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INFORMATIQUEPROF.CORINE CAUVET
La conception de bases de donnes
CHAPITRE INTRODUCTIF : INTRODUCTIONAUX MODULES
1/ Sujet du module
A. Dfinition
On va sintresser la notion de bases de donnes.Une base de donn comporte trois dfinitions correspondant trois points de vues :
- Elles sont au cur des applications informatiques. Elles sont utilises commetechnique de mmorisation et de gestion des donnes de lentreprise.
- Une base de donnes est une image de lorganisation quelle sert. Elle est au service
dune organisation. On trouve lensemble des informations sur son organisation(pass, prsente, ).- Cest un noyau stratgique dans larchitecture du systme informatique de
lorganisation.
B. Historique
Schmatiquement, lhistoire des systmes informatiques dans les organisations comportenttrois grandes gnrations :
- avant les bases de donnes (avant les annes 70) : architecture des systmesinformatiques : cest une succession de programme, une chaine de traitement. Les
donnes sont mmorises dans des fichiers. Mais cela donne de la redondance dedonnes, car elle est prsente dans plusieurs fichiers qui entrainent de la redondance.Les accs aux donnes sont difficiles pour les utilisateurs.
Saisie
Contrle
Fichier 1 Fichier 2
Traitement
Edition Document
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- Arrive des bases de donnes (anne 80, 90, 2000) : cest lintgration de toutes lesdonnes prsentes dans les fichiers prcdant. Il y a un accs ssimplifier la base dedonnes pour les utilisateurs.
- Aprs les bases de donnes (aprs 2000) : un rseau permet que plusieurs bases dedonnes puissent communiquer.Ce systme informatique est rparti ou distribu, il est htrogne (plusieurs systmede base de donnes diffrentes) car le matriel et les logiciels sont diffrents. Ce
systme est aussi ouvert vers lextrieur grce aux internautes.C. Problmatique du module
Base de donnes
Traitement 1
Traitement 2
Document 1Gestionnaireutilisateur (requteavec langagedinterrogation)
Conceptionde la basede donnes
Ralisationde la basede donnes
OrganisationQuelles informations ?
Structurede la basede donnes
Base dedonnes
Document 2
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On utilise le terme de maitrise douvrage et de maitrise duvre.La structure de base de donnes est une partie du cahier des charges qui rpond lexpressiondune partie des besoins.
2/ Objectif du cours
- Apprendre concevoir une base de donnes selon une dmarche mthodologique.
- Apprendre formaliser ses besoins en information au sein dune organisation.
3/ Contenu du cours
Chapitre 1 : Rappels des principales notions en bases de donnes
Chapitre 2 : Normalisation dune base de donnes
Chapitre 3 : Dmarche mthodologique pour concevoir une base de donnes.
Chapitre 4 : Etape conceptuelle
Chapitre 5 : Etape Logique
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CHAPITRE 1 : RAPPELSDESPRINCIPALESNOTIONSDEBASESDEDONNES
1/ Base de donnes, table, champ, cl primaire et liens entre tables
A. Base de donnes
Cest une collection de donnes organises en tables. La base de donnes compagnie arienne
contient par exemple la table avion, la table vol,
B. Notion de table
Une table contient un ensemble dobjet de mme nature.Elle a une structure et un contenu.Considrons la table AVION :
La structure est un ensemble de champ ou dattribut.Le contenu est un ensemble de n-upllet ou denregistrement.
Notation : la table AVION sera not par : AVION (Noavion, Typeavion, Nbhvol).Un champ a toujours un format ou un type.
C. Notion de Clef Primaire
Une table a obligatoirement une clef primaire. Cest un champ particulier qui ne peut pasavoir de double et doit tre forcment renseigner (pas de valeur nulle).
Notation : on souligne la clef primaire.Une clef primaire peut tre compose de plusieurs champs.
Exemple : VOL-CATALOGUE (numvol, villedep, villear, hdep, har, jvol)
VOL-REALISE (numvol, datevol, hdep, har,)
D. Lien entre table
Certains champs sont communs plusieurs tables.
