viola), avec la parti-cipation du Coin du fado, de l’Académie defado et de l’association Gaivota, plus lance-ment du CD de Lúcia Araújo. Au Lusofolie’s,57 avenue Daumesnil, à Paris 12. Infos: 01.53.92.01.00.

Le vendredi 2 octobre Dîner fado avec Joaquim Campos et JenyferRainho et leurs musiciens. La Mendigote,73 boulevard Gabriel Péri, à Champigny-sur-

Marne (94). Infos: 01.48.80.87.60.

Le vendredi 8 octobre, 20h30 Soirée fado avec Eunice Ferreira, accompa-gnée par Filipe de Sousa (guitarra) et NunoEstevens (viola). Eva Pritsky, bar-brocante, 5rue d’Eupatoria, à Paris 20. Infos: 01.44.62.20.69.

Le vendredi 9 octobre Dîner fado avec Joaquim Campos et JenyferRainho et leurs musiciens. Restaurant OOceano, 73 boulevard Gabriel Péri, àChampigny-sur-Marne (94). Infos: 01.48.80.87.60.

Le samedi 10 octobre, 20h00 «Au coeur du fado», spectacle musical pro-posé par l’Académie du fado sur une miseen scène de Dominique Oguic, avec Vítor doCarmo et Sophie Paula (chant) accompa-gnés par Filipe de Sousa (guitarra) et NunoEstevens (viola). Théâtre de la Mare au Dia-ble, 4 rue Pasteur, à Palaiseau (91).

Le vendredi 16 octobre, 21h00 Soirée «Fados, c’est la rentrée...» présentéepar Jean-Luc Gonneau, avec Jenyfer Rainho,accompagnée par Filipe de Sousa (guitarra),Nuno Estevens (viola) et Nella Selvagia (per-cussions). Plus artistes invités: Daniela, João Rufino, Lizzie Levée, Antóniode Freitas... Plus fado vadio. Les Affiches/LeClub, 7 place Saint Michel, à Paris 05. Infos: 06.22.98.60.41.

Le samedi 17 octobre, 20h30 Concert d’António Zambujo au Théâtre deSevran, à Sevran (93).

Le vendredi 16 octobre, 20h00 Concert du groupe portugais O’QueStradadans le cadre du Festival FestiVal-de-Marne.Salle Georges Brassens, 4 rue Boieldieu, àVilliers-sur-Marne (94).

Le vendredi 16 octobre, 20h30 Concert de Silvestre Fonseca (guitarre), dansle cadre du XIII Festival Guitar’Essonne2015 organisé par Quitó de Sousa Antunes.

Maison des Frères, 1 rue Paul Vaillant Cou-turier, à Athis-Mons (91).

Le mardi 22 septembre, 19h30 Concert du pianiste Tiago Simas Freire, Ca-pella Sanctae Crucis, soirée de soutien auprojet d’enregistrement. Fort de Vaise, 25boulevard Saint Exupéry, à Lyon (69).

Le samedi 19 septembre Repas dansant pour les 40 ans de l’Associa-tion des Portugais de Vernon. Bal avec CarlosPires et son orchestre. Espace Philippe Au-guste, Salle Vikings, à Vernon (27). Stagesde Zumba, Salsa, Folklore, pendant toutl’après-midi. Infos: 06.09.63.73.23.

Le dimanche 20 septembre Fête de la Rentrée, avec repas suivi d’unaprès-midi dansant avec l’orchestre Copaka-bana, organisée par l’association ACP de LesUlis et Orsay. Salle des fêtes, Courtaboeuf 1- Z.A. des Ulis, Les Ulis (91).

Le samedi 26 septembre, 19h30 Fête de la Rentrée, animée par David Seixas,organisée par l’Association socioculturellefranco-portugaise de Clayes-sous-Bois. Es-pace Michel Petrucciani, rond-point desDroits de l’homme et du citoyen, à Villepreux(78).

Le samedi 3 octobre, 19h30 Dîner dansant animé par Tita et par Lau-rence, organisé par l’Association Raízes dePortugal, au Centre Culturel Alain Poher, 7avenue Auguste Duru, à Ablon-sur-Seine(94). Infos: 06.09.77.11.33.

Le samedi 10 octobre, 20h30 Fête portugaise avec Elena Correia, Leandroet Johnny, ainsi que leurs musiciens respec-tifs. Animation avec Dj Anibal. Salle JeanVilar, 9 boulevard Héloïse, à Argenteuil (95). Infos: 06.63.78.17.13.

Le dimanche 18 octobre, 14h00 Festival de folklore avec la participation desgroupes de l’Amicale des Travailleurs SansFrontières de Bezons, de l’AFP Aldeias doMinho de Draveil, de l’Amicale Franco-Por-tugaise de Vigneux et Os Minhotos de Vianado Castelo de Vitry-sur-Seine, organisé parl’Amicale des Travailleurs Sans Frontières.Salle Karl Marx, 14 rue de la liberté, à Be-zons (95). Entrée libre.

Le dimanche 18 octobre, 18h00 Messe en honneur de Notre Dame de Fá-tima, suivie d’une procession dans les ruesde la ville. Eglise de Notre Dame de Mon-tesson, à Montesson (78).

Les 19 et 26 septembre, de 10h00 à 18h00 Journée Portes Ouvertes de l’Institut delangue et de culture portugaise (ILCP) deLyon, 7 rue Curie, à Lyon 6. Metro: Charpennes e Brotteaux.

Le dimanche 27 septembre Tournoi de Sueca à l’Association Portu-gaise Intercommunale (API). PlaceGeorges Dimitrov, Saint Hubert, àSainte Geneviève-des-Bois (94). Infos: 06.03.70.64.73.

Le dimanche 4 octobre Course à Pied organisée par Santa Casa daMisericórdia de Paris, parainée par FernandaRibeiro, au Domaine de la Cour Roland, àJouy-en-Josas (78).

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