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Valery Gergiev
Gustav MahlerSymphonie n° 3
Lundi 19 octobre 2015
Franz Welser-Möst
P H I L H A R M O N I E D E PA R I S
3
LUNDI 19 OCTOBRE 2015 – 20H30
GRANDE SALLE
Gustav MahlerSymphonie n° 3
The Cleveland OrchestraFranz Welser-Möst, directionJennifer Johnston, mezzo-sopranoChœur de l’Orchestre de ParisChœur d’enfants de l’Orchestre de ParisLionel Sow, chef de chœur
FIN DU CONCERT VERS 22H15.
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Gustav Mahler (1860-1911)Symphonie n° 3 en ré mineur
I. Kräftig. Entschieden [Vigoureux. Décidé]
II. Tempo di Menuetto. Sehr mäßig. Nicht eilen [Très mesuré. Ne pas presser]
III. Comodo. Scherzando. Ohne Hast [Sans hâte]
IV. Sehr langsam [Très lent]. Misterioso. Durchaus ppp [Absolument ppp]
V. Lustig im Tempo und keck im Ausdruck [Gai dans le tempo et hardi dans l’expression]
VI. Langsam. Ruhevoll. Empfunden [Lent. Calme. Profondément senti]
Composition : 1895-1896 ; les cinq derniers mouvements sont composés
durant l’été 1895 ; le manuscrit d’orchestre complet est achevé entre
le 11 avril et le 22 novembre 1896.
Textes : Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra (4e mouvement «O Mensch!») ;
Des Knaben Wunderhorn (5e mouvement «Bimm bamm! Es sungen drei Engel»).
Création : le 9 juin 1902 à Krefeld sous la direction du compositeur.
Effectif : 4 flûtes (dont 2 piccolos), 4 hautbois (dont 1 cor anglais), 3 clarinettes
en si bémol (dont 1 clarinette basse et 2 clarinettes en mi bémol), 4 bassons
(dont 1 contrebasson) – 8 cors, 1 cor de postillon, 4 trompettes (fa et si bémol),
4 trombones, 1 tuba – 2 ensembles de 3 timbales, 2 glockenspiels, 1 tambourin,
1 tam-tam, 1 triangle, cloches, 1 cymbale suspendue, 1 caisse claire, 1 grosse caisse,
1 baguette – 2 harpes – cordes.
Durée : environ 100 minutes.
« Il n’est jamais plus à propos de parler d’évolution que chez Mahler
dont chaque œuvre est une critique de la partition antérieure», écrit le philosophe Adorno dans un essai célèbre consacré au compositeur. Plutôt qu’une critique, chaque symphonie est en réalité une continuation de la précédente : une nouvelle pierre ajoutée à la construction d’un édifice gigantesque et, par là même, unique. Si la Deuxième Symphonie commence là où la première s’achève, la Troisième entend s’opposer aux partitions qui l’ont précédée : «Une fois encore, je ne gagnerai pas un sou avec ma
Troisième Symphonie car les gens ne comprendront rien et ne voudront
rien savoir de cette gaieté. Elle plane au-dessus du monde de combat et
de douleur de la Première et de la Deuxième et ne peut être conçue que comme leur résultat. Le fait que je l’appelle Symphonie ne signifie pas
grand-chose car elle n’a rien de commun avec la forme habituelle. Le terme
symphonie veut dire pour moi : construire un monde avec tous les moyens
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techniques existants. Ce que je veux exprimer est changeant, toujours
nouveau, et ce contenu détermine lui-même sa forme. Dans ce sens, je dois
recommencer sans cesse à créer mes propres moyens d’expression, même
lorsque je suis parfaitement maître de ma technique comme je crois l’être
aujourd’hui », confie ainsi Mahler à la violoniste Natalie Bauer-Lechner.
