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INTERVENTION PROLONGÉE DE SECOURS ET DE REDRESSEMENT (IPSR) MALI 10452.0 (1 ER JUIN 2006- 31 DECEMBRE 2007) LUTTE CONTRE LA MALNUTRITION ET RENFORCEMENT DES MOYENS DE SUBSISTANCE AU NORD DU MALI

INTERVENTION PROLONGÉE DE SECOURS ET DE ......par l’invasion acridienne. Cette situation a conduit à une insécurité alimentaire à large échelle et fragilisé le potentiel productif

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INTERVENTION PROLONGÉE DE SECOURS ET DE REDRESSEMENT (IPSR)

MALI 10452.0 (1ER JUIN 2006- 31 DECEMBRE 2007)

LUTTE CONTRE LA MALNUTRITION ET RENFORCEMENT DES

MOYENS DE SUBSISTANCE AU NORD DU MALI

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INTERVENTION PROLONGÉE DE SECOURS ET DE REDRESSEMENT - MALI 10452.0

LUTTE CONTRE LA MALNUTRITION ET RENFORCEMENT DES MOYENS DE SUBSISTANCE AU

NORD DU MALI

Durée du Projet : 19 mois

01 Juin 2006 – 31 décembre 2007

Nombre de bénéficiaires : 740.000

Quantités de produits alimentaires fournis par le PAM:

38.192 Tonnes

Coûts (dollars E.-U.)

Coût des produits alimentaires pour le PAM:

11.629.439

Coût total pour le PAM: 28.985.654

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RÉSUMÉ

La campagne agricole 2004-2005 au Mali a été marquée par une mauvaise pluviométrie et par l’invasion acridienne. Cette situation a conduit à une insécurité alimentaire à large échelle et fragilisé le potentiel productif dans les régions du Nord et du Sahel Occidental. En conséquence, la période de soudure 2004-2005 a été marquée par une aggravation de la situation nutritionnelle surtout chez les enfants de moins de 5 ans. Une enquête nutritionnelle réalisée en juillet 2005 dans les régions de Kayes, Koulikoro, Ségou, Tombouctou, Gao et Kidal par le PAM/CSA/SAP/OXFAM avec l’appui financier de la Commission européenne (ÉCHO) a confirmé l'existence des taux de malnutrition aiguë globale entre 7.6 et 15.3% parmi les enfants de 6-59 mois dans ces régions. En réponse à cette situation, le PAM a initié en 2005 une opération d’urgence (EMOP 10400) pour parer au déficit alimentaire dans ces zones. Cette EMOP ainsi que d’autres actions du Gouvernement du Mali et de ses partenaires ont permis de couvrir les besoins d’urgence des populations très éprouvées par la crise et de passer la période de soudure. Elles n’ont cependant pas été suffisantes pour améliorer leur accès à l’alimentation, restaurer le potentiel productif et prendre en charge efficacement la malnutrition aiguë globale. En outre, le Système d’Alerte Précoce (SAP), suite à l’évaluation de la campagne agricole 2005 – 2006, a confirmé l’existence de poches d’insécurité alimentaires dans les régions ciblées, malgré une bonne campagne agricole. Ces informations ont été confirmées par les données issues du Système National de Sécurité Alimentaire, du Système National d’Informations Sanitaires et Nutritionnelles, les données issues du suivi des activités de l’EMOP et les consultations menées auprès des populations du Nord. Celles-ci ont également mis en exergue les problématiques particulières des pasteurs nomades. L’IPSR envisagée fait suite à l’EMOP 10 400, réalisée par le PAM en réponse à la requête du Gouvernement et ciblera le Sahel occidental, les régions de Mopti, Tombouctou, Gao et Kidal . Elle permettra d’améliorer la situation alimentaire des enfants et des ménages vulnérables, de restaurer leur potentiel productif et d’améliorer leurs connaissances en matière de santé/nutrition et de production. Elle aura comme objectifs spécifiques :

� D’améliorer l’état nutritionnel et sanitaire des enfants de 6-59 mois par la prévention et la prise en charge des cas de malnutrition aiguë modérée et d’apporter un appui alimentaire et nutritionnel aux enfants d’âge scolaire en milieu nomade et à leurs familles d’accueil;

� De réhabiliter le potentiel productif des pasteurs et agro pasteurs, sécuriser les revenus des pasteurs dans les zones sinistrées et renforcer les connaissances et capacités des bénéficiaires leur permettant de faire face aux effets des catastrophes naturelles ;

Durant la période de l’activité (01 juin 2006 – 31 décembre 2007), environ 740.000 personnes bénéficieront de l’appui du PAM pour un coût total opérationnel de 28.985.654 USD. L’intervention portera sur 38.192 tonnes de vivres.

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1. ANALYSE DE LA SITUATION ET SCÉNARIO(S) a) Contexte général

1. Avec une population estimée à environ 11 millions d’habitants1, le Mali est situé au cœur de l’Afrique Occidentale. Plus de 2/3 du territoire sont localisés dans le Sahel et le Sahara. Il est l’un des pays les plus pauvres au monde et fait partie des pays les moins avancés (PMA). Il est classé 174ème sur 177 pays selon l'indicateur de développement humain du PNUD pour l’année 2005. Au Mali, la pauvreté est essentiellement rurale, concerne surtout les femmes et touche plus des deux tiers de la population.

2. Le secteur primaire représente 44% du PIB et demeure le principal contributeur aux performances de l’économie. Ce secteur est cependant tributaire des conditions pluviométriques et environnementales très variables d’une année à l’autre. Cette situation de fragilité des écosystèmes conduit à une vulnérabilité structurelle des populations à l’insécurité alimentaire. Elle est surtout accentuée dans la partie septentrionale du pays et dans le Sahel occidental2. La malnutrition sévit dans l’ensemble du pays de manière endémique. Selon l’EDSM III, 38% des enfants de 0 à 5 ans accusent un retard de croissance et 33% souffrent d’insuffisance pondérale. Le taux de scolarisation du primaire dans les régions de Kidal, Gao, Tombouctou Mopti et le Sahel occidental est de 45.6%3.

3. Ce taux est encore plus bas (30.4%) chez les pasteurs nomades qui n’ont pas d’habitat permanent et dont toute la famille suit les déplacements du troupeau, parfois sur de longues distances. Cette mobilité constitue l’entrave principale à la scolarisation de leurs enfants. Cependant, les communautés nomades sont de plus en plus conscientes de la nécessité de scolariser leurs enfants. Pour accompagner cette dynamique, le Gouvernement du Mali a expérimenté sans succès, le système d’écoles itinérantes. Ainsi les populations du Nord ont initié des « structures d’éducation communautaires4 » qui accueillent les enfants de familles transhumantes. Ces enfants ainsi que les personnes âgées ou handicapées qui les accompagnent sont placés dans des familles d’accueil qui les prennent en charge après le départ des parents en transhumance.

4. La mauvaise campagne agricole 2004 -2005 au Mali a été caractérisée par un déficit qualitatif et quantitatif de la pluviométrie et par la faiblesse de la crue sur l’ensemble des cours d’eau. A cela s’est adjoint une invasion de criquets pèlerins qui ont attaqué les cultures et les pâturages. La conjugaison de ces phénomènes a entraîné des dégâts importants sur les cultures et les pâturages se traduisant par la diminution de la production céréalière de façon globale avec des poches d’insécurité alimentaire grave dans plusieurs localités du pays. Selon les résultats de l’enquête5 rapide d’évaluation de l’impact des criquets sur la sécurité alimentaire des ménages, 67% des ménages enquêtés ont déclaré avoir perdu la moitié ou la totalité de leurs récoltes, 70% des sites nomades enquêtés ont signalé des morts significatives d’animaux. Ainsi, le SAP a classé en difficulté alimentaire 101 communes situées au Nord du 14ème parallèle6 totalisant une population vulnérable de près de 1 150 000 personnes exposées à l’insécurité alimentaire et à la malnutrition.

1 Source : Recensement Général de la Population et perspectives /1998 2 Sahel Occidental : il s’agit de la bande sahélienne : Nord des régions de Kayes, Koulikoro et Ségou 3 Source : annuaire statistique 2004-2005 du Ministère de l’éducation du Mali 4 Les communautés recrutent un parent enseignant qui reçoit une motivation en espèce et en nature. 5 Enquête réalisée par le PAM et le SAP en octobre 2004 6 Nord du 14ème parallèle correspond au Sahel Occidental et aux régions de Mopti, Tombouctou Gao et Kidal

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5. La crise de 2004-2005 et ses séquelles se sont manifestées dans un contexte international, régional et national particulier, différent de celui qui prévalait au moment de l’élaboration du programme de pays. Les capacités d’intervention de l’Etat malien se sont particulièrement détériorées, suite à la hausse des cours du pétrole, aux difficultés cumulées des filières du coton et de l’or, et aux conséquences persistantes du conflit en Côte d’Ivoire. Par ailleurs, par manque de ressources suffisantes, certaines clauses des accords de paix signés depuis 1992 par le Gouvernement et les mouvements rebelles dans le nord du pays, n’ont pu être intégralement appliquées. La porosité des frontières dans le Nord du Mali favorise les déplacements dans tout le Sahara mauritanien, algérien malien et nigérien. Cette situation associée au contexte international de globalisation du terrorisme a fait apparaître le spectre de l’insécurité dans cette partie du pays.

b) La situation en matière de sécurité alimentaire et de nutrition 6. La campagne agricole 2004 – 2005 au Mali a été marquée par une mauvaise

pluviométrie et l’invasion acridienne. Cette situation a entraîné une insécurité alimentaire à large échelle dans les régions du Nord du Mali et du Sahel Occidental où 37%7 des ménages étaient en insécurité alimentaire.

7. Selon les données du premier passage des enquêtes du système de suivi de la sécurité alimentaire, réalisée en juin 2005, 71% des ménages de l’échantillon ont appliqué des stratégies négatives de survie. Selon les mêmes sources, 63% des ménages dans les zones concernées ont eu recours aux emprunts de différents types (monétaires, alimentaires, non alimentaires, intrants agricoles, etc.…) devant être remboursés sur les récoltes 2005-2006. Un recours important à la vente de biens productifs pour faire face aux dépenses alimentaires a également été constaté.

8. Un accroissement de la vente de femelles de bétail et de jeunes animaux a été relevé dans 72,5% des villages enquêtés. Selon les constats d’une évaluation qualitative rapide conduite en Août 2005, les bras valides des ménages les plus vulnérables ont souvent pratiqué le travail journalier pour pouvoir nourrir leurs familles, laissant à l’abandon leurs propres champs et s’ancrant davantage dans le cycle de la vulnérabilité et de la pauvreté. Le prix du mil/sorgho a augmenté de 45% par rapport à la moyenne des cinq dernières années et l’équivalent mil/chèvre était de -50%, ce qui reflète une baisse drastique du pouvoir d’achat des éleveurs et autres acheteurs de céréales. Cette situation a aussi fragilisé les familles qui accueillent les enfants des pasteurs nomades en transhumance.

