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Lettre du LAB n°14 - 28 octobre 2010 Refuser les états de fait 1. La Note : Frapper aux portes - ou comment mobiliser à gauche 2. Entretien croisé : Des hommes en colère -le Manifeste d’économistes atterrés 3. La revue du web

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Lettre du LAB n°14 - 28 octobre 2010

Refuser les états de fait

1. La Note : Frapper aux portes - ou comment mobiliser à gauche 2. Entretien croisé : Des hommes en colère -le Manifeste d’économistes atterrés 3. La revue du web

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La Note Frapper aux portes - ou comment mobiliser pour les prochaines élections Guillaume Liegey, Arthur Muller et Vincent Pons

Pour gagner une élection, il est souvent plus efficace de mobiliser les électeurs de son propre camp risquant de s’abstenir que de tenter de persuader les indécis et les électeurs de l’autre camp de voter pour soi. Or, pour mobiliser un électeur hésitant à se rendre aux urnes, le porte-à-porte, technique qui pourrait sembler rudimentaire à l’heure d’Internet, se révèle au contraire très efficace.

A l’occasion des élections régionales de mars 2010, huit sections socialistes d’Ile-de-France ont mené une campagne de mobilisation. Les résultats sont prometteurs : accueil très positif des électeurs, implication considérable des militants et forte augmentation de la participation de certains groupes d’électeurs, qu’une évaluation scientifique a permis d’estimer rigoureusement. Cette campagne s’est inspirée de celle menée il y a deux ans par Barack Obama aux Etats-Unis. De nombreux articles ont décrit en détail ce qui avait fait le succès des democrats : la mobilisation sans précédent de millions de volontaires bénévoles, qui sont allés de façon systématique à la rencontre des électeurs démocrates abstentionnistes. La principale technique utilisée à cet effet était le porte-à-porte. Comme l’a démontré le projet organisé en Ile-de-France, le porte-à-porte n’est pas un outil exclusivement américain. L’élection présidentielle de 2012 sera l’occasion pour le Parti socialiste de déployer une campagne ciblée dans la France entière. Cette mobilisation des abstentionnistes de gauche jouera un rôle essentiel pour la victoire de la gauche en 2012. Mais cette stratégie suppose de mettre en place dès aujourd’hui un processus systématique de recrutement et de formation d’un grand nombre de volontaires.

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Synthèse de la note Pour gagner l’élection présidentielle de 2012, la stratégie politique générale (le programme, le choix du candidat), l’organisation interne du parti (le rôle du militant, l’intégration des sympathisants) et sa capacité à se rassembler après les primaires seront déterminantes. Mais l’exécution de la campagne proprement dite et le choix des techniques utilisées le seront tout autant. Or, le déploiement d’une campagne massive de porte-à-porte, notamment dans les quartiers populaires, où l’abstention est historiquement la plus forte, est l’une des techniques de campagne les plus efficaces : il est plus facile de convaincre un abstentionniste de sensibilité socialiste de se rendre aux urnes que de persuader un électeur indécis ou qui vote pour l’autre camp de voter pour le PS. C’est là l’un des trois bénéfices que l’on peut attendre d’une campagne de porte-à-porte à grande échelle : - Une campagne de porte-à-porte bien menée peut faire gagner suffisamment de voix pour faire la différence dans une élection serrée. En effet, le porte-à-porte est nettement plus efficace que la plupart des techniques couramment utilisées par les partis politiques français lors des élections nationales (notamment meetings, affiches et tracts). Elle permet d’instaurer un contact direct avec des électeurs qui ne s’intéressent pas spontanément au débat politique, et que les autres méthodes n’arrivent pas à atteindre. Or ce sont ces électeurs peu actifs, hésitant fortement à aller voter, que la

campagne peut espérer faire changer d’avis et qu’elle doit donc cibler en priorité. Lorsqu’on sait que depuis 1974, le Président de la République est élu avec un écart moyen de 2.5% (à l’exception de l’élection de 2002), le gain de voix qu’on peut raisonnablement attendre d’une opération de porte-à-porte devient déterminant.