Ce « renouvellement permanent » légitime sans doute la genèse particulièrement longue et complexe de la Troisième Symphonie. Mahler révise en effet sans relâche son opus, élaborant différents plans avant de parvenir au résultat définitif. Il supprime le finale initialement prévu, qu’il remplace par un nouveau, remodèle inlassablement l’ordonnance des mouvements, donne à chacun un titre qu’il change à de multiples reprises et élabore enfin différents «programmes » censés décrire le déroulement de la symphonie comme son contenu psychologique. Élaborée au cours de deux étés successifs (1895 et 1896), la partition est achevée à la fin de l’année 1896. Elle est alors conçue comme un hymne à la nature et à la création : Mahler la décrit à son ami Josef Bohuslav Förster comme « l’apparition
victorieuse d’Hélios, le miracle du printemps qui s’accomplit, grâce auquel
tout vit, tout respire, tout fleurit et tout chante, tout aspire à mûrir. Après
quoi paraissent ceux qui ont participé aux miracles : les imparfaits – les
hommes. » Au critique Max Marschalk, il adresse le plan suivant :
Le Songe d’un matin d’été
Première partie :
Introduction : L’éveil de Pan
N° 1 : L’été fait son entrée (Cortège de Bacchus)
Seconde partie :
N° 2 : Ce que me content les fleurs des champs
N° 3 : Ce que me content les animaux de la forêt
N° 4 : Ce que me conte l’homme
N° 5 : Ce que me content les anges
N° 6 : Ce que me conte l’amour
Le titre initialement prévu (Meine fröhliche Wissenschaft – Mon gai savoir)ainsi que l’emprunt, dans le quatrième mouvement, à l’essai de Nietzsche Ainsi parlait Zarathoustra traduisent l’influence du philosophe – emprise dont Mahler ne se départira qu’au début du siècle. « Les ruptures, les
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soudains changements de ton qui caractérisent la musique de Mahler sont
tout à fait compatibles avec la pensée nietzschéenne de même que les
excès flagrants que l’on relève dans sa musique, sa longueur, l’ampleur des
effectifs orchestraux, ces insultes à la tradition et même à la raison que sont
la composition d’un finale adagio ou bien un mouvement choral qui ne dure
que quatre minutes », explique Henry-Louis de La Grange. La remise en cause opérée par Nietzsche dans le domaine de la pensée, son refus des idées reçues comme sa dénonciation d’idoles trop vite couronnées trouvent en effet un équivalent dans la musique de Mahler. Le premier mouvement, morceau le plus long jamais écrit par le compositeur, ne saurait être comparé à aucun autre premier allegro. Sa durée dépasse celle d’une symphonie classique comme son plan audacieux interroge de façon nouvelle les architectures traditionnelles. Les reprises amples, sans cesse variées, agrémentées de détails nouveaux ou d’un travail plus ou moins ample de développement, évitent toute inscription dans une forme classée. Fanfares stridentes, thèmes de marches, éléments de récitatifs, bourdonnements des violoncelles, sonneries militaires et sons de la nature se mêlent au cours d’un mouvement gigantesque qui évite les symétries traditionnelles et les reprises littérales, comme si la description du phénomène de création exigeait un temps musical particulièrement dilaté et évolutif. «L’ouvrage est tout à fait concis, lorsqu’on réfléchit à tout ce qui
s’y passe, bien qu’il ait l’étendue d’une longue symphonie ! confie pourtant Mahler. Il y a là tant de forces en jeu ! D’abord la gestation de la nature
engourdie, enchaînée, puis l’approche de l’été avec ses cortèges : quelle vie,
quels sons innombrables ! Enfin le combat avec ses puissances hostiles […].
Tout y est peint à la fresque, au contraire de l’art de miniaturiste des autres
mouvements. On ne peut pas imaginer l’effort pour construire un morceau
aussi long, pour maintenir et dominer l’ensemble. Pourtant, j’avais besoin de
cette base, de ce pilier colossal comme fondation pour la pyramide. Avec les
autres mouvements, elle s’amincit de plus en plus et devient toujours plus
transparente et plus délicate. »
Le nombre de mouvements, leur ordonnance ou leur simple nomenclature étendent considérablement les limites jusque-là imparties au genre symphonique. Le musicien lie un menuet à un scherzo là où une partition traditionnelle comporte en principe l’un ou l’autre de ces mouvements – mais rarement les deux… Il écrit un lied pour alto («O Mensch!»), rédige une cantate miniature pour voix soliste, chœur d’enfants et chœur de femmes utilisés presque tout le temps à l’unisson («Bimm bamm! Es sungen drei Engel»), puis
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conclut l’ensemble par un vaste mouvement lent faisant office d’apothéose. Les architectures, complexes, donnent lieu à un savant tissage. Le travail de développement se mêle à celui d’exposition tout au long du mouvement initial. Le finale est à la fois un thème et variations et un rondo, tandis que le scherzo enchevêtre ses sections selon un plan défiant toute logique et tout effort de symétrie. Quelques motifs assurent la connexion des mouvements entre eux, garantissant l’unité et la cohérence du cycle ; certains sont en outre repris dans la Quatrième Symphonie, liant ainsi les deux ouvrages. «Si le terme
de progrès peut être appliqué à une œuvre, c’est bien, malgré son étendue
relativement restreinte, à celle de Mahler, conclut Adorno. Toute amélioration
aboutit à quelque chose d’autre ; de là cette variété, tout à fait inconnue
à Bruckner, dans la succession de ses symphonies. L’évolution rigoureuse de
la musique de Mahler, où chaque œuvre constitue un progrès par rapport
à la précédente, décrit déjà, comme celle des principaux représentants de
la nouvelle musique, une véritable histoire musicale. » Une histoire singulière et unique, que l’on ne se lasse pas d’interroger.
Jean-François Boukobza
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IV. Sehr langsam. Misterioso
O Mensch! Gib acht!Was spricht die tiefe Mitternacht?Ich schlief.Aus tiefem Traum bin ich erwacht!
Die Welt ist tief!Und tiefer als der Tag gedacht
Tief, tief, tief ist ihr Weh,
Lust, tiefer noch als Herzeleid!
Weh spricht: Vergeh!Doch alle Lust will Ewigkeit!Will tiefe, tiefe Ewigkeit!
