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24 Juillet 2016 Innov’Action 2016 : une bonne participation C’est ainsi depuis 2011, la Chambre d’agriculture du Finistère et les comités de développement se mobilisent pour organiser des portes ouvertes en ferme. L’objectif est de montrer des innovations agricoles, car chacun sait que l’agriculture évolue et doit continuer à le faire, pour répondre aux nombreux défis qui se présentent : demande alimentaire croissante, préservation des ressources naturelles, fluctuation des prix, attentes sociétales… Il nous faut donc innover, modifier nos pratiques, s’adapter… Différentes productions ont pu montrer leurs innovations : le lait, le porc, la viande bovine, le veau de boucherie, les plants de légumes… Au total, 1 245 personnes ont visité les 9 sites ouverts lors de l’Innov’Action 2016. Contact : Jean Yves PORHIEL, tél 02 98 52 48 02 Profiter du début d’été favorable à la pousse de l’herbe Le mois de juin frais et pluvieux a permis de recharger la réserve des sols mise à contribution par les chaleurs de fin mai-début juin. L’arrivée de conditions plus chaudes devrait assurer une croissance de l’herbe correcte pour un mois de juillet. Sauf sur les secteurs côtiers, bon nombre de troupeaux devraient pouvoir continuer à pâturer largement une partie de l’été. Valoriser l’herbe qui pousse par les vaches Le contexte laitier difficile incite à regarder de plus près la valorisation de l’herbe par le pâturage sur les surfaces accessibles. Sur la majorité du département, 30 à 40 kg de pousse devraient être envisageables sur juillet. Pour des surfaces de 25 ares par vache, la pousse assurerait 8 kg de pâturage chaque jour, soit une demi-ration. Avec des repousses feuillues, ce niveau d’herbe dans la ration permet de s’affranchir de correcteur azoté. Plus accessible en secteur arrosé pour les élevages avec une faible surface, c’est le meilleur moyen pour produire du lait avec un coût alimentaire performant, préservant la marge sur coût alimentaire. La conduite du pâturage devra être menée avec rigueur, ménageant un temps de repousse de 25 à 35 jours pour favoriser un rendement convenable de qualité, en obtenant une hauteur sortie de parcelle à 6 cm. La surface par vache peut parfois être agrandie grâce au retrait des taries du troupeau de vaches traites, les taries étant souvent plus nombreuses en fin d’été. Surveiller la disponibilité en herbe des génisses Afin d’assurer au moins 800 g de GMQ, les génisses doivent disposer d’une herbe de qualité en quantité suffisante. La surveillance des lots est donc essentielle, comme la gestion du pâturage où la surface pâturable doit être agrandie pour accompagner la baisse de pousse de l’herbe. La diminution de la taille du lot des prêtes à vêler permet aussi d’offrir plus d’herbe aux génisses restant dans ce lot. Si l’herbe vient à manquer, la mise à disposition de foin ou d’enrubannage de qualité sera indispensable pour maintenir les performances de croissance et tenir l’objectif d’un premier vêlage à deux ans. Semis de fin d’été : réservez vos semences Si les sols sont suffisamment humides après la moisson, les semis de prairies ou dérobées pourront intervenir rapidement. Ceci permettra d’assurer un nettoyage avant l’hiver. Afin d’être prêt, il faut dès à présent faire son choix de variétés et réserver ses semences, surtout si les espèces retenues nécessitent un délai de livraison pour les fournisseurs. C’est donc maintenant qu’il faut s’y prendre… Contact : Pascal LE COEUR, tél 06 47 35 93 62 Le rationnement des vaches allaitantes vêlant en été automne En fin de gestation les besoins d’une vache en gestation sont de 6.3 UFL et 525 gr de PDI par jour. La capacité d’ingestion est évaluée quant à elle à 10.8 unités d’encombrement par jour pour les races à viande à faible capacité d’ingestion (limousine, blonde d’aquitaine), à 12 (salers, aubrac) et à 12.5 (charolais , maine anjou). Rationnement obligatoire à l’herbe car les vaches peuvent manger le double de leurs besoins. -Pour des vêlages d’août à octobre, les vaches sont généralement conduites à l’herbe et le risque est qu’en fin de gestation les vaches mangent jusqu’au double de leurs besoins avec un risque accru pour les vêlages et la mortalité des veaux des Comités de développement du Finistère

