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S44 Abstracts Results.— No thrombosis, nor pulmonary embolism were diagnosed in the postoperative period; from the whole cohort of 463 laser procedures, the postoperative data were available during different time periods in 457 limbs (98.7%). Saphenous occlusion was verified in 446 limbs (96.3%) after one month, nonocclusion or early reopening was seen in 17 limbs (3.7%) at this time. In total, 40 nonoccluded saphenous trunk veins were found during the whole follow-up period (1—54 months, mean 16 months) which represents the final occlusion result of 91.36%. Using Kaplan—Meier analysis, we reached 83% occlusion rate during the follow-up period up to 4.5 years. Mean clinical CEAP classification improved from 2.22 (before operation) to 0.24 (one month after) and 0.48 (last visit). Cox regression analysis of factors influencing nonocclusion and early or late recanalisation of saphe- nous vein found two factors with statistical significance: body mass index (P = 0.017) and laser power (P = 0.031). Cumulative rate of occlusions in the 54 months horizon is significantly higher (86%) in patients with BMI greater than 25 compared to patients with overweight (63%), log-rank test 0.00032. When comparing the influence of laser power on the quality of saphenous occlusion, the threshold of 13 W was set arbitrary based on median values in occluded and nonoccluded cohorts and using the Kaplan—Meier survival method, the results of the treatment with power less than 13W and more than 13 W were analysed. Using the power values less than 13 W, the results were significantly better (log-rank test: P = 0.048, Cox—Mantel test 0.02) compared to power values of 13 W or more. Median power in nonoc- cluded veins was 14 W while in occluded trunks was 13 W. This difference is statistically significant (P = 0.0095). Conclusions.— The present clinical study supