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Intérêts de l’immunofluoresence Intérêts de l’immunofluoresence et des méthodes moléculaires et des méthodes moléculaires
pour le diagnostic de pour le diagnostic de pneumocystosepneumocystose
- MGG- calcofluor- Gomori-Grocott- bleu de toluidine
En particulier avec les prélèvements « pauvres » : expectorations ou patients non sidéens
Méthodes par Méthodes par colorationcoloration
ImmunofluorescenImmunofluorescencece
Lim, Lim, Applied microbiologyApplied microbiology , 1974 , 1974
- 108 ech patients immunodéprimés clinique/radio suggérant PCP- crachats induits ou aspirations tracheales- IFD : Ac obtenus chez le lapin
Clinique et/ou radioNbre patients avec IFD
+ - total
Très en faveur de PCP
25 10 35
Suggestifs de PCP 8 25 3
Négatifs (contrôles) 3 47 50
ImmunofluorescenImmunofluorescencece
Lim, Lim, Applied microbiologyApplied microbiology , 1974 , 1974
Histologie(methenamine-silver sur
biopsie)
Nbre patients avec IFD
+ - total
+ 9 0 9
- 2 4 6
total 11 4 15
ImmunofluorescenImmunofluorescencece
Lim, Lim, Applied microbiologyApplied microbiology , 1974 , 1974
bonne spécificité de la technique : pas de confusion possible gain de sensibilité p/t à la méthode de référence de l’époque ? (anapath.)
ImmunofluorescenImmunofluorescencece
Milder, Milder, J. Clin. Microbiol.J. Clin. Microbiol. , 1980 , 1980
- rats immunodéprimés par injections sc de cortisone 2/semaines.- sacrifice de 4 rats toutes les semaines
* biopsie de poumon : Gomori-Grocott* LBA : Giemsa et IFI (Ac obtenus chez le lapin)
ImmunofluorescenImmunofluorescencece
Milder, Milder, J. Clin. Microbiol.J. Clin. Microbiol. , 1980 , 1980
0
1
2
3
4
1 2 3 4 5 6 7
Semaines
No
mb
re r
ats
po
sit
ifs
IFI
Giemsa
histologie
ImmunofluorescenImmunofluorescencece
Milder, Milder, J. Clin. Microbiol.J. Clin. Microbiol. , 1980 , 1980
au moins aussi sensible que l’histologie pour le diagnostic très précoce de l’infection. sensibilité très supérieure au Giemsa sur LBA pas de problème de spécificité.
ImmunofluorescenImmunofluorescencece
Procop, Procop, J. Clin. Microbiol J. Clin. Microbiol 20042004
- 313 échantillons examinés (LBA ++). Diff-Quick, Gomori-Grocott, Calcofluor, Merifluor White® (IFD)- echantillon considéré + si positif avec 2 techniques au moins.
techniquetechnique SensibilitéSensibilité SpécificitéSpécificité VPPVPP VPNVPN
Diff-Quick 48.4 99.6 96.9 88.0
Calcofluor 73.8 99.6 98.0 93.4
Gomori 76.9 99.2 96.2 94.2
IFD 90.8 94.7 81.9 97.5
ImmunofluorescenImmunofluorescencece
NgJ. Clin Microbiol, 1990
182 ech(VIH ou « à risque »)
IFI : 90 %DQ : 73 %Gomori : 72%Bleu toluidine : 71 %
NgJ. Clin Microbiol, 1990
163 ech(VIH ou « à risque »)
IFD : 97 %DQ : 90 %
Halford, Cytopathology, 1994
384 echIFD : 86 %Gomori-Grocott : 66 %
Wolfson, J. Clin Microbiol, 1990
148 ech double aveugle
IFD : 100%Giemsa : 65%
Aslanzadeh, Infection, 1996
168 echIFD : 100%CW : 57%
ImmunofluorescenImmunofluorescencece
Elvin, BMJ, 1988 (abstract)
25 LBA VIH+
43 IS VIH+
IFI : 19 +Gomori-Grocott : 17+
IF > Gomori
Rigole, Pathol. Biol. 1997 (abstract)
100 LBA IDIFD : 72 +Gomori-Grocott : 68 +
Tuncer, Scand J Infect Dis. 1998 (abstract)
30 IS ID IF : 8 +Giemsa et Gomori : 4 +
ImmunofluorescenImmunofluorescencece
Lautenschlager, J Clin Microbiol, 1996
553 LBA IDIF : 86%Gomori-grocott : 81%
Aslanzadeh, Infection, 1996 : - 168 prélèvements respiratoires dont 58% VIH- IFD : 19+ dont 12 crachats, 1 crachat induit et 6 LBA
(100%) CFW : 11+ dont 6 crachats et 5 LBA (57%)
Gain de sensibilité avec l’IF notamment pour les expectorations.
ImmunofluorescenImmunofluorescencece
Cruciani Eur Respir J. 2002- méta analyse : comparaison de l’analyse d’un crachat
induit par rapport au LBA (« gold standard ») chez les VIH+.
- colorations : 43 % colorations : 43 % IF : 67 % (p<0.001)IF : 67 % (p<0.001)
L’IF est nettement plus sensible pour les crachats induits (VIH+).
ImmunofluorescenImmunofluorescencece
ImmunofluorescenImmunofluorescencece
Kovacs, Kovacs, N. Engl. J. Med. N. Engl. J. Med. 1988 (abstract)1988 (abstract)
- 49 crachats induits de patients présentant une PCP (confirmée a posteriori compte tenu des colorations, la clinique, l’évolution sous traitement)
IFI : 92 %Bleu de toluidine : 80 %Diff-Quick : 76 %
ImmunofluorescenImmunofluorescencece
NgJ. Clin Microbiol, 1990
182 ech(VIH ou « à risque »)
IFI : 90 %DQ : 73 %Gomori : 72%Bleu toluidine : 71 %
Evaluation des FP avec l’IFI : 15 patients + uniquement avec IFI
3 patients PCP certaine (réponse au tt anti-Pj) 6 patients indéterminés 6 ont autre cause et n’ont pas été traités pour Pj
Evaluation des FN avec toutes les méthodes : 77 patients – 57 Vrais négatifs 10 patients indéterminés 10 Faux négatifs (réponse au tt anti-Pj)
ImmunofluorescenImmunofluorescencece
NgJ. Clin Microbiol, 1990
182 ech(VIH ou « à risque »)
IFI : 90 %DQ : 73 %Gomori : 72%Bleu toluidine : 71 %
MéthodeMéthode SensibilitSensibilitéé
SpécificitSpécificité é VPPVPP VPNVPN
DQ 72 100 100 69
GMS 75 100 100 72
TBO 74 100 100 71
IFI 80 90 93 74
ImmunofluorescenImmunofluorescencece
NgJ. Clin Microbiol, 1990
163 ech(VIH ou « à risque »)
IFD : 97 %DQ : 90 %
MéthodeMéthode SensibilitSensibilitéé
SpécificitSpécificité é VPPVPP VPNVPN
DQ 70-100 100-100 100-100 65-100
IFD 72-100 100-96 100-92 69-100
(Crachats induits – LBA)
ImmunofluorescenImmunofluorescencece
difficulté de conclure en l’absence de « gold standard »
IF : bonne sensibilité, a priori supérieure à celle des techniques de coloration classique. Permet de « rattraper » certains cas. Intéressant en particulier pour les expectorationns
deux techniques sont indispensables. FN de toutes les techniques FP de l’IF
décrite comme plus rapide d’execution (p/t Gomori) et surtout plus rapide et plus simple à lire.
pas de problème de spécificité : Spécificité des Ac monoclonaux, et reconnaissance « facile » des kystes ?
ImmunofluorescenImmunofluorescencece
Une capacité de détection supérieure …Une capacité de détection supérieure …
Dilution des LBA : comparaison capacité de détection x 100 p/t Gomori (Ribes, J Clin Microbiol, 1997 )x 1000 p/t IFD (Leigh et all, J Clin Pathol, 1993)
PCRPCR
Brancart,J Microbiol Methods 2005 (abstract)
53 LBAGiemsa et IFD : 8+PCR : 24+
Arcenas, Diag Microbiol Infect Dis (abstract) 2006
Gain de sensibilité de 21% Spécificité.
RibesJ Clin Microbiol, 1997
129 ech
Gomori : 37+PCR : 60+
Caliendo, J Clin Microbiol, 1998
232 ech
Crachats induits : IF : 64 % PCR : 96 %
Leibovitz, J Clin Microbiol, 1995
284 ech
Crachats induits : Giemsa et GMS : 28 % PCR : 85 %
PCRPCR
Une capacité de détection supérieure …Une capacité de détection supérieure …
Khan, J Infect, 2000 (abstract)
46 echIF : 2+PCR : 11+ nPCR : 21+
TamburriniJ Med Microbiol, 1993 (abstract)
52 LBAIFD : 81%PCR : 100%
PCRPCR
Une capacité de détection supérieure …Une capacité de détection supérieure …
Caliendo, J Clin Microbiol, 1998
232 ech
LBA : IF et PCR : 100 %
Leibovitz, J Clin Microbiol, 1995
284 ech
LBA : Giemsa et GMS : 82 % PCR : 86 %
PCRPCR
Une capacité de détection supérieure …Une capacité de détection supérieure …
… … pas toujours … pas toujours …
Un certain nombre de Faux Neg de la PCR sont post-traitement.
Leigh et all, J Clin Pathol, 1993
Mauvaise extraction de l’ADN
Toutes les methodes ne se valent pas …(Lu, J Clin Microbiol, 1995)sensibilité de 6 méthodes PCR : 100%, 100%, 57%, 60%, 33%, 23%
PCRPCR
Pourquoi PCR pas toujours à 100 % ?Pourquoi PCR pas toujours à 100 % ?
Olsson, Clin Microbiol Infect, 2001
91 ech
IF : sens 60% spé 97% VPP 88% VPN 86%PCR : sens 96% spe 59% VPP 52% VPN 100%
PCRPCR
Une trop grande sensibilité ??Une trop grande sensibilité ??
PCRPCR
Il existe un portage sain … Il existe un portage sain …
Chez l’immunodéprimé : 18% (Maskell, Thorax, 2003)
Chez l’immunocompétent : 12 à 20%(Maskell, Thorax, 2003 ; Medrano, Emerg Infect Dis, 2005 ;Sing, J Clin Microbiol, 2000)
Pas toujours retrouvé : 0%(Nevez, Clin Infect Dis, 2005 ; Weig, J Clin Microbiol, 1997)
PCRPCR
Comment distinguer le portage de l’infection par P. jiroveci ?Comment distinguer le portage de l’infection par P. jiroveci ?
Flori, J Med Microbiol, 2004
173 LBA de patients présentant des signes évoquant PCP« Gold standard » : clinique, épreuve thérapeutique …
sensibilité spécificité VPP VPN
Giemsa Gomori
60 100 100 92
PCR RT PCR
100 85 21 100
PCRPCR
Comment distinguer le portage de l’infection par P. jiroveci ?Comment distinguer le portage de l’infection par P. jiroveci ?
Flori, J Med Microbiol, 2004
Détermination de la concentration en ADN dans l’échantillon :
La PCR en temps réel, en permettant la quantification de l’ADN de l’échantillon pourrait permettre un diagnostic biologique fiable .
PCRPCR
Les méthodes moléculaires ne sont pas à l’heure actuelle de bonnes méthodes pour le diagnostic de la PCP : trop de faux positifs dus à une trop grande capacité de détection. autres utilisation possible : épidémio, screening des patients pouvant bénéficier d’une prophylaxie, suivi de l’efficacité du tt …