Upload
others
View
5
Download
0
Embed Size (px)
Citation preview
Il y a 100 ans exactement, 2000 soldats noirs américains
arrivaient en France pour nous aider à en finir avec la guerre. Avec eux, un nouveau style musical débarquait sur le continent européen : le Jazz.
Le 23 novembre, la collégiale de Mantes la Jolie vibrera d’une émotion intense.
Un chœur de 100 jeunes chanteurs entourera
la célèbre organiste Rhoda Scott, pour un
concert événement en hommage à ces soldats noirs,
Concert Rhoda Scott
avec la Maîtrise de Limay
et la Maîtrise des demoiselles de la Légion d’honneur
Une conférence sur la naissance du Jazz, dans le ca-
dre de l’Université Corot, le lundi 19 Novembre à l’Espace Culturel Christiane Faure de Limay.
Une projection du film documentaire de François Reinhardt
sur les Harlem Helfighter, le Jeudi 14 Novembre au Cinéma le
Chaplin, à Mantes la Jolie.
Des actions complémentaires pour sensibiliser les jeunes
générations sur les enjeux historiques et musicaux du projet :
Pendant trois jours, les 22, 23 et 24 octobre prochains,
au Château de la Roche Guyon, les élèves des deux Maîtrises pourront
travailler, échanger, et partager avec Rhoda Scott pour
s’imprégner de sa culture, et de son incomparable inspiration.
Trois jours pour comprendre, vivre et restituer un répertoire musical,
choisi par Rhoda Scott, qui porte en lui toute la souffrance et l’espérance
du peuple noir américains.
3 jours de Master classe au Château de la Roche-Guyon
pour préparer cette rencontre extraordinaire
« Le choc des cultures »
Désireuses d’évoquer la commémoration du Centenaire de la Première Guerre Mondiale sous
un angle original, la maîtrise de Limay, la maîtrise des demoiselles de la Légion d’honneur et Blues
sur Seine invitent Rhoda Scott pour un concert exceptionnel. Au programme des œuvres illustrant
le choc des cultures, fruit de l’intervention des soldats noirs américains sur le sol français.
Sous les doigts cette organiste de légende, le programme visite la longue route de la musique noire américaine à
travers le jazz, les negro spirituals mais aussi les compositeurs français classiques du début du XXème
siècle, Fauré et Debussy.
« 100 jeunes chanteurs s’unissent autour de Rhoda
Scott pour partager son histoire , son héritage »
Rhoda Scott emmène près de 100 jeunes chanteurs dans son histoire, son héritage pour partager une émotion
intense, celle de ses concitoyens noirs américains, engagés aux cotés des français en 1917, pour revendiquer
leur identité américaine encore bafouée. Il y a tout juste 100 ans, un nouveau style musical débarquait sur le
continent européen, le Jazz.
« La maîtrise de Limay et la maîtrise des
demoiselles de la Légion d’honneur réunies en Master Classe au Château la Roche Guyon, avec
Rhoda Scott »
Pour préparer ce concert et immerger les jeunes chanteurs dans l’âme, le son et le
rythme de cette musique noire américaine, si profonde, Rhoda Scott, fait travailler les deux ensembles lors d’une Master Classe au Château de la Roche Guyon. Sous la
direction de Viki Durivault, chef de chœur de la Maîtrise de Limay, les deux maîtrises
investissent un univers musical qui les passionne, porteur de beaucoup de sens.
Projet de concert commémoratif du Centenaire de la Première Guerre
Un concert exceptionnel, le Vendredi 23 Novembre 2018
à la Collégiale de Mantes la Jolie, 21h00
Rhoda Scott, Maîtrise de Limay
Maîtrise des demoiselles de la Légion d’honneur
Autour de ce concert, Blues sur Seine, le Conservatoire et la Ville de Limay ont développé
plusieurs actions pour sensibiliser les jeunes générations sur l’aspect citoyen du projet et permettre aux jeunes chanteurs de comprendre la dimension symbolique de la musique noire
américaine.
Conférence de l’Université Corot sur le thème de la naissance du Jazz, le Lundi 19
Novembre à 14h00, à l’Espace culturel Christiane Faure à Limay :
« L’arrivée de Jim Europe et le jazz en France, un centenaire ».