- Le porte-à-porte nous permettra par ailleurs de partir à la reconquête de notre électorat de base. En effet, c’est dans les quartiers populaires que la proportion d’abstentionnistes de gauche est la plus élevée. Une campagne de porte-à-porte efficace visera donc d’abord ces quartiers. Ainsi, le porte-à-porte peut constituer une des premières étapes pour renouer avec des électeurs souvent déçus et détachés de la politique.

- Enfin, des campagnes de porte-à-porte de grande ampleur auront des conséquences sur l’organisation interne du parti : parce qu’il consiste en un contact direct entre le militant et l’électeur, le porte-à-porte met le militant au cœur de la campagne et suppose que le parti centre son organisation et ses ressources autour de ses militants. C’est ce qu’a réussi à faire la gigantesque campagne de terrain de Barack Obama : une large partie du professionnalisme, des ressources et des outils modernes (internet, notamment) étaient mis au service, non du candidat, mais des millions de bénévoles qui, parfois pour quelques heures seulement, allaient à la rencontre des électeurs.

Les auteurs : Guillaume Liegey, Arthur Muller et Vincent Pons sont trois militants de la section de Boston; ils étudient les sciences politiques et l’économie à Harvard et au MIT. Ils ont en 2008 participé à la campagne d’Obama :”nous avons réalisé que ni le charisme du candidat, ni ses actions à grand spectacle ne l’auraient porté à la Maison Blanche sans le travail de terrain titanesque des militants démocrates. Nous nous sommes dès lors demandé comment notre parti pouvait mettre en œuvre une campagne similaire.” Pour avoir accès à la note en entier, cliquez ici ou rendez-vous sur cette page du site du LAB : http://www.parti-socialiste.fr/articles/frapper-aux-portes-ou-comment-mobiliser-pour-les-prochaines-elections

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Entretien croisé

Des hommes en colère - le “Manifeste d’économistes atterrés”

Thomas Coutrot économiste, membre du conseil scientifique d'Attac

Arnaud Montebourg député et Secrétaire national à la rénovation au Parti socialiste

Philippe Askenazy, Thomas Coutrot, André Orléan et Henri Sterdyniak sont atterrés. Atterrés par l'amnésie d'un lendemain de crise où les croyances néo-libérales continuent de régenter les politiques économiques européennes. Efficience des marchés financiers, nécessaires réductions des dépenses publiques ou des politiques d'austérité budgétaire : dans un manifeste didactique et éclairant (Manifeste d'économistes atterrés, 1er septembre 2010), ces quatre économistes stigmatisent les fondements de la dogmatique économique qui a conduit à la crise et proposent de mettre en débat vingt-deux mesures pour sortir de l'impasse. Thomas Coutrot et Arnaud Montebourg partagent leurs idées sur les échecs du « logiciel » néolibéral et les moyens de s'en libérer. Le manifeste s'articule autour de « dix fausses evidences » qui, après la crise, continuent d'inspirer les politiques publiques et économiques en Europe. Aucune leçon n'a donc été tirée de la crise financière ? Thomas Coutrot : Je ne dirais pas qu'on n’a tiré aucune leçon de cette crise. Les autorités politiques et les autorités de la régulation financière ont compris qu'il y avait des faiblesses et des fragilités dans le système financier et qu'il fallait essayer de mieux le contrôler. Il y a eu des mesures de durcissement en renforçant par exemple les obligations des banques en matière de fonds propres. De même, la réforme Obama est un pas significatif vers une plus grande transparence des marchés de produits dérivés. Par contre, il est clair que l'objectif des réformes de la régulation financière n'est pas du tout de mettre un terme à