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N° 24 Juillet 2016

Innov’Action 2016 : une bonne participation C’est ainsi depuis 2011, la Chambre d’agriculture du Finistère et les comités de développement se mobilisent pour organiser des portes ouvertes en ferme. L’objectif est de montrer des innovations agricoles, car chacun sait que l’agriculture évolue et doit continuer à le faire, pour répondre aux nombreux défis qui se présentent : demande alimentaire croissante, préservation des ressources naturelles, fluctuation des prix, attentes sociétales… Il nous faut donc innover, modifier nos pratiques, s’adapter…

Différentes productions ont pu montrer leurs innovations : le lait, le porc, la viande bovine, le veau de boucherie, les plants de légumes…

Au total, 1 245 personnes ont visité les 9 sites ou verts lors de l’Innov’Action 2016. Contact : Jean Yves PORHIEL, tél 02 98 52 48 02

Profiter du début d’été favorable à la pousse de l’herbe Le mois de juin frais et pluvieux a permis de recharger la réserve des sols mise à contribution par les chaleurs de fin mai-début juin. L’arrivée de conditions plus chaudes devrait assurer une croissance de l’herbe correcte pour un mois de juillet. Sauf sur les secteurs côtiers, bon nombre de troupeaux devraient pouvoir continuer à pâturer largement une partie de l’été.

Valoriser l’herbe qui pousse par les vaches Le contexte laitier difficile incite à regarder de plus près la valorisation de l’herbe par le pâturage sur les surfaces accessibles. Sur la majorité du département, 30 à 40 kg de pousse devraient être envisageables sur juillet. Pour des surfaces de 25 ares par vache, la pousse assurerait 8 kg de pâturage chaque jour, soit une demi-ration. Avec des repousses feuillues, ce niveau d’herbe dans la ration permet de s’affranchir de correcteur azoté. Plus accessible en secteur arrosé pour les élevages avec une faible surface, c’est le meilleur moyen pour produire du lait avec un coût alimentaire performant, préservant la marge sur coût alimentaire.

La conduite du pâturage devra être menée avec rigueur, ménageant un temps de repousse de 25 à 35 jours pour favoriser un rendement convenable de qualité, en obtenant une hauteur sortie de parcelle à 6 cm. La surface par vache peut parfois être agrandie grâce au retrait des taries du troupeau de

vaches traites, les taries étant souvent plus nombreuses en fin d’été.

Surveiller la disponibilité en herbe des génisses Afin d’assurer au moins 800 g de GMQ, les génisses doivent disposer d’une herbe de qualité en quantité suffisante. La surveillance des lots est donc essentielle, comme la gestion du pâturage où la surface pâturable doit être agrandie pour accompagner la baisse de pousse de l’herbe. La diminution de la taille du lot des prêtes à vêler permet aussi d’offrir plus d’herbe aux génisses restant dans ce lot. Si l’herbe vient à manquer, la mise à disposition de foin ou d’enrubannage de qualité sera indispensable pour maintenir les performances de croissance et tenir l’objectif d’un premier vêlage à deux ans.

Semis de fin d’été : réservez vos semences Si les sols sont suffisamment humides après la moisson, les semis de prairies ou dérobées pourront intervenir rapidement. Ceci permettra d’assurer un nettoyage avant l’hiver. Afin d’être prêt, il faut dès à présent faire son choix de variétés et réserver ses semences, surtout si les espèces retenues nécessitent un délai de livraison pour les fournisseurs. C’est donc maintenant qu’il faut s’y prendre… Contact : Pascal LE COEUR, tél 06 47 35 93 62

Le rationnement des vaches allaitantes vêlant en été automne En fin de gestation les besoins d’une vache en gestation sont de 6.3 UFL et 525 gr de PDI par jour.

La capacité d’ingestion est évaluée quant à elle à 10.8 unités d’encombrement par jour pour les races à viande à faible capacité d’ingestion (limousine, blonde d’aquitaine), à 12 (salers, aubrac) et à 12.5 (charolais , maine anjou).

Rationnement obligatoire à l’herbe car les vaches peuvent manger le double de leurs besoins.

-Pour des vêlages d’août à octobre, les vaches sont généralement conduites à l’herbe et le risque est qu’en fin de gestation les vaches mangent jusqu’au double de leurs besoins avec un risque accru pour les vêlages et la mortalité des veaux

des Comités de développement du Finistère

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avec des interventions de vétérinaires associées en césarienne etc... Il n’est pas rare en effet de voir des poids de veaux à 60-70 kg à la naissance à cette période pour un objectif normal à 40 à 50 kg.