V. Très lent. Misterioso
Homme ! Ô homme ! Prête attention !Que dit la profondeur de minuit ?Je dormais.Je me suis éveillé des profondeurs d’un songe !Profond est le monde !Plus profond que le jour ne le laisserait croire !Si profonde, profonde soit la douleur du monde,L’extase est plus profonde encore que le chagrin !La douleur s’écrie : passe ton chemin !Mais toute extase aspire à l’éternité !À la profonde, profonde éternité !
Gustav MahlerSymphonie n° 3
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V. Lustig im Tempo und keck
im Ausdruck
Bimm, bamm, bimm, bamm.Es sungen drei Engel einen süßen Gesang;Mit Freuden es selig in dem Himmel klang,Sie jauchzten fröhlich auch dabei,Daß Petrus sei von Sünden frei.Und als der Herr Jesus zu Tische saß,Mit seinen zwölf Jüngern das Abendmahl aß,Da sprach der Herr Jesus:“Was stehst du denn hier?Wenn ich dich anseh’, so weinest du mir!”“Und sollt’ ich nicht weinen, du gütiger Gott?Ich hab’ übertreten die zehn Gebot.Ich gehe und weine ja bitterlich.”“Du sollst ja nicht weinen!”“Ach komm’ und erbarme dich über mich!”“Hast du denn übertreten die zehen Gebot,So fall’ auf die Knie und bete zu Gott!
Liebe nur Gott in alle Zeit!So wirst du erlangen die himmlische Freud’.”Die selige Stadt war Petro bereit’t
Durch Jesum und allen zur Seligkeit.Bimm, bamm, bimm, bamm.
V. Gai dans le tempo et hardi
dans l’expression
Ding, dong, ding, dong.Trois anges chantaient une douce chanson ;Gaie et sereine, elle résonnait dans le ciel,Toute leur joie y éclataitDe savoir Pierre remis de ses péchés.Lorsque le Seigneur Jésus fut à table,Entouré de ses douze disciples pour le dernier repas,Le Seigneur Jésus dit :« Que fais-tu donc là ?Dès que je te regarde, tu te mets à pleurer ! »« Ne le devrais-je pas, Dieude miséricorde ?J’ai enfreint les Dix Commandements,Et je verse des larmes amères. »« Tu ne pleureras pas ! »« Ah, prends pitié de moi ! »
« Si tu as enfreint les Dix Commandements,Tombe à genoux et fais tes prières à Dieu !N’aime que Dieu pour toujours !Ainsi tu connaîtras les joies célestes. »
La cité bienheureuse n’attendait plus que PierreGrâce à Jésus et pour le salut de tous.Ding, dong, ding, dong.
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Jennifer Johnston
Diplômée de Cambridge et du Royal College of Musique, la mezzo-soprano dramatique Jennifer Johnston, qui a par-ticipé au programme New Generation Artists de la BBC, est lauréate de nom-breux prix. Accueillie par de presti-gieuses scènes d’opéra, elle s’est faite entendre à la Scala, au Festival de Salzbourg, à la Bayerische Staatsoper, au Festival d’Aix-en-Provence, à l’Opéra de Lille, au Festival de Beijing, au Festival de la Mer Baltique, au Scottish Opera et à l’Opera North, dans des rôles comme Fricka, Waltraute, Lucretia, Didon, Hänsel, Mrs Herring, Giovanna Seymour, Lucrèce ou Agrippina. Elle s’est produite avec des orchestres de renommée internationale dans un réper-toire couvrant plusieurs siècles : Passion
selon saint Matthieu de Bach, Messie de Haendel, Requiem de Verdi, Deuxième
et Troisième Symphonies de Mahler, Neuvième Symphonie de Beethoven, The Dream of Gerontius d’Elgar, O King
de Berio, De Staat d’Andriessen ou Pulcinella de Stravinski. Elle a eu l’occa-sion de chanter sous la direction de John Eliot Gardiner à plusieurs reprises : Oedipus Rex avec le London Symphony Orchestra, Messe n°1 de Bruckner avec le Bayerische Rundfunks Sinfonieorchester, Symphonie n°9 de Beethoven avec l’Or-chestre Révolutionnaire et Romantique à Lucerne, aux Proms de la BBC, à Carnegie Hall et en tournée en Europe et aux États-Unis. Elle a également colla-boré avec Kirill Petrenko, Andrew Davis,
Kent Nagano, Ingo Metzmacher, Bernard Labadie, Kirill Karabits, Dan Ettinger, Thomas Søndergård, David Atherton, Alexander Shelley, Cornelius Meister, David Hill, Thomas Dausgaard, Thierry Fischer, Leonard Slatkin, Harry Bicket ou Laurence Cummings. Habituée du réper-toire contemporain, elle a interprété et enregistré de nombreuses créations, notamment l’orchestration réalisée par Anthony Payne des Four Last Songs
de Vaughan Williams, In the Beginning
de Copland, Evidence of Things Not
Seen de Rorem et deux cycles de mélo-dies de Cheryl Frances Hoad. Elle s’est produite en récital au Wigmore Hall et aux festivals de Cheltenham, City of London, Brighton, Perth et Aldeburgh, ainsi qu’au Sage Gateshead. Cette sai-son, les projets de Jennifer Johnston comprennent le rôle de Leda dans Die