Exemple : COMMANDANT (numcom, nomcom, adrcom, telcom)AVION (numav, typeav, nbhav)VOL-CATALOGUE (numvol, villedep, villear, hdep, har, jvol)VOL-REALISE (numvol, datevol, hdep, har,, numav, numcom)
Numav et numcom sont des clef trangres.
AVION
Noavion Typeavion Nbhvol1 Airbus 380 10302 Boeing 747 130
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Une clef trangres signifie que les valeurs du champ doit tre compris dans la table ou cechamp est clef primaire. Les valeurs du champ de la clef trangre dans la table doiventexister dans une autre table.
Notation : la plus usuelle est le dise.
Cas particuliers de clefs trangres :- DEPARTEMENT (nodep, budgetdep, nodir)
EMPLOYE (noemp, nomemp, salaire, nodep)Les deux champs nodir et noemp nont pas forcment le mme nom.Nodir est une clef trangre.ses valeurs doivent exister dans la table EMPLOYE.
- EMPLOYE (noemp, nomemp, salaire, noresp)Noresp est une clef trangre, ses valeurs doivent exist comme valeur du champnoemp.
E. Reprsentation Graphique dune Base de donnes
Les clefs trangres sont reprsentes par des flches.
2/ Bonnes et mauvaises bases de donnes
Considrons lapplication suivante : On tudie un bureau dimmatriculation de voiture quigre des achats de voitures par des personnes.
1re solution : on ralise une base de donnes constitue dune seule table dans lequel onmet toutes les informations.ACHATS (nopers, nompers, adrpers, noimmat, type, puissance, marque, couleur, date-achat,
prix-achat).Commentaire : Cette base de donnes est de mauvaise qualit car :
- Il y a redondance des informations (pour une personne qui achte 20 voitures, onrpte 20 fois son nom et son adresse).
- Cette table peut contenir des valeurs nulles (trou, champ non renseign, ).
2ime solution : On ralise une base de donnes avec deux tables.
AVION
NumavTypeav
COMMANDANT
NumcomNomcom
VOL
VilledepNumvoljvol
VOL-REALISE
Numvol, datevol
NumavNumvol
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PERSONNE (nopers, adrpers, nompers)VOITURE (noimmat, type, couleur, marque, puissance)Commentaires : On a perdu des informations (date-achat, prix-achat), en effet on a perdu lesinformations sur les achats des voitures par les personnes.
3ime solution : On ralise une base de donnes avec trois tables.PERSONNE (nopers, adrpers, nompers)
VOITURE (noimmat, type, couleur, marque, puissance)ACHAT (noimmat, nopers, date-achat, prix-achat)Commentaire : Cette base de donnes nest toujours pas de bonne qualit, elle souffre dun
problme de redondance (en effet, si le bureau dimmatriculation gre 25 R5 TS, on rpte 25fois 5CV et Renault).
4ime solution : On ralise une base de donnes avec 4 tables.PERSONNE (nopers, adrpers, nompers)ACHAT (noimmat, nopers, date-achat, prix-achat)VOITURE1 (noimmat, type, puissance)VOITURE2 (type, marque, couleur)
Commentaires : Cette structure est de mauvaise qualit car on a perdu la couleur des voitures.
5ime solution :PERSONNE (nopers, adrpers, nompers)ACHAT (noimmat, nopers, date-achat, prix-achat)VOITURE1 (noimmat, type, couleur)VOITURE2 (type, marque, puissance)Ceci est une bonne base de donnes.
Conclusion : il est ncessaire de disposer dune dmarche mthodologique pour concevoirune base de donnes de qualit. On ne peut pas utiliser notre instinct.
CHAPITRE 2 : NORMALISATIONDEBASESDEDONNES
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Normaliser consiste rendre une base de donnes de bonne qualit.
1/ Introduction
A. Dmarche dlaboration dune structure de base de donnes
B. Lapproche par dcomposition
La normalisation est base sur ce principe de dcomposition (on casse en plusieurs tables).
