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EHESS From the Circle of Alcuin to the School of Auxerre. Logic, Theology and Philosophy in the Early Middle Ages by John Marenbon Review by: René Gutman Archives de sciences sociales des religions, 26e Année, No. 52.2 (Oct. - Dec., 1981), pp. 260-261 Published by: EHESS Stable URL: http://www.jstor.org/stable/30115957 . Accessed: 17/06/2014 16:32 Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at . http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp . JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range of content in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new forms of scholarship. For more information about JSTOR, please contact [email protected]. . EHESS is collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access to Archives de sciences sociales des religions. http://www.jstor.org This content downloaded from 195.34.79.223 on Tue, 17 Jun 2014 16:32:27 PM All use subject to JSTOR Terms and Conditions

From the Circle of Alcuin to the School of Auxerre. Logic, Theology and Philosophy in the Early Middle Agesby John Marenbon

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EHESS

From the Circle of Alcuin to the School of Auxerre. Logic, Theology and Philosophy in theEarly Middle Ages by John MarenbonReview by: René GutmanArchives de sciences sociales des religions, 26e Année, No. 52.2 (Oct. - Dec., 1981), pp. 260-261Published by: EHESSStable URL: http://www.jstor.org/stable/30115957 .

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ARCHIVES DE SCIENCES SOCIALES DES RELIGIONS

analyses correctes. Notre seule r6ticence : un ton parfois un peu trop moderniste ('A. parle fr6quemment d'6panouissement personnel, ou de r6alisation de soi, expressions que nous jugeons trop g6ndrales et individualistes). Mais I'ouvrage est rigoureux, clair et courageux.

Jean-Luc Blondel.

52.464 LYMAN (Stanford M.). The Seven Deadly Sins : Society and Evil. New York, St Martin's Press, 1978, XI-329 p.

R6flexion historique, philosophique, socio- logique, psychologique, etc., sur les sept pch6s capitaux par un professeur de la New School for Social Research de New York. Conclusion : personne n'6chappe au mal; tous les hommes sont embarquis sur le meme rafiot... Ouvrage agr6able, timoignant de la culture 6tendue de l'auteur.

Jean S6guy.

52.465 Mc DONNELL (Kilian), id. Presence, Power, Praise; Documents on the Charismatic Movement. Collegeville (Minn.), The Liturgical Press, 1980. T. I : Continental, National, and Regional Documents (1960- 1974), LXIX-621 p.; T. II : Continental, National, and Regional Documents (1975- 1979), X-568 p.; T. III: International Docu- ments (1973-1980), VIII-425 p.

Recueil, en texte anglais ou traduction an- glaise, de 104 documents officiels provenant, pour la plupart, des instances responsables de l'Eglise catholique, ou d'Eglises protes- tantes non historiquement pentec6tistes, et concernant les mouvements charismatiques h l'int6rieur de ces Eglises. Des documents 6galement officiels, sur le m~me sujet, mais publi6s par des d6nominations historiquement pentec6tistes, figurent aussi dans ce recueil, pratiquement exhaustif a la date de sa paru- tion. Comme les sous-titres des volumes le proclament, les textes r6unis proviennent d'autorit&s soit continentales, soit nationales, soit d'un groupe de pays, soit enfin d'instan- ces internationales au sens plein du terme. On ne s'&tonnera pas de trouver, dans le t. III, contenant les d6clarations de ce dernier type, sept documents catholiques sur les onze pr6sent6s. Tous les textes sont pr6c6d6s de remarques rapides sur les circonstances de leur r6daction, sur les themes abord6s, les positions prises, etc.

