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IAEN 19 Proceedings 1989

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  • IAEN / Creative Commons CC Creative Commons Attribution-NonCommercial Greece 3.0 ( - )http://creativecommons.org/licenses/by-nc/3.0/gr/

  • :

    U N I V E R S I T : I D O L O G I E ET C U L T U R E DIMENSIONS HISTORIQUES ET PERSPECTIVES

  • ACTES DU COLLOQUE INTERNATIONAL

    UNIVERSIT: IDOLOGIE ET CULTURE

    DIMENSIONS HISTORIQUES ET PERSPECTIVES

    ATHNES, 21-25 SEPTEMBRE 1987

    TOME I

    ARCHIVES HISTORIQUES DE LA JEUNESSE GRECQUE SECRTARIAT GNRAL LA JEUNESSE

    19 ATHNES 1989

    IAEN / Creative Commons CC Creative Commons Attribution-NonCommercial Greece 3.0 ( - )http://creativecommons.org/licenses/by-nc/3.0/gr/

  • TO

    :

    , 21-25 1987

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    19 1989

    IAEN / Creative Commons CC Creative Commons Attribution-NonCommercial Greece 3.0 ( - )http://creativecommons.org/licenses/by-nc/3.0/gr/

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    COMIT D E S A R C H I V E S H I S T O R I Q U E S DE L A J E U N E S S E G R E C Q U E

    SPYROS ASDRACHAS, PHILIPPE ILIOU,

    TRIANTAFYLLOS SCLAVENITIS, YANNIS YANNOULOPOULOS

    417, , . 25 30 872 25 30 873

    SECRTARIAT GNRAL LA JEUNESSE 417, rue Acharnon, Athnes, tl. 25 30 872, 25 30 873

    ISBN (set) 960-7138-02-3 ISBN (. 1) 960-7138-03-1

    IAEN / Creative Commons CC Creative Commons Attribution-NonCommercial Greece 3.0 ( - )http://creativecommons.org/licenses/by-nc/3.0/gr/

  • :

    COMIT D' ORGANISATION DU COLLOQUE

    Spyros Asdrachas Philippe Iliou

    Costas Lappas Nontas Papageorgiou

    Triantafyllos Sclavenitis Maria Skiadaressi

    Yannis Yannoulopoulos

    SECRTARIAT Christina Koulouri

    ORGANIS PAR L'ASSOCIATION DES TUDES NOHELLNIQUES

  • TOT

    21

    9.00 .

    9.30 :

    , .

    , - .

    Jos Gentil DA SILVA.

    , .

    10.00 . . , -.

    10.30 .

    : Gunnar HERING

    11.00 Alberto Tenenti, : 13-16 al.

    11.20 , 7 : .

    11.40 Maurice Godelier, .

    12.00 .

    13.00 .

  • PROGRAMME DU COLLOQUE

    LUNDI 21 SEPTEMBRE

    9.00 AccueII des congressistes. 9.30 Allocutions:

    Tonia KOYSSOPOULOU, Prsidente de l'Association des tu-des Nohellniques.

    Triantafyllos SCLAVENITIS, Reprsentant du Comit d'Histoire auprs du Secrtariat Gnral la Jeunesse.

    Jos Gentil DA SILVA.

    Georges SEFERTZIS, Secrtaire Gnral la Jeunesse.

    C O N F R E N C E I N A U G U R A L E

    10.00 C. Th. Dimaras, Constructions idologiques aux dbuts de l'Univer-sit grecque.

    10.30 P a u s e .

    S A N C E D U M A T I N

    LES DBUTS DE L'UNIVERSIT EN EUROPE OCCIDENTALE

    Prsident: Gunnar HERING

    11.00 A. Tenenti, L'essor des Universits en Europe: XIIIe - XVIe sicles.

    11.20 Rika Benveniste, Les Universits mdivales: aspects sociaux et rle politique.

    11.40 Maurice Godelier, La constitution de l'Anthropologie Sociale comme discipline scientifique et objet d'enseignement.

    12.00 Discussion.

    13.00 Clture de la sance.

  • :

    17.30 , .

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    18.10 , 1879/1880, .

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    22

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    :

    9.30 , (1860-1870).

  • S A N C E D E L ' A P R S - M I D I

    LES PREMIRES DCENNIES DE L'UNIVERSIT GRECQUE

    Prsident: Alexis PLITIS

    17.30 Alo Sideri, Les Lumires en Occident.

    17.50 Sterios Fassoulakis, Origines allemandes de l' universit grecque et contestations grecques de l'universit allemande.

    18.10 Spyros Troanos, l' Universit d'Athnes en 1879(1880 vue par un visiteur allemand.

    18.30 P a u s e .

    19.00 Triantafyllos Sclavenitis, La bibliothque de l' Universit d' Athnes (XIXe sicle).

    19.20 Christos Loukos, Le niveau de vie d'un professeur d' 1 Universit au mllieu du XIXe sicle: le cas de Alexios Pallis.

    19.40 Costas Lappas, Les enseignants de l'Universtit d' Athnes au XIXe sicle.

    20.00 Discussion.

    20.30 Clture de la sance.

    MARDI 22 SEPTEMBRE

    S A N C E DU M A T I N

    RALITS UNIVERSITAIRES: DISCIPLINES - QUIIIBRES - FIN AN CES

    Prsident: Costas LAPPAS

    9.30 Angheliki Fenerli, tudes et tudiants de l'cole Polytechnique (I860-1870).

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    10.30 .

