I N T R O D U C T I O N - ancb-benin.org¨rè... · (Carte N° 1 : Le Bénin ; Carte N°2 : La Commune d’Adja-Ouèrè) Elle est limitée : - au Nord par les Communes de Kétou et

REPUBLIQUE DU BENIN

MINISTERE DE L’INTERIEUR, DE LA SECURITE

ET DE LA DECENTRALISATION

DEPARTEMENT DU PLATEAU

COMMUNE D’ADJA-OUERE

PLAN DE DEVELOPPEMENT COMMUNAL

Période 2004 – 2008

Version Validée – Janvier 2004

Plan de Développement Communal – Adja-Ouèrè 2

SOMMAIRE

Sigles et Acronymes ……………………………………………………………………………………………………… 3

Liste des Tableaux………………………………………………………………………………………………………… 6

Introduction………………………………………………………………………………………………………………… 7

Chapitre 1 : Synthèse du Bilan Diagnostic de la Commune…………………………………………………. 9

1. Caractéristiques Générales de la Localité……………………………………………………………………….. 10

2. Dynamique de l’Economie Locale…………………………..………………………………………………………17

3. Education….………………………………..……………………………………………………………………………23

4. Santé et Promotion Sociale………………………………..………………………………………………………… 27

5. Eau Potable et Assainissement……………………………………….…………………………….….……………30

6. Routes et Pistes……………………………………..………………………………………………………………….32

7. Autres Equipements………….…………………………..……………………………………………………………33

8. Impact des Actions Humaines sur l’Environnement…………………………..………………………………..34

9. Financement du Développement de la Commune…………………………………...…………………………39

Chapitre 2 : Planification du Développement Communal……………………………………………………43

1. Visions et Orientations Nationales et Communales…………………………………………………………… 44

2. Problématique Majeure du Développement…………………………………………………………………….. 45

3. Orientations Stratégiques…………………………………………………………………………………………….46

4. Objectif Global et Objectifs Spécifiques…………………………………………………………………………..47

5. Cadre Logique…………………………………………………………………………………………………………..47

6. Programmes et Projets du PDC et Leurs Coûts………………………………………………………………….58

7. Programmation Financière 2004 – 2008………………………………………………………………………… 59

8. Schéma de Financement du PDC……………………………………………………………………………………68

Chapitre 3 : Structure de Mise en Œuvre du Plan de Développement Communal……..………………71

RECOMENDATION…………………………………………………………………………………………………………74

ANNEXES…………………………………………………………………………………………………………………… 75


SIGLES & ACRONYMES 2CM : Cercle Consulaire Mutuel

ADECAO : Association de Développement de la Commune d’Adja-Ouèrè

AES : Agents d’Entretien et de Service

AGR : Activités Génératrices de revenus

APE : Association des Parents d’Elèves

APESaB : Association pour la Promotion d’un Environnement Sain à la Base

C/CS : Chef de la Circonscription Scolaire

CA : Chef d’Arrondissement

CB : Commandant de Brigade

CBAE : Chef du Bureau des affaires Economiques

CC : Conseil Communal

CeCPA : Centre Communal pour la Promotion Agricole

CeRPA : Centre Régional pour la Promotion Agricole

CETA : Collège d’Enseignement Technique Agricole

CIPEN : Coordination des Initiatives et Projets d’Emplois Nouveaux

CLCAM : Caisse Locale de crédits Agricole et Mutuelle

CODA : Complexe Oléagineux de Grand - Agonvy

COGEA : Comité de Gestion d’Arrondissement

CPS : Centre de Promotion Sociale

CS : Circonscription Scolaire

CSA : Centre de Santé de l’Arrondissement

CSC : Centre de Santé Communale

CTP : Chef Service Travaux Publics

CV : Chef Village

DDEPS : Direction Départementale des Enseignements Primaire et Secondaire

FB : Foncier Bâti

FENAB : Fédération Nationale des Artisans du Bénin

FNB : Foncier Non Bâti

GABF : Groupe d’action pour l’Amour du Bien-être Familial


SIGLES & ACRONYMES GF : Groupement de Femmes

GTZ : Coopération Technique Allemande

IDE : Infirmier Diplômé d’Etat

IEC : Information – Education - Communication

INSAE : Institut National de Statistique et d’Analyse Economique

IS : Infirmier de Santé

IST : Infections Sexuellement Transmissibles

MAEP : Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche

MFPSS : Ministère de la Famille, de la Protection Sociale et de la Solidarité

MISD : Ministère de l’Intérieur de la Sécurité et de la Décentralisation

MJSL : Ministère de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs

ONG : Organisation Non Gouvernementale

OPT : Office des Postes et Télécommunication

PADEAR : Programme d’Appui au Développement du Secteur Eau et Assainissement en

Milieu Rural

PADME : Programme d’Appui au Développement des Petites et Moyennes Entreprises

PDC : Plan de Développement Communal

PNUD : Programme des Nations Unies pour le Développement

PRODECOM : Programme d’Appui au Démarrage des Communes

PV : Procès Verbal

RCPA : Responsable Communal pour la Promotion Agricole

RN3 : Route Nationale n°3

RP : Receveur - Percepteur

SAEA : Service d’Alphabétisation et d’Education des Adultes

SIDA : Syndrome d’Immunodéficience Acquise

SNV : Organisation Néerlandaise de Développement

UCP : Union Communale des Producteurs

UCTIB : Union des Conducteurs et Transporteurs Interurbains du Bénin

UCTDB : Union des Conducteurs et Transporteurs Démocratiques du Bénin


SIGLES & ACRONYMES UNACOB : Union Nationale des Conducteurs du Bénin

UNICEF : Fonds des Nations Unies pour l’Education et l’Enfance

UVS : Unité Villageoise de Santé

VIH : Virus d’Immunodéficience Humaine


LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Répartition de la Population par Arrondissement et par Sexe

Tableau 2 : Evolution des Superficies Exploitées

Tableau 3 : Evolution de la Production

Tableau 4 : Répartition des Marchés de la Commune selon la Périodicité et les Moments de Tenue

Tableau 5 : Répartition des Ecoles Maternelles Publiques

Tableau 6 : Répartition des Ecoles Primaires et du Personnel

Tableau 7 : Répartition des Cours Secondaires et du Personnel

Tableau 8 : Situation du Personnel Alphabétiseur et de l’Effectif des Apprenants

Tableau 9 : Point des Infrastructures Sanitaires dans la Commune d’Adja-Ouèrè.

Tableau 10 : Point du Personnel Sanitaire de la Commune

Tableau 11 : Activités du Centre de Promotion Sociale

Tableau 12 : Couverture en Eau potable

Tableau 13 : Etat des Infrastructures Administratifs et de Sécurité

Tableau 14 : Evolution des Ressources Propres de la Commune

Tableau 15 : Equilibre Financier de la Commune

Tableau 16 : Contrepartie des Populations et Coût des Investissements Financés par d’Autres

Intervenants

Tableau 17 : Contribution de l'Etat au Budget de la Commune

Tableau 18 : Mise en Place des Crédits par des Structures de Micro-finance et Autres

Tableau 19 : Cadre Logique

Tableau 20 : Programmes et Projets et Leurs Coûts

Tableau 21 : : Programmation Financière

Tableau 22 : Projection de l’Evolution de la Population d’Adja-Ouèrè

Tableau 23 : Trois Scénarios de Financement

Tableau 24 : Estimation de l’Evolution de la Contribution de la Population

Tableau 25 : Estimation de l’Accroissement de la Contrepartie de la Population

Tableau 26 : Schéma de Financement du PDC


INTRODUCTION

Contexte de Justification

La décentralisation est un processus de gestion des affaires de la Commune par un Conseil Communal

élu par le peuple. Pour lui éviter une navigation à vue, il est indispensable de le doter d’un plan qui lui

servira de boussole pour toutes les actions à mener.

C’est ce que stipule la loi N° 97-029 du 15 janvier 1999 portant organisation des Communes en

République du Bénin qui précise en son article 84 que : « la Commune élabore et adopte son plan de

développement et veille à son exécution en harmonie avec les orientations nationales en vue d’assurer

les meilleures conditions de vie à l’ensemble de la population ».

Démarche

Dans le cadre de l’élaboration du Plan de Développement Communal d’Adja-Ouèrè, l’Organisation

Néerlandaise de Développement (SNV) a été sollicitée pour un appui technique et conseil, vue ses

compétences et expériences en la matière.

Ainsi plusieurs actions complémentaires ont constitué la démarche ayant abouti à l’élaboration dudit

Plan. Il s’agit successivement de :

La préparation caractérisée par la signature du contrat d’assistance entre la Mairie et la SNV et

la mise en place du dispositif d’animation du processus, qu’est : le Comité de Pilotage de 15

membres, dirigé par un bureau permanent de 5 membres (voir la composition en Annexe 1)

qui s’est doté d’un Règlement Intérieur, d’un Statut, d’un Plan de Communication, et d’un

Budget pour l’élaboration du PDC. A cette étape il faut aussi signaler la constitution des

Comités Locaux de Planification au niveau de chaque village.

La phase du bilan diagnostic est marquée par l’élaboration des questionnaires d’enquête, le

recrutement et la formation des enquêteurs, la collecte et le traitement des données, leur

validation au niveau de chaque arrondissement, puis la tenue de l’atelier bilan diagnostic au

niveau de la Commune. Cet atelier a connu la participation d’environ une centaine de

personnes représentant toutes les couches socio-professionnelles de la Commune. L’analyse

et la validation du bilan ont permis de définir la problématique de développement de la

Commune.

L’atelier vision et orientations stratégiques a permis de définir une vision consensuelle , ainsi

que l’objectif global et les objectifs spécifiques sur la base de la problématique majeure de

développement.


La phase suivante, consacrée à la programmation, a abouti à l’élaboration du cadre logique, la

définition des projets, des programmes, et leurs coûts, et la répartition des activités dans le

temps et dans l’espace.

La rédaction a permis l’exploitation des résultats des différentes phases et leur structuration

pour la présentation du premier draft dudit plan. Ce Plan a été envoyé à une quarantaine de

personnes pour recueillir leurs amendements et leurs suggestions afin d’améliorer la qualité

du document. Les observations ont été intégrées au document par les membres du bureau

permanent.

L’atelier de validation sera l’occasion pour présenter la version améliorée du Plan à tous ceux

qui se sont intéressés dans le développement de la Commune afin de mobiliser leur support

pour sa mise en œuvre.

Suite à cet atelier le Plan sera soumis au Conseil Communal pour adoption.

La phase d’approbation du document par l’autorité de tutelle marquera la fin du processus.

Contenu du Plan

Le Plan ainsi élaboré comporte trois (3) chapitres qui sont :

• Synthèse du Bilan Diagnostic - décrivant l’état des lieux de la Commune dans les différents

domaines socio-économiques.

• Planification du Développement Communal – détaillant la problématique majeure de

développement, la vision et les orientations stratégiques.

• Stratégie de Mise en Œuvre du Plan de Développement Communal – spécifiant le cadre

institutionnel pour l’exécution du Plan.

Les annexes présentent la liste des membres du Comité de Pilotage, la problématique de

développement et la Matrice d’Orientations Stratégiques.


CHAPITRE 1:

SYNTHESE DU BILAN DIAGNOSTIC


CHAPITRE 1 : SYNTHESE DU BILAN DIAGNOSTIC

1. CARACTERISTIQUES GENERALES DE LA LOCALITE

1.1 Cadre Physique

1.1.1 Situation Géographique

La Commune d’Adja-Ouèrè est située au sud-est du Bénin et au centre du Département du Plateau.

(Carte N° 1 : Le Bénin ; Carte N°2 : La Commune d’Adja-Ouèrè)

Elle est limitée :

- au Nord par les Communes de Kétou et de Zagnanado

- au Sud par la Commune de Sakété

- à l’Est par la Commune de Pobè et la République Fédérale du Nigeria

- à l’Ouest par la Commune de Ouinhi et celle de Bonou

Elle couvre une superficie de 550 km2 ; ce qui représente environ 11,63 % de la superficie du

Département du Plateau et 0,48% de celle du Bénin. La Commune d’Adja-Ouèrè est composée de

cinquante deux (52) villages/quartiers de ville qui sont répartis dans six (06) Arrondissements à

savoir : les Arrondissements d’Adja-Ouèrè Centre, de Massè, de Kpoulou, de Tatonnonkon, d’Ikpinlè et

d’Oko-Akaré.

1.1.2 Relief

Située sur un plateau de 50 à 200 mètres au-dessus du niveau de la mer et avec une altitude moyenne

de 100 mètres, la Commune d’Adja-Ouèrè à l’instar de sa voisine de Pobè comporte une dépression

qui est la continuité de la dépression médiane qui traverse tout le Bénin d’Ouest en Est dénommée

« Dépression de la Lama ». Elle découpe la Commune en deux zones orographiques: la zone de

dépression (altitude <50m) et la zone de plateau. La zone de dépression représentant environ le tiers

de la superficie de la Commune, couvre une partie des Arrondissements d’Adja-Ouèrè, de Massè et de

Kpoulou. La zone du plateau regroupe tous les autres Arrondissements de la Commune (Oko-Akarè,

Ikpinlè et Tatonnonkon).


CARTE 1 : LE BENIN


CARTE 2 : LA COMMUNE D’ADJA-OUERE


1.1.3 Climat et Hydrographie

La Commune d’Adja-Ouèrè jouit d’un climat de type subéquatorial avec deux (02) saisons pluvieuses

et deux (02) saisons sèches qui s’alternent. Les précipitations atteignent 1100 à 1200 mm par an. A

l’instar des variations climatiques dans la sous région, la Commune d’Adja-Ouèrè ne bénéficie plus de

ce type de climat, la zone de dépression étant une zone de forte rosée. Le réseau hydrographique est

constitué de quelques ruisseaux dont les plus importants sont Iguidi, Gba, Idogbè et des retenues

d’eau importantes pendant la saison des pluies en zone argileuse. Toutefois, il importe de signaler

l’existence de trois (03) puits artésiens jaillissant dans l’Arrondissement de Massè. Aussi dans cet

Arrondissement on remarque chaque année une inondation due à la crue du fleuve Ouèmè. Cependant

Adja-Ouèrè est une Commune très peu irriguée.

1.1.4 Sol, Végétation et Faune

Conformément aux deux zones caractérisant le relief, la Commune d’Adja-Ouèrè se distingue par deux

types de sols:

• des sols ferrallitiques dans la zone du plateau ;

• des sols argilo-humiques communément appelés ‘vertisols’ issus de la dégradation des

roches calcaires dans la zone de dépression. Ces derniers sont malheureusement sujets à

de fréquentes inondations.

La végétation est composée, d’Est en Ouest, de savanes arborées avec des îlots forestiers dont le plus

important est la forêt classée d’Itchèdè-Toffo dans la banlieue d’Adja-Ouèrè. On y rencontre surtout

des serpents, des oiseaux et des rongeurs notamment l’aulacode dont l’élevage est en plein essor dans

la Commune.

1.2 Cadre Humain

1.2.1 Peuplement et Groupes Ethniques

Les données du troisième Recensement Général de la Population et de l’Habitat de février 2002 ont

indiqué qu’entre 1992 et 2002, la population d’Adja-Ouèrè s’est accrue de 3,07 % par an, passant ainsi

de 59.401 habitants à 81.497 habitants, soit environ 1,20 % de la population du Bénin.

En dehors de l’Arrondissement de Tatonnonkon, à dominance Wémè, tous les autres Arrondissements

sont dominés par les Hollis et les Nagots. Les principaux groupes ethniques de la Commune d’Adja-

Ouèrè se présentent comme suit :

• Hollis et Nagots ◆ Ajdas

• Mahi et Wémè


1.2.2 Mouvements Migratoires

A la recherche de l’emploi ou pour des raisons de commerce, les populations de la Commune d’Adja-

Ouèrè migrent vers les grandes villes du Bénin, et dans les pays comme le Gabon et surtout le Nigeria

du fait de sa proximité.

L’immigration dans la Commune d’Adja-Ouèrè est facilement perceptible dans l’Arrondissement

d’Ikpinlè, qui est le principal centre commercial. Il s’agit essentiellement des Mahis venus de Ouinhi,

Covè, Zagnannado ; des Gouns venus de Porto–Novo et environs, des Adjas venus du Mono–Couffo et

des Ibos venus du Nigeria. On rencontre également d’autres immigrants venus d’un peu partout du

pays qui travaillent dans le secteur public ; ce qui confère l’aspect cosmopolite à la ville d’Ikpinlè.

1.2.3 Religions

Sur le plan religieux, la population d’Adja-Ouère se répartit comme suit :

Catholiques : 9,9 %

• Traditionnelles : 35,6 %

• Musulmans : 12,8 %

• Protestants : 9,3 %

• Autres : 32,4 %.

Source : Atlas Monographique des Communes du Bénin (2001)

1.2.4 Données Démographiques

1.2.4.1 La Densité et la Répartition Spatiale de la Population

La densité moyenne de la population d’Adja-Ouèrè est de 148 hbts/km2. La répartition de la

population dans les Arrondissements est présentée dans le tableau ci-dessous.


