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I. Polyarthrite rhumatoïde - PneumoCancero.com · I. Polyarthrite rhumatoïde ... -pathologie osseuse chronique -déformations altèrent la fonction -apposition et résorption osseuses

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I. Polyarthrite rhumatoïde Définition :

- maladie systémique courante

- maladie inflammatoire chronique

- polyarthrite bilatérale

Épidémiologie : - 1 % de la population

- ratio femme/homme de 3 / 1

Etiologie : - génétique

- d’origine inconnue

I. Polyarthrite rhumatoïde Clinique : souvent asymptomatique

Intra-articulaires : - mains et les poignets - articulation atlanto-axoidienne souvent touchée (! Position pendant

les soins dentaires) • altération des mouvements • déformations • douleurs • gonflements

Extra-articulaires : - nodules rhumatoïdes - syndrome de Gougerot-Sjogren - vascularite - fibrose pulmonaire - péricardite - syndrome du canal carpien

I. Polyarthrite rhumatoïde Diagnostic : au moins quatre des sept critères de l’American

College of Rheumatology (ACR):

1. raideur matinale

2. arthrite dans plus de 3 articulations

3. arthrite des mains

4. arthrite bilatérale

5. présence de nodules rhumatoïdes

6. facteur rhumatoïde positif

7. modifications radiologiques des mains

Traitement :

- les anti-inflammatoires

- les médicaments antirhumatismaux (corticoïdes, inhibiteurs du TNF)

I. Polyarthrite rhumatoïde Implication pour le dentiste :

o Relatif à l’arthrite : - le cou est-il calé pour le traitement ? - est-ce que l’ATM est symptomatique ?

o Hématologie : - glossite - bouche brulante - chéilite angulaire

o Médicaments : - les AINS sont souvent prescrits à forte dose - les immunosuppresseurs peuvent augmenter le risque d’infection - une ulcération aphteuse peut apparaitre

o Mobilité : - accès au traitement peut être restreint - visites à domicile peuvent être nécessaires - le patient n’est peut être pas capable de tenir une brosse à dents

traditionnelle

II. Spondylarthrite ankylosante Définition: l’articulation sacro-iliaque et la colonne

vertébrale s’ossifient en « tige de bambou ».

Épidémiologie: vers 20 à 25 ans

Étiologie: multifactorielle

Clinique:

- HLA-B27

- douleurs dans le dos

- limitation progressive des mouvements

II. Spondylarthrite ankylosante Implication pour le dentiste :

- la déformation du rachis peut gêner le traitement

- il est possible de prescrire des AINS pour soulager le patient

III. Pseudopolyarthrite rhizomélique et artérite temporale Définition: inflammation granulomateuse

Pseudopolyarthrite rhizomélique (PPR) musculature des ceintures pelvienne et scapulaire, entrainant raideur et douleur.

Artérite temporale inflammation granulomateuse à l’intérieur des artères de la tête et du cou : cécité si non traitée, claudication de la mâchoire (céphalées, sensibilité du cuir chevelu).

Épidémiologie: plus de 60 ans Clinique :

- fatigue - perte de poids - fièvre - vitesse de sédimentation (VS) est souvent élevé

III. Pseudopolyarthrite rhizomélique et artérite temporale Implication pour le dentiste :

- sans traitement, l’artérite temporale peut conduire à la cécité

- claudication de la mâchoire

IV. Ostéoporose Définition: Maladie courante. Diminution de la densité osseuse

d’un os normalement minéralisé. Tout le squelette est affecté.

Épidémiologie: - 1 femme sur 3

- 1 homme sur 12

- au-delà de 50 ans

- les femmes ménopausées

Clinique : - affaissement de la colonne

- déformation

- Fracture (poignet, col fémur)

IV. Ostéoporose Implication pour le dentiste :

- L’ostéointégration des implants est plus longue dans un os ostéoporotique.

- Traitement: calcium, vitamine D, diphosphonates

Les biphosphonates sont des inhibiteurs de la résorption osseuse. Ils bloquent l'activité des ostéoclastes et limitent ainsi la destruction de l'os.

Alendronate (Fosamax®) Ibandronate (Bonviva®) Risedronate (Actonel®) Zoledrontae (Aclasta®) On estime que leur administration permet d'accroître la

densité osseuse de 5 à 10 % et de diminuer de plus de 40 % le risque de fractures.

La prescription de ces médicaments sera systématiquement associée à la prise de calcium, afin de leur permettre d'exercer pleinement leurs effets au niveau de l'os.

Faible risque d’ostéonécrose de la mâchoire

IV. Ostéoporose Prise d’alendronate

Risque de tuméfaction de la langue, altération des sensations buccales et infection de la mâchoire

Avaler le comprimé avec un grand verre d'eau.

Éviter de s'allonger durant au moins 30 minutes après la prise de la dose et jusqu'à la consommation du premier repas de la journée.

Ne pas croquer ni sucer les comprimés.

V. Arthrose Définition : destruction dégénérative du cartilage articulaire et de l’os sous-jacent.

Se limite aux articulations. Les articulations de la hanche et du genou sont les plus touchées. Très fréquente.

Étiologie :

- âge

- traumatisme

- chirurgie

- obésité

Clinique :

- douleur après un effort répété

- diminution de l’amplitude des mouvements

Traitement :

- réduire la douleur et de restaurer la fonction

- analgésies régulières et pose de prothèses articulaires

Implication pour le dentiste :

- AINS

VI. Maladie de Paget Définition :

- pathologie osseuse chronique - déformations altèrent la fonction - apposition et résorption osseuses - désorganisation de la structure osseuse

Épidémiologie : 3% de la population est touchée, les hommes autant que les femmes

Étiologie : origine inconnue Clinique :

- déformation - douleur osseuse - céphalée - perte de l’audition

Traitement : - suppléments calciques - médicaments pour réduire le remaniement osseux, c’est-à-dire des

biphosphonates - parfois un acte chirurgical

VI. Maladie de Paget Implication pour le dentiste :

Si la mâchoire est atteinte :

- mobilité dentaire

- dérèglement occlusal

- avulsion difficile

- hypercémentose

- ostéomyélite

- risque accru de douleur faciale