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Ils ont parlé du CTA !
http://archives.lesoir.be/mieux-equiper-et-former_t-20120421-01WYVN.html
Mieux équiper et... former
GEELKENS,MELANIE
Page 21
Samedi 21 avril 2012
Liège Inauguration d’un Centre de technologie avancée
Jean-Luc Thibaut ne parvient à retenir ses larmes, alors qu’il termine son discours de remerciement. « Vous savez, cela correspond à 5 ans de travail ! Grâce à ce projet, j’ai retrouvé mon idéal, celui que je cherchais en me lançant dans l’enseignement : pouvoir former », glisse ce coordinateur du nouveau Centre de technologie avancée, inauguré ce vendredi à l’Institut Don Bosco de Liège.
Ce CTA offre désormais un matériel de pointe dans le domaine de la menuiserie industrielle (bois, PVC, aluminium). Débiteuse à 2 têtes, défonceuse numérique, sertisseuse… « Vraiment des machines dernier cri, que l’école n’aurait pas pu se payer seule », commente Jean-Luc Thibaut. Coût : 850.000 euros.
Tel est le principe des CAT : un établissement scolaire abrite du matériel flambant neuf, financé en partie par des fonds européens et par la Fédération Wallonie-Bruxelles. En échange, les locaux sont également accessibles (gratuitement) à toutes les écoles de la région, tous réseaux confondus, mais aussi au Forem et aux entreprises qui souhaiteraient former leurs travailleurs à de nouvelles technologies.
Objectif ? Contribuer à la revalorisation des métiers techniques et manuels. « Il faut bien sûr motiver les élèves et changer la mentalité des parents, explique Marie-Dominique Simonet, ministre wallonne de l’Enseignement obligatoire (CDH). Mais cela passe aussi par la mise à disposition d’un matériel de pointe pour les écoles. » « Mieux équiper nos établissements pour mieux former nos jeunes, ajoute la directrice, Isabelle Gathot. Faire comprendre qu’il est nécessaire d’avoir l’intelligence de la main pour faire tourner le monde de demain. »
Le CTA de Don Bosco est le 31e à ouvrir ses portes en Wallonie et à Bruxelles, le 5
e en région liégeoise. Budget
global : près de 30 millions.
Mais ces centres remplissent-ils leur mission ? En février, le député Écolo Yves Reinkin avait lancé la question au Parlement, soulignant que le CTA de Flémalle, à l’athénée provincial Guy Lang, n’avait été utilisé que durant… 18 jours en 2011. Marie-Dominique Simonet avait alors annoncé qu’elle commanderait un rapport complet, afin de savoir si le problème était particulier ou structurel. Les conclusions n’ont pas encore été livrées.
http://www.rtbf.be/info/regions/detail_liege-un-nouveau-centre-de-technologie-avancee-a-don-
bosco?id=7750777
Liège: un nouveau centre de technologie avancée à Don Bosco
REGIONS | jeudi 19 avril 2012 à 15h32
A Don Bosco, 16 machines ultra-modernes sont à la disposition des élèves, notamment pour la
formation PVC-Alu (photo).
A Liège, l'école Don Bosco inaugurait ce jeudi son nouveau centre de technologie avancée. Ces
centres de formation ultra-modernes sont équipés de machines professionnelles dernier cri. A Don
Bosco, 16 machines sont à la disposition des élèves du secondaire technique et professionnel dans le
domaine de la menuiserie industrielle. Montant de l'investissement : 850 000 euros financés moitié
par la fédération Wallonie-Bruxelles et moitié par l'Europe.
Depuis 2008, 17 centres de technologie avancée ont vu le jour chez nous. Il y en aura 31 d'ici fin
2013. Ils s'adressent aux élèves de toutes les écoles techniques et professionnelles dans des
domaines aussi variés que l'agronomie, la mécanique ou l'électricité. Objectif : renforcer une
formation professionnelle grâce à des équipements de pointe proches de ceux employés dans le
monde de l'entreprise.
A Don Bosco par exemple, les élèves se forment désormais sur des machines de la toute dernière
génération, des machines qui vont être directement employées en entreprise. "Les jeunes qui vont
sortir d'ici vont donc pouvoir directement travailler dessus parce qu'ils auront eu une formation
pointue" explique Pierre Verhegen, professeur de menuiserie. "On se rend compte que pendant les
stages, on demande des ouvriers qualifiés qui ne font pas que poser une pièce et appuyer sur un
bouton mais qui peuvent paramétrer la machine. C'est une formation idéale".
Dans la filière PVC Alu, pratiquement tous les élèves trouvent du travail à la sortie de l'école.
Pourtant le nombre d'inscrits diminue d'année en année: "Les gens ont de moins en moins une
bonne opinion de l'école technique et professionnelle, et on demande de plus en plus de gens
qualifiés. Ces nouvelles machines pourraient remotiver certains à choisir cette filière. Ça valorise le
jeune qui veut s'investir dans un métier professionnel".
http://www.sudinfo.be/430235/article/studeo/2012-06-06/des-ecoles-a-l%E2%80%99heure-high-
tech
Publié le Mercredi 6 Juin 2012 à 11h43
Des écoles à l'heure high tech Rédaction en ligne
« Mieux équiper les écoles pour mieux former les jeunes », tel est l’objectif des centres
de technologie avancées (CTA), des infrastructures high tech installées dans 31
établissements techniques et professionnels en Wallonie et à Bruxelles. Après 5 ans de
préparation, l’heure est aux inaugurations. Comme à Liège, où l’Institut Don Bosco
héberge désormais du matériel de pointe en menuiserie industrielle. Objectif sous-
jacent : revaloriser les métiers manuels.