Le 4 avril 1917, les États-Unis déclarent la guerre à l'Allemagne. Les 31 décembre 1917 et le premier janvier 1918 débarque à Brest et Saint-Nazaire une troupe
bizarre, des musiciens-soldats, appelée, plus tard, par les Français, "Harlem Hellfighters", conduit par le chef réputé James Europe. L’âge du jazz
commençait…
Diffusion de la « Grande Guerre des Harlem Hellfighters », au cinéma Le
Chaplin, à Mantes la Jolie le Jeudi 15 Novembre 20h00 :
...En France, ce ne sont pas seulement la
liberté et la démocratie que ces soldats
viennent défendre avec rage, mais l’égalité raciale. En se battant en Europe, ces
descendants d’esclaves espèrent gagner une autre guerre, celle qui se déroule dans leur
propre pays contre la ségrégation, et être enfin considérés comme des citoyens
a m é r i c a i n s à p a r t e n t i è r e . À travers ce film, le réalisateur Francois
Reinhardt dépeint avec force le parcours de ces hommes et la pluralité de leurs combats.
Un projet porteur de valeurs,
labélisé par la France et les Etats-Unis
Des actions de sensibilisation complémentaires
La maîtrise de Limay, depuis sa création, porte sur le territoire du Mantois des valeurs
citoyennes qui donnent à l’engagement musical des jeunes chanteurs du Conservatoire de Limay une résonance toute particulière. Scolarisant des
descendantes de décorés des ordres honorifiques nationaux, la maison d'éducation de la Légion d'honneur des Loges et sa maîtrise cultivent également des valeurs de
civisme et de patriotisme. Ensemble, les deux institutions ont déjà produit des projets, comme en 2014, « 1918, l’Homme qui titubait dans la guerre », en présence
de la compositrice Isabelle Aboulker.
Outre le devoir de mémoire, les deux maîtrises s’associent dans ce projet pour
mettre en avant le rôle et l’influence des minorités dans ce conflit et l’apport culturel qui en a découlé. Elles illustrent par le choix du répertoire, la trace
indélébile que l’histoire a laissée dans l’évolution de la musique.
Enfin, en interprétant sous la direction musicale de Rhoda
Scott des Negro Spirituals, elles rendent hommage à ce que la musique noire américaine porte au plus profond
d’elle, comme la marque d’une immense souffrance
mais aussi d’un espoir.
Un projet labélisé par la Mission du Centenaire de la
Première Guerre mondiale et par la United States World War One Centennial Commission
Déroulement du projet
Travail préparatoire dans les établissements
Les élèves de la maîtrise des demoiselles la Légion
d’honneur travaillent en répétitions de chœur et en cours
d’éducation musicale sur le répertoire du concert et sur le
contexte historique et culturel qui entoure le projet. Elles
abordent dans ce cadre des séquences sur l’histoire de la
musique noire américaine, les Negro spirituals, le Gospel, le
Blues, le Jazz.
Pendant 3 jours, les lundi 22, mardi 23 et mercredi 24
octobre, à l’initiative du Festival Blues sur Seine, les élèves
des deux établissements se retrouveront, sous forme de
répétitions, le matin et l’après midi, dans la galerie principale
du Château. Ces trois jours d’échanges et d’apprentissage
permettront aux élèves de bénéficier des conseils de cette
formidable musicienne. Ils pourront ainsi s’enrichir de son
immense expérience de la
musique et de la scène.
Pour ces jeunes chanteurs, issus de maîtrises
« classiques », ces trois jours de stage seront un défi
pour tenter de s’approprier un répertoire assez
inhabituel pour eux, celui des Gospels et des Negro
Spirituals.
Une perspective enthousiasmante...
Les élèves de la maîtrise de Limay ont débuté le
travail du répertoire dés l’année scolaire 2017-2018.
Ils ont notamment déjà chanté avec orchestre le
Cantique de Jean Racine de Gabriel Fauré, pièce
centrale du concert du 23 Novembre, que Rhoda
Scott devrait accompagner sur son orgue.
Les deux maîtrises ont déjà travaillé ensemble à deux
reprises en 2014, dans le cadre du Centenaire de la Première
Guerre mondiale lors d’un concert commémoratif avec
l’orchestre de la Police Nationale et en 2016, dans une
représentation de Barbe bleue d’Isabelle Aboulker, commande
de la maîtrise de Radio France.
