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Ils ont parlé du CTA ! http://archives.lesoir.be/mieux-equiper-et-former_t-20120421-01WYVN.html Mieux équiper et... former GEELKENS,MELANIE Page 21 Samedi 21 avril 2012 Liège Inauguration d’un Centre de technologie avancée Jean-Luc Thibaut ne parvient à retenir ses larmes, alors qu’il termine son discours de remerciement. « Vous savez, cela correspond à 5 ans de travail ! Grâce à ce projet, j’ai retrouvé mon i déal, celui que je cherchais en me lançant dans l’enseignement : pouvoir former », glisse ce coordinateur du nouveau Centre de technologie avancée, inauguré ce vendredi à l’Institut Don Bosco de Liège. Ce CTA offre désormais un matériel de pointe dans le domaine de la menuiserie industrielle (bois, PVC, aluminium). Débiteuse à 2 têtes, défonceuse numérique, sertisseuse… « Vraiment des machines dernier cri, que l’école n’aurait pas pu se payer seule », commente Jean-Luc Thibaut. Coût : 850.000 euros. Tel est le principe des CAT : un établissement scolaire abrite du matériel flambant neuf, financé en partie par des fonds européens et par la Fédération Wallonie-Bruxelles. En échange, les locaux sont également accessibles (gratuitement) à toutes les écoles de la région, tous réseaux confondus, mais aussi au Forem et aux entreprises qui souhaiteraient former leurs travailleurs à de nouvelles technologies. Objectif ? Contribuer à la revalorisation des métiers techniques et manuels. « Il faut bien sûr motiver les élèves et changer la mentalité des parents, explique Marie-Dominique Simonet, ministre wallonne de l’Enseignement obligatoire (CDH). Mais cela passe aussi par la mise à disposition d’un matériel de pointe pour les écoles. » « Mieux équiper nos établissements pour mieux former nos jeunes, ajoute la directrice, Isabelle Gathot. Faire comprendre qu’il est nécessaire d’avoir l’intelligence de la main pour faire tourner le monde de demain. » Le CTA de Don Bosco est le 31 e à ouvrir ses portes en Wallonie et à Bruxelles, le 5 e en région liégeoise. Budget global : près de 30 millions. Mais ces centres remplissent-ils leur mission ? En février, le député Écolo Yves Reinkin avait lancé la question au Parlement, soulignant que le CTA de Flémalle, à l’athénée provincial Guy Lang, n’avait été utilisé que durant… 18 jours en 2011. Marie-Dominique Simonet avait alors annoncé qu’elle commanderait un rapport complet, afin de savoir si le problème était particulier ou structurel. Les conclusions n’ont pas encore été livrées.

Ils ont parlé du CTA - data.over-blog-kiwi.comdata.over-blog-kiwi.com/0/45/26/12/201303/ob_5dfa86aeecd4ffbdb... · A Don Bosco, 16 machines ultra-modernes sont à la disposition

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Ils ont parlé du CTA !

http://archives.lesoir.be/mieux-equiper-et-former_t-20120421-01WYVN.html

Mieux équiper et... former

GEELKENS,MELANIE

Page 21

Samedi 21 avril 2012

Liège Inauguration d’un Centre de technologie avancée

Jean-Luc Thibaut ne parvient à retenir ses larmes, alors qu’il termine son discours de remerciement. « Vous savez, cela correspond à 5 ans de travail ! Grâce à ce projet, j’ai retrouvé mon idéal, celui que je cherchais en me lançant dans l’enseignement : pouvoir former », glisse ce coordinateur du nouveau Centre de technologie avancée, inauguré ce vendredi à l’Institut Don Bosco de Liège.

Ce CTA offre désormais un matériel de pointe dans le domaine de la menuiserie industrielle (bois, PVC, aluminium). Débiteuse à 2 têtes, défonceuse numérique, sertisseuse… « Vraiment des machines dernier cri, que l’école n’aurait pas pu se payer seule », commente Jean-Luc Thibaut. Coût : 850.000 euros.

Tel est le principe des CAT : un établissement scolaire abrite du matériel flambant neuf, financé en partie par des fonds européens et par la Fédération Wallonie-Bruxelles. En échange, les locaux sont également accessibles (gratuitement) à toutes les écoles de la région, tous réseaux confondus, mais aussi au Forem et aux entreprises qui souhaiteraient former leurs travailleurs à de nouvelles technologies.

Objectif ? Contribuer à la revalorisation des métiers techniques et manuels. « Il faut bien sûr motiver les élèves et changer la mentalité des parents, explique Marie-Dominique Simonet, ministre wallonne de l’Enseignement obligatoire (CDH). Mais cela passe aussi par la mise à disposition d’un matériel de pointe pour les écoles. » « Mieux équiper nos établissements pour mieux former nos jeunes, ajoute la directrice, Isabelle Gathot. Faire comprendre qu’il est nécessaire d’avoir l’intelligence de la main pour faire tourner le monde de demain. »

Le CTA de Don Bosco est le 31e à ouvrir ses portes en Wallonie et à Bruxelles, le 5

e en région liégeoise. Budget

global : près de 30 millions.

Mais ces centres remplissent-ils leur mission ? En février, le député Écolo Yves Reinkin avait lancé la question au Parlement, soulignant que le CTA de Flémalle, à l’athénée provincial Guy Lang, n’avait été utilisé que durant… 18 jours en 2011. Marie-Dominique Simonet avait alors annoncé qu’elle commanderait un rapport complet, afin de savoir si le problème était particulier ou structurel. Les conclusions n’ont pas encore été livrées.

http://www.rtbf.be/info/regions/detail_liege-un-nouveau-centre-de-technologie-avancee-a-don-

bosco?id=7750777

Liège: un nouveau centre de technologie avancée à Don Bosco

REGIONS | jeudi 19 avril 2012 à 15h32

A Don Bosco, 16 machines ultra-modernes sont à la disposition des élèves, notamment pour la

formation PVC-Alu (photo).

A Liège, l'école Don Bosco inaugurait ce jeudi son nouveau centre de technologie avancée. Ces

centres de formation ultra-modernes sont équipés de machines professionnelles dernier cri. A Don

Bosco, 16 machines sont à la disposition des élèves du secondaire technique et professionnel dans le

domaine de la menuiserie industrielle. Montant de l'investissement : 850 000 euros financés moitié

par la fédération Wallonie-Bruxelles et moitié par l'Europe.

Depuis 2008, 17 centres de technologie avancée ont vu le jour chez nous. Il y en aura 31 d'ici fin

2013. Ils s'adressent aux élèves de toutes les écoles techniques et professionnelles dans des

domaines aussi variés que l'agronomie, la mécanique ou l'électricité. Objectif : renforcer une

formation professionnelle grâce à des équipements de pointe proches de ceux employés dans le

monde de l'entreprise.

A Don Bosco par exemple, les élèves se forment désormais sur des machines de la toute dernière

génération, des machines qui vont être directement employées en entreprise. "Les jeunes qui vont

sortir d'ici vont donc pouvoir directement travailler dessus parce qu'ils auront eu une formation

pointue" explique Pierre Verhegen, professeur de menuiserie. "On se rend compte que pendant les

stages, on demande des ouvriers qualifiés qui ne font pas que poser une pièce et appuyer sur un

bouton mais qui peuvent paramétrer la machine. C'est une formation idéale".

Dans la filière PVC Alu, pratiquement tous les élèves trouvent du travail à la sortie de l'école.

Pourtant le nombre d'inscrits diminue d'année en année: "Les gens ont de moins en moins une

bonne opinion de l'école technique et professionnelle, et on demande de plus en plus de gens

qualifiés. Ces nouvelles machines pourraient remotiver certains à choisir cette filière. Ça valorise le

jeune qui veut s'investir dans un métier professionnel".

http://www.sudinfo.be/430235/article/studeo/2012-06-06/des-ecoles-a-l%E2%80%99heure-high-

tech

Publié le Mercredi 6 Juin 2012 à 11h43

Des écoles à l'heure high tech Rédaction en ligne

« Mieux équiper les écoles pour mieux former les jeunes », tel est l’objectif des centres

de technologie avancées (CTA), des infrastructures high tech installées dans 31

établissements techniques et professionnels en Wallonie et à Bruxelles. Après 5 ans de

préparation, l’heure est aux inaugurations. Comme à Liège, où l’Institut Don Bosco

héberge désormais du matériel de pointe en menuiserie industrielle. Objectif sous-

jacent : revaloriser les métiers manuels.

La directrice n’en revient toujours pas.

« Quand j’ai vu débarquer la machine, je

me suis dit qu’on n’y arriverait jamais, se

souvient Isabelle Gathot. Il nous a fallu

toute une journée simplement pour la faire

entrer à l’intérieur de la cour ! » Il est vrai

que ce nouvel équipement, fraîchement

installé dans les locaux rénovés de l’école

Don Bosco à Liège, ne passe pas vraiment

inaperçu. Une défonceuse « CNC 5 axes »,

un centre d’usinage numérique, une

soudeuse à deux têtes, une ébavureuse…

Du matériel de menuiserie industrielle de

pointe, qui vaut son pesant de cacahuètes : 850.000 euros tout rond. Une sacrée somme, que cet établissement

secondaire de l’enseignement technique et professionnel n’aurait jamais pu se permettre d’assumer seule. Cela

tombe bien : en réalité, elle n’a pas dû dépenser un kopeck.

La fédération Wallonie-Bruxelles et l’Europe se sont partagé la note. Pour la bonne cause : la mise en place d’un

« centre de technologies avancées ». Ces CTA – en abrégé – fleurissent en terres wallonne et bruxelloise, depuis

que l’idée avait été lancée en 2007 par la ministre de l’Enseignement de l’époque, Marie Arena (PS). Cinq ans

plus tard, l’heure est aux inaugurations. Trente-et-un établissements abritent ou sont sur le point d’abriter ces

infrastructures à la pointe de la technologie. Au total, près de 30 millions d’euros auront été investis dans ces

projets.

L’intelligence de la main

Le principe ? Puisque le matériel dernier cri coûte généralement les yeux de la tête, mieux vaut s’associer pour

en profiter. Les locaux de Don Bosco ne seront donc pas uniquement accessibles qu’aux élèves de l’institut, mais

aussi aux autres établissements de la région. Gratuitement, qui plus est.

« Mieux équiper nos écoles, pour mieux former nos jeunes, résume Isabelle Gathot dans son discours

d’inauguration, en ce vendredi d’avril. Car il est nécessaire d’avoir l’intelligence de la main pour faire tourner le

monde de demain. »

Les centres de technologies avancées poursuivent également un autre objectif : participer à la revalorisation des

métiers manuels. Une rengaine qui ne date pas d’hier. Mais, dans les faits, les filières techniques et

professionnelles attirent chaque année de moins en moins les foules. « C’est un défi qui comporte trois axes,

estime Marie-Dominique Simonet, ministre de l’Enseignement obligatoire (CDH). Un : motiver les élèves.

Deux : lutter contre le décrochage scolaire. Trois : améliorer la qualité des infrastructures. » Les CTA sont là

pour ça. « Précisément dans des secteurs où nous manquons aujourd’hui de compétences sur le marché de

l’emploi », ajoute Jean-Claude Marcourt, ministre wallon de l’Économie et de l’Enseignement supérieur (PS).

Les jeunes sont donc censés y acquérir une expérience qui devrait leur apporter un sérieux « plus » sur leur futur

CV.

18 jours par an

Mais ces coûteuses infrastructures remplissent-elles effectivement leurs objectifs ? En février dernier, le député

Écolo Yves Reinkin s’est posé la question. Pourquoi le CTA de l’Athénée provincial Guy Lang de Flémalle,

dédié au graphisme, n’a-t-il été utilisé que… 18 jours durant l’année 2011, exclusivement par les élèves de

l’école ? Et de se demander si ce problème ne serait pas plutôt structurel… La ministre Simonet a promis de

commander un rapport détaillé, reconnaissant que le problème de plusieurs centres résidait essentiellement dans

le manque de formateurs en interne. Or un outil de formation dépourvu de formateurs… À l’institut Don Bosco,

on préfère mettre l’accent sur les aspects positifs. « Cette aventure correspond à cinq ans de travail, raconte Jean-

Luc Thibaut, coordinateur du CTA. Les élèves sont fiers de travailler sur ces machines. Quant à moi, grâce à ce

projet, j’ai retrouvé mon idéal. Celui que je cherchais quand je me suis lancé dans l’enseignement : pouvoir

former les jeunes. »

Mélanie Geelkens

Centres de Technologies Avancées : késaco ?

C’est quoi ? Les CTA sont des infrastructures à la pointe de la technologie dans leurs domaines respectifs :

hôtellerie, imprimerie, maintenance énergétique, menuiserie industrielle, électricité, construction…

C’est pour qui ? Ces équipements sont mis à la disposition non seulement des élèves et des profs de

l’établissement qui les héberge, mais aussi des autres écoles de la région, tous réseaux confondus, ainsi qu’aux

demandeurs d’emploi et aux travailleurs du secteur privé qui souhaitent se perfectionner.

C’est où ? Partout, ou presque. La Wallonie abrite 25 CTA, Bruxelles en compte 6. De Flémalle à Ciney en

passant par Ath, Charleroi,

Leuze-en-Hainaut, Schaerbeek, Gembloux, Anderlecht…

« Sensibiliser les jeunes, ça commence

dès la maternelle »

Trois questions à Marie-Dominique Simonet (CDH), ministre de l’Enseignement obligatoire en Communauté

française.

Dans le monde de l’enseignement, de l’économie, des entreprises, les avis sont unanimes : il faut revaloriser les

métiers techniques et manuels. Un discours qui n’est pas neuf. Au quotidien, les mentalités progressent ?

On en parle depuis toujours et c’est effectivement un fameux défi. Il s’agit d’un chantier de longue haleine, qui

ne se jouera ni en 15 jours, ni en 6 mois. Il faut bien sûr changer la mentalité des parents et motiver les élèves.

Aujourd’hui encore, entreprendre des études techniques ou professionnelles reste trop souvent considéré comme

un échec, un choix négatif.

Pour changer les mentalités, quelles actions concrètes sont mises en place ?

Il y en a beaucoup ! J’ai récemment lancé un projet pilote de « certification par unité » (CPU). Depuis septembre,

85 établissements de l’enseignement qualifiant expérimentent cette forme d’organisation plus souple. Il s’agit de

travailler par unités, un peu comme dans les universités : plutôt que de redoubler si l’élève n’a pas obtenu la

moyenne dans telle ou telle branche, on va valider progressivement ses acquis, matière par matière, sur une

durée de 2 ans. Une manière de valoriser la réussite plutôt que de sanctionner l’échec. Il y a aussi les instances de

pilotage inter-réseaux de l’enseignement qualifiant (IPIEQ) qui, dans chaque bassin scolaire, emmènent les

jeunes dans les écoles techniques et réalisent avec eux des projets précis. Il est important de sensibiliser les

jeunes, et ce, dès le plus jeune âge. Car c’est aussi dès la maternelle, puis ensuite en primaire, que cela se joue.

Quels rôles peuvent jouer les centres de technologies avancées dans ce lent processus de revalorisation ?

La qualité des infrastructures est primordiale. Ces outils de pointe sont très coûteux, il faut pouvoir les partager.

C’est aussi le signe qu’il faut mettre en place une meilleure organisation. Déterminer quel établissement a besoin

de quel matériel. Ouvrir une option coûte cher, il faut éviter que deux écoles voisines proposent la même section

s’il n’y a pas assez d’élèves concernés. Si on s’organise mieux, on pourra dégager plus de moyens.

Propos recueillis par M.Gs.

E. Dagonnier

School van staal, hart van hout

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Magazine

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januari

nr. 231,

pagina 30 - 33

Lees het artikel zoals het gedrukt werd

Hoe krijg je jongeren nog naar het tso of bso in een regio waar de

fabrieken sluiten en de werkloosheid piekt? “Investeer in goed

materiaal en waardevolle opleidingen en de zelfwaarde van

leerlingen én ouders stijgt automatisch mee”, meent directeur

Isabelle Gathot. Zij vecht in het centrum van Luik elke dag voor het

imago van haar school.

Rue des Wallons, Luik. Op een heuvel boven het station Luik Guillemins –

de trots van de Luikse staalindustrie – torent het Institut Don Bosco uit boven

de stad. “Mooi, dat nieuwe station. Helaas niet gebouwd door Waalse

arbeiders, maar door Spaanse lassers”, grijnst Jean-Luc Thibaut.

Al 32 jaar werkt hij in deze school voor technisch en beroepsonderwijs. “Ik

ben opgegroeid recht tegenover de school. Mijn pa was er chef d’atelier in de

opleiding Hout. Du Laveu was een volkse buurt, met eenvoudige mensen of

„des pitits djins‟, zoals we in het Waals zeggen. Aan deze kant van de wijk

woonden de katholieken, aan de andere de socialisten. Veel inwoners

werkten in de steenkoolmijnen. De fanfare was wel 110 muzikanten sterk.”

De aardbeving in 1983 veegde de kerk van de school en wat restte van het

verenigingsleven na de sluiting van de mijnen weg. “De kerk hebben we

terug opgebouwd, maar met de nieuwkomers in de wijk verdween ook

jammer genoeg de esprit die hier vroeger hing”, zegt Thibaut.

Hightech

“Wij hebben machines die ook grote bedrijven gebruiken”

Waar honderd jaar geleden elektriciens en lassers voor de mijnbouw werden

klaargestoomd, leidt het Institut Don Bosco nu onder andere

vrachtwagenchauffeurs en meubelmakers op. De trots van de school is echter

het gloednieuwe Centre de Technologie Avancée (CTA) voor schrijnwerk. Hier

staan sinds februari vorig jaar drie klassen vol hightechmachines om hout,

pvc en aluminium te bewerken. “Die gebruiken ze in de grote bedrijven”,

weet CTA-coördinator Thibaut. “Ze geven de technologieën van de toekomst

mee vorm, weg van de industrie uit het verleden.”

Eenendertig van zulke centra komen er in totaal in Wallonië en Brussel.

Achttien ervan zijn vandaag al operationeel. De mosterd ging de Waalse

regering halen in Vlaanderen, waar de Regionale Technologische Centra

(RTC) al langer hun nut bewijzen. Thibaut: “Alle technische en

beroepsscholen konden zich kandidaat stellen om zo‟n CTA te huisvesten. De

rekening – 850.000 euro – wordt gedeeld tussen de Federatie Wallonië-

Brussel en Europa. In haar eentje kan een school die som nooit ophoesten.”

Opmerkelijk: de CTA‟s stellen hun materiaal en lokalen gratis ter beschikking

van álle leerlingen, ongeacht het net. “Zo stimuleren ze uitwisselingen tussen

scholen en rendeert de investering”, zegt Thibaut. “Geregeld ontvangen we

andere leerlingen en leraren om hier hun gip uit te voeren.”

Knopjes drukken

In het atelier toont leraar Pierre Verheggen zijn drie pupillen uit het zevende

specialisatiejaar Pvc-Aluminium hoe ze een raamkader kunnen assembleren.

Hij vormt hier ook collega‟s uit de andere scholen. Al geeft hij toe dat hij zelf

moest wennen aan de nieuwe machines. “In een gewone onderneming

krijgen werknemers daarvoor drie maanden vorming. Ik moest alles leren in

één maand. Maar ik ben nu wel gemotiveerder en merk het verschil ook bij

mijn leerlingen. Je werkt in een levensechte omgeving. Ze moeten hier niet

enkel op knopjes drukken, maar kunnen zichzelf voortdurend bijscholen. Dat

zorgt voor een extra sérieux op hun cv.”

De meerwaarde van het hoogtechnologische centrum is ook de werkgevers

uit de buurt niet ontgaan. “We vormen hier de plaatsers van grote bedrijven

als Reynaers Aluminium en Kömmerling en werken samen met het Centre de

Compétence „Wallonie Bois‟ in Libramont”, zegt Thibaut. “Daar brengt de

Forem (de Waalse VDAB, nvdr) scholen én bedrijven samen om leertrajecten

uit te stippelen binnen de houtsector. De band tussen arbeidsmarkt en

onderwijs zit bij de leraren ingebakken: je hebt verplicht drie jaar

praktijkervaring nodig in een bedrijf om hier aan de slag te gaan.”

Entrepreneurs

Vorig jaar zat een kwart van de Waalse min-25-jarigen zonder werk (in

Vlaanderen bijna 13 procent, in Brussel 35 procent, nvdr). Maar niet in Don

Bosco. “Een goede schrijnwerker heb je immers letterlijk nodig van je wieg

tot je doodskist”, zegt Thibaut. “Werkgevers schreeuwen om gekwalificeerde

arbeidskrachten. Veel leerlingen krijgen in januari al werkaanbiedingen.”

Urbain Nicolas (19) heeft net als zijn klasgenoten al drie jobvoorstellen op

zak, maar wil liever eerst nog een zevende jaar Keukeninstallateur volgen.

“Het is mijn droom om ooit een eigen keukenbedrijfje op te richten met twee

à drie werknemers.” Of hij niet liever een vaste job wil met meer

werkzekerheid? “En werken voor een andere baas? Nee, bedankt.”

“Veel van deze jongeren willen entrepreneur worden”, weet Thibaut. “Wellicht

een gevolg van de crisis. Vlamingen denken bij Luik aan grote bedrijven als

Cockerill of Arcelor, maar hier zijn ook veel kleine familieondernemingen.

Door in te zetten op nieuwe technologieën en groeipolen zoals de logistiek of

de luchtvaart proberen we het verschil te maken met de buurlanden. We

schrijven de leerlingen in voor wedstrijden als Euroskills of sturen ze op

studiereis naar de Vogezen, om te kijken hoe ze daar passiefhuizen bouwen.

Dat is pas een groeisector.”

Werkloos

Uiteraard wil de school met het CTA ook het Franstalige technisch en

beroepsonderwijs herwaarderen. Want op dat vlak zijn de uitdagingen

mogelijk nog groter dan in Vlaanderen. “Veel van onze leerlingen komen uit

families waar ze al generaties lang dezelfde stiel uitoefenen. Al vraag ik het

beroep van de ouders nooit: geen enkele leerling geeft graag toe dat ze thuis

werkloos zijn”, zegt directeur Isabelle Gathot. “We moeten de leerlingen

vooral overtuigen dat er nog andere sectoren zijn waar ze hun talent kunnen

inzetten. Tot voor kort hadden we een zevende specialisatiejaar „Luikse

meubels‟. Toen de vraag daarnaar daalde, moesten we de afdeling sluiten. Nu

hebben we een nieuwe opleiding „Keukeninstallateur‟. We passen ons

voortdurend aan.”

Net als in Vlaanderen kampt het Franstalige technisch onderwijs met een

tekort aan geschoolde leraren en een grote schooluitval. “Op de honderd

leerlingen die de derde graad beroeps starten, verliezen we er zestig”, weet

Gathot. “Sommigen kunnen we gelukkig opvangen in ons Centrum voor

Deeltijds Onderwijs, maar veel leerlingen verlaten de school zonder diploma

en blazen zo de werkloosheidscijfers op. Dat is een probleem voor álle

technische scholen, in het noorden én het zuiden van het land. Wat kan een

school in Genk doen als de fabriek waar bijna alle oud-leerlingen naartoe

trekken, sluit?”

Studiekeuze

“De keuze voor tso of bso is altijd negatief. Dat verdraag ik niet”

“Om het technisch onderwijs meer kansen te geven in tijden van crisis

moeten we beginnen bij de studiekeuze”, meent Jean-Luc Thibaut. “Ouders

gaan er nog te vaak van uit dat een hogere opleiding de beste garantie biedt

op een goed loon en een betere toekomst. Dus willen ze hun kinderen tot

elke prijs in het aso houden. Maar ze vergissen zich. Ik heb ze in mijn bureau

gehad: bachelorstudenten met drie jaar Archeologie achter de kiezen die

komen vragen of ze alsjeblieft de opleiding Meubelmaker mogen volgen, want

daar ligt hun hart. Een keuze voor het tso of bso is altijd negatief. Dat

verdraag ik niet.”

“Met de Franstalige overheid zijn we nu een project gestart om de leerlingen

na de gemeenschappelijke eerste graad één jaar te laten proeven van alle

richtingen in het tso en bso. Zo kunnen ze daarna een betere keuze maken”,

zegt Isabelle Gathot. “We promoten onze succesverhalen ook bij de ouders.

Ik heb er veel zien wenen na de eindejaarstentoonstelling, omdat ze eindelijk

zagen wat hun kind allemaal kon. Sommige ouders zou ik graag aan boord

halen om hier zelf les te komen geven. We kunnen hun ervaring goed

gebruiken, ook die van de werkloze ouders.”

“Ik hoop dat we de beroeps- en technische richtingen op termijn binnen de

school kunnen houden”, besluit Thibaut. “Door het tekort aan gekwalificeerde

technici organiseren steeds meer bedrijven eigen vormingen of reiken ze zelf

kwalificaties uit. Voor veel jongeren lijkt dat een goed alternatief. Maar we

mogen niet iedereen in handen geven van de ondernemingen. Op school

krijgen ze de ruimte om te groeien en hun talenten te ontdekken. N’importe

als ze later liever verpleger willen worden dan elektricien. Het technisch

onderwijs is geen bandwerk. Het steekt leerlingen niet in hokjes maar tilt ze

op, als een springplank.”

Traduction

ÉCOLE D’ACIER,

CŒUR DE BOIS L’enseignement wallon affronte la crise avec des technologies de pointe

Comment encore avoir des jeunes en TQ ou QP dans une région où les usines ferment et le

chômage augmente ? « Investissez dans de bons matériaux et des formations de qualité et

l’estime de soi des élèves et des parents augmentent automatiquement », estime la directrice

Isabelle Gathot. Elle se bat chaque jour dans le centre de Liège pour l’image de son école.

______________________

Rue des Wallons, Liège. Sur une colline au-dessus de la gare de Liège-Guillemins – la fierté

de l’industrie métallurgique liégeoise –, l’Institut Don Bosco domine la ville. « Belle, cette

nouvelle gare. Hélas ! pas construite par des ouvriers wallons, mais par des soudeurs

espagnols », ricane Jean-Luc Thibaut.

Il travaille déjà depuis 32 ans dans cette école d’enseignement technique et professionnel.

« J’ai grandi juste en face de l’école. Mon père y était chef d’atelier dans la section Bois. Le

Laveu était un quartier populaire, avec des gens simples ou “des petits djins”, comme on dit

en wallon. Des catholiques habitaient de ce côté-ci du quartier, des socialistes de l’autre.

Beaucoup d’habitants travaillaient dans les mines de charbon. La fanfare comptait quand

même 110 musiciens. » Le tremblement de terre en 1983 effaça l’église de l’école et ce qui

restait de la vie associative après la fermeture des mines. « Nous avons reconstruit l’église,

mais avec les nouveaux-venus du quartier, l’esprit qui régnait avant ici disparut hélas aussi »,

dit Thibaut.

Haute technologie Là où, il y a cent ans, des électriciens et des soudeurs étaient préparés pour l’exploitation

minière, l’Institut Don Bosco forme à présent entre autres des chauffeurs poids lourds et des

ébénistes. La fierté de l’école est cependant le tout nouveau Centre de Technologie Avancée

(CTA) en menuiserie. Il y a ici depuis février de l’année passée trois classes remplies de

machines de haute technologie pour travailler du bois, du PVC et de l’aluminium. « On les

utilise dans les grandes entreprises », explique le coordinateur du CTA Thibaut. « Elles

modèlent les technologies du futur, loin de l’industrie du passé. »

Il y aura au total trente-et-un centres de ce genre en Wallonie et à Bruxelles. Dix-huit sont

déjà opérationnels aujourd’hui. Le gouvernement wallon est allé chercher l’idée en Flandre,

où les Regionale Technologische Centra (RTC) ont déjà démontré depuis longtemps leur

utilité. Thibaut : « Toutes les écoles techniques et professionnelles pouvaient se porter

candidates pour héberger un tel CTA. La facture – 850 000 euros – est divisée entre la

Fédération Wallonie-Bruxelles et l’Europe. Seule, une école ne peut jamais cracher cette

somme. »

Remarquable : les CTA mettent gratuitement leur matériel et leurs locaux à la disposition de

tous les élèves, peu importe le réseau. « Ainsi, ils stimulent les échanges entre écoles et

l’investissement rapporte », dit Thibaut. « Nous accueillons régulièrement d’autres élèves et

professeurs pour passer ici leur épreuve intégrée. »

Appuyer sur des boutons Dans l’atelier, le professeur Pierre Verheggen montre à ses trois élèves en septième année de

spécialisation PVC-Aluminium comment ils peuvent assembler des châssis. Il forme aussi ici

des collègues des autres écoles, bien qu’il admette qu’il a dû s’habituer lui-même aux

nouvelles machines. « Dans une simple entreprise, les travailleurs bénéficient pour cela de

trois mois de formation. J’ai dû tout apprendre en un mois. Mais je suis maintenant bien

motivé et remarque aussi la différence chez mes élèves. Vous travaillez dans un

environnement réaliste. Ici, ils ne doivent pas seulement appuyer sur des boutons, mais

peuvent se perfectionner continuellement. Cela fait plus sérieux dans leur CV. »

La plus-value du Centre de Technologie Avancée n’a pas non plus échappé aux employeurs

des environs. « Nous formons ici les placeurs de grandes entreprises comme Reynaers

Aluminium et Kömmerling et travaillons ensemble avec le Centre de Compétence “Wallonie

Bois” à Libramont », dit Thibaut. « Là, le Forem (le VDAB wallon, N.D.L.R.) réunit des

écoles et des entreprises, afin de définir des parcours d’apprentissage au sein du secteur du

bois. Le lien entre le marché de l’emploi et l’enseignement est naturel chez les professeurs :

vous avez obligatoirement trois ans d’expérience pratique dans une entreprise pour travailler

ici. »

Des entrepreneurs L’année passée, un quart des moins de vingt-cinq ans wallons était sans travail (en Flandre

presque 13 pour cent, à Bruxelles 35 pour cent, N.D.L.R.). Mais pas à Don Bosco. « Vous

avez en effet littéralement besoin d’un bon menuisier de votre berceau à votre cercueil », dit

Thibaut. « Des employeurs réclament une main d’œuvre qualifiée. Beaucoup d’élèves

reçoivent déjà en janvier des offres d’emploi. » Urbain Nicolas (19) a, tout comme ses

camarades de classe, déjà trois offres d’emploi en poche, mais préfère d’abord faire encore

une septième année Cuisiniste. « C’est mon rêve de créer un jour ma propre petite entreprise

de cuisine avec deux à trois ouvriers. » S’il ne préfère pas un emploi stable avec plus de

sécurité d’emploi ? « Et travailler pour un autre patron ? Non, merci. »

« Beaucoup de ces jeunes veulent devenir entrepreneurs », explique Thibaut. « Peut-être une

conséquence de la crise. Les Flamands associent Liège à de grandes entreprises comme

Cockerill ou Arcelor, mais il y a ici aussi beaucoup de petites entreprises familiales. En

investissant dans de nouvelles technologies et des secteurs en développement, comme la

logistique ou l’aviation, nous essayons de faire la différence avec les pays voisins. Nous

inscrivons les élèves à des concours comme Euroskills ou nous les envoyons en voyage

d’étude dans les Vosges, pour voir comment ils construisent là-bas des maisons passives.

Voilà un secteur en développement. »

Chômeur Évidemment, l’école au CTA veut aussi revaloriser l’enseignement technique et professionnel

francophone. Car sur ce plan-là, les défis sont peut-être encore plus grands qu’en Flandre.

« Beaucoup de nos élèves viennent de familles où ils exercent le même métier depuis des

générations. Bien que je ne demande jamais le métier des parents : aucun élève n’aime avouer

qu’ils sont chômeurs à la maison », dit la directrice Isabelle Gathot. « Nous devons surtout

convaincre les élèves qu’il y a encore d’autres secteurs où ils peuvent engager leur talent.

Jusqu’à il y a peu, nous avions une septième année de spécialisation “Meubles liégeois”.