La directrice n’en revient toujours pas.
« Quand j’ai vu débarquer la machine, je
me suis dit qu’on n’y arriverait jamais, se
souvient Isabelle Gathot. Il nous a fallu
toute une journée simplement pour la faire
entrer à l’intérieur de la cour ! » Il est vrai
que ce nouvel équipement, fraîchement
installé dans les locaux rénovés de l’école
Don Bosco à Liège, ne passe pas vraiment
inaperçu. Une défonceuse « CNC 5 axes »,
un centre d’usinage numérique, une
soudeuse à deux têtes, une ébavureuse…
Du matériel de menuiserie industrielle de
pointe, qui vaut son pesant de cacahuètes : 850.000 euros tout rond. Une sacrée somme, que cet établissement
secondaire de l’enseignement technique et professionnel n’aurait jamais pu se permettre d’assumer seule. Cela
tombe bien : en réalité, elle n’a pas dû dépenser un kopeck.
La fédération Wallonie-Bruxelles et l’Europe se sont partagé la note. Pour la bonne cause : la mise en place d’un
« centre de technologies avancées ». Ces CTA – en abrégé – fleurissent en terres wallonne et bruxelloise, depuis
que l’idée avait été lancée en 2007 par la ministre de l’Enseignement de l’époque, Marie Arena (PS). Cinq ans
plus tard, l’heure est aux inaugurations. Trente-et-un établissements abritent ou sont sur le point d’abriter ces
infrastructures à la pointe de la technologie. Au total, près de 30 millions d’euros auront été investis dans ces
projets.
L’intelligence de la main
Le principe ? Puisque le matériel dernier cri coûte généralement les yeux de la tête, mieux vaut s’associer pour
en profiter. Les locaux de Don Bosco ne seront donc pas uniquement accessibles qu’aux élèves de l’institut, mais
aussi aux autres établissements de la région. Gratuitement, qui plus est.
« Mieux équiper nos écoles, pour mieux former nos jeunes, résume Isabelle Gathot dans son discours
d’inauguration, en ce vendredi d’avril. Car il est nécessaire d’avoir l’intelligence de la main pour faire tourner le
monde de demain. »
Les centres de technologies avancées poursuivent également un autre objectif : participer à la revalorisation des
métiers manuels. Une rengaine qui ne date pas d’hier. Mais, dans les faits, les filières techniques et
professionnelles attirent chaque année de moins en moins les foules. « C’est un défi qui comporte trois axes,
estime Marie-Dominique Simonet, ministre de l’Enseignement obligatoire (CDH). Un : motiver les élèves.
Deux : lutter contre le décrochage scolaire. Trois : améliorer la qualité des infrastructures. » Les CTA sont là
pour ça. « Précisément dans des secteurs où nous manquons aujourd’hui de compétences sur le marché de
l’emploi », ajoute Jean-Claude Marcourt, ministre wallon de l’Économie et de l’Enseignement supérieur (PS).
Les jeunes sont donc censés y acquérir une expérience qui devrait leur apporter un sérieux « plus » sur leur futur
CV.
18 jours par an
Mais ces coûteuses infrastructures remplissent-elles effectivement leurs objectifs ? En février dernier, le député
Écolo Yves Reinkin s’est posé la question. Pourquoi le CTA de l’Athénée provincial Guy Lang de Flémalle,
dédié au graphisme, n’a-t-il été utilisé que… 18 jours durant l’année 2011, exclusivement par les élèves de
l’école ? Et de se demander si ce problème ne serait pas plutôt structurel… La ministre Simonet a promis de
commander un rapport détaillé, reconnaissant que le problème de plusieurs centres résidait essentiellement dans
le manque de formateurs en interne. Or un outil de formation dépourvu de formateurs… À l’institut Don Bosco,
on préfère mettre l’accent sur les aspects positifs. « Cette aventure correspond à cinq ans de travail, raconte Jean-
Luc Thibaut, coordinateur du CTA. Les élèves sont fiers de travailler sur ces machines. Quant à moi, grâce à ce
projet, j’ai retrouvé mon idéal. Celui que je cherchais quand je me suis lancé dans l’enseignement : pouvoir
former les jeunes. »
Mélanie Geelkens
Centres de Technologies Avancées : késaco ?
C’est quoi ? Les CTA sont des infrastructures à la pointe de la technologie dans leurs domaines respectifs :
hôtellerie, imprimerie, maintenance énergétique, menuiserie industrielle, électricité, construction…
C’est pour qui ? Ces équipements sont mis à la disposition non seulement des élèves et des profs de
l’établissement qui les héberge, mais aussi des autres écoles de la région, tous réseaux confondus, ainsi qu’aux
demandeurs d’emploi et aux travailleurs du secteur privé qui souhaitent se perfectionner.
C’est où ? Partout, ou presque. La Wallonie abrite 25 CTA, Bruxelles en compte 6. De Flémalle à Ciney en
passant par Ath, Charleroi,
Leuze-en-Hainaut, Schaerbeek, Gembloux, Anderlecht…
« Sensibiliser les jeunes, ça commence
dès la maternelle »
Trois questions à Marie-Dominique Simonet (CDH), ministre de l’Enseignement obligatoire en Communauté
française.
Dans le monde de l’enseignement, de l’économie, des entreprises, les avis sont unanimes : il faut revaloriser les
métiers techniques et manuels. Un discours qui n’est pas neuf. Au quotidien, les mentalités progressent ?
On en parle depuis toujours et c’est effectivement un fameux défi. Il s’agit d’un chantier de longue haleine, qui
ne se jouera ni en 15 jours, ni en 6 mois. Il faut bien sûr changer la mentalité des parents et motiver les élèves.
Aujourd’hui encore, entreprendre des études techniques ou professionnelles reste trop souvent considéré comme
un échec, un choix négatif.
Pour changer les mentalités, quelles actions concrètes sont mises en place ?
Il y en a beaucoup ! J’ai récemment lancé un projet pilote de « certification par unité » (CPU). Depuis septembre,
85 établissements de l’enseignement qualifiant expérimentent cette forme d’organisation plus souple. Il s’agit de
travailler par unités, un peu comme dans les universités : plutôt que de redoubler si l’élève n’a pas obtenu la
moyenne dans telle ou telle branche, on va valider progressivement ses acquis, matière par matière, sur une
durée de 2 ans. Une manière de valoriser la réussite plutôt que de sanctionner l’échec. Il y a aussi les instances de
pilotage inter-réseaux de l’enseignement qualifiant (IPIEQ) qui, dans chaque bassin scolaire, emmènent les
jeunes dans les écoles techniques et réalisent avec eux des projets précis. Il est important de sensibiliser les
jeunes, et ce, dès le plus jeune âge. Car c’est aussi dès la maternelle, puis ensuite en primaire, que cela se joue.
Quels rôles peuvent jouer les centres de technologies avancées dans ce lent processus de revalorisation ?
La qualité des infrastructures est primordiale. Ces outils de pointe sont très coûteux, il faut pouvoir les partager.
C’est aussi le signe qu’il faut mettre en place une meilleure organisation. Déterminer quel établissement a besoin
de quel matériel. Ouvrir une option coûte cher, il faut éviter que deux écoles voisines proposent la même section
s’il n’y a pas assez d’élèves concernés. Si on s’organise mieux, on pourra dégager plus de moyens.
Propos recueillis par M.Gs.
E. Dagonnier
School van staal, hart van hout
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Magazine
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januari
nr. 231,
pagina 30 - 33
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Hoe krijg je jongeren nog naar het tso of bso in een regio waar de
fabrieken sluiten en de werkloosheid piekt? “Investeer in goed
materiaal en waardevolle opleidingen en de zelfwaarde van
leerlingen én ouders stijgt automatisch mee”, meent directeur
Isabelle Gathot. Zij vecht in het centrum van Luik elke dag voor het
imago van haar school.
Rue des Wallons, Luik. Op een heuvel boven het station Luik Guillemins –
de trots van de Luikse staalindustrie – torent het Institut Don Bosco uit boven
de stad. “Mooi, dat nieuwe station. Helaas niet gebouwd door Waalse
arbeiders, maar door Spaanse lassers”, grijnst Jean-Luc Thibaut.
Al 32 jaar werkt hij in deze school voor technisch en beroepsonderwijs. “Ik
ben opgegroeid recht tegenover de school. Mijn pa was er chef d’atelier in de
opleiding Hout. Du Laveu was een volkse buurt, met eenvoudige mensen of
„des pitits djins‟, zoals we in het Waals zeggen. Aan deze kant van de wijk
woonden de katholieken, aan de andere de socialisten. Veel inwoners
werkten in de steenkoolmijnen. De fanfare was wel 110 muzikanten sterk.”
De aardbeving in 1983 veegde de kerk van de school en wat restte van het
verenigingsleven na de sluiting van de mijnen weg. “De kerk hebben we
terug opgebouwd, maar met de nieuwkomers in de wijk verdween ook
jammer genoeg de esprit die hier vroeger hing”, zegt Thibaut.
Hightech
“Wij hebben machines die ook grote bedrijven gebruiken”
Waar honderd jaar geleden elektriciens en lassers voor de mijnbouw werden
klaargestoomd, leidt het Institut Don Bosco nu onder andere
vrachtwagenchauffeurs en meubelmakers op. De trots van de school is echter
het gloednieuwe Centre de Technologie Avancée (CTA) voor schrijnwerk. Hier
staan sinds februari vorig jaar drie klassen vol hightechmachines om hout,
pvc en aluminium te bewerken. “Die gebruiken ze in de grote bedrijven”,
weet CTA-coördinator Thibaut. “Ze geven de technologieën van de toekomst
mee vorm, weg van de industrie uit het verleden.”
Eenendertig van zulke centra komen er in totaal in Wallonië en Brussel.
Achttien ervan zijn vandaag al operationeel. De mosterd ging de Waalse
regering halen in Vlaanderen, waar de Regionale Technologische Centra
(RTC) al langer hun nut bewijzen. Thibaut: “Alle technische en
beroepsscholen konden zich kandidaat stellen om zo‟n CTA te huisvesten. De
rekening – 850.000 euro – wordt gedeeld tussen de Federatie Wallonië-
Brussel en Europa. In haar eentje kan een school die som nooit ophoesten.”
Opmerkelijk: de CTA‟s stellen hun materiaal en lokalen gratis ter beschikking
van álle leerlingen, ongeacht het net. “Zo stimuleren ze uitwisselingen tussen
scholen en rendeert de investering”, zegt Thibaut. “Geregeld ontvangen we
andere leerlingen en leraren om hier hun gip uit te voeren.”
Knopjes drukken
In het atelier toont leraar Pierre Verheggen zijn drie pupillen uit het zevende
specialisatiejaar Pvc-Aluminium hoe ze een raamkader kunnen assembleren.
Hij vormt hier ook collega‟s uit de andere scholen. Al geeft hij toe dat hij zelf
moest wennen aan de nieuwe machines. “In een gewone onderneming
krijgen werknemers daarvoor drie maanden vorming. Ik moest alles leren in
één maand. Maar ik ben nu wel gemotiveerder en merk het verschil ook bij
mijn leerlingen. Je werkt in een levensechte omgeving. Ze moeten hier niet
enkel op knopjes drukken, maar kunnen zichzelf voortdurend bijscholen. Dat
zorgt voor een extra sérieux op hun cv.”
De meerwaarde van het hoogtechnologische centrum is ook de werkgevers
uit de buurt niet ontgaan. “We vormen hier de plaatsers van grote bedrijven
als Reynaers Aluminium en Kömmerling en werken samen met het Centre de
Compétence „Wallonie Bois‟ in Libramont”, zegt Thibaut. “Daar brengt de
Forem (de Waalse VDAB, nvdr) scholen én bedrijven samen om leertrajecten
uit te stippelen binnen de houtsector. De band tussen arbeidsmarkt en
onderwijs zit bij de leraren ingebakken: je hebt verplicht drie jaar
praktijkervaring nodig in een bedrijf om hier aan de slag te gaan.”
Entrepreneurs
Vorig jaar zat een kwart van de Waalse min-25-jarigen zonder werk (in
Vlaanderen bijna 13 procent, in Brussel 35 procent, nvdr). Maar niet in Don
Bosco. “Een goede schrijnwerker heb je immers letterlijk nodig van je wieg
tot je doodskist”, zegt Thibaut. “Werkgevers schreeuwen om gekwalificeerde
arbeidskrachten. Veel leerlingen krijgen in januari al werkaanbiedingen.”
Urbain Nicolas (19) heeft net als zijn klasgenoten al drie jobvoorstellen op
zak, maar wil liever eerst nog een zevende jaar Keukeninstallateur volgen.
“Het is mijn droom om ooit een eigen keukenbedrijfje op te richten met twee
à drie werknemers.” Of hij niet liever een vaste job wil met meer
werkzekerheid? “En werken voor een andere baas? Nee, bedankt.”
“Veel van deze jongeren willen entrepreneur worden”, weet Thibaut. “Wellicht
een gevolg van de crisis. Vlamingen denken bij Luik aan grote bedrijven als
Cockerill of Arcelor, maar hier zijn ook veel kleine familieondernemingen.
Door in te zetten op nieuwe technologieën en groeipolen zoals de logistiek of
de luchtvaart proberen we het verschil te maken met de buurlanden. We
schrijven de leerlingen in voor wedstrijden als Euroskills of sturen ze op
studiereis naar de Vogezen, om te kijken hoe ze daar passiefhuizen bouwen.
Dat is pas een groeisector.”
Werkloos
Uiteraard wil de school met het CTA ook het Franstalige technisch en
beroepsonderwijs herwaarderen. Want op dat vlak zijn de uitdagingen
mogelijk nog groter dan in Vlaanderen. “Veel van onze leerlingen komen uit
families waar ze al generaties lang dezelfde stiel uitoefenen. Al vraag ik het
beroep van de ouders nooit: geen enkele leerling geeft graag toe dat ze thuis
werkloos zijn”, zegt directeur Isabelle Gathot. “We moeten de leerlingen
vooral overtuigen dat er nog andere sectoren zijn waar ze hun talent kunnen
inzetten. Tot voor kort hadden we een zevende specialisatiejaar „Luikse
meubels‟. Toen de vraag daarnaar daalde, moesten we de afdeling sluiten. Nu
hebben we een nieuwe opleiding „Keukeninstallateur‟. We passen ons
voortdurend aan.”
Net als in Vlaanderen kampt het Franstalige technisch onderwijs met een
tekort aan geschoolde leraren en een grote schooluitval. “Op de honderd
leerlingen die de derde graad beroeps starten, verliezen we er zestig”, weet
Gathot. “Sommigen kunnen we gelukkig opvangen in ons Centrum voor
Deeltijds Onderwijs, maar veel leerlingen verlaten de school zonder diploma
en blazen zo de werkloosheidscijfers op. Dat is een probleem voor álle
technische scholen, in het noorden én het zuiden van het land. Wat kan een
school in Genk doen als de fabriek waar bijna alle oud-leerlingen naartoe
trekken, sluit?”
Studiekeuze
“De keuze voor tso of bso is altijd negatief. Dat verdraag ik niet”
“Om het technisch onderwijs meer kansen te geven in tijden van crisis
moeten we beginnen bij de studiekeuze”, meent Jean-Luc Thibaut. “Ouders
gaan er nog te vaak van uit dat een hogere opleiding de beste garantie biedt
op een goed loon en een betere toekomst. Dus willen ze hun kinderen tot
elke prijs in het aso houden. Maar ze vergissen zich. Ik heb ze in mijn bureau
gehad: bachelorstudenten met drie jaar Archeologie achter de kiezen die
komen vragen of ze alsjeblieft de opleiding Meubelmaker mogen volgen, want
daar ligt hun hart. Een keuze voor het tso of bso is altijd negatief. Dat
verdraag ik niet.”
“Met de Franstalige overheid zijn we nu een project gestart om de leerlingen
na de gemeenschappelijke eerste graad één jaar te laten proeven van alle
richtingen in het tso en bso. Zo kunnen ze daarna een betere keuze maken”,
zegt Isabelle Gathot. “We promoten onze succesverhalen ook bij de ouders.
Ik heb er veel zien wenen na de eindejaarstentoonstelling, omdat ze eindelijk
zagen wat hun kind allemaal kon. Sommige ouders zou ik graag aan boord
halen om hier zelf les te komen geven. We kunnen hun ervaring goed
gebruiken, ook die van de werkloze ouders.”
“Ik hoop dat we de beroeps- en technische richtingen op termijn binnen de
school kunnen houden”, besluit Thibaut. “Door het tekort aan gekwalificeerde
technici organiseren steeds meer bedrijven eigen vormingen of reiken ze zelf
kwalificaties uit. Voor veel jongeren lijkt dat een goed alternatief. Maar we
mogen niet iedereen in handen geven van de ondernemingen. Op school
krijgen ze de ruimte om te groeien en hun talenten te ontdekken. N’importe
als ze later liever verpleger willen worden dan elektricien. Het technisch
onderwijs is geen bandwerk. Het steekt leerlingen niet in hokjes maar tilt ze
op, als een springplank.”
Traduction
ÉCOLE D’ACIER,
CŒUR DE BOIS L’enseignement wallon affronte la crise avec des technologies de pointe
Comment encore avoir des jeunes en TQ ou QP dans une région où les usines ferment et le
chômage augmente ? « Investissez dans de bons matériaux et des formations de qualité et
l’estime de soi des élèves et des parents augmentent automatiquement », estime la directrice
Isabelle Gathot. Elle se bat chaque jour dans le centre de Liège pour l’image de son école.
______________________
Rue des Wallons, Liège. Sur une colline au-dessus de la gare de Liège-Guillemins – la fierté
de l’industrie métallurgique liégeoise –, l’Institut Don Bosco domine la ville. « Belle, cette
nouvelle gare. Hélas ! pas construite par des ouvriers wallons, mais par des soudeurs
espagnols », ricane Jean-Luc Thibaut.
Il travaille déjà depuis 32 ans dans cette école d’enseignement technique et professionnel.
« J’ai grandi juste en face de l’école. Mon père y était chef d’atelier dans la section Bois. Le
Laveu était un quartier populaire, avec des gens simples ou “des petits djins”, comme on dit
en wallon. Des catholiques habitaient de ce côté-ci du quartier, des socialistes de l’autre.
Beaucoup d’habitants travaillaient dans les mines de charbon. La fanfare comptait quand
même 110 musiciens. » Le tremblement de terre en 1983 effaça l’église de l’école et ce qui
restait de la vie associative après la fermeture des mines. « Nous avons reconstruit l’église,
mais avec les nouveaux-venus du quartier, l’esprit qui régnait avant ici disparut hélas aussi »,
dit Thibaut.