9. La période de soudure 2004-2005 a été marquée par une aggravation de la situation nutritionnelle surtout chez les enfants de moins de 5 ans. Une enquête nutritionnelle réalisée en juillet 2005 dans les régions de Kayes, Koulikoro, Ségou, Tombouctou, Gao et Kidal par le PAM/CSA/SAP/OXFAM avec l’appui financier de la Commission européenne (ÉCHO) a confirmé l'existence des taux de malnutrition aiguë globale entre 7.6 et 15.3% parmi des enfants de 6-59 mois dans ces régions. La malnutrition constitue un véritable problème de santé publique au Mali avec des taux dépassant les seuils critiques. Selon l’Enquête Démographique et de Santé (EDSM III), plus de la moitié (51%) de la mortalité infanto juvénile (229 ‰) est dû à la malnutrition. Les principales causes identifiées sont entre autres, la sous alimentation liée à la pauvreté et l’insécurité alimentaire, le manque d’éducation et

7 Source : Système de suivi de la sécurité alimentaire (Sites Sentinelles) mis en place par le PAM et le CSA/SAP Il utilise l’approche VAM d’évaluation de l’insécurité alimentaire. Cette approche analyse l’insécurité alimentaire à travers ses trois dimensions que sont la disponibilité, l’accès et l’utilisation de la nourriture. Chacune de ces dimensions est appréhendée à travers une série d’indicateurs qui sont ensuite croisées entre elles.

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de connaissance en matière de nutrition, l’insuffisance d’accès à l’eau potable, le manque d’hygiène et d’assainissement.

10. Ces niveaux d’insécurité alimentaire et de malnutrition s’expliquent par la mauvaise campagne agricole de 2004-2005, mais aussi par le déficit structurel en productions vivrières des zones concernées. Ce déficit est lié aux conditions climatiques difficiles et aux ressources naturelles limitées dans ces zones. Par ailleurs, les opportunités d’activités génératrices de revenus sont très réduites. Les ménages dans les zones concernées sont affectés par des difficultés récurrentes de disponibilité, d’accès et d’utilisation des aliments.

11. Comme réponse aux difficultés alimentaires de 2005, le PAM a initié

l’EMOP 10400 qui a permis d’apporter une assistance à 700.635 personnes. Cette opération était composée de trois volets : i) supplémentation nutritionnelle des enfants modérément malnutris ; ii) Vivres Contre Travail, (VCT) ; iii) Contribution à la reconstitution du Stock National de Sécurité (SNS).

12. Le Gouvernement du Mali en collaboration avec les autres partenaires a mené des actions visant à améliorer la disponibilité et l’accès aux vivres. Il s’agit notamment des distributions gratuites aux populations affectées, des importations hors taxes, des ventes d’interventions.

c) Justification du Programme 13. Toutes ces actions ont permis aux populations très éprouvées par la crise de

couvrir leurs besoins d’urgence et de passer la période de soudure. Elles n’ont cependant pas été suffisantes pour améliorer leur accès à l’alimentation, restaurer le potentiel productif et prendre en charge efficacement la malnutrition aiguë globale.

14. En outre, malgré une bonne campagne agricole 2005-2006, quelques poches de récoltes relativement mauvaises persistent dans les régions de Mopti et Tombouctou. La conjoncture favorable pour l’année 2005-2006 ne pourra combler ou effacer le passif de la campagne difficile de 2004-2005. Ainsi, la tendance saisonnière actuelle des prix à la hausse devrait se poursuivre même si la probabilité qu’ils n’atteignent pas, à la soudure, ceux de l’année 2005 est élevée. La situation alimentaire et nutritionnelle des populations dans les zones concernées nécessite la poursuite des interventions pour permettre un retour à la situation d’avant crise et une meilleure préparation des populations à faire face à d’éventuelles crises alimentaires.

15. Au regard de ces éléments, le SAP/CSA8 , dans son bulletin de janvier 2006, a recommandé, entre autres actions, la poursuite du programme de supplémentation nutritionnelle du PAM dans les régions de Kidal, Gao, Tombouctou, Mopti, Ségou, Koulikoro et Kayes et son extension au reste du pays ; la poursuite et le renforcement des différentes opérations de VCT et VCF ; l’appui alimentaire à l’éducation ; la création de banques de céréales et la poursuite des ventes d’intervention de l’OPAM afin d’améliorer la disponibilité alimentaire dans le pays.

16. L’IPSR envisagée fait suite à l’EMOP 10 400, réalisée par le PAM en réponse à la requête du Gouvernement et permettra d’améliorer la situation alimentaire des enfants et des ménages vulnérables, de restaurer leur potentiel productif et d’améliorer leurs connaissances en matière de santé/nutrition et de production.

8 Bulletin SAP, Janvier 2006

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17. Dans le domaine de la nutrition, les actions de l’IPSR permettront une réelle prise en charge de la malnutrition aiguë.

18. Les activités de vivres contre travail, quant à elles, seront plus adaptées aux ménages des pasteurs à travers : i) un ciblage des sites et des bénéficiaires de pasteurs nomades, ii) l’identification d’actions spécifiques avec une typologie9

adaptée au mode de vie pasteur; iii) la définition de nouvelles normes de travail dans les zones pastorales.

19. Dans le domaine de l’appui alimentaire aux groupes vulnérables restés après le départ des familles en transhumance, l’assistance ciblera les enfants d’âge scolaire en milieu nomade fréquentant les structures d’éducation communautaire. Ces groupes vulnérables recevront un appui alimentaire pendant 14 mois incluant la période de soudure pastorale qui dure de mars à juin et prend fin avec les premières pluies.

20. L’appui aux familles d’accueil et le volet communication à travers les radios communautaires constituent les particularités de cette IPSR.

2. POLITIQUES, CAPACITÉS ET ACTIONS DU GOUVERNEMENT ET D’AUTRES ACTEURS a) Politiques, capacités et actions du gouvernement

21. Au Mali le Cadre Stratégique de Lutte Contre la Pauvreté (CSLP) reste le référentiel de base pour toutes les politiques et stratégies de développement et de partenariat. Les grandes lignes de la politique du Gouvernement malien en matière de sécurité alimentaire sont centrées sur : (1) le développement des stratégies pour une pleine couverture des besoins alimentaires du pays ; (2) la reconstitution du Stock National de Sécurité (SNS) pour faire face à d‘éventuelles crises alimentaires et (3) l’élaboration et la mise en œuvre des stratégies de renforcement des capacités de production des populations vulnérables.

22. Dans le cadre des politiques sectorielles, le Programme National de Sécurité Alimentaire et le Plan Stratégique National pour l’Alimentation et la Nutrition 2005 – 2009 (Ministère de la Santé) fixent les grandes orientations des actions dans le domaine de la sécurité alimentaire et de la nutrition.

23. Un Plan National de Réponse à la crise conjoncturelle de 2005 a été élaboré et mis en œuvre par le Gouvernement du Mali et ses partenaires à travers le Commissariat à la sécurité Alimentaire avec l’appui du PAM.

24. La mise en œuvre de l’IPSR s’inscrit dans ce cadre. L’Etat et les collectivités décentralisées joueront un rôle important dans sa mise en œuvre à travers:

� La validation des plans et programmes régionaux

� La détermination des activités prioritaires par les collectivités décentralisées.

b) Politiques, capacités et actions des autres principaux acteurs 25. En plus du secteur public, les principales parties prenantes en matière de sécurité

alimentaire au Mali sont les institutions des Nations Unies concernées, les programmes/projets de Coopération bi- et multilatérale, les ONG nationales et internationales. Ces acteurs seront impliqués dans la mise en œuvre de cette IPSR. Les groupements, associations, comités de gestion et autres formes d’entités coopératives ou communautaires élaboreront des projets, en spécifiant les activités et les moyens financiers, matériels et humains.

9 Ex. activités spécifiques aux pasteurs (aménagement et régénération pastoraux)

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26. L’UNICEF a mis en oeuvre depuis 2002 l’initiative SASDE (Stratégie d’Accélération pour la Survie et le Développement de l’Enfant), dont l’objectif est d’atteindre une réduction de la mortalité infanto juvénile de 35% en moyenne en 2010, avec trois axes d’intervention stratégique (i) la fourniture de trois paquet d’interventions (PEV, Santé Maternelle et Néonatale Plus, PCIME : Prise en Charge Intégrée des maladies de l’enfant), (ii) la promotion des pratiques familiales essentielles, (iii) la mise en œuvre orientée vers les résultats.

27. Hellen Keller International, sur financement de l’USAID a initié le Projet « Nieta Kunafoni10» dont l’objectif est de favoriser un changement de comportement des populations à travers un réseau de radios communautaires couvrant l’ensemble du pays.

28. Ces activités renforceront l’impact des interventions prévues dans l’IPSR.

c) Coordination 29. La coordination de l’IPSR sera assurée par le PAM et les agences du SNU en

collaboration avec le Ministère des Affaires Etrangères à travers le Comité de pilotage et exécutée par la société civile sous la supervision des représentants de l’Etat au niveau des régions, cercles et communes.

30. En tant que chef de file des Partenaires Techniques et Financiers de la Sécurité Alimentaire, coordonnateur des donateurs du Système National de Sécurité Alimentaire, le Bureau de pays du PAM continuera à jouer un rôle central dans la coordination des acteurs du développement.

31. Des sous groupes par volet composés, du PAM, du Gouvernement et des principaux partenaires seront mis en place pour assurer la coordination des interventions. Ils auront en charge d’élaborer un guide de mise en œuvre qui définira les rôles et les responsabilités des acteurs, suivront la mise en œuvre des activités selon un chronogramme pré-établi.

3. BUT ET OBJECTIFS DE L’AIDE DU PAM 32. Le but de l’appui du PAM est d’apporter, dans les régions du Nord et du Sahel

occidental, une réponse adaptée pour le redressement des populations affectées par la crise de 2004-2005, en améliorant leur situation alimentaire et nutritionnelle.

33. Les objectifs spécifiques sont :

� Améliorer l’état nutritionnel et sanitaire des enfants de 6-59 mois par la prévention et la prise en charge des cas de malnutrition aiguë modérée et d’apporter un appui alimentaire et nutritionnel aux enfants d’âge scolaire en milieu nomade et à leurs familles d’accueil (OS 3, ODM 4, 5) ;

� Réhabiliter le potentiel productif des pasteurs et agro pasteurs, sécuriser les revenus des pasteurs dans les zones sinistrées (OS 2) et renforcer les connaissances et capacités des bénéficiaires leur permettant de faire face aux effets des catastrophes naturelles (OS 2).

10 Nieta Kunafoni : mot bambara signifiant « communication pour le progrès »

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4. STRATÉGIE D’INTERVENTION DU PAM a) Axes de la stratégie

34. Cette IPSR est en phase avec le CSLP et les politiques gouvernementales sectorielles. Elle comprend des activités de secours et de redressement et couvre deux des cinq Objectifs Stratégiques du PAM (OS2 ; OS3). Le programme comporte deux composantes et quatre volets stratégiques :

Composante de secours : appui aux groupes vulnérables 35. Cette composante inclut un volet de prise en charge nutritionnelle des enfants

modérément malnutris et un volet appui alimentaire aux enfants d’âge scolaire en milieu nomade et leur tuteur.

36. Le Volet Nutrition vise les enfants de 6 à 59 mois à travers une alimentation complémentaire fournie par le PAM. Les enfants admissibles dans le programme sont ceux dont l’indice Poids/Taille est compris entre 70% et 79%. Les enfants souffrant de malnutrition aiguë modérée seront considérés comme guéris s’ils ont atteint un P/T=85% pendant deux pesées consécutives. Les cas de malnutris sévères seront pris en charge dans les structures sanitaires à travers un appui de l’UNICEF. Les enfants de 6-59 mois malnutris du programme bénéficieront systématiquement d’un déparasitage et d’une supplémentation en vitamine A, fournis par l’UNICEF. Un suivi anthropométrique régulier sera entrepris sur ces enfants. Il sera fait de manière hebdomadaire les 3 premiers mois, puis mensuel en fonction de l’évolution des données.

37. Les femmes enceintes et allaitantes bénéficieront mensuellement d’une séance d’éducation nutritionnelle et sanitaire sous forme de VCF. Les messages seront développés avec l’appui de l’USAID, HKI, l’UNICEF et du Ministère de la santé.

38. La mise en œuvre se fera dans les Centres de Santé de Référence (CSRéf) et les Centres de Santé Communautaire (CSCOM) en étroite collaboration avec le Ministère de la Santé, l’UNICEF et les ONG spécialisées.

39. Plusieurs programmes initiés par le Gouvernement et ses partenaires apportent des solutions aux autres causes de la malnutrition telles que les mauvaises pratiques alimentaires (mauvaise conduite du sevrage, passage sans transition de l’allaitement maternel au plat familial), le manque de connaissance des populations, l’insuffisance de la couverture sanitaire, les mauvaises conditions d’hygiène et assainissement; il s’agit des Semaines d’Intensification des Activités de Nutrition (SIAN) couplées aux campagnes de distribution de capsules de Vitamine A pour les femmes et les enfants (UNICEF-HKI ATN/USAID- Gouvernement) et la SASDE.

40. Le Volet appui alimentaire aux enfants d’âge scolaire en milieu nomade vise à prendre en charge ces enfants après le départ de leurs familles en transhumance afin de leur permettre d’améliorer leur situation alimentaire et nutritionnelle et de fréquenter les structures d’éducation communautaires.

41. Le ciblage de ces enfants se fera selon les critères suivants : i) ciblage géographique des zones au Nord du 15ème parallèle, ii) ciblage des structures d’éducation communautaires dans des zones affectées par la crise acridienne et le déficit alimentaire ii) enfants d’âge scolaire fréquentant effectivement une structure d’éducation communautaire, iii) présence d’ONG partenaire travaillant sur le site.

42. L’approvisionnement de chaque site par le PAM se fera sur une base trimestrielle. La distribution se fera mensuellement par un comité comprenant le directeur de la structure d’éducation communautaire, le chef de fraction, le représentant des

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parents d’élève ou de leur mandataire et le représentant de l’ONG. Les enfants d’âge scolaire ciblés recevront une assistance alimentaire composée de 2 rations dont une profitera à la famille d’accueil. Cette assistance sera accordée pendant les 14 mois de la période scolaire sur toute la durée de l’intervention. L’IPSR prenant fin au milieu de l’année scolaire 2007-2008, l’assistance aux enfants bénéficiaires de ce volet sera poursuivie à travers les programmes de cantines scolaires du Ministère de l’éducation.

43. L’approche synergie envisagée entre les différents volets de l’IPSR permettra à

travers le volet VCT/VCF de renforcer les capacités des communautés bénéficiaires et de leur permettre de prendre en charge leurs besoins alimentaires.

44. Vu l’éloignement des zones concernées et l’hostilité du milieu, les partenaires

d’appui à l’éducation y sont très rares. Par conséquent, le fonctionnement des structures d’éducation communautaires incombe totalement aux communautés.

Composante de redressement : 45. Cette composante comprend les volets Vivres Contre Travail (VCT), Vivres Contre

Formation (VCF) et Communication

46. Le Volet Vivres Contre Travail vise à accroître les capacités de résistance aux catastrophes des communautés pasteurs et agro pasteurs vulnérables à travers la création ou la réhabilitation d’actifs productifs afin de leur permettre de retrouver leur situation d’avant crise et de renforcer leur capacité de réaction face aux chocs. Ce volet sera mis en œuvre dans les zones affectées par la crise 2004-2005, et ciblera prioritairement les communautés nomades. Les activités retenues dans le cadre de cette assistance alimentaire sont spécifiques au mode de vie des pasteurs et des normes particulières de travail pour les zones nomades seront identifiées.

47. La supervision technique des activités de VCT sera faite en collaboration avec les

structures techniques du Gouvernement et les Collectivités décentralisées dans les cercles et communes. Quant à la maintenance des ouvrages, elle sera principalement assurée par les pasteurs (ex. puits) et agro pasteurs (PIV) avec l’encadrement technique des partenaires d’exécution.

48. Afin de faciliter la création et l’exploitation des actifs productifs, des articles non

alimentaires (pelle, pioches, brouettes) seront fournis aux bénéficiaires avec l’assistance des donateurs et des partenaires (USAID/OFDA, ONG Agro Action Allemande, etc.)

49. Dans le cadre de la synergie entre les différents volets, le VCT facilitera la

construction d’infrastructures nécessaires (ex. magasins de stockage, réhabilitation de structures sanitaires) à la mise en œuvre des volets de la composante secours.

50. Le volet Vivres Contre Formation (VCF) / Communication est transversal ; il vise à renforcer les acquis de toutes les autres composantes et à favoriser la synergie entre eux. Son objectif est d’améliorer les connaissances et de favoriser un changement de comportement des communautés vivant dans les zones ciblées à travers la formation et l’information dans les domaines de la nutrition, l’hygiène, la production agro sylvo pastorale et l’éducation. Il permettra d’agir positivement sur les facteurs socioculturels et les comportements des populations cibles.

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51. Deux stratégies sont retenues pour sa mise en œuvre.

� La première stratégie retenue est l’appui alimentaire à des programmes de formations développées par le Gouvernement, la société civile les partenaires bilatéraux et multilatéraux ;

� La seconde stratégie s’appuie sur i) le développement de thèmes pertinents et leur diffusion ii) la détermination des canaux et moyens de communication, iii) la contractualisation d’un partenariat avec les radios de proximité identifiées et formées pour la circonstance iv) la réalisation des campagnes radiophoniques de sensibilisation et v) la constitution de focus groupes et clubs d’écoute pour susciter les discussions. Cette dernière stratégie sera mise en œuvre par HKI /USAID ; Ce volet sera coordonné par le PAM.

52. Dans le cadre de la synergie des activités, les modules de formation en techniques de production agro sylvo pastorale et en gestion des actifs productifs créés (Volet VCF) permettront de renforcer les capacités des pasteurs et agro pasteurs dans l’exploitation et la maintenance de ceux-ci .

53. A titre préventif, des formations seront assurées auprès des brigades villageoises pour la surveillance contre d’éventuelles attaques acridiennes. Ces actions seront menées en collaboration avec le Projet Africain de Lutte contre le Criquet Pèlerin financé par la Banque Mondiale.

54. Les communautés seront formées en gestion et suivi des banques de céréales qui ont été mises en place par le Gouvernement du Mali et ses partenaires dans les zones affectées et particulièrement difficiles d’accès.

55. Des actions ciblées sur la formation des femmes nomades seront initiées pour promouvoir l’artisanat traditionnel utilitaire ou agroalimentaire. Les femmes enceintes et allaitantes sont une cible du volet communication. Elles bénéficieront de la supplémentation en VIT A et en Fer mis en oeuvre par HKI et l’UNICEF dans le cadre de leurs activités.

56. Les activités de VCF sont particulièrement destinées aux femmes (75%) ; des normes spécifiques de travail seront définies avec la FAO et le BIT pour les femmes et les activités spécifiques aux pasteurs (artisanat etc.) ; La promotion d’une transformation systématique des produits de l’élevage (lait, viande, cuir) et d’une commercialisation subséquente des produits pastoraux contribuera à la consolidation des capacités de survie de la société pastorale.

b) Stratégie de retrait 57. La stratégie de retrait du PAM sera basée sur l'approche synergie entre les différents

volets du projet et sur l’orientation du processus de création d’actifs productifs vers les besoins stratégiques dans les zones ciblées.

58. La mise en place des interventions de nutrition au sein des structures sanitaires va permettre de renforcer les capacités du gouvernement dans la prévention et la prise en charge de la malnutrition. Les sessions d’éducation nutritionnelle destinées aux femmes permettront de renforcer leurs connaissances en santé et nutrition. Les actions de VCT/VCF vont préparer progressivement les communautés à mieux se prendre en charge grâce aux actifs productifs crées et aux connaissances acquises.

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5. BÉNÉFICIAIRES ET CIBLAGE 59. La présente IPSR concerne trois types de bénéficiaires: (1) les enfants de 6 à 59

mois modérément malnutris; (2) les autres groupes vulnérables ciblés à travers les enfants d’âge scolaire ; (3) les ménages de pasteurs et agro pasteurs pour le VCT/VCF. Tous ces groupes bénéficieront du volet Formation/Communication qui est transversal. Chacune de ces activités sera mise en œuvre dans les régions de Kayes, Koulikoro, Ségou, Mopti, Gao, Tombouctou et Kidal.

60. Le ciblage géographique des zones retenues a été fait sur la base des résultats de l’enquête nutritionnelle effectuée en juillet 2005 par le SAP et le PAM sur financement ECHO/UE. Les critères définitifs pour le choix de bénéficiaires seront arrêtés de commun accord avec les services techniques compétents de l’Etat et les partenaires d’exécution du PAM et tiendra compte de (1) la situation géographique en zone pastorale déficitaire, répertoriée par le CFSVA en cours11; (2) la potentialité de la zone pour la réalisation des synergies entre les volets; (3) la forte implication des autorités locales (4) la motivation de la communauté bénéficiaire pour l’atteinte des objectifs, (5) l’existence de structures sanitaires opérationnels et de partenaires techniques et d’exécution disposant de ressources .

61. Les bénéficiaires du volet Nutrition/Santé seront les enfants modérément malnutris qui recevront une supplémentation nutritionnelle. Des acteurs spécialisés seront fortement impliqués dans la conduite des activités et le suivi des résultats.

62. Quant au volet appui aux autres groupes vulnérables, les bénéficiaires sont les enfants nomades d’âge scolaire. Chaque enfant bénéficiera de deux rations complètes de façon à couvrir ses besoins alimentaires et nutritionnels et d’apporter un appui à son tuteur. Cet appui est indispensable afin de pouvoir faciliter sa scolarisation.

63. Les bénéficiaires du volet VCT seront des pasteurs et agro pasteurs des zones ciblées. Les travaux à haute intensité de main d’œuvre qui seront initiés, permettront aux pasteurs de disposer des infrastructures de base pour l’élevage (puits pastoraux, parcours de transhumance, parcs de vaccination, etc.).

64. Le volet VCF/communication ciblera les bénéficiaires des trois autres volets mais

aussi toutes les communautés vivant dans les zones ciblées.

65. Le programme concerne un nombre total de 740.000 bénéficiaires dont 366.000 hommes et 374.000 femmes, repartis selon le tableau 1 ci-dessous.

66. Ces bénéficiaires ont été estimés sur la base des résultats de l’évaluations de l’enquête nutritionnelle, des données du recensement général de la population avec les stratifications par tranche d’âge, et sexospécifique.

11 Phase terrain réalisée en décembre 2005, analyse en cours et résultats attendus pour avril 2006

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Tableau 1: Nombre de bénéficiaires par catégorie et par volet

Composante Volet total projet 2006 2007

Alimentation complémentaire des enfants de 6-59 mois

175. 000 70.000 105.000 SECOURS : Appui aux groupes vulnérables Appui aux autres groupes

vulnérables 58.355 58.355 58.355

Vivres Contre Travail 202.000 74.420 127.580 REHABILITATION Appui en VCT/VCF Vivres Contre Formation 304.000 112.000 192.000

TOTAL 739.355 314.775 482.935

67. Le tableau 2 ci-après résume les actions envisagées et les types de bénéficiaires.

Tableau 2 : Actions planifiées et types de bénéficiaires par volet

Volets Actions Types de bénéficiaires

Tonnages (MT)

Alimentation complémentaire des enfants de 6-59 mois

Alimentation complémentaire Enfants de 6 à 59 mois modérément malnutris;

9 293

Appui aux groupes vulnérable

Distribution alimentaire gratuite aux enfants d’âge scolaire (2 rations par enfants)

Enfant d’âge scolaire13.602

VCT des pasteurs nomades

� Aménagement d’infrastructures d’élevage (mares, parcours, parcs, puits pastoraux, impluvium.)

