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Programme

2016

septembre – décembre

ISELPARTS CONTEMPORAINS

Programme

2016 MONTRERMÉDIERPRODUIREÉDITERDÉBATTRE

septembre – décembre

Lieu étrange et déconcertant qu’un Institut. À quoi cela peut-il encore servir aujourd’hui ? Quelles sont ses missions ? Quel est son rôle dans le paysage institutionnel de l’art contemporain ? A-t-on encore besoin d’un lieu qui pose question (à comprendre dans les deux sens de la formulation) ? Comment articuler la pluralité, l’hybridité, l’hétérogénéité des voix qu’il convoque pour qu’elles résonnent d’une seule voix ? Voici quelques questions qui me sont venues à l’esprit lors de mon arrivée à l’ISELP en début d’année et qui seront mises en chantier cet automne.

En effet, il peut paraître dérisoire à l’heure des réseaux sociaux, du global, des crises financières et sociétales, des pressions médiatiques et de la fameuse réalité augmentée de plaider pour maintenir et développer un espace avant tout réflexif et discursif qui articule des paroles plurielles et les met en perspective, tant il y a urgence à agir et à s’affirmer. Toutefois, né au moment des grands espoirs portés par la démocratisation de l’art et de ses publics dans les années 1970 et affilié à une pensée humaniste vieille de plusieurs siècles, l’ISELP, en tant qu’Institut, est ce lieu – ce corps à la fois théorique et appliqué – de pensées et réflexions indépendantes, d’échanges et de dialogues, ouvert à la recherche et aux problématiques de son temps : un être hybride et multiple (sans forme définie pourrait-on penser) qui n’affirme pas – un lieu qui questionne. Et c’est là justement toute sa nécessité.

Édito 4

Un Institut adossé à l’art et à la recherche Maïté Vissault

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En effet, les instituts, dont la mission est d’être à la charnière de l’art et de la recherche et d’interroger notre époque, sont peu nombreux, mais ils sont essentiels pour préserver la pluralité des voix et des expressions culturelles de par ce monde. Presque idéalement situé dans l’une des villes les plus vivantes de la scène culturelle européenne, l’ISELP a ainsi pour mission de préserver la richesse et la diversité des articulations – artistiques et communautaires – qui constituent Bruxelles et l’Europe. Or, il ne suffit pas de le dire, encore faut-il que ce programme prenne corps et se réfléchisse.

C’est là tout l’enjeu de #INSTITUT : questionner les missions et l’identité d’un institut dédié à la pensée de et sur l’art contemporain dans le contexte qui est le sien, en réfléchissant son rapport discursif à l’art et au monde (à suivre p. 14).

Vue des espaces de l’ISELP, photo ISELPCrédit photo page précédente: Gilles Ribero, 2016

toute privation de stimulation visuelle, qu’elle soit due à un confinement dans l’obscurité ou à une exposition continue à un paysage de glace, entraîne chez l’homme une série d’hallucinations vibrantes, lumineuses et multicolores. Ces apparitions sont dues à une conscience accrue des phosphènes associée aux effets psychologiques de l’isolement. Elles peuvent apparaître sous forme de flashs de lumière, de motifs géométriques, mais aussi de figures plus complexes : silhouettes, visages, animaux, paysages… il existe un terme spécifique pour désigner ces défilements brillants et colorés : le prisoner’s cinema.

Olivier Dekegel et Emmanuel Van der Auwera conçoivent une exposition telle une expérience sensible visant à plonger le spectateur non pas tant dans une white ou dans une black box mais bien plutôt dans un décor. Ce décor, à l’image de la dissonance et du contraste émergeant de la confrontation des univers propres à chaque artiste, oscille entre privation et excitation sensorielle, entre le lumineux et le souterrain, entre le conscient et le subconscient. 

A prisoner’s cinema Olivier Dekegel et Emmanuel Van der Auwera

Exposition

Olivier Dekegel a étudié le cinéma à L’insAs. tous ses films, tournés en support pellicule super 8 ou 16 mm, oscillent entre documentaire et approche expérimentale. il a également collaboré avec Jonas Mekas, thierry De Mey, Eric Pauwels, Boris Lehman. Olivier Dekegel est par ailleurs responsable du festival de film L’Âge d’or.

Emmanuel Van der Auwera a étudié à l’École supérieure d’Art de Clermont-Ferrand, au Fresnoy et poursuit une formation à l’HisK de Gand. En 2015, il a exposé à Art Brussels au stand de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Ces dernières années, son œuvre a fait l’objet de plusieurs expositions monographiques en Belgique et à l’étranger.

une collaboration CVB / GsArA / isELP

Du 2 > 24 septembre

un projet mené par Cyril Bibas,Olivier Burlet, Florence Cheval

Vernissage jeudi 1er septembre 2016, 18h30 > 21hVisites commentées vendredis 16 et 23 septembre 2016, 16h30 > 17h30

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Olivier Dekegel et Emmanuel van der Auwera, A prisoner’s cinema, 2016

initiée conjointement par l’Atelier Cinéma du GsArA et l’Atelier de production du Centre Vidéo de Bruxelles (CVB), Conversation est une résidence d’un an basée sur une correspondance entre deux artistes ; un dispositif d’accompagnement des auteurs où les questions liées à la réalisation documentaire rencontrent celles de la création contemporaine.

Fascinée par les souvenirs et l’écoulement du temps, Claire Ducène crée des installations immersives où se mêlent des vues de l’espace d’exposition avec des éléments mémoriels. son goût pour la narration est perceptible dans une œuvre qui se construit autour du souvenir et des traces. Elle s’intéresse aux images provenant du passé. Floues, brouillées, évoquant la disparition.

L’œuvre présentée ici consiste en une réinterprétation de la Double Room réalisée spécialement pour l’isELP par l’architecte et scénographe richard Venlet. Cette structure a été pensée comme une ouverture sur l’institut, passage obligé entre l’extérieur et l’intérieur. L’artiste a choisi d’explorer cet entre-deux et de placer le visiteur au centre de la pièce dans une position active suscitant la narration via un travail de vidéo, de dessin, de peinture et de photographie.

Au cœur de ce white cube se loge une installation où le spectateur est confronté à plusieurs lieux de temporalités différentes. Des espaces irréels et labyrinthiques où, à l’instar d’un souvenir ou d’un rêve, les images sont parfois illisibles.

Double RoomClaire Ducène

Exposition

Claire Ducène vit et travaille à Bruxelles. née à La Louvière en 1986, elle a étudié la peinture à l’Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles et la photographie à l’Académie de Dessin et des Arts visuels de Molenbeek-saint-Jean. Elle est également titulaire d’une Maîtrise en français et en langues et littératures romanes de l’université libre de Bruxelles. Depuis 2012, Claire Ducène a participé à plusieurs expositions collectives en Belgique, en italie et en France.

Elle est lauréate du Prix du Hainaut des Arts plastiques en 2015.

Du 2 > 24 septembre

Vernissage jeudi 1er septembre 2016, 18h30 > 21hVisites commentées les vendredis 16 et 23 septembre 2016, 16h30 > 17h30

Commissariat : Catherine HenkinetEn collaboration avec le secteur des Arts plastiques Hainaut Culture tourisme

www.artsplastiqueshainaut.tumblr.com

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Claire Ducène, Double Room, 2016, installation.

L’isELP a le plaisir de s’inscrire cette année dans le parcours du Brussels Gallery Weekend (8 >11.09.16) et ouvre ses portes à cette occasion le jeudi 8 septembre 2016 jusque 21h pour la soirée d’ouverture.

Le Brussels Gallery Weekend (ex-Brussels Art Days) est devenu un événement majeur dans le champ de l’art contemporain en Belgique : un parcours de plus d’une trentaine de galeries bruxelloises connues pour leur expertise et la qualité de leurs artistes mais aussi de centres et institutions d’art contemporain et de collectifs d’artistes.

12h > 14h : rencontre / brunch avec les artistes + book launch avec les auteurs Patrick taliero et Alexandre Galand.

Dimanche 11 septembre

Brussels Gallery Weekend

Mise au point / Rencontre + brunch

Du 8 > 11 septembre

brusselsgalleryweekend.comOuverture jeudi 8 septembre > 21h

#CONNECTIF, c’est le nouvel appel lancé par l’isELP à l’attention d’un collectif pour la réalisation d’une œuvre in situ, évolutive, dans ses espaces entre octobre 2016 et août 2017. #CONNECTIF est associé cet automne à une résidence de trois mois.#CONNECTIF accueille cette année Messidor, un collectif de quatre artistes issus de différents horizons ; Meggy rustamova, Pieter Geenen, sirah Foighel Brutmann et Eitan Efrat. Messidor conçoit la résidence comme la construction d’un espace de travail collectif en vue d’explorer la question suivante : comment créer ensemble un dialogue et un échange conceptuel ?En se basant sur le principe du definition by association, la présence de Messidor s’articulera et sera rendue visible à l’isELP selon les modalités suivantes :

Association through image, un travail autour de la mise en regard des images produites par chacun des artistes au sein de son œuvre propre ;

Association through shared schedule, des moments spécifiques de rencontre et de travail dans les espaces d’accueil de l’institut ;

Association through curation, une pratique curatoriale partant de leurs œuvres respectives ;

Association through Satellite events, une série d’événements visant à créer un groupe temporaire s’associant pour approfondir un thème particulier lié à l’une ou l’autre de leurs œuvres respectives ;

Association through publishing, un travail de publication visant à faire émerger et à réfléchir sur la publication comme production d’un inconscient collectif de lecteurs.

Ces différentes modalités seront respectivement placées en regard de l’espace réel de l’institut, dévoilant par là-même un ensemble de réflexions autour de la définition du collectif.

Par ailleurs se tiendront à l’isELP une série d’événements en lien avec la question des collectifs, avec notamment une conférence de Véronique Goudinoux, Œuvrer à plusieurs (ve. 16.12 / voir p. 50), une table ronde Collective Rules avec Véronique Goudinoux, Adrien tirtiaux et Maïté Vissault suivie du lancement de la revue FACETTES, intitulée ENSEMBLE ! (sa. 17.12 / voir p. 50).

Avec le soutien d’Eeckman Art & Insurance et de la Commission Communautaire française de la Région de Bruxelles-Capitale

#CONNECTIFLauréat 2016 : MESSIDOR

Focus / Prix + résidence

octobre – décembre

Messidor, Skype, 2016, courtesy: Messidor

inauguration jeudi 6 octobre 2016, 18h30 > 21h

Commissariat :Florence Cheval et Catherine Henkinet

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institutinstitutinstitutinstitut

#institutinstitutinstitutinstitut

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#INSTITUT

VOIR Lieu de distribution et de production de la parole et du débat, la pensée est au cœur de toutes les activités de l’isELP et infiltre #INSTITUT de toute part.

QUESTIONNER #INSTITUT met en chantier l’institut, sa vision, ses missions et son rôle dans le contexte culturel de l’art contemporain. À travers #INSTITUT, l’isELP se définit comme un lieu — un forum et une plateforme — qui interconnecte une parole issue d’horizons différents : artistiques, visuels, cognitifs, scientifiques.

RHIZOMER* #INSTITUT n’use pas des formats habituels de l’exposition, mais les met en mouvement. Composé d’articulations, de métamorphoses et d’activations, son début n’a rien « à voir » avec sa fin.

DÉCLOISONNER #INSTITUT n’est ni lieu de contemplation ni lieu de « consommation » visuelle. Construit comme une constellation, il est un corps habité par le langage comme source d’écriture, de dialogue et de dessin.

CONNECTER Constellation rhizomique, #INSTITUT est composé de 3 centres actifs et interreliés — Part 1 : Table of content, Part 2 : De l’assemblée à l’imprimante, Part 3 : erg — et d’une multitude d’échos et de flux de pensées.

PArt 1 (p.16-17) #INSTITUT est à la fois table de dissection et de montage (exposition) du texte et du paratexte de l’œuvre et montre des œuvres et paroles qui réfléchissent sur les liens qu’entretiennent l’art et son exposition avec ses discours et récits autorisés. MONTRER

PArt 2 (p.30-33) #INSTITUT se nourrit de la force du transitoire et du jeu, active un ensemble de relations extérieures et tisse une toile de médiations qui inscrivent, dans ce corps sans organe qu’est l’institut, des métamorphoses et des mutations irréversibles. MÉDIER ou habiter différemment

PArt 3 (p.42-45) #INSTITUT connecte un ensemble de données et d’utilisateurs qui communiquent, échangent, configurent et créent de la matière (grise, blanche, noire ou colorée), de l’énergie et de l’information. PRODUIRE

MONTRER MÉDIER PRODUIRE PUBLIER DÉBATTRE

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MAGAZINE (p.52-53) #INSTITUT s’édite et se déploie dans les plis et replis des impressions (online et papiers). Conçus comme des champs de résonances spécifiques, ces « autres » espaces-temps expérimentaux — structures d’écriture et de lecture — produisent une multiplicité de perspectives empiriques horizontales et verticales qui étendent, amplifient, propagent et diffusent la proposition initiale. PUBLIER

#INSTITUT (p.12-53) est un lieu de prise de position, d’écriture, de lecture et de performance — et un support de discussion. DÉBATTRE

ENSEMBLE #INSTITUT a été conçu par Florence Cheval, Laurent Courtens, Pauline Hatzigeorgiou, Catherine Henkinet, Maïté Vissault et réalisé par toute l’équipe de l’isELP.

* Rhizomer est la forme verbale imaginaire du mot rhizome.« Le rhizome connecte un point quelconque avec un autre point quelconque, et chacun de ses traits ne renvoie pas nécessairement à des traits de même nature, il met en jeu des régimes de signes très différents et même des états de non-signes. Le rhizome ne se laisse ramener ni à l’Un ni au multiple. » Gilles Deleuze et Félix Guattari, Mille Plateaux, Paris, Éditions de Minuit, 1980, p. 31.Rhizomer est aussi le nom d’une application web « that facilitates publishing and also exploring Semantic Web data (and particularly Linked Data). ». Il est l’un des éléments développé par le groupe de recherche http ://rhizomik.net

<catharinavaneetvelde.ilk.egg.>erg_doc50.83/erg_doc58.83photographié par Charles Duprat

Premier des trois volets de #INSTITUT, Table of content* entend questionner l’objet de la monstration et de l’exposition. Partant de l’œuvre de Joseph Kosuth A map with 13 points, inscrite sur les flancs de l’isELP, cette première partie interrogera l’exposition en tant que lieu de formulation d’un discours textuel ou oral, lié de manière intrinsèque à l’œuvre elle-même.

Table of content* se veut un lieu de rencontre où le public côtoie un ensemble de créations et met au jour les réflexions qui les sous-tendent par la rencontre visuelle, textuelle ou encore par la parole. il y sera question de formulations d’artistes qui investissent textes et récits pour faire œuvre.

Ce paratexte sera l’essence même des travaux présentés, de l’installation au dessin en passant par la vidéo ou même le titre. il sera question de mettre en évidence de manière plastique ce que Jean-Marc Poinsot appelle les récits autorisés. Les récits autorisés permettent de préserver, ou du moins de faire savoir en quoi consiste l’intégrité des œuvres

exposées, et peuvent par les indications pratiques qu’ils donnent permettre de ne pas se tromper sur le statut sémiotique des composants du signe esthétique.1

Table of content* est augmenté par une série de conférences, performances et projections. Autant d’événements satellites qui posent eux aussi la question de la monstration et de la formulation d’un discours et/ou d’un récit autour des œuvres.

Agence (int) (p. 28), stefan Brüggeman (ME), Helga Dejaegher (BE), Mario Garcia torres (ME),Cristina Garrido (Es) (p. 24), Joséphine Kaeppelin (Fr), Joseph Kosuth (Eu), Léa Mayer (Fr), sarah van Lamsweerde (nL/BE) (p. 20), Freek Wambacq (BE)

* Show Title #258 by Stefan Brüggeman

Part 1: Table of content*

#INSTITUT Du 7 > 30 octobre

Activation jeudi 6 octobre 2016 (vernissage) 18h30 > 21hVisites commentées tous les vendredis, 16h30 > 17h30

Commissariat : Catherine Henkinet

1. Jean-Marc Poinsot, Quand l’œuvre a lieu. L’art exposé et ses récits autorisés. Nouvelle édition revue et augmentée (Coll. Mamco), Les Presses du réel, Dijon, 2008, p. 41.

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Léa Mayer, Collection particulière, 2016

1918

Partant du lieu de l’art et traversant de multiples perspectives, réelles et imaginaires, les expositions « exposent » autant qu’elles réalisent de nouvelles formes d’espace et de communauté. Basé sur l’observation de l’espace postmoderne et de sa fragmentation actuelle, ainsi que sur l’étude des grandes expositions du type biennale, nous interrogerons l’espace d’exposition et les conditions de visibilité des œuvres, afin d’entrevoir la manière dont celles-ci constituent un espace culturel contemporain aux dimensions multiples.En écho à la table ronde Curating from a place (sa. 24.09.16, p. 19).

Le temps des biennales Maïté Vissault

Focus / Conférence Vendredi 23 septembre18h > 20h

Catalogue de la d5, 1972, photo: Delorian

L’exposition est un langage particulier, une forme nourrie de ses nécessités propres. Elle émane également d’un contexte général (historique, politique, technologique, esthétique) autant que d’un ferment spécifique : un lieu et son environnement. Ferment qu’elle nourrit en retour, interprète et influence. sciemment ou non.

Comment l’exposition émane-t-elle d’un lieu pour interagir avec son biotope ? telle est la question abordée par cinq personnalités oeuvrant dans des contextes denses et complexes :

Denis Gielen est directeur du MAC’s, Musée des Arts contemporains de la Fédération Wallonie-Bruxelles, installé sur le site des anciens charbonnages du Grand-Hornu, au cœur d’une région imprégnée de l’histoire sociale du pays et frappée par les effets de la désindustrialisation.

Asad Rasa est directeur artistique à la Fondation Boghossian. située dans la Villa Empain, artère luxueuse logeant de nombreuses ambassades, la fondation appuie son activité sur les notions d’hospitalité et de perméabilité culturelle. Loin d’une conception aristocratique et élitiste, la Villa entend se lier aux quartiers populaires de Bruxelles.

Pierre-Olivier Rollin est directeur (et fondateur) du BPs22, musée et centre d’art installé dans un ancien hall industriel de l’université du travail. ici encore, l’ancrage est l’histoiresociale et industrielle. Et le présent estcelui de la mutation du territoirevers un futur partagé entre initiativesculturelles, nouvelles technologies, tourisme, et grands projets immobiliers.

Dirk Snauwaert est directeur (et fondateur) du WiELs, centre d’art logé dans les anciennes brasseries Wielemans Ceuppens, dans un quartier populaire du sud de Bruxelles, à une encablure de la gare du Midi. Le WiELs, depuis son ouverture, a travaillé aux articulations avec son environnement social et culturel.

Wim Waelput est directeur (et fondateur) de KiOsK, une salle d’exposition adossée à l’École des Arts KAsK à Gand. Essentiellement monographiques ou en duo, les expositions mobilisent de jeunes acteurs de la scène contemporaine internationale. sa première articulation à l’environnement est celle avec le KAsK et l’enseignement artistique.

Curating from a place Denis Gielen, Asad Rasa, Pierre-Olivier Rollin, Dirk Snauwaert, Wim Waelput

Samedi 24 septembre 15h > 17h

Mise au point / Table ronde

Modération : Laurent Courtens

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Sarah van Lamsweerde, Tell/Sell, a common story, 2014, installation view at de Appel Arts Centre, Amsterdam. Photo : Cassander Eeftinck Schattekerk. Courtesy the artist

Tell/Sell, a common storySarah van Lamsweerde

Vendredi 7 octobre18h > 19h30

Focus / Performance

Cette performance porte sur les récits – fictionnels ou réels – qui gravitent autour des œuvres d’art. Tell/Sell, a common story prend la forme d’une vente aux enchères classique où, en lieu et place d’un objet, c’est l’histoire d’une œuvre qui est mise en vente, mot par mot. Pendant les enchères, le public reconstruit l’histoire à travers les mots adjugés. Au terme de celles-ci, l’histoire de l’œuvre devient collective, chacun des acheteurs en détenant une partie confirmée par un certificat d’authenticité. tandis que les mots non vendus affecteront l’histoire dans sa globalité.

Le travail de sarah van Lamsweerde se situe à la croisée des arts visuels et performatifs. il a été présenté dans divers centres et événements artistiques tels que Performatik (Bruxelles), STUK (Louvain), Witte de With Center for Contemporary Art (rotterdam, nL), Dampfzentrale (Bern, CH), Veem House for Performance (Amsterdam, nL), etc. Accordant une très grande importance au langage et au temps, elle considère la performance comme un lieu de rencontre où les spectateurs s’ouvrent aux autres, à eux-mêmes, aux objets et aux pensées.

Tell/Sell, a common story est une création de Sarah van Lamsweerde réalisée en collaboration avec Esther Mugambi, commandée par Ellen de Bruijne Projects (NL) dans le cadre de leur programme de performances de 2014 et présenté lors de l’exposition collective Father, can’t you see I’m burning au Appel Arts Centre à Amsterdam.

 

anglais / français

Catherine Henkinet

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Vermeir & Heiremans, Masquerade, 2015, photo : Michael De Lausnay.

MasqueradeVermeir & Heiremans

Discussion entre Tristan Trémeau et Vermeir & Heiremans

Samedi 8 octobre15h > 17h

Mise au point / Projection + conversation

Le duo d’artistes Vermeir & Heiremans a élaboré un ensemble d’outils permettant de penser l’articulation entre art, architecture, finance et immobilier. Le point de départ est leur loft, situé dans une arrière maison bruxelloise, désigné en 2006 comme œuvre d’art et support d’investigation. Appelé A.I.R (pour Artist in Residence), ce projet au long cours place en son cœur un objet (The Art House) qui ne peut être appréhendé que sous la forme d’« extensions » : installations, vidéos, performances, lectures, publications, interviews… Le film Masquerade (2015, 51’) est une de ces extensions. inspiré du livre de Melville intitulé The Confident Man : His Masquerade, le film met en scène les rites, récits et gestes établissant, en différents contextes, foi et confiance dans des valeurs (financières, culturelles, politiques, etc.). Ces contextes sont : une galerie d’art, une salle de ventes, une bourse des marchandises, un parquet de traders, un tribunal. Autant de scènes où s’éprouvent et se rejouent les mythologies contemporaines.

Les deux artistes présenteront leur film. La projection sera suivie d’une conversation avec tristan trémeau, critique d’art, commissaire d’expositions et enseignant (École supérieure des beaux-arts-tALM - tours, université Paris 1, Académie royale des Beaux-Arts deBruxelles-EsA).