Master classe au Château de la Roche Guyon avec Rhoda Scott,
les 22, 23 et 24 octobre
A 8 ans, elle découvre un orgue Hammond dans l’église de son père. Elle est
bouleversée. Depuis, la Franco-Américaine, débarquée à Paris en plein Mai 68, a fait carrière en exploitant son talent sur un répertoire éclectique. Elle fête ce 3 juillet ses
80 ans en tournée, à la tête du Lady Quartet, qui réunit plusieurs des meilleures musiciennes du jazz français.
Rhoda Scott est née un 3 juillet. C’était il y quatre-vingts ans, et le public français fête
son anniversaire au cours d’une tournée démarrée à Coutances en mai dernier, qui passe par Jazz à Vienne le 3 juillet et la mènera au festival parisien Jazz à la Villette le
7 septembre. L’organiste montera à chaque fois sur scène avec le Lady Quartet, une formation 100 % féminine de haut vol, aux manettes de laquelle elle force le respect,
avec d’autant plus de mérite que le jazz français ne lui a pas toujours accordé sa reconnaissance.
Fascinée par un instrument mystérieux
Dans les années 1970, Rhoda Scott jouait Tico Tico à l’arrière d’une jeep militaire dans une émission des
Carpentier, entonnait L’Hymne à l’amour sur la scène de
l’Olympia, et chantait C’est si bon dans une version disco qu’elle n’assumait pas : « Je n’étais pas moi-
même », dit-elle encore aujourd’hui. Drôle de trajectoire pour cette femme qui grandit dans une famille pieuse de
sept enfants, au fil des déménagements imposés par son père, pasteur itinérant dans les églises du New
Jersey. Ses deux parents jouaient du piano, dont les logements des presbytères étaient systématiquement
pourvus. Mais l’enfant de 8 ans se passionna pour un instrument mystérieux, inventé une décennie plus tôt :
un orgue Hammond. « Je suis allée le voir quand l’église était vide. En enfonçant les touches, aucun son ne
sortait. J’ai réussi à le mettre en marche puis, en manipulant les boutons, j’ai pu actionner les deux
claviers. C’était fascinant. Mais il y avait un troisième
clavier au sol. C’est alors que j’ai enlevé mes chaussures, pour le tâter de mes pieds. » Ayant continué de jouer déchaussée, Rhoda Scott deviendra « The Barefoot
Lady » (la femme aux pieds nus), une formule marketing qui inspirera le bon mot du contrebassiste Luigi Trussardi : « Elle a l’orteil absolu. »
“Je ne savais même pas ce qu’était le jazz”
Autodidacte jusqu’à « 17 ans et demi », Rhoda Scott jouait des gospels, des negro spirituals, des cantiques, les succès de Broadway, les tubes de Ray Charles, Chuck
Berry ou Little Richard qui passaient à la radio, et le Prélude en do dièse mineur de Rachmaninov – « Je ne savais même pas ce qu’était le jazz. » Ayant obtenu une
bourse pour étudier au Westminster Choir College de Princeton, elle découvre les
contrepoints harmoniques du XVIIIe siècle, puis lâche tout. Devenue comptable tout en pianotant dans un
cabaret, elle y est repérée par Count Basie, qui l’embauche dans son orchestre en résidence dans un
club de Harlem. Diplômée de la Manhattan School of Music, puis élève (à Fontainebleau) de Nadia Boulanger
qui lui reproche de ne pas suffisamment maîtriser les
Rhoda Scott
bases classiques, elle est finalement signée par Eddie Barclay qui l’a découverte avec
Basie. Voilà comment Rhoda Scott débarque à Paris, en mai 1968 : « J’avais un studio dans la rue du Bac, et ma propriétaire de 70 ans, encore traumatisée par la
guerre, m’envoyait acheter de l’huile et du sucre par peur du rationnement. Je suivais les manifestations sur le boulevard Saint-Germain et je voyais des étudiants
tenter de renverser un bus, avec l’aide des passagers qu’ils venaient de faire descendre. Je me suis dit : “Les Français sont fous.” Mais c’était sympathique. »
Le Quartier latin, ses pavés et ses clubs de jazz. Rhoda Scott se produit
régulièrement au Bilboquet dont elle épouse le directeur, Raoul Saint-Yves (un proche de Barclay), en 1969. A sa grande surprise, des gens sérieux décrètent ce qui
est jazz et ce qui ne l’est pas, selon qu’elle joue tel ou tel morceau. « J’étais vexée que l’on veuille me mettre dans une case. Jusqu’au soir où Harry “Sweets” Edison et