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    13.30 . * * *

    23

    :

    9.30 , (1862-1897). - .

    9.50 Nadja Danova, 19 .

  • 9.50 Hlne Kalaphati, L'cole Polytechnique Nationale au tournant du sicle: dbouchs professionnels des diplms et statut institutionnel de l'tablissement.

    10.30 P a u s e .

    11.00 Gerassimos Pentogalos, L'idologie des professeurs et des tudiants de l'cole de Mdecine de l' Universit Othonienne.

    11.20 Aristotelis Stavropoulos, Gographie des ides et institution de l'en-seignement mdical en Grce.

    11.40 Rena Stavridi-Patrikiou, Les qullibres universitaires et leur renver-sement (1910-1926).

    12.00 Vasso Thodorou, Les donations des Grecs de l'tranger l' Univer-sit au XIXe sicle: l'volution d'une pratique.

    12.20 Aliki Vaxevanoglou, Hommes d'affaires et Universit.

    12.40 Discussion.

    13.30 Clture de la sance. * *

    A P R S - M I D I L I B R E

    MERCREDI 23 SEPTEMBRE

    S A N C E D U M A T I N

    TUDIANTS: MOBIIITS ET MOUVEMENTS

    Prsident: Yannis YANNOULOPOULOS

    9.30 Christos Lazos, Corps arms d'tudiants (1862-1897). Le cas de la Phalange Universitaire .

    9.50 Nadja Danova, Les tudiants bulgares l'Universit d'Athnes au XIXe sicle.

  • 10.10 -, (1890-1925):. , , -.

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    13.30 .

    :

    17.30 Vrban Todorov, .

    17.50 Jorgo Buio, - .

    18.10 Aleco Minga, .

  • 10.10 Roula Ziogou-Karastergiou, tudiantes l' Universit d'Athnes (1890-1925). premiers efforts, appartenance sociale, revendications.

    10.30 P a u s e .

    11.00 Constantin Tsoukalas, Mobilit sociale et population estudiantine au XIXe sicle.

    11.20 Georges Margaritis, Universit et mort hroque (1897-1922): Ido-logie, symbolismes, rituels.

    11.40 Georges Metallinos, La lutte des tudiants de la Facult de Tholo-gie en 1962 et le mouvement tudiant.

    12.00 Spyros Loucatos, La communaut estudiantine pendant la seconde moiti du XIXe sicle. Orientations idologiques, activits et faits.

    12.15 Antonis Liakos, Suggestions sur l'histoire du mouvement tudiant.

    12.30 Discussion.

    13.30 Clture de la sance.

    S A N C E D E L ' A P R S - M I D I

    PATRIOTISMES BALKANIQUES

    Prsident: Vassiiis PANAYOTOPOULOS

    17.30 Varban Todorov, Main Stages in the Development of Sofia Uni-versity.

    17.50 Jorgo Buio, L'affirmation de l' identit nationale et l'Universit en Albanie.

    18.10 Aleko Minga, L'Universit et son rle dans le progrs social et l'man-cipation spirituelle de la socit albanaise.

  • 18.30 Ivan Djuric, , - .

    18.50 .

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    19.30 , : -.

    19.50 .

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    24

    :

    9.30 , - (1922-1964).

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    (1880-1970).

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    11.40 , : .

  • 18.30 Ivan Djuric, La vrit historique, patriotismes balkaniques et ethno-gnses dans l'enseignement.

    18.50 P a u s e .

    19.10 Victoria G. Solomonides, L'Universit d'Ionie Smyrne: contribu-tion la coexistence pacifique.

    19.30 Spyros Marketos, La guerre acadmique de sept ans: la fondation de l' Universit de Thessalonique en tant que contestation de l' Uni-versit d'Athnes.

    19.50 Discussion.

    20.30 Clture de la sance.

    JEUDI 24 SEPTEMBRE

    S A N C E DU M A T I N

    ASPECTS PDAGOGIQUES ET SOCIAUX

    Prsident: Panayotis MOULLAS

    9.30 Apostolis Androu, Le recyclage des instituteurs l'Universit d'Ath-nes (1922-1964).

    9.50 Panayotis Papaconstantinou, L'Universit d'Athnes et la forma-tion pdagogique des enseignants du second degr (1880-1970).

    10.10 Charalambos Noutsos, Exprimentation et psych: la transplanta-tion strile du positivisme l' Universit d'Athnes.

    10.30 P a u s e .

    J 1.00 VassIIis Tsokopoulos, Orientation des tudes et forces de production, une priodisation (1837-1930).

    11.20 Ionna Lampiri-Dimaki, La contribution des tudes en droit la for-mation des lites: rsultats d'une enqute.

    11.40 Marie Eliou, Le personnel enseignant universitaire en Grce: identit et volution.

  • 12.00 : , -

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    25

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    9.30 , : . . .

  • 12.00 I n t e r v e n t i o n s : Gharis Babounis, L'enseignement suprieur dans les livres d'his-toire de l'enseignement secondaire.

    12.30 Discussion. 13.30 Clture de la sance.

    S A N C E D E L A R S - M I D I

    UN PASS QUI PSE SUR L'AVENIR

    Prsident: Georges DERTILIS

    17.50 Alexandros-Andras Kyrtsis, La codification du devenir social dans l'enseignement suprieur grec. Aspects de l'volution de 1920 nos jours.