Deux difficults dans lapproche de cette manuvre :- Comment dcomposer ? Pour traiter ce problme, on va utiliser la notion de
dpendance fonctionnelle.- Jusquou dcomposer ? Pour traiter ce problme, on va utiliser la notion de forme
normale au nombre de trois. Il en existe trois, dont la meilleure est la troisime.
2/ La Normalisation
A. Notion de dpendance Fonctionnelle (DF)
Construction
Normalisation
Optimisation
Structure Brute (de mauvaisequalit
Structure de qualit (sansredondance et sans pertedinformation)
On obtient une structureoptimise (dont ayant demeilleure temps de rponse
pour les requtes desutilisateurs)
Relation unique(Mauvaise qualit)
Relation 1 Relation 2 Relation 3 Relation 4
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a. Dfinition
Soit une relation R (A1, A2, , An).On dit quil existe une dpendance fonctionnelle de X vers Y (on note X Y) si et seulementsi toute valeur de X correspond une et une seule valeur de Y. X et Y sont des sous-ensembles de lensemble des attributs (A1, A2, , An).
La notion de dpendance fonctionnelle est dfinie entre des champs, et non entre des tables.En revanche, on peut dire que le champ X est en relation fonctionnelle avec Y.
Exemples : on sintresse qu des voitures qui sont dune seule couleur.Noimmat typeNoimmat couleurNoss nomNoimmat, type couleur
Contre exemples :Couleur noimmat (faux)
Nom noss (faux)
La notion de dpendance fonctionnelle est smantique, car aucun outil ne peut nous aider trouver cela, elle ne peut tre trouv par hasard, et seulement par nous mme.
b. Notion de dpendance fonctionnelle lmentaire
La dpendance fonctionnelle X Y est lmentaire si et seulement si il nexiste pas de Xinclus dans X tel que X Y.
Exemple :Noimmat typeNoemp, datesal salaire : on souhaite avoir dans la base de donnes lhistorique des salairesdes employs.
Contre exemples :Noimmat, type couleur : Le type ne sert rien, car si on lenlve, la dpendancefonctionnelle est conserve, donc cette dpendance fonctionnelle nest pas lmentaire.
c. Notion de dpendance fonctionnelle directe
La dpendance fonctionnelle X Z est directe si et seulement si il nexiste pas dattribut Ytel que X Y et Y Z.
Exemples :Noimmat typeType puissance
Contre exemples :Noimmat puissance mais on peut avoir : noimmat type puissance. Cette dpendance
est non directe, car on peut passer par un autre attribut. Elle est donc redondante.
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d. Graphe des dpendances fonctionnelles
Les nuds de ce graphe sont des champs de la table, reprsent par un point.Entre les nuds, les arcs sont les dpendances fonctionnelles.
Exemple :
Cas particulier : comment reprsenter par un graphe cette reprsentation suivante ?Noemp (deux flches relier par un point) salaireDatsal
Noemp (deux flches avec une barre) salaireDatsal
Voir feuille sur les graphes.
B. Les Formes Normales
Cette notion de forme normale sapplique des tables, et non des champs. Elles permettentde caractriser la qualit dune table.
Il existe trois formes normales :- premire forme normale (1FN)
Type . Puissance
Marque
Noimmat . couleur
Type .
Marque Puissance
Noimmat . Couleur
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- deuxime forme normale (2FN)- troisime forme normale (3FN)
La troisime forme normale correspond la meilleure qualit.
a. Premire Forme Normale
Dfinition : Une relation R est en premire forme normale (1FN) si sa clef primaire est en
dpendance fonctionnelle avec tous les autres attributs de cette table.R (K, att1, att2, , attn). Cette table ne peut avoir de trou. A toute valeur de K correspondune et une seule valeur datt1, les champs sont forcment renseigner (pas de valeur nulle).
Une telle table est une table qui na pas de valeur nulle.Cette table na pas de champ de multi-valu.
Contre exemple : on imagine les tables suivantes :PERSONNE (noss, nom, prnoms)A un numro de scurit sociale correspond plusieurs prnoms. Elle nest donc pas en
premire forme normale car il ny a pas de dpendance fonctionnelle entre noss et prnoms.
Exemple : on imagine la table suivante :EMPLOYE (noemp, datechgsala, nomemp, salaire). Cest une table quil mmoriselhistorique des salaires de lemploy.Cette table est en premire forme normale mais pourtant elle nest pas satisfaisante, car onrpte le mme nom demploy chaque fois que cet employ change de salaire.
b. Deuxime Forme Normale
Dfinition : Une relation R est en deuxime forme normale (2FN) si sa clef est en dpendancefonctionnelle lmentaire avec tous ses autres attributs.
R (K1, att1, att2, , attn). Il faut que sa clef primaire soit en dpendance fonctionnellelmentaire, c'est--dire quon ne peut enlever aucun attribut.
Contre exemple : EMPLOYE (noemp, datechgsala, nomemp, salaire). Il y a une dpendancefonctionnelle entre sa clef primaire est le nom de lemploy qui nest pas lmentaire.Pour la mettre en deuxime forme normale, on fait le graphe des dpendances fonctionnelles
pour les attributs de cette table.
Voir graphe 2 sur feuille
Les deux tables construites sont en deuxime formes normales.
Exemple : VOITURE (noimmat, type, marque, puissance, couleur). Cette table est endeuxime forme normale, mais elle nest pas satisfaisante, car elle contient de la redondanceentre type, marque et puissance (si on gre 25 voiture de type R5TS, on rpte 25 fois Renaultet 5 CHV). On ne peut pas sarrter sur la deuxime forme normale.
c. Troisime Forme Normale
Dfinition : Une relation R est dite en troisime forme normale (3FN) si sa clef primaire esten dpendance fonctionnelle lmentaire directe avec ses autres attributs.
R (K3, att1, , attn).
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Contre exemple : VOITURE (noimmat, type, marque, puissance, couleur). Cette table nestpas en troisime forme normale car la dpendance fonctionnelle noimmat puissance nestpas directe, car il existe un autre chemin pour aller la puissance en passant par le type(noimmat type puissance).La dpendance fonctionnelle noimmat marque nest pas directe, car on peut passer par type(noimmat type marque).
Construisons le graphe des dpendances fonctionnelles pour les attributs de la tableVOITURE.
Voir graphe 3 de la feuille
Il en rsulte deux tables :VOITURE (noimmat, type, couleur)MODELEVOITURE (type, marque, puissance)Ces deux tables sont en troisime forme normale, car elle rsultat de dpendancefonctionnelle lmentaire et directe.
3/ Mthode de Normalisation
A. Comment construire une base de donnes de qualit ?
Il faut construire le graphe des dpendances fonctionnelles lmentaires et directes. Partitionner le graphe obtenu en groupes. On prend un nud source de dpendancefonctionnelle, et mettre dans ce groupe tous les attributs qui correspondent ce nud source. Produire pour chaque groupe obtenu lissu de ltape 2, une relation.R1 (A1, A2, A7, A5)R2 (A2, A6)
R3 (A5, A8)R4 (A5, A3, A4)Ces 4 tables sont en troisime forme normale.
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CHAPITRE 3 : DMARCHE GNRALEDE CONCEPTIONDUNE BASEDE DONNES
I. Principe de la Dmarche
Nous, on sintresse la Conception.
Le travail de Conception :
Les besoins dont on a besoin sont flous, incomplets, ambigus Structure de Base de donnescomplet, structur et formel.
II. Les Etapes de la conception et ses rsultats
La dmarche de conception propose comporte trois tapes :
III. Les outils de la conception
Conception Ralisation Exploitation
StructureNormalisde la basede donnes
Base deDonnes
Requtes,interrogationde la base dedonnes
Etapeconceptuelle
Etape logique
Etape physique
Quellesinformations ?
Commentreprsenter cesinformations dansdes relations ?
Commentimplmenterces tablesavec un GBD
particulier ?
Modle conceptuelde donnes (MCD)
Modle logique dedonnes (MLD)(Cf reprsentationgraphique dune
base de donnes)
Modle physique dedonnes (MPD)(cf reprsentationgraphique dune
base de donnesdans accs
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La dmarche propose permet un dcoupage du travail de conception :- sparer les diffrentes problmatiques de la conception- le niveau conceptuel constitue une expression des besoins en informations- le niveau conceptuel constitue une base de dialogue entre utilisateurs et informaticiens- le niveau conceptuel constitue une rfrence durable (invariante) des besoins au regard
de la technique
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CHAPITRE 4 : LETAPE CONCEPTUELLE
I. Introduction
A. La Problmatique
Il sagit dexprimer lensemble des informations que lon veut prendre en compte dans la
future Base de Donnes.Cette tape est base sur le formalisme de description. Ce formalisme est associ unereprsentation graphique.Le rsultat de cette tape est un MCD (modle conceptuel de donnes), qui doit tre cohrent,complet, fidle et normalis.Ce rsultat est indpendant de toutes considrations techniques ou organisationnelles.
Exemple : Besoin dune bibliothque : De quelles informations ai-je besoin ?
B. Exemple
Les livres avec leur rfrence, leur titre, leur auteur, Les abonns avec leur nom, leur prnom, leur adresse, Les emprunts de livre des abonns,
Livre, abonns Objet de gestion (rfrence, titre, nom, prnom, ) Proprits ou caractristiques
Emprunts Association dobjet de gestion
C. Quelques principes
Dans un MCD, on reprsente des types (population en classe dobjet).Exemple : La classe des livres, les abonnes,
Les principales notions utilises sont :- la notion dobjet de gestion- la notion de proprit ou caractristique- la notion dassociation entre objets de gestion- la notion de contrainte
On utilise un formalisme graphique :
II. Les concepts et les rgles dutilisations
Abonns
NomPrnomAdresse
Livre
Rfrencenom auteurtitre
Emprunte
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A. Le concept dobjet de gestion
a. Dfinition
Cest une reprsentation dun ensemble dobjets, de mme nature, abstraits ou concret etprsentant un intrt.
Terminologie : entit-type ou type entit.
b. Exemple
Lobjet de gestion : abonnLobjet de gestion : compte bancaire
c. Convention graphique
d. Rgles dutilisation de ce concept
Rgle 1 : Rgle de pertinence : Seuls les objets ayant un intrt doivent tre reprsents dansle MCD.
Voir illustration 1
Rgle 2 : Rgle de caractrisation : Tout objet de gestion doit tre dcrit par des proprits.
Les proprits prennent des valeurs.Ils existent trois types de proprits :
- proprits signaltiques : il sagit de proprit qui caractrise de manire intrinsqueles objets : nom, coordonnes,
- les variables dtats : il sagit de proprit qui expriment de manire synthtique lasituation des objets au cours de leur volution (exemple : une formation, ouvert,ferm)
- les variables danalyses : il sagit de proprits que lon veut suivre (exemple : lobjetde gestion formation pourrait tre dcrit avec la proprit nombre dinscrit)
Abonns
Abonnes
NomPrnomAdresse
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Rgle 3 : Rgle didentification : Tout objet de gestion doit possder au moins un identifiant(cl primaire).
Rappel sur la notion didentifiant : cest une proprit qui vrifie :- lunicit- la minimalit- la stabilit
- qui est renseign
Un objet de gestion peut avoir plusieurs identifiants.
Rgle 4 : Rgle de la non rptitivit : Chaque proprit dun objet de gestion ne peut avoirquune seule valeur.
Exemple :
Il ne peut y avoir lattribut emprunt car il y a plusieurs emprunts.
Rgle 5 : Rgle dhomognit : Chaque proprit dun objet de gestion doit tre renseignepour tous les objets de la population renseigne.
Contre exemple :
Les caravanes nont pas de puissance.
Exemple :
B. Le concept dassociation
Les objets de gestions ne sont pas indpendant les uns des autres
Abonn
NoaboNomaboEmprunt
Vhicule-assur
NoimmaPuissancePoids
Voiture
NoimmaPuissancePoids
Caravane
NoimmaPoidsMoteur
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a. Dfinition
Cest une reprsentation dun ensemble dassociation de mme nature en deux (ou plusieurs)objet de gestion ayant un intrt.
Terminologie : association type, relation type
b. Convention graphique
Voir illustration 2
On appelle Dimension dune association type le nombre dobjet de gestion participant cetteassociation.
c. Rgles dutilisations
Rgle 1 : Rgle de caractrisation : Les associations types peuvent avoir des proprits.
Voir illustration 3
Rgle 2 : La Rgle de non rptitivit et la rgle dhomognit sappliquent sur lesassociations.
Cf objet de gestion
Rgle 3 : Rgle didentification : Une association a pour identifiant la composition desidentifiants des objets de gestions quelle relie.
Exemple : Entre Abonn et Livre, il y a lassociation : emprunte.
Voir illustration 3
Lidentifiant de lassociation emprunte est le n dabonn et la rfrence.Il y a problme si labonn emprunte plusieurs fois le mme livre.
Attention : Si on conserve la bibliographie, cette solution est fausse car lidentifiant delassociation est faux ici.La solution correcte est :
Voir illustration 4
d. Ces particuliers dassociations
Cas particulier n 1 : Les associations peuvent tre dfinies entre plus de deux objets degestion (dimension > 2).
Voir Illustration 5
Remarque : Cest une association ternaire.
On suppose la rgle de gestion suivante : Tous les cours relatifs une mme matire etassurs par un mme enseignant sont donns dans une mme salle.
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Remarque : Les associations ternaires ne peuvent pas tre remplaces par deux associationsbinaires car il y a perte dinformation.
Cas particulier n 2 : Entre deux objets de gestions, il peut exister plusieurs associationsdiffrentes.
Voir illustration 6
Cas particulier n 3 : Un mme objet de gestion peut apparatre plusieurs fois dans uneassociation.
Voir illustration 7
C. La notion de spcialisation
Voir illustration 8
Attention : Ne marche pas pour, par exemple, la voiture jaune et rouge que sil y a un type deproprits diffrentes.
Remarque : Le nombre de niveau peut tre quelconque : on pourrait spcialiser les clientsrguliers.Remarque : Le nombre dobjet de gestion spcialis est quelconque (exemple de 4 sousclasses).Remarque : On peut spcialiser un mme objet de gestion sur plusieurs critres.
Voir illustration 9
D. Les contraintes
Il sagit dapporter des prcisions au MCD : Il existe plusieurs types de contraintes.
a. Les cardinalits dune association
Considrons lassociation suivante : Voir illustration 10Remarque : Une cardinalit est compos de deux lments :
- le cardinalit minimale- la cardinalit maximale
Remarque : Notation : card min, card maxRemarque : Soit a,b : en pratique, le a prend les valeurs 0 ou 1 et le b prend les valeurs 1 ou n.
Voir illustration 11
Pour la cardinalit maximale de commande : selon si la commande et mono produit ou multiproduit.Pour la cardinalit 1,1 de produit : contexte de fabrication la commande.
Rle des cardinalits :- les cardinalits permettent de prciser la dfinition des objets de gestions
- les cardinalits utilises pour transformer le MCD en une structure de BDD.
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b. Les contraintes sur spcialisation
Voir illustration 12
E. Notions complmentaires
Identifiant relatif : Voir illustration 13
NB : Sil y a un identifiant relatif, alors la cardinalit est de (1,1).