Eddie “Lockjaw” Davis, deux anciens membres de l’orchestre de Count Basie, m’ont rejointe sur scène après leur concert au Méridien,
en suggérant que l’on joue un morceau de Stevie Wonder. Le fait que ces grands jazzmen jouent un
tel morceau m’a confortée dans ma vision décloisonnée de la musique. »
Flou artistique jusqu’au Lady Quartet
Raoul Saint-Yves, qui lui octroiera son surnom
après une prestation dans une émission de Denise Glaser au cours de laquelle la caméra fixait ses
pieds nus, lui cherche d’abord un répertoire, en lui demandant de lister les morceaux qu’elle connait par cœur. Par ordre alphabétique, elle couche alors mille titres sur le
papier. Résultat : une discographie partagée entre compositions et reprises, depuis Take a ladder (avec le batteur Daniel Humair), qui inaugure en 1969 une collection
d’albums où elle interprète principalement des standards du jazz, de la chanson, du classique ou
du répertoire sacré, sur son orgue Hammond B3. Elle admet aujourd’hui que cette stratégie payante
(elle a vendu 500 000 albums dans les années
1970), étirée sur deux décennies, ne constituait pas une voie artistique.
“Jouer avec ces jeunes consœurs m’a
stimulée et j’ai appris beaucoup d’elles”
Dans les années 1990, son talent s’est exprimé plus librement sur une poignée
d’albums pour Verve, une collaboration avec son amie La Velle, Rock my boat avec David Linx et André Ceccarelli, ou Djangolized avec la violoniste Aurore Voilqué. Mais
son dernier projet est aussi le plus beau. Créé en 2004, le Lady Quartet associe Rhoda Scott aux meilleures musiciennes françaises du moment, avec une paire de
remplacements au fil des ans : Sophie Alour, Airelle Besson, Julie Saury, Lisa Cat-Berro, Géraldine Laurent et Anne Paceo. La tournée actuelle s’appuie même sur un
bel album, We free queens (2017). « Jouer avec ces jeunes consœurs m’a stimulée et j’ai appris beaucoup d’elles, dit l’organiste. Après les concerts, des spectatrices me
disent aussi que ça leur fait du bien, et que nous sommes des modèles possibles pour leurs filles. » Installée à Chartres après avoir longtemps habité un village du
Perche, la Franco-Américaine (elle a la double nationalité) peut aborder ses 80 ans avec un sentiment de plénitude artistique. Bon anniversaire et happy birthday,
fêtons-la deux fois.
Créée en 1982 à la Maison d’éducation de la Légion
d’honneur des Loges, à Saint Germain en Laye, la maîtrise des demoiselles de la Légion d’honneur
regroupe environ 80 jeunes filles, âgées de 11 à 15 ans, réparties en deux formations chorales. Les élèves
maîtrisiennes, en classes à horaires aménagés, bénéficient pour leur formation artistique d’un
encadrement professoral de qualité, spécialisé dans le domaine vocal, assurant à la fois formation musicale,
histoire de la musique et culture musicale, formation vocale, chant choral, et pratique instrumentale.
La maîtrise donne chaque année plusieurs concerts à l’extérieur de l’établissement, et se produit régulièrement avec de grandes
formations professionnelles : Orchestre symphonique de la Garde Républicaine, Orchestre de la Musique de la Police Nationale,
Orchestre lyrique de Paris, Musique Principale de
l’Armée de Terre, Chœur de l’Armée Française…au théâtre Alexandre Dumas de Saint-Germain-en-
Laye et dans diverses villes d’Ile-de-France. Elle se produit en formation complète ou réduite tant
en France qu’à l’étranger, à l’occasion de séjours pédagogiques.
La Maîtrise de Limay direction Viki Durivault
Créée en 2013 et composée initialement des élèves de formation musicale du Conservatoire à Rayonnement Communal de Limay, la
Maîtrise travaille autour d’un projet pédagogique innovant qui place le chant au centre de tous les apprentissages. Elle est constituée
d’une soixantaine d’élèves qui suivent un cursus collectif et individuel en chant et chant choral. Soucieuse de s’ouvrir sur son
territoire et de représenter la diversité des publics de la Ville de Limay, elle tisse progressivement des liens avec le milieu scolaire
sur l’ensemble des degrés, école, collège et Lycée.