    18.10 Panayotis Noutsos, La Facult des Lettres en tant que Pandida -ktrion. Composantes epistmologiques et idologiques des proposi-tions pour la rforme des institutions universitaires en Grce.

    18.30 P a u s e . 19.00 Costas B. Krimpas, La recherche scientifique dans les pays semi-

    priphriques: le mcanisme d'inhibition produit par la mtropole. J 9.20 VassIIis Kremmydas, Gratuit de l'enseignement ou 1'ducation

    des couches moyennes. 19.40 Discussion. 20.30 Clture de la sance.

    VENDREDI 25 SEPTEMBRE

    S A N C E D U M A T I N

    LITTRATURE, IDOLOGIE ET POLITIQUE

    Prsident: Triantafyllos SCLAVENITIS

    9.30 Pantelis Argyris, Querelles universitaires: le cas de D. Vernardakis et de C. Kontos.

  • 10.00 , .

    10.30 .

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    11.40 , : - (1851-1877).

    12.00 .

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    18.00 .

    : : Maurice AYMARD

    - Jos Gentil DA Silva

    Ivan DJ URIC Alberto TENENTI

    20.00 .

    .

  • 10.00 Venetia Apostolidou, Costis Palamas et l' Universit.

    10.30 P a u s e .

    11.00 Erasmie-Louise Stavropoulou, L'Universit et les tudiants dans la littrature nohellnique.

    11.20 Anna Frangoudaki, Le langage universitaire.

    11.40 Panayotis Moullas, Posie et idologie: les concours potiques ( 1851-1877).

    12.00 Discussion.

    13.00 Clture de la sance.

    S A N C E D E L'A P R S - M I D I

    18.00 Table ronde.

    DIDACTIQUE ET HISTOIRE

    Coordinateur: Spyros ASDRACHAS Rapporteurs: Maurice AYMARD

    Jos Gentil DA SILVA I v a n DJURIC Alberto TENENTI Elli YlOTOPOULOU-SlCIIIANOU Spyros ASDRACHAS

    20.00 Fin des travaux du Colloque.

    Les sances ont eu lieu dans l'amphithtre de la Fondation Nationale de la Recherche Scientifique.

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    , , 5, 106 71 .

    Maurice Aymard, directeur d'tudes l'cole des Hautes tudes en Sciences Sociales, 54, Bd. Raspail, 75006 Paris.

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    Jorgo Bulo, vice-directeur de l'Institut de Linguistique et de Littra-ture de l'Acadmie des Sciences, Tirana, Albanie.

  • , -, - , . 1, 211 00 .

    , chef de travaux, cole Pratique des Hautes tudes (Ve section), 79-81, av. Pierre Brossolette, Montrouge 92120, France.

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    -, , . 62, 115 28 .

    Nadja Danova, matre de recherches, Institut d'tudes Balkaniques, 7, rue Kalojan, Sofia 1000, Bulgarie.

    Jos Gentil Da Silva, professeur l'Universit de Nice, 14, rue Paul Droulde, 06000 Nice.

    Ivan Djuric, professeur associ l'Universit Paris VIII-Vincennes, 29, rue des Saints Pres, 75006 Paris.

    Maurice Godelier, directeur d'tudes l'cole des Hautes tudes en Sciences Sociales, 65, rue de l'Amiral Mouchez, 75003 Paris.

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    Gunnar Hering, professeur l'Universit de Vienne, Dornbacher str. 25/3/1, Vienne A 1170.

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    Viviane Isambert-Jamati, professeur l'Universit Ren Descartes, 122, av. Aristide Briand, 92120 Montrouge, France.

    I. , , 7, 145 64 . .

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    Aleko Minga, professeur l'Universit Enver Hoxha, Tirana, Albanie.

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    grzistik, Postgasse 7/1/3, Vienne, A-1010.

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    Alberto Tenenti, directeur d'tudes l'cole des Hautes tudes en Scien-ces Sociales, 4, rue Milne Edwards, 75017 Paris.

    Varban Todorov, historien, Institut d'tudes Balkaniques, 7, rue Kalo-jan, 1000 Sofia, Bulgarie.

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    : . Da Silva . Monsieur Da Silva a la parole.

    JOS Gentil DA Silva: Je vais tre trs bref. la rigueur je ne vois pas pourquoi c'est moi qui m'adresse vous, j'imagine que pour parler des sentiments de l'historien tranger invit participer cette runion.

  • Je suis privilgi parce que j'ai assist plusieurs des runions qui se sont tenues dans ces mmes lieux et je dois vous dire d'abord que je suis trs sensible au fait que a se passe Athnes et puis trs heureux que Athnes soit cette ville europenne, ce foyer de civilisa-tion, intresse d'une manire si vidente, et je dirais si organise et commune, l'homme depuis l'enfance et depuis la jeunesse.

    Cela se fait, il y a des chercheurs, il y a des savants qui s'occupent des enfants: des psychologues, des pdagogues et des professeurs, des prtres, beaucoup de gens, des conomistes, des dmographes mais je ne connais pas ailleurs un tel effort des gens jeunes et de tous ges aussi qui s'intressent la jeunesse, l'enfance et leur Histoire, leur importance dans la cit.