Reprsentation du temps dans un MCD :- Proprits valeurs calendaires : Voir illustration 14- Sries chronologiques :
Exemple : reprsenter le chiffre daffaire des clients mois par mois ou la tempraturequotidienne dune ville ou la vente mensuelle dun produit.Voir Illustration 15
- Reprsentation dun historique de proprit : exemple de lhistorique salaire desemploys
Voir illustration 16
III. La dmarche de construction du MCD
Elle comporte les tapes suivantes
A. Construction du MCD
Il sagit de trouver les objets de gestions ou associations et dindiquer les contraintes.
B. Validation du MCD
Il sagit dappliquer les rgles dutilisation des concepts.
C. Spcification du MCD
Il sagit de complter la reprsentation graphique par une description textuelle dfinissant lesobjets de gestions, les associations et les proprits.
D. Quantification du MCD
Il sagit de prciser la taille des proprits, le nombre dobjet reprsent par un objet degestion et la cardinalit n lorsquelle est connue.
Illustration du Chapitre 4 : Enonc
Voir illustration 16
(1) tatdem peut prendre les valeurs :- accepte- en attente
- refuse
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Nouvelle hypothse : On suppose que les saisons varient en fonction des stations. Que fait tilmodifier ?Ici les saisons sont les mmes pour toutes les stations.
Hypothse : On suppose que le demandeur nest pas le client.
Voir illustration 17
MCD : modle conceptuel de donnesA retenir : objet de gestion : CLIENTProprit : numcli, nomcli, Association : Pour
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CHAPITRE 5 : LTAPE LOGIQUE
I. Introduction
A. Problmatique
Il sagit de construire une structure de BDD (appele MLD : modle logique de donnes).
Cette structure de BDD dcrit lorganisation des donnes en table.Cette structure sobtient en transformant le MCD.Il ne sagit pas denrichir le contenu informationnel du MCD.Cette tape utilise le MCD.
B. Introduction
Voir Illustration 1
C. Lapproche
On applique un ensemble de rgle de transformation.
II. Les rgles de transformation du MCD en une base de donnes
Les rgles doivent tre appliques selon lordre de la prsentation
A. Rgle de Transformation des objets de gestions
Tout objet de gestion est transform en une table. Les proprits de lobjet de gestiondeviennent les attributs de la table.Lidentifiant de lobjet de gestion devient la clef primaire de la table nouvellement cre.
Voir exemple dillustration 1
Cas particulier : Lidentifiant de lobjet de gestion est un identifiant relatif.
Voir illustration 2
B. Rgles de transformation des associations
MCD
MLD
Objet de gestionProprit, associationStructure dspcialiseCardinalits
TableAttributs, champs
Cls primairesCls trangres
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a. Cas des associations binaires et (1,1) dun cot
(1,1) = lassociation va avoir une cardinalit (1,1) dun cot et (0,n) de lautre., ou (1,1) ; (1,n)ou encore (1,1) ; (0,n).
Considrons le MCD suivant : Voir illustration 3
Cas particulier : Considrons le fragment de MCD suivant : voir illustration 4
b. Cas des associations binaires et (0,1) dun cot
Donc elle est (0,1) dun cot et (0,n) ou (1,n) ou encore (0,1) de lautre cot.
Considrons le MCD suivant : Voir illustration 5
La solution S1 peut comporter des valeurs nulles (champs non renseigns) au niveau duchamp noproj dans EMPLOYE.
Voir aussi lillustration 6
c. Rgle de transformation des associations binaires et (n,n) (ou n des deuxcts)
Cest les cas suivant :- (1,n) ; (1,n)- (0,n) ; (0,n)- (1,n) ; (0,n)
Voir illustration 7
On doit crer une nouvelle table.C. Rgle de transformation des associations ternaires (ou plus)
Voir illustration 8
Cas particulier dassociation : Association Rflexive
Voir illustration 9
On applique la rgle 1 et la rgle 3 vu au dessus.
Voir illustration 10
On applique la rgle 1 et la rgle 4.