Quand la demande pour cela a baissé, nous avons dû fermer la section. Maintenant, nous

avons une nouvelle formation “Cuisiniste”. Nous nous adaptons constamment. »

Tout comme en Flandre, l’enseignement technique francophone doit faire face à un manque

de professeurs formés et à un grand décrochage scolaire. « Sur les cent élèves qui débutent le

troisième degré professionnel, nous en perdons soixante », explique Gathot. « Heureusement,

nous pouvons en recueillir certains dans notre Centre de Formation et d’Éducation en

Alternance, mais beaucoup d’élèves quittent l’école sans diplôme et gonflent ainsi les chiffres

du chômage. C’est un problème pour toutes les écoles techniques, dans le nord et le sud du

pays. Que peut faire une école à Genk quand l’usine où vont travailler presque tous les

anciens élèves ferme ? »

Choix d’étude « Afin de donner plus de chances à l’enseignement technique en temps de crise, nous devons

commencer avec le choix des études », estime Jean-Luc Thibaut. « Les parents partent encore

trop souvent du principe qu’une formation supérieure offre la meilleure garantie pour un bon

salaire et un meilleur avenir. Donc, ils veulent garder à tout prix leurs enfants dans

l’enseignement général. Mais ils se trompent. Je les ai eus dans mon bureau : des bacheliers

avec trois ans d’archéologie derrière le dos qui viennent demander s’ils peuvent, s’il vous

plait, suivre la formation en ébénisterie, car là se trouve leur passion. Un choix pour

l’enseignement technique ou professionnel est toujours négatif. Je ne supporte pas cela. »

« Nous avons à présent entamé un projet avec les autorités francophones afin de permettre aux

élèves de gouter pendant un an à toutes les options dans l’enseignement technique et

professionnel après le premier degré commun. Ainsi peuvent-ils faire ensuite un meilleur

choix », dit Isabelle Gathot. « Nous promouvons nos réussites aussi auprès des parents. J’en ai

vu pleurer beaucoup après l’exposition de fin d’année, parce qu’ils voyaient enfin tout ce que

leur enfant pouvait réaliser. J’aimerais amener certains parents à bord, pour qu’ils donnent

cours ici eux-mêmes. Nous pouvons bien utiliser leur expérience, tout comme celle des

parents sans travail. »

« J’espère que nous pourrons, à terme, garder les sections techniques et professionnelles à

l’intérieur de l’école », conclut Thibaut. « Par le manque de techniciens qualifiés, de plus en

plus d’entreprises organisent leurs propres formations ou ils remettent eux-mêmes des

qualifications. Cela semble une bonne alternative pour beaucoup de jeunes. Mais nous ne

pouvons pas confier tout le monde aux entreprises. À l’école, ils reçoivent l’espace pour

grandir et découvrir leurs talents. Peu importe s’ils préfèrent devenir plus tard infirmier

qu’électricien. L’enseignement technique n’est pas un travail à la chaine. Il ne met pas les

élèves dans des cases, mais les élève, comme un tremplin. »

Traduction de VANHEMELRYCK (Kris), « School van staal, hart van hout », dans Classe,

no 231, janvier 2013, p. 30-33.

Les CTA accueillent les élèves

de tous les réseaux

8 Septembre 2012 PROF

À l’Institut Don Bosco de Liège, le

matériel de construction de châssis bois, alu, pvc du CTA est opérationnel depuis le congé de carnaval. Cette infrastructure est un outil ouvert sur l’extérieur. « Nous avons déjà formé des formateurs de la province, du Forem, de l’Ifapme, explique son coordonnateur, Jean-Luc Thibaut. Il y a trois semaines, l’Athénée royal de Jemeppesur- Sambre nous a demandé d’accueillir une épreuve intégrée. Vu l’urgence, un de nos professeurs a formé au matériel à la fois l’enseignant et les élèves pendant trois jours. Et la qualification, réalisation et défense devant jury, s'est déroulée au CTA ». L’Athénée jemeppois a ouvert sa 7e P charpentier / menuisier pvc-alu en septembre 2011. Louis- Philippe Verkempinck y enseigne théorie et pratique professionnelle à mi-temps. Il est aussi indépendant. « L’achat des machines, nouvelles ou d’occasion, l’aménagement de l’atelier à l'athénée prennent du temps. D’où notre appel au CTA. Au début, je craignais que le changement de structure soit pénalisant pour les élèves. À ma grande surprise, ils ont de suite été conquis par le contact avec le formateur du CTA, la découverte et l’utilisation du matériel. La distance de 60 km n’est pas un problème. Au besoin, nous aurions pu dormir à l’internat de l’école ».

Le CTA offre un matériel plus performant qu’à l’école : une soudeuse à deux têtes au lieu d’une, une ébavureuse numérique

problème pédagogique

d’une autre façon ou de se

rassurer sur la solution

choisie. Les fournisseurs

et les employeurs y

trouvent aussi leur intérêt :

il sentent une

reconnaissance de leur

métier et un effort pour un

secteur en demande de

techniciens spécialisés,

qui seront plus efficaces,

plus rapidement. Certaines

de nos machines

dépassent d’ailleurs le

matériel de l’entreprise

moyenne ».