Particulièrement attentif aux dimensions idéologiques des récits épaulant les politiques institutionnelles, tristan trémeau est notamment l’auteur du livre In Art we trust. L’art au risque de son économie. (Éditions Al Dante / édition Aka, 2011), essai polémique analysant le fonctionnement de sociétés financières jumelles : Artist Pension trust et Mutual Art inc.

anglais / français

Florence Cheval et Laurent Courtens

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L’œuvre de Marcel Broodthaers (1924-1976) est aujourd’hui connue et reconnue internationalement comme une des contributions majeures à l’art des années 1960 et 1970. La rétrospective présentée par le MoMA de février à mai 2016 en est l’expression. Cette œuvre multiple a souvent été assimilée au Pop Art, parfois au nouveau réalisme, généralement à l’art conceptuel. L’artiste a peut-être contribué à ces courants, sans pourtant y appartenir vraiment. Par contre, il est certain que son travail s’enracine et se déploie dans le milieu culturel bruxellois avant de connaître une ampleur internationale au début des années 1970. souvent commentée ou citée par les spécialistes de l’art contemporain, la production visuelle de Broodthaers reste néanmoins mal connue du grand public. Ce cycle de conférences vise à donner les clés de compréhension d’une œuvre incontournable, mais terriblement complexe.

Denis Laoureux propose d’aborder la carrière de Broodthaers en quatre volets :

– Dans le milieu culturel bruxellois (1945-1963)– Le moule des mots (1964-1967)– sous le signe de l’aigle : le musée en question (1968-1972)– L’exposition : entre discours et décor (1973-1975)

Denis Laoureux est professeur à l’université libre de Bruxelles où il est en charge des matières relatives à l’art moderne et contemporain.

Marcel Broodthaers entre réalité et fiction(s)

Mercredi 12, mardi 18& mercredis 26 octobre + 2 novembre18h > 19h30

Initiation Cycle de conférences

Par Denis Laoureux

Marcel Broodthaers, ! à ces mots, le corbeau ne sent plus de joie, 1968texte peint sur portes d’armoire en bois, 154 x 118 x 3,5 cm. © Estate Marcel Broodthaers

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#JWIITMTESDSA ? (Just what is it that makes today´s exhibitions so different, so appealing ?) de Cristina Garrido commenté par Christophe Veys

Vendredi 14 octobre18h > 19h30

Focus / Projection+ présentation d’édition

Cristina Garrido (Es) explore la métamorphose de la valeur – à la fois commerciale et utilitaire – d’objets ou d’espaces gravitant à l’intérieur et à l’extérieur du monde de l’art, en observant les différents facteurs qui causent ces transformations. Elle se place dans le rôle du collectionneur, de l’archéologue ou du curateur pour interroger les notions d’auteur, d’autorité et de propriété.

Pour #JWIITMTESDSA ? (Vidéo HD, 2015, 24´, VO En) Cristina Garrido a constitué une archive numérique, composée de 2500 vues d’installations d’expositions internationales d’art contemporain (de 2011 à 2015) récoltées sur les sites de galeries, de revues d’art ou sur les réseaux sociaux.Elle y a identifié certaines tendances formelles, qui sont liées notamment à la démocratisation des nouveaux dispositifs numériques mais également à l’avènement de la figure du curateur – auteur. Vingt et une catégories telles que « cercles et sphères », « boîtes en carton », « plantes », « bouteilles »,… qui constituent le canon de l’exposition d’art contemporain. #JWIITMTESDSA ?  prend

la forme d’une vidéo, un diaporama en boucle des images de l’archive digitale entrecoupées par des extraits vidéo de l’installation éponyme présentée à La Casa Encendida (Madrid, 2015).

Ce projet a été soutenu par la Fundación Montemadrid pour le Prix Generación 2015.

+ Présentation de Protocole/Protocol

Protocole/Protocol, projet d’édition de multiples d’un genre particulier lancé par Christophe Veys. Chacune des éditions prend la forme d’un certificat d’authenticité incluant le protocole de réalisation de l’œuvre. Ainsi, le collectionneur devient propriétaire d’une œuvre multiple, toutefois différente de sa jumelle puisqu’elle dépendra de l’interprétation du protocole par son acquéreur.

+ présentation du projet d’édition Protocole/Protocol

Cristina Garrido, #JWIITMTESDSA ? (Just what is it that makes today´s exhibitions so different, so appealing ?), 2015, Video, Courtesy of the artist & 3+1 ARTE CONTEMPORÂNEA

Catherine Henkinet

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White CubeL’espace de la galerie et son idéologie de Brian O’Doherty 

Samedi 22 octobre 14h > 15h

Lecture

Les quatre essais que Brian O’Doherty publia dans Artforum entre 1976 et 1981, regroupés sous le titre de Inside the White Cube. The Ideology of the Gallery Space constituent une mise au point historique et critique sur l’espace d’exposition et la définition du White cube, terme encore largement utilisé aujourd’hui. Ces textes sont indissociables de l’effervescence artistique liée à la critique institutionnelle de cette époque.

Inside the White Cube – Édition palimpseste de Yann sérandour est un livre d’artiste qui fonctionne comme un palimpseste construit sur la première publication en français de l’ouvrage canonique de Brian O’Doherty. L’artiste laisse entrapercevoir le texte et sa mise en page, tout en lui superposant des reproductions et des commentaires de son propre travail. il retourne ainsi la proposition en faisant de l’espace blanc du livre, un lieu de présentation de ses œuvres.

+ consultation et commentaires du livre Inside the White Cube – édition palimpseste de Yann sérandour

par Catherine Henkinet Yann Sérandour, Inside the White Cube, Édition palimpseste, 2009, photo ISELP.

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Vox Artisti, his master’s voices Guillaume Désangesassisté de Mélanie Mermod

Vendredi 28 octobre18h > 19h30

Focus / Conférence performée

À partir de centaines d’extraits d’archives, de conférences ou d’entretiens d’artistes, Guillaume Désanges utilise le format de la conférence pour proposer un point de vue sur les rapports entre la voix et les arts visuels par un dialogue factice entre fantômes.

La conférence s’interroge sur deux phénomènes. D’abord considérer la voix comme matériau, en spéculant sur le fait qu’elle peut rendre compte d’un univers plastique, ensuite statuer que l’existence même d’un tel corpus de voix enregistrées dit peut-être quelque chose de l’évolution de l’art depuis un siècle. soit, une dématérialisation des pratiques qui s’accompagne d’une prise de parole quasi systématique de l’artiste, l’apparition du mot en substitution ou soutien aux images et la mise en jeu de la parole comme pratique corporelle.

Cette conférence a été spécialement produite pour le festival de performance Trouble (Halles de schaerbeek, Bruxelles, 2007). Vox Artisti a été programmée dans les lieux suivants : university of Chicago (us)/ École duLouvre, Paris (Fr) / Bétonsalon,Paris (Fr) / MAC VAL, ivry(Fr)/ FrAC Lorraine, Metz (Fr),/ Perfoma new York (us) / Fri Art, Fribourg (CH) / Catedra Arte deConducta, La Havane (Cu), etc.

Guillaume Désanges est critique d’art, commissaire d’exposition et enseignant. il dirige Work Method structure indépendante de production. il a coordonné les activités artistiques des Laboratoires d’Aubervilliers (2001-2007) et a assuré depuis 2001 le commissariat de nombreuses expositions internationales (également de type performatives). Depuis 2013, il est le curateur de La Verrière, espace de la Fondation Hermès à Bruxelles, avec un premier cycle d’expositionsintitulé Des Gestes de la pensée, et un deuxième, appelé Poésie balistique. il enseigne à l’université Paris sorbonne.

Catherine Henkinet Guillaume Désanges et Mélanie Mermod, Vox Artisti, his master’s voices, © Work Method.

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Ce qu’exposer veut dire ce que parler peut faireGuillaume Désanges

Samedi 29 octobre14h > 15h

Mise en point / Rencontre

Guillaume Désanges est un curateur fort singulier, dont la pratique dénote une position affirmée d’auteur. L’exposition, pour lui, n’est ni un exercice académique, ni un caprice fantasque, ni une narration intime. ni-ni-ni : quoi dès lors ? un instrument pour produire de la pensée. une pensée qui du reste s’exprime matériellement, visuellement, acoustiquement. une pensée hybride et transversale, une pensée qui s’éprouve.Ce monde se raconte, s’organise en récits : textes et paroles leur donnent forme. Domaines également investis par Guillaume Désanges, à travers l’écriture et les performances.

L’entretien s’articulera autour de ces deux domaines d’expression et de pensée : l’exposition, le discours.

Laurent Courtens

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Assemblée (#INSTITUT)Agence

Samedi 29 octobre15h > 17h

Mise au point / Performance

Agence est le nom générique d’une initiative prise en 1992 par l’artiste Kobe Matthys et installée à Bruxelles. Le concept moderne de propriété intellectuelle repose fondamentalement sur l’hypothèse d’une division entre les catégories de « nature » et « culture ». toutefois, pour les pratiques artistiques, une telle séparation est difficile à faire. Agence constitue une liste croissante de « choses » qui résistent à cette scission. Ces « choses » sont empruntées à des procédés juridiques, des controverses, des jurisprudences concernant la propriété intellectuelle (droits d’auteur, brevets, marques, etc.). Ces « choses », Agence les convoque au fil de diverses assemblées : expositions, lectures, performances et publications.

Pour Assemblée (#INSTITUT), Agence a spéculé sur la question suivante : « Comment les communs peuvent-ils être mutuellement intégrés aux pratiques artistiques ? ». Le droit d’auteur protège les « œuvres » originales. Les mots et courtes phrases tels que titres et slogans

sont rarement considérés comme originaux. Thing 002229 (Splendid Misery) concerne une controverse entre les éditeurs John Dicks et Edmund Yates autour du titre du roman Splendid Misery. Pour Thing 002229 (Splendid Misery), Agence invite un certain nombre de témoins et d’invités d’horizons divers, concernés par le cas évoqué. une sorte de palabre qui prolonge le moment de doute propre au jugement de Thing 002229 (Splendid Misery), plus qu’une reconstitution de celui-ci.

Basé sur sa liste de choses, Agence a récemment présenté des assemblées au Grand Café, saint-nazaire (2015), redcat, Los Angeles (2015), La Verrière, Brussels (2014), CAC, Vilnius (2013), Les Laboratoires d’Aubervilliers, Aubervilliers (2012), Objectif-Exhibitions, Antwerpen (2011), the showroom, London (2011), Contemporary Art Museum, st.Louis (2010), etc.

Catherine Henkinet

thing 002229 (Splendid Misery)

Agence, Assemblée (#INSTITUT), 1992– , Courtesy de l’artiste.

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#institutinstitutinstitutinstitut

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Part 2: De l’assemblée à l’imprimanteYoann Van Parys

L’intervention de Yoann Van Parys s’affirme comme étant un moment de transition pollution, une phase de mutation camion : entre deux expositions (table of content / erg) iceberg, au cœur d’une phase de transition dans le redéploiement de l’institut Camus. il s’agit de travailler l’existant aimant, de le réorganiser Roger, de s’y immiscer errer, de le nourrir de commentaires (verbaux et graphiques) Belgique. Dans l’état d’esprit que le commentaire lui-même est un territoire de création démons, qu’il n’est le lieu ni de l’inculcation avion, ni de la clarification typhon, ni de la constitution d’une doxa emploi. il est en revanche une niche possible pour le jeu et le plaisir désir. Cet état de passage blanchissage, ce hiatus cactus, s’affirme comme une sorte de « bug transitoire » couloir, une paralysie temporaire nucléaire, une roue qui tourne sur l’écran pour afficher le « remote » Pentecôte.La soirée du 11 novembre sera consacrée à plusieurs visites guidées d’une dizaine de minutes prestées par Yoann Van Parys et certains comparses Mars (voir p. 37).

#INSTITUT 00.11 > 00.12

Activation vendredi 4 novembre, 18h30 > 21h (vernissage)Visites commentées tous les vendredis, 16h30 > 17h30

Commissariat : Laurent Courtens et Pauline Hatzigeorgiou

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Yoann Van Parys, De l’assemblée à l’imprimante, 2016 (avec l’aimable autorisation de Freek Wambacq, Painting elephants, 2011, table, chamois leather, 100 x 220 x 83 cm, © Kristien Daem et de Catharina van Eetvelde <catharinavaneetvelde.ilk.egg.>erg_doc_32.83 <catharinavaneetvelde.ilk.egg.>erg_doc_swans and jumblies) © Charles Duprat

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« Le Maître ignorant, cinq leçons sur l’émancipation intellectuelle » (1987) de Jacques Rancière

Lecture Samedi 5 novembre14h > 15h

par Laurent Courtens, Pauline Hatzigeorgiou et sébastien Marandon

« Le mythe pédagogique, disions-nous, divise le monde en deux. Il faut dire plus précisément qu’il divise l’intelligence en deux. Il y a, dit-il, une intelligence inférieure et une intelligence supérieure. La première enregistre au hasard des perceptions, retient, interprète et répète empiriquement, dans le cercle étroit des habitudes et des besoins. C’est l’intelligence du petit enfant et de l’homme du peuple. La seconde connaît les choses par les raisons, elle procède par méthode, du simple au complexe, de la partie au tout. C’est elle qui permet au maître de transmettre ses connaissances en les adaptant aux capacités intellectuelles de l’élève et de vérifier que l’élève a bien compris ce qu’il a appris. Tel est le principe de l’explication. Tel sera désormais pour Jacotot le principe de l’abrutissement. »

Jacques rancière, Le Maître ignorant. Cinq leçons sur l’émancipation intellectuelle, Paris, Editions Fayard, 1987, p. 16.

À travers la biographie du pédagogue révolutionnaire Joseph Jacotot, Jacques rancière porte une réflexion philosophique - et politique - sur l’éducation. La grande leçon de Jacotot est comme la liberté : elle ne se donne pas, elle se prend.

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Ils ne savent pas ce qu’il font.

Mise au point / Table ronde Samedi 5 novembre15h > 17h

Oriol Vilanova, Without Distinction, 2016, installation, courtesy M Museum Leuvenand the artist, photo Dirk Pauwels

Géraldine Barbery, sébastien Marandon et Marie-Émilie ricker

Modération : Laurent Courtens et Pauline Hatzigeorgiou

Depuis sa fondation, bien qu’elle revêtait à l’époque une autre dénomination, la médiation s’inscrit au coeur du projet de l’isELP. il fallait alors initier et démocratiser. il convient désormais d’interpréter et de dialectiser – au point qu’il soit aujourd’hui moins question de grand Art que d’expressions plurielles et d’archipels culturels. Contre les carcans de l’éducation, profitons donc des écarts de la création. Comment dès lors concilier la médiation et ses actions, sur ce ton ?

En donnant la parole à trois professionnels qui la portent, l’enseignent, la (re)pensent voire en discréditent l’intention, cette table ronde a pour objectif de dresser un état des lieux de la médiation. De confronter les conceptions qui l’animent et d’examiner le fonctionnement actuel à travers les pratiques qu’elle met en œuvre, les enjeux institutionnels dont elle est l’objet, voire les contraintes auxquelles elle doit faire face.

Sébastien MarandonPhilosophe (université de Lyon iii et uLB), enseignant du français à l’institut sainte-Marie, membre de Culture et Démocratie.

Géraldine BarberyHistorienne de l’Art (uLB),collaboratrice au service Médiation culturelle (EDuCAtEAM) des Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique,responsable projets, partenariats, jeune public (enseignement secondaire et supérieur).

Marie-Émilie RickerDocteure en Archéologie et Histoire de l’Art (uCL), professeur à l’université catholique de Louvain, Louvain-La-neuve, Faculté de Philosophie, Arts et Lettres, Commission de programme en Histoire de l’art et archéologie, responsable de la formation en didactique de l’histoire de l’art. Maître-assistant à la Haute école iCHEC–isC saint-Louis – isFsC, Bruxelles, chargée d’enseignements en histoire de l’art moderne et contemporain.

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Pour ceux qui restent (jusqu’à la fin du générique pour savoir qui a fait quoi et comment et pour combien et pour qui et pourquoi)Yoann Van Parys

Focus / Performances Vendredi 11 novembre18h30 > 20h30

Dans Cali le Milano cadre Longueville de Düsseldorf son Padova intervention Bruxelles pour Bogotá # INSTITUT Eindhoven, Yoann Venezia Van Cartagena Parys Palermo propose Antwerpen plusieurs Strasbourg visites Napoli guidées Gand de rambarde l’exposition tente. Visites tour nourries île de tunnel fantaisie canal et viaduc du train désir électricité de arbre bousculer trottoir les marche autorités pont érudites Non : une Oui visite Oui anecdotique Non, une Non visite Oui technique Non, une Oui visite Non répétitive Non, une Oui  visite Oui Oui Abraracourcix ou Numérobis nOn Assurancetourix, une Amnésix visite Panoramix Astérix Cétautomatix chez Falbala les Déboitemenduménix Belges Plantaquatix (basée Acidenitrix sur Arrierboutix les Bellodalix stéréotypes Idéfix culturels Ordralfabétix nationaux Aplubégalix).

Laurent Courtens et Pauline Hatzigeorgiou

Q comme QuestionL’AbécédaireGilles Deleuze (1988)

Lecture Samedi 12 novembre14h > 15h

par Clémence Mercier

il nous faudrait, avec Gilles Deleuze, poser la question de la question. il ne s’agit pasd’en développer une définition, mais de consentir à ce qu’elle ouvre. Poser une question, un problème c’est toujours un moyen de s’échapper du creux, de la vacuité. D’initier un acte de création. Comment L’Abécédaire fait-il naître des questions ? il est stimulant d’affronter cette sérialité adossée à l’ordre alphabétique. Cette succession qui épaule un art nouveau : celui de poser des questions.

L’Abécédaire de Deleuze est un ensemble d’entrevues conduites par Claire Parnet, filmées en 1988 par Michel Parmat

Telle est la questionSirah Foighel Brutmann, Eitan Efrat et André Goldberg

Mise au pointDiscussion collective

Samedi 12 novembre15h > 17h

sirah Foighel Brutmann et Eitan Efrat ont initié, voici sept ans, un protocole construisant une discussion collective, articulée sur l’enchaînement de questions. simple dans ses principes, puissant dans ses effets, ce vade-mecum en open source est réactivé périodiquement.André Goldberg conçoit depuis plusieurs années un Abécédaire des idées constitué de portraits photographiques et d’entrevues filmées. C’est le questionnement qui est le vecteur de l’investigation.

La rencontre s’articulera sur deux activations de Questions dans l’environnement de la vidéothèque de l’Abécédaire des idées.

Modération : Laurent Courtens

Sirah Foighel Brutmann, Eitan Efrat, Jassem Hindi, Corinne Skaff, et Sarah Beth Percival, Questions, 2009-ongoing, performance

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sur la demande d’André Malraux alors ministre de la Culture, Pierre Bourdieu et Alain Darbel réalisent entre 1964 et 1966 la première étude de publics de musées d’art européens. Publiée sous le titre de L’Amour de l’art, elle marque l’amorce d’une œuvre sociologique d’envergure qui met désormais la culture au centre de sa focale. En mettant en évidence les conditions sociales de l’accession à la pratique cultivée, il fait notamment voir que la culture n’est pas un privilège de nature.

Cette « compétence » à décoder l’art contribue à renforcer et à reproduire la structure des classes sociales, qui se traduit par une inégale distribution des ressources : ce n’est plus seulement, comme dans l’approche marxiste traditionnelle, le capital économique qui est le déterminant des inégalités. C’est aussi le capital culturel.

si l’eau a coulé sous les ponts depuis les premières conclusions de Bourdieu, sa sociologie demeure une référence majeure. Ce cycle invite trois sociologues à discuter de son héritage en regard du contexte contemporain :

– 9.11 : Benoît Dusart est maître assistant en sociologie à la Haute École Condorcet et conférencier à l’Ensav-La Cambre, critique d’art et curateur. 

– 16.11 : Laurie Hanquinet est docteur en sciences sociales et politiques (uLB) et lecturer au département de sociologie de l’université de York (uK). sa thèse, Du musée aux pratiques culturelles. Enquête sur les publics de musées d’art moderne et contemporain, est publiée en 2014 aux Éditions de l’université de Bruxelles.

– 23.11 : Directeur d’études à l’EHEss–École des Hautes Études en sciences sociales (Paris) et professeur de sociologie à Central European university (Budapest), Jean-Louis Fabiani est l’auteur d’une dizaine d’ouvrages parmi lesquels un livre capital : Pierre Bourdieu. Un structuralisme héroïque paru en 2016 aux Éditions du seuil.

Initiation / Cycle des conférences

Le Goût des autres. Sens et usages de la culture à travers l’héritage de Pierre Bourdieu

Les mercredis 9, 16 et 23 novembre18h > 19h30

Par Benoît Dusart, Laurie Hanquinet et Jean-Louis Fabiani

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Jacques Charlier, Photographies de Vernissage, 1975 (extrait), courtesy galerie Nadja Vilenne 

Lisons L’Art de résister aux paroles, entretien donné par Pierre Bourdieu en 1979 à propos de La Distinction, son ouvrage fameux qui paraît cette année-là. Dans ce bref échange, le sociologue esquisse l’engagement de son projet, sous la forme à la fois directe et nuancée, au détour de quelques concepts clés. Pour résister à la parole dominante, se faire maître de sa penséee « ne dire que ce qu’on veut dire : parler au lieu d’être parlé », s’émanciper de l’emprise transmise par le langage et pour cela, de fonder une rhétorique qui soit sienne.

Lecture

Lecture

Mercredi 23 novembre16h30 > 17h30

Samedi 26 novembre 14h > 15h

L’Art de résister aux paroles, Pierre Bourdieu (1979)

Mythologiesde Roland Barthes (1957)

Le Mythe et l’homme de Roger Caillois (1938)

En 1938, roger Caillois étudie les sources animales, affectives et psychologiques du mythe. En 1957, roland Barthes aborde les mythologies quotidiennes modernes à travers une collecte de matériaux touchant au catch, au bifteck, à la famille, à la nouvelle Citroën ou au plastique. Deux élargissements de la notion de mythe, deux entreprises de démystification en somme.

par Pauline Hatzigeorgiou

par Laurent Courtens

Focus / Conférence-spectacle Vendredi 25 novembre18h > 19h30

MineraliaIsabelle Dumont

Après des études de littérature et une année d’art dramatique, isabelle Dumont s’est tournée vers le théâtre, la danse contemporaine et le chant. Après un parcours d’interprète, elle s’est lancée dans une investigation scénique des cabinets de curiosités, réservoirs de formes, d’objets et de récits ; mais aussi modes d’organisation des fééries et matériaux du monde. Après Petit Salon Baroque, Barok Bizar, Animalia, Mirus Mira Mirum, Hortus Minor et Mirabilia - consacrés respectivement au baroque, à l’animal, au végétal et au merveilleux - , Mineralia s’intéresse aux minéraux, fossiles et pierres imagées qui témoignaient , dans les « chambres des merveilles », d’une signature historique ou artistique de la nature.

un dispositif scénique intimiste facilite l’observation et la manipulation des pierres, réparties sur des plateaux agencés dans un cabinet de curiosités portatif.

Isabelle Dumont, Ouverture d’une géode en 4 images, ©ID

Laurent Courtens

20 places maximum / réservation indispensable : s.cicilloni@iselp.be / tel +32 2 504 80 71 / tarif 10 € / pers.

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Pour sa troisième métamorphose #INSTITUT est système et corps, construction et production. En son centre, vit erg et l’imprimante.

Organe vivant du système, comparable au muscle cardiaque, l’imprimante matérialise la matière grise de l’institut, elle la fait circuler et la génère. Elle est l’organe à partir duquel l’isELP produit et communique des formes, des formats, des images, des lignes dessinées et des écritures. Placée dans l’espace d’exposition, elle recevra en partage tous les flux que fabrique habituellement l’institut et… erg, œuvre-système de catharinavaneetvelde.

erg est un système, c’est-à-dire un processus, un agencement de corps-ordonnés : lignes, couleurs, données, écritures, documents. Ce qui importe dans l’existence d’erg, c’est sa potentialité et sa propriété d’engendrer des échanges, flux, liaisons, relations et passages. il est la matière, l’énergie et l’information qui produit — le dessin.

Activé pour #INSTITUT, erg connectera, l’émetteur (l’artiste), la machine (l’imprimante) et le récepteur (l’institut). L’espace-temps de l’institut deviendra ainsi le lieu d’un dialogue permanent avec l’artiste, un dialogue qui usera du langage singulier généré par l’activation d’erg. tel un virus, erg viendra ainsi envahir (ou non) #INSTITUT. Ce qui se produira là, sera l’émergence du dessin, un dessin en train de se faire, sorti des entrailles de l’imprimante et déployé dans l’espace.

Catharina van Eetvelde (née en 1967 à Gand, vit à Paris) explore le pouvoir expressif et stylisé du dessin et compose des univers particuliers de formes à partir d’un usage strict de la ligne et d’une utilisation économe de la couleur. La force de son œuvre peut être en partie attribuée à la procédure sérielle utilisée, fonctionnant ici comme système, c’est-à-dire comme unité d’organisation qui fournit à la fois une structure sémantique et de possibles corrélations avec d’autres « systèmes » comme la musique ou la parole. Analysant la structure et la méthodologie de son propre médium, son travail s’inscrit ainsi dans le méta niveau de la forme dessinée.

#INSTITUT Du 2 > 24 décembre

Part 3: ergCatharina van Eetvelde

Activation vendredi 2 décembre 2016, 17h30 (vernissage)Visites commentées tous les vendredis, 16h30 > 17h30

<catharinavaneetvelde.ilk.ellipse.egg>.erg_ghost.04sec./screenCommissariat : Maïté Vissault

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1. erg_doc_27.83. we have a lot of ducts.jpg

1. erg. comment c’est, précisément, pour un variable, de varier?

1. erg. désert de dunes fixes dont le sable superficiel est remodelé sans cesse par le vent. aussi, unité de travail, mis au rebut, d’énergie du système d’unité C.G.S., remplacé par le Joule du système d’unité SI. aussi, en néerlandais meridional, petit mot qui densifie ce qui suit.

1. egg.erg_doc_32.83. funfair-lucky-star.jpg. egg.erg_doc_50.83/ erg_doc_58.83. preparation: contrapunctus: <chorus> in which >basée sur le niveau de maîtrise des distances appropriées.

1.erg_doc_37.83.image.jpg63 894 octets /users/catharina/wel/wel/nu/beelden/schermbeelden9/attachment/ 02.21.00.hughes.01.hi1862x1470RGBsRGBIEC61966-2.1 16:06

1. egg.erg_doc_37.83. preparation: contrapunctus: <chorus> in which >et dans le ciel, l’œil humain ne capte pas une distance avec précision.

1. erg_doc_swans and jumblies. distant molecules quivered in tandem.

1. erg. système sympoétique, instable, inclusif, ontologiquement inachevé. téléologiquement inefficace. relation contaminée. agent mutant. 1. erg. comme si. et si. action fictive de pensée, fiction active de pensée.

1. erg. métabolisme fragile, torsion prémoderne, parataxis méta-technologique.

1 erg. dédicace au courageux tardigrade, petit animal de 1,5 mm, sur la terre depuis 500 millions d'années, qui peut faire ralentir son métabolisme jusqu'à 0,01% de sa vitesse normale. il survit à la radiation, le gel, la chaleur extrême, la pression. il se déshydrate, devient matière.  les humains l'ont amener dans l'espace. sans scaphandre. certains ont survécu, selon observation.

1. egg.erg_ooblek

1. erg_doc_01.83. to what is an accuracy accurate?

1. erg. fait de nul contenu paraphrasable.

260616_14:36_catharinavaneetvelde

Catharina van Eetvelde (born in Ghent, lives in Paris) explores both the expressive and the stylising power of the line. starting from a strict drawing of the line and an economical use of colour, she composes particular universes of forms. the forceful layering of her work can partly be attributed to its serial procedure, where the series functions as a system, as an organising unit, which provides the semantic structure and the possible correlation with other ’systems’ such as music or the spoken word. Van Eetvelde works on a meta-level, analyzing the structural system and the methodology of her own medium.

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in 1968 the critic Jack Burnham published an article entitled « systems Esthetics » in Artforum. it sought to apply ideas derived from systems theory to the art of the period and had since become a landmark text. Yet Burnham’s article also aimed to develop an alternative, « post-formalist » aesthetics to the dominant formalist discourse of the period. the significance of this aspect of Burnham’s work, however, has been little recognised. Luke skrebowski explores the syncretic character of Burnham’s thought in light of wider debates about postformalism in art, exploring both their period and contemporary relevance.

Catharina van Eetvelde propose une présentation performée au cours de laquelle l’auditoire sera plongé dans le processus de réflexion et de création d’erg, un système ouvert, sympoïétique, qui agit par contact et s’adapte en permanence (voir p. 44-45.). Comparable à un métabolisme, aussi fragile que celui du colibri, son flux en mouvement constant est proche de celui de la pensée et du langage. À l’intérieur de ce système, l’artiste construit des dessins par allers-retours qui peuvent être qualifiés d’arrêts sur pensée et représentent un état des choses, une fraction de temps, etc. 

Focus / Performance

Focus / Conférence

Vendredi 2 décembre18h > 18h30

Vendredi 2 décembre 18h30 > 20h

Avez-vous aussi une paire de jambes de secours ?Catharina van Eetvelde

Aesthetics and Systems TheoryLuke skrebowski

Maïté Vissault

en françaisCapture d’écran, Proxémie, www.cnrtl.fr

en anglais

Pauline Hatzigeorgiou

Luke Skrebowski is Lecturer in Contemporary Art, Art History and Visual studies at the university of Manchester.

Lecture

Mise au point / Discussion

Samedi 3 décembre14h > 15h

Samedi 3 décembre15h > 17h

L’Esthétique des systèmes Jack Burnham (1968)

What system do they mean ? Catharina van Eetvelde, Luke Skrebowski

« On assiste de nos jours au développement d’une polarité entre l’œuvre finie et unique du « grand art », c’est-à-dire de la peinture ou de la sculpture, et des réalisations qui peuvent approximativement être désignées comme non-objets, ceux-ci étant des environnements ou des artéfacts qui résistent à la l’analyse critique en vigueur… »

Jack Burnham, l’Esthétique dessystèmes, les Presses du réel, Dijon, (édition française) 2015, p. 57. 

par Pauline Hatzigeorgiou

en anglais

Modération : Pauline Hatzigeorgiou

En 1968, le critique et théoricien de l’art américain Jack Burnham publie dans la revue Artforum l’article System Aesthetics. Dans cet essai (re)devenu célèbre après avoir subi le déni de ses pairs, l’auteur observe l’effervescence en acte sur la scène artistique du moment, voyant à travers l’émergence des mouvances conceptuelles de l’art de la performance ou encore des tendances issues d’Art-and-technology, une rupture totale avec la conception traditionnelle, stable, moderne, de l’œuvre d’art. un nouveau paradigme semble s’être emparé de l’art et de la pensée. Le temps est désormais aux notions de relation, d’ambiguïté, d’interdépendance. Des effets des nouvelles technologies à la conscience de l’écologie. Place au(x) système(s).

the term « system », colloquial concept for sciences and technologies, began to infiltrate the art world in the mid-1960s and appears lately to enjoy a resurgence of interests among artists, curators, art critics and theorists. referring to the action and communication between interrelated and interdependent elements, a structure that characterize both the living organism and the information at

the age of new media, the concept of system provides possibilities to embrace reflections on the materiality and immateriality of the artistic productions. A systemic approach that also suggests the confluence of aesthetics and politics.this roundtable talk gives the floorto two personalities : Catharina vanEetvelde, artist and Luke skrebowski, Professor of Art History and Visual studies, and invite them to discuss their respective comprehension of the term, as many attempts to define what does the system do to the art.

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Correspondances, interdisciplinarité, intermédia : le désir de fusion entre les arts traverse toute l’histoire de la modernité, puis celle de l’ère contemporaine. C’est ce que nous vérifierons en abordant le thème de l’art total à la fin du XiXe siècle, puis le magma explosif de la période DADA. Ce fil nous conduira ensuite aux États-unis où robert rauschenberg, dès les années 1950, développe des pratiques transversales liant la peinture et la danse. un peu plus tard, aux États-unis encore, puis en Europe, Fluxus démultiplie et entremêle de multiples modes d’expression (musique, texte, happenings, éditions…). Aujourd’hui, la révolution numérique et le foisonnement des outils audio-visuels augmentent encore les métissages disciplinaires, et les rendent plus spectaculaires…  

Initiation Cycle de conférences

Mercredis 30 novembre, 7, 14 & 21 décembre18h > 19h30

Croiser les arts, un horizon du siècle

par Pierre Arese

Pierre Arese est titulaire d’une Maîtrise en Histoire de l’Art obtenue à l’université libre de Bruxelles. ses recherches portent plus particulièrement sur l’art américain émergeant après la seconde Guerre Mondiale, ainsi que sur les questionnements liés à la spatialité de l’œuvre d’art moderne et contemporaine. En plus de divers projets menés en Belgique, il collabore régulièrement avec la revue canadienne Espace Art Actuel. 

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Olivier Dekegel et Emmanuel Van der Auwera, First without a word, 2015, Exposition ISELP, photo : Gilles Ribero

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Ancienne pensionnaire de la Villa Médicis et professeure à l’université de Lille 3, Véronique Goudinoux a récemment publié aux Presses universitaires du septentrion un livre intitulé Œuvrer à plusieurs. Regroupements et collaborations entre artistes (2015). L’ouvrage ne traite pas des formes récentes de collégialité, mais organise une ambitieuse mise en perspective historique permettant de réviser des notions et des pratiques telles l’académie, l’école, la confrérie, la société, l’association, la coopérative, la communauté, le mouvement, leurs motivations, déploiements,

Focus / Conférence Vendredi 16 décembre18h > 19h30

Œuvrer à plusieursVéronique Goudinoux

retraits et retours, leurs implications esthétiques, sociales, économiques, idéologiques et politiques.A l’occasion de cette conférence, Véronique Goudinoux sera invitée à connecter les fruits de cette étude historique avec ses multiples travaux portant sur les phénomènes contemporains.

Florence Cheval

Lancement en présence de réjeanDorval, co-directeur de publication

Publication Samedi 17 décembre – 17h

ENSEMBLES !Revue FaceTTeS, numéro 2

FACETTES est un espace de collaboration, de débat et de recherche de la scène artistique transfrontalière franco-belge (nord Pas de Calais - Picardie, Wallonie et Bruxelles).

Éditée par 50° nord réseau transfrontalier d’art contemporain, cette revue examine les données et enjeux de la création contemporaine dans le champ des arts plastiques. Chaque numéro est l’occasion de s’interroger sur une thématique, de l’explorer sous différentes perspectives, de porter des regards croisés sur ce qui fait l’actualité de l’art.

intitulé ENSEMBLE !, le deuxième numéro porte sur l’examen des pratiques collectives et collaboratives. Avec Alexandrine Dhainaut, Collectif La Grotte, Philippe Franck, Florian Gaïté, Galerie rezeda, sophie Lapalu, Christian Mahieu, Maria Monstesi, Anne-Emilie Philippe, Elisabeth Piot, Marie Pons, septembre tiberghien, inès Willaume, Léonie Young

Le travail d’Adrien Tirtiaux (°1980) trouve à se synthétiser à travers des éditions thématiques prenant les atours d’albums de BD : Things Design Themselves (2013), Space is Time (2014) et, dernier volume, Collective Rules (2015). Comme son titre l’indique, celui-ci regroupe des travaux mobilisés par les modalités de fonctionnement collectif, dans des contextes d’éducation, de logement, de travail… Modalités d’organisation qu’Adrien tirtiaux investit, travaille, interroge.