L'ouvrage s'ouvre par une longue intro- duction du P.Mc.K., b6n6dictin, th6ologien, sp6cialiste en dialogue entre catholicisme et protestantisme, conseiller de l'6piscopat amd-

ricain sur les probl~mes charismatiques, pr6sident de la d616gation catholique dans les conversations entre le Vatican et certains groupements et tendances pentec6tistes. L'Introduction d~taille et regroupe les thb- mes abord6s par les documents. Elle indique, loin de toute prise de position thdologique, ales paramhtres de la discussion, les modiles qui s'y manifestent, les r6flexions atypiques, les points de polarisation, les changements de position et la compr6hension du renouveau charismatique qui finit par s'en d6gager >. Pour l'editor, les Eglises 6prouvent quelque mal i int6grer la gageure que le mouvement charismatique repr6sente pour elles, comme tous les mouvements de religion de I'exp6- rience et de retour aux sources. * Personne ne saurait dire que ces choses-ls vont comme des gants aux structures eccl6siastiques >. Pourtant, toujours selon K.Mc.D., les auto- rit6s des Eglises, tout en tiquant et en indi- quant leurs reserves, ont g6ndralement r6agi avec calme et g6ndrosit6 i l'6gard du ph6no- mhne actuel. Par ailleurs, a Les documents en provenance du renouveau indiquent que le mouvement charismatique ne se repent pas de son t6moignage virulent, qu'il regoit les critiques de l'air de qui se sent incompris, qu'il d6sire parvenir i une certaine maturit6 thdologique, qu'il souhaite rester dans les Eglises et en &tre, qu'il recherche l'accepta- tion mais la craint, enfin qu'il refuse la domestication. La lutte continue > (p. 61). De la part d'un des connaisseurs catholiques les plus inform&s et les plus sympathiques au mouvement, cette appreciation ne manque pas d'intr&t. Doit-on le souligner ? L'ouvrage rendra des services irremplagables dans l'dtude des rapports entre les Eglises et leurs charismatiques. On souhaiterait que pareil corpus puisse &tre accessible en frangais.

Jean S6guy.

52.466 MARENBON (John).

From the Circle of Alcuin to the School of Auxerre. Logic, Theology and Philosophy in the Early Middle Ages. Cambridge, Cam- bridge University Press, 1981, 219 p.

De l'essor carolingien au Xe siicle, Etienne Gilson disait : Visiblement, le Moyen Age est encore loin de sa maturit6 philosophique > (La philosophie au Moyen Age, t. 1, p. 192). C'est contre de tels jugements sur les origines du mouvement philosophique m6di6val que part en croisade notre auteur dans un ou- vrage tris dense, et pr6sent6 d'embl6e comme une contribution B cette pbriode n~glig6e > de la philosophie m6di6vale qui pr6c6da le XIP siicle, mais dont J. Le Goff souligna

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BULLETIN DES OUVRAGES

fort justement la ( Renaissance > (Arch., 23, n" 207, p. 166-68).

Sans chercher h dissimuler sa fascination pour cette 6poque de l'Histoire, I'A. a voulu prouver le caractbre et la permanence d'une philosophie 61abor6e sous le r&gne de Charle- magne avec Alcuin et son Ecole, et qui persista jusqu'au d6but du X0 sidcle.

C'est Ratramme de Corbie, I'exode bien- faisant des maitres irlandais r6fugi6s 5` Auxerre, Laon et Reims, et enfin Jean Scot, figure centrale de ce livre. L'A. a cherch6 tout au long de son &tude 5 analyser l'origi- nalit6 de son oeuvre injustement combattue au fil des sibcles, ainsi que la personnalit de l'Erigine, qu'il nous pr6sente avec beau- coup d'enthousiasme, et qu'il est venu lib6rer de l'isolement intellectuel dont les historiens l'auraient, selon lui, enferm6. < La Philoso- phie du IX' sidcle > dira-t-il dans sa conclu- sion (p. 142) < ne peut $tre appr6hend~e en dehors de l'oeuvre de Jean Scot. Inversement, sa pens6e ne peut 8tre saisie qu'ins6rie dans la philosophie de son sibcle >.

Analysant les sources utilis6es par les phi- losophes de ce Moyen Age, qui voit, r6habi- lit6e, la culture latine, l'A. montre que les discussions entambes sur les problimes des universaux, de l'essence, et des Cat6gories d'Aristote, prouvent que loin d'absorber pas- sivement une tradition exhum&e, les maitres et leurs disciples la revivifibrent, avec la tentation de venir 5 bout de ses problbmes abstraits par le seul exercice de la raison. L'impact direct de la th6ologie sur la logi- que les ambnera cependant, lorsqu'ils s'in- terrogeront sur les structures fondamentales de la r6alit6, a donner des r6ponses qui correspondent toujours 5 la dogmatique chr6- tienne. La position de ces philosophes sur ces problmes, rassembl6s, d'apris I'A., dans un seul et mime d6bat philosophique, nous invite 5 r6fl6chir plus sur la manibre par laquelle le philosophe parvenait 5 telle posi- tion, plut6t que sur son orientation elle-meme.

De cette p6riode dont on avait d6ni6 toute (<ambition m&aphysique a, J.M. a retenu sa persbv6rance e r6soudre les probl~mes les plus ardus, ce qui ne se fit pas sans sacrifier h la clart6 et a la coh6rence d'un systhme de pens6e, r6v6lant, h travers son 6clat pr6- coce, une confusion intellectuelle encore profonde. L'originalit6 d'un tel ouvrage reside surtout dans l'utilisation des manuscrits, et dans l'analyse des gloses, ridig6es par les dernibres g6n6rations d'61~ves de l'Ecole d'Alcuin et de Jean Scot. Pour l'A., elles repr6sentent l'616ment majeur d'information sur ce qui peut encore &tre connu quant & leur influence sur l'histoire de la philosophie m6di6vale, et lui permettent de combattre

I'id6e selon laquelle l'influence de l'Erighne aurait 6t6 quasi inexistante de son vivant. Persuad6 de son rayonnement sur le XIIe sic- cle, s'A. nous invite n poursuivre nos recher- ches dans ce sens.

Ren6 Gutman.

52.467 MARGIOTTA BROGLIO (Francesco), 6d.

Ministero episcopale e dinamica istituzionale. I vescovi nella Chiesa del Vaticano H. Bolo- gne, II Mulino, 1981, 302 p.

La jaquette du livre en dit bien, sinon le contenu, du moins l'intention : les armoiries d'un 6v~que dont l'6cu est meubl6 par un grand point d'interrogation. A bient6t vingt ans de Vatican II, F.M.B. et l'dquipe qu'il a form6e au travail tentent de faire le point sur la question precise du ministire 6piscopal et s'avouent perplexes. Leur preoccupation pourra laisser de marbre ceux qui l'estiment trop th6orique ou r6solument secondaire : elle 6mane de juristes, alors que s'est d6ve- lopp6e une profonde r6action contre le juri- disme romain et ses exces, auxquels on a oppos6 le souci pastoral, le sens 6vang61ique, l'esprit communautaire. Pourtant, 61~ve et disciple de G. Le Bras, le maitre d'oeuvre sait qu'il n'y a pas de soci6t6 sans droit et sans institutions : de 1i les problImes qu'il ne peut manquer de se poser.

Un concile est, a tous les sens du terme, une production - mat~rialisde par ses Acta - mise en scene (ce que nous som- mes), d6claration de foi (ce que nous croyons), proclamation d'intention (ce que nous voulons). Il signe une coupure dans le temps : un avant et un apris. Un avant qui perdure doublement : par sa r6alit6 qui se prolonge, puisque l'histoire ne connait pas de rupture et que l'Eglise n'a jamais cess6 d'en appeler h la continuit6 de sa tradition; par la repr6sentation en perp6tuel travail sur elle-m~me de ce pass6 qu'elle doit concilier avec ce qu'elle vit et aspire u vivre. Un apr~s qui tarde h prendre forme et dont la forme qui se cherche est grosse d'inconnues et de d6s6quilibres.

Vatican II a instaur6 une eccl6siologie nouvelle h l'enseigne de la pastorale, dont les incidences sur la dogmatique et le droit cano- nique en particulier ne sont pas imm6diate- ment 6videntes. Cette eccl6siologie a ses mots cl6s : non plus soci6t6 parfaite, autorit6, pou- voir, centralisation, mais peuple de Dieu, service, coll6gialit6, communion... Il en d6cou- lait la n6cessit6 d'une r6vision du Codex Juris canonici promulgu6 en 1917 : lui aussi devait faire son aggiornamento si l'on ne

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