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CLASSEMENT M
COMPRENDRE LES ESSAISDE CLASSEMENT M
QUELS ESSAIS RÉALISER : EUROCLASSES OU CLASSEMENT M ?
GUIDE
Les produits sont classés en 5 niveaux d’exigences en fonction de leur combustibilité et leur inflam-mabilité :
M0 Incombustible, ininflammable
M1 Combustible, non inflammable
M2 Combustible, difficilement inflammable
M3Moyennement combustible, moyennement inflammable
M4 Très combustible, facilement inflammable
NC Très combustible, non classé
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Note :
En sécurité incendie, la «réaction au feu» et la
«résistance au feu» sont deux notions différentes
et réglementées au niveau national et européen.
La réaction au feu est définie comme l’aptitude
d’un matériau à favoriser ou non la combustion.
En réaction au feu, on évalue si le produit risque
de propager un feu existant à d’autres parties du
bâtiment. Pour la résistance au feu, on détermine
l’aptitude d’un élément à conserver l’ensemble des
propriétés nécessaires à son utilisation, malgré le
développement de l’incendie.
LE SYSTÈME DE CLASSIFICATION
GUIDE RÉSERVÉ À L’USAGE EXCLUSIF DES CLIENTS DU LNEDocument propriété du LNE - Décembre 2020
COMPRENDRE LES ESSAIS DE CLASSEMENT M
QUELS ESSAIS RÉALISER : EUROCLASSES OU CLASSEMENT M
GUIDE PRATIQUE
CLASSEMENT M
GUIDE
Pour la mise sur le marché d’un produit de construction ou d’aménagement, ce dernier doit répondre à des exigences de performance en matière de réaction au feu. A ce jour, 2 types de classifications cohabitent en France :
• Le classement M (norme NF P92 507), est apparu en 1983. Cette réglementation est applicable aux produits d’aménagement intérieur et aux produits non couverts par une norme européenne harmonisée.
• Le classement Euroclasses (norme NF EN 13501-1) est quant à lui obligatoire pour les produits relevant de la Réglementation des Produits de la Construction (R.P.C.) et couverts par une norme européenne harmonisée.
Le classement M permet d’évaluer la réaction au feu d’un produit d’aménagement, c’est à dire, sa capacité à alimenter et propager le feu auquel il est exposé. Le but est d’éviter le développement rapide d’un incendie et de permettre l’évacuation des personnes.
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GUIDE RÉSERVÉ À L’USAGE EXCLUSIF DES CLIENTS DU LNEDocument propriété du LNE - Décembre 2020
LES ESSAIS ET LEURS NORMES ASSOCIÉES
Le comportement au feu d’un produit s’évalue par
le biais d’essais définis dans des normes :
• La NF P92 507 (2004) : la norme de classement M.
Elle définit les essais à réaliser et fixe les critères
à atteindre pour chaque classement.
• Les normes relatives aux essais : elles fixent les
caractéristiques relatives aux bancs d’essais et
au protocole de test. Le classement M est con-
struit sur la base de quatre normes d’essais
décrites ci-après.
L’essai au bruleur électrique consiste à évaluer
la capacité d’un produit à s’enflammer. Pour
cela, le travail est effectué sur des éprouvettes
planes de 180 mm x 600 mm. Les échantillons
sont tendus sur une grille puis disposés sur un
support incliné (image 1). La partie inférieure de
l’échantillon est soumise à une source de chaleur
rayonnante continue. Toute au long de l’essai,
une flamme balaye le produit par intermittence
pendant 5 secondes.
L'essai par rayonnement - NF P 92-505 (1995) - pour les produits rigides, les produits souples d'épaisseur supérieure à 5 mm, et les produits souples testés avec supports
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GUIDE
Ce test permet de mettre en évidence les compor-
tements suivants :
• Temps d’inflammation du produit (i.e. temps
de présence de la flamme après le retrait du
brûleur).
• Percement du produit.
• Fonte de matière avec ou sans chute de goutte.
• La longueur et la largeur de matière altérées par
la chaleur.
Exposition
continue
au brûleur
Une flamme balaie
le produit par
intermittence
Image 1 : Tissu tendu sur la grille de test (à gauche) puis disposé sur le banc d'essai (à droite).
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Exemple 1 :
Le produit a percé au cours de l'essai et
présenté des signes de fluage (fluage : fonte de
matière sans que celle-ci se désolidarise de son
éprouvette).