Tableau 1 : Répartition de la Population par Arrondissement et par Sexe

ARRONDISSEMENT POPULATION MASCULIN FEMININ

Massè 16.902 8.142 8.760

Kpoulou 9.463 4.648 4.815

Tatonnonkon 10.053 4.610 5.443

Ikpinlè 16.372 7.721 8.651

Oko-Akaré 11.802 5.571 6.231

Adja-Ouèrè centre 16.905 8.308 8.597

TOTAL 81.497 39.000 42.497

Source : INSAE- Recensement de la Population et de l’Habitat (2002)

1.2.4.2 La Répartition de la Population par Sexe et par Age

La structure par sexe et par âge de la population d’Adja-Ouèrè présente deux caractéristiques

essentielles : une population jeune à dominance féminine. On compte 52% de femmes et 48%

d’hommes. Quant à la répartition par age, environ 46 % de cette population est âgée de moins de 15

ans.

1.2.4.3 Facteurs Démographiques et Relations Genre

A Adja-Ouèrè, comme partout ailleurs au Bénin, les femmes sont plus nombreuses que les hommes, et

interviennent au même titre que les hommes dans la résolution des problèmes économiques

quotidiens du ménage. Globalement, elles pratiquent le commerce des produits agricoles et la

transformation desdits produits (manioc en gari, noix de palme en huile, etc).

Souvent constituées en groupements coopératifs voire union de groupement, les femmes travaillent

ardemment pour le développement de la localité.

1.3 Principales Formes d’Organisation Sociale et Dynamique Associative

1.3.1 Organisation Sociale Traditionnelle

L’organisation sociale traditionnelle se retrouve essentiellement en milieu rural. Spécialistes du

vertisol, les agriculteurs Hollis vivent dans des habitats dispersés construits en matériaux locaux. Au

niveau familial, la cellule très élargie se regroupe autour du chef de la collectivité qui assure la

cohésion et la transmission du respect de la hiérarchie sociale. Il existe de ce fait une relation très

étroite et très ancienne entre ces populations rurales et la terre. L’exploitation de la terre se fait de


père en fils (régime patrimonial), par héritage ou par location, auprès des propriétaires terriens. La

disponibilité en terres cultivables varie entre 0,5 et 1 ha par habitant. Mais certaines collectivités et

certains particuliers disposent de vastes domaines de plusieurs hectares qu’ils exploitent plus ou

moins. De nombreuses terres restent cependant inexploitées.

D’autres formes d’organisations traditionnelles se retrouvent autour des rois d’Adja-Ouèrè, d’Itchèdè,

et de Massè. Ces dignitaires s’occupent des questions relatives à la culture, à la divinité traditionnelle

et à la transmission des rites d’une génération à l’autre.

1.3.2 Principales Organisations Modernes

L’organisation moderne se retrouve surtout en milieu urbain où nous avons des habitats groupés plus

ou moins denses avec une structure concessionnaire de type traditionnel et aussi des habitats

modernes dans les nouveaux quartiers.

L’organisation sociale y est de type familial et coutumier avec une vie associative de type traditionnel

(Groupes de tontine, de chansons, de jeux divers, etc….)

L’organisation en association ou en groupement à vocation coopérative surtout pour les femmes est

d’introduction récente, avec au niveau du village des Groupements Villageois, et au niveau de la

Commune, des Groupements de Femmes, des Unions de Producteurs et des Associations

Professionnelles.

Sur le plan administratif, la Commune est dirigée par un Conseil Communal à la tête duquel se trouve

le Maire.


2 DYNAMIQUE DE L’ECONOMIE LOCALE

2.1 Principales Activités de l’Economie Locale

2.1.1 Agriculture

L’agriculture est essentiellement traditionnelle et utilise peu de techniques modernes. L’usage des

instruments rudimentaires traditionnels est largement dominant. Les exploitations se font sur de

petites surfaces chez les particuliers. Ils pratiquent les cultures vivrières (le maïs, le manioc) et les

cultures maraîchères (la tomate, le piment, les légumes feuilles et le gombo).

L’organisation des paysans en Coopératives d’Aménagement Rural exploite de grandes superficies où

se rencontrent les cultures industrielles comme : le palmier à huile. Dans certains villages, il existe une

nouvelle forme de regroupement des paysans en coopérative pour la production du coton et le

développement de la production du palmier à huile dans les exploitations privées.

Tableau 2 : Evolution des Superficies Exploitées (ha)

CULTURE 1999-2000 2001-2002 2003-2004 Maïs local 30910 33150 36685Maîs amélioré 297 478 495Riz 8 2Igname 595 17600Manioc 7384 8140 10100Patate douce 114 188 232Niébé 311 613 10100Pois d'Angole 85 85Tomate 2291 2054 2800Piment 480 466 670Gombo 295 332 450Légumes feuilles 550 447 606Arachide 229 315 374Total 43549 63870 62512Source : Plan de Campagne CARDER Oueme (1999-2000, 2001-2002, 2003-2004)


Tableau 3 : Evolution de la Production Agricole (tonnes)

CULTURE 1999-2000 2001-2002 2003-2004 Maïs local 40530 42959 33045Maîs amélioré 691 1175 1303Riz 12 2,8Igname 8128 10472Manioc 133340 121650 150511Patate douce 595 1008 1393Niébé 195 526 150511Pois d'Angole 51 52Tomate 16927 11780 19060Piment 1100 1146 1929Gombo 906 1095 1773Feuilles 4026 3279 4875Arachide 225 275 411 Source : Plan de Campagne CARDER Oueme (1999-2000, 2001-2002, 2003-2004)

2.1.1.1 Analyse Spatiale des Contraintes Liées à l’Agriculture

La Commune d’Adja–Ouèrè située entre 6°45’-7°05’ latitude Nord et 2°30’-2°45’ longitude Est,

enregistre en moyenne 1200 mm de pluie par an. Signalons au passage que si la zone est favorable à

une culture donnée du point de vue climatique, elle ne l’est pas forcément du point de vue

pédologique. La Commune jouit de deux (02) principaux types de sols : les sols latéritiques au Sud, et

les sols argileux au Nord avec des inondations périodiques des cultures.

2.1.1.2 Relations Hommes et Femmes dans la Production Agricole

Les travaux champêtres occupent toute la population, mais avec une prédominance des hommes dans

le secteur. Cependant, la main d’œuvre féminine est très sollicitée dans les opérations de semis, de

sarclage, d’épandage d’engrais et de récolte des produits des champs.

2.1.2 Elevage

2.1.2.1 Analyse Spatiale des Contraintes Liées à l’Elevage

C’est une activité à laquelle s’adonne la couche la plus âgée de la population et surtout en milieu rural.

Il se pratique à domicile et concerne les animaux tels que : la volaille, les bovins, les ovins, les caprins,

les porcins et les aulacodes. Les forts taux de mortalité périodiquement enregistrés sur les animaux ne

cessent de réduire le cheptel et découragent par moment les éleveurs.


2.1.2.2 Relations Hommes et Femmes dans la Production Animale

L’élevage est pratiqué principalement par les femmes rurales. Dans la plupart des cas, il n’existe pas

d’enclos pour ces animaux, qui sont livrés à eux-mêmes et se nourrissent dans la nature.

2.1.3 Pêche et Chasse

La Commune compte quelques trous à poissons dans les bas-fonds et rivières permanentes. La chasse

quant à elle se pratique à la battue en saison sèche par quelques jeunes. Les produits de ces activités

n’arrivent pas à satisfaire la demande toujours plus forte au niveau local.

2.1.4 Relations Hommes et Femmes dans l’Exploitation des Forêts

Les activités d’exploitation des produits forestiers comme le bois occupent surtout les hommes qui

sont des exploitants forestiers ou des menuisiers. Les activités de cueillette et la recherche des bois de

chauffe sont réalisées surtout par les femmes.

2.1.5 Artisanat

Le secteur de l’artisanat est très diversifié et connaît actuellement un regroupement des artisans par

secteur d’activité sous l’égide de la FENAB (Fédération Nationale des Artisans du Bénin). On distingue

les activités de type traditionnel telles que : la poterie, le tressage des nattes, la vannerie…, et les

activités non formelles que sont : la soudure, la mécanique, la coiffure, la taillerie…, auxquelles

s’adonnent les jeunes. D’une manière générale, les activités artisanales se font de manière

traditionnelle avec des outils rudimentaires aussi bien par les hommes que par les femmes.

2.1.6 Ressources Minières

Elles concernent principalement :

- les carrières de latérite (de Atan-Ewé, Igbo-Oro, Oko-Akaré, Obèkè, Oké- ola, et Abadago) qui

sont déjà exploitées

- les carrières de grès et de calcaire (de Massè centre, Mowobani, Igbo-Ikoko, Ogouro,

Okodjèguèdè) et les puits artésiens ( Abadago, Oké- ola) dont les exploitations sont très

attendues.


2.1.7 Energie

La Commune d’Adja-Ouèrè utilise plusieurs sources d’énergie à savoir le réseau électrique, les

hydrocarbures et le bois. Il convient de noter que le réseau électrique ne couvre pas encore toutes les

localités de la Commune. Seules les villes d’Adja-Ouèrè et d’Ikpinlè sont électrifiées.

Plus de la moitié des populations d’Adja-Ouèrè utilise le pétrole lampant pour éclairer leurs maisons.

Quant aux bois de chauffage et aux charbons, la quasi-totalité des ménages les utilisent pour la

préparation des aliments.

2.1.8 Industrie et Transformation

Le secteur industriel moderne est constitué de quelques unités agroalimentaires que sont :

- L’huilerie du Complexe Oléagineux de Grand Agonvy (CODA), et

- L’unité de transformation de manioc en gari installée à Mowodani.

A petite échelle, on note la création progressive des fermes de production de :

- Huile rouge (ferme KPOJAVA à Igbo-Roko et Sté FAGBOHOUN et Fils à Adja-Ouèrè),

- Production de gari par des groupements de femmes (surtout à Ikpinlè).

2.1.9 Activités Commerciales

Les activités commerciales sont très peu développées dans la Commune d’Adja-Ouèrè. Elles sont

surtout informelles et occupent essentiellement les petits commerçants à faibles revenus qui animent

les marchés locaux et régionaux. Ces commerçants s’investissent dans la vente en gros ou en détail

des produits manufacturés, et des produits agricoles. Les échanges se font avec Cotonou et Porto-

Novo d’une part, et le Nigeria d’autre part. Les principaux marchés locaux et régionaux d’échanges

sont ; Ikpinlè, Mowodani, Ologo, Tatonnonkon, Houéli-Gaba, Massè, Adja-Ouèrè et Kpoulou.


Tableau 4 : Répartition des Marchés de la Commune selon la Périodicité et les Moments de Tenue

ARRONDISSEMENT VILLAGES NOM DU MARCHE

PERIODICITE MOMENT DE TENUE

NATURE DES INFRASTRUCTURES

RAYON D’ACTION

Adja-Ouèrè Adja-Ouèrè Tous les 4 jours

Diurne Définitives et précaires

Local

Houéli-Gaba Houéli-Gaba Tous les 4 jours

Diurne Précaires Local

Adja-Ouèrè

Gbahouété Gbahouété Tous les 4 jours


Ikpinlè Ikpinlè Tous les 4 jours

Diurne Précaires Régional Ikpinlè

Ita-Bolarinwa Mowodani Tous les 4 jours

Diurne Précaires Régional

Tatonnonkon Tatonnonkon Tatonnonkon Tous les 4 jours

Diurne précaires Régional

Massè Massè Massè Tous les 4 jours

Diurne Précaires Régional

Kpoulou Kpoulou Tous les 4 jours

Diurne Précaires Local Kpoulou

Idi-Ekpè Odja-oko Tous les 4 jours


Oko-Akaré Ologo Ologo Tous les 4 jours

Diurne précaires Régional

Source : Administration Communale (2004)

2.1.10 Tourisme et l’Hôtellerie

Ils sont l’ensemble des activités liées aux déplacements des touristes et aux séjours des étrangers, et à

l’installation des infrastructures adéquates et spécifiques nécessaires à de telles entreprises.

Dans ce cadre, la Commune d’Adja-Ouèrè dispose des maisons de séjours des étrangers telles que :

- Auberge la Paix d’Ologo

- Motel 2001 à Ikpinlè

- Restaurants New-look et Ashton à Adja-Ouèrè

- des forêts sacrées et classées à Itchèdè

2.1.11 Culture et Sport

La Commune dispose:

- d’un terrain de sport et d’une équipe de football

- des groupes de danses traditionnelles

- d’une Maison des Jeunes et des Loisirs.


2.1.12 Transport et Communication

La liaison entre les différentes localités est assurée par des véhicules légers et des taxi-motos

organisés en syndicats de transporteurs. La Commune compte quatre (04) gares routières gérées par

les syndicats comme UCTIB, UNACOB, UCTDB.

Quant aux réseaux de communication, la Commune dispose d’un réseau téléphonique qui reste encore

à améliorer avec 70 abonnés au téléphone conventionnel et onze (11) cabines de téléphones publiques

et privées, qui ne fonctionnent pas à tout moment. Les autres sont connectés aux réseaux GSM de

Télécel et Bénincell effectivement fonctionnels.

La radio commerciale (FM Ouémé) qui a vu le jour à Adja-Ouèrè est d’une importance capitale.

De par sa couverture, c’est un centre largement utilisé par la population pour la diffusion des

informations en direction de la base.


3 EDUCATION

La ramification du système national d’Enseignement comprend au niveau de la Commune d’Adja-

Ouèrè deux degrés : le premier correspond à l’Enseignement maternel primaire, le second degré à

l’Enseignement secondaire, technique et professionnel

3.1 Enseignement Maternel

A l’instar de ce qui est observé sur le plan national, l’enseignement maternel public est essentiellement

concentré dans les centres urbains de la Commune d’Adja-Ouèrè. Ainsi, il convient de remarquer

qu’actuellement cet ordre d’enseignement est peu développé et marginalisé.

La Commune d’Adja-Ouèrè dispose de quatre (04) écoles maternelles dont une (01) privée avec six

(06) sections pour trois (03) enseignants qualifiés et trois (03) non qualifiés pour un effectif total de

237 enfants dont 134 garçons et 103 filles. Ces données ramènent au ratio d’un enseignant pour 40

enfants par classe. Il convient de faire ressortir que l’effectif des filles inscrites est inférieur à celui des

garçons. Pour la plupart, les infrastructures des écoles maternelles sont en matériaux précaires.

L’équipement adéquat est presque inexistant. La plupart des salles de classes ne répondent guère aux

normes requises. Il est difficile d’apprécier les distances parcourues par les enfants de la maternelle

pour se rendre dans leurs établissements. Généralement, ces établissements sont installés dans les

quartiers les plus populeux et beaucoup de parents préfèrent encore que leurs enfants commencent

directement leur scolarité au niveau de l’enseignement primaire.

Tableau 5 : Répartition des Ecoles Maternelles

EFFECTIFS DES

ELEVES

EFFECTIFS DES ENSEIGNANTS

LOCALITES

NOMBRE

D’ECOLES

NOMBRE

DE

CLASSES G F Total Qual. Non Total

Adja-Ouèrè 1 2 39 22 61 1 1 2

Ikpinlè (publique) 1 2 46 36 82 1 1 2

Ikpinlè ( privé) 1 1 20 14 34 1 1

Ita-Bolarinwa 1 1 29 31 60 1 1

TOTAL 04 06 134 103 237 03 03 06

Source : CS – AO (Juillet 2004)


3.2 Enseignement Primaire

Dans la Commune d’Adja-Ouèrè, l’enseignement primaire est beaucoup plus développé que

l’enseignement maternel. (voir Tableau statistique de juillet 2004). La fréquentation des filles est

relativement faible aussi à ce niveau. Elles ne représentent que 37 % de l’effectif total malgré les

dispositions que prend l’Etat pour encourager la scolarisation des filles dans les zones rurales. Chaque

salle de classe abrite en moyenne 52 élèves. Ce ratio est relativement plus bas dans les campagnes.

Les infrastructures sont pour la plupart en matériaux précaires. En plus de cela, dans les

établissements, il se pose beaucoup de problèmes dont notamment :

- Insuffisance de matériels didactiques et de mobilier adéquat

- Insuffisance de personnel enseignant

- Manque d’infrastructures adéquates ( cantine, terrain de sport, clôture )

- Non-viabilisation des écoles (électricité, adduction d’eau)

- Non-Recyclage des enseignants

- Problème des effectifs pléthoriques en milieu urbain

- Insuffisance de matériel roulant au niveau de la Circonscription Scolaire

- Manque d’infrastructures pour abriter les bureaux de la Circonscription Scolaire

Tableau 6 : Répartition des Ecoles Primaires et du Personnel

EFFECTIFS DES ELEVES EFFECTIFS DES ENSEIGNANTS

ARRONDISSEMENTS

NOMBRE

D’ECOLES

NOMBRE

DE


Adja-Ouèrè 09 46 1512 928 2440 31 15 46

Publiques 13 66 2119 1527 3646 47 19 66 Ikpinlè

Privées 02 12 152 122 274 2 10 12

Massè 10 43 1610 658 2268 25 18 43

Oko-Akaré 08 45 1552 891 2443 27 18 45

Tatonnonkon 08 41 1340 763 2103 26 15 41

Kpoulou 04 10 314 158 472 6 4 10

TOTAL 54 263 8599 5048 13646 164 99 263

Source : CS – AO (Juillet 2004)


3.3 Enseignement Secondaire Général Technique et Professionnel

L’Enseignement secondaire est une porte de sortie pour les études supérieures ou pour la vie active.