la prééminence des marchés financiers sur l'économie et la société, mais simplement de protéger l'industrie financière contre ses propres excès. Il s'agit de limiter son instabilité sans renoncer à ce qui fait son pouvoir social, c'est-à-dire la liberté de circulation des capitaux et l'absence de régulation politique forte des marchés financiers. D'autre part, mis à part ces quelques mesures de régulation, l'Europe connaît aujourd'hui un bond en avant dans les politiques néo-libérales d'ajustement structurel avec une offensive généralisée et concertée des États européens contre l'État social : réformes simultanées dans tous les pays des retraites, baisse des salaires des fonctionnaires, etc.. Il y a là une radicalisation des réformes structurelles néo-libérales.

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Arnaud Montebourg : Je ne dirais pas non plus que l'on a perdu une occasion car les conséquences politiques de la crise ne se sont pas encore faites sentir. Les conséquences économiques ont été enregistrées sur les sismographes, les conséquences sociales commencent à produire leurs effets mais les conséquences politiques sont devant nous. “…Toute la traduction politique des enseignements de la crise est donc devant nous” (Arnaud Montebourg) Cela dit, les orientations qu'ont jusqu'à présent choisi de faire prévaloir les dirigeants des différents pays européens sont en effet en contradiction totale avec les enseignements de la crise. Ils se sont accrochés à leurs certitudes malgré les événements et ont pris des décisions qui confortaient finalement le pouvoir de la finance et des marchés financiers. Je prendrais l'exemple assez significatif de l'interdiction par Angela Merkel des ventes à terme. C'était une mesure intéressante pour comprimer la tentation spéculatrice sur les marchés financiers, et c'est incroyable que la France ait refusé d'emboîter le pas à l'Allemagne. Aujourd'hui, en dehors de la loi Obama, des déclarations sur le papier des G-20 successifs et de Bâle 3, il n'y a eu aucune avancée vers une véritable politique de régulation. Toute la traduction politique des enseignements de la crise est donc devant nous. L'extension des fonctions de la Banque Centrale Européenne (BCE) ou la création d'un conseil du risque systémique ne sont-elles pas des mesures qui vont dans le sens des avancées réclamées par le manifeste ? T.C : Disons qu'il y a une plus grande coordination des politiques économiques depuis la crise grecque mais c'est une coordination par le bas, qui va dans le mauvais sens. Elle accentue la pression sur les budgets

sociaux, sur les dépenses publiques, les salaires, l'emploi. Aujourd'hui, on peut presque considérer qu'il existe un gouvernement économique européen mais malheureusement c'est un gouvernement ultralibéral.

La Banque Centrale Européenne a certes dû se résoudre à sortir de son rôle exclusif de maintien de la stabilité monétaire en achetant des obligations d'État. Seulement, comme pour la nationalisation de certaines banques, c'est une politique par défaut : elle n'avait tout simplement pas le choix. Toutes ces mesures ne sont au fond que des concessions à la réalité que les idéologues ont dû faire pendant quelques temps et qui seront abrogées une fois la crise terminée. Nous, nous disons que la BCE ne devrait pas se contenter d'acheter des obligations d'État mais qu'elle devrait souscrire directement aux émissions des États de façon à les aider à se consolider au lieu de les enfoncer : la BCE rachète actuellement les obligations grecques à des taux exorbitants ! A.M : Ces mesures constituent effectivement un progrès dans le sens de la coordination européenne et d'une meilleure politisation de la Banque Centrale Européenne. Mais ce n'est absolument pas à la hauteur de la situation des États menacés par le niveau d'une dette qui a été elle-même aggravée pour porter secours aux systèmes financiers. “Il s'agit de (…) réorienter la finance vers le bien commun, l'économie réelle et (…) la mutation écologique de l'économie” (Arnaud Montebourg) Stiglitz ou Fitoussi ont eux aussi des paroles extrêmement dures sur la