� Commercialisation des produits d’élevage et d’artisanat (utilitaire, agroalimentaire)

� Production et stockage de fourrage

� Constitution de brigades anti-fauves

Pasteurs et agro pasteurs

7.636

VCF/Communication � Formation, Information et sensibilisation sur les thèmes relatifs à la scolarisation, la nutrition, l’hygiène, la protection de l’environnement, les techniques améliorées d’élevage etc.

Femmes / mères ;

Ménages des pasteurs nomades

Communautés nomades,

Pasteurs et agro pasteurs

7.661

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6. CONSIDÉRATIONS NUTRITIONNELLES ET RATIONS

68. L’assistance alimentaire sera utilisée comme ressource complémentaire aux autres

formes d’alimentation des populations touchées.

69. Pour les différents volets les rations retenues sont contenues dans le tableau ci-dessous.

Tableau 3 : DENREES PAR VOLET ET VALEUR NUTRITIONNELLE

Quantité Composition nutritionnelle Volet Denrées g/pers/jour Energie

(kcal/pers/jour) Protéine

(g/pers/jour) Lipides

(g/pers/jour)CSB 250 950 45 15 Huile 25 221,25 0 25 Sucre 20 80 0 0 Total 295 1251,25 45 40

NUTRITION

% 14 29 Céréales 400 1440 44 12

CSB 50 190 9 3 Sucre 15 60 0 0

Légumineuse 60 201 13,2 0,84 Sel 5 0 0 0

Huile 25 221,25 0 25 Total 555 2112,25 66,2 40,84

Appui aux groupes

vulnérables (familles d'accueil,

personnes âgées ou handicapées)

% 13 17 Céréales 400 1340 44 12 Sel 5 0 0 0Huile 15 132,75 0 15

VCT/VCF

Total 420 1472,75 44 27

70. Les rations sont individuelles pour la nutrition, 295 grammes par jour ; elles sont doubles pour les groupes vulnérables 1110 grammes par jour et par enfant d’âge scolaire ; elles sont triples pour les Vivres Contre Formation et familiales pour les Vivres Contre Travail.

7. MODALITÉS D’EXÉCUTION a) Participation

71. Le dispositif institutionnel s’appuie sur le processus de décentralisation administrative opérationnel et les comités de sécurité alimentaire et de nutrition déjà fonctionnels. A l’échelle nationale, la coordination sera assurée par le Comité de pilotage des opérations du PAM au Mali, présidée par le Ministère des Affaires Etrangères et comprenant tous les Ministères sectoriels (Agriculture, Elevage et Pêche, Education et Santé), le Commissariat à la sécurité alimentaire, les

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partenaires bilatéraux, multilatéraux et les ONG nationales et internationales. A ce comité se joindront les partenaires bilatéraux, multilatéraux et la société civile.

72. Les femmes joueront un rôle déterminant dans la mise en œuvre et dans la distribution de vivres pour toutes les activités. Pour les distributions VCT/VCF, des mesures seront prises pour que les femmes participent à la gestion et à l’utilisation des avoirs créés et qu’elles en tirent au moins la moitié des avantages. La sensibilisation à travers le volet communication favoriser une plus forte implication des femmes à tous les stades de la mise en œuvre des activités et renforcera leur participation à des postes de décision (30%) dans les comités de distribution des vivres.

b) Partenaires 73. La mise en œuvre opérationnelle sera assurée par les partenaires d’exécution du

PAM. Il s’agit des agences de coopération et des ONG nationales ou internationales compétentes, avec lesquelles le PAM travaille dans le cadre des activités des opérations d’urgence. Une lettre d’entente sera signée avec chacune d’elles afin de clarifier les rôles et responsabilités de chaque partie. Les partenaires de mise en oeuvre procéderont, sur le terrain, à la distribution des vivres et au suivi des activités. La mise en œuvre des volets se fera en étroite collaboration avec les structures des ministères sectoriels, des partenaires spécialisés tels que UNICEF, UNESCO, PNUD FIDA, FAO ACF, OXFAM, HKI, USAID.

74. Toutes ces actions se feront avec une forte implication des autorités locales et des collectivités territoriales décentralisées. Les comités locaux de sécurité alimentaire, dans lesquels toutes les couches sociales (jeunes, femmes, hommes) sont représentées, seront associées à la supervision des distributions de vivres.

c) Apports autres qu’alimentaires 75. En dehors des vivres, d’autres équipements adéquats sont nécessaires pour la mise

en œuvre de cette IPSR. Il s’agit notamment, des équipements pour les CSCOMs, du petit matériel agricole tels que brouettes, pelles et pioches etc. pour le VCT et des supports de gestion ainsi que des fournitures de bureaux. Le financement de ces articles non alimentaires sera assuré par les donateurs et partenaires d’exécution comme USAID/OFDA, UNICEF, ONG Agro Action Allemande, etc.

d) Effets négatifs sur l’environnement 76. Les mesures envisagées dans cette IPSR n’ont pas de répercussions négatives sur

l’environnement. Tout au contraire un des objectifs primordiaux du programme demeure la reconstitution de l’écosystème, la sauvegarde du cadre environnemental pour la survie de l’économie pastorale.

e) Dispositions logistiques 77. Les ports de Lomé (Togo) et de Dakar (Sénégal) seront utilisés pour la livraison des

vivres ou du transport routier à partir de la sous région. Au Mali, le PAM dispose de six points de livraisons avancés (PLA : Bamako, Mopti, Tombouctou, Gao, Kidal, et Kayes). Ces capacités seront renforcées par les Rubb-halls achetés dans le cadre de l’EMOP. L’Office des Produits Agricoles du Mali (OPAM), une structure du CSA chargée de la gestion du SNS, dispose d’une capacité de stockage de 135.000

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tonnes dont une partie pourra être utilisée par le PAM si nécessaire. A l’intérieur du pays le réseau routier permet de ravitailler Ségou, Mopti Gao et Kidal. Tombouctou sera desservie par le réseau fluvial pendant la période de navigabilité du fleuve Niger. Le port de Dakar et le chemin de fer seront utilisés pour les livraisons des vivres destinés à la région de Kayes et de Bamako.

78. Pour la bonne conduite des opérations de logistique (transport, manutention et entreposage des vivres), le PAM dispose de cinq sous bureaux dans les zones ciblées par le projet. Les équipes de ces sous bureaux faciliteront le transport, l’entreposage et la distribution des vivres aux bénéficiaires en collaboration avec les ONG partenaires.

79. Des pistes fonctionnelles permettent de réaliser les distributions dans les villages touchés et les sites nomades. Tous les frais de déchargement dans les ports de débarquement ou les gares, d’emmagasinage et de distribution sur les sites seront à la charge du PAM et inscrits dans le budget. Le taux du LTSH est de US $ 216.33 par tonne.

f) Achats locaux et responsabilités opérationnelles du PAM 80. Pour mener à bien cette IPSR, il est prévu d’utiliser 38.192 tonnes de vivres, dont 24

374 tonnes de céréales, sur une période de 19 mois. La moitié des achats en céréales (12.186 MT) se fera à travers des achats locaux ou régionaux. Le bureau de Pays du PAM organisera le processus des achats locaux sur la base d’appels d’offres. A cet effet, il pourrait au besoin bénéficier de l’appui de l’OPAM.

81. Le transport des PLA aux sites de distribution finale sera réalisé par des transporteurs privés, sélectionnés par appel d’offres, conformément aux procédures du PAM.

8. SUIVI DES RÉSULTATS 82. Sous l’égide du Ministère des Affaires Etrangères, le comité de coordination de

l’opération comprenant tous les Ministères concernés ainsi que les partenaires bilatéraux, multilatéraux et les ONG se réunira semestriellement pour faire le point sur l’exécution ainsi que sur les recommandations d’amélioration de la mise en oeuvre.

83. Une approche de suivi interne et externe est retenue pour le suivi des performances de la mise en œuvre de l’opération ainsi que des effets générés.

84. Le système de suivi interne restera conforme aux exigences de la Gestion Axée sur les Résultats et comportera trois phases:

� Enquête au démarrage pour avoir les Baselines (CFSVA, Enquête rapide) � Revue à mi-parcours en mars 2007, pour évaluer l’avancement des activités

et vérifier les niveaux atteints par les indicateurs de performance permettant d’apprécier les différents niveaux de la chaîne des résultats ;

� Évaluation finale de l'opération et enquête nutritionnelle et spécifiques. 85. Le suivi externe sera assuré dans le cadre de la surveillance sentinelle de la sécurité

alimentaire et nutritionnelle du Gouvernement et du PAM (CSA/SAP- sites sentinelles) et des autres partenaires.

86. Les données alimentaires et nutritionnelles seront relevées et analysées périodiquement par le système de suivi régulier de la sécurité alimentaire et nutritionnelle du Gouvernement et du PAM spécifiquement (juillet - Novembre 2006

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et juillet 2007) afin de les comparer à celles de l’enquête nutritionnelle menée en 2005 et de donner l’alerte nutritionnelle en cas de besoin.

87. Les sous bureaux du PAM, les ONG et les autres partenaires opérationnels, effectueront le suivi habituel des différentes actions ainsi que des distributions des vivres. Ils collecteront et analyseront les données relatives aux indicateurs de performance de l’opération et conformément à l’approche de Gestion Axée sur les Résultats. Des fiches de suivi seront utilisées pour le monitorage des activités.

88. Les partenaires soumettront des rapports mensuels de distribution de vivres et sur l’état d’avancement de l’opération. Les sous bureaux du PAM les consolideront et les transmettront au bureau de pays qui se chargera de l’élaboration des différents rapports d’étapes. Pour exécuter correctement les tâches supplémentaires engendrées par l’IPSR, les sous bureaux du PAM seront renforcés à travers le recrutement de 18 Food Aid Monitors.

9. ÉVALUATION DES RISQUES ET PLANIFICATION D’URGENCE a) Évaluation des risques

89. Les risques majeurs susceptibles de compromettre la réussite du programme sont :

� Le manque d’un appui politique fort ; � Les difficultés liées à la mobilisation à temps des ressources planifiées pour le

programme et la disponibilité, à temps de l’ensemble des moyens matériels (vivres et non vivres) et financiers pour la mise en œuvre de l’IPSR

� Les difficultés liées à l’élaboration, à l’application et à l’évaluation des normes de travail pour les activités à vocation pastorale.

� Les difficultés dans la mobilisation des communautés ciblées et leur adhésion réelle aux principes du programme,

� L’insuffisance de partenaires d’implémentation ayant une bonne capacité (technique et financière) d’intervention ;

b) Ce qui peut arriver si l’aide n’est pas fournie

90. L’insécurité alimentaire et la malnutrition aiguë modérée qui prévalent dans ces zones risquent de s’aggraver si des mesures appropriées ne sont pas rapidement prises. Les populations souffrant déjà d’insécurité alimentaire structurelle et fragilisées par la crise conjoncturelle risquent de tomber dans le cercle vicieux de paupérisation (malnutrition, décapitalisation, etc..).