    Alors, a c'est mon point de vue personnel, mais je crois que je n'exagre pas et que je suis suivi facilement par mes collgues trangers en vous rptant la fiert de participer vos travaux, d'intervenir dans vos dbats et je vous dis en commenant et je vous le dirai la fin, je serai toujours trs heureux, par correspondance, n'importe com-ment, je ne dis pas de runir des fiches comme j'ai fait jusqu'ici, mais aussi de les discuter et de vous dire comment on peut travailler, d'en tirer parti, mme si on n'est pas Amricain ou Sovitique ou Allemand et l'on n'a pas tous ces volumes sous la main.

    J'ai t habitu trs tt acheter les livres qui me fallaient. Et puis j'ai cru que les bibliothques importantes pourraient satisfaire mes dsirs. Mais je crois que c'est nous, presque, qui fabriquons les livres que nous lisons. Fernard Braudel dont on parle tant, tait un lecteur ce point personnel que quand il vous parlait d'un livre, il vous disait toujours des choses qui n'y taient pas ou plus de choses que celles qui y taient. Les livres, la lecture vous savez a se dit, c'est vous qui les fabriquez et vous le savez. Mais je ne voudrais pas tre long, je vous remercie et je fais des voeux pour que cet effort continu se poursuive et que nos dbats soient cette fois aussi heureux et aussi fconds que ceux des runions prcdentes. Je vous remercie.

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    Roi de France, Empereur des Franais . .

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    , . , , , , , . . : , . , , , - . , , -, , , . , , , : , , - , . . - About, . : ils n'tudient avec plaisir que lorsqu'ils apprennent en mme temps une science et un metier. , on trouve Athnes toutes les espces d'tudiants, except l'tudiant qui n'tudie pas. L'colier mendiant n'y est pas rare; l'colier domestique est le plus nombreux de tous . E. About, La Grce Contemporaine (11854), 1897, . 215 216. ( -, -, - . ,

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    , , , .) . de Gobineau, About , , -, : - la fois, dispose se donner et dispose accepter les bienfaits de l'instru-ction (1878). . Deux tudes sur la Grce moderne, 1905, . 290.

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  • 21 1987

    : GUNNAR HERING

  • L'ESSOR DES UNIVERSITS EN EUROPE (Xe - XVIe SICLES)

    ALBERTO TENENTI

    il n'est certainement pas dpourvu de signification que les facults dont s'est dote l'Universit d'Athnes, lors de sa naissance en 1837, soient celles-l mmes qui prsidaient l'enseignement universitaire ds le XIIIe sicle: thologie, droit, mdecine et philosophie. Sans doute en cette premire moiti du XIXe sicle s'achve une trs longue phase de la vie intellectuelle et les Universits s'ouvrent alors aux sciences et aux techniques qui viennent s'ajouter aux anciens savoirs et finale-ment les renouvelleront. Nanmoins, l'histoire de l'Universit d'Athnes, aussi rcente qu'elle soit, se rattache sans conteste par ses origines au grand mouvement plurisculaire qui l 'a prcde. Pendant plus de six sicles la fondation des Universits avait sanctionn chacune d'une certaine faon l'entre d'un pays ou d'une rgion dans la civilisation europenne en marche. On pourrait en fait discuter sans fin si cette institution a t une cration mdivale ou un signe incontestable de modernit. Ce dbat serait en partie vain: il tournerait surtout au-tour de problmes de mots et de dfinitions chronologiques relative-ment arbitraires. Toutefois rien n'est plus justifi que de souligner la modernit de ce Moyen Age auquel appartiennent les Communes auto-nomes en mme temps que les Universits.

    Au XIIe sicle le Moyen Age europen tait dj une vieille ralit, vieille de quelque sept cent ans. Cette remarque n'est certes pas faite pour chercher noise aux mdivistes, mais simplement pour rappeler que leur enseignement couvre des phases de civilisation trs diffrentes sans doute trop dissemblables pour que deux mots ("haut" et "bas" Moyen Age) puissent suffire les unifier ou les souder de faon ad-quate. il est indniable que la marche de la socit et de la culture euro-

  • europennes semble certains gards fort lente: mais elle n 'a pas attendu l'anne 1500 pour entamer son acclration. La constitution d 'tats nationaux, la renaissance d'une conomie montaire, le grand dvelop-pement des villes aussi bien que l'essor des Universits constituent en Occident des facteurs dcisifs de changement. Que l'on dfinisse comme l'on voudra la priode qui voit leur nette affirmation entre le XIIe et le XVe sicle, que l'on hsite classer ces quatre cents ans comme mdivaux ou comme modernes: le fait est que l'Europe alors n'a plus du tout le mme visage et que nos catgories chronologiques sont inad-quates. *

    Nous n'avons pas l'intention de nous attarder sur les insuffisances du vocabulaire historique: il fallait cependant les signaler avec force car elles constituent une gne de taille quand on aborde certains sujets. L'essor des Universits europennes s'est ralis grce l'interaction et au dialogue de certains acteurs majeurs: les intellectuels, les villes, l'glise, les tats. Avec la meilleure bonne volont du monde on ne parviendra pas se persuader que le phnomne universitaire a t marqu de faon sensible par le fodalisme, mme si ce dernier a pour-suivi son existence ses cts. Du XIIe au XVe sicle les professeurs se sont comports comme des clercs ce qu'en fait ils taient souvent, comme des entrepreneurs du savoir et comme des professionnels lacs. Leurs lves sont venus de toutes les couches sociales pour acqurir une formation qui les place dans les classes dirigeantes ou au moins dans les cadres suprieurs de la socit. Cela se passe en grande partie en dehors du monde fodal, mme s'il ne l'ignore pas et s'il ne se pro-pose pas ouvertement de le combattre. il n'est pas besoin de rappeler que l'glise elle-mme, aux XIIe-XVe sicles, est assez diffrente de celle de l'poque antrieure.