En attendant, les élèves

s’entrainent : ils placent un

châssis sur un établi, le

calent avec une butée. La

machine prend alors ses

repères et fore

automatiquement suivant

les consignes rentrées

dans l’automate. Ils sont

prêts pour leur

qualification. Ils ont déjà

rendu un dossier qui

répond aux consignes de

réalisation d’un châssis

alu. Un bordereau liste le

matériel nécessaire, les

références, les

coordonnées de chaque

intervention. Un mode

opératoire choisit les

machines à utiliser et leur

ordre. Ces documents se

complètent par un dessin

industriel des différentes

pièces à réaliser. Se

formant à placer la

quincaillerie sur des

profils, les candidats à la

qualification sont confiants

: « La réalisation d’un

châssis, c’est deux heures

de travail, maxi ». ● Patrick DELMÉE

une table à quincaillerie grand modèle,

un centre d’usinage 4 axes à

commande numérique (1)… « Il est plus

en phase avec la

réalité des employeurs extérieurs,

continue M. Verkemping. Les

élèves rencontrent ainsi un matériel

et des techniques variés, avec leur

esprit, leurs yeux, leurs mains. Cela

les rend plus polyvalents et plus

indépendants par rapport au monde

du travail. C’est aussi valable pour

l’enseignant qui s’améliore en

termes de savoir, savoir-faire et

savoir-être. Un tel outil lui permet

aussi de réaliser davantage un

apprentissage différencié par

groupes ».

Son hôte et collègue, Pierre

Verheggen, y trouve aussi son compte.

« Le contact avec l’extérieur permet

d’aborder un

http://www.marie-do.be/?p=6010

Mercredi 25 avril 2012

Inauguration du CTA de l’Institut Don Bosco

Ce vendredi 20 avril, j’ai eu le plaisir d’inaugurer le nouveau centre de technologie avancée (CTA) de l’Institut

Don Bosco à Liège en lien avec le secteur de la « Menuiserie industrielle : Bois – PVC Aluminium ». La création

de ce CTA, et la mise à disposition d’équipements de pointe par ce biais, permettra d’offrir à ceux qui choisissent

cette filière d’études qualifiantes une formation d’excellence en adéquation avec les attentes des milieux

professionnels favorisant leur insertion sur le marché de l’emploi.

http://www.liegedemain.be/coupchapeau.php?action=afficher&id=316

Félicitation à l’institut Don Bosco à Liège et découvrez la 13ème

édition du prix de l’entreprise de l’année...

Description :

Deux coups de chapeau ce matin !

Oui ! Le premier concerne encore un peu la rentrée scolaire puisqu‟il s‟agit de féliciter l‟institut Don

Bosco à Liège. Savez-vous ce qu‟est un CTA ?

C‟est un centre de Technologie Avancée. Et l‟institut Don Bosco vient d‟être labellisé par la

Communauté française pour devenir un CTA dans le domaine de compétences de la menuiserie

industrielle Bois, PVC et Aluminium.

On peut deviner qu’il s’agit d’une belle reconnaissance mais concrètement, qu’est-ce que

ça change pour l’école et ses étudiants ?

Un Centre de Technologie Avancée est une infrastructure qui met des équipements de pointe à

disposition des enseignants et des élèves qui auront un maximum d‟ouvertures et de possibilités de

formation dans les métiers du Bois.

Un CTA peut aussi proposer des formations à des demandeurs d‟emploi et des travailleurs afin

d‟assurer une formation continuée et permettre une meilleure insertion sur le marché de l‟emploi.

Et l’institut était déjà reconnu pour ses formations dans le secteur bois.

Oui, déjà près de 200 élèves suivent cette voie et maintenant, l‟école ajoute la formation pour PVC-

Aluminium où il y a une forte demande de la part des entreprises.

Concrètement le CTA ouvrira en deux temps. Fin 2011, c‟est un atelier PVC-ALUMINIUM qui sera

opérationnel et en 2012/2013, l‟atelier BOIS suivra.

Félicitations… Et le second coup de chapeau ?

Le 21 octobre prochain se déroulera la 13ème édition du prix de l‟entreprise de l‟année. Cette

manifestation organisée par Ernst And Young félicite les entreprises florissantes de Wallonie et de

Bruxelles pour leurs prestations. Vous allez dire que je m‟y prends fort tôt pour vous en parler…

C‟est parce que parmi les 5 entreprises nominées, 3 sont liégeoises…

Bodart et Gonay (un des leaders du marché belge en matière de foyers encastrables au bois ou au

gaz), Café liégeois, entreprise bien connue par les passionnés de bons cafés et Trendy Food de

Verviers, grossiste notamment en produits d‟épicerie avec un chiffre d‟affaire de près de 340

millions en 2007...

Bonne chance à ces candidats !

http://www.todayinliege.be/Institut-Don-Bosco-un-CTA-evalue-a.html

23 avril 2012

Institut Don Bosco : un CTA évalué à 850.000€ Vendredi, l’Institut Don Bosco de Liège inaugurait son tout nouveau Centre de technologie avancée

(CTA). Celui-ci offre du matériel flambant neuf pour les étudiants en menuiserie industrielle.

« Vraiment des machines dernier cri, que l’école n’aurait pas pu se payer seule » , détaille Jean-Luc

Thibaut (coordinateur du CTA) et ce pour une valeur de 850.000€ (selon Le Soir). En échange de

cela, l’établissement laisse ses locaux accessibles (gratuitement) à toutes les écoles de la région mais

aussi au Forem et aux entreprises qui souhaiteraient former leurs travailleurs à de nouvelles

technologies.

L’objectif est de participer à la revalorisation des métiers techniques et manuels. « Il faut bien sûr

motiver les élèves et changer la mentalité des parents, commente Marie-Dominique Simonet, ministre

wallonne de l’Enseignement obligatoire (CDH). Mais cela passe aussi par la mise à disposition d’un

matériel de pointe pour les écoles. » « Mieux équiper nos établissements pour mieux former nos

jeunes, confirme la directrice, Isabelle Gathot. Faire comprendre qu’il est nécessaire d’avoir

l’intelligence de la main pour faire tourner le monde de demain. »

Don Bosco offre le 31e CTA en Wallonie et à Bruxelles ainsi que le 5e en région liégeoise.