Liebe der Danae de Richard Strauss au Festival de Salzbourg sous la direction de Franz Welser-Möst, le rôle de Jocasta dans Oedipus Rex de Stravinski avec les Berliner Philharmoniker et John Eliot Gardiner, la Symphonie n°3 de Mahler et le Stabat Mater de Dvohák avec le Cleveland Orchestra sous la direction de Franz Welser-Möst, la Symphonie n°2
de Mahler avec le London Philharmonic Orchestra et Alondra de la Parra, les Faustszenen de Schumann avec les Wiener Symphoniker sous la direc-tion de Daniel Harding, les Folksongs
de Berio, les Chants d’Auvergne de Canteloube, les Poésies populaires juives
de Chostakovitch, Das Klagende Lied de
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Mahler et A Child of Our Time de Tippett avec le Royal Liverpool Philharmonic Orchestra et Vasily Petrenko, le Requiem de Mozart avec l’Orchestre Philharmonique de Malaisie et Andreas Delfs, et avec le BBC National Orchestra of Wales et Thomas Søndergård, la Symphonie n°2 de Mahler avec le BBC Philharmonic Orchestra et Juanjo Mena, l’Oratorio de Noël de Bach avec le BBC Scottish Symphony Orchestra, The
Dream of Gerontius d’Elgar au King’s College (Cambridge) sous la direction de Stephen Cleobury, ainsi que l’enregis-trement de l’orchestration réalisée par Anthony Payne des Four Last Songs de Vaughan Williams avec le BBC Symphony Orchestra sous la direction de Martyn Brabbins pour Albion Records.
Franz Welser-Möst
Franz Welser-Möst est l’un des chefs les plus remarquables de notre époque. Directeur musical du Cleveland Orchestra depuis 2002, son contrat court désormais jusqu’en 2022. Son poste bénéficie du soutien de la famille Kelvin Smith. Le Cleveland Orchestra, qui célèbrera son centième anniversaire en 2018, a atteint sous la baguette de Franz Welser-Möst un nouveau seuil d’excellence. À maintes reprises, le Cleveland Orchestra s’est distingué par ses programmes originaux, son engagement dans la création contem-poraine et ses récents succès dans des productions d’opéra, en particulier son exécution, saluée par les critiques, de
La Petite Renarde rusée de Leoš Janáček en 2014, avec une scénographie ani-mée par ordinateur. En plus de leurs résidences fréquentes aux États-Unis et en Europe, Franz Welser-Möst et le Cleveland Orchestra son réguliè-rement invités à se produire dans des salles de concert et des festivals pres-tigieux, notamment ceux de Salzbourg et de Lucerne. En proposant des pro-jets inédits destinés aux étudiants et en travaillant en partenariat avec des universités, l’ensemble est rapidement parvenu à renouveler son public. Franz Welser-Möst a été directeur musical du London Philharmonic Orchestra de 1990 à 1996, et de l’Opéra de Zurich de 1995 à 2008. Il a été directeur musical général de la Staatsoper de Vienne, l’une des plus grandes maisons d’opéra au monde, de 2010 à 2014. En plus de brasser les répertoires classiques allemand, italien et slave, notamment les œuvres de Janáček, Franz Welser-Möst s’est beau-coup consacré aux œuvres du XXe siècle, comme celles de Richard Strauss. Il est présent chaque année sur la scène opé-ratique du Festival de Salzbourg. Après son succès avec Roussalka (Antonín Dvohák) et Le Chevalier à la rose (Richard Strauss) en 2014, puis l’été dernier avec Fidelio (Ludwig van Beethoven), il diri-gera en 2016 à Salzbourg une nou-velle production de L’Amour de Danaé
(Richard Strauss). En tant que chef invité, Franz Welser-Möst a développé une relation fructueuse avec l’Orchestre Philharmonique de Vienne. Il a dirigé à
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deux reprises le concert du Nouvel An et se produit régulièrement à la tête de l’orchestre au Musikverein, tout comme à Lucerne, aux BBC Proms et lors de tournées aux États-Unis, en Europe du Nord et au Japon. Cette collabora-tion a été récompensée au printemps 2014 par le Ring of Honor décerné par l’orchestre. Franz Welser-Möst a reçu bien d’autres distinctions, tout comme ses enregistrements CD et DVD : celui du Chevalier à la rose, présenté au Festival de Salzbourg, vient de recevoir le prix Echo Klassik du meilleur enregistrement d’opéra 2015. Franz Welser-Möst se produira prochainement à la tête de l’Orchestre du Concertgebouw d’Ams-terdam, de la Staatskapelle de Dresde et de l’Orchestre Philharmonique de la Scala de Milan. Il dirigera également le concert de la cérémonie du Prix Nobel à Stockholm le 8 décembre prochain.