    Le contexte dans lequel naissent et vont prosprer les Universits est donc un contexte nouveau, mme si elles ne s'ouvrent pas toutes les forces vives de la socit: elles n'accueillent en effet ni la technique ni le savoir des marchands et elles continueront y rester trangres jusqu'au XIXe sicle. il faut reconnatre que la conception d'une science pure, contemplative, l'a ainsi emport pour longtemps sur la notion d'une science fonctionnelle, au service des activits des hommes.

    il est vrai que l'enseignement de la thologie et de la philosophie peut paratre largement quilibr par celui de la mdecine et surtout du droit. Mais ces deux dernires disciplines taient encore fort peu ex-primentales et dynamiques, l'une comme l'autre se proposant surtout de transmettre les connaissances prexistantes.

  • Pourtant, s'arrter des considrations de cet ordre ne serait pas seulement appliquer des critres anachroniques: ce serait mconnatre les acquis propres du mouvement et de l'organisation universitaires ds leur origine. Sans tre vraiment audacieux, institutionnaliser la runion des sciences dominantes dans un complexe d'enseignements articuls correspondait la fondation d'une instance dcisive et puis-sante. De ce point de vue la naissance des Universits reprsente celle d'un nouveau pouvoir au sein de la socit europenne.

    Ne taxons pas d'imprvoyance l'glise qui ne s'y opposa pas et parut mme la favoriser. La Curie romaine d'abord et mme, ensuite, les organes dirigeants des glises protestantes gardrent en effet si longtemps leur emprise sur les Universits qu'on ne peut douter de leur capacit d'assurer et de perptuer au sein des Facults leur pri-maut intellectuelle. Un jour ou l'autre, dans les diffrents pays, les Universits ont fini certes par s'affranchir de cette lourde mainmise: mais il faut bien reconnatre que l'glise ne perdit pas son pari. nos yeux, rtrospectivement, l'initiative de la Papaut de prendre les Studia sous sa protection peut paratre hardie sinon risque. En ralit le choix se rvela bien plus efficace que ne l 'aurait t n'importe quel calcul mdit. La dcision pontificale s'avra quasi gniale - u n e bonne affaire, dirait-on aujourd'hui parce que pendant des sicles, au lieu de devenir des foyers de trouble intellectuel et d'atteintes l'ortho-doxie, les Universits tinrent le rle de gardiennes de la foi et mme de tribunaux de surveillance des croyances chrtiennes.

    Si donc avec les Facults se constitua un pouvoir scientifique et intellectuel nouveau, fondamentalement il ne fut pas de nature conte-stataire: l'glise sut la fois le comprendre et s'en garantir. Ce pouvoir n'avait pas de prcdents au sens prcis du terme. il y avait certaine-ment eu des hautes coles et des centres d'enseignement dans le monde musulman aussi bien que dans la chrtient orientale et occidentale.

    il y avait eu en particulier des coles monastiques et piscopales, de sorte que les Universits ne semblent pas surgir tout fait du nant. Les diffrences et les nouveauts l'emportaient nanmoins sur les ana-logies et sur les traditions. Tout empreint ou coiff de postulats tholo-giques qu'il ait pu apparatre, l'enseignement de l'ensemble des Fa-cults n'tait plus dominante religieuse. il baignait, bien entendu, pleinement dans un contexte chrtien. Mais ds le dpart, et de faon de plus en plus large, il accueillit la philosophie et la science grecque, surtout aristotlicienne. L'enjeu consista, c'est bien connu, dans la christianisation d'Aristote; mais l'on sait bien aussi que ce fut au prix

  • de l'aristotlisation d'une large partie de la pense chrtienne. En outre, bien que la querelle n'ait impliqu que des croyants convaincus, la dialectique philosophico-thologique qui s'enclancha alors cra des cli-vages aigus au sein de la philosophie et de la thologie de l'Occident. Si le pouvoir jurisdictionnel de l'glise ne parut gure attaqu jusqu'au XVe sicle (mise part l'exception hussite), la crise religieuse clata au grand jour avec la Rforme protestante ds le dbut du XVIe sicle. L'Universit avait t, directement ou indirectement, le vhicule prin-cipal des affrontements qui s'taient produits surtout du XIIe au XIVe sicle; elle ne leur resta pas trangre non plus au XVe sicle.

    Pour la Papaut et pour l'glise, l'opration se solda ainsi par un bilan complexe, o l'actif indniable n'tait pas exempt d'un passif inquitant. Les terrains de la philosophie et de la thologie, tant les plus sensibles et les plus dlicats cette poque, s'avrrent les plus brlants et ceux qui rtrospectivement ont attir le plus d'attention.

    il semble bien, toutefois, que mme sur le plan de la science, du droit et de la doctrine politique, l'instance et les cadres universitaires aient jou un rle minent. Durant les quatre sicles qui vont du XIIe au XVIe, l'exigence se prcise en effet de parvenir des formes d'organisa-tion internationale et nationale dans tous les domaines. Or, parmi les lments de repre et de cohsion dcelables dans le panorama de cette poque, les Universits reprsentent l 'un des plus considrables et des plus stratgiques. Les titres et diplmes qu'elles dcernent sont recon-nus dans tout l'Occident et de leur creuset sort une partie non nglige-able de la classe dirigeante des villes, des tats, de l'glise mme. L'impact des Universits est donc loin d'tre seulement intellectuel ou scientifique: il est plus encore social et politique au sens large du terme. Prlats, juristes et hauts fonctionnaires ont bien souvent des grades acadmiques: ces lites ne pouvaient pratiquement pas se former ailleurs que dans les Facults.