10. CONSIDÉRATIONS DE SÉCURITÉ

91. Dans les régions ciblées par l’IPSR, des actes de banditisme sont relevés en dehors des villes (« car-jacking » visant des véhicules 4X4, « coupeurs de routes » armés qui rançonnent les voyageurs, parfois avec violence, etc.) et les forces de l’ordre n’ont pas de moyens adéquats pour les maîtriser.

92. À ce titre tous les véhicules du PAM destinés à ces régions sont équipés en radios (HF, VHF) et GPS et les livraisons de vivres seront suivies de près. Tout le personnel du PAM a passé l’examen de sécurité de l’ONU sur les règles de sécurité essentielles. Le personnel de soutien qui sera recruté dans le cadre du programme sera formé aux règles de sécurité des Nations Unies.

93. Au niveau des entrepôts, des agents de sécurité seront recrutés pour assurer la surveillance des stocks et du matériel pendant toute la durée de l’opération. Le budget de l’activité tient compte de ces coûts de sécurité.

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11. RECOMMANDATION 94. L'IPSR 10452.0 proposée pour le Mali (1 juin 2006 - 31 décembre 2007), d'une

valeur totale de 28.985.654 dollars E.-U. (coût alimentaire de 11.629.439 dollars E.-U.) est recommandée pour approbation du Directeur Exécutif. Le budget et les détails des coûts d'appui se trouvent dans les annexes 1 a et b.

APPROBATION

………………………… Date: ………………………………. James T. Morris Directeur Exécutif

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ANNEXES

ANNEXE I VENTILATION DES COÛTS DU PROJET DU PAM ANNEXE II RESUME DU CADRE LOGIQUE ANNEXE III CARTE ANNEXE IV SIGLES ET ACRONYMES ANNEXE V BENEFICIAIRES RATIONS ET TONNAGE ANNEXE VI BUDGET ANNEXE VII TABLEAU DES TTEM ANNEXE VIII PPIF

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ANNEXE I a.

VENTILATION DES COÛTS DU PROJET DU PAM

Quantité (tonne)

Coût moyen (dollars

E.- U.) par tonne

Valeur (dollars E.-U.)

COÛTS

A. Coûts opérationnels directs

Mil / sorgho 1 12.186 270.01 3.290.342

Farine de maïs 6.094 270.01 1.645.306

Riz 6.094 270.01 1.645.306

Légumineuses 1.470 253 371.910

Huile 1.946 664.9 1.293.895

Sucre 998 480 479.040

CSB 9100 316.4 2.879.240

Sel 305 80 24.400

Total, produits 38.192 11.629.439

Transport extérieur 3.323.495

Transport terrestre 3.824.814

TIEM 4.437.376

Total, TTEM 8.262.183

Autres coûts opérationnels directs 1.490.600

Total, coûts opérationnels directs 24.705.717

B. Coûts d’appui directs (voir tableau ci-dessous pour plus de détails) 2.383.679

C. Coûts d’appui indirects (7 pour cent du total des coûts directs) 1.896.258

COÛT TOTAL POUR LE PAM 28.985.654

1 Il s’agit d’un assortiment alimentaire indicatif utilisé à des fins budgétaires et d’approbation. La gamme précise de produits et les quantités effectives à fournir au projet comme à tous les projets assistés par le PAM peuvent varier au cours du temps en fonction des disponibilités du PAM et du marché intérieur des pays bénéficiaires.

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ANNEXE I b.

APPUI DIRECT NÉCESSAIRE (en dollars E.-U.)

Dépenses de personnel

Personnel international 404.820

Administrateurs nationaux 169.100

Personnel de la catégorie des services généraux 370.342

Personnel temporaire 20.000

Consultants internationaux 75.000

Consultants nationaux 375.000

VNUs 55.417

Déplacements en mission 260.000

Formation et perfectionnement du personnel 40.000

Total partiel 1.769.679

Dépenses de bureau et autres coûts récurrents

Location des locaux 28.000

Charges (eau, électricité, etc.) 20.000

Fournitures de bureau 30.000

Technologies de l’information et des communications 70.000

Assurances 24.000

Réparation et entretien du matériel 20.000

Entretien et frais de fonctionnement des véhicules 170.000

Autres dépenses de bureau 25.000

Services aux organisations des Nations Unies 55.000

Total partiel 442.000

Matériel et autres dépenses fixes

Mobilier, outils et matériel 55.000

Véhicules 60.000

Équipement (télécommunications et informatique) 57.000

Total partiel 172.000

TOTAL, COÛTS D’APPUI DIRECTS 2.383.679

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ANNEXE II CADRE LOGIQUE

IPSR 10452.0 MALI RESUME DU CADRE LOGIQUE

Hiérarchie des objectifs Indicateurs de performance Risques et hypothèses

ImpactLa situation alimentaire des populations dans le Nord et leSahel Occidental, sinistrées suite à la sécheresse et lacrise acridienne 2004/05 est durablement améliorée

Indicateur d’impact

1. Pourcentage des ménages eninsécurité alimentaire est passé de37%1 à 30%

Lutte contre l’insécurité alimentaire reste une priorité dugouvernement

Situation politique reste stable

Donateurs sont favorables au programme et lesoutiennent

OS2 : PROTEGER LES MOYENS DE SUBSISTANCE DANS LES SITUATIONS DE CRISE ET RENFORCER LA RESISTANCE AUX CHOCS

Effet direct (Outcome) 1: La capacité des pasteurs et desagro pasteurs à résister aux catastrophes dans les zonesciblées est renforcée

1.1 Proportion des ménages ayant faitrecours à des stratégies négatives desurvies est passée de 71% à 40%

Bonne pluviométrie

Infrastructures créées sont effectivement gérées par lesbénéficiaires

Extrant (Output) 1.1: Les zones pastorales et agropastorales ciblées sont dotées en actifs productifs

1.1.1 Nombre de bénéficiairesparticipants aux actions de VCT (parsexe) sur 40 400 planifiés

1.1.2 Quantités de vivres distribuésaux bénéficiaires des actions de VCTsur 7 636 tonnes

1.1.3. Nombre d’ha aménagés pour lepâturage des animaux sur 1 000 haplanifiés

Les communautés et les partenaires d’exécutionassument et jouent un rôle actif dans l’identification, lacréation et la répartition des actifs productifs

Les partenaires d’exécution ont les moyens de soutenirles activités

Effet direct (Outcome) 2: Les capacités de réaction face 2.1 70% des bénéficiaires formés et Les communautés sont réceptives aux formations et aux

1 Source : Système de suivi de la sécurité alimentaire (Sites Sentinelles)

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aux chocs des pasteurs & agro pasteurs sont renforcées sensibilisés appliquent les bonnespratiques culturales, de gestion ducheptel et les notions de base encomptabilité gestion

messages de sensibilisation

Extrant (Output) 2.1 : Les sessions de formation et desensibilisation des pasteurs et agro pasteurs sur lesbonnes pratiques culturales, de gestion du cheptel et lesnotions de base en comptabilité gestion sont réalisées

2.1.1 Nombre de bénéficiaires forméset sensibilisés sur les bonnespratiques culturales, de gestion ducheptel et les notions de base encomptabilité gestion (par sexe) sur 40500 planifiés

2.1.2 Nombre de diffusionsradiophoniques sur les bonnespratiques de production réalisées sur15 planifiées

2.1.3 Quantités de vivres distribuésaux bénéficiaires des formations etsensibilisation sur 7 661 tonnes

Les radios communautaires sont opérationnelles

OS3 : CONTRIBUER A L’AMELIORATION DE LA NUTRITION ET DE L’ETAT DE SANTE DES ENFANTS, DES FEMMES ET AUTRES PERSONNES VULNERABLES

Effet direct (Outcome) 3: L’état nutritionnel et sanitairedes enfants de 6 à 59 mois et des enfants d’âge scolairesest amélioré

3.1 Taux de malnutrition aiguemodérée chez les enfants de 6 à 59mois est passé de 13,16% à 9%

3.2 Taux de malnutrition chez lesenfants d’âge scolaire a baissé de 5%.

Les cas de malnutrition sont détectés par l’équipetechnique des CSCOM

Les intrants sont disponibles et fournis à temps

Extrant (Output) 3.1 : La fourniture des vivres, descapsules de Vitamine A et des comprimés de déparasitantsaux enfants de 6 à 59 mois est réalisée en temps opportun

3.1.1 Quantité de vivres distribués auxbénéficiaires sur 9 293 tonnesplanifiées

3.1.2 Nombre de bénéficiaires parsexe sur 175 000 planifiés

3.1.3 Nombre de bénéficiaires ayantreçu la VIT A sur 175 000 planifiés

3.1.4. Nombre de bénéficiairesdéparasités sur 175 000 planifiés

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Extrant (Output) 3.2 : La fourniture des vivres aux enfantsd’âge scolaires est réalisée en temps opportun

3.2.1 Quantité de vivres distribués auxbénéficiaires sur 13.603 tonnesplanifiées

3.2.2 Nombre de bénéficiaires parsexe sur 29.178 planifiés

Effet Direct (Outcome ) 4: Les connaissances des mèreset des femmes enceintes sur les bonnes pratiques denutrition infantile et de santé maternelle dans les zonesd’interventions sont améliorées

4.1 : 80% des mères et des femmesenceintes appliquent les bonnespratiques de nutrition infantile et desanté maternelle

Extrant (output) 4.1 : Les sessions d’éducationnutritionnelle sur les bonnes pratiques de nutrition infantileet de santé maternelle sont réalisées

4.1.1 Nombre de sessions d’éducationnutritionnelle sur les bonnes pratiquesde nutrition infantile et de santématernelle réalisées sur 20 planifiées

4.1.2 Nombre d’émissions radiosrelatives à la nutrition réalisées sur 7planifiées

4.1.3 Nombre de mères et de femmesenceintes sensibilisées sur les bonnespratiques de nutrition infantile et desanté maternelle sur 60 800 planifiés

Le personnel des CSCOM participe activement auxactivités

Les radios communautaires sont opérationnelles

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ANNEXE III CARTE DE L’INSECURITE ALIMENTAIRE

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ANNEXE IV LISTE DES SIGLES ET ACRONYMES ACF Action Contre la Faim CSA Commissariat à la Sécurité Alimentaire CCC Communication pour le Changement de Comportement CFSVA Comprehensive Food Security Vulnerability Analysis CSB Corn Soya Blend CSLP Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté CSCOM Centre de santé communautaire CP Country Programme EDS Enquête démographique et de santé EMOP Emergency Operation (Opération d’Urgence) FAO Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture FIDA Fonds international de développement agricole GAR Gestion Axée sur les Résultats GPS Global Positioning System GTZ Gesellschaft für technisch Zusammenarbeit (Coopération allemande) HF/ VHF High Frequency / Very High Frequency HKI Hellen Keller International IPSR Intervention prolongée de secours et de Redressement IST Infection Sexuellement Transmissible LTSH Landside Transport Shipping and Handling ODM Objectifs de développement du Millénaire OMS Organisation mondiale de la santé ONG Organisation non Gouvernementale ONU Organisation des Nations Unies OPAM Office des Produits Agricoles du Mali OS Objectifs Stratégique PAM Programme Alimentaire Mondial PLA Point de Livraison Avancé PMA Pays les Moins Avancés PNUD Programme des Nations Unies pour le développement PPTE Initiative en faveur de la réduction de la dette des pays pauvres très endettés PIV Périmètre Irrigué Villageois RBM Results Based Management (Gestion axée sur les résultats) SAP Système d’Alerte Précoce (du risque alimentaire) SNS Stock National de Sécurité (géré par l’OPAM) SNU Système des Nations Unies SSA Système (national) de sécurité alimentaire TIEM Transport Interne, Entreposage Et Manutention UNESCO Organisation Des Nations Unies Pour L’Education, La Science Et La Culture UNICEF Fonds des Nations Unies pour l’Enfance USAID United States Agency for International Development VCT/VCF Vivres Contre Travail / Vivres Contre Formation VIH Virus de l’Immunodéficience Humaine