En mai 2016, dans le cadre d’une restitution de « Douce et Barbe
bleue », lors d’une Master classe avec le compositeur Isabelle Aboulker, elle évoque la Maîtrise en ces
termes : « ...une approche exceptionnelle de mes partitions, fine, exigeante, extrêmement sensible, et d’une musicalité
raffinée... »
En octobre 2016, la Maîtrise à l’honneur d’être invitée pour fêter l’anniversaire des 90 ans de Betsy Jolas, dans son village de
Chérence .« Vous écouter chanter mes œuvres … a été pour moi un bonheur de tous les instants. Divine surprise, dés la
première note, je me suis sentie comblée, ... »
En novembre 2017, la maîtrise de Limay à reçu le Prix de
l’Enseignement musical dans la catégorie, « meilleur spectacle réalisé par de jeunes interprètes ». Elle s’est produite cette année
avec l’Orchestre de l’Alliance, dans le cadre d’une résidence GPSEO
La Maitrise des demoiselles de la Légion d’honneur Maison d’éducation de la Légion d’honneur des Loges direction Boris Mychajliszyn
Boris MYCHAJLISZYN est un acteur incontournable de la direction de chœur et
d’orchestre sur Paris et sa région, en acceptant de prendre, pour la saison 2017-2018, la direction artistique et musicale de La Maîtrise de Paris. Il est aussi, en
effet, chef de chœur de la maîtrise des demoiselles de la Légion d’honneur, ainsi que chef associé au Chœur régional Vittoria d’ile de France et de l’Ensemble Vocal professionnel Michel Piquemal.
Pianiste et ancien petit chanteur, il débute, à l’âge de 19 ans, la direction de chœur et d’orchestre. La même année, il intègre et se perfectionne dans la
classe de chant d’Anna-Maria BONDI. Titulaire du CAPES d'Education musicale et Chant choral, il enseigne à la Maison d'éducation de la Légion d'honneur des Loges, dont il coordonne les activités
musicales depuis 2007. Ces différentes activités artistiques et professionnelles lui ont permis de travailler pour et aux
côtés des plus grands chefs comme Michel Piquemal, Jean-Claude Casadesus, Charles Dutoit, Christoph Eschenbach, Jacques Mercier, John Nelson, Michel Plasson, Yutaka Sado ; ainsi que de diriger entre autres l’Orchestre National de Lituanie, la Musique Principale de l’Armée de Terre,
l’Orchestre Lyrique de Paris et l’orchestre Pasdeloup. En 1997, il devient chef-adjoint de l'Ensemble Vocal Michel PIQUEMAL (3èmes Victoires de la Musique Classique) et en 2011, il est
nommé Chef associé au Choeur Régional Vittoria d’Ile-de-France (5èmes Victoires de la Musique Classique).
Il mène de front, en parallèle, sa carrière de ténor solo. Il s’est récemment produit au Festival de musique sacrée de Sylvanès mais aussi dans des tournées, avec l’Orchestre philarmonique du Maroc avec le Requiem de Verdi aux côtés de Béatrice Uria-Monzon et Norah Amsellem, ainsi
que celles de l’Orchestre National d’Ile-de-France. En 2011, il enregistre deux disques d’œuvres inédites de Martial Caillebotte où il chante aux côtés de Karine Deshayes, Clémentine Margaine
et Philippe Do. Boris MYCHAJLISZYN est Chevalier des Arts et des Lettres ainsi que dans l’Ordre des Palmes Académiques.