    Ainsi, grce aux Universits, qui se multiplient peu peu sur son territoire selon des logiques compliques - e t donc de faon ingale-l'Europe occidentale et centrale s'est trouve en possession d'une v-ritable structure de l'enseignement suprieur dont la vitalit et la lon-gvit, quoi qu'on en dise, ne sont pas dmontrer. Si l'Universit d'A-thnes se place un moment significatif de ce dveloppement universi-taire, bien d'autres et tout fait analogues ont t fondes depuis peu prs suivant le mme modle.

    Mais peut-tre faudrait-il rflchir aujourd'hui sur ce modle pluri-sculaire et qui a fait ses preuves, qui cependant montre dsormais

  • certaines insuffisances graves. Les difficults et impasses actuelles affe-ctent surtout les rapports entre les Universits et les tats. Certains pays ont dj dmontr clairement que la tutelle de l 'ta t n'tait pas indispensable au dveloppement des Universits, que si elles s'affran-chissaient de cette dpendence elles pouvaient fonctionner aussi bien -parfois mieux- dans certaines conditions.

    Que l'on n'imagine pas, toutefois, que ce problme des rapports avec l 'ta t et avec les autorits politiques, crucial dans le monde actuel, ne s'est jamais pos au cours des sicles passs. Nous avons dj dit que, depuis leur fondation et au moins jusqu'au XVIIe sicle, les pro-blmes des Universits ont t multiples. Le premier consistait dans le manque relatif de dynamisme intellectuel, engendr la fois par la surveillance de l'glise et par l 'attachement collectif encore puissant un patrimoine culturel mentalement dogmatique. Non que la vie intellectuelle universitaire ait t stagnante: nous avons dit au contraire quels changements profonds ont t prpars et labors au sein des Facults, notamment entre le XIIe et le XVIe sicle. Mais le dynamisme universitaire a toujours t puissamment frein par la conception et la constitution mme de la socit, structure quasi immobile, qui assi-gnait des classes sociales hirarchises ou juxtaposes le rle bien dfini que chacune devait remplir. Bien que l'enseignement suprieur ft par sa nature mme un ferment porteur de changements futurs, ceux-ci tardrent donc longtemps se manifester au sein de ces stru-ctures sociales qui russirent se maintenir peu prs inaltres jusqu'au XIXe sicle. Cette sorte de blocage se rpercuta au moins indirectement sur les Universits elles-mmes, qui faisaient corps avec l'ensemble des classes dominantes et avec leur chelle de valeurs.

    C'est bien sur ces aspects qu'il faut s'arrter car trs longtemps les Universits ne furent pas tant des instances intellectuelles que le lieu de formation de certaines lites. La dissociation entre monde univer-sitaire et monde fodal demeura trs nette. Pratiquement aucun noble ne se consacrait l'enseignement et fort peu consentaient se former dans le cadre des Facults. Ils taient pour la plupart des propritaires fonciers et ils voyaient dans la profession militaire leur dbouch le plus naturel, au moins jusqu'au XVIe sicle. Les paysans n'taient pas plus nombreux que les nobles parmi les lves ou les enseignants des Universits, qui venaient, les uns et les autres, surtout des villes et des classes moyennes. ils se destinaient des carrires ecclsiastiques ou bureaucratiques au sens large du mot, les vritables dbouchs des diplms et des docteurs tant l'glise et les diffrentes administrations,

  • tatiques ou citadines. Les Universits fonctionnrent ainsi comme les viviers des organismes qui dominaient la socit occidentale et qui taient en plein essor (mme si cela les amenait se disputer prement la suprmatie). Pour des motifs peu prs opposs, nobles et paysans ne les frquentaient pas. Les premiers' n'en avaient pas un besoin direct et par le fait de leur naissance pouvaient compter sur des carrires toutes traces; les seconds n'en avaient ni les moyens ni la prparation culturelle. Les fils de marchands ou les parents d'ecclsiastiques au contraire se soumettaient la formation universitaire afin de s'intro-duire dans les rouages de l 'ta t ou de l'glise et de se hisser parfois des fonctions trs leves. il n 'y avait par contre pratiquement pas de demande d'enseignants diplms, car les coles publiques secondaires n'existaient pratiquement pas.