Commissaire d’exposition, critique d’art, directrice de l’isELP, Maïté Vissault connaît bien le travail d’Adrien tirtiaux, qu’elle a analysé, commenté et exposé. Elle est l’auteur d’un texte accompagnant Collective Rules.

Ancienne pensionnaire de la Villa Médicis, professeure à l’université de Lille 3, Véronique Goudinoux a récemment publié aux Presses universitaires du septentrion Œuvrer à plusieurs. Regroupements et collaborations entre artistes (2015).

Mise au point / Discussion Samedi 17 décembre 15h > 17h

Collective Rules Véronique Goudinoux, Adrien Tirtiaux et Maïté Vissault

La discussion entre les trois invités sera amorcée par la projection du film de Karina Beumer Boven de muur (2016, 20’) qui documente la préparation et la réalisation de Boven de muur, une vaste construction d’Adrien tirtiaux impliquant tous les habitants d’une rue à Louvain, dans le cadre du 500e anniversaire de la publication de l’Utopia de thomas More. 

Karina Beumer, Boven de muur, 2016, Film still

Modération : Florence Cheval

institutinstitutinstitutinstitutmaGazinemagazinemagazinemagazine

#INSTITUT MAGAZINE

#INSTITUT, c’est aussi une publication se déployant au fil des événements de la saison sur une plate-forme éditoriale collaborative en ligne qui culminera dans la réalisation finale d’une publication papier.

Véritable medium curatorial et discursif, le blog inauguré dans le cadre de l’exposition #INSTITUT se déploie comme un think tank périodiquement mis à jour en écho avec le processus artistique qui se déroule au cœur de l’Institut.

Le blog*, évoluant étroitement avec le processus réflexif artistique en cours dans les différents espaces de l’Institut, agit tel un écosystème de (re)production esthétique et réflexive qui vient nourrir en retour dans le mouvement de l’exposition, tel une caisse de résonance, un catalyseur, ce qui se déroule à l’ISELP.

Le processus de publication, inscrit dans la durée, expose ce moment polyphonique au travers de différentes interventions textuelles, plastiques et sonores, contributions d’artistes, de penseurs, de curateurs, et du public lui-même ; transcendant son inventaire constitué d’éléments textuels, visuels et sonores sous forme de notes, idées, citations, commentaires, débats…

À l’issue de ce processus, de nouvelles constellations jailliront au cœur de la publication #INSTITUT MAGAZINE conçue telle une exposition de papier, prolongeant les réflexions sur la production, le display, la médiation, la circulation des œuvres d’art aujourd’hui et sur la place de l’Institut au sein de cet univers.

* institutiselp.wordpress.comLancement prévu le 17 décembre 2016

Publication 53

Plus de films, plus de rencontres, plus de salles : pour sa 16e édition, le Festival du Film sur l’Art voit large ! En ouvrant les bras aux films internationaux hors compétition, il en profite pour changer de nom… Bienvenue au BAFF, le Brussels Art Film Festival. 

toujours aussi fiers des documentaires belges sur l’art, qui continuent de rafler des prix dans les plus prestigieux festivals, l’isELP et le Centre du Film sur l’Art programment une sélection des meilleurs films récents sur la danse, la littérature, les arts plastiques, le cinéma, la musique,…

Du 17 > 20 novembreBRUSSELS ART FILM FESTIVAL

un jury international décernera le Prix du Film sur l’Art et le Prix Découverte sCAM, en plus d’une bourse d’écriture à un jeune cinéaste.

Parmi les nouveautés, outre un cycle complet Filmer les Musées à la CinEMAtEK et une sélection de films internationaux hors compétition à BOZAr et l’isELP, plusieurs rencontres seront organisées autour des liens entre art et cinéma.

De quoi faire le plein de découvertes artistiques en salles obscures. save the date !

BAFF

isELP / BOZAr / CinEMAtEK Programme complet à venirtoutes les informations sur www.baffestival.be

Le BAFF est une initiative de l’ISELP et du Centre du Film sur l’Art. En collaboration avec la SCAM, la Fédération Wallonie-Bruxelles, la Ville de Bruxelles, BOZAR, la Cinematek, le CVB, le RACC et le FHS.

Patrick Taliercio, La seconde fugue d’Arthur Rimbaud, 2015, Prix du Film sur l’Art 2015 © Shonagon Films

Les matériaux d’archives suscitent depuis les années 1990 un intérêt croissant dans le domaine de l’art. Archives textuelles, photographiques, mais aussi filmiques. Anonymes ou signés, ces documents donnent lieu à des traitements de tous ordres : investigation critique, appropriation plastique et narrative, mise en fiction. C’est dans tout les cas la mémoire qui est travaillée et activée au présent.

Mise au point / Table ronde + projection

Samedi 19 novembre14h30 > 16h30

REPLAY – ce que l’art veut aux archives

+ projection film de Johan Grimonprez, Double Take , 2009

Avec Johan Grimonprez et Vincent Meessen, artistes ; Yvan Flasse, monteur, enseignant à insAs (montage et analyse de films) et à l’Ecole de recherche Graphique (narration spéculative et vidéographie) et Giovanna Zapperi, docteur de l’EHEss (École des Hautes Études en sciences sociales), enseignante à l’EnsA de Bourges (histoire et théorie de l’art)

En collaboration avec le Fonds Henri storck

Johan Grimonprez, Double Take, 2009

Manifesta 11 – DADA, 100 ans déjà : Cabaret Voltaire et Francis Picabia (Kunsthaus)

L’enjeu principal du séjour est la visitede la Manifesta 11, biennale itinérantecréée en 1996. Pilotée pour la premièrefois par un artiste, l’allemand Christian Jankowski, cette 11e édition s’intitule What people do for money ? Some joint-ventures. Cette découverte sera couplée avec celle d’une rétrospective d’un des plus puissants représentants du mouvement DADA, Francis Picabia.

Du 14 au 17 septembre 2016

Du 14 au 16 octobre 2016

Voyages-découvertes 56

Zurich

Rennes

En 2008, le groupe norac a lancé Les Ateliers de Rennes, une biennale d’art contemporain qui traite des relations entre l’art et l’économie et déploie un champ d’exploration riche de questionnements et de possibilités de création. La 5e édition a été confiée au commissaire, critique d’art et éditeur François Piron. son titre : Incorporated !François Piron invite une trentaine d’artistes. un accent particulier est mis sur la production et sur l’exposition d’ensembles importants, à caractère rétrospectif ou réalisés spécialement : plus de vingt artistes sont conviés à réaliser une œuvre nouvelle, produites par Les Ateliers de Rennes et l’ensemble de ses partenaires locaux, nationaux et internationaux.tarif : 750 €

renseignements et inscriptions : silvana Cicilloni : s.cicilloni@iselp.be / +32 2 504 80 71

tarif : 1 000 €

Pavillion of Reflections © Manifesta11, WolfgangTraeger.

Excursion à Liège dans le cadre du BiP 2016, Biennale de l’Image Possible

L’isELP vous emmène à la découverte de la Biennale internationale de Photographie de Liège qui, pour sa dixième édition, se mue en celle de l’Image Possible.

sous cette appellation nouvelle, la manifestation affirme sa ligne : réunir les publics autour de pratiques belges et internationales, émergentes et

Le dimanche 2 octobre 2016

Le dimanche 11 septembre 2016

Le samedi 22 octobre 2016

Excursions 57

Liège

Bruxelles

Bruxelles

renseignements et inscriptions : silvana Cicilloni : s.cicilloni@iselp.be / +32 2 504 80 71

renommées, qui explorent les enjeux et l’actualité du « devenir-image » du monde.

Cette excursion d’une journée sera consacrée à la biennale, en proposant des visites des expositions qui la composent, et ce en huit lieux culturels stratégiques : le Manège Fonck, Hangar B9, salle Capitulaire, les Chiroux, la space, Les Drapiers, La Galerie satellite, La space et Les Ecuries.

tarif : 70 €

Peindre à l’heure actuelle ? Pourquoi, comment et où ? nous analyserons plusieurs propositions d’artistes belges et américains dans des lieux d’exposition allant de l’institution à la galerie… 

L’isELP emmène les férus et les curieux pour une excursion qui jalonnera le centre de Bruxelles à la rencontre des événements marquant la rentrée de l’art contemporain ! Visitez les expositions de l’isELP suivi d’un lunch convivial, une sélection du Brussels Gallery Weekend et Art on paper en collaboration avec Bozar.

tarif : 55 €

Au programme deux visites d’exposition dans trois lieux différents : Sans titre, 2016 de Benoît Felix et Bernard Gaube au Museum du Botanique, Painting After Post-modernism I Belgium – USA (Galeries + Espace Vanderborght) et une lecture à l’isELP de l’ouvrage White Cube – L’espace de la galerie et son idéologie de Brian O’Doherty par Catherine Henkinet.

tarif : 45 €

Si l’art s’ancre dans la vie, dans la diversité des espaces et des contextes, c’est en se montrant, en existant par ses modalités propres, en sollicitant de multiples sens, les affects, la pensée. Mais pour exister vraiment, se prolonger, s’étendre, déployer ses significations et en générer de nouvelles, l’art doit s’animer de paroles. Être dit – et contredit –, expliqué, débattu, négocié, interprété.  Susciter rencontres et débats.C’est le rôle de l’écriture, des conférences, colloques, tables rondes, visites guidées, animations, etc. Ou encore : le conte, le théâtre, le chant, le speech, la performance, le « talk », le délire, le poème, la fiction, etc. Toutes explorations oratoires de plus en plus pratiquées par les artistes, critiques et curateurs. Formes auxquelles l’ISELP accorde une place grandissante.

Cette parole se distribue dans différents registres : celui de l’initiation, permettant d’appréhender les fondements historiques et esthétiques des phénomènes artistiques contemporains ; celui des conférences magistrales ou des formes hybrides (conférences-performances, films d’artistes, etc.) creusant, par des voies diverses, l’étendue d’un sujet. Ce sont les moments nommés focus.

Les plages de mises au point confrontent ou associent des points de vue et des expériences sur des questions d’actualité liées aux implications politiques, économiques et institutionnelles des pratiques artistiques actuelles. Les lectures, enfin, permettent de se donner un temps commun pour comprendre des textes essentiels qui ont marqué durablement notre temps et imprégné les pratiques artistiques.