Boris Mychajliszyn,
chef de chœur de la maîtrise des demoiselles de la Légion d’honneur
Stéphane Bernard,
Chef de chant, professeur d’éducation musicale,
maîtrise des demoiselles de la Légion d’honneur
Petit-fils de musicien, Stéphane Bernard débute l’étude du piano dès
l’âge de 6 ans. Au contact d’Irène Polya puis d’Evelyne Stroh qui sera son professeur durant près de dix ans, il obtient un prix
départemental en 2000. La même année, il se tourne vers le jazz et intègre le Conservatoire du 9ème arrondissement de Paris où il travaille avec Philippe
Baudoin, Jacques Vidal, et Laurent Cugny. Son passage à la Bill Evans Piano Academy lui permet également de perfectionner sa
maîtrise de l’harmonie et du piano jazz auprès de Bernard Maury. Etudiant dans le département jazz de l’Université Paris 8, puis Paris IV – Sorbonne, il reçoit les conseils d’Yves Torchinsky, Eric
Barret, Antonio Laï, Gérard Denizeau. En 2006, il obtient une Licence de musicologie, puis le CAPES
d’éducation musicale/chant choral et intègre le département jazz du CRR de Cergy-Pontoise en écriture, analyse et arrangement jazz auprès de Laurent Colombani, Jean-Luc Fillon ou encore
Georges Paczynski. Il y obtient un DEM de piano Jazz en 2007. Il se produit au sein de plusieurs formations (trio, quintet, big-band) dans différents clubs
parisiens – Franc-Pinot, Blue Note, Tennessee Jazz Club, Batofar…), mais aussi au festival Euro jazz de Rueil-Malmaison ou encore au Théâtre 95 de Cergy. Il dirige actuellement le NSN trio.
Il enseigne à la Maison d’éducation de la Légion d’honneur des Loges et au CRC de Conflans-Sainte-Honorine où il dirige orchestre et chœur. Passionné de pédagogie, il dispose d’une formation à la méthode MeloDys destinée aux enfants présentant des troubles de l’apprentissage.
Viki Durivault, chef de chœur de la Maîtrise de Limay
Les deux Maîtrises réunies en 2014
Après des études en piano, chant et composition à la
Baltimore School for the Arts puis au Peabody Conservatory (Johns Hopkins University) de Baltimore (USA), elle vient
poursuivre ses études de piano en France, avec Eliane Richepin, Philippe Cassard et Roger Muraro.
Diplômée d’une Maîtrise de l’Université Internationale de Paris, elle complète sa formation à l’Ecole Normale Alfred
Cortot et se spécialise ensuite dans la pédagogie de la formation musicale. Elle obtient successivement un Diplôme
d’État et le concours de Professeur d’Enseignement Artistique. Elle est aujourd’hui professeur, coordonnatrice au
CRD de Mantes et au CRC Limay.
Formée à la direction de chœur par Homero Ribeiro de Magalhães, elle
reçoit également dans le cadre de partenariats avec la
Maitrise des demoiselles de la Légion d’honneur, les conseils de Boris Mychajliszyn.
Depuis quatre ans, elle développe et dirige le projet innovant de la Maîtrise de Limay avec laquelle elle s’est
produite en concert, à Mantes la Jolie, Limay, Chérence, Gargenville et au Château de la Roche Guyon.
En 2016, elle a eu la chance d’interpréter, en leur présence, des œuvres de deux grands compositeurs français, Isabelle
Aboulker et Betsy Jolas. En témoignage de son soutien au développement et à la qualité de cette jeune Maîtrise,
Isabelle Aboulker en devient, en mars 2017, la Marraine honoraire.
Elle obtient en 2017, le Prix de l’Enseignement musical pour le meilleur spectacle réalisé par de jeunes interprètes.
Porteur du Projet :
Olivier Durivault
Directeur du Conservatoire à Rayonnement Communal de Limay
18 rue de l’église 78520 Limay
01 34 77 00 99 / 06 77 80 73 56
http://crclimay.com
Le Festival Blues sur Seine
Pavillon des festivals 28 rue de Lorraine 78200 Mantes-la-Jolie France
Tel : + 33 1 34 78 43 80 / Fax : + 33 1 34 78 62 38 Le conservatoire à Rayonnement Communal de Limay
Olivier Durivault
Directeur
18 rue de l’église 78520 Limay
01 34 77 33 67 / 06 77 80 73 56
La Ville de Limay / Direction des affaires culturelles Sabine Bailleul 5 avenue du Président Wilson 78520 Limay 01 34 97 27 84
Maison d’éducation de la Légion d’honneur / Maîtrise Madame Roxane Lavergne Intendante générale BP80866 78108 Saint Germain en Laye Cedex
L’université Corot 30,Rue Nationale Hospice Saint-Charles
Tél : 01 30 42 91 59
La Mission du Centenaire de la Première Guerre Mondiale
http://www.centenaire.org/fr
The United States World War One Centennial Commission
https://www.worldwar1centennial.org/
Les partenaires