The Cleveland Orchestra
Sous la direction musicale de Franz Welser-Möst, le Cleveland Orchestra est devenu l’un des orchestres les plus en vue à travers le monde, reconnu pour son excellence artistique, sa programma-tion innovante et son implication dans la collectivité. Le soutien financier de sa région lui donne les moyens de mener des actions en direction du jeune public, tout en se concentrant sur sa sonorité légendaire et sa programmation enga-gée. Sa collaboration avec Franz Welser-Möst, initiée en 2002, lui ouvre les portes de résidences de grande renommée, aux
États-Unis et partout dans le monde, en particulier au Musikverein de Vienne – la première de ce type pour un orchestre américain. Depuis dix ans, l’orchestre est en résidence chaque année à Miami sous le nom de Cleveland Orchestra Miami. À cette occasion, il présente durant quatre semaines des concerts, mais aussi des programmes éduca-tifs et des partenariats. Le Cleveland Orchestra a une longue histoire dans le domaine de l’enregistrement. Une série de CD et de DVD sous la direction de Franz Welser-Möst s’ajoute à un vaste catalogue, largement salué par la critique, d’enregistrements réalisés par les précédents directeurs musicaux de l’orchestre. En outre, les concerts du Cleveland Orchestra sont régulièrement diffusés par les radios d’Amérique du Nord et d’Europe. Depuis sa fonda-tion en 1918, sept directeurs musicaux (Nikolai Sokoloff, Artur RodziWski, Erich Leinsdorf, George Szell, Lorin Maazel, Christoph von Dohnányi et Franz Welser-Möst) se sont succédé à sa tête, forgeant sa sonorité. À travers ses tournées, ses résidences, ses enregistrements discographiques et radiophoniques, le Cleveland Orchestra s’est forgé un public aussi large que fidèle à travers le monde.
Le Cleveland Orchestra tient à remer-
cier les institutions et personnalités
suivantes pour leur soutien généreux à
sa tournée européenne 2015 et à sa rési-
dence à Vienne : Raiffeisenlandesbank
Oberösterreich AG, Tele München
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Group, voestapline AG, Miba AG, le
Dr et Mme Herbet G. Kloiber, le Dr et
Mme Wolfgang C. Berndt, le Dr et Mme
Robert Ehrlich ainsi que M. et Mme
Alfred Umdasch. Avec une mention toute
particulière pour le fidèle soutien de
Jones Day aux tournées internationales.
Membres du Conseil Européen du
Cleveland Orchestra : Dr Herbert G.
Kloiber (chair), Dr Wolfgang C. Berndt
(vice chair), M. Dennis LaBarre (MAA
Board President), Dr Robert Ehrlich,
M. Peter Mitterbauer, Mme Elisabeth
Umdasch.
Direction
Franz Welser-MöstKelvin Smith Family Chair
Violons I
William Preucil (concertmaster)Blossom-Lee Chair
Yoko Moore (concertmaster assistant)Clara G. and George P. Bickford Chair
Peter Otto (premier concertmaster associé)Jung-Min Amy Lee (concertmaster associé)Gretchen D. and Ward Smith Chair
Takako MasamePaul and Lucille Jones Chair
Wei-Fang GuDrs. Paul M. and Renate H. Duchesneau
Chair
Kim GomezElizabeth and Leslie Kondorossy Chair
Chul-In ParkHarriet T. and David L. Simon Chair
Miho HashizumeTheodore Rautenberg Chair
Jeanne Preucil RoseDr. Larry J.B. and Barbara S. Robinson Chair
Alicia KoelzOswald and Phyllis Lerner Gilroy Chair
Yu YuanPatty and John Collinson Chair
Isabel TrautweinTrevor and Jennie Jones Chair
Mark DummGladys B. Goetz Chair
Alexandra PreucilKatherine BormannAnalisé Denise Kukelhan
Violons II
Stephen Rose *
Alfred M. and Clara T. Rankin Chair
Emilio Llinas °°James and Donna Reid Chair
Eli Matthews °Patricia M. Kozerefski and Richard J.