D. Rgle de transformation de la structure de spcialisation (rgle 6)
Voir illustration 11
III. La Dmarche de Construction du MLD
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Voir illustration 12
Voir illustration du Chapitre 5 (Enonc)
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BONUS. FICHEDERVISION
Une TABLE - contient un ensemble dobjet de mme nature La structure est un ensemble de champ ou dattribut. Clef primaire - Une table a obligatoirement une clef primaire. Cest un champ
particulier qui ne peut pas avoir de double et doit tre forcment renseigner (pas devaleur nulle).peut tre compos de plusieurs champs.
Une clef trangres signifie que les valeurs du champ doit tre compris dans la tableou ce champ est clef primaire.
Normaliser une BD = consiste rendre une base de donnes de bonne qualitLa notion de dpendance fonctionnelle est dfinie entre des champs, et non entre des tables.En revanche, on peut dire que le champ X est en relation fonctionnelle avec Y. ex. Noimmatcouleur vsex. Couleurnoimmat
La dpendance fonctionnelle X Y est lmentaire si et seulement si il nexistepas de X inclus dans X tel que X Y. ex (Noemp, datesal salaire pourhistorique de salaire)
La dpendance fonctionnelle X Z est directe si et seulement si il nexiste pas
dattribut Y tel que X
Y et Y
Z. ex (Numat
nomat) vsex. (numens numat ; numat nomat) Les formes normales
Cette notion de forme normale sapplique des tables, et non des champs. Elles permettentde caractriser la qualit dune table.Il existe trois formes normales :
- premire forme normale (1FN)- deuxime forme normale (2FN)- troisime forme normale (3FN)
La troisime forme normale correspond la meilleure qualit. 1FN = si sa clef primaire est en dpendance fonctionnelle avec
tous les autres attributs de cette table. EMPLOYE (noemp, datechgsala, nomemp, salaire). (2FN) si sa clef est en DF lmentaire avec tous ses autresattributs.Histosala( numemp, datechangesala,sala) Employe( numemp, nomemp)
3FN= DF lmentaire et direct avec .Voitre(noimat, type, couleur) Modle (type, puissance, marque)
Conception ( MCD) Ralisation (MLD) Exploitation duneBD (MphysiqueD)
MCDo Objet de gestion - une reprsentation dun ensembledobjets, de mme nature, abstraits ou concret et prsentant un intrt. (Terminologie :entit-type)o Rgle didentification : Une association a pouridentifiant la composition des identifiants des objets de gestions quelle relie. ex : EntreAbonn et Livre, il y a lassociation : emprunte.o Rgle de non rptitivit chaque proprit dun objetde gestion ne peut avoir quune seule valeur.o Rle des cardinalits :- les cardinalits permettent de prciser la dfinition des objets de gestions- les cardinalits utilises pour transformer le MCD en une structure de BDD.
Construire un MCD :1) Trouver les objets de gestion
8/8/2019 Informatique L3
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MLD - dcrit lorganisation des donnes en table. On utilise le MCDR1. tous objets de gestion tablesR2. binaire (1,1) de ct de 1,1 ajouter cl primaire comme une cl tranger.R3. (0,1) ajouter de lautre ctR4. (n,n) (ou n des deux cts) crer une table (clprim1, clprim2, attribut)R5. Ternaire crer une table (clprim1, clprim2, clprim3, attribut)
Association pre-fils : 1 fils peut avoir quun pre, un pre peut avoir plusieurs fils.Association rflexive : Association entre une entit et elle-mme
T (TOTALIT) : les lments appartient au moins une entit spcialise.Un salari peut tre la fois commercial et technicien dans une entreprise (non disjonction). Il estau moins lun ou lautre
X (EXCLUSION) : les lments dune entit spcialise nappartient qu elle et aucuneautre.Ex. Un bien locatif est soit un garage, soit un appartement (il nest pas les deux), mais il peutexister dautres types de biens locatifs.
XT (+): un lment appartient la une o lautre, jamais aux deux simultanment. Ex. Unpropritaire est soit une PP, soit une SCI (il nest pas les deux).
BONUS : Il existe aussi des contraintes dgalit, dunicit