Du point de vue des infrastructures et du personnel, la Commune d’Adja–Ouèrè dispose de cinq (05)

Collèges d’ Enseignement Général dont un privé et un technique. La caractéristique commune de ces

collèges est qu’ils ne disposent que du premier cycle de l’enseignement secondaire. A la fin du premier

cycle, les élèves sont obligés d’aller poursuivre leurs études ailleurs.

Aussi, du point de vue de l’éloignement desdits établissements, faut-il noter que certains

élèves parcourent de très longues distances avant de pouvoir bénéficier des enseignements

secondaires.

Tableau 7 : Répartition des Cours Secondaires et du Personnel

EFFECTIFS DES ELEVES EFFECTIFS DES ENSEIGNANTS

ARRONDISSEMENTS

NOMBRE

DE

COLEGES

NOMBRE

DE


Adja-Ouèrè 01 10 350 77 427 07 10 17

Publics 01 23 888 406 1294 07 37 44 Ikpinlè

Privés 01 06 40 19 59 03 11 14

Massè 01 04 123 12 135 04 11 15

CETA Adja-Ouèrè 01 07 188 34 222 14 02 16

TOTAL 05 50 1589 548 2137 35 71 106

Source : CEG – AO (Juillet 2004)

3.4 Alphabétisation

Le Service de l’Alphabétisation et d’Education des Adultes (SAEA) d’Adja-Ouèrè est créé en 1979 et

dispose d’un coordonnateur communal d’alphabétisation qui a pour mission de centraliser les actions

des superviseurs et animateurs des différents centres situés dans tous les Arrondissements de la

Commune. En plus de ces centres, il existe des clubs de lecture pour approfondir la compétence

linguistique de la population. Cependant, en dépit de la bonne volonté des encadreurs et des

populations, force est de constater que l’alphabétisation dans la Commune d’Adja-Ouèrè connaît

d’énormes difficultés au nombre desquelles on peut retenir :


- Manque d’appui technique et matériel;

- Manque d’infrastructures adéquates pour les clubs de lecture et le Français fondamental.

- Manque cruel de matériel didactique.

- Non-disponibilité des apprenants pour les séances d’encadrement lors des campagnes

agricoles.

- Insuffisance de formation et de recyclage des maîtres alphabétiseurs

Il convient également de noter que la remise des primes de gratification aux formateurs accuse un

grand retard ; ce qui a souvent de répercussion sur le démarrage des activités à chaque début de

campagne. En vue d’un bon rendement et d’un meilleur suivi dans ce secteur, il est souhaitable que le

recrutement d’alphabétiseurs (formateur) soit organisé désormais par les autorités communales afin

que ces derniers puissent travailler à plein temps avec la population. C’est à ce prix que la politique de

" savoir lire et savoir écrire nos langues nationales " tant prônées, connaîtra un essor dans la Commune

d’Adja-Ouèrè.

Tableau 8 : Situation du Personnel Alphabétiseur et de l’Effectifs des Apprenants

EFFECTIF DES

APPRENANTS

ARONDISSEMENT

01

COORDONNATEUR

COMMUNAL G F Total

Adja-Ouèrè 09 Maîtres 231 51 282

Massè 13 Maîtres 634 96 730

Ikpinlè 02 Maîtres 27 23 50

Tatonnonkon 08 Maîtres 125 42 167

Oko-Akaré 03 Maîtres 76 17 93

Kpoulou 02 Maîtres -- -- --

TOTAL 38 Maîtres 1093 229 1322

Source :SAEA– AO (2004)


4 SANTE ET PROMOTION SOCIALE

4.1 Santé

4.1.1 La Répartition Spatiale des Infrastructures Sanitaires

En matière de santé publique, la politique de l’Etat Béninois est d’intervenir à travers un réseau de

structures décentralisées. L’analyse du tableau ci-dessous permet d’apprécier la couverture sanitaire

dans la Commune d’Adja-Ouèrè.

Tableau 9 : Point des Infrastructures Sanitaires dans la Commune d’Adja-Ouèrè.

LOCALITE CSC CSA DISPENSAIRE

ISOLE

U V S CABINET PRIVE

CONFESSIONNELS

LITS

D’HOSPITALISATION

DEPOTS

PHARMACIES

Adja-Ouèrè 1 -- -- 1 1 14 --

Ikpinlè -- 1 -- -- 3 14 01

Tatonnonkon -- 1 1 -- 1 08 --

Massè -- 1 1 -- 0 13 --

Kpoulou -- -- 1 1 2 07 --

Oko-Akaré -- 1 1 -- 0 13 --

TOTAL 01 04 04 02 07 69 01

Source : CSC– AO (2004)

Adja-Ouèrè dispose d’un (01) Centre de Santé Communal (CSC) et de quatre (04) Centres de Santé

d’Arrondissement (CSA). L’accès aux soins de santé primaire des populations en zones déshéritées est

assurée par des dispensaires isolés et des Unités Villageoises de Santé (UVS). Les cabinets de soins

privés ou confessionnels identifiés dans le cadre de la présente étude ne sont pas reconnus

officiellement. Ils exercent donc dans l’illégalité. On peut faire remarquer que ces différentes

formations sanitaires ne sont pas toujours dotées de l’équipement nécessaire pour offrir à la

population des prestations satisfaisantes. Les lits d’hospitalisation sont nettement insuffisants par

rapport à l’effectif de la population. On compte un lit pour environ 1200 habitants dans les formations

sanitaires de la Commune d’Adja-Ouèrè. Les populations d’Adja-Ouèrè ont le plus souvent recours à

l’Hôpital de Zone de Pobè, aux Centres de Santé des Communes de Zangnanado et de Covè, au Centre

Hospitalier Départemental de l’Ouémé ou au Centre National Hospitalier Universitaire de Cotonou et à

l’Hôpital de la Mère et de l’Enfant de Cotonou en cas de nécessité.


4.1.2 Répartition du Personnel Sanitaire

Le personnel médical et paramédical en poste dans la Commune d’Adja-Ouèrè comprend 61 agents

dont 22 qualifiés payés au budget national et 39 autres agents occasionnels payés à partir de la caisse

communautaire.

Tableau 10 : Point du Personnel Sanitaire de la Commune

INFIRMIERS

ARRONDISSEMENT

MEDECIN

IDE

IS

SAGE

FEMME

TECHNICIEN

LABO

AIDE-

SOIGNANTS

AES

TOTAL

Adja–ouèrè 2 4 -- 1 1 8 2 18

Ikpinlè -- 1 1 2 -- 9 1 14

Massè -- 1 2 0 -- 5 -- 8

Tatonnonkon -- -- 2 1 -- 5 -- 8

Kpoulou -- -- 1 0 -- 3 -- 4

Oko-Akaré -- 2 1 0 -- 6 -- 9

TOTAL 2 8 7 4 1 36 3 61

Source : CSC– AO (2004)

Il faut signaler que la répartition de ce personnel dans les différentes formations sanitaires est fonction

du taux de fréquentation des centres par la population. Ainsi, on compte un Médecin pour

40.748 habitants et une sage-femme pour environ 10.524 femmes ce qui ne répond pas à la norme

internationale qui est de un médecin pour 10.000 hts, et une sage-femme pour 5000 femmes. Quant

aux infirmiers, leur ratio répond bien à la norme car on retrouve un infirmier pour les soins de

5433 habitants. De cette analyse, il ressort que la Commune d’Adja-Ouèrè a encore besoin de 06

médecins et 12 sage-femmes pour assurer la santé de sa population.

Il convient de noter également une insuffisance notoire des équipements au niveau des

formations sanitaires et surtout un manque en personnel médical qualifié.

4.2 Les Activités de Promotion Sociale

Dans le but de promouvoir un développement socio-sanitaire, la Commune d’Adja-Ouèrè bénéficie

d’un Centre de Promotion Sociale depuis 1998.

Dans ces activités, ce Centre assiste : les nourrices, les enfants de 0 à 5 ans, les enfants en situation

difficile, les personnes handicapées, les indigents, les élèves identifiés comme cas sociaux et les


groupements résidant dans la Commune. Cette assistance consiste en la visite à domicile des enfants

et des personnes malades, l’octroi des crédits pour les activités génératrices de revenus, les dons de

tricycles aux handicapés moteurs et de matériels aux nécessiteux. Ainsi de 1999 à 2004, l’effectif des

personnes ayant bénéficiées de l’assistance du CPS est résumé dans le tableau ci-après.

Tableau 11 : Activités du Centre de Promotion Sociale

CATEGORIE DE PERSONNES ASSISTEES EFFECTIF

Enfant de 0 à 5 ans 158

Nourrices 378

Enfants abandonnés 19

Orphelins 16

Personnes handicapées 9

Indigents 61

Elève cas sociaux 18

Membre de groupement 49

Source : CPS– AO (2004)

Avec un personnel réduit à un (01) Contrôleur de l’Action Sociale, le CPS assure le suivi des activités à

travers toute l’étendue de la Commune. Pour toucher un plus grand nombre de cas sociaux, le Centre

s’est chargé de former des animateurs(trices) communautaires qui à leur tour vont à la rencontre des

ayants droits des zones les plus reculées. Il importe de signaler que dans l’accomplissement de sa

mission, le CPS d’Adja-Ouèrè se trouve confronté à d’énormes difficultés au nombre desquelles on

peut citer :

- Manque d’infrastructures pour abriter le centre,

- Insuffisance d’encadrement dû à l’effectif très réduit du personnel.

- Insuffisance de moyens matériels et techniques.

- Manque de motivation et de recyclage périodique des animateurs au niveau des

Arrondissements

- Absence de moyen de communication téléphonique.


5 EAU POTABLE ET ASAINISSEMENT

5.1 Eau Potable

La population d’Adja-Ouèrè vit en grande partie en milieu rural et en conséquence ne dispose pas

d’assez d’eau potable. Pour le moment la grande partie de la population se contente de l’eau des puits

traditionnels qui n’est pas du tout potable eu égard à la qualité de la nappe phréatique et aux

conditions d’hygiène peu recommandables observées autour de ces puits. En ce qui concerne l’eau

courante , les localités d’Adja-Ouèrè, d’Ikpinlè, d’Ologo, de Banigbé-Fouditi, de Tatonnonkon, de

Logou-Djidagba et de Massè bénéficient déjà de mini-réseaux d’adduction d’eau. Cependant des

efforts restent à déployer pour accroître le débit de ces forages et augmenter la capacité des châteaux

d’eau pour assurer l’alimentation en eau potable dans toutes les localités de la Commune.

Tableau 12 : Couverture en Eau Potable

POINT D’EAU EXISTANT BESOINS EN POINTS D’EAU

A SATISFAIRE

ARRONDISSEMENTS

Forages et

Fontaines

Puits Total Demande

300hb/source

Couverture

Adja–Ouèrè 25 09 31 56 55%

Ikpinlè 20 27 47 40 118%

Massè 36 02 38 56 68%

Kpoulou 03 - 03 31 10%

Oko–akaré 18 03 21 39 54%

Tatonnonkon 25 07 32 33 97%

TOTAL 127 48 175 255 67%

Source : PADEAR-GTZ (2002)

De l’analyse de ce tableau, il ressort que l’Arrondissement de Kpoulou souffre d’un manque

remarquable d’eau potable. Cette situation est due à la profondeur et à la qualité de la nappe

phréatique qui y est souvent captée.

5.2 Assainissement

Dans la Commune d’Adja-Ouèrè, il n’existe jusqu’à ce jour aucun ouvrage d’évacuation des eaux, ni de

système de gestion efficiente des ordures ménagères.


5.2.1 Caniveaux

Réalisés sur quelques mètres le long de la RN3 pour assurer l’évacuation des eaux de la chaussée, ces

caniveaux souffrent d’un manque d’entretien et sont devenus des gîtes de moustiques. En dehors de

cette réalisation embryonnaire qui date des années 1976, aucune rue n’est encore ciblée malgré l’état

érodé de nos pistes à l’intérieur des principales villes de la Commune.

5.2.2 Latrines

En dehors de quelques latrines communautaires installées dans les marchés, les écoles et les centres

de santé sur toute l’étendue de la Commune, quelques familles ayant un niveau de vie moyen en ont

réalisé dans leur maison et ceci sans aucun respect des normes en la matière.

5.2.3 Puits Perdus

La réalisation des puits perdus n’est pas remarquable dans la Commune. Les eaux usées domestiques

sont jetées sur les rues offrant ainsi un spectacle désolant et des odeurs insupportables aux usagers.

5.2.4 Gestion des Ordures Ménagères

Dans les zones à forte concentration humaine, comme Ikpinlè et Adja-Ouèrè centre, il n’est pas rare de

rencontrer des tas d’ordures qui dominent tout un quartier à proximité des habitations. Ces tas

d’immondices créés anarchiquement à tous les coins de la ville d’Ikpinlè portent un coup dur sur la

qualité de la vie.


6 ROUTES ET PISTES

La Commune d’Adja-Ouèrè dispose d’un réseau routier long de 473 km environs dont la partie

bitumée est l’axe Ikpinlè-Pobè long de douze (12) km. Cet axe principal est complété par des routes

secondaires dont la praticabilité est difficile en saison de pluies. Ce sont des pistes latéritiques et /ou

argileuses rechargées périodiquement. Il convient d’y ajouter l’existence d’un important réseau de

piste dont la praticabilité est saisonnière. Elles sont également de nature argileuse, boueuse latéritique.

Le principal problème de ces réseaux est celui de l’entretien. Pendant la saison des pluies, ces pistes

sont généralement inondées et deviennent peu ou non praticables. La couche de surface de ces voies

étant en perpétuelle dégradation, ce qui complique l’évacuation des produits agricoles. Il convient de

penser à l’état des lieux de ces voies qui traversent notre Commune dans le présent Plan de

Développement afin de rendre la communication plus facile. Nous citons ici quelques axes principaux.

Adja-Ouèrè – Pobè (07 km)

Adja-Ouèrè - Ikpinlè (13 km)

Adja-Ouèrè - Houéli –Gaba – Massè (28 km)

Adja-Ouèrè - Ouinhi (16 km)

Adja-Ouèrè - Tatonnonkon (28 km)

Adja-Ouèrè - Kpoulou (9 km)

Adja-Ouèrè - Oko-Akaré (15 km)

Ikpinlè - Tatonnonkon (12 km)

Ikpinlè - Ologo frontière Nigeria (15 km)


7 AUTRES EQUIPEMENTS

7.1 Equipements Marchands

La Commune d’Adja-Ouèrè compte un nombre important de marchés (voir Tableau 5) à caractère local

et régional. Sur ces marchés se vendent un nombre important de produits agricoles dont la diversité

assure l’alimentation de la quasi totalité de la population du Plateau. Cependant, dans ces marchés on

ne compte pas assez d’abris en matériaux définitifs. Les seuls infrastructures imposants dans les plus

gros marchés sont les magasins de stockage des produits vivriers.

7.2 Equipements Administratifs et de Sécurité

La Commune d’Adja-Ouèrè compte six (06) Arrondissements dont les bureaux sont en mauvais état

parce que construits avec des matériaux qui ne résistent pas longtemps aux intempéries. La Brigade de

Gendarmerie quant à elle a bénéficié de la construction d’un nouveau bureau en matériaux définitifs

ces derniers mois. Le Tableau suivant fait l’état de ces équipements administratifs.

Tableau 13 : Etat des Infrastructures Administratifs et de Sécurité

ARRONDISSEMENTS Bureaux Mairie Bureaux de

Gendarmerie

Bureaux

Arrondissements

Bureaux

OPT

Adja–ouèrè Acceptable Bon état (02 Bât.) En réfection Bon état

Ikpinlè -- -- Délabré --

Massè -- -- Délabré (Ex-CS) --

Kpoulou -- -- Inexistant --

Oko–akaré -- -- Délabré --

Tatonnonkon -- -- Inexistant --

Source : Mairie AO (2004)


8 IMPACTS DES ACTIONS HUMAINES SUR L’ENVIRONNEMENT

Satisfaire aux besoins en puisant les ressources dans la nature et en y rejetant les déchets, lutter

contre la dégradation de l’environnement et la pollution constituent deux réalités difficiles à gérer.

Dans la Commune d’Adja-Ouèrè le problème se pose en terme de dégradation du sol par l’érosion, de

destruction du couvert végétal par l’homme et les animaux et de l’infertilité des sols. Il se pose

également en terme de pollution liée au manque d’assainissement, de collecteurs d’eaux usées, et de

traitement des ordures ménagères face à une population urbaine sans cesse croissante.

8.1 Impacts des Activités Agricoles sur l’Environnement

Dans le cadre de cette étude dans la Commune d’Adja-Ouèrè, il importe de signaler que les activités

agricoles sont basées essentiellement sur une agriculture traditionnelle. La culture itinérante, les feux

de brousse et le déboisement contribuent à la dégradation du couvert végétal et à la baisse inquiétante

des rendements agricoles. Avec l’accroissement de la population tant en milieu urbain qu’en milieu

rural, le problème d’auto-suffisance alimentaire se pose avec acuité. Face à ce problème réglé

traditionnellement par l’augmentation des surfaces cultivables, l’agriculture moderne propose entre

autres solutions, l’utilisation des engrais et des pesticides chimiques, or ces produits ne sont pas sans

effets néfastes sur le sol, l’eau, la flore, la faune, la santé et l’économie.