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façon dont les marchés financiers continuent de régenter l'allocation de l'argent, ses lieux d'investissements, etc. En réalité, l'imprégnation idéologique des dirigeants européens a empêché toute avancée régulatrice réelle. Car ce sont les peuples qui sont mis à l'amende par ces mesures de coordination économique des pays européens, risquant de braquer les citoyens contre l'Union excessivement libérale. Le manifeste dépasse son atterrement et met 22 contre-propositions en débat pour sortir l'Europe de l'impasse. Peut-on espérer renverser la « dictature des marchés financiers » dénoncée dans le manifeste ? T.C : Notre texte remet en cause la domination de la logique des marchés financiers dans le développement économique et social. On continue à considérer que les investisseurs financiers sont les mieux qualifiés pour savoir où allouer le capital et dans quelle direction la société doit orienter son développement économique. Pour nous, c'est une aberration qui, scientifiquement, n'est pas du tout justifiée. Tous les travaux économiques récents ont au contraire démontré que les marchés financiers étaient irrationnels, grégaires, à courte vue, incapables d'avoir un jugement bien fondé sur les priorités du développement économique et social. “L'Europe connaît aujourd'hui un bond en avant dans les politiques néo-libérales d'ajustement structurel avec une offensive généralisée et concertée des États européens contre l'État social”(Thomas Coutrot) Or, les marchés financiers et les institutions qui leur permettent de dominer aujourd'hui ont été construits par les pouvoirs publics. Ce sont eux qui ont mené la politique de libéralisation financière qui a conduit à cette « dictature des marchés ». Les

États peuvent donc défaire ce qu'ils ont fait. Au fond, c'est une politique de servitude volontaire qui se perpétue encore aujourd'hui quand les États se prosternent devant les marchés financiers pour financer les déficits publics. A.M : Personnellement, j'approuve l'essentiel des propositions qui sont faites dans ce manifeste qui a une force pédagogique remarquable. Remettre en question la libéralisation des capitaux me paraît fondamental. Je suis opposé à la mise en compétition des territoires à travers l'excessive mobilité des capitaux. Il faut réguler les prises de contrôle sur nos biens stratégiques privés en instaurant des mesures anti-OPA, en régulant les fusions-acquisitions, les LBO (leveraged buy-out ou acquisition par emprunt, NDLR), etc. De même, nous devons mettre sous tutelle certaines entités financières qui gagnent de l'argent avec des comportements spéculatifs pour les amener à reconvertir leurs risques vers l'économie réelle. De manière générale, il s'agit de responsabiliser l'ensemble du système, en commençant par contraindre le mouvement excessivement libre des capitaux à l'intérieur même de l'Union Européenne, pour éviter les concurrences fiscales dommageables et les atteintes portées aux économies, ainsi que réorienter la finance vers le bien commun, l'économie réelle et les objectifs de politique publique comme la mutation écologique de l'économie ou le renouveau productif. Le manifeste souligne l'inefficacité de la zone euro à contrer la crise et la course au moins-disant social qui s'est instaurée entre les pays européens. Est-il possible de conduire ces réformes au niveau national ou faut-il les mener au niveau européen ? T.C : Notre manifeste se place clairement dans une perspective européenne. Néanmoins; si nous préconisons la réorientation profonde des politiques européennes, il serait illusoire de penser que les 27 pays de l'Union vont d'un seul homme se mettre

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d'accord pour une réorientation radicale. Si remise en cause importante il doit y avoir, elle commencera par certains pays et passera nécessairement par une crise profonde de l'Union Européenne telle qu'elle fonctionne aujourd'hui. Mais il est impératif de rétablir la spécificité européenne au sein de la mondialisation. C'est possible, c'est une question de choix politique et de souveraineté démocratique. A.M : Je crois que les stratégies de mutation doivent être menées à tous les niveaux. Au niveau européen, il faudra convaincre nos partenaires d'évoluer. Mais à la vue des gouvernements actuels, nos chances d'y parvenir me semblent minimes.