Haute technologie Là où, il y a cent ans, des électriciens et des soudeurs étaient préparés pour l’exploitation
minière, l’Institut Don Bosco forme à présent entre autres des chauffeurs poids lourds et des
ébénistes. La fierté de l’école est cependant le tout nouveau Centre de Technologie Avancée
(CTA) en menuiserie. Il y a ici depuis février de l’année passée trois classes remplies de
machines de haute technologie pour travailler du bois, du PVC et de l’aluminium. « On les
utilise dans les grandes entreprises », explique le coordinateur du CTA Thibaut. « Elles
modèlent les technologies du futur, loin de l’industrie du passé. »
Il y aura au total trente-et-un centres de ce genre en Wallonie et à Bruxelles. Dix-huit sont
déjà opérationnels aujourd’hui. Le gouvernement wallon est allé chercher l’idée en Flandre,
où les Regionale Technologische Centra (RTC) ont déjà démontré depuis longtemps leur
utilité. Thibaut : « Toutes les écoles techniques et professionnelles pouvaient se porter
candidates pour héberger un tel CTA. La facture – 850 000 euros – est divisée entre la
Fédération Wallonie-Bruxelles et l’Europe. Seule, une école ne peut jamais cracher cette
somme. »
Remarquable : les CTA mettent gratuitement leur matériel et leurs locaux à la disposition de
tous les élèves, peu importe le réseau. « Ainsi, ils stimulent les échanges entre écoles et
l’investissement rapporte », dit Thibaut. « Nous accueillons régulièrement d’autres élèves et
professeurs pour passer ici leur épreuve intégrée. »
Appuyer sur des boutons Dans l’atelier, le professeur Pierre Verheggen montre à ses trois élèves en septième année de
spécialisation PVC-Aluminium comment ils peuvent assembler des châssis. Il forme aussi ici
des collègues des autres écoles, bien qu’il admette qu’il a dû s’habituer lui-même aux
nouvelles machines. « Dans une simple entreprise, les travailleurs bénéficient pour cela de
trois mois de formation. J’ai dû tout apprendre en un mois. Mais je suis maintenant bien
motivé et remarque aussi la différence chez mes élèves. Vous travaillez dans un
environnement réaliste. Ici, ils ne doivent pas seulement appuyer sur des boutons, mais
peuvent se perfectionner continuellement. Cela fait plus sérieux dans leur CV. »
La plus-value du Centre de Technologie Avancée n’a pas non plus échappé aux employeurs
des environs. « Nous formons ici les placeurs de grandes entreprises comme Reynaers
Aluminium et Kömmerling et travaillons ensemble avec le Centre de Compétence “Wallonie
Bois” à Libramont », dit Thibaut. « Là, le Forem (le VDAB wallon, N.D.L.R.) réunit des
écoles et des entreprises, afin de définir des parcours d’apprentissage au sein du secteur du
bois. Le lien entre le marché de l’emploi et l’enseignement est naturel chez les professeurs :
vous avez obligatoirement trois ans d’expérience pratique dans une entreprise pour travailler
ici. »
Des entrepreneurs L’année passée, un quart des moins de vingt-cinq ans wallons était sans travail (en Flandre
presque 13 pour cent, à Bruxelles 35 pour cent, N.D.L.R.). Mais pas à Don Bosco. « Vous
avez en effet littéralement besoin d’un bon menuisier de votre berceau à votre cercueil », dit
Thibaut. « Des employeurs réclament une main d’œuvre qualifiée. Beaucoup d’élèves
reçoivent déjà en janvier des offres d’emploi. » Urbain Nicolas (19) a, tout comme ses
camarades de classe, déjà trois offres d’emploi en poche, mais préfère d’abord faire encore
une septième année Cuisiniste. « C’est mon rêve de créer un jour ma propre petite entreprise
de cuisine avec deux à trois ouvriers. » S’il ne préfère pas un emploi stable avec plus de
sécurité d’emploi ? « Et travailler pour un autre patron ? Non, merci. »
« Beaucoup de ces jeunes veulent devenir entrepreneurs », explique Thibaut. « Peut-être une
conséquence de la crise. Les Flamands associent Liège à de grandes entreprises comme
Cockerill ou Arcelor, mais il y a ici aussi beaucoup de petites entreprises familiales. En
investissant dans de nouvelles technologies et des secteurs en développement, comme la
logistique ou l’aviation, nous essayons de faire la différence avec les pays voisins. Nous
inscrivons les élèves à des concours comme Euroskills ou nous les envoyons en voyage
d’étude dans les Vosges, pour voir comment ils construisent là-bas des maisons passives.
Voilà un secteur en développement. »
Chômeur Évidemment, l’école au CTA veut aussi revaloriser l’enseignement technique et professionnel
francophone. Car sur ce plan-là, les défis sont peut-être encore plus grands qu’en Flandre.
« Beaucoup de nos élèves viennent de familles où ils exercent le même métier depuis des
générations. Bien que je ne demande jamais le métier des parents : aucun élève n’aime avouer
qu’ils sont chômeurs à la maison », dit la directrice Isabelle Gathot. « Nous devons surtout
convaincre les élèves qu’il y a encore d’autres secteurs où ils peuvent engager leur talent.
Jusqu’à il y a peu, nous avions une septième année de spécialisation “Meubles liégeois”.