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PRRO 10452.0

Quantitég/pers/jour Energie

(kcal/pers/jour)Protéïne

(g/pers/jour)CSB 250 950 45Huile 25 221.25 0Sucre 20 80 0Total 295 1251.25 45

% 14 Céréales 400 1440 44

CSB 50 190 9Sucre 15 60 0

Légumineuse 60 201 13.2Sel 5 0 0

Huile 25 221.25 0Total 555 2112.25 66.2

% 13 Céréales 400 1340 44Sel 5 0 0Huile 15 132.75 0

Total 420 1472.75 44

Appui aux groupes vulnérables (familles d'accueil, personnes

âgées ou handicapées)

VCT/VCF

Composition nutritionnelleActivités Denrées

NUTRITION

Page 28: INTERVENTION PROLONGÉE DE SECOURS ET DE ......par l’invasion acridienne. Cette situation a conduit à une insécurité alimentaire à large échelle et fragilisé le potentiel productif

Lipides (g/pers/jour)

15250

4029

1230

0.840

2540.84

17 120

1527

nnelle

Page 29: INTERVENTION PROLONGÉE DE SECOURS ET DE ......par l’invasion acridienne. Cette situation a conduit à une insécurité alimentaire à large échelle et fragilisé le potentiel productif

Supplementary Feeding take home ration (with CSB) MT

Individual Ration family ration (5) Caseload * Tonnage MT

Commodity Number of days (g/day) g/day)

CSB 180 250 175,000 7875Oil 25 788Sugar 20 630Total 295 9,293

kcal ( 1000-1200) 1251.25g protein (35-45) 45

energy % fat (30) 29

Appui aux groupes vulnérables

Cereals (MML, mil) 420 400 2,000 58,355 9,804CSB 50 250 1,225SUGAR 15 75 368Pulses 60 300 1,470Salt 5 25 123Oil 25 125 613Total 555 2,775 13,602

kcal ( 2100) 2112.25energy % protein (10-12) 13

energy % fat (at least 17) 17

* 58.355 bénéficiaires ( 29,178 participants)

Family ration 5 persons (originally food for work in PRRO)

Cereals (MML, Mil) 90 400 2,000 202,000 7,272Oil 15 75 273Salt 5 25 91Total 420 2,100 7,636

* 202 000 bénéficiaires (40 400 participants)

Food For Training MT

Cereals (MML, Mil) 60 400 1,200 304,000 7,296Oil 15 45 274Salt 5 15 91Total 420 1,260 7,661

* 304 000 bénéficiaires (101 334 participants)739,355

Total requirements for the PRRO 10452.0 operation

MML /RICE 12,188

MIL 12,186

Pulses 1,470

Salt 305

Oil 1,947

Sugar 998

CSB 9100

total 38193

Global Annexe : PRRO 10452.0:

PRRO 10452 Budget Initial Mali

INTERVENTION II A: VIVRES CONTRE TRAVAIL

INTERVENTION II B: VIVRES CONTRE FORMATION

INTERVENTION I A: Appui aux groupes vulnérables (Alimentation complémentaire pour enfants de 0 à 59 mois)

INTERVENTION I B: Appui aux groupes vulnérables (Appui aux familles d'accueil, personnes âgées, etc.)

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Supplementary Feeding take home ration (with CSB) MT

Individual Ration family ration (5) Caseload * Tonnage MT

Commodity Number of days (g/day) g/day)

CSB 180 250 70,000 3150Oil 25 315Sugar 20 252Total 295 3,717

kcal ( 1000-1200) 1251.25g protein (35-45) 45

energy % fat (30) 29

Appui aux groupes vulnérables

Cereals (MML, mil) 120 400 2,000 58,355 2,801CSB 50 250 350SUGAR 15 75 105Pulses 60 300 420Salt 5 25 35Oil 25 125 175Total 555 2,775 3,886

kcal ( 2100) 2112.25energy % protein (10-12) 13

energy % fat (at least 17) 17

* 58.355 bénéficiaires (29,178 participants)

Family ration 5 persons (originally food for work in PRRO)

Cereals (MML, Mil) 90 400 2,000 74,420 2,679Oil 15 75 100Salt 5 25 33Total 420 2,100 2,813

*74 421bénéficiaires (14 884 participants)

Food For Training MT

Cereals (MML, Mil) 60 400 1,200 112,000 2,688Oil 15 45 101Salt 5 15 34Total 420 1,260 2,822

*112 000 bénéficiaires (37 334 participants)314,775

Total requirements for the PRRO 10452.0 operation

MML /RICE 4,084

MIL 4,084

Pulses 420

Salt 102

Oil 691

Sugar 357

CSB 3500

total 13239

INTERVENTION II A: VIVRES CONTRE TRAVAIL

INTERVENTION II B: VIVRES CONTRE FORMATION

Année 2006 Annex: PRRO 10452.0:

2006 PRRO 10452 Budget Initial MaliINTERVENTION I A: Appui aux groupes vulnérables (Alimentation complémentaire pour enfants de 0 à 59 mois)

INTERVENTION I B: Appui aux groupes vulnérables (Appui aux familles d'accueil, personnes âgées, etc.)

Page 31: INTERVENTION PROLONGÉE DE SECOURS ET DE ......par l’invasion acridienne. Cette situation a conduit à une insécurité alimentaire à large échelle et fragilisé le potentiel productif

Supplementary Feeding take home ration (with CSB) MT

Individual Ration family ration (5) Caseload * Tonnage MT

Commodity Number of days (g/day) g/day)

CSB 180 250 105,000 4725Oil 25 473Sugar 20 378Total 295 5,576

kcal ( 1000-1200) 1251.25g protein (35-45) 45

energy % fat (30) 29

Appui aux groupes vulnérables

Cereals (MML, mil) 300 400 2,000 58,355 7,003CSB 50 250 875SUGAR 15 75 263Pulses 60 300 1,050Salt 5 25 88Oil 25 125 438Total 555 2,775 9,716

kcal ( 2100) 2112.25energy % protein (10-12) 13

energy % fat (at least 17) 17

* 58.355 bénéficiaires (29,178 participants)

Family ration 5 persons (originally food for work in PRRO)

Cereals (MML, Mil) 90 400 2,000 127,580 4,593Oil 15 75 172Salt 5 25 57Total 420 2,100 4,823

* 127 580 bénéficiaires (25 516 participants)

Food For Training MT

Cereals (MML, Mil) 60 400 1,200 192,000 4,608Oil 15 45 173Salt 5 15 58Total 420 1,260 4,838

* 192 000 bénéficiaires (64 000 participants)482,935

Total requirements for the PRRO 10452.0 operation

MML /RICE 8,102

MIL 8,102

Pulses 1,050

Salt 203

Oil 1,255

Sugar 641

CSB 5600

total 24953

INTERVENTION II A: VIVRES CONTRE TRAVAIL

INTERVENTION II B: VIVRES CONTRE FORMATION

Année 2007 Annex: PRRO 10452.0:

PRRO 10452 Budget Initial MaliINTERVENTION I A: Appui aux groupes vulnérables (Alimentation complémentaire pour enfants de 0 à 59 mois)

INTERVENTION I B: Appui aux groupes vulnérables (Appui aux familles d'accueil, personnes âgées, etc.)

Page 32: INTERVENTION PROLONGÉE DE SECOURS ET DE ......par l’invasion acridienne. Cette situation a conduit à une insécurité alimentaire à large échelle et fragilisé le potentiel productif

Project Type: PRRORecipient Country: MALIProject Number: 10452.0Duration (months): 19.0 Start Date: 01-Jun-2006End Date: 31-Dec-2007

Total US$

DIRECT OPERATIONAL COSTS (DOC) 24,705,717$

DIRECT SUPPORT COSTS (DSC) 2,383,679$

TOTAL WFP DIRECT COSTS 27,089,396$

INDIRECT SUPPORT COSTS (ISC) 7% 1,896,258$

TOTAL WFP COSTS 28,985,654$

Cost Category Tonnage ValueCommodity Maize meal 6,094 1,645,306$Millet /Sorghum 12,186 3,290,342$Rice 6,094 1,645,306$CSB 9,100 2,879,240$Veg. Oil 1,946 1,293,895$Pulses 1,470 371,910$Sugar 998 479,040$Salt 305 24,400$0 - -$

Total Commodities 38,192 11,629,439$

External Transport 3,323,495$

ITSH 3,824,814$Overland 4,437,376$LTSH 8,262,183$

ODOC 1,490,600$

1/ This format should also be used for Project Budget Plan Revisions.2/ Please adapt your planning according to the Project Document (duration of the project).3/ This worksheet includes total amount for all years. 4/ In the case of a Regional PRRO, this includes total amounts per country for all years. Different sets of this format have to be filled in per country.5/ The ISC is indicated here to provide a picture of the overall WFP costs even though they are not Project Costs per se. The ISC rate may be amended by the Executive Board during the Project's life.

wfp093157.xls

Page 33: INTERVENTION PROLONGÉE DE SECOURS ET DE ......par l’invasion acridienne. Cette situation a conduit à une insécurité alimentaire à large échelle et fragilisé le potentiel productif

TOTAL

Cost per mt Total Quantity Value Quantity Value Quantity Value Quantity ValueCommodities (US$) (mt) (US$) (mt) (US$) (mt) (US$) (mt) (US$)Maize meal 270.01 6,094 661,795$ 2,451 983,511$ 3,643 -$ - 1,645,306$Millet /Sorghum 270.01 12,186 1,323,589$ 4,902 1,966,753$ 7,284 -$ - 3,290,342$Rice 270.01 6,094 661,795$ 2,451 983,511$ 3,643 -$ - 1,645,306$CSB 316.40 9,100 2,879,240$ 9,100 -$ - -$ - 2,879,240$Veg. Oil 664.90 1,946 930,860$ 1,400 363,035$ 546 -$ - 1,293,895$Pulses 253.00 1,470 371,910$ 1,470 -$ - -$ - 371,910$Sugar 480.00 998 479,040$ 998 -$ - -$ - 479,040$Salt 305 9,840$ 123 14,560$ 182 -$ - 24,400$

- -$ - -$ - -$ - -$- -$ - -$ - -$ - -$

38,192 7,318,068$ 22,895 4,311,371$ 15,297 -$ - 11,629,439$

Overall Rate

87.02 3,323,495$

542110 - Port Operations Costs 37,005$542120 - Landside Transport 4,400,373$542130 - Air Transport -$542140 - Transhipment Point Costs -$542150 - EDP Operations Overall Rate 472,342$542160 - Distribution Costs ITSH 100.15 3,332,249$542170 - Other LTSH Costs OVERLAND 116.19 20,213$

Total LTSH 216.33 8,262,183$

DSC Overall Rate

Total DSC 62.41 2,383,679$

ODOC Overall Rate

Total ODOC 39.03 1,490,600$

Remarks:1/ In the case of a Regional project, subsequent annual sheets should be completed for each country.2/ This sheet contains formulae not to be changed, from subsequent annual sheets.3/ Please enter ITSH and OVERLAND breakdown of rates to reflect the total LTSH rate.