8.1.2 Sur le Sol

L’utilisation à tort ou à raison des produits chimiques (pesticides ou herbicides) dans l’agriculture à

Adja-Ouèrè, diminue à terme la fertilité naturelle des sols en tuant les micro-organismes qui y vivent.

Les zones plus accessibles sont sujettes à d’intenses érosions et à une surexploitation des sols.

8.1.3 Sur l’Eau

L’eau douce est une ressource très limitée et assez précieuse dans la Commune d’Adja-Ouèrè. Les

engrais chimiques et les pesticides utilisés dans l’agriculture sont entraînés par l’érosion vers les

rivières et occasionnent ainsi une croissance rapide des algues qui étouffent les poissons et les

organismes aquatiques qui y vivent.

8.1.4 Sur la Flore et la Faune

Dans la Commune d’Adja-Ouèrè, à chaque type de sol correspond une exploitation agricole spécifique.

Le plateau latéritique au Sud est occupé par de vastes plantations de palmiers sélectionnés qui sont

gérées par les Coopératives d’Aménagement Rural. La zone Nord, correspondant au prolongement de


la dépression de la Lama, est occupée par la culture du coton. Sur ces deux types de sols se fait une

utilisation importante des intrants agricoles à large spectre d’action pour l’entretien des plantes, ce qui

n’est pas sans conséquences sur la flore et la faune.

8.1.5 Sur la Santé et l’Economie

La non maîtrise des techniques d’utilisation des intrants agricoles expose les utilisateurs et la

population en général à de nombreux dangers parmi lesquels on peut citer :

- l’inhalation et l’empoisonnement

- la contamination des cours d’eau environnants

- la persistance des résidus toxiques sur les cultures et les récoltes

Le déboisement dû à l’augmentation des surfaces cultivables et l’accroissement des populations autour

des îlots forestiers ont contribué à la rareté du bois de chauffe qui devient de plus en plus chers.

8.2 Impact de l’Urbanisation sur l’Environnement.

Le cadre de vie joue un rôle essentiel dans le bien-être de la population. En effet, de bonnes conditions

d’habitation et un environnement sain contribuent au plein épanouissement de l’être.

A Adja-Ouèrè comment se présente ce cadre de vie ?

8.2.1 Sur l’Hygiène

L’accroissement de la population en zone urbaine a favorisé une insalubrité à laquelle les villes

d’Ikpinlè et Adja-Ouèrè ne sont pas préparées. A cette insalubrité due à la présence de dépotoirs

sauvages d’ordures ménagères s’ajoutent des odeurs désagréables en provenance des décharges de

l’huilerie CODA où prolifèrent des mouches vecteurs de toutes sortes de maladies.

La pollution des eaux se manifeste par le transport des déchets humains et animaux pouvant

transmettre des maladies comme la diarrhée, le choléra et les maux de ventre.

8.2.2 – Sur l’Assainissement

Il faut noter ici le problème de l’érosion des terrains et des rues et l’absence totale des ouvrages

d’évacuation des eaux ( rigoles, caniveaux, et puisards)

Le système d’évacuation des ordures ménagères, des excrétas et des eaux usées constitue un

problème de grande préoccupation dans toutes les villes de la Commune d’Adja-Ouèrè ; la prise en

compte de la gestion durable de ces ordures n’étant pas encore une réalité.


8.2.3 Pollution Sonore

Dans notre entourage, les sources de bruits sont :

- Les machines/outils sur les lieux de travail

- Les activités de loisirs (bars, restaurants, cérémonies, fanfares, pétards).

- Les marchés et

- Les activités religieuses.

Par rapport à ces différentes sources de bruits, il faut signaler qu’aucune règle n’est respectée par les

usagers pour assurer la quiétude de la population. La lutte contre ces types de pollution doit mobiliser

non seulement les responsables administratifs en charge de l’environnement mais tout le monde, car la

lutte contre cette forme de pollution doit être l’affaire de chacun et de tous.

8.2.4 Santé

L’augmentation du trafic routier sur la seule route bitumée a accentué la circulation des personnes

dont les statuts sérologiques ne sont pas maîtrisés. Il devient alors urgent d’accentuer les activités

d’IEC sur les IST et le VIH/ SIDA afin de protéger notre population contre cette pandémie.

8.3 Problèmes Environnementaux Majeurs

8.3.1 Déboisement

La plus grande source de déboisement reste l’utilisation de bois de chauffe et la fabrication de

charbon. Aussi, les éleveurs et les riverains des îlots forestiers coupent-ils les arbres et leurs branches

pour nourrir leurs troupeaux, par ignorance du rôle de la végétation par nos populations.

8.3.2 Feux de Brousse

Pendant la saison sèche, les braconniers allument des feux pour chasser les gibiers hors de leur gîte.

Cette activité assez fréquente contribue à la destruction de la faune et de la flore.

8.3.3 Destruction des Cultures

Les éleveurs transhumants ne maîtrisent pas toujours les bêtes à la traversée des champs. Ainsi elles

détruisent les cultures avant de parvenir aux sources d’eau. Cette situation reste et demeure la base de

plusieurs conflits entre les éleveurs et les cultivateurs.


8.3.4 Perte de Fertilité des Sols

Les phénomènes de déforestation et les pratiques illicites de feux de brousses laissent les sols nus et

facilitent l’érosion de la couche fertile en contribuant ainsi à la diminution de la fertilité des sols et par

conséquent leur rendement.

8.3.5 Inondations des Surfaces Cultivables

Les inondations sont liées à la nature argileuse des sols et occasionnent chaque année d’ importantes

pertes de récoltes aux paysans.

8.3.6 Systèmes de Gestion des Déchets Inexistants

8.3.6.1 Evacuation des Ordures

Le plus souvent, il s’agit d’une ignorance des problèmes liés au manque d’hygiène. La mauvaise

gestion des ordures étant une menace à la santé publique.

8.3.6.2 Non-respect de l’Hygiène Alimentaire

Les règles d’hygiène en matière de préparation, de conservation et de consommation des aliments sont

très peu connues et respectées. La manipulation des aliments avec des instruments souillés, leur

exposition aux intempéries, au contact des insectes et leurs consommations avec des mains non lavées

exposent les populations à de nombreux risques d’intoxication et d’infestation.

Ainsi, on observe le développement des maladies parasitaires et diarrhéiques au sein de la population.

8.3.6.3 Défécation à l’Air Libre et aux Abords des Habitations.

La défécation à l’air libre et aux abords des habitations est une pratique connue tant dans les villes que

dans les campagnes de la Commune d’Adja-Ouèrè étant donné la rareté des latrines publiques et

familiales.

Ainsi, les excrétas constituent de véritable sources de contamination des eaux et des aliments.

8.3.6.4 Pollution de l’Air

L’huilerie du Complexe Oléagineux du Grand Agonvi et les unités de transformation du manioc

installées dans l’Arrondissement d’Ikpinlè ont un impact négatif sur la qualité de l’air. En effet, les

eaux usées provenant de l’usinage et de la presse de farine de manioc, la décomposition des Raffles de

palmier et les épluchures de manioc dégagent des odeurs insupportables qui attirent les mouches,

vecteurs de maladies diverses, et de poison pour la volaille et les caprins.


8.3.5 Divagation des Bêtes

Dans les agglomérations, la libre circulation des incontrôlée animaux est un problème environnemental

très important, car ces animaux causent assez de dommages au développement des autres secteurs

d’activités et sont souvent à la base des nombreux accidents de circulation.


9 FINANCEMENT DU DEVELOPPEMENT DE LA COMMUNE

Le développement local de la Commune d’Adja-Ouèrè est financé à partir de plusieurs sources :

9.1 Ressources Propres de la Commune

La Commune d’Adja-Ouèrè assure son développement au moyen d’un budget tant fiscal que non

fiscal. L’ ensemble des recettes budgétaires de la Commune était de 322.414.308 F CFA pour la

période de 1999 à 2003, avec une moyenne annuelle de 64.482.867 F CFA

Pour cette période, 46,03 % des recettes étaient fiscales et 53,97 % non fiscales.

Les dépenses budgétaires s’élevaient à 332.096.070 F CFA pour la même période, avec une moyenne

annuelle de 70.891.174 F CFA. Seulement 43.02 % de ses dépenses sont consacrées à l’investissement

pour assurer les besoins de la population, l’autre partie étant consacrée au fonctionnement.

Tableau 14 : Equilibre Financier de la Commune

ANNEE BUDGET SECTION FONCTIONNEMENT BUDGET SECTION INVESTISSEMENT Recette (1) Dépenses (2) Epargne brute

A=(1)-(2) Recettes (3) Capacité

d'investissement B=A+ (3)

Dépenses (4)

Capacité de financement

C=B - (4)

1999 42 011 616 41 831 405 180 211 2 454 500 2 634 711 3 557 700 -922 9892000 41 224 314 41 167 245 57 097 2 741 860 2 798 956 2 575 900 223 0562001 98 381 116 89 561 229 8 819 887 2 247 400 11 067 287 11 974

400-907 113

2002 60 285 906 64 221 245 -3 935 339 2 414 160 -1 521 179 2 575 900 1 054 7212003 68 177 756 64 815 106 3 362 650 2 475 680 5 838 330 9 815 940 -3 977 616Total 310 080 708 301 596 230 8 484 506 12 333 600 20 818 105 30 499

840-4 529 941

Moyenne 62 016 147 64 791 206 -2 775 059 2 466 720 4 163 621 6 099 968 -905 987

Source :Mairie-AO (2004)

40

Tableau 15 : Evolution des Ressources Propres de la Commune

Source : Mairie-AO(2004)

ANNEES 1999 2000 2001 2002 2003 Primitif Réalisation Taux

(%) Primitif Réalisation Taux




(%) Recettes fiscales (total)

12 000 000 14 226 269 119 16 000 000 14 399 606 90 17 100 000 22 750 162 133 19 406 904 18 554 423 96 20 500 000 12 314 366 60

FNB + FB 4 000 000 5 468 240 137 6 000 000 5 969 325 99 7 000 000 5 706 695 82 7 000 000 5 913 075 84 7 000 000 5 803 355 83 Patentes + Licences

6 000 000 7 871 403 131 8 500 000 8 290 534 98 9 600 000 7 185 460 75 12 400 000 7 458 922 60 13 000 000 5 574 512 43

Recettes exercices antérieures et autres

2 000 000 886 626 44 1 500 000 139 747 9 500 000 9 858 007 1 972 690 400 5 182 426 75 1 500 000 936 499 187

Recettes propres (total)

24 646 667 21 826 119 89 30 410 000 27 145 156 89 29 476 667 61 505 540 209 43 766 667 40 156 818 92 51 976 667 44 633 160 86

Droits et taxes sur services marchands

10 666 667 6 138 250 58 11 700 000 11 901 650 102 3 666 667 2 247 400 61 3 666 667 2 414 160 66 9 166 667 6 189 200 68

Produits du patrimoine

200 000 150 000 75 500 000 310 000 62 7 200 000 4 557 400 63 7 200 000 7 293 600 101 3 000 000 680 000 23

Produits des taxes et impôts indirects

12 010 000 14 229 869 118 16 010 000 14 405 506 90 17 110 000 53 050 740 310 30 900 000 27 959 058 90 37 310 000 35 483 960 95

Expédition des actes administratifs et amendes

1 770 000 1 308 000 74 2 200 000 528 000 24 1 500 000 1 650 000 110 2 000 000 2 490 000 125 2 500 000 2 280 000 91


9.2 Contrepartie de la Population et Investissements Financés par d’Autres Intervenants.

Pour la période de 1999 à 2003, il a été mobilisé un total 15.630.075 F CFA affecté au financement du

développement local dans tous les domaines, notamment dans la santé et l’éducation. On distingue

des sources de financement provenant de l’apport des ONG (GABF, APESaB) et des institutions

internationales (SNV, GTZ, Peace Corps, …), et de la coopération décentralisée (La Fontaine en France).

Tableau 16 : Contrepartie de la Population et Coûts des Investissements Financés par d’Autres Intervenants.

CONTRIBUTION STRUCTURE ACTIVITE ACTEURS 1999 2000 2001 2002 2003

TOTAL

Population - - 750 000 1 250 000 - 2 000 000 Forages PADEAR/GTZ - - 24 000 000 40 000 000 - 64 000 000Population - - - - 10 000 000 10 000 000 AEV PADEAR/GTZ - - - - 180 000 000 180 000 000Population - - - - Nature Nature

APESaB-ONG

Construction des latrines PADEAR/GTZ - - - - 1 680 000 1 680 000

Population - - - - 321 400 321 400Programme vulgarisation du Moringa

Peace corps APESaB-ONG

- - - - 531 000 531 000

Population - - 460 050 - - 460 050Lutte contre la Malnutrition Peace corps - - 1 003 200 - - 1 003 200

Population - - - - - -Bourse scolaire Peace corps - 140 000 140 000 - - 280 000Population - - - - - -Projet Panthère

SIDA Peace corps APESaB-ONG

- - - 160 000 - 160 000

Population - - - - 60 000 60 000Club des filles Peace corps APESaB-ONG

- - - - 185 500 185 500

Population - - - - - -JIFemme Peace corps - - 20 000 20 000 20 000 60 000Population - - - - - -

CPS/ AO

Distribution de tricycle MFSS - - 250 000 - 500 000 750 000

Population 1 031 500 - - - - 1 031 500Construction de Magasin au GF

GABF-ONG 1 869 800 - - - - 1 869 800

Population 212 500 538 300 257 000 1 007 800Construction salle de pesée GABF-ONG 672 250 1 274 100 605 950 2 552 300

Population - - - 750 000 - 750 000JMF Rurale et l'alimentation GABF-ONG - - - 1 250 000 - 1 250 000

Population - - - - - -

GABF-ONG

Programme d'Amélioration Nutritionnelle

GABF-ONG - - 4 000 000 4 000 000 4 000 000 12 000 000

Source : APESaB-CPS-GABF (2004)


9.3 Contribution de l’Etat

L’Etat à travers les subventions et les Programmes d’Investissement Publique participe au

développement de la Commune d’Adja-Ouèrè. Son financement direct dans la Commune d’Adja-Ouèrè

est évalué à 97.520.954 FCFA de 1999 à 2003.

Les principaux secteurs qui bénéficient de ce financement sont : la santé, l’éducation, les équipements

marchands et le secteur des micro finances à travers le Centre de Promotion Sociale.

Tableau 17 : Contribution de l’Etat au Budget de la Commune

ANNEE 1999 2000 2001 2002 2003 TOTAL Subventions 9 779 965 10 988 987 10 394 476 10 384 476 10 384 476 51 922 380 Investissements (PIP) 10 678 584 11 640 000 11 640 000 11 640 000 45 598 574 TOTAL 20 458 549 22 628 987 22 034 476 10 384 476 22 024 476 97 520 954

Source : Mairie- AO (2004)

9.4 Mise en Place des Crédits par des Structures de Micro finance et Autres

Dans la Commune d’Adja-Ouèrè, il n’existe pas de structure nationale de crédit à moyen et long terme.

Cependant la CLCAM et le 2CM participent à la mobilisation de l’épargne et à la distribution des

crédits. La CIPEN, bien que n’étant pas une structure de microfinance, a contribué aussi pour une part

non négligeable à la mise en place des crédits. Les systèmes traditionnels de mobilisation de l’épargne

sont assez nombreuses et ont pris de nouvelles dimensions avec la chute récente de quelques caisses

rurales d’épargnes et de crédits. En effet, la tontine est le moyen le plus courant de financement des

premiers équipements de l’artisanat, de logement, et des fonds de petit commerce.

Tableau 18 : Mise en Place des Crédits par des Structures de Micro finance et Autres

ANNÉE 1999 2000 2001 2002 2003 TOTAL CLCAM 0 49 525 075 44 927 500 102 848 440 165 930 000 363 231 015 2 C-M 44 060 000 19 380 000 11 800 000 11 400 000 6 900 000 93 540 000 CIPEN 850 000 1 654 600 2 211 000 5 120 000 2 000 000 11 835 600 TOTAL 44 910 000 70 559 675 58 938 500 119 368 440 174 830 000 468 606 615

Source : CLCAM/2CM (2004) ; CIPEN (2003)


CHAPITRE 2 :

PLANIFICATION DU DEVELOPPEMENT COMMUNAL


CHAPITRE 2 : PLANIFICATION DU DEVELOPPEMENT COMMUNAL

La Planification du développement communal – comme décrit dans ce deuxième chapitre – a été

réalisée au cours de deux ateliers, qui ont réunis les différents acteurs au niveau de la Commune. Le

premier atelier a permis de déterminer la vision consensuelle du développement d’Adja-Ouèrè, ainsi

que les orientations stratégiques. Au cours du deuxième atelier la programmation financière et

temporelle des programmes et projets prévus ont été élaborée.

1 VISIONS ET ORIENTATIONS NATIONALES ET COMMUNALES

1.1 Vision du Bénin ALAFIA 2025

Afin d’harmoniser la vision de la Commune d’Adja-Ouèrè avec celle du Bénin ALAFIA 2025, cette

dernière a été présentée et expliquée au début du premier atelier. Elle est formulée comme suit :

« Le Bénin est, en 2025, un Pays phare, un Pays bien gouverné, uni et de paix, à économie prospère et

compétitive, de rayonnement culturel et de bien-être social ».