Bogomolny Chair
Sonja Braaten MolloyCarolyn Gadiel Warner
Stephen WarnerIoana MissitsJeffrey ZehngutVladimir DeninzonSae ShiragamiScott WeberKathleen CollinsBeth WoodsideEmma ShookElayna DuitmanYun-Ting Lee
1 51 5
Altos
Robert Vernon *
Chaillé H. and Richard B. Tullis Chair
Lynne Ramsey °Charles M. and Janet G. Kimball Chair
Stanley Konopka °°Mark JackobsJean Wall Bennett Chair
Arthur KlimaRichard WaughLisa BoykoLembi VeskimetsEliesha NelsonJoanna Patterson ZakanyPatrick Connolly
Violoncelles
Mark Kosower *
Louis D. Beaumont Chair
Richard Weiss °The GAR Foundation Chair
Charles Bernard °°Helen Weil Ross Chair
Bryan DummMuriel and Noah Butkin Chair
Tanya EllThomas J. and Judith Fay Gruber Chair
Ralph CurryBrian ThorntonWilliam P. Blair III Chair
David Alan HarrellPaul KushiousMartha Baldwin
Contrebasses
Maximilian Dimoff *
Clarence T. Reinberger Chair
Kevin Switalski °°Scott Haigh °
Mary E. and F. Joseph Callahan Chair
Mark AthertonThomas SperlHenry PeyrebruneCharles Barr Memorial Chair
Charles CarletonScott DixonDerek Zadinsky
Harpe
Trina Struble *
Alice Chalifoux Chair
Flûtes
Joshua Smith *
Elizabeth M. and William C. Treuhaft Chair
Saeran St. ChristopherMarisela Sager °°Austin B. and Ellen W. Chinn Chair
Mary Kay Fink
Piccolo
Mary Kay FinkAnne M. and M. Roger Clapp Chair
Hautbois
Frank Rosenwein *
Edith S. Taplin Chair
Corbin StairJeffrey Rathbun °°Everett D. and Eugenia S. McCurdy Chair
Robert Walters
Cor anglais
Robert WaltersSamuel C. and Bernett K. Jaffe Chair
1 61 6
Clarinettes
Robert WoolfreyDaniel McKelway °°Robert R. and Wilma L. Kohn Chair
Linnea Nereim
Clarinette en mi bémol
Daniel McKelwayStanley L. and Eloise M. Morgan Chair
Clarinette basse
Linnea Nereim
Bassons
John Clouser *
Louise Harkness Ingalls Chair
Gareth ThomasBarrick Stees °°Sandra L. Haslinger Chair
Jonatha Sherwin
Contrebasson
Jonathan Sherwin
Cors
Michael Mayhew **
Knight Foundation Chair
Jesse McCormickRobert B. Benyo Chair
Hans ClebschRichard KingAlan DeMattia
Trompettes
Michael Sachs *
Robert and Eunice Podis Weiskopf Chair
Jack Sutte
Lyle Steelman °°James P. and Dolores D. Storer Chair
Michael Miller
Cornets
Michael Sachs *
Mary Elizabeth and G. Robert Klein Chair
Michael Miller
Trombones
Massimo La Rosa *
Gilbert W. and Louise I. Humphrey Chair
Richard StoutAlexander and Marianna C. McAfee Chair
Shachar Israel °°
Trombone basse
Thomas Klaber
Euphonium et trompette basse
Richard Stout
Tuba
Yasuhito Sugiyama *
Nathalie C. Spence
and Nathalie S. Boswell Chair
Timbales
Paul Yancich *
Otto G. and Corinne T. Voss Chair
Tom Freer °°Mr. and Mrs. Richard K. Smucker Chair
Percussions
Marc Damoulakis *
Margaret Allen Ireland Chair
Donald MillerTom FreerThomas Sherwood
1 71 7
Claviers
Joela Jones *
Rudolf Serkin Chair
Carolyn Gadiel WarnerMarjory and Marc L. Swartzbaugh Chair
Chef adjoint
Brett MitchellElizabeth Ring and William Gwinn Mather
Chair
Chef de chœur
Robert PorcoFrances P. and Chester C. Bolton Chair
Bibliothécaires
Robert O’BrienDonald Miller
Chairs dotées actuellement
inoccupées
Sidney and Doris Dworkin Chair
Dr. Jeanette Grasselli Brown and Dr. Glenn
R. Brown Chair
Sunshine Chair
Robert Marcellus Chair
George Szell Memorial Chair
* soliste** deuxième soliste° premier co-soliste°° co-soliste
Cette liste détaille les membres
permanents du Cleveland Orchestra.
Le nombre de musiciens présents sur
scène varie en fonction des œuvres
jouées.
Lionel Sow
Lionel Sow a pris la direction du Chœur de l’Orchestre de Paris en septembre 2011. En 2012, il crée l’Académie du Chœur de l’Orchestre de Paris et en 2014 le Chœur d’enfants de l’Orchestre de Paris. Après des études de violon, de chant et de direction de chœur et d’orchestre, Lionel Sow devient directeur musical de plusieurs ensembles vocaux (Maîtrise des Petits Chanteurs de Saint-Christophe en 1995, ensemble vocal Les Temperamens en 2000). De 2004 à 2011, il dirige régulièrement le Chœur de Radio France pour des concerts a capella ou la préparation de programmes avec orchestre. De 2006 à 2014, il assure la direction artistique de la Maîtrise Notre-Dame de Paris. Au fil des saisons de la cathédrale, il s’attache à faire entendre les grands chefs-d’œuvre de la musique sacrée et un important répertoire a capella allant de la Renaissance à la créa-tion contemporaine. Dans le cadre de ces fonctions, Lionel Sow a travaillé avec les chefs d’orchestre Manfred Honeck, Myung-Whun Chung, Fabio Biondi, Reinhard Goebel, Alexander Vedernikov, John Nelson, Zsolt Nagy, Denis Comtet, Jacques Mercier, Thomas Zehetmair ou Patrick Fournillier. En parallèle de ses activités avec le Chœur de l’Orchestre de Paris, Lionel Sow a récemment dirigé la Petite Messe solennelle de Rossini à l’Opéra de Vichy (septembre 2013), et a été amené à préparer la Maîtrise Notre-Dame de Paris pour le Requiem de Berlioz (direction Gustavo Dudamel, en janvier 2014) et la Messe en ut de Mozart
1 81 8
(direction Sir Roger Norrington). Lionel Sow enseigne régulièrement la direction de chœur dans le cadre de stages de formation professionnelle et intervient lors de sessions auprès du département de musique ancienne et de la classe de direction d’orchestre du Conservatoire de Paris (CNSMDP). Lionel Sow a été nommé chevalier dans l’ordre des Arts et des Lettres en 2011.