LTSH

Component A Component B Component C

Total Commodities

Total External Transport

wfp093157.xls

Page 34: INTERVENTION PROLONGÉE DE SECOURS ET DE ......par l’invasion acridienne. Cette situation a conduit à une insécurité alimentaire à large échelle et fragilisé le potentiel productif

Year 1 TOTAL

Cost per mt Total Quantity Value Quantity Value Quantity Value Quantity ValueCommodities (US$) (mt) (US$) (mt) (US$) (mt) (US$) (mt) (US$)Maize meal 270.01 2,042 189,007.00$ 700.00 362,353.42$ 1,342.00 -$ - 551,360$Millet /Sorghum 270.01 4,085 378,284.01$ 1,401.00 724,706.84$ 2,684.00 -$ - 1,102,991$Rice 270.01 2,042 189,007.00$ 700.00 362,353.42$ 1,342.00 -$ - 551,360$CSB 316.40 3,500 1,107,400.00$ 3,500.00 -$ -$ - 1,107,400$Veg. Oil 664.90 691 325,801.00$ 490.00 133,644.90$ 201.00 -$ 459,446$Pulses 253.00 420 106,260.00$ 420.00 -$ -$ - 106,260$Sugar 480.00 357 171,360.00$ 357.00 -$ -$ - 171,360$Salt 80.00 102 2,800.00$ 35.00 5,360.00$ 67.00 -$ - 8,160$

- - -$ - -$ -$ - -$- - -$ - -$ - -$ - -$

13,239 2,469,919$ 7,603.00 1,588,419$ 5,636.00 -$ - 4,058,338$

Annual Rate Year 1

87.02 1,152,067.19$

Year 1542110 - Port Operations Costs 12,827.46$542120 - Landside Transport 1,525,359.86$542130 - Air Transport542140 - Transhipment Point Costs542150 - EDP Operations 163,734.33$542160 - Distribution Costs 1,155,101.72$542170 - Other LTSH Costs 7,006.72$

Total LTSH 2,864,030$

DSC Annual Rate Year 1

Total DSC 1,117,369$

ODOC Annual Rate Year 1

Total ODOC 780,700$

Remarks:1/ In the case of a Regional project, this format should also be completed for each country.2/ Planned costs should be included for each year of the project.3/ Enter a relevant transport rate.

LTSH

Relief Rehabilitation

Total Commodities

Total External Transport

wfp093157.xls

Page 35: INTERVENTION PROLONGÉE DE SECOURS ET DE ......par l’invasion acridienne. Cette situation a conduit à une insécurité alimentaire à large échelle et fragilisé le potentiel productif

Year 2 TOTAL

Cost per mt Total Quantity Value Quantity Value Quantity Value Quantity ValueCommodities (US$) (mt) (US$) (mt) (US$) (mt) (US$) (mt) (US$)Maize meal 270.01 4,052 472,787.51$ 1,751.00 621,158.01$ 2,300.50 -$ 1,093,946$Millet /Sorghum 270.01 8,101 945,305.01$ 3,501.00 1,242,046.00$ 4,600.00 -$ - 2,187,351$Rice 270.01 4,052 472,787.51$ 1,751.00 621,158.01$ 2,300.50 -$ - 1,093,946$CSB 316.40 5,600 1,771,840.00$ 5,600.00 -$ -$ - 1,771,840$Veg. Oil 664.90 1,255 605,059.00$ 910.00 229,390.50$ 345.00 -$ - 834,450$Pulses 253.00 1,050 265,650.00$ 1,050.00 -$ -$ - 265,650$Sugar 480.00 641 307,680.00$ 641.00 -$ -$ - 307,680$Salt 80.00 203 7,040.00$ 88.00 9,200.00$ 115.00 -$ - 16,240$

- - -$ -$ - -$ - -$- - -$ - -$ - -$ - -$

24,953 4,848,149$ 15,292.00 2,722,953$ 9,661.00 -$ - 7,571,102$

Annual Rate Year 2

87.02 2,171,427.81$

Year 2542110 - Port Operations Costs 24,177.33$542120 - Landside Transport 2,875,013.57$542130 - Air Transport542140 - Transhipment Point Costs542150 - EDP Operations 308,608.11$542160 - Distribution Costs 2,177,147.31$542170 - Other LTSH Costs 13,206.30$

Total LTSH 5,398,153$

DSC Annual Rate Year 2

Total DSC 1,266,310$

ODOC Annual Rate Year 2

Total ODOC 709,900$

Remarks:1/ In the case of a Regional project, this format should also be completed for each country.2/ Planned costs should be included for each year of the project.3/ Enter a relevant transport rate.

LTSH

Relief Rehabilitation

Total Commodities

Total External Transport

wfp093157.xls

Page 36: INTERVENTION PROLONGÉE DE SECOURS ET DE ......par l’invasion acridienne. Cette situation a conduit à une insécurité alimentaire à large échelle et fragilisé le potentiel productif

OTHER DIRECT OPERATIONAL COSTS (BUDGET PLAN PRIORITY AREAS)

TOTAL Gender Non Attributed

Staff and Staff-Related Costs Year 2 Staff and Staff-Related Costs551010 International Consultants (incl. Tr - - - -551020 National Consultants 20,000 20,000 10,000 10,000551030 Temporary Assistance - - -551040 UNVs - - - -552000 Non-WFP Staff Training 12,000 12,000 - 12,000553000 Travel 15,000 15,000 - 15,000

Subtotal 47,000 47,000 10,000 37,000

Recurring Expenses Year 2 Recurring Expenses554010 Rental of Facility - - - -554020 Utilities General - - - -554030 Office Supplies 900 900 - 900554040 Communications and IT Services 2,000 2,000 - 2,000554050 Insurance - - -554060 Equipment Repair and Maintenan - - - -554070 Vehicle Maintenance and Runnin 30,000 30,000 - 30,000554080 Contracted Services 590,000 590,000 - 590,000554090 Other Office Expenses - - - -

Subtotal 622,900 622,900 - 622,900

Equipment & Capital Costs Year 2 Equipment & Capital Costs555010 Agricultural Tools and Equipment 20,000 20,000 - 20,000555020 Kitchen & Canteen Material and E - - - -555030 Health Related Material and Equi 5,000 5,000 - 5,000555040 School Related Material and Equipment - - -555050 Building Material - - - -555060 Vehicles - - - -555070 TC/IT Equipment - - - -555080 Other Tools, Material and Equipm 15,000 15,000 - 15,000556000 Food Transformation Costs - - - -

Subtotal 40,000 40,000 - 40,000

TOTAL OTHER DIRECT OPERATIONAL CO 709,900 709,900 10,000 699,900

1/ Planned costs should be included for each year of the project. In the case of a Regional project, this format should also be completed for each country.2/ This table facilitates the breakdown of project costs by Priority area for statistical purposes.3/ The total in Column E41 is expected to tally with Column C41, as Total ODOC for the Project, for the Year. wfp093157.xls

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Budget Explanation - PRRO 10452

I. General context

During the early stages of the agricultural campaign 2004, the combined effects of drought and locust had a substantial impact on the agricultural production; dry cereal prices have increased on average by 70% compared to last year and are 26% higher than the previous five year leading to a food insecurity on a broad scale in the Northern areas of Mali and the Sahel Occidental. In the field of breeding, principal socio economical activity of these zones, the consequences of the crisis were: i).a deterioration of the general breeding conditions, in particular overgrazing due to the deficit in biomass coupled on arrival of foreign herds ii) an increase of vulnerability of stockbreeders in terms of food security due to - a reduction of livestock products such as milk, - the reduction in the commercial value of animals and - the rise of cereal prices, accompanied by the deterioration of the terms of trade - animal against cereals; iii) the substantial reduction of the purchasing power of the pastoralist populations lead to an accentuated impoverishment of this part of the population and to a situation of worrying food insecurity. In response to the bad agricultural year 2004 - 2005, WFP initiated in March 2005 an emergency operation (EMOP 10400) in order to assist the food deficit areas in the North of the country and the Sahel Occidental. This operation made it possible to support 175 000 mal nourished children of less than five years through supplementary feeding. Moreover WFP accompanied Food for Work (FFW) activities, and supported the Government in its intervention through a contribution to the reconstitution of the National Food Security Stock (SNS). The PRRO is considered as a follow up of EMOP 10 400, carried out by WFP subsequently to the Government’s request, in order to battle the consequences of the 2004/05 crisis. It aims at consolidating the achievements of the emergency assistance in 2005. Its duration is 19 month (01st of June 2006 – 31st of December 2007).

The specific objectives are: > To improve the nutritional and medical state of 6-59 month old children through prevention and reduction of malnutrition and to bring food assistance to children at school age and their hosting families in nomadic areas.

> To rehabilitate the productive potential of pastors and agro pastors, to assure the income of pastors in the areas affected by the crisis in 2004/05 and to reinforce beneficiaries’ knowledge and capacities in order to allow them to cope with the effects of natural disasters.

On the United Nations security scale, three areas in the North of the country (Timbouctou, Gao and Kidal) are classified in phase I. Criminal acts are reported outside of the cities (car-jacking targeting vehicles type 4X4, armed road cutting - sometimes with violence etc.). Police do not have sufficient means in order to control the territory and assure security. For this reason all vehicles of WFP circulating in these areas have to be equipped with radios HF and GPS in order to allow safe displacements. All WFP staff passed the UN security exam related to essential security requirements. Staff recruited within the frame of this operation will undergo the same training.

II. II Direct operational costs.

1. Net requirements in food: 38 192 tons

CSB 9 100 tons ; MML 6.094 tons ; Rice 6 094 tons, Oil 1.946 ; Sugar 998 tons ; Cereals/millet 12.186 tons; Pulses 1.470 tons; Salt 305 tons; Total 38 192 tons

2. Direct operational costs: 23.664.600 USD

Standard costs: Costs for foodstuff are based on: a) data of the FPE of ODMP march 17, 2006, oil, pulses, sugar, CSB, and salt b) the current price on the local market for the millet c) the price obtained for MML within the frame of EMOP 10400

The rate of exchange is 542,476 FCFA for 1 USD in February 2006.wfp093157.xls

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The rate of exchange is 542,476 FCFA for 1 USD in February 2006.

Transport external and TTEM

a) External transport (maritime): 9.100 tons CSB, 6.094 tons MML, 1.470 tons pulses and 1.946 tons oil will be imported. Concerning the purchase of cereals (12.186 tons millet and 6.094 tons rice), it is envisaged to distribute them to 50 % between local purchases and regional purchases. The calculation of external transport costs is based on the average of rates applied to cargoes imported to Mali from various sources . This rate is of USD 29,17 MT (cf.PBE from ODMP).

b) Overland transport until the EDP: These costs are based on quotations received through the last tender invitation launched for contracting of transport agencies for transit in 2006-2007; this rate is estimated at 116,17 USD per ton.

c) LTSH: Standard costs for LTSH are based on semi-annual tender invitations by the office near the local conveyors, and based on the rates currently used within the framework of EMOP 10400; this rate is estimated at 118, 889 USD per ton (see joined matrix revised by LOG MLI). It applies to 100 % of all food products.

4. Shared costs: not applicable

5. Other Direct Operational Costs (ODOC)

These costs amount to 1 490 600 USD - 39,03 USS per ton of food (6.6 % of the total of Direct Costs for WFP)

They are planed in order to support partners implicated in follow-up and evaluation on the village level; as well will they be given to the CSA and the technical ministries, the decentralized structures of the Government and international and national NGOs. They will support the implementation of the recommendations of the nutritional surveys and of the sentinel sites project, as well as the activities of coordination and supervision of the local distribution commissions and the sensitization and the information of communities through communitarian radios. The joint effect of this activities aims to avoid food diversions. The general salary of staff from the CSA, the sectoral ministries and the National Direction are covered by the budget of the Malian State.