Quand la demande pour cela a baissé, nous avons dû fermer la section. Maintenant, nous
avons une nouvelle formation “Cuisiniste”. Nous nous adaptons constamment. »
Tout comme en Flandre, l’enseignement technique francophone doit faire face à un manque
de professeurs formés et à un grand décrochage scolaire. « Sur les cent élèves qui débutent le
troisième degré professionnel, nous en perdons soixante », explique Gathot. « Heureusement,
nous pouvons en recueillir certains dans notre Centre de Formation et d’Éducation en
Alternance, mais beaucoup d’élèves quittent l’école sans diplôme et gonflent ainsi les chiffres
du chômage. C’est un problème pour toutes les écoles techniques, dans le nord et le sud du
pays. Que peut faire une école à Genk quand l’usine où vont travailler presque tous les
anciens élèves ferme ? »
Choix d’étude « Afin de donner plus de chances à l’enseignement technique en temps de crise, nous devons
commencer avec le choix des études », estime Jean-Luc Thibaut. « Les parents partent encore
trop souvent du principe qu’une formation supérieure offre la meilleure garantie pour un bon
salaire et un meilleur avenir. Donc, ils veulent garder à tout prix leurs enfants dans
l’enseignement général. Mais ils se trompent. Je les ai eus dans mon bureau : des bacheliers
avec trois ans d’archéologie derrière le dos qui viennent demander s’ils peuvent, s’il vous
plait, suivre la formation en ébénisterie, car là se trouve leur passion. Un choix pour
l’enseignement technique ou professionnel est toujours négatif. Je ne supporte pas cela. »
« Nous avons à présent entamé un projet avec les autorités francophones afin de permettre aux
élèves de gouter pendant un an à toutes les options dans l’enseignement technique et
professionnel après le premier degré commun. Ainsi peuvent-ils faire ensuite un meilleur
choix », dit Isabelle Gathot. « Nous promouvons nos réussites aussi auprès des parents. J’en ai
vu pleurer beaucoup après l’exposition de fin d’année, parce qu’ils voyaient enfin tout ce que
leur enfant pouvait réaliser. J’aimerais amener certains parents à bord, pour qu’ils donnent
cours ici eux-mêmes. Nous pouvons bien utiliser leur expérience, tout comme celle des
parents sans travail. »
« J’espère que nous pourrons, à terme, garder les sections techniques et professionnelles à
l’intérieur de l’école », conclut Thibaut. « Par le manque de techniciens qualifiés, de plus en
plus d’entreprises organisent leurs propres formations ou ils remettent eux-mêmes des
qualifications. Cela semble une bonne alternative pour beaucoup de jeunes. Mais nous ne
pouvons pas confier tout le monde aux entreprises. À l’école, ils reçoivent l’espace pour
grandir et découvrir leurs talents. Peu importe s’ils préfèrent devenir plus tard infirmier
qu’électricien. L’enseignement technique n’est pas un travail à la chaine. Il ne met pas les
élèves dans des cases, mais les élève, comme un tremplin. »
Traduction de VANHEMELRYCK (Kris), « School van staal, hart van hout », dans Classe,
no 231, janvier 2013, p. 30-33.
Les CTA accueillent les élèves
de tous les réseaux
8 Septembre 2012 PROF
À l’Institut Don Bosco de Liège, le
matériel de construction de châssis bois, alu, pvc du CTA est opérationnel depuis le congé de carnaval. Cette infrastructure est un outil ouvert sur l’extérieur. « Nous avons déjà formé des formateurs de la province, du Forem, de l’Ifapme, explique son coordonnateur, Jean-Luc Thibaut. Il y a trois semaines, l’Athénée royal de Jemeppesur- Sambre nous a demandé d’accueillir une épreuve intégrée. Vu l’urgence, un de nos professeurs a formé au matériel à la fois l’enseignant et les élèves pendant trois jours. Et la qualification, réalisation et défense devant jury, s'est déroulée au CTA ». L’Athénée jemeppois a ouvert sa 7e P charpentier / menuisier pvc-alu en septembre 2011. Louis- Philippe Verkempinck y enseigne théorie et pratique professionnelle à mi-temps. Il est aussi indépendant. « L’achat des machines, nouvelles ou d’occasion, l’aménagement de l’atelier à l'athénée prennent du temps. D’où notre appel au CTA. Au début, je craignais que le changement de structure soit pénalisant pour les élèves. À ma grande surprise, ils ont de suite été conquis par le contact avec le formateur du CTA, la découverte et l’utilisation du matériel. La distance de 60 km n’est pas un problème. Au besoin, nous aurions pu dormir à l’internat de l’école ».
Le CTA offre un matériel plus performant qu’à l’école : une soudeuse à deux têtes au lieu d’une, une ébavureuse numérique
problème pédagogique
d’une autre façon ou de se
rassurer sur la solution
choisie. Les fournisseurs
et les employeurs y
trouvent aussi leur intérêt :
il sentent une
reconnaissance de leur
métier et un effort pour un
secteur en demande de
techniciens spécialisés,
qui seront plus efficaces,
plus rapidement. Certaines
de nos machines
dépassent d’ailleurs le
matériel de l’entreprise
moyenne ».
En attendant, les élèves
s’entrainent : ils placent un
châssis sur un établi, le
calent avec une butée. La
machine prend alors ses
repères et fore
automatiquement suivant
les consignes rentrées
dans l’automate. Ils sont
prêts pour leur
qualification. Ils ont déjà
rendu un dossier qui
répond aux consignes de
réalisation d’un châssis
alu. Un bordereau liste le
matériel nécessaire, les
références, les
coordonnées de chaque
intervention. Un mode
opératoire choisit les
machines à utiliser et leur
ordre. Ces documents se
complètent par un dessin
industriel des différentes
pièces à réaliser. Se
formant à placer la
quincaillerie sur des
profils, les candidats à la
qualification sont confiants
: « La réalisation d’un
châssis, c’est deux heures
de travail, maxi ». ● Patrick DELMÉE
une table à quincaillerie grand modèle,
un centre d’usinage 4 axes à
commande numérique (1)… « Il est plus
en phase avec la
réalité des employeurs extérieurs,
continue M. Verkemping. Les
élèves rencontrent ainsi un matériel
et des techniques variés, avec leur
esprit, leurs yeux, leurs mains. Cela
les rend plus polyvalents et plus
indépendants par rapport au monde
du travail. C’est aussi valable pour
l’enseignant qui s’améliore en
termes de savoir, savoir-faire et
savoir-être. Un tel outil lui permet
aussi de réaliser davantage un
apprentissage différencié par
groupes ».