Chœur de l’Orchestre de Paris
En 1976, à l’invitation de Daniel Barenboim, Arthur Oldham – unique élève de Britten et fondateur des chœurs du Festival d’Édimbourg et du Royal Concertgebouw d’Amsterdam – fonde le Chœur de l’Orchestre de Paris. Il le dirigera jusqu’en 2002. Didier Bouture et Geoffroy Jourdain poursuivent le travail entrepris et partagent la direc-tion du chœur jusqu’en 2010. Au cours de la saison 2010-2011, le chœur col-labore avec des chefs de chœur de réputation internationale comme Andrus Siimon, Michael Gläzer, Edward Caswell, Stephen Betteridge et Simon Phipps. En septembre 2011, Lionel Sow prend la direction du Chœur de l’Orchestre de Paris. Le Chœur de l’Orchestre de Paris est composé de chanteurs ama-teurs dont l’engagement a souvent étésalué, notamment par les chefs d’or-chestre avec lesquels ils ont travaillé, tels Claudio Abbado, Pierre Boulez, Daniel Barenboim, Bertrand de Billy, Herbert Blomstedt, Semyon Bychkov, Jean-Claude Casadesus, Riccardo Chailly, James Conlon, Sir Colin Davis,
Christoph von Dohnányi, Antal Doráti, Christoph Eschenbach, Carlo Maria Giulini, Rafael Kubelík, Jesús López Cobos, Lorin Maazel, Zubin Mehta, Seiji Ozawa, Pascal Rophé, Wolfgang Sawallisch, Sir Georg Solti, Michael Tilson Thomas et, bien entendu, Paavo Järvi. Le Chœur de l’Orchestre de Paris a participé à plus d’une quinzaine d’enre-gistrements de l’Orchestre de Paris, dont les plus récents sous la direction de Paavo Järvi : le Requiem de Fauré (Erato, paru en 2011) et la musique sacrée de Poulenc avec Patricia Petibon (Deutsche Grammophon, paru en 2013). Le Chœur de l’Orchestre de Paris est constitué de plusieurs ensembles qui proposent chacun des parcours pédagogiques différents : le chœur d’enfants, l’acadé-mie, le chœur principal et le chœur de chambre.
Les conservatoires des 10e, 17e et 19e
arrondissements de Paris sont des
partenaires privilégiés du Chœur de
l’Orchestre de Paris.
Chef de chœur
Lionel Sow
Sopranos
Camila ArgoloVirginie BacquetNida BaierlCorinne BerardiRoxane BordeMagalie BulotChristine Cazala
1 91 9
Cécile ChéraquiMarie-Agathe ChevalierAlice DenysChristiane Détrez-LagnyKatarina EliotVirginie Estève-Da VinhaOlivia FerréNathalie FévrierAlice Ghelardini de MonfreidEmmanuelle GiulianiSterenn GourlaouenElise GuignardMarie-Cécile HébertAnne-Laure HulinLauriane LaunayFanny LévyGaëlle MarckClémence MartelVirginie MekongoCatherine MercierMichiko MonnierAnne MullerMarie-Josée PasternakFlorence PerronElise PruvostFrançoise RaguApolline Rai-WestphalJuliette RennuitAude ReveilleGuillemette RigauxLudivine RonceauSandrine ScadutoMathilde SerrailleJosette ServoinMarie SimonnetBénédicte SixMarion TrigoAnne VainsotAnna Vateva
Altos
Charlotte BeaucillonSébastien BégardStéphanie BotellaSophie CabanesSabine CholletLola DauthieuxAnouk DefontenayClaudine DuclosVéronique DutilleulIrina GolovinaGaétane GueganBénédicte GueryDominique HollebekeNathalie Labry-FinelSarah LacazeNicole LeloirSuzanne LouvelAgnès MaurelJill Alessandra McCoyAlice MoutierMartine PatrouillaultColine PelissierRoxane RousselVéronique SanginSilvia Sauer-WitwickyLillebi TaittingerNina TchernitchkoFanny VantommeAnnick VillemotMathilde Vittu
Ténors
Jean-Sébastien BassetEric BinglerMathieu BonninGilles CarcassesJulien CatelNicolas Champart
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Ferréol CharlesStéphane ClémentOlivier ClémentGaëtan d’AlauroXavier de SnoeckGilles DebenayJulien DubarryStéphane GrosclaudeDidier KaleffCyril LalevéeMarc LaugenieEric LeursPierre Nyounay NyounayDenis PeyratPierre PhilippeFrédéric PineauAntonin RondepierreFrédéric RoyerSelvam ThorezMichel Watelet
Basses
Karim AffreingueEmmanuel AgyemangPhilippe BarbieriVincent BoussacPere Canut de Las HerasJean-François CerezoNoé ChapolardFabrice DuprayDenis DuvalRenaud FarkoaPatrick FelixNuno Fidalgo Heinz FritzHervé GagnardLaurent GuanziniChristophe GuttonChristian Hohn