- En 2016, avec les pluies tombées en juin, les conditions seront favorables à l’herbe pendant tout l’été. C’est une raison supplémentaire pour être encore plus vigilant. Le mieux est donc de parquer les vaches sur les mêmes parcelles et de leur donner en complément paille et foin de seconde qualité. L’erreur à éviter est donc « de lâcher » les vaches sur des pâtures de qualité.

Vitamines et minéraux

Le plan de rationnement doit contenir vitamines et minéraux dès la fin de gestation.

1 : pour couvrir les besoins du veau en sélénium et vitamines E qui influencent la vitalité du veau à la naissance.

2 : pour permettre aux vaches de bien se préparer au vêlage, de délivrer normalement, d’avoir un colostrum riche et bien pourvu en immunoglobulines et de reprendre vite après vêlage un nouveau cycle de reproduction. Un apport périodique de magnésie est conseillé pour prévenir les tétanies d’herbage à

l’automne sous forme de chélate de magnésie à mettre dans l’eau de boisson. Le mieux est de le faire en juillet et août quand les animaux boivent beaucoup d’eau au bac.

La forme de distribution est le point bloquant dès lors qu’il n’y a pas de support de type ensilage. Les pierres de minéraux sont diversement appréciées mais permettent un premier apport. Certains éleveurs donnent des bolus d’oligo éléments aux vaches. Il existe aussi des solutions minérales à mettre dans l’eau de boisson, administrées par pompe doseuse sur le circuit d’eau potable alimentant les bacs. A chacun sa solution en fonction des contraintes particulières de son exploitation.

Plus les veaux sont lourds à la naissance, et plus le risque de carence est avéré

Il est nécessaire de rappeler à ce niveau de présentation, que plus les veaux sont gros à la naissance plus le risque de carence minérale est avéré. C’est une bonne raison supplémentaire pour rationner les vaches en énergie et azote en fin de gestation. Contact : Raymond BARRE, tél 02 98 52 48 11

Enquête poules pondeuses avec parcours En 2014, un quart des poules pondeuses élevées en France sont issues d’un système alternatif avec parcours (biologique, plein air ou label rouge). La mise à jour en 2015 de l’observatoire technico-économique révèle des profils divergents selon les productions. La filière biologique arrive à tirer son épingle du jeu en maintenant une constance dans ses résultats. En revanche,

les filières label rouge et plein air connaissent davantage de difficultés, avec des résultats techniques en demi-teinte et une baisse du solde disponible depuis 2010. Contact : Rozenn MAIRET, tél 02 96 79 21 89

Des aménagements bocagers pour protéger votre « outil de production » L’érosion du sol n’est pas sans impact sur la « qualité de l’eau » ; on parle de « pollution diffuse ». Elle est alors la conséquence directe du phénomène de « ruissellement ». Mais, l’érosion du sol n’est pas non plus sans impact sur les parcelles agricoles .

En Basse-Normandie, des études ont évalué la perte de terre par érosion du sol à 1 tonne/an/ha pour une « érosion en nappe » et 10 tonnes/an/ha pour une « érosion linéaire ». Ce phénomène naturel emporte la couche arable du sol . A terme, pour l’exploitant, on parle de « perte de productivité ».

Alors, effectivement, depuis des années, on assomme le milieu agricole de termes qui le fâche : « ruissellement diffus », « pollution diffuse », « amélioration de la qualité de l’eau ». Mais, quand on utilise ces termes, de quoi parle-t-on exactement , et quelles peuvent être les solutions techniques à mettre en œuvre sur les parcelles pour limiter ce phénomène ? Quatre éléments principaux influent sur les modalit és d’apparition du phénomène de ruissellement. Il s’agit du degré d’humidité du profil de sol, de la durée, de l’intensité et de l’énergie des pluies sur la parcelle concernée.

Le bon démarrage des veaux est conditionné à la fin de gestation

Un lot de vaches taries fin mai (photo du 31 mai), elles seront rationnées jusqu’au vêlage prévu en août.

Source : d’après Sciences et Paysage Effets visibles de l’érosion hydrique sur une parcelle agricole

Source : Chambre d’agriculture du Finistère Combinaison d’un billon et d’un fossé fermé sur un versant.

Billon 0.5 m de hauteur

Fossé fermé

pente

flaque

Concentration des écoulements

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Deux paramètres principaux sont déclencheurs du phénomène : la rugosité de la surface du sol et le degré de la pente.

Quand la capacité d’infiltration du sol sur un versant ne peut plus absorber l’eau des nouvelles pluies, des flaques se forment dans les creux du terrain. Si les précipitations persistent, l’eau excédentaire déborde des flaques par de petits filets d’eau et rejoint par gravité les creux en aval du versant . On parle alors d’ « érosion en nappe ».

Souvent, les traces de roues ou l’orientation du travail du sol constituent des facteurs aggravants . Les petits filets d’eau acquièrent alors une énergie propre, qui n’étant plus dispersée par la rugosité du sol, se concentrent sous formes de lignes d’écoulement : griffes , rigoles , ravines . On parle d’ « érosion linéaire ».

Alors, tant que les écoulements d’eau générés par le ruissellement diffus demeurent sur le versant, l’impact sur la parcelle est négligeable. Les prochains travaux au champ permettront certainement d’effacer les traces d’érosion du sol de l’année précédente. Par contre, si les particules de sol atteignent le réseau hydrographique en aval, les pertes pour l’outil de production sont irréversibles .

Sur une parcelle à faible pente , si l’on constate des traits d’érosion en bordure , la mise en place d’un talus enherbé peut suffire. Si au bout d’un certain temps, on constate que le talus constitué s’érode , il est alors nécessaire de renforcer la protection du bord de parcelle par un autre aménagement : par exemple, une plantation et/ou une bande enherbée au pied du talus à rénover.

Sur un versant un peu plus pentu , si l’on constate des traces d’érosion en bordure de parcelles ou une dégradation des éléments bocagers en place, il est alors nécessaire de mettre en œuvre, soit un aménagement permettant de limiter le phénomène d’érosion en bas de pente (talus planté , par exemple), soit de renforcer le dispositif existant en ajoutant un à plusieurs éléments bocagers : une bande enherbée, un fossé fermé , voire un bassin piège à sédiments .

Quel que soit le degré de pente, une autre solution technique peut également être efficace. Il s’agit de remonter au milieu du versant et de mettre en place un aménagement en travers de pente, par exemple un billon avec un fossé fermé . Contacts : Alain COIC, tél 02 98 52 49 46

Jean-Max LE FILLEUL, tél 02 98 41 27 63

Les compteurs Linky arrivent dans les exploitations

Depuis le mois de janvier, ENEDIS (ex : ERDF) a commencé l’installation des compteurs Linky dans les exploitations en contrat Bleu (moins de 36 kVa), dans la presqu’île de Crozon et le Nord Ouest du département. A ce jour, plus de 9 000 compteurs sont installés. 3 entreprises ont été retenues pour réaliser ces installations : Atlantec, Solution 30 et Constructel. Un courrier vous sera envoyé 30 à 45 j avant la pose du compteur. L’entreprise vous contactera pour fixer le rendez-vous. Il est indispensable d’être présent car il y aura une

coupure de courant de 30 mn et pour relever les index de consommation de l’ancien compteur (photos à l’appui pour éviter d’éventuels litiges). L’opération doit durer environ 30 mn. Ce compteur devrait permettre de connaître sa consommation d’électricité sur un pas de temps plus fin (mensuel, quotidien, horaire). Mais à ce jour, les modalités d’accès à ces données ne sont pas définies. Contact : Jean-Yves CARRE, tél 02 98 52 49 61

Exploitation laitière : un coût énergétique de 20 €/1000 l CER France Finistère et la Chambre d’Agriculture ont réalisé une étude des coûts énergétiques des exploitations laitières, basée sur les résultats comptables clôturés entre juillet 2014 et juin 2015. Il en ressort un coût moyen de 7,2 € pour 1000 l lait d’électricité et de 13,1 € de fuel. Ramené à la surface, la charge en fuel est de 83 € par ha SAU. L’analyse des coûts énergétiques montrent des écarts importants (voir tableau) entre profil « économe » et « énergivore ». Pour un profil et une conduite d’exploitation proche, on constate un écart de 11.6 €/1000 l cumulé entre fuel et électricité. Ces écarts cumulés représentent près de 3800 €

en fuel et 980 € en électricité. Les exploitations économes le sont aussi sur la poste machinisme : elles délèguent plus de travaux, mais réduisent le poste amortissement et entretien. Enfin, leur coût alimentaire est plus faible que les énergivores. Il reste à chacun de se positionner par rapport à ces références et de détecter les pistes actions qui permettraient de les maintenir, voir de les réduire face au risque d’augmentation du prix unitaire de l’énergie (prix du kWh électrique et prix du l de fuel). Contact : Jean-Yves CARRE, tél 02 98 52 49 61