Exemple 3 :
Le matériau a présenté une inflammation au cours de l'essai et le produit n'a pas été percé.
Exemple 2 :
Mesure de la longueur détruite et/ou altérée par
le feu. On observe que le matériau a percé au
cours de l'essai.
Signe de fluage
Inflammation
persistante
Pas de
percement
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L’essai en cabine épi-radiateur consiste à évaluer
la capacité d’un produit à s’enflammer lorsqu’il est
soumis à un rayonnement thermique. Pour cela,
le travail se fait sur des éprouvettes planes de 300
mm x 400 mm soumise à une source de chaleur
rayonnante continue (image 2).
L’échantillon est placé dans une enceinte fermée
équipée d’Inflammateurs (image 3). Leur fonction
est destinée à provoquer une inflammation des gaz
de combustion si ceux-ci sont inflammables.
L’exposition de l’échantillon dure 20 minutes.
Au cours du test, la hauteur des flammes, les
chutes de gouttes et les autres phénomènes sont
observés. Ces paramètres interviennent dans le
calcul d’un coefficient (Q) jouant un rôle détermi-
nant dans la détermination du classement.
L’essai par rayonnement - NF P 92-501 (19995) - pour les produits rigides,les produits souples d'épaisseur supérieure à 5 mm, et les produits souples testés avec supports
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Image 3 : Cabine de test NF P92-501.
Sourcede chaleurrayonnante
Image 2 : Porte éprouvette (gauche), échantillon de polysty-rène placé sur le porte éprouvette (droite).
Source de chaleurrayonnante Inflammateurs
Porte éprouvette
Image 4 : Échantillon soumis à l'essai selon la NF P92-501.
Mesure de la hauteur de flamme
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L’essai de propagation - NF P 92-504 (1995)
Cet essai consiste à évaluer la persistance et
la vitesse de propagation d’une flamme sur un
produit.
Le banc de propagation est constitué d’un porte
éprouvette et d’un bruleur générant une flamme
mobile (image 5). Ce bruleur peut à la fois s’incliner
vers l’éprouvette mais aussi se déplacer horizon-
talement le long de l’éprouvette.
L’éprouvette est attaquée par la flamme pendant
5 secondes. Une fois les 5 secondes écoulées, la
flamme est éloignée de l’échantillon et déplacée
pour attaquer un autre point. Ces applications de
flammes sont répétées jusqu’à atteindre l’autre
extrémité de l’éprouvette.
Le but sera d’évaluer la persistance de flamme et
mettre en évidence un effet de propagation. Pour
les produits présentant un comportement au feu
très défavorable, ce banc permettra également
de mesurer une vitesse de propagation afin de
déclasser un produit.
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Image 5 : Banc d'essai de propagation NF p92-504.
Porte éprouvette Flamme mobile
Balayage le long de l'éprouvette
L’essai de fusibilité - NF P 92-505
L’essai de fusibilité consiste à évaluer la capacité
d’un produit à fondre sous l’effet de la chaleur et
provoquer des chutes de matière liquide (on parle
de chute de goutte). Pour cela, le travail est effectué
sur des éprouvettes de 70 mm x 70 mm d’au moins
2 grammes. Pour les matériaux les plus fins, il est
possible de superposer les couches afin d’atteindre
cette masse minimale requise (image 6).
Image 6 : Superposition de tissus pour atteindre les 2 grammes requis par la norme NF P 92-505.
L’échantillon est disposé sous une source de
chaleur rayonnante (image 7) pendant une dizaine
de minutes. Lors de cet essai, on note la présence
de gouttes et leur capacité à enflammer une ouate
de cellulose disposée en dessous de l’échantillon.
Superposition des couches pour atteindre 2 g
70 mm
70 mm
Image 7 : Banc d'essais de fusibilité NF P 92-505.
30 mm
Source de chaleurrayonnante
Échantillons
Colle séchée
Film plastiqueLaine minérale broyée
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La mesure du Pouvoir Calorifique Supérieur (PCS) consiste à déterminer la charge calorifique dégagée par un matériau lors de sa combus-tion complète. Ce test, conformément à la NF EN ISO 1716, nécéssite de tester séparément chaque couche composant le produit fini. Nous allons illustrer les étapes de cette mesure de Pouvoir Calorifique Supérieur à travers un produit type : un isolant muni d’un pare-vapeur. Pour cet exemple, on considère un matériau constitué de plusieurs couches.