The planned expenditures will cover additional expenses related to:

a) – Training of staff from the CSA, the decentralized structures of the Government as well as the beneficiary communities: 42 000 USD; - Travel expenses for staff from the sectoral ministries and the members of the regional management and supervision commissions of the program: 25 000 USD;

b) Additional recurring expenditures:

- Communication and office supply: 5 600USD- Maintenance of 5 vehicles: 59 000 USD- Contracted Services: International and national NGOs will be used to supervise the implementation on the communal level. The use of communitarian radios will allow information and sensitization of the populations in the most isolated zones; The preceding experience with the implementation of EMOP 10400 showed that an average amount of 30 USD per ton must be budgeted: 1 .036.000 USD

c) Capital expenditures:

At the time of the first year, it is essential to equip our governmental partners with means of adequate displacement: - Purchase of 5 vehicles 4 X 4 (type Toyota Hilux) equipped with radio operator HF (price Toyota Gibraltar) for the supervision accomplished by the CSA/SAP: 150 000 USS- Reinforcement of the cover in radio operator Motorola by using already existing repeaters VHF on the sub-office level: 18 000 USDF the second year, the purchase of small complementary equipment for an amount of 45 000 USS is planned.

wfp093157.xls

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Pays:Opération régionale: (Oui/Non)Type d'opération (DÉV, Activité de programmes de pays, op. d'urg., IPSR ou op. spéc.):

Nom de l'opération:No WINGS:S'il s'agit d'un programme de pays, nom de l'activité :S'il s'agit d'un programme de pays, No de l'activité:Durée: De:Juin 2006 À: Décembre 2007

Formulaire de planification des statistiques d'un projet

Note: Dans le cas d'opérations régionales, chaque pays doit remplir ce formulaire pour sa part Dans le cas d'activités relevant d'un programme de pays, des formulaires distincts doivent être remplis pour les activités fondamentales et les activités complémentaires.

MALINON

IPSR

REHABILITATION DES POPULATIONS NOMADES DU NORD ET DU SAHEL OCCIDENTAL DU MALI

10452.0

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TABLEAU 1A - TOTAL, BÉNÉFICIAIRES(On entend par "bénéficiaires" les personnesciblées auxquelles le PAM fournit une aide

alimentaire)

Nombre totalsur toute la

durée du projet(planifié)

Nombre totalpour l'annéecivile 2006

Nombre totalpour l'annéecivile 2007

Observations sur lesdonnées ou notes

concernant la méthodeutilisée (le cas échéant)

Garçons de moins de 5 ans 87835 37395 57373Garçons de 5 à 18 ans 113454 48302 74106Hommes 164691 70116 107574Total, bénéficiaires de sexe masculin 365981 155814 239053Fillettes de moins de 5 ans 89610 38151 58532Filles de 5 à 18 ans 115746 49278 75603Femmes 168018 71533 109747Total, bénéficiaires de sexe féminin 373374 158961 243882

Total, bénéficiaires 739355 314775 482935

LEAU 1B - BÉNÉFICIAIRES - sous-groupes spécifiques

Réfugiés, hommes 0 0 0Réfugiés, femmes 0 0 0Total, réfugiés 0 0 0Personnes déplacées, hommes 0 0 0Personnes déplacées, femmes 0 0 0Total, personnes déplacées 0 0 0Rapatriés, hommes 0 0 0Rapatriés, femmes 0 0 0Total, rapatriés 0 0 0

RS RELATIFS AUX ENGAGEMENTS RENFORCÉS EN FAVEUR DES FEMMESNombre d'hommes exerçant des responsabilités dans l 17745 7555 11590Nombre de femmes exerçant des responsabilités dans 4436 1889 2898

Nombre de titres familiaux d'alimentation (cartes derationnement ou liste de distribution) délivrés à deshommes lors des distributions générales

0 0 0

Nombre de titres familiaux d'alimentation (cartes derationnement ou liste de distribution) délivrés à desfemmes lors des distributions générales

0 0 0Nombre d hommes venant chercher la rationalimentaire familiale lors des distributions générales

0 0 0

TABLEAU 1 - BÉNÉFICIAIRES ET RÉSULTATS DU PROJET

Note: Dans le cas d'opérations régionales, chaque pays doit remplir ce formulaire pour sa part du total.Dans le cas d'activités relevant d'un programme de pays, des formulaires distincts doivent être remplis pour les activités

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Nombre de femmes venant chercher la rationalimentaire familiale lors des distributions générales

0 0 0

Dans le cas d'activités relevant d'un programme de pays, des formulaires distincts doivent être remplis pour les activitésNote: Dans le cas d'opérations régionales, chaque pays doit remplir ce formulaire pour sa part du total.

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TABLEAU 1D - INDICATEURS DE RÉSULTATS

Nombre totalsur toute la

durée du projet(planifié)

Nombre totalpour l'annéecivile 2006

Nombre totalannée civile

2007

Observations sur lesdonnées ou notes

concernant la méthodeutilisée (le cas échéant)

Nombre de bénéficiaires des distributions alimentaires généralesBénéficiaires des distributions alimentaires générales, 28,886 28,886 28,886Bénéficiaires des distributions alimentaires générales, 29,469 29,469 29,469

Total, bénéficiaires des distributions alimentaires g 58,355 58,355 58,355Les bénéficiaires ne changent pasd'une année à l'autre

Nombre de bénéficiaires des programmes SMI/alim. complémentaire et thérapeutiqueGarçons recevant des vivres à titre d'alimentation thérapeutiqueFilles recevant des vivres à titre d'alimentation thérapeutiqueTotal, enfants recevant des vivres à titre d'aliment 0 0 0Garçons recevant des vivres à titre d'alimentation com 86,625 34,650 51,975Filles recevant des vivres à titre d'alimentation complé 88,375 35,350 53,025Total, enfants recevant des vivres à titre d'aliment 175,000 70,000 105,000Femmes enceintes/mères allaitantes bénéficiaires des 0 0 0Total, bénéficiaires des programmes SMI/alimentat 175,000 70,000 105,000

Nombre d'enfants bénéficiaires des programmes d'alimentation scolaire (et pré-scolaire)Garçons recevant des repas scolairesFilles recevant des repas scolairesTotal, enfants recevant des repas scolairesGarçons recevant des rations à emporter 0 0 0

dont : garçons recevant à la fois des rations à emporter et des repas scolairesFilles recevant des rations à emporter 0 0 0

dont : filles recevant à la fois des rations à emporte 0 0 0dont : filles des écoles secondaires recevant des rations à emporter

Total, enfants recevant des rations à emporter 0 0 0Nombre de participants VCT

Participants VCT, hommes 32,320 11,907 20,413Participants VCT, femmes 8,080 2,977 5,103Total, participants VCT 40,400 14,884 25,516

Nombre de participants VCF (hors alimentation scolaire)Participants VCF, hommes 30,400 11,200 19,200Participants VCF, femmes 70,934 26,134 44,800

dont : participants VCF, adolescentesTotal, participants VCF 101,334 37,334 64,000Nombre estimé de personnes touchées par le VIH/SIDA recevant une assistance du PAMHommes touchés par le VIH/SIDA recevant une assist 0 0 0Femmes touchées par le VIH/SIDA recevant une assis 0 0 0Total, nombre estimé de personnes touchées par le 0 0 0

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TYPE DE CONTRIBUTIONPlanifié dans le

descriptif du projet (dollars E.-U.)

Total, année civile en cours (planifié)

Total, prochaine année civile

(planifié)

Contribution en produits $0 $0 $0Contribution de type Transport externe $0 $0 $0Contribution de type TTEM $0 $0 $0Contribution de type autres COD $0 $0 $0Contribution de type CAD $0 $0 $0TOTAL $0 $0 $0

Note: Ce tableau doit refléter la contribution du gouvernement au projet du PAM.Cela comprend les coûts correspondant à des contributions en produits et de types Transport externe, TTEM, autres COD et CAD apportées par le gouvernement au projet du PAM. On appliquera la même base de calcul que celle que le PAM utilise pour calculer ses coûts. Les coûts indiqués ici viennent en supplément de la contribution de contrepartie du gouvernement, qui est obligatoire pour les pays bénéficiaires ne faisant pas partie des PMA.

TABLEAU 2 - CONTRIBUTION DU GOUVERNEMENT

Note: Dans le cas d'opérations régionales, chaque pays doit remplir ce formulaire pour sa part du total.Dans le cas d'activités relevant d'un programme de pays, des formulaires distincts doivent être remplis pour les activités fondamentales et les activités complémentaires.

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CATÉGORIE (part en pourcentage)Planifié dans le descriptif

du projet

Observations sur les données ou notes concernant la méthode utilisée (le cas

échéant)Situation de conflit/guerre 0%Crise économique 30%Sécheresse/mauvaises récoltes 50%Inondations 0%Ouragan/cyclone 0%Séisme 0%Autres catastrophes naturelles soudaines 20% criquetsTotal, op. d'urg./IPSR par cause 100%

CATÉGORIE (part en pourcentage)Planifié dans le descriptif

du projet

Observations sur les données ou notes concernant la méthode utilisée (le cas

échéant)FAAD 1: Santé, nutrition et SMI 24%FAAD 2: Éducation et formation 0%FAAD 3: Création d'actifs 40%FAAD 4: Atténuation des effets des catastrophes 0%FAAD 5: Gestion moyens de subs. durables/ressources naturelles 0%Autres 36%Total, DÉV par priorité FAAD 100%

CATÉGORIE (part en pourcentage)Planifié dans le descriptif

du projet

Observations sur les données ou notes concernant la méthode utilisée (le cas

échéant)Assistance alimentaire de secours gratuite

Total, Assistance alimentaire de secours gratuite 36%Ressources humaines:

SMI 24%Santé publique/éradication des maladies (hors VIH/SIDA) 0%VIH/SIDA 0%Garderies et jardins d'enfants 0%Écoles primaires 0%Écoles secondaires 0%Alphabétisation et initiation à l'arythmétique 0%Autres, VCF 20%Total, Ressources humaines 44%

VCT:Équipements collectifs/écoles/logement 2%Transport (par ex., routes d'accès, routes rurales) 2%Installation/réinstallation 0%Mise en valeur/amélioration des terres ou des ressources en eau 2%Promotion de la production agricole/végétale 4%Projets d'élevage et de pisciculture 7%Projets d'agroforesterie 3%Réserves alimentaires 0%Autres, VCT 0%Total, VCT 20%Total projet par activité 100%

TABLEAU 3A - Part en pourcentage des dépenses PAR CAUSE - pour op. d'urg., IPSR & op. spéc. uniquement

TABLEAU 3 - RÉPARTITION DE L'ENSEMBLE DES DÉPENSES OPÉRATIONNELLES, POUR COMPTE RENDU AUX NATIONS UNIES

TABLEAU 3B - Part en pourcentage des dépenses PAR PRIORITÉ FAAD - pour DÉV uniquement

TABLEAU 3C - Part en pourcentage des dépenses par SECTEUR D'INTERVENTION pour op. d'urg., IPSR & DÉV

Note: Dans le cas d'opérations régionales, chaque pays doit remplir ce formulaire pour sa part du total.Dans le cas d'activités relevant d'un programme de pays, des formulaires distincts doivent être remplis pour les activités fondamentales et les activités complémentaires.