Critères Energivores Economes Et vous ? SAU 73.8 ha 66.2 ha Production laitière 433 263 l 449 067 l Nb vaches 62.2 vl 60.7 vl % SFP/SAU 76 % 82 % % maïs /SFP 36 % 35 % Carburant ( €/ha SAU) 107 61 Electricité ( €/1000 l) 8.5 6.0 Energie directe ( €/1000 l) 26.5 14.9 Energie directe ( €/ha SAU) 157 103 Délégation ETA/CUMA ( €/ha) 200 244 Entretien du matériel ( €/ha) 166 144 Amortissement du matériel (€/ha) 345 295 Coût alimentaire ( €/1000 l) 92 89

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Chiffres clés 2015 de l'installation - transmission des exploitations agricoles en Bretagne Comme chaque année, les Chambres d’Agriculture de Bretagne publient les "Chiffres clés 2015 de l'installation-transmission en agriculture" sur la Bretagne. Vous trouverez dans ce document : • Les données 2015 sur la transmission, le renouvellement

des générations et la création-reprise d'entreprises : nombre, évolution, profils des jeunes installés, caractéristiques des exploitations... (source : données ODASEA et MSA).

• Les Programmes d'aides (DJA, aides Région...). • Les Opérations territoriales de repérage et de recherche de

foncier pour les porteurs de projet. Pour consulter les Chiffres clés Installation - Transmission 2016 en Bretagne : http://www.bretagne.synagri.com/synagri/chiffres-cles-de-la-transmission-en-agriculture

Pour en savoir plus • Portail des chambres d'agriculture de Bretagne

• Consulter les pages Transmission en agriculture en rubrique Entreprise

• Consulter la page Chiffres clés de la transmission en agriculture en Bretagne

• Consulter la page Guide de la transmission en agriculture • www.jemelanceenagriculture.com

• Liste des points Accueil Installation sur www.jemelanceenagriculture.com

• Page Je transmets mon entreprise sur www.jemelanceenagriculture.com

• Contacter le Point Accueil Installation au 0820 22 29 35 Contact : Hervé Le Goff, tél 02 98 52 49 32

La Fédération des Comités de Développement du Finistère : des Comités fortement impliqués sur leurs territoires Nous étions donc un peu plus de 40 à être présents ce 7 juin à Baye. Tous les comités étaient représentés. Comme il est de coutume, nous avons commencé par présenter les comptes puis nous sommes rapidement passés aux activités de la Fédération, de la Commission Agriculture au féminin et des 7 Comités.

Force est de constater, une fois de plus, que les actions réalisées par les associations locales et départementales sont riches. De multiples thèmes sont traités et ils ont trait à la diffusion de techniques innovantes, à la mise en place de groupes de formations qui visitent des thèmes très variés allant de la technique pure à la recherche d’une meilleure efficacité dans les nouveaux moyens de communication. Les comités attachent également une vraie valeur à tout ce qui touche à la communication vers les agriculteurs mais aussi vers le grand public. C’est pour cette raison que leurs implications dans les multiples actions locales comme les Comices, les randonnées à la ferme, les fermes ouvertes, les portes ouvertes innov’actions, la découverte des métiers, le festival de l’agriculture Agri Deiz, les Vieilles Charrues… font d’eux des acteurs incontournables du territoire. Ils sont désormais vus, connus et reconnus.

La fin de matinée a été consacrée à réfléchir à l’avenir des Comités et à leur intégration dans le dispositif Convergence. Nous avons aussi évoqué les nouveautés 2016 de la fédération : édition du recueil 2016 des groupes, la création de la page facebook des Comités, la réflexion sur l’évolution du statut des Comités (présentée lors de toutes les AG)…

Dans son rapport d’orientation Isabelle SALOMON, Présidente de la Fédération des Comités, s’est attachée à rappeler l’absolue nécessité de ne pas rester seul(e) sur son exploitation, y compris dans la période complexe que nous vivons tous actuellement.

Elle a rappelé à chacun combien il est nécessaire de parler, d’innover et d’échanger « j’engage donc tous les agriculteurs à se retrouver dans des groupes ».

Après le déjeuner, le groupe a visité l’entreprise GUELT. Cette entreprise a fortement évolué depuis sa création en 1978 par M. Yves GUELT qui avait démarré, seul, une activité de chaudronnerie. Aujourd’hui cette entreprise de 135 salariés, basée à Quimperlé, travaille au national et à l’international. Sa spécialité dans la création de machine de conditionnement et de transformation de produits, d’operculage, de thermoformage et de conserverie… fait d’elle un des leaders du marché. Une belle réussite dans un contexte très concurrentiel. Contact : Alain LAMOUR, tél 02 98 41 33 03

Réalisé avec le concours financier de Chambre d’agriculture – 5 allée Sully – 29322 Quimper Cedex