Les tests seront réalisés sur la laine minérale, la colle et le film plastique.
Nota : Pour tous les complexes testés selon la NF EN ISO
1716, la mesure des métaux comporte des risques de sécuité
et n’est pas réalisée. Le métal composant le produit est tout
de même pris en compte dans le calcul global du PCS : la
valeur par convention est de 0 J/kg.
Chaque constituant est fourni ou isolé du complexe et préparé pour les essais. La laine minérale est broyée, la colle est séchée et le film plastique est soit extrait du produit final (par attaque acide), soit fourni directement par le demandeur de l’essai.
Les produits préparés sont ensuite placés dans un calorimètre pour la mesure du Pouvoir Calorifique Supérieur. Cet essai permet de déterminer la Masse de Combustible Mobilisable (MCM) d’un matériau.
La mesure du PCS (Pouvoir Calorifique Supérieur) - NF EN ISO 1716 (2018)
Feuille aluminium
Laine minéraleColle
Film plastique de renforcement
A l’issue de l’essai principal et des essais supplé-
mentaires, la norme de classement M prévoit,
dans certains cas bien définis, une évaluation de
la capacité du produit à maintenir son classe-
ment dans le temps : ce sont les essais de vieil-
lissements accélérés. Sont concernés, les produits
ignifugés en surface comme les traitements par
pulvérisation, par imprégnation, foulardage…. Les
produits exclus sont :
• Les produits non ignifugés
• Les produits ignifugés dans la masse
• Les exceptions mentionnées dans la NF P 92-512.
Il existe plusieurs types d’essais de vieillissement.
Pour un matériau non lavable, l’essai est réalisé
en chambre climatique. Cela consiste à stocker
un échantillon dans une atmosphère contrôlée
en faisant varier l’humidité par cycle pendant
plusieurs semaines. Si le matériau est lavable,
c’est un essai de vieillissement représentatif de
l’entretien préconisé par le client. Cela peut être :
• Un trempage à l’eau pour un produit lavable
• Un bain au Perchloéthylene si le produit est
lavable à sec
• De l’injection/extraction d’eau associée à un
agent mouillant pour les sièges
Les essais de vieillissement sont toujours suivis
d’une seconde série de tests feu pour vérifier le
maintien du classement.
Durabilité des classements – NF P 92-512 (1986)
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FOIRE AUX QUESTIONS
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1. Euroclasses ou Classement M ?
Type de produit à classer au feu ?
Produit d’aménagement Produit de construction
Norme produit publiée au JOUE ?
Oui Non
Réglementation nationale :
CLASSEMENT M pour la France
EUROCLASSES
obligatoires
CLASSEMENT M
EUROCLASSES possibles
Comme indiqué sur le schéma ci-dessous, le
choix du système de classification dépend de la
nature du produit à tester : produit de construction
ou produit d’aménagement.
Un produit de construction est défini comme
un produit incorporé de façon durable dans un
ouvrage. C’est le cas des revêtements muraux ou
des revêtements de sols par exemple. A l’inverse,
un produit d’aménagement est incorporé de façon
non durable et peut être retiré aisément. C’est
le cas du mobilier, des rideaux ou des éléments
décoratifs.
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2. Existe-t-il une passerelle entre les Euroclasses et le Classement M ?
Il existe un tableau de transposition entre les Euro-
classes et le Classement M. Les correspondances
se lisent uniquement dans le sens Euroclasses
vers le Classement M. Cela signifie qu’un produit
présentant un comportement au feu B, s1-d0 peut
être admis pour répondre aux exigences de classe-
ment Français M1. L’inverse n’est pas vrai. Les
critères de classifications étant différents entre
les Euroclasses et le Classement M, il n’existe pas
d’équivalence formelle.
Euroclasses admissibles au regard des catégories M mentionnées dans les règlements de sécurité contre l'incendie,pour les produits hors revêtements de sol (source : arrêté du 21 novembre 2002).
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Euroclasses selon NF EN 13 501-1 Exigence nationale
Critère d'inflammabilité Indice de fumée Indice de gouttes enflammées
A1 - - Incombustible
A2 s1 d0 M0
A2 s1 d1
M1A2
s2
s3
d0
d1
B
s1
s2
s3
d0
d1
C
s1
s2
s3
d0
d1M2
D
s1
s2
s3
d0 M3
d1 M4 - non gouttant
E Non applicable d1 M4
E Non applicable d2 Pas de classement
E Non applicable Non applicable Pas de classement
Pour les produits hors linéaires et hors revêtements de sol :
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3. Êtes-vous soumis à une norme européenne harmonisée ? Est-elle publiée au JOUE ? (Journal Officiel de l’Union Européenne)
• Le site RPC net : www.rpcnet.fr
Ce site propose un schéma intuitif qui reprend l’ensemble des éléments d’un ouvrage.