Cette vision repose sur cinq principaux objectifs, qui sont :

- La bonne gouvernance

- L’unité nationale et la paix;

- Une économie prospère et compétitive;

- Une culture convergente et rayonnante;

- Le bien-être social.

1.2 Vision de la Commune d’Adja-Ouèrè 2020

La vision consensuelle, retenue après les travaux de groupe pendant l’atelier, se présente comme suit :

« Adja-Ouèrè, pôle économique durable du Plateau avec une agriculture et une industrie développées

dans un environnement socio-culturel viable d’ici à l’an 2020 ».

Cette vision repose sur 3 principaux objectifs, il s’agit de :

- Pôle économique durable du Plateau

- Agriculture et industrie développées

- Environnement social et culturel viable.

1.3 Cohérence entre la Vision Communale et la Vision du Bénin 2025

Après analyse des objectifs visés par les deux visions, nous pouvons noter ce qui suit :

• Adja-Ouèrè, pôle économique durable du Plateau, s’engage à être un pôle d’attraction et

de développement des activités économiques du Département du Plateau. Ce


développement économique basé sur l’agriculture, principal potentiel économique du

Plateau a besoin de la participation active de chacune des cinq (05) Communes.

• L’ homme étant à la base de tout développement, il n’est efficace dans ses actions que si

les ressources matérielles et financières planifiées pour le développement sont mises en

œuvre dans un environnement socio-culturel viable et de bonne gouvernance.

• Le Bénin 2025 ALAFIA, c’est bel et bien les soixante dix sept (77) Communes bien

gouvernées et efficaces avec le potentiel agricole et industriel bien valorisé dont celui de la

Commune d’Adja-Ouèrè, objet de la présente étude.

2 PROBLEMATIQUE MAJEURE DU DEVELOPPEMENT

La problématique majeure du développement regroupe les atouts, les contraintes, les opportunités et

les menaces les plus pertinentes pour le développement de la Commune.

FACTEURS Positifs Négatifs

Internes Atouts Contraintes

Externes Opportunités Menaces

2.1 Atouts

1. Existence des terres cultivables

2. Existence de Centres de Santé

3. Existence des Coopératives d’Aménagement Rural

4. Existence d’une brigade de Gendarmerie

5. Existence d’un terrain de sport et des jeux traditionnels

6. Existence de matières imposables.

2.2 Contraintes

1. Non mécanisation de l’agriculture

2. Accès difficile aux crédits

3. Faible accès à l’eau potable

4. Insuffisance de ressources humaines qualifiées et matérielles.

5. Faible taux de scolarisation

6. Mauvais état des pistes.


2.3 Opportunités

1. Existence des marchés d’écoulement des produits

2. Proximité de la Compagnie de Gendarmerie de Pobè

3. Traversée des routes nationales

4. Existence des relations inter-communales

5. Existence de structures d’encadrement et d’appui au secteur socio-économique.

2.4 Menaces

1. Coût élevé des intrants agricoles

2. Vols simples et qualifiés

3. Insécurité due à la proximité avec le Nigeria

4. Importation incontrôlée et non autorisée des produits.

5. Non maîtrise des limites territoriales par les Communes voisines.

3 ORIENTATIONS STRATEGIQUES

L’étude de la problématique majeure de développement ci-dessus énoncée à travers une Matrice

d’Orientations Stratégiques (voir Annexe 3) a permis de ressortir les atouts primordiaux à valoriser

pour saisir les opportunités qui s’offrent de même que les contraintes majeures à éliminer pour

atténuer l’effet de certaines menaces. Ainsi les cinq (05) orientations stratégiques suivantes ont été

dégagées :

1. Profiter de l’existence des structures d’encadrement et d’appui aux secteurs socio-

économiques pour valoriser les terres cultivables, les Centres de Santé tout en améliorant le taux

de scolarisation et en introduisant les nouvelles techniques culturales.

2. S’appuyer sur l’existence des marchés d’écoulement des produits pour valoriser davantage les

terres cultivables et les matières imposables tout en améliorant l’état des pistes et en facilitant

l’accès aux crédits.

3. Profiter des relations inter-communales pour valoriser au mieux les loisirs et la culture.

4. Réduire les cas de vols simples et qualifiés en renforçant l’effectif de la brigade de

gendarmerie tout en améliorant le système de communication.

5. Réduire l’importation incontrôlée et non autorisée des produits en mettant en place un

dispositif de contrôle adéquat tout en renforçant la capacité des interventions des forces de

sécurité publique.


4 OBJECTIF GLOBAL ET OBJECTIFS SPECIFIQUES

L’objectif global découlant de la vision se présente comme suit :

« Faire d’Adja-Ouèrè le pôle économique durable du Plateau avec une agriculture et une industrie

développée dans un environnement socio-cuturel viable d’ici à l’an 2020 ».

Quant aux objectifs spécifiques, ils proviennent des orientations stratégiques et se résument comme

suit :

1. Améliorer la Production végétale, animale et halieutique

2. Améliorer les conditions d’accès aux soins de santé

3. Réduire le taux d’analphabétisme

4. Améliorer les ressources financières de la Commune

5. Désenclaver la Commune

6. Promouvoir l’intégration inter-communale

7. Assurer la sécurité des Personnes et des biens

8. Renforcer l’efficacité de l’Administration locale.

Les résultats qui concordent avec ces objectifs spécifiques ont été formulés et sont présentés dans le

cadre logique (Tableau 19).

5 CADRE LOGIQUE

Le cadre logique est un outil de planification qui établit les liens entre les objectifs spécifiques, les

résultats et les activités. Il comprend aussi les indicateurs, les sources de vérification, les acteurs

responsables et la localisation de chaque activité. Le cadre comprend également un chronogramme

d’exécution des activités.

Ce cadre logique se présente alors comme suit :


48

CHRONOGRAMME OBJECTIFS SPECIFIQUES

RESULTATS INDICATEURS SOURCE DE VERIFICATION

ACTIVITES ACTEURS 2004 2005 2006 2007 2008

LOCALISATION

A1: Recruter le personnel d'encadrement

MAEP/ CeCPA X X X X Toute la Commune

A2: Recycler le personnel d'encadrement

CeCPA X X X X Toute la Commune

A3:Faciliter la mise en place d'un système de financement agricole adapté

Comité de 3 membres

X X Toute la Commune

A4: Faire former les producteurs sur les techniques culturales, le reboisement, la fertilisation des sols, la gestion des sols etc.…

RCPA/CeCPA/UCP X X X X Toute la Commune

A5: Mise en place d'une politique d'aménagement rural

MAEP/CeCPA X Toute la Commune

R1: technique moderne de production végétale maîtrisée

¤12 Agents agricoles recrutés; ¤Recyclage périodique de 16 Agents d'encadrement ¤200 chefs d'exploitation et 800 actifs agricoles formés.

Rapport d'activités du RCPA/ MAEP/CeCPA

A6:Mettre en place une unité mécanique d'appui aux producteurs

RCPA/CeCPA X X X Toute la Commune

A1: Former les éleveurs sur les techniques appropriées

RCPA/CeCPA X X X X Toute la Commune

R2:Mortalité périodique des animaux réduite

¤ 2 cabinets vétérinaires privés installés; ¤ 100 chefs d'exploitation et 200 éleveurs formés

Rapport Mairie/CeCPA

A2: Faciliter l'installation de cabinets vétérinaires privés

La Mairie/Conseil Communal/

CeCPA

X X Adja-Ouèrè et Ikpinlè

A1: Assurer l'encadrement des pisciculteurs

RCPA/CeCPA X X Toute la Commune

OS1: Améliorer la production végétale, animale, halieutique

R3: Technique moderne de production halieutique maîtrisée

¤Passer de 50 à 200 trous à poissons de 2006 à 2008

Rapport Mairie/CeCPA

A2: Susciter et appuyer la mise en place de l'Association Communale des Pisciculteurs

RCPA/CeCPA X Massé, Oko-Akaré, Tatonnonkon, Adja-Ouèrè


49




LOCALISATION

A1: Plaidoyer en direction de l'état en vue du transfert des projets/programmes/crédits pour la réalisation des activités du secteur santé

Maire/Adjoint/ Notable/Pdt. ADECAO/ Médecin Chef

X X X X Cotonou R1:Centres de santé construits et équipés

¤4 séances de plaidoyer par an

¤Procès-Verbal des séances

A2: Plaidoyer pour la construction et équipement des centres de santé, le centre de promotion sociale et le centre nutritionnel appliqué


X X X X Cotonou

A1:Recruter sur poste les agents de santé désireux au niveau de la Commune

Médecin Chef / comptables

X X X X Centres de Santé

R2:Personnel qualifié, suffisant et disponible

¤21 agents non-qualifiés recrutés d'ici 2008; ¤ 2 séances de plaidoyer par an

¤Contrats de travail; ¤PV des séances de plaidoyer A2:Plaidoyer pour la formation et

le recyclage des agents de santé en poste

Maire/Adjoints/ Notables/Pdt. ADECAO/ Médecin Chef

X X X X Cotonou

A1: Superviser la gestion des caisses communautaires de santé au niveau des Arrondissements

Responsable Formation Sanitaire/ Chargé des activités communautaires/ 2 membres comité de suivi/ relais

X X X X Toute la Commune

OS2: Améliorer l'accès aux soins de santé

R3: Centres de santé mieux fréquentés par la population

¤2 séances de sensibilisation par an;

¤Rapports des séances;

A2: Plaidoyer pour la formation des acteurs (Agents Santé-ONG-Relais-COGEA/C) à la méthodologie d'IEC Santé/Nutrition/Accueil


X X X X Cotonou


50




LOCALISATION

A3: Harmoniser la coordination des activités des différents intervenants en IEC

Médecin Chef/COGEA


A4: Sensibiliser la population sur les avantages de la fréquentation des centres de santé

Agent de santé/2 membres COGEA/ 1 élu local


A5:Plaidoyer pour la mise en place des mutuelles de santé au niveau des formations sanitaires

PADME/ UNICEF

X X X X Cotonou

A6:Gratifier les agents de santé méritants

Médecin Chef/ COGEA

X X X X Chef-lieu de la Commune

A7:Améliorer la supervision de la gestion des produits pharmaceutiques

Comptables X X X X Tous les Centres de Santé

A 8: Approvisionner régulièrement les centres de santé en produits pharmaceutiques

Médecin Chef/ COGEA

X X X X Tous les Centres de Santé


51




LOCALISATION

A1: Sensibiliser les parents sur l'importance de l'éducation des enfants, des filles en particulier

DDEPS/APE/ADECAO/Association d'Étudiants/CS


A2: Former les bureaux APE à assumer efficacement leur rôle

DDEPS/CS X X Toute la Commune

A3: Plaidoyer auprès de l'État pour la mise à disposition du personnel qualifié au niveau local

APE/ADECAO X X X X Cotonou

A4: Construire et/ou équiper les écoles maternelles et primaires et la CS

MEPS/Partenaires/ONG/ADECAO/ EDUCOM


A5: Instituer un système de motivation des enseignants et des élèves méritants

C/CS/APE/ ADECAO


A6: Recruter des enseignants communautaires

C/CS/APE/ ADECAO


A7: Former et recycler les enseignants du primaire

le C/CS et Conseillers Pédagogiques

X X X Toute la Commune

A8: Plaidoyer auprès de l'Etat pour la construction et l'équipement des modules de classes au secondaire

Maire + D/CEG X X X X Cotonou

R1:Taux de fréquentation et maintien des écoles élevé, surtout pour les filles

¤ Augmentation du nombre d'élèves de 13 346 à 14 680 d'ici 2008; ¤90 enseignants qualifiés recrutés d'ici 2008 ¤ Augmentation du taux de rétention

¤Rapport d'effectif; ¤Rapport annuel CS

A9: Motivation des élèves et enseignants du secondaire

C/CS/Maire X X X X Massè, Adja-Ouèrè, Tatonnonkon, Ikpinlè

A1: Sensibiliser la population/structures organisées sur l'importance de l'alphabétisation

Coord.SAEA/ADECAO


A2: Construire et équiper les centres d'alphabétisation

Partenaires/ONGADECAO


A3: Motiver les maîtres alphabétiseurs

Coord.SAEA/ADECAO


OS3: Réduire le taux d'analphabétisme

R2:Taux de fréquentation des centres d'alphabétisation élevé

¤28 jours de sensibilisation par an; ¤6 Centres d'alphabétisation construits et équipés d'ici 2008 ¤16 maître d'alphabétisation salariés recrutés d'ici 2008

¤Rapport des séances de sensibilisation; ¤Visite de terrain; ¤Fiches de paie

A4: Rendre effectives les séances d'alphabétisation

Coord.SAEA/ADECAO



52




LOCALISATION

A1: Réaliser une étude sur les AGR

La Mairie X Toute la Commune

A2: Former les différentes cibles à s'approprier l'outil de gestion des activités génératrices de revenus et à mieux les pratiquer

UCP/UCGF/ CeCPA

X X X X Adja-Ouèrè; Ikpinlè; Tatonnonkon

R1:Les activités génératrices de revenus développées

¤ Etude sur les AGR réalisée ¤240 personnes formées; ¤PADME sur place

¤Document d'étude; ¤Liste de présence des formations; ¤Visite de terrain A3: Plaidoyer pour faciliter l'accès

au crédit pour le développement des AGR


X X X X Cotonou

A1:Sensibiliser et convaincre les opérateurs économiques à investir

Président Commission Affaires Économiques


R2: Niveau d'investissement dans la Commune élevé

¤20 opérateurs économiques sensibilisés; ¤5 séances de sensibilisation effectuées

¤Listes de présence

A2: Sensibiliser sur le processus de lotissement

Comité de 5 membres/ Services déconcentrés de l’Etat

X X X X Adja-Ouèrè; Ikpinlè; Oko-Akaré; Tatonnonkon; Massè

A1: Sensibiliser la population à l'utilité des impôts

Président Commission Affaires Domaniales

X X Adja-Ouèrè; Ikpinlè; Oko-Akaré

A2: Renforcer l'équipe chargée du recouvrement en personnel qualifié et disponible

Maire X X Adja-Ouèrè

A3:Mettre à contribution des élus locaux dans la détermination des matières imposables et le recouvrement

Conseil Communal


OS4:Améliorer les ressources financières de la Commune

R3: Mécanisme de recouvrement performant

¤Recouvrement de 117.089.280 à la fin de 2008

¤Comptes administratifs et comptes de gestion de la Commune

A4: Former les élus locaux sur les textes en matière des taxes et des impôts

Maire, SNV, PRODECOM



53




LOCALISATION

A5: Négocier la construction des services d'impôts et du trésor


X X X Cotonou

A6: Doter les services de recouvrement en matériels roulants et d'outils de travail appropriés

Maire X Toute la Commune

A1: Poursuivre les recherches en vue de découvrir d'autres sites

2 techniciens géologues


A2:Faire un plaidoyer pour l'exploitation du calcaire de Massè


X X Cotonou

A3:Élaborer une stratégie pour l'exploitation et la gestion des carrières

Maire, le Pdt. de la Comm. Affaires Economiques, RP, CBAE, BAD

X Toute la Commune

A4: Sensibiliser les populations riveraines sur la protection et la restauration des périmètres forestiers

Conseil Communal/ CV/CeCPA


R4:Ressources naturelles valorisées

¤6 sites découvertes ¤Implantation de la cimenterie de Massè; ¤La stratégie est réalisée; ¤12 séances de sensibilisation organisées; ¤2 plaidoyer organisés

¤Visite de terrain; ¤Rapports des travaux; ¤Document de stratégie; ¤Liste de présence des séances; ¤Rapport des séances

A5: Faire un plaidoyer en direction du Ministère des Mines et de l'Energie pour recherche des partenaires dans le cadre de l'exploitation des puits artésiens de Massè


X X Cotonou


54




LOCALISATION

A1:Susciter la mise en place d'une radio communautaire à Ikpinlè

Le Maire/Conseil Communal

X X Cotonou

A2: Négocier la mise en place des cybers privés et communautaires


X X Cotonou

A3: Sensibiliser les populations sur les avantages du téléphone

Le Maire et l'OPT X X X X Toute la Commune

A4: Susciter la mise en place des télécentres communautaires fonctionnels


X X X X Adja-Ouèrè, Ikpinlè

A5: Former, équiper et mettre en place un système de motivation des crieurs publics

Le Maire/CA/CV X X X Toute la Commune

A6: Sensibiliser la population sur la nécessité de s'informer et de partager l'information

Le Maire/CA/CV X X X Toute la Commune

R1: Réseau de communication amélioré

¤Extension réseau téléphonique de 66 abonnés à 80 abonnés en 2008 ¤ au moins 1 crieur public par village équipé d'un vélo et mégaphone ¤Radio communautaire à Ikpinlè

¤Rapport de la Mairie ¤Visite de terrain à Ikpinlè

A7: Négocier l'extension du réseau téléphonique conventionnelle

Le Maire et l'OPT X Cotonou

A1:Mettre en place un comité de suivi local de réalisation des infrastructures

Maire/CTP/ CeCPA

X Toute la Commune

A2: Former les membres des comités de gestion sur les mesures d'entretien et de protection des routes et pistes

Maire/CTP/ CeCPA

X Toute la Commune

A3: Former les élus locaux sur la prise en charge des projets de réalisation des infrastructures

Le Maire X Toute la Commune

A4: Recenser et dynamiser les comités de gestion des routes et pistes

Le Maire/CA/ CTP/CeCPA


A5: Sensibiliser les populations sur la nécessité de contribuer à l'aménagement des routes et pistes

Maire/CeCPA X X Toute la Commune

OS5: Désenclaver la Commune

R2:Les pistes / routes praticables

¤100 km de routes et pistes praticables

¤Rapport de la Mairie ¤Visite de terrain

A6: Construire/aménager et réhabiliter les pistes

Maire/CTP/ CeCPA



55




LOCALISATION

A1: Poursuivre et synchroniser l'organisation des cérémonies d'Oro, Vodoun etc.