    Les Universits ne furent donc pas seulement des organes de pro-duction et de distribution du savoir: leur rle fut de reproduire en quan-tit les serviteurs et les ministres de la Curie romaine et du clerg, aussi bien que ceux des administrations civiles et judiciaires en voie d'expansion. Ainsi elles ont attir et runi des hommes qui se proposaient de devenir des cadres de la socit et les reprsentants des deux pou-voirs qui la rgissaient. Ce rle prpondrant devait ncessairement freiner la recherche dsintresse et l 'avancement du savoir en tant que tel objectifs tout fait secondaires dans une assiette sociale telle que celle des XIIe-XVe sicles. D'autant que le culte de la science ne se liait gure la recherche de ses applications et que les connaissances ncessaires la production artisanale et aux diffrents mtiers se trans-mettaient de faon autonome l'intrieur des corporations et des mi-

    lieux professionnels. Pendant des sicles, mme le savoir mdical fit peu de progrs, ses principes thoriques et ses fondements n'tant pas soumis la discussion ou la vrification. En fait la conscience mme que ce savoir ft indfiniment perfectible, et donc ncessairement ex-primental, tait quasi impossible, bloque par la conviction que les doctrines hrites de la tradition n'taient pas contestables. Ce blocage, o la rvrence pour l'autorit des matres anciens jouait plein, allait de pair avec celui exerc par les vrits de la foi, mme si les dogmes religieux n'intervenaient pas directement dans les programmes des facults de mdecine.

    il en allait tout autrement dans le domaine de l'enseignement du droit. La Papaut et les diffrents tats dynastiques ou citadins s'intressaient de plus en plus l'organisation et au contrle des appa-reils financiers, judiciaires et bureaucratiques. Tandis que les papes

  • avaient besoin surtout d'inquisiteurs et de canonistes, aux princes et aux villes il fallait des fonctionnaires, des magistrats, des ambassadeurs, etc. Les uns et les autres avaient un pouvoir temporel de plus en plus tendu et des revenus conomiques assurer et dfendre. Ce proces-sus prit de l'ampleur dans toute la chrtient occidentale surtout au XIVe et au XVe sicle. il est important de remarquer que la Curie ro-maine prit assez tt l'initiative d'accorder rgulirement des bnfices ecclsiastiques ceux qui obtenaient des grades en thologie et en droit canon. La Papaut s'assurait ainsi l'engagement en sa faveur de ces futurs cadres, promis aux prbendes de chanoines, d'abbs, d'vques, etc. La puissance pontificale s'est organise de la sorte avec une nette avance sur les pouvoirs lacs des royaumes, des principauts et des villes.

    Les tats nanmoins se comportrent de faon tout fait analogue l'gard des Universits. D'autant que les dtenteurs des diffrents pouvoirs politiques s'taient ingrs ds le dbut dans le fonctionne-ment des Facults: les motifs d'ordre public et d'organisation matrielle ne manquaient pas pour justifier bon nombre d'interventions des auto-rits civiles dans la vie universitaire. Un facteur de taille vint s'y ajou-ter: la prise en charge des traitements des professeurs. Tout en se pro-clamant les protecteurs des Studia , les papes ne subventionnaient pas les enseignants dont les honoraires aprs les contributions initiales des tudiants eux-mmes taient assurs par les villes ou par les ad-ministrations princires. Les tats enfin, suivant peu peu l'exemple donn par l'empereur Frdric il qui avait cr celle de Naples, s'at-triburent le droit de fonder des nouvelles Universits.

    Si donc tout un ensemble de liens soudaient les universitaires l'glise, il n 'y en avait pas moins qui les rattachaient aux tats. Pour ces derniers il ne s'agissait pas seulement de puiser dans les Facults des serviteurs comptents mais, d'une faon analogue celle emprunte par l'glise, de se les attacher en assurant leur promotion sociale. Les fonctionnaires des diffrentes administrations ne pouvaient sans doute pas compter sur un traitement rgulier ou suffisant de la part du pouvoir central, surtout s'il s'agissait de princes dont la trsorerie tait normalement et chroniquement dfaillante et oblige de parer au plus press. Mais leur rmunration consistait bien souvent dans les ressources que leur procurait l'exercice mme de leurs charges officielles ou qu'ils parvenaient en tirer. D'autre part un certain nombre d'uni-versitaires pouvaient attendre d'autres avantages de leur collaboration avec l 'tat . En devenant membre d'un Parlement ou en tant investi

  • d'une autre fonction prestigieuse, non seulement on pouvait nouer des rapports personnels avec le souverain ou son entourage mais aussi s'introduire dans la classe sociale privilgie: la noblesse. C'est ainsi qu'en France par exemple se constitua peu peu une noblesse de robe qui se voulait quasi gale, sinon tout fait gale, en dignit la noblesse hrditaire. Les membres de cette noblesse de robe parvenaient mme souvent se mler aux nobles, leurs offices facilitant l 'achat de terres et la possession de fiefs. Une fois titulaire d'une fonction publique, un universitaire parvenait ainsi assez facilement soit une carrire cono-miquement fructueuse soit une position sociale qui le plaait sans conteste dans l'lite. Ds lors II s'avrait relativement ais de fonder la fortune de toute sa ligne soit en transmettant sa propre charge ses hritiers soit en s'alliant des branches de la noblesse hrditaire.

    La science, la comptence intellectuelle et les grades acadmiques ne servaient donc pas uniquement assurer l'exercice de l'enseignement suprieur (qui dans certains cas devint lui aussi quasi hrditaire). Le processus d'interaction entre les Universits d'un ct, l'glise et les tats de l 'autre, tait de plus en plus puissant cause des exigences grandissantes des diffrentes bureaucraties et en dernire instance de la socit elle-mmequi demandait tre mieux encadre et mieux gouverne. Dans ce contexte et dans ces conditions, ne pouvant pas se soustraire aux pressions et l 'attraction exerce sur eux par l'glise et par les tats, les universitaires furent souvent plus ou moins direc-tement conduits dlaisser leur rle scientifique et pdagogique. En consquence, surtout partir du XIVe sicle et de plus en plus large-ment ensuite, le dveloppement du savoir et des recherches thoriques commena se raliser en bien de cas en dehors des cadres universitaires. Des cnacles, des acadmies et d'autres groupes semblables rassembl-rent des savants et des hommes de lettres dans certaines villes ou dans certaines Cours ds le XVe sicle, notamment en Italie, en France et en Angleterre. Leurs contacts avec les Universits ne faisaient pas d'ailleurs tout fait dfaut et parfois mme eurent des effets fructueux. Dans certaines Facults par exemple l 'attachement au savoir tradi-tionnel commena faiblir au profit de mthodes nouvelles et, sous la pousse surtout de l'humanisme, on y institua des enseignements nou-veaux.