En sélectionnant un élément vous serez dirigé vers les textes relatifs à ce produit.
Toiture
Affichage des sous-élémentsde la famille «toiture»
Schéma interactif disponible sur rpcnet.fr.
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• Publication au Journal Officiel de l’Union Européenne : www.ec.europa.eu
Lors de l’écriture d’une norme européenne, la validation de l’ensemble des états membres est nécessaire
pour que celle-ci soit harmonisée et publiée au Journal Officiel de l’Union Européenne (JOUE). Le Site
Europa regroupe l’ensemble des normes harmonisées publiées au JOUE.
(1) Intitulé et n° de la norme.
(2) Date à partir de laquelle la norme peut être appliquée pour répondre aux exigences réglementaires
européennes.
(3) Date à partir de laquelle la norme doit définitivement être appliquée pour répondre aux exigences
réglementaires europénnes.
Lien : https://ec.europa.eu/growth/tools-databases/nando/index.cfm?fuseaction=cp.hs
(1) (3)(2)
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4. À quel classement devez-vous répondre ?
Bien que les essais et le système de classement soient harmonisés au niveau européen, chaque pays est
libre de fixer ses exigences. En France, c’est le Règlement de Sécurité Incendie qui fixe les performances à
atteindre. Elles sont regroupées sur le site www.sitesecurite.com.
Pour connaitre l’exigence à respecter, il faut tout d’abord sélectionner la catégorie d’ouvrage concernée via
l’onglet «Accès direct» :
Ensuite, pour chaque type d’ouvrage, l’onglet «Disposition générales» (ou «dispositions particulières») puis
«Construction» ou «aménagement intérieur» renvoie vers des catégories de produits. Une fois la famille de
produits sélectionnée, vous serez dirigé vers les articles du règlement correspondants, et notamment la
réaction au feu. Vous trouverez ci-dessous un exemple pour le règlement relatif aux «Eléments de décora-
tion flottants» dans les Etablissements Recevant du Public (ERP) :
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5. Quels sont les essais et les critères à remplir pour atteindre votre classement ?
Au classement M, le nombre de tests à réaliser dépend du comportement du produit au cours de l’essai
principal. L’essai principal diffère selon le type de matériau testé :
• Pour les matériaux rigides et souples supérieur à 5 mm : hors panneaux «sandwiches» -
Classement M1à M4
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• Pour les matériaux rigides et souples supérieur à 5 mm : panneaux «sandwiches» -
Classement M1 à M4
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• Pour les matériaux souples et les médias filtrants - Classement M1 à M4
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6. Quels sont les essais et les critères à remplir pour atteindre votre classement ?
TABLEAU 1
Résultat obtenu à l'essai par rayonnement
(NF P 92-501)Classement obtenu
Q < 2,5 M1
Q < 15 M2
Q < 50 M3
Q 50M4 (si vitesse de propagation < 2 mm/s)
Déclassé (si vitesse de propagation 2 mm/s
Classements obtenus pour les produits testés à l’essai par rayonnement (NF P 92-501) ne présentant aucun comportement particulier (aucun percement sans inflammation et aucune chute de gouttes. (Source NF P92 507 – 2004)..
TABLEAU 2
Résultat obtenu à l'essai au brûleur électrique
(NF P 92-503)Classement obtenu
Inflammation 5 secondes M1
Inflammation > 5 secondes
et longueur d'échantillon détruite < 350 mmM2
Inflammation > 5 secondes et largeur
d'échantillon détruite entre 450 mm et 600 mmM3
Classements obtenus pour les produits testés au bruleur électrique (NF P 92-503) ne présentant aucun comportement particuliers (aucun percement sans inflammation et aucune chute de gouttes). (Source NF P 92-507 – 2004)..
CONTACT
LABORATOIRE NATIONAL DE MÉTROLOGIE ET D’ESSAIS
1, rue Gaston Boissier 75724 PARIS Cedex 15+33 (0)1 40 43 37 00 [email protected] • lne.fr