Christopher HydeArnaud KellerBenoit LabauneSerge LacorneGrégoire LecomteGilles LesurNicolas MaubertDidier PeroutinEric PicouleauGuillaume PintaChristophe RiouxArès SiradagJean-Léopold ViéVictor Wetzel
Chœur d’enfants de l’Orchestre
de Paris
Créé en septembre 2014 à l’initiative de Lionel Sow, le Chœur d’enfants del’Orchestre de Paris s’adresse aux enfants de 9 à 14 ans et rassemble actuellement 105 enfants. Le principe de ce chœurest unique : proposer aux enfants une formation exigeante sur le temps extra-scolaire uniquement. Pour cela, trois conservatoires de la Ville de Paris, ceux des 6e, 13e et 19e arrondissements, et le Conservatoire à RayonnementRégional d’Aubervilliers-La Courneuve (CRR 93) sont partenaires du projet avec leurs chefs de chœur respectifs : Marie Deremble-Wauquiez, Béatrice Warcollier, Edwin Baudo et Marie Joubinaux. Les enfants reçoivent dans les conservatoires un enseignement hebdomadaire complet (chant choral, technique vocale, formation musicale) puis se réunissent une fois par mois pour un week-end de travail à la Philharmonie
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de Paris, sous la direction de Lionel Sow et des chefs de chœur associés. Les concerts représentent l’aboutissement du travail pédagogique et sont partie intégrante de l’enseignement dispensé. Le Chœur d’enfants accompagne ainsi certaines productions symphoniques de l’Orchestre de Paris. Il assure également des concerts avec des orchestres invités à la Philharmonie de Paris et donne au moins une fois par an un spectacle intégrant une dimension scénique, cho-régraphique ou une pratique artistique complémentaire afin de sensibiliser les enfants à d’autres formes d’art.
Le Chœur d’enfants de l’Orchestre
de Paris bénéficie du soutien de
la Fondation groupe RATP et de la
Fondation d’entreprise Air France.
Chef de chœur
Lionel Sow
Chefs de chœur associés
Edwin BaudoMarie Deremble-WauquiezMarie JoubinauxBéatrice Warcollier
Choristes
Samira AbbadZélie AlfandariAlexia Abinaya ArasakesaryCléo Askenazy Alicia BadaultNoura Bawa-BadouLoulha BeddiarNora Belaïd-RochmanLirone BeneroRoman Benroubi Maurice Aldwyn BernardAlbane BollengierRoxane Bonnaud-JouinAurélie BretteGiulia Burgos Oriane BurnettViolette CabyMarie-Hortense CarlachKolia Chabanier Rose ChapoulieJulie ChiuIrina ClavelFloris ConandLea-Alda CopatFerdinand CordonnierCamille Creton de LimervilleOra-Rose CullenEnzo da Silva MarquesBenjamin DalcetteClara de AlbuquerqueAnne de MontlaurParvathi DelatreSuzanne DeliauLucien DelmotteTancrède DelrieuGamou Diouf Aïcha DokkarRita Drif
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Shania DuboisThelma DufourMalick EssafiGabriel Feumi-JantouDamien FremauxMélia GaciAdèle GalichetRuben GallandMuriel GarricChiara GautryElisabeth GibertEïtan Goltman Anne GosseOriane Gras-PoncetEmma GuchezAlexandra GurievaAngelo HeckJoséphine HeckerGrégoire Huppé Charlotte JacquinRose JazedeAlice KeeverCamélia KoulailaSirine KoulailaHéloïse Lagarde Etienne Lasbleis-RenouvelLouise LaurençonArthur Le Glouannec-DenielAdrien Le MaireTiphaine Le NoeAmbre Le RouxEleonore LecouAnastasia LevillainJulicia Lombard-LavalléeGabriel MascarelliVictoire MassipJoseph Meimon-ZalcCamille MeledandriGrégoire Metivier
Gaspard MillnerMarie MullerMarielle NantaTeem Othnin-GirardIman PardouxThéa PontvianneLuna Porcu VolkeEthel Sarah Potier WrobelNafsika Prantzos Nikolaï RatledgeRuben Registe-JeanBlanche RenoudFlorence RobbinsMona RossiPénélope RouxJérémie SaldanaTimothée SaldanaElise SavaleJeanne-Gabrielle SberroNour-Inès Schapochnikoff Lina-Jeanne SerraïSoifa SolihiGabrielle SorinLéa ToulouseAurelle TridantLorenzo TronoLou-Jade VanneyCamille WieczorkiewiczBonnie WrightHector Zeller
Mécénat Musical Société Générale, Association loi 1901 Siège social : 29 bd Haussmann 75009 Paris - Photographie : Julien Mignot - FRED & FARID
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Philippe Stroobant, l’Association des Amis de la Philharmonie
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