    La longue histoire des Universits pose ainsi ds la priode de leur essor un certain nombre de grands problmes que l'on peut considrer toujours actuels. Tout d'abord celui de leur indpendence ou au moins de leur autonomie scientifique et conomique. Nous avons pu voir

  • brivement pour quelles raisons et de quelle manire elles furent prises ds leur origine dans l'engrenage des conditionnements culturels, so-ciaux et financiers. Une institution universitaire efficace peut diffici-lement faire face ses tches intellectuelles et mme pdagogiques si

    elle ne dispose pas d'un patrimoine propre et de. ressources assures. Le manque de fonds et de crdits peut freiner dangereusement et mme bloquer son fonctionnement, tandis que l'investissement dans les acti-vits spcifiquement universitaires est en principe toujours productif.

    Le deuxime problme qui merge est double, s'agissant du re-crutement des tudiants aussi bien que de leurs dbouchs la fin des tudes. Les socits d'Ancien Rgime ont su rsoudre la question de l'emploi en absorbant la grande majorit des diplms dans les diff-rentes branches de l'administration civile ou ecclsiastique aussi bien que dans les professions librales. Les socits contemporaines ont su en destiner aussi un grand nombre l'enseignement, grce la gnra-lisation de l'instruction publique. Mais celle-ci son tour a engendr un dsquilibre, dans la mesure o les coles secondaires ont produit et produisent une quantit grandissante - e t dsormais parfois exces-sive de candidats aux tudes universitaires. Sans doute ne pourra-t-on sortir de cette impasse qu'en rattachant plus troitement qu'on ne l 'a fait jusqu'ici l'accs aux Facults aux besoins rels de chaque pays. En d'autres termes une vision organique des exigences du dveloppe-ment de chaque socit est indispensable pour tablir une politique scolaire d'ensemble. Aujourd'hui en somme le problme est sorti du cadre strictement universitaire et les vritables solutions sont recher-cher dans le contexte de l'enseignement secondaire. Une fois que ce der-nier sera convenablement rgl et amnag, les Facults ne ressentiront plus les dsquilibres qui les menacent et dans certains cas tendent les touffer. Bien que l'instruction soit devenue un phnomne de masse, II conviendrait que l'enseignement suprieur demeure, ou re-devienne, essentiellement la formation des cadres et des lites.

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    tario Lirri 20 1842 :

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    , . ispettore , , .

    : - ,

    Sapienza" - Lungarno

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    Monsignor Boninsegni; , . , Carmignani Montanelli -

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  • 1806-1861*

    I

    203 2 93 2 88 2 51 2

    28 2 26 2

    19 2 18 2 17 2 17 2 15 1 14 1 12 1 12 1 11 1

    11 1 9 1

    8 1 8 1

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    6 1 6 1 6 1 5 1 5 1 5 1 5 1 4 1

    4 1 4 1 4 1 3 1 3 1

    3 18 3

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  • II*

    15 11

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    * .

  • 1837 . , , - , - , 1833 .

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    (charlatanisme), - - - ,1 , . - - ' [...], ,

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    . , - (1857-1861) - ,

    . - . 1858 , : ... - . Bckh pdanterie ! , , - , Notizen, , antiquarische Specerei!

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  • .12

    , (1923-1926) . (22 1923), ,

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    12. . . , . , , 1935, . 61.

    13. . -. . .

  • TO 1879/1880

    .

    Teubner , 1881, Ein Winter in Griechenland, 1879-1880, , 1879-1880, . , - . . 8 .1 . 26 30 ( ) . . 29 , - . , - .2 . 95 . .3 -

    . Die Strickzeuge sahen recht reinlich aus ; aber komisch ist es, dass sie die rechte Seite des Strumpfes nach innen nehmen, die linke nach aussen, und somit inwendig herum stricken; der Zweck dieser Art des Strickens ist uns nicht recht klar geworden. 2. Die anwesenden Damen kauften ganze Quantitten und redeten uns zu ein Gleiches zu thun, da die Schminke aus Zante besonders berhmt sei; die Entr-stung, mit der wir eine solche Aufforderung zurckwiesen, wurde gar nicht ver-standen, ich glaube man belachte unsere Einfalt.

    3. Es war ein reizendes Bild, wie die lachenden Gestalten in ihren malerischen Trachten unter dem sonnigen Himmel an Steintrgen standen, und mit einem tch-

  • . 78, : .4

    ' 5 ( JD 5057) , Karl Eduard Zachari von Lingenthal.6 Zachari, William Fi-scher, .7

    , , Zachari - , -. , , - . : Zachari , .8 , ( 67 ), . . .

    tigen Holzknttel die Wsche misshandelten. Freundlichst wurde ich eingeladen, Unterricht bei