Centre de la parole 58 Initiation / Cycles de conférences

Marcel Broodthaers entre réalité et fiction(s) par Denis Laoureux p. 22

Le goût des autres. Sens et usages de la culture à travers l’héritage de Pierre Bourdieu par Benoît Dusart, Laurie Hanquinet et Jean-Louis Fabiani p. 38

Croiser les arts, un horizon du siècle par Pierre Arese p. 48

Lectures 

White Cube – L’espace de la galerie et son idéologie de Brian O’Doherty  + consultation et commentaires du livre Inside the White Cube – Édition palimpseste de Yann sérandour par Catherine Henkinet p. 25

Le maître ignorant, cinq leçons sur l’émancipation intellectuelle (1987) de Jacques rancière par Laurent Courtens, Pauline Hatzigeorgiou et sébastien Marandon p. 34

Q comme Questions Abécédaire de Gilles Deleuze (1988) par Clémence Mercier p. 37

L’art de résister aux paroles, Pierre Bourdieu (1979) par Pauline Hatzigeorgiou p. 40

Le mythe et l’homme de roger Caillois (1957) et Mythologies de roland Barthes (1938) par Laurent Courtens p. 40

L’esthétique des systèmes de Jack Burnham (1968) par Pauline Hatzigeorgiou p. 47

Focus

#CONNECTIF lauréat 2016 : Messidor p. 11

Le temps des Biennales par Maïté Vissault p. 18

Tell, sell a common story de sarah van Lamsweerde p. 20

#JWIITMTESDSA ?… de Cristina Garrido par Christophe Veys + Présentation du projet d’édition Protocole /Protocol p. 24

Vox Artisti, his master’s voices de Guillaume Désanges assisté de Mélanie Mermod p. 26

Pour ceux qui restent… de Yoann Van Parys p. 36

Mineralia d’isabelle Dumont p. 41

Aesthetics and Systems Theory par Luke skrebowski p. 46

Œuvrer à plusieurs par Véronique Goudinoux p. 50

Mises au point 

Olivier Dekegel et Claire Ducène + Book Launch A prisoner’s cinéma en présence des auteurs Patrick talierco et Alexandre Galand p. 10

Curating from a place avec Denis Gielen / Asad rasa / Pierre-Olivier rollin / Dirk snauwaert/ Wim Waelput p. 19

Ce qu’exposer veut dire / ce que parler peut faire par Guillaume Désanges p. 27

Masquerade Vermeir & Heiremans et discussion avec tristan trémeau p. 21

Agence / Assemblée (#INSTITUT) p. 28

Ils ne savent pas ce qu’ils font avec Géraldine Barbery, sébastien Marandon, et Marie-Emilie ricker p. 35

Telle est la question sirah Foighel Brutmann & Eitan Efrat + rencontre André Goldberg p. 37

Avez-vous aussi une paire de jambes de secours ? par Catharina van Eetvelde p. 46

REPLAY – ce que l’art veut aux archives avec Johan Gimonprez Vincent Meessen, Yvan Flasse et Giovanna Zapperi p. 55

What system do they mean ? avec Catharina Van Eetvelde & Luke skrebowski p. 47

Collective Rules avec Véronique Goudinoux, Adrien tirtiaux et Maïté Vissault p. 51

Médiation 60

La médiation consiste, à l’ISELP, en un espace de discussion et d’expérimentation qui prend pour alibi ce qui se perçoit, ce qui se ressent, ce qui se comprend, voire ce qui se conteste des œuvres d’art et de ses discours. En ce sens, elle se fait lieu de réception et de formulation des jugements sur ce qui donne sa matière au projet de l’Institut. Médier, c’est parler de ce dont parlent les œuvres, accueillir le débat, permettre la rencontre des individus et de leurs subjectivités, donner forme à leurs interprétations, aux interférences pour, ensemble, faire sens.

Médiation publiqueLe champ de la médiation conçoit à l’attention de ses publics – enfants, adolescents, adultes, artistes, étudiants, chercheurs, etc. conjugué au singulier et au pluriel – un programme d’activités centrées sur l’échange : visites commentées des expositions, initiations aux arts contemporains (dispensés à l’institut ou hors les murs), parcours dans la ville, workshops et collaborations avec des artistes, etc. Autant de formulations pour transmettre les pratiques, exprimer les perceptions et engager la collectivité.

– Visites commentées des expositions tous les vendredis de 16h30 à 17h30 (tarif d’entrée)– Visites de groupes des expositions, initiations, workshops, parcours thématiques dans et hors les murs (50€ ≤ 20 personnes)renseignements : Pauline Hatzigeorgiou, chargée de médiation / p.hatzigeorgiou@iselp.be / 0032 (0) 2 / 504 80 77

Médiation scolaireConvaincu de la nécessité de la présence des arts à l’école, l’isELP conçoit à l’attention de l’enseignement primaire, secondaire et supérieur des activités sous diverses formes : visites

commentées des expositions, initiations aux arts contemporains (dispensées en classe ou à l’institut), parcours dans la ville, workshops et collaborations avec des artistes, etc. Autant de manières de transmettre une histoire de l’art (récente) et d’aborder, à travers elle, les matières fondamentales de l’enseignement.

– Visites commentées des expositions gratuites pour les groupes scolaires (sur réservation)– initiations, workshops, parcours thématiques dans et hors les murs, etc. (50€/ séance)

PasserelleL’isELP s’associe avec les programmes d’Agrégation des Arts Plastiques de plusieurs écoles supérieures bruxelloises. Dans ce cadre, l’institut invite les artistes-étudiants, futurs enseignants, à réaliser un stage dans une classe de secondaire section non-artistique et d’y mener une série d’activités. s’alternent tout au long de l’année des visites des expositions à l’isELP et des ateliers en classe.

informations et programmations détaillés voir http ://iselp.be/fr/propositions-pedagogiques

YOU ART kIDS : les ateliers créatifs de l’ISELP ! 

Chaque mercredi après-midi, l’isELP laisse la voie aux petits et plus grands (âgés de 6 à 12 ans) avec YOu Art KiDs, des séances les emmenant à la découverte des expositions tout en participant à des ateliers créatifs. un programme spécifique, conçu et mené par le service de médiation de l’institut, qui se propose d’investir l’espace et le propos de l’exposition pour activer les sens et l’esprit !

À chacune des séances – uniques – de puiser dans l’exposition et d’en extraire un axe, un sujet, une technique ou une matière pour orienter le contenu de l’atelier qui fournit aux enfants un espace d’expérimentation, afin de stimuler le regard et éveiller les sensibilités, en réalisant des dessins, peintures, constructions, et bien d’autres possibles encore !

– Les mercredis après-midi, de 14 à 15h30 – Le matériel est fourni par l’institut  – séance : 5€ par enfant / Maximum 10 enfants par séance – réservation indispensable auprès de Pauline Hatzigeorgiou, chargée de médiation p.hatzigeorgiou@iselp.be / 0032 (0) 2 / 504 80 77

YOU ART KIDS, 2016, Photo : ISELP, Sophia WanetVisite, Vue de l’exposition L’image qui vient, 2016, ISELP, Photo : ISELP, Sophia Wanet

En janvier 2017, l’ISELP inaugure un tout nouveau programme de résidences en son sein. Conçues telles des communautés temporaires situées adossées au monde, reflets de la diversité du paysage artistique belge et plus spécifiquement bruxellois, celles-ci sont construites comme un véritable lieu d’approfondissement pour les artistes.

Les résidences de l’ISELP privilégient et valorisent des formes de recherche artistique inédites tout en favorisant les rapprochements de divers artistes et théoriciens autour d’une problématique commune ainsi que les rencontres avec la diversité des populations. Elles mettent en avant l’importance de la production d’une forme de savoir et d’expérience spécifique à l’œuvre d’art, favorisant avant tout le processus et la rencontre.

Une préfiguration de ce nouveau programme prendra forme dès cet automne : adossée au concours #cONNecTIF, la résidence accueille entre octobre et décembre 2016 le collectif lauréat, MESSIDOR (voir p.11) dans le but d’inscrire sa proposition au cœur de l’ensemble des événements à venir en 2016-2017.

#INSTITUT Résidences 62

Depuis ses origines, l’ISELP propose, parallèlement à sa programmation, un ensemble de publications : catalogues d’expositions, monographies, éditions d’artistes, actes de colloques… Forte de cette expérience, l’ISELP entend dès aujourd’hui donner une nouvelle impulsion et une visibilité plus importante à cette activité.

Publications et éditions 63

Publier, c’est « rendre public ». L’isELP envisage la publication comme un espace de discussion, de débat, sur et avec les œuvres d’art contemporaines, en écho avec l’ensemble diversifié et hétérogène des publics -performatifs, temporaires et coexistants – qui fréquentent l’institut.

À l’isELP – et à l’image de cette diversité – la publication, entendue ainsi comme une forme de parole publique, se déploie sous un nombre infini de formes : livres, revues, éditions, mais aussi lectures, performances, groupes, salons, ou encore espaces numériques…

Dès cet automne, de nouvelles éditions d’artistes verront le jour, tandis que l’isELP inaugurera un nouveau type de publication, sous la forme d’un blog (institutiselp.wordpress.com), puis d’un magazine papier dont le premier numéro paraîtra cet hiver dans la foulée de l’exposition #INSTITUT : #INSTITUT MAGAZINE (voir p. 52).

L’ensemble des publications de l’isELP est disponible à l’entrée du bâtiment dans l’espace Librairie, mais aussi sur internet et plus généralement au cœur des différentes voix qui le traversent chaque jour.

Sébastien Reuzé, Plongée dans Foes Nouvelles (2016), publication / photo: Sébastien Reuzé

Le Fonds du Centre de documentation est le fruit du rassemblement de différents Fonds bibliothécaires : celui propre à l’Institut (avec une section spécialisée en art public), celui de l’ancien Centre d’Art Contemporain de l’avenue des Nerviens, celui consacré aux arts plastiques de la Fédération Wallonie-Bruxelles et, celui de l’espace photographique Contretype. En conséquence, l’ISELP est devenu, sur le territoire de la Fédération, le principal centre de documentation en arts plastiques des XXe et XXIe siècles. Le Centre de documentation mène une politique d’acquisition à la mesure du service que nous souhaitons offrir aux lecteurs, en optimalisant les secteurs thématiques couverts par le Fonds bibliographique.

Le Centre de documentation de l’ISELP 64

Bibliothécaire – documentaliste : Michèle stanescu +32 (0)2 504 80 72 – documentation@iselp.beLundi au vendredi / 9h30-13h / 14h-17htarifs : 1 an : 10 € / 5 €* – 1 jour : 2,50 € / * -26 ans & demandeurs d’emploiPortail web http ://documentation.iselp.be

Sans titre © Agustina Peluffo

Membres de l’ISELPCotisation annuelle 100 €

– Visite en preview des expositions avec drink offert en présence des artistes – tarif réduit pour toutes les activités – remise de 5 % sur les excursions et voyages – remise de 10% sur les publications éditées par l’isELP

Soutenez-nous ! 65

Louez-nous !

Amis de l’ISELPCotisation annuelle 250 € / pers. couples : 400 €

– tous les avantages accordés aux Membres – remise de 10% sur les excursions et voyages – Publications éditées par l’isELP offertes – Visite privée d’ateliers d’artiste

Signez avec nous la programmation d’un lieu unique à Bruxelles ! Un institut d’art contemporain qui aborde l’art sous toutes ses formes, qui ouvre au débat, à la parole, et à la découverte. En devenant membre ou ami vous bénéficiez d’un accès privilégié à nos activités et permettez à l’ISELP d’offrir une programmation variée avec des expositions, des rencontres, des débats et voyages de qualité.