Son hôte et collègue, Pierre
Verheggen, y trouve aussi son compte.
« Le contact avec l’extérieur permet
d’aborder un
http://www.marie-do.be/?p=6010
Mercredi 25 avril 2012
Inauguration du CTA de l’Institut Don Bosco
Ce vendredi 20 avril, j’ai eu le plaisir d’inaugurer le nouveau centre de technologie avancée (CTA) de l’Institut
Don Bosco à Liège en lien avec le secteur de la « Menuiserie industrielle : Bois – PVC Aluminium ». La création
de ce CTA, et la mise à disposition d’équipements de pointe par ce biais, permettra d’offrir à ceux qui choisissent
cette filière d’études qualifiantes une formation d’excellence en adéquation avec les attentes des milieux
professionnels favorisant leur insertion sur le marché de l’emploi.
http://www.liegedemain.be/coupchapeau.php?action=afficher&id=316
Félicitation à l’institut Don Bosco à Liège et découvrez la 13ème
édition du prix de l’entreprise de l’année...
Description :
Deux coups de chapeau ce matin !
Oui ! Le premier concerne encore un peu la rentrée scolaire puisqu‟il s‟agit de féliciter l‟institut Don
Bosco à Liège. Savez-vous ce qu‟est un CTA ?
…
C‟est un centre de Technologie Avancée. Et l‟institut Don Bosco vient d‟être labellisé par la
Communauté française pour devenir un CTA dans le domaine de compétences de la menuiserie
industrielle Bois, PVC et Aluminium.
On peut deviner qu’il s’agit d’une belle reconnaissance mais concrètement, qu’est-ce que
ça change pour l’école et ses étudiants ?
Un Centre de Technologie Avancée est une infrastructure qui met des équipements de pointe à
disposition des enseignants et des élèves qui auront un maximum d‟ouvertures et de possibilités de
formation dans les métiers du Bois.
Un CTA peut aussi proposer des formations à des demandeurs d‟emploi et des travailleurs afin
d‟assurer une formation continuée et permettre une meilleure insertion sur le marché de l‟emploi.
Et l’institut était déjà reconnu pour ses formations dans le secteur bois.
Oui, déjà près de 200 élèves suivent cette voie et maintenant, l‟école ajoute la formation pour PVC-
Aluminium où il y a une forte demande de la part des entreprises.
Concrètement le CTA ouvrira en deux temps. Fin 2011, c‟est un atelier PVC-ALUMINIUM qui sera
opérationnel et en 2012/2013, l‟atelier BOIS suivra.
Félicitations… Et le second coup de chapeau ?
Le 21 octobre prochain se déroulera la 13ème édition du prix de l‟entreprise de l‟année. Cette
manifestation organisée par Ernst And Young félicite les entreprises florissantes de Wallonie et de
Bruxelles pour leurs prestations. Vous allez dire que je m‟y prends fort tôt pour vous en parler…
C‟est parce que parmi les 5 entreprises nominées, 3 sont liégeoises…
…
Bodart et Gonay (un des leaders du marché belge en matière de foyers encastrables au bois ou au
gaz), Café liégeois, entreprise bien connue par les passionnés de bons cafés et Trendy Food de
Verviers, grossiste notamment en produits d‟épicerie avec un chiffre d‟affaire de près de 340
millions en 2007...
Bonne chance à ces candidats !
http://www.todayinliege.be/Institut-Don-Bosco-un-CTA-evalue-a.html
23 avril 2012
Institut Don Bosco : un CTA évalué à 850.000€ Vendredi, l’Institut Don Bosco de Liège inaugurait son tout nouveau Centre de technologie avancée
(CTA). Celui-ci offre du matériel flambant neuf pour les étudiants en menuiserie industrielle.
« Vraiment des machines dernier cri, que l’école n’aurait pas pu se payer seule » , détaille Jean-Luc
Thibaut (coordinateur du CTA) et ce pour une valeur de 850.000€ (selon Le Soir). En échange de
cela, l’établissement laisse ses locaux accessibles (gratuitement) à toutes les écoles de la région mais
aussi au Forem et aux entreprises qui souhaiteraient former leurs travailleurs à de nouvelles
technologies.
L’objectif est de participer à la revalorisation des métiers techniques et manuels. « Il faut bien sûr
motiver les élèves et changer la mentalité des parents, commente Marie-Dominique Simonet, ministre
wallonne de l’Enseignement obligatoire (CDH). Mais cela passe aussi par la mise à disposition d’un
matériel de pointe pour les écoles. » « Mieux équiper nos établissements pour mieux former nos
jeunes, confirme la directrice, Isabelle Gathot. Faire comprendre qu’il est nécessaire d’avoir
l’intelligence de la main pour faire tourner le monde de demain. »
Don Bosco offre le 31e CTA en Wallonie et à Bruxelles ainsi que le 5e en région liégeoise.