Les Ajannans ORO et Vodounnons

X Toute la Commune

A2: Organiser un festival annuel sur le patrimoine culturel


X X X X Adja-Ouèrè

A3: Organiser des championnats inter-communaux des jeux traditionnels (EBE, AYO, ETC…)

Comité Communal de Fêtes


R1:Patrimoine culturel plus valorisé

¤Calendrier unique pour la fête d'ORO; ¤Festival annuel organisé ¤Jeux et danses traditionnels organisés

¤Le calendrier; ¤Programme du festival; ¤Programme des jeux et danses

A4:Organiser occasionnellement des danses traditionnelles et supporter les troupes théatrales (Bolodjo, Kpotchèrè, Akpakpo)

Comité Communal de Fêtes


A1: Réhabiliter les terrains de jeux/sports existants au niveau des Arrondissements

Commune, MJSL X X X Toute la Commune

A2: Achever et équiper le stade communal

Comité de Gestion pour la Commune

X X X Adja-Ouèrè

A3: Rendre fonctionnel la Maison des Jeunes

Comité de Gestion pour la Commune

X X Adja-Ouèrè

A4: Re dynamiser les équipes au niveau Arrondissement

Comité de Sport X X X Toute la Commune

A5: Re-dynamiser une équipe au niveau communal

Comité de Sport X X X Adja-Ouèrè

A6:Organiser les jeux inter-Arrondissements et inter-communaux

Comité de Sport X X X X Adja-Ouèrè

OS6:Promouvoir l'intégration inter-communale

R2:Sport et Loisirs développés

¤6 terrains de jeux/sports fonctionnels ¤Stade Communal construit et équipé; ¤Spectacles à la Maison des Jeunes; ¤7 équipes opérationnelles ¤7 jeux par ans; ¤participation à un championnat national par an

¤Visite de terrain

A7: Participer aux championnats nationaux

Comité de Sport X X X X Adja-Ouèrè


56




LOCALISATION

A1: Formuler les demandes pour renforcer le personnel de sécurité et pour équiper les postes de contrôle


X X Cotonou

A2: Achever la construction de la brigade et construire des casernes

Ministère de la Défense et de la Sécurité

X X Adja-Ouèrè

R1:La brigade de gendarmerie équipée et renforcée

¤Réduction de taux de criminalité, de délinquance et de vol de 50 % (de 47 à 23 par an)

¤Rapports périodiques de la Brigade

A3: Créer deux(2) postes avancés de sécurité

Ministère de la Défense et de la Sécurité

X X Massè; Ologo

A1: Sensibiliser et éduquer la population sur les méfaits de l'incivisme

Conseil Communal; CB; Médecin Chef


A2: Organiser des rencontres régulières entre les élus locaux et les responsables chargés de la sécurité

Conseil Communal; CB


OS7:Assurer la sécurité des personnes et des biens

R2:Collaboration active de la population assurée

¤ 65% de la population sensibilisés; ¤4 rencontres par an; ¤52 brigades civiles de sécurité

¤nombre de communiqués ¤PV des séances; ¤visite de terrain

A3: Promouvoir la mise en place des brigades civiles de sécurité

CA; CV; CB X Les 52 villages


57




LOCALISATION

A1: Doter les chefs d'Arrondissements des portables et des cartes de recharges

Maire; OPT X X X X Toute la Commune

A2: Construire et équiper les bureaux d'Arrondissement

Conseil Communal

X X X Toute la Commune

R1: Infrastructures construites et équipées

¤6 CA connectés au réseau téléphonique; ¤6 bureaux fonctionnels; ¤l'hôtel de ville fonctionnel

¤Factures d'achat; ¤Visite de terrains

A3: Construire et équiper l'hôtel de ville

Conseil Communal


A1: Former le Conseil Communal dans le sens et l'esprit du débat démocratique

Conseil Communal


A2: Plaidoyer pour la poursuite du processus de décentralisation au niveau des villages

Conseil Communal et MISD

X Cotonou

A3: Chercher une collaboration active avec la société civile et les services déconcentrés de l’Etat

Conseil Communal


A4: Élaborer et mettre en œuvre un Plan de Formation des élus locaux

SNV; PRODECOM

X X Adja-Ouèrè

A5: Recruter et former de façon progressive le personnel

Conseil Communal

X X X X Mairie et arrondissements

OS8: Renforcer l'efficacité de l'administration locale

R2:Bonne gouvernance locale assurée

¤4 séances de formation pour le CC ¤Conseils de Village mise en place; ¤2 séances de débats par an; ¤10 agents recrutés; ¤1 recyclage par an

¤Liste de présence et rapports; ¤Visite de terrain et PV d'installation; ¤PV des séances; ¤Etat de paiement;

A6: Recycler le personnel existant SNV; PRODECOM



6 PROGRAMMES ET PROJETS DU PDC ET LEURS COUTS

Tableau 20 : Programmes et Projets et Leurs Coûts

LES PROGRAMMES ET PROJETS COUTS

Programme 1: Améliorer la production végétale, animale et halieutique 216 600 000Projet 1.1: Technique moderne de production végétale maîtrisée 213 160 000Projet 1.2: Mortalité périodique des animaux réduites 2 500 000

Projet 1.3: Technique moderne de production halieutique maîtrisée 940 000

Programme 2: Améliorer l'accès aux soins de santé 53 848 000Projet 2.1: Centres de santé construits et équipés 1 760 000Projet 2.2: Personnel qualifié, suffisant et disponible 41 680 000

Projet 2.3: Centres de santé mieux fréquentés par la population 10 408 000

Programme 3: Réduire le taux d'analphabétisme 334 637 000Projet 3.1: Taux de fréquentation des écoles élevé 269 505 000 Projet 3.2: Taux de fréquentation des centres d'alphabétisation élevé 65 132 000

Programme 4: Améliorer les ressources financières de la Commune 45 935 000Projet 4.1: Les activités génératrices de revenus développées 23 490 000Projet 4.2: Niveau d'investissement dans la Commune élevé 1 805 000Projet 4.3: Mécanisme de recouvrement performant 11 578 000

Projet 4.4: Ressources naturelles valorisées 9 062 000

Programme 5: Désenclaver la Commune 612 213 000Projet 5.1: Réseau de communication amélioré 104 230 000 Projet 5.2: Les pistes/routes praticables 507 983 000

Programme 6: Promouvoir l'intégration inter-communale 55 668 000Projet 6.1: Patrimoine culturel plus valorisé 5 100 000 Projet 6.2: Sport et Loisirs développés 50 568 000

Programme 7: Assurer la sécurité des personnes et des biens 33 411 000Projet 7.1: La brigade de gendarmerie équipée et renforcée 30 700 000 Projet 7.2: Collaboration active de la population assurée 2 711 000

Programme 8: Renforcer la capacité de l'administration locale 517 228 000Projet 8.1: Infrastructures construites et équipées 491 920 000 Projet 8.2: Bonne Gouvernance Locale assurée 25 308 000

Coût total du PDC d'Adja-Ouèrè 1 869 540 000

Tableau 21 : Programmation Financière

59

PROGRAMME 1: AMELIORER LA PRODUCTION VEGETALE, ANIMALE ET HALIEUTIQUE Programmation Financière Quantité Coût Unitaire Coût Global

2004 2005 2006 2007 2008 Projet 1.1: Technique moderne de production végétale maîtrisée

144 120 000 17 280 000A1: Recruter du personnel d'encadrement 432 75 000 32 400 000

12 420 000 12 420 000 12 420 000 12 420 000

A2: Recycler le personnel d'encadrement 4 ans 2 375 000 9 500 000 2 375 000 2 375 000 2 375 000 2 375 000 A3:Faciliter la mise en place d'un système de financement agricole adapté

1 500.000 500.000 250 000 250 000

A4: Faire former les producteurs sur les techniques culturales, le reboisement, la fertilisation des sols, la gestion des sols etc…

264 ateliers 220.000 58 080 000 14 520 000 14 520 000 14 520 000 14 520 000

A5: Mise en place d'une politique d'aménagement rural

1 2 500 000 2 500 000 2 500 000

A6:Mettre en place une unité mécanique d'appui aux producteurs

1 93 400 000 93 400 000 77 800 000 7 800 000 7 800 000

Coût total 213 160 000 250 000 32 065 000 107 115 000 37 115 000 37 115 000 Projet 1.2: Mortalité périodique des animaux réduite

A1: Former les éleveurs sur les techniques appropriées

10 220 000 2 200 000 550 000 550 000 550 000 550 000

A2: Faciliter l'installation de cabinets vétérinaires privés

2 150 000 300 000 150 000 150 000

Coût total 2 500 000 0 700 000 700 000 550 000 550 000 Projet 1.3: Technique moderne de production halieutique maîtrisée

A1: Assurer l'encadrement des pisciculteurs

2 220 000 440 000 220 000 220 000

A2: Susciter et appuyer la mise en place de l'Association Communale des Pisciculteurs

1 500 000 500 000 500 000

Coût total 940 000 0 220 000 720 000 0 0 Coût total programme 1 216 600 000 250 000 32 985 000 108 535 000 37 665 000 37 665 000


60

PROGRAMME 2: AMELIORER L'ACCES AUX SOINS DE SANTE Programmation Financière Quantité Coût Unitaire Coût Global

2004 2005 2006 2007 2008 Projet 2.1: Centres de santé construits et équipés

A1: Plaidoyer en direction de l'état en vue du transfert des projets/programmes/crédits pour la réalisation des activités du secteur santé

8 séances 110 000 880 000 220 000 220 000 220 000 220 000

A2: Plaidoyer pour la construction et équipement des centres de santé, du centre de promotion sociale et du centre nutritionnel appliqué

8 séances 110 000 880 000 220 000 220 000 220 000 220 000

Coût total 1 760 000 0 440 000 440 000 440 000 440 000 Projet 2.2: Personnel qualifié, suffisant et disponible

A1: Recruter sur poste 21 aides soignants non-qualifiés

68 600 000 40 800 000 7 800 000 9 600 000 10 800 000 12 600 000

A2:Plaidoyer en direction de l'Etat pour la formation et le recyclage des agents de santé en poste

8 séances 110 000 880 000 220 000 220 000 220 000 220 000

Coût total 41 680 000 0 8 020 000 9 820 000 11 020 000 12 820 000 Projet 2.3: Centres de santé mieux fréquentés par la population

A1: Superviser la gestion des caisses communautaires dans 22 villages

48 visites 176 000 8 448 000 2 112 000 2 112 000 2 112 000 2 112 000

A2: Plaidoyer pour la formation des acteurs (Agents Santé-ONG-Relais-COGEA/C) à la méthodologie d'IEC Santé/Nutrition/Accueil

8 séances 110 000 880 000 220 000 220 000 220 000 220 000

A3: Harmoniser la coordination des activités des différents intervenants en IEC

PM PM PM PM PM PM PM

A4: Sensibiliser la population sur les avantages de la fréquentation des centres de santé

8 séances 52 000 416 000 104 000 104 000 104 000 104 000

A5:Plaidoyer pour la mise en place des mutuelles de santé au niveau des formations sanitaires


A6:Gratifier les agents de santé méritant 60 10 000 600 000 150 000 150 000 150 000 150 000 A7:Améliorer la supervision de la gestion des produits pharmaceutiques au niveau des centres de santé

48 13 500 64 800 16 200 16 200 16 200 16 200

A 8: Approvisionner régulièrement les centres de santé en produits pharmaceutiques


Coût total 10 408 800 0 2 602 200 2 602 200 2 602 200 2 602 200 Coût total programme 2 53 848 800 0 11 062 200 12 862 200 14 062 200 15 862 200


61

PROGRAMME 3: REDUIRE LE TAUX D'ANALPHABETISME Programmation Financière Quantité Coût Unitaire Coût Global

2004 2005 2006 2007 2008 Projet 3.1: Taux de fréquentation des écoles élevé

A1: Sensibiliser les parents sur l'importance de l'éducation des enfants, des filles en particulier

48 953 250 45 756 000 11 439 000 11 439 000 11 439 000 11 439 000

A2: Former les bureaux APE à assumer efficacement leur rôle

12 617 000 7 404 000 3 702 000 3 702 000

A3: Plaidoyer auprès de l'État pour la mise en disposition du personnel qualifié au niveau local

8 200 000 1 600 000 400 000 400 000 400 000 400 000

A4: Construire et équiper les écoles maternelles et primaires et la CS

5 16 000 000 80 000 000 17 000 000 17 000 000 17 000 000 29 000 000

A5: Instituer un système de motivation des enseignants et des élèves méritants

24 (6 arrond. sur 4 ans)

270 000 6 480 000 1 620 000 1 620 000 1 620 000 1 620 000

A6: Recruter des enseignants communautaires

270 420 000 113 400 000 12 600 000 25 200 000 37 800 000 37 800 000

A7: Former et recycler les enseignants primaires

4 formations 1 196 250 4 785 000 881 250 1 762 500 2 141 250

A8: Plaidoyer auprès de l'Etat pour la construction et l'équipement des modules de classes au secondaire

8 séances 200 000 1 600 000 400 000 400 000 400 000 400 000

A9: Motivation des élèves et enseignants du secondaire

4 ans 2 120 000 8 480 000 2 120 000 2 120 000 2 120 000 2 120 000

Coût total 269 505 000 0 50 162 250 59 941 500 76 622 250 82 779 000 Projet 3.2: Taux de fréquentation des centres d'alphabétisation élevé

A1: Sensibiliser la population/structures organisées sur l'importance de l'alphabétisation

4 ans 1 258 000 5 032 000 2 428 000 868 000 868 000 868 000

A2: Construire et équiper les centres d'alphabétisation + S.A.E.A.

7 7 428 575 52 000 000 14 000 000 14 000 000 17 000 000 7 000 000

A3: Motiver les maîtres alphabétiseurs 54 90 000 4 860 000 900 000 1 080 000 1 440 000 1 440 000 A4: Rendre effectives les séances d'alphabétisation

24 160 000 3 240 000 810 000 810 000 810 000 810 000



62

PROGRAMME 4: AMELIORER LES RESSOURCES FINANCIERES DE LA COMMUNE Programmation Financière Quantité Coût Unitaire Coût Global

2004 2005 2006 2007 2008 Projet 4.1: Les activités génératrices de revenus développées

A1: Réaliser une étude sur les AGR 1 2 500 000 2 500 000 2 500 000 A2: Former les différentes cibles à s'approprier l'outil de gestion des activités génératrices de revenu et à s'approprier l'outil de gestion à mieux les pratiquer

4 5 205 000 20 820 000 5 205 000 5 205 000 5 205 000 5 205 000

A3: Plaidoyer pour faciliter l'accès au crédit pour le développement des AGR

4 42 500 170 000 42 500 42 500 42 500 42 500

Coût total 23 490 000 0 7 747 500 5 247 500 5 247 500 5 247 500 Projet 4.2: Niveau d'investissement dans la Commune élevé

A1:Sensibiliser et convaincre les opérateurs économiques à investir

4 345 000 1 380 000 345 000 345 000 345 000 345 000

A2: Diligenter le processus de lotissement 2 212 500 425 000 212 500 212 500

Coût total 1 805 000 0 557 500 557 500 345 000 345 000 Projet 4.3: Mécanisme de recouvrement performant

A1: Sensibiliser la population à l'utilité des impôts

12 séances; 24 communiqués

radio; 52 crieurs publics

21 000; 9 500; 500

448 000 224 000 224 000

A2: Renforcer l'équipe chargée du recouvrement en personnel qualifié et disponible

4 agents 960 000 3 840 000 1 920 000 1 920 000

A3:Mettre à contribution des élus locaux dans la détermination des matières imposables et le recouvrement

4 ans 55 000 220 000 55 000 55 000 55 000 55 000

A4: Former les élus locaux sur les textes en matière des taxes et des impôts

2 formations 275 000 550 000 275 000 275 000

A5: Négocier la construction des services d'impôts et du trésor

3 plaidoyers 40 000 120 000 40 000 40 000 40 000

A6: Doter les services de recouvrement en matériels roulants et d'outils de travail appropriés

5 calculatrices; 2 ordinateurs;

1 voiture

6 400 000 6 400 000 6 400 000

Coût total 11 578 000 0 8 914 000 2 514 000 95 000 55 000


63

Programmation Financière Quantité Coût Unitaire Coût Global 2004 2005 2006 2007 2008