Installé au coeur de Bruxelles, l’ISELP bénéficie d’une situation idéale pour l’organisation de vos évènements. Aisément accessible en voiture ou en transports en commun, l’Institut vous offre la possibilité d’occuper ses espaces (auditoire + espace de restauration) pour vos manifestations et de les coupler avec une visite guidée de nos expositions.

renseignements : sophia Wanet / +32 (0) 2/504 80 78 / s.wanet@iselp.be

renseignements et inscriptions : accueil@iselp.be ou +32 (0) 2 / 504 80 70 ou 71

Septembre

Je. 01.09

• 18h > 18h30 – Publication / LancementFoes Nouvelles de sébastien reuzé• 18h30 > 21h – Vernissage Double Room Claire Ducène + A prisoner’s cinema Olivier Dekegel et Emmanuel Van der Auwera p. 6-8

Je. 08.09

• 11h > 21hOuverture tardive dans le cadre du Brussels Gallery Weekend p. 10

Di. 11.09

• 11h > 18h30 Ouverture dans le cadre du Brussels Gallery Weekend p. 10• 11h > 18h – Excursion / Bruxelles contemporain fait sa rentrée ! p. 57• 12h > 14hMise au point / rencontre + brunch avec les artistes Olivier Dekegel et Claire Ducène + Book Launch A prisoner’s cinéma en présence des auteurs Patrick talierco et Alexandre Galand p. 10

Ve. 16.09

• 16h30 > 17h30 – Visite commentée Double Room + A prisoner’s cinema p. 6-8

Ve. 23.09

• 16h30 > 17h30 – Visite commentée Double Room + A prisoner’s cinema p. 6-8• 18h > 20h – Focus / Conférence Le temps de Biennales par Maïté Vissault p. 18

Sa. 24.09

• 15h > 17h – Mise au point / Table ronde Curating from a place avec Denis Gielen / Asad rasa / Pierre-Olivier rollin / Dirk snauwaert / Wim Waelput p. 19

Octobre

Di. 02.10

• 9h > 20h – Excursion / Liège : BIP 2016, Biennale de l’Image Possible p. 57

Je. 06.10

• 18h30 > 21h – Vernissage #INSTITUT / Part 1 Table of Content + inauguration #CONNECTIF p. 16. , p. 11

Ve. 07.10

• 16h30 > 17h30 – Visite commentée #INSTITUT / Part 1 Table of Content p. 16• 18h > 19h30 / Focus / Performance Tell, Sell a common story de sarah van Lamsweerde p. 20

Sa. 08.10

• 15h > 17hMise au point / Projection + conversation Vermeir & Heiremans Masquerade + discussion avec tristan trémeau p. 21

Me. 12.10

• 14h > 15h30You Art Kids : ateliers créatifs pour enfants p. 61• 18h > 19h30 initiation / Cycle de conférences : Marcel Broodthaers entre réalité et fiction(s) par Denis Laoureux (1/4) p. 22

Agenda 66 Ve. 14.10

• 16h30 > 17h30 – Visite commentée #INSTITUT / Part 1 Table of Content p. 16• 18h > 19h30 – Focus / Projection #JWIITMTESDSA ?… de Cristina Garrido commenté par Christophe Veys + Présentation du projet d’édition Protocole/Protocol p. 24

Ma. 18.10

• 18h > 19h30initiation / Cycle de conférences Marcel Broodthaers entre réalité et fiction(s) par Denis Laoureux (2/4) p. 22

Me. 19.10

• 14h > 15h30 – You Art Kids : ateliers créatifs pour enfants p. 61

Ve. 21.10

• 16h30 > 17h30 – Visite commentée#INSTITUT / Part 1 Table of Content p. 16

Sa. 22.10

• 11h > 19h – Excursion / Bruxelles : Visite des expositions  « sans titre », 2016 de Benoît Felix et Bernard Gaube et Painting After Post-modernism I Belgium – USA p. 57• 14h > 15h – LectureWhite Cube – L’espace de la galerie et son idéologie de Brian O’Doherty  + commentaires du livre Inside the White Cube – Édition palimpseste de Yann sérandour par Catherine Henkinet p. 25

Me. 26.10

• 14h > 15h30 – You Art Kids : ateliers créatifs pour enfants p. 61• 18h > 19h30initiation / Cycle de conférences : Marcel Broodthaers entre réalité et fiction(s) par Denis Laoureux (3/4) p. 22

Ve. 28.10

• 16h30 > 17h30 – Visite commentée #INSTITUT / Part 1 Table of Content p. 16• 18h > 19h30 – Focus / Conférence performée Vox Artisti, his master’s voices par Guillaume Désanges assisté de Mélanie Mermod p. 26

Sa. 29.10

• 14h > 15h – Mise au point / Rencontre Ce qu’exposer veut dire / ce que parler peut faire par Guillaume Désanges p. 27• 15h > 17hMise au point / Performance Agence / Assemblée (#INSTITUT) p. 28

Novembre

Me. 02.11

• 18h > 19h30initiation / Cycle de conférences Marcel Broodthaers entre réalité et fiction(s) par Denis Laoureux (4/4) p. 22

Ve. 04.11

• 18h30 > 21h – Activation / Vernissage #INSTITUT Part 2 De l’assemblée à l’imprimante Yoann Van Parys p. 32

Sa. 05.11

• 14h > 15h – Lecture Le maître ignorant, cinq leçons sur l’émancipation intellectuelle (1987) de Jacques rancière par Laurent Courtens, sébastien Marandon et Pauline Hatzigeorgiou p. 34• 15h > 17h / Mise au point / Table ronde Ils ne savent pas ce qu’ils font avec Géraldine Barbery, sébastien Marandon, et Marie-Emilie ricker p. 35

Me. 09.11

• 14h > 15h30You Art Kids : ateliers créatifs pour enfants p. 61• 18h > 19h30initiation / Cycle de conférences  Le goût des autres. Sens et usages de la culture à travers l’héritage de Pierre Bourdieu par Benoît Dusart (1/3) p. 38

Ve. 11.11

• 18h30 > 20h30 – Focus / PerformancesPour ceux qui restent… de Yoann Van Parys p. 36

Sa. 12.11

• 14h > 15h – Lecture Q comme Questions Abécédaire de Gilles Deleuze (1988) par Clémence Mercier p. 37• 15h > 17h – Mise au point / PerformanceTelle est la question sirah Foighel Brutmann & Eitan Efrat + rencontre André Goldberg p. 37

Me. 16.11

• 14h > 15h30You Art Kids : ateliers créatifs pour enfants p. 61• 18h > 19h30 initiation / Cycle de conférences Le goût des autres. Sens et usages de la culture à travers l’héritage de Pierre Bourdieu par Laurie Hanquinet (2/3) p. 38

Je. 17. 11

BAFF Brussels Art Film Festival p. 54

Ve. 18.11

BAFF Brussels Art Film Festival p. 54• 16h30 > 17h30 – Visite commentée #INSTITUT Part 2 De l’assemblée à l’imprimante Yoann Van Parys p. 32

Sa. 19.11

BAFF  Brussels Art Film Festival p. 54• 14h30 > 16h30 – Mise au point / Table ronde REPLAY – ce que l’art veutaux archives avec Johan Gimonprez Vincent Meessen, Yvan Flasse et Giovanna Zapperi p. 55

Di. 20.11

BAFF  Brussels Art Film Festival p. 54

Me. 23.11

• 16h30 > 17h30 – Lecture L’art de résister aux paroles, Pierre Bourdieu (1979) par Pauline Hatzigeorgiou p. 40• 18h > 19h30initiation / Cycle de conférences Le goût des autres. Sens et usages de la culture à travers l’héritage de Pierre Bourdieu par Jean-Louis Fabiani p. 38

Ve. 25.11

• 16h30 > 17h30 – Visite commentée #INSTITUT Part 2 De l’assemblée à l’imprimante Yoann Van Parys p. 32• 18h > 19h30Focus / Conférence-spectacle Mineralia par isabelle Dumont p. 41

Sa. 26.11

• 14h > 15h – Lecture Mythologies de roland Barthes (1957) / Le mythe et l’homme de roger Caillois (1938) par Laurent Courtens p. 40

Me. 30.11

• 14h > 15h30You Art Kids : ateliers créatifs pour enfants p. 61• 18h > 19h30initiation / Cycle de conférences  Croiser les arts, un horizon du siècle par Pierre Arese (1/4) p. 48

Décembre

Ve. 02.12

• 17h30 > 21h – Activation / Vernissage#INSTITUT Part 3 erg Catharina van Eetvelde p. 44• 18h > 18h30Mise au point / Performance Avez-vous aussi une paire de jambes de secours ? par Catharina van Eetvelde p. 46• 18h30 > 20h – Focus / Conférence Aesthetics and Systems Theory par Luke skrebowski p. 46

Sa. 03.12

• 14h > 15h – Lecture L’esthétique des systèmes, Jack Burnham (1968) par Pauline Hatzigeorgiou p. 47• 15h > 17h – Mise au point / Discussion What system do they mean ?avec Catharina van Eetvelde & Luke skrebowski p. 47

Me. 07.12

• 14h > 15h30You Art Kids : ateliers créatifs pour enfants p. 61• 18h > 19h30initiation / Cycle de conférences  Croiser les arts, un horizon du siècle par Pierre Arese (2/4) p. 48

Ve. 09.12

• 16h30 > 17h30 – Visite commentée #INSTITUT Part 3 erg Catharina van Eetvelde p. 44

Me. 14.12

• 14h > 15h30You Art Kids : ateliers créatifs pour enfants p. 6118h > 19h30initiation / Cycle de conférences  Croiser les arts, un horizon du siècle par Pierre Arese (3/4) p. 48

Ve. 16.12

• 16h30 > 17h30 – Visite commentée#INSTITUT Part 3 erg Catharina van Eetvelde p. 44• 18h > 19h30 – Focus / ConférenceŒuvrer à plusieurs par Véronique Goudinoux p. 50

Sa. 17.12

• 15h > 17h – Mise au point / DiscussionCollective Rules avec Véronique Goudinoux, Adrien tirtiaux et Maïté Vissault p. 51• 17h > 19h Publication / Lancement de la revue FACETTES, ENSEMBLE ! + #Institut Magazine p. 50, p. 52

Me. 21.12

• 18h > 19h30initiation / Cycle de conférences  Croiser les arts, un horizon du siècle par Pierre Arese (4/4) p. 48

Ve. 23.12

• 16h30 > 17h30 – Visite commentée#INSTITUT Part 3 erg Catharina van Eetvelde p. 44

Équipe 70

Maïté VissaultDirectrice

Christophe Ackermansresponsable administratif & financier

Catherine HenkinetExpositions

Laurent CourtensCentre de la parole

Florence Chevalrésidences & hors les murs

Pauline HatzigeorgiouMédiation

Adrien GrimmeauBAFF – Brussels Art Film Festival

Sophia WanetCommunication & relations presse

Sébastien LenouvelCommunication visuelle & graphique

Joël Castaigne & Silvana Cicillonisecrétariat

Sami Boulares & Fabrizio Romanellirégie & technique

Michèle StanescuDocumentation

L’isELP fut fondé à Bruxelles en 1971 par Madame Gita Brys-schatan et est présidé par Monsieur Michel Van der stichele.

L’isELP bénéficie du soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de la Commission communautaire française de la région de Bruxelles-Capitale et de l’aide de Wallonie-Bruxelles international (WBi).

MONTRERMÉDIERPRODUIREÉDITERDÉBATTRE

Infos

Boulevard de Waterloo, 31 B-1000 Bruxelleswww.iselp.be

ISELPInstitut supérieur pour l’étude du langage plastique

Contact

accueil@iselp.be / +32 (0)2 504 80 70

Centre de documentation +32 (0)2 504 80 72

Expositions & Café Ma.– sa. / 11h > 18h30

Administration Lu. – Ve. / 9h30 > 17h30

Centre de documentation Lu. – Ve. / 9h30 > 13h / 14h > 17h

Tarifs

Expositions / conférences / performances projections / tables rondes / lectures1,25 €* / 2 €** / 5 €Carte 10 entrées : 40 €Gratuité : demandeurs d’emploi, < 18 ans, iCOM, iKt

Centre de documentation Carte de lecteur : 1 jour 2,50 € 1 an 10 € / 5 € demandeurs d’emploi et étudiants < 26 ans

* Article 27, ** Membres, Amis, ÉtudiantsPaiement Bancontact sur place Belfius : BE80 0682 2824 6077

Accès

Métro 2 ou 6 : Louise ou Porte de namurtrams 92, 93, 94,97 : Louise Bus 54 et 71 : Porte de namur Parking des Deux Portes

Éditeur responsable : Maïté VissaultConception graphique : Large Projects (large.la)