Ensuite, je ne vois pas d'inconvénients à ce que la France prenne les devants et ouvre un cycle de reprise en main de la finance et prenne des mesures correctrices d'encadrement, de mise sous tutelle des entités financières présentes sur notre territoire. Évidemment, cela aura un coût politique par rapport au dogmatisme des pays à orientation libérale qui dominent l'Union. Mais vaut-il mieux assumer ce coût ou payer le prix de la récession que les marchés nous infligent ? Cette question doit être posée et discutée devant les opinions publiques. Il y a aujourd'hui plus de 600 « économistes atterrés ». Les politiques, eux, le sont-ils suffisamment ?

T.C : Un certain nombre de politiques commencent à se rendre compte que la situation est intenable. Seulement, le poids d'une idéologie néo-libérale dominante pèse toujours. Tout écart de langage risque d'être immédiatement sanctionné par les opérateurs financiers qui peuvent se détourner des obligations d'un État dont les décisions commenceraient à diverger des règles actuelles. Voilà pourquoi on peut véritablement parler de dictature des marchés. Jusqu'à présent, aucun des problèmes structurels qui ont amené à la crise de l'euro n'a été résolu. Au contraire, l'Allemagne poursuit sa politique d'exportation agressive et la Grèce, l'Espagne, l'Irlande et le Portugal s'enfoncent irrémédiablement dans la récession. Les déséquilibres sont en train de s'aggraver. Et pourtant, il est important de tirer ce constat banal et malheureux : il n'y a que quand des crises importantes ont lieu que les fausses évidences jusque-là admises peuvent être écartées et que l'on peut commencer à penser d'autres politiques. A.M : L'étau des marchés financiers n'ayant pas été desserré, tout écart politique par rapport à ce dogmatisme risque en effet d'être fortement pénalisé. Il faudra donc assumer et porter devant l'opinion publique la conflictualité avec les marchés. C'est une nécessité publique, une sorte de mal temporaire nécessaire. Mais pour avoir baigné dans une période où les socialistes ont sincèrement cru dans l'utilité du marché, le réformer est devenu pour eux un véritable problème, surtout et y compris avec des mesures fortes. Propos recueillis par Pierre Boisson

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Revue du Web La note: frapper aux portes ou comment mobiliser pour les prochaines élections http://www.parti-socialiste.fr/articles/frapper-aux-portes-ou-comment-mobiliser-pour-les-prochaines-elections La Note de Terra Nova , analyse de la campagne d’Obama http://www.tnova.fr/note/barack-obama-une-campagne-r-volutionnaire Regard sur l'évolution de la participation en 2007 http://mappemonde.mgm.fr/actualites/legislative07.html Quelles leçons peut-on tirer de la campagne d’Obama ? http://www.nantesavance.fr/?p=123 En ligne, le texte du manifeste des économistes atterrés : http://atterres.org/ Sept économistes français proposent leurs alternatives à la rigueur http://www.temoignagechretien.fr/ARTICLES/France/Quelles-alternatives-a-la-rigueur-?/Default-2-2079.xhtml Joseph Stiglitz délivre son analyse de la crise de l'euro et des politiques économiques européennes http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/05/22/joseph-stiglitz-l-austerite-mene-au-desastre_1361520_3234.html La rigueur ou le retour au point de départ par Laurent Cordonnier http://www.monde-diplomatique.fr/2010/09/CORDONNIER/19671

Le blog de Paul Krugman, l'économiste qui dénonçait les politiques de rigueur et les « sacrifices humains commis afin d’apaiser la colère des dieux invisibles » http://krugman.blogs.nytimes.com/ La présentation par Jen Gadrey pour Alter Eco http://www.alternatives-economiques.fr/blogs/gadrey/2010/09/10/le-manifeste-des-economistes-atterres/ Les crises et le capitalisme par David Harvey, en dessin animé http://www.youtube.com/watch?v=qOP2V_np2c0&feature=player_embedded