Projet 4.4: Ressources naturelles valorisées A1: Poursuivre les recherches en vue de découvrir d'autres sites

80 hommes jours

100 000 8 000 000 2 000 000 2 000 000 2 000 000 2 000 000

A2:Faire un plaidoyer pour l'exploitation du calcaire de Massè

2 séances 50 000 100 000 50 000 50 000

A3:Élaborer une stratégie pour l'exploitation et la gestion des carrières

2 jours 225 000 450 000 450 000

A4: Sensibiliser les populations riveraines sur la protection et la restauration des périmètres forestiers

12 34 333 412 000 206 000 206 000

A5: Faire un plaidoyer en direction du Ministère des Mines et de l'énergie pour recherche de partenaires dans le cadre de l'exploitation des puits arthésiens de Massè

2 plaidoyer 50 000 100 000 50 000 50 000



64

PROGRAMME 5: DESENCLAVER LA COMMUNE Programmation Financière Quantité Coût Unitaire Coût Global

2004 2005 2006 2007 2008 Projet 5.1: Réseau de communication amélioré

A1:Susciter la mise en place d'une radio communautaire

1 20 000 000 20 000 000 5 000 000 15 000 000

A2: Négocier la mise en place des cybers privés et communautaires

1 50 280 000 50 280 000 18 800 000 31 480 000

A3: Sensibiliser les populations sur les avantages du téléphone

24 séances 13 000 312 000 78 000 78 000 78 000 78 000

A4: Susciter la mise en place des télé centres communautaires fonctionnels

2 7 810 000 15 620 000 11 300 000 1 440 000 1 440 000 1 440 000

A5: Former, équiper et mettre en place un système de motivation des crieurs publics

6 Arrondissements

2 122 000 12 732 000 10 236 000 1 248 000 1 248 000

A6: Sensibiliser la population sur la nécessité de s'informer et de partager l'information

156 séances 31 000 4 836 000 1 612 000 1 612 000 1 612 000

A7: Négocier l'extension du réseau téléphonique conventionnelle

10 séances 45 000 450 000 450 000

Coût total 104 230 000 0 37 240 000 59 846 000 4 378 000 2 766 000 Projet 5.2: Les pistes/routes praticables

A1:Mettre en place un comité de suivi local de réalisation des infrastructures

6 comités arr. et 1 comité communal

100.000 et 45.000

645 000 645 000

A2: Former les membres des comités de gestion sur les mesures d'entretien et de protection des routes et pistes

1 1 144 000 1 144 000 1 144 000

A3: Former les élus locaux sur la prise en charge des projets de réalisation des infrastructures

1 890 000 890 000 890 000

A4: Recenser et dynamiser les comités de gestion des routes et pistes

52 50 000 2 600 000 1 250 000 1 350 000

A5: Sensibiliser les populations sur la nécessité de contribuer à l'aménagement des routes et pistes

52 50 000 2 704 000 1 352 000 1 352 000

A6: Construire/aménager et réhabiliter les pistes

100 km 5 000 000 500 000 000 150 000 000 150 000 000 100 000 000 100 000 000



65

PROGRAMME 6: PROMOUVOIR L'INTEGRATION INTER-COMMUNALE Programmation Financière Quantité Coût Unitaire Coût Global

2004 2005 2006 2007 2008 Projet 6.1: Patrimoine culturel plus valorisé

A1: Poursuivre et synchroniser l'organisation des cérémonies d'Oro, Vodoun etc.

1 60 000 60 000 60 000

A2: Organiser un festival annuel sur le patrimoine culturel

4 ans 900 000 3 600 000 900 000 900 000 900 000 900 000

A3: Organiser des championnats inter-communaux des jeux traditionnels (EBE, AYO, ETC…)

4 ans 60 000 240 000 60 000 60 000 60 000 60 000

A4:Organiser occasionnellement des danses traditionnelles (Bologo, Kpotchéré, Akpakpo)

4 ans 300 000 1 200 000 300 000 300 000 300 000 300 000

Coût total 5 100 000 0 1 320 000 1 260 000 1 260 000 1 260 000 Projet 6.2: Sport et Loisirs développés

A1: Réhabiliter les terrains de jeux/sports existants au niveau des Arrondissements

6 arr. 600 000 3 600 000 1 200 000 1 200 000 1 200 000

A2: Achever et équiper le stade communal 1 30 000 000 30 000 000 10 000 000 10 000 000 10 000 000 A3: Rendre fonctionnelle la Maison des Jeunes

1 4 500 000 4 500 000 2 250 000 2 250 000

A4: Redynamiser les équipes au niveau Arrondissement

6 999 000 5 994 000 3 834 000 720 000 720 000

A5: Re dynamiser une équipe au niveau communal

1 474 000 474 000 234 000 120 000 120 000

A6:Organiser les jeux inter-Arrondissements et inter-communaux

4 500 000 2 000 000 500 000 500 000 500 000 500 000

A7: Participer aux championnats nationaux 4 1 000 000 4 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000



66

PROGRAMME 7: ASSURER LA SECURITE DES PERSONNES ET DES BIENS Quantité Coût Unitaire Coût Global Programmation Financière

2004 2005 2006 2007 2008 Projet 7.1: La brigade de gendarmerie équipée et renforcée

A1: Formuler les demandes pour renforcer le personnel de sécurité et pour équiper les postes de contrôle

2 ans 100 000 200 000 100 000 100 000

A2: Achever la construction de la brigade et construire des casernes

1 30 000 000 30 000 000 15 000 000 15 000 000

A3: Créer deux(2) postes avancés de sécurité

2 250 000 500 000 250 000 250 000

Coût total 30 700 000 0 15 350 000 15 350 000 0 0 Projet 7.2: Collaboration active de la population assurée

A1: Sensibiliser et éduquer la population sur les méfaits de l'incivisme

2 ans 73 500 147 000 73 500 73 500

A2: Organiser des rencontres régulières entre les élus locaux et les responsables chargés de la sécurité

16 rencontres 144 000 2 304 000 576 000 576 000 576 000 576 000

A3: Promouvoir la mise en place des brigades civiles de sécurité

52 brigades 5 000 260 000 260 000

Coût total 2 711 000 0 909 500 576 000 649 500 576 000 Coût total programme 7 33 411 000 0 16 259 500 15 926 000 649 500 576 000


67

PROGRAMME 8: RENFORCER LA CAPACITE DE L'ADMINISTRATION LOCALE

Programmation Financière Quantité Coût Unitaire Coût Global 2004 2005 2006 2007 2008

Projet 8.1: Infrastructures construites et équipées A1: Doter les chefs d'Arrondissements de portables et de cartes de recharges

6 320 000 1 920 000 840 000 360 000 360 000 360 000

A2: Construire et équiper les bureaux d'Arrondissement

6 15 000 000 90 000 000 30 000 000 30 000 000 30 000 000

A3: Construire et équiper l'hôtel de ville 1 400 000 000 400 000 000 100 000 000 100 000 000 100 000 000 100 000 000

Coût total 491 920 000 0 130 840 000 130 360 000 130 360 000 100 360 000 Projet 8.2: Bonne Gouvernance Locale assurée

A1: Former le Conseil Communal dans le sens et l'esprit du débat démocratique

4 50 000 200 000 50 000 50 000 50 000 50 000

A2: Plaidoyer pour la poursuite du processus de décentralisation au niveau des villages

5 10 000 50 000 50 000

A3: Chercher une collaboration active avec la société civile

8 20 000 160 000 40 000 40 000 40 000 40 000

A4: Élaborer et mettre en œuvre un Plan de Formation des élus locaux

2 245 000 490 000 245 000 245 000

A5: Recruter et former de façon progressive le personnel recruté

10 agents 2 164 800 21 648 000 5 412 000 5 412 000 5 412 000 5 412 000

A6:Renforcer les capacités d'intervention du personnel existant

4 formations 690 000 2 760 000 360 000 360 000 360 000 360 000


Plan de Développement – Adja-Ouèrè 68

7 SCHEMA DE FINANCEMENT DU PDC

7.1 La Stratégie de Financement

Le coût global du PDC d’Adja-Ouèrè 2004 –2008 est estimé à un milliard huit cent soixante neuf

million cinq cent quarante mille (1 869 540 000 Fcfa). La mobilisation d’un tel montant

d’investissement requiert un ensemble de méthodes et stratégies dont les paramètres essentiels sont :

la population et sa croissance moyenne annuelle

les investissements propres de la Commune sur les cinq (05) dernières années

la contribution des populations aux actions de développement et celle des autres acteurs*

7.1.1 Projection de l’accroissement de la Population de la Commune

Selon le Recensement Général de la Population et de l’Habitat de 2002, la population d’Adja-Ouèrè qui

était de 81 497 habitants avec un taux de croissance moyen annuel probable de 3,07 %, soit une

population estimée à 86 746 habitants en 2004. Le tableau suivant résume l’évolution de la

population d’Adja-Ouèrè de 2004 à 2008, période d’exercice du PDC.

Tableau 22 : Projection de l’Evolution de la Population d’Adja-Ouèrè

ANNEES 2004 2005 2006 2007 2008

Population 86 746 89 476 92 312 95 238 98 257

7.2 Niveau d’Investissement de la Population et les Scénarios de Fincancement

Les données financières disponibles révèlent que le niveau des investissements moyens de la

Commune d’Adja-Ouèrè à la veille de la décentralisation serait de 20 818 105 Fcfa soit un

investissement moyen par tête d’habitant de 47,99 Fcfa. Ce qui peut être estimé actuellement à 50

Fcfa/ habitant.

Scénario 1 : Statut quo : RIEN N’EST FAIT

La Commune assure ses besoins de fonctionnement sur la base des stratégies actuelles de

recouvrement des impôts et taxes et de l’aide de l’Etat. Ainsi son niveau d’investissement à l’horizon

du plan (2008) sera de 23 106 450 Fcfa (voir Tableau ci-dessous)

Scénario 2 : UN EFFORT REALISTE EST FAIT

De façon réaliste, un accroissement raisonnable du niveau d’investissement par tête d’habitant est

unanimement envisagé par les membres du Comité de Pilotage sur la base des ambitions nourries par


le Maire et son Conseil Communal. Il s’agit de réaliser par tous les moyens d’ici à l’an 2008, un

niveau d’investissement moyen de cinq cents francs (500F) par tête d’habitant suivant la progression

ci-après (cf Tableau)

Scénario 3 : OPTIMISTE

Le niveau d’investissement par habitant passe de 50F à 500 F en 2005 et cet effort est

maintenu jusqu’à la fin de 2008 (Cf. Tableau 23).

Tableau 23 : Trois Scénarios de Financement

SCENARIO 1: NE RIEN

FAIRE

SCENARIO 2: REALISTE SCENARIO 3: OPTIMISTE

Année Population Montant

par tête

Total Montant

par tête

Total Montant

par tête

Total

2004 86746 50 4 337 300 50 4 337 300 50 4 337 300

2005 89476 50 4 473 800 100 8 947 600 500 44 738 000

2006 92312 50 4 615 600 200 8 462 400 500 46 156 000

2007 95238 50 4 761 900 300 33 333 300 500 47 619 000

2008 98257 50 4 912 850 500 49 128 500 500 49 128 500

TOTAL - - 23 106 450 - 114 209 100 - 191 978 800

7.3 Contribution des Populations aux Actions de Développement

La contribution moyenne par tête d’habitant estimée sur la base des données financières disponibles

au niveau des ONGs et autres structures opérant dans la Commune d’Adja-Ouèrè est estimée à 75F

par habitant.

Ce niveau de contribution volontaire de la population aux actions de développement de la

Commune très bas révèle l’état de pauvreté dans laquelle se trouve la population d’Adja-Ouèrè qui est

l’une des Communes affichant un indice de pauvreté très élevé selon le rapport annuel 2003 du PNUD.

De façon consensuelle et prudente, les membres du Comité de Pilotage, le Maire et son Conseil

Communal optent pour un accroissement de 75F à 250F suivant la progression ci-après :

Tableau 24 : Estimation de l’Evolution de la Contribution des Populations

ANNEES 2004 2005 2006 2007 2008

Contribution/Hbt 75 100 150 200 250


Etant donné que c’est la population active seule qui sera en mesure de contribuer financièrement

et de façon volontaire à la réalisation des projets, la contribution financière de cette population à

Adja-Ouèrè sur les cinq(05) prochaines années est estimée à trente huit millions quatre cent trente

quatre mille sept cents francs (38 434 700 Fcfa).

Tableau 25 : Estimation de l’Accroissement de la Participation de la Population

ANNEE POPULATION ACTIVE (53%) MONTANT PAR TETE TOTAL

2004 43 194 75 3 239 550

2005 47 422 100 4 742 200

2006 48 925 150 7 338 750

2007 50 476 200 10 095 200

2008 52 076 250 13 019 000

TOTAL 38 434 700

Sur la base de tout ce qui précède le schéma plausible de financement du PDC Adja-Ouèrè 2004 –

2008 se présente comme suit :

Tableau 26 : Schéma de Financement du PDC

2004 2005 2006 2007 2008

Programme 1 250 000 32 985 000 108 535 000 37 665 000 37 665 000

Programme 2 0 11 062 200 12 862 200 14 062 200 15 862 200

Programme 3 0 63 300 250 76 699 500 96 740 250 92 897 000

Programme 4 0 19 975 000 10 419 000 7 893 500 7 647 500

Programme 5 0 192 521 000 212 548 000 104 378 000 102 766 000

Programme 6 0 20 338 000 17 050 000 14 800 000 2 760 000

Programme 7 0 16 259 500 15 296 000 649 500 576 000

Programme 8 0 136 997 000 136 467 000 136 222 000 106 222 000

Total 250 000 493 437 950 589 876 700 412 410 450 366 395 700

Population 3 239 550 4 742 200 7 338 750 10 095 200 13 019 000

Commune 4 337 300 8 947 600 18 462 400 33 333 300 49 128 500

Besoins de Financement 0 479 748 150 564 075 550 368 981 950 304 248 200


CHAPITRE 3:

STRUCTURE DE MISE EN ŒUVRE DU

PLAN DE DEVELOPPEMENT

COMMUNAL


CHAPITRE 3 : STRUCTURE DE MISE EN ŒUVRE DU PLAN DE DEVELOPPEMENT COMMUNAL

INTRODUCTION

L’exécution du Plan de Développement de la Commune d’Adja-Ouèrè demande la définition des

modalités de sa mise en oeuvre :

- Sur la base de quels critères définit-on les tranches annuelles ou les programmes

prioritaires ?

- Comment mobiliser les ressources financières correspondantes ?

- Quels organes au niveau de la Commune assureront la gestion et la coordination du

programme ?

- Quelle sera la composition de ces organes ?

- De quels appuis auront-ils besoin pour mener à bien leurs activités ?

Les lignes qui suivent proposent quelques mécanismes simples devant permettre la mise en œuvre

efficiente du PDC dans la Commune d’Adja-Ouèrè.

1. Le Cadre Juridique

L’article 84 de la loi 97 – 029 du 15 Janvier 1999 dispose que la Commune élabore et adopte son plan.

Elle doit également veiller à son exécution en harmonie avec les orientations nationales en vue

d’assurer de meilleures conditions de vie à l’ensemble de la population. Il en résulte que le Conseil

Communal à travers le Maire est le premier responsable de l’exécution du plan. Mais il peut bénéficier

de l’expertise et de l’expérience d’autres personnes.

Le Conseil Communal s’occupe de la coordination de toutes les actions de développement à savoir :

- L’élaboration, l’approbation et l’exécution du PDC,

- L’élaboration, l’approbation et l’exécution des tranches annuelles,

- L’approbation des conditions d’exécution des activités,

- L’élaboration, et l’approbation d’ une politique de financement du plan,

- La communication et /ou la restitution périodique à la population et aux intervenants.

Il joue essentiellement le rôle d’organe de délibération au niveau des Arrondissements. Ce rôle devra

se traduire par l’examen et la discussion de toutes les affaires communales avant toute prise de

décision.

Les documents permettant d’assurer l’exécution du Plan de Développement en harmonie avec les

orientations nationales et les outils de contrôle et de gestion sont les documents de planification

nécessaires.


2. Le Dispositif Institutionnel de Mise en Œuvre

Selon les textes de loi sur la décentralisation, l’exécution du Plan de Développement Communal

revient au Maire en sa qualité d’organe exécutif, avec l’appui du Conseil Communal, organe délibérant

de la Commune. Toutefois, en raison de la spécificité du Plan de Développement Communal, une

gestion participative et une assistance technique paraissent requises. C’est pourquoi nous proposons

la création d’une Agence de Développement Communal (ADC) ayant pour instances de gestion, un

Conseil d’Administration et une Direction Exécutive

2.1 Le Conseil d’Administration de l’ADC ( Cadre de Concertation des Acteurs )

C’est un véritable organe d’échange entre les différents acteurs pour orienter, appuyer et évaluer la

mise en œuvre du processus de développement de la Commune. Il s’agit d’un cadre de concertation

qui collabore avec le Maire et le Conseil Communal pour la programmation permanente des actions

envisagées et la définition des stratégies de mobilisation des fonds nécessaires à l’exécution du Plan

de Développement Communal. Les modalités et la périodicité des rencontres seront précisées dans un

arrêté communal pris par le Maire et qui précisera la composition de l’organe.

2.1.1 La Direction Exécutive de l’ADC ( Comité de Suivi du PDC )

D’une façon générale, c’est un bureau technique chargé entre autres, de la mise en œuvre du Plan. Il

est chargé de :

- l’élaboration de la tranche annuelle du PDC et de sa mise en œuvre,

- l’élaboration des projets et programmes du PDC,

- la définition des conditions de l’exécution des actions,

- l’élaboration des stratégies de communication,

- le suivi et l’évaluation de la mise en œuvre du PDC,

- l’assurance des activités susceptibles de faciliter et de garantir un succès à la

réalisation des objectifs fixés par le plan.

Tout comme le Conseil d’Administration de l’ADC, la Direction Exécutive de l’ADC sera régie par un

arrêté communal qui fixera sa composition et ses attributions et déterminera sa position dans le

dispositif institutionnel de l’Administration Communale.


Recommandation

Chers lecteurs,

Après validation du présent Plan de Développement, certaines propositions

d’amendement, issues d’une réunion de concertation entre la diaspora d’Adja-Ouèrè

et les assistants techniques de PRODECOM(EMAC-ouémé /plateau) et du PDM,sont

parvenues aux autorités locales. Après étude de ces propositions en session ordinaire

le 03 février 2005,le conseil communal a décidé d’intégrer au cadre logique du PDC

les volets Eau, Electricité, Assainissement et Environnement. Le conseil a par ailleurs

recommandé que le travail technique soit poursuivi et achevé.

Une séance de travail en équipe restreinte Mairie- Diaspora- PRODECOM a été

organisée pour débattre des modalités d’ intégration des préoccupations des

conseillers. Au terme des travaux les participants recommandent ce qui suit :

La prise en compte des volets eau, électricité, assainissement et environnement

dans l’élaboration des tranches annuelles du PDC, et ce, sous forme de projets et

activités

merci


ANNEXES


ANNEXE 1 : Liste des Membres du Comité de Pilotage

N° NOM ET PRENOMS QUALITE

1 FACHOLA, Djiman* Le Maire d’Adja-Ouèrè

2 HYLE, Marcellin* Directeur du Collège d’Enseignement Technique

Agricole Adja-Ouèrè

3 HOUEMENOU, Victorin* Ex. CIPEN

4 OYATOLA, Louis Koladé* Représentant ONG-ApeSaB

5 AGASSOUNON Célestin* Représentant ONG-GABF

6 SALAMI, Latif Responsable Communal pour la Promotion

Agricole

7 MOULERO, Monique Responsable du Centre de Promotion Sociale

8 KPECOU, Louis K. Receveur – Percepteur

9 HOUNGBEDJI, Anne Représentant Organisation Paysanne

10 DASSEYA, Valentin Chef des Travaux Publics

11 OKE, Victor Chef Circonscription Scolaire

12 SODJINOU, Vincent D. Médecin-Chef du Centre de Santé Communal

13 AGBIDINOUKOU, Pascal Paul Chef de la Brigade Territoriale de Gendarmerie

14 AHAMIDE, Axel Représentant de l’Union Régionale des

Coopératives d’Aménagement Rural

15 AFFOYON, René M. Directeur du Centre de Recherches Agricoles et

des Plantes Pérennes

* Membres du Bureau Permanent du Comité de Pilotage


ANNEXE 2 : Problématique de Développement

SECTEURS

CONTRAINTES(FAIBLESSES)

ATOUTS(FORCES)

Agriculture

- Faible rendement - Déforestation - Bradage des produits agricoles et des intrants - Divagation des animaux dans les champs - Pauvreté des sols - L’inorganisation des filières - Mauvais fonctionnement des OP - Feu de brousse - Bradage des terres cultivables - Insuffisance et cherté des intrants - Vols des produits agricoles dans les champs - Mauvaise gestion de le fertilité des sols - Insuffisance des OP - Insuffisance de main d’œuvre qualifiée - Cherté de la main d’œuvre disponible - Faible mécanisation de l’agriculture- Faible utilisation des matières organiques

- Existence des OP (UCGF, CAR, GV, UCP et UR-CAR) - Existence des terres cultivables - Disponibilité des bras valides (actifs agricoles) - Diversité des cultures agricoles - Existence des techniques endogènes (savoir faire des paysans) - Existence de marché pour les produits agricoles - Existence d’un climat favorable - Existence de femmes transformatrices des produits agricoles - Disponibilité des matières organiques pour l’agriculture - Existence du CETA (Collège d’Enseignement Technique Agricole) - Existence des vertisols

Elevage

- Mortalité périodique des animaux - Cherté des produits vétérinaires - Vente à crédit des produits d’élevage -Manque de formation technique -Cherté des produits vétérinaire - Insuffisance d’association d’éleveurs - insuffisance d’agents vétérinaires - Emergence périodique d’épizooties (maladie d’animaux) - Vol des animaux domestiques

- Diversité des élevage. -Existence de marché d’écoulement - Existence des organisations d’éleveurs - Existence des matières premières pour l’alimentation des animaux - Existence des conditions favorables pour le développement de l’élevage


SECTEURS


ATOUTS(FORCES)

Artisanat

-Utilisation des moyens archaïques peu performants -Faible rendement -Insuffisance d’artisans qualifiés -Mauvais fonctionnement des groupements ou association des artisans -Accès difficile aux matières premières -Mévente des produits -Marchés d’écoulement restreints -Non recyclage des artisans - Difficultés d’accès au crédit à long terme -Court délai de remboursement des crédits -Intérêt élevé des crédits

-Existence d’artisans organisés en groupement-Existence de consommateurs -Diversité des activités artisanales

Transformation

- Faible rendement -Utilisation de matériel archaïque -Mauvaise conservation des produits ( Gari) -Mévente des produits -Faible niveau de formation technique des transformateurs -Mauvais fonctionnement des groupements -Bradage des produits transformés -Cherté des matières consommables - Méthode artisanale de transformation - non-maîtrise des prix de cession aussi bien des matières premières que des produits - coût élevé des équipements de transformation - méconnaissance des méthodes de conservation des fruits et légumes

- Existence de groupement -Existence des produits transformables. -Existence de quelques moyens de transformation. -Existence de consommateurs - Existence des marchés - Diversité des produits transformés(huile, Gari, Tapioca…..) - Existence d’usine de transformation - Emergence des équipementiers (fabrication)

Commerce (marché boutique etc.…)

- Inorganisation de la vente des produits locaux -Détérioration des termes d’échange -Fréquence des échecs dans le commerce faute de connaissances dans le domaine -Faible niveau d’organisation des commerçants

Abondance de produits commercialisable (petits bétails, volailles produits agricoles, de transformation) -Existence de marchés d’écoulement des produits -existence de quelques boutiques - Existence de quelques opérateurs économiques


SECTEURS


ATOUTS(FORCES)

-Accès difficile aux crédits -Faible capacité d’investissement -Mauvais état des pistes de dessertes rurales -Qualité parfois douteuse de la viande. Bradage des produits agricoles Ralentissement des activités économiques pendant l’organisation des fêtes annuelles « Oro »


SECTEURS


ATOUTS(FORCES)

Santé

-Accouchement à domicile -Taux de mortalité élevé -Vente illicite des médicaments -Insuffisance de Centres de Santé -Existence de cabinets privés tenus par des personnes non qualifiées et non autorisées -Faible pouvoirs d’achat de la population -cherté des produits pharmaceutiques -pesanteur socioculturelle -Automédication -Faible taux de fréquentation des Centres de Santé -CSA sous équipés -Recrudescence des cas d’anémie infantiles -Prévalence de le malnutrition élevée- maintien des malades dans les temples spirituels et les guérisseurs traditionnels sans soins appropriés -Centre de promotion sociale sous équipé et non viable - Insuffisance de service d’IEC/nutrition/Santé -Insuffisance de personnels qualifiés sanitaire. - problème d’accessibilité géographique dû à la nature du sol surtout en saison pluvieuse - Eloignement des caisses communautaires des populations - Influence des sectes qui refusent à leurs fidèles de se faire soigner - Réticence des populations envers les soins modernes -Taux élevé de comportements à risques engendrant les IST/SIDA

-Recours à la pharmacopée traditionnelle -Existence de CS -Existence des COGEA fonctionnels -Existence des produits locaux (vivriers) -Existence de micro crédit aux femmes -Existence de matériel roulant dans CS - Existence d’un centre de Promotion Sociale - Existence de RAC (réseau aérien de communication) dans les Centres de Santé d’Arrondissement - Participation communautaire aux activités de promotion de la santé - Promotion des moustiquaires imprègnés dans les formations sanitaires et au sein de la communauté - Pratique de la PCIME (Prise en Charge Intégrée des Maladies de l’Enfant), SOU (soins obstétricaux urgent), SONU (soins obstétricaux néonataux urgent) dans les formations sanitaires. - Mise en Œuvre des activités de vaccination (PEV) -Existence des comités locaux de lutte contre le SIDA


SECTEURS


ATOUTS(FORCES)

Education

-Faible taux de scolarisation -Eloignement des écoles % aux villages -Insuffisance d’enseignants qualifiés -Faible taux d’alphabétisation -Précarité des salles de classes -Mauvaises conditions de travail (défaut de mobiliers, matériels didactiques et salles de classes. -Manque de latrines -Manque de centres d’alphabétisation -Voie d’accès difficile aux écoles -Création d’école de proximité -Existence de vidéo club agissants négativement sur l’éducation des enfants -phénomène de déperdition scolaire Baisse de niveau des éleves -Exode rural -Effectif pléthorique Faible taux de participation à la réalisation des œuvres communautaires

Existence d’enfants scolarisables -Recrutement d’enseignants communautaires -Recrutements d’enseignant alphabétiseurs -Disponibilité des domaines pour abriter des écoles -Sensibilisation de la population non alphabétisée -Existence de la population non alphabétisée -Existence d’école privée

Hydraulique, hygiène et assainissement

-Faible accès à l’eau potable -Mauvaise fonctionnalité des comités de gestion des points d’eau -Existence de forages abandonnés pour diverses raisons -Défécation à l’air libre -Existence de dépotoirs sauvages d’ordures ménagères -Absence de décharges contrôlées -Faible couverture du réseau de la SBEE/SONEB -Présence de nappes phréatiques impropres à la consommation -Faible participation communautaire à la réalisation des ouvrages. -Forte politisation de actions de développement communautaire -Présence de nombreux points d’eau individuels non hygiéniques -Manque de police environnementale-Fortes influence de US et coutumes -Faible niveau d’alphabétisation -Insuffisance de latrines familiales -Insuffisance de latrines

Existence de quelques points d’eau potable -Existence de groupes organisés -Existence des coopératives d’aménagement rural -Existence de nombreux puits artésiens -Existence d’opérateurs économiques -Existence d’artisans réparateurs de forage -Existence des canaux d’IEC -Existence de compétence dans le domaine de l’assainissement -Existence de sols adaptés au décharges contôlés. -Existence de centre d’alphabétisation


SECTEURS


ATOUTS(FORCES)

communautaires

Tourisme et loisirs

Faible participation aux activités de loisirs -Non-aménagement des sites touristiques -Insuffisances de centre de loisirs

-Existence de forêts sacrées et classées -Existence d’un terrain de sport -Existence des groupes de danses traditionnelles -Jeux traditionnels -Existence de site touristique (Rivières.)

Transport / Communication

-Mauvais état des pistes - l’inexistence de téléphonie rurale -Faible budget communale -Manque de volonté au niveau de la population -Insuffisance d’intervention des services des TP -Faible revenu de la population -Coût élevé des communiqués. -Existence d’une structure de gestion des activités sportives et culturelles. Faible participation de la communauté aux réalisations de l’état

Existence de quelques pistes de desserte rurale déjà tracée. -Existence de carrière latéritique -existence de radio commerciale -Existence de bureau de PTT -Existence de pylônes téléphoniques -Existence de Radio de commandements (Gendamerie-Mairie-Santé)


SECTEURS


ATOUTS(FORCES)

Energie

-Faible accès à l’électricité -Disparition progressive de la végétation -insuffisance de transformateurs électriques -Faible niveau d’Alphabétisme sur la gestion de l’énergie -Information insuffisante -Faible pouvoir d’achat -Inexistence d’Agence de SBEE -Délestages électriques

-Existence du réseau électriques -Existence d’espaces pour le reboisement -Existence de forêts classées

Sécurité

-Vol (simple et qualifié) -Braquage -Escroqueries (en mariage et en tontine -Coups et blessures( surtout issus des litiges domaniaux) -Trafic et usage du chanvre indien -Prolifération des armes à feu -Brigade en sous-effectif -Surcharge des véhicules -Existence de véhicules sans phare , sans assurance et visite technique - Absence ou manque de poste avancé de brigade(Massè ou Ologo) - divagation des bêtes -Inexistence de caserne pour la brigade - Excès de vitesse dans la traversée des agglomérations ou lorsque la visibilité est insuffisante -Accidents fréquents dus à l’encombrement des voies les jours du marchés Inexistence de panneaux de signalisation ou limitation de vitesse

-Existence de la brigade -Existence de matériel roulant pour la brigade - Existence de domaine pour la brigade - Existence d’une gendarmerie spéciale au niveau des CAR

Ressources Naturelles

Carrières (latérite)

- Non-réglémentation de l’exploitation - Pollution du fait de l’exploitation - Dégradation du sol - Source vite épuisable

- Disponibilité de la matière première pour la réfection des voies - Source de revenus

Carrières (Grés, - Non-maîtrise de l’aire - Source de revenus


SECTEURS


ATOUTS(FORCES)

Calcaire) géographique - Non-achèvement des travaux de recherche géologique

- Source potentielle d’emploi

Cours d’eau et points d’eau

- le caractère saisonnier de la plupart des points d’eau et cours d’eau - Pollution des points d’eau par les ordures, la défection et autres - Eloignement des points d’eau des habitations - Ensablement des points d’eau - Gites de moustiques - Source de maladie hydrique

- Fertilisation des sols - Sources de protéines animales (poissons) - unique source d’approvisionnement en eau pour certains villages - source d’eau pour le bétail pendant la saison sèche

Forêts sacrées

- Non-accessibilité à tout le monde - exploitations illicites/clandestin

- bonne conservation - sauvegarde de l’environnement - sources d’approvisionnement en plante médicinale - installation des comités de suivi

Forêts classées

- Pression sociale et démographique - Rôle écologique important - Conservation de la faune et de la flore - Source de revenus - Source de plante médicinale

Fonctionnement de l’Administration

-Insuffisance de ressources financières - Insuffisance d’équipement de travail - Insuffisance et Inadéquation des locaux de services de la Mairie et des Arrondissements - Insuffisance de personnel qualifié au niveau de la Mairie et les Arrondissements - Manque de formation et de recyclage pour le personnel et les élus locaux - Difficulté d’identification d’un cadre pouvant occuper le poste du secrétaire général de la Mairie -

-Collaboration entre les différents services de la Mairie - Bonne collaboration entre les élus et l’administration - Mise à contribution permanente du personnel de l’administration pour les prises de décisions- bonne ambiance au sein du Conseil Communal - Bonne collaboration entre la Mairie et les services déconcentrés de l’Etat et autres structures intervenantes dans la Commune - Régularité des salaires du personnel de l’administration


SECTEURS


ATOUTS(FORCES)

Financement du Développement

- Manque de moyen de transport pour la visite du terrain -Manque de local -Insuffisance de personnel de collectivité - Méconnaissance des devoirs civiques -Faible appréciation de l’assiette -Influence du parrainage -corruption (passive et active) -Insuffisance de déboucher pour écouler les produits Faible participation de la population aux œuvres communautaires

- Bonne collaboration entre le service des impôts et la Perception - Bonne ambiance de travail entre les élus et le service des impôts - Existence des marchés, des gares routières, des foncier non-bâti et des CAR - Démarrage des travaux de lotissement

Structure de prise de décision

Pouvoir unilatéral descendant, groupes de pression. Tendance à la marginalisation

Discipline de groupe, cohésion, existence de lois internes, hiérarchisation bien poussée

ANNEXE 3 : La Matrice d’Orientations Stratégiques

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OPPORTUNITES MENACES MOS Existence des structures d'encadrement et d'appui aux secteurs socio-économiques

Existence des marchés d'écoulement des produits

Proximité de la compagnie de Pobè

Traversée des routes nationales

Existence des relations intercommunales

Coût élevé des intrants agricoles

vols simples et qualifiés

insécurité due à la proximité avec le Nigéria

importation incontrôlée et non autorisée des produits

non maîtrise des limites territoriales par les voisins

TOTAL

ATOUTS Existence de terres cultivables

Existence des matières imposables

Existence de centre de Santé

Existence de brigade

Existence de coopératives d'aménagement rural

Existence de terrains de sport et de jeux traditionnels

CONTRAINTES Non mécanisation de l'agriculture

Faible accès au crédit

Mauvais état des pistes

Faible taux de scolarisation

Faible taux de couverture en eau potable

Insuffisance de ources humaines ifiées et matérielles

Total

Documents

I N T R O D U C T I O N - ancb-benin.org¨rè... · (Carte N° 1 : Le Bénin ; Carte N°2 : La Commune d’Adja-Ouèrè) Elle est limitée : - au Nord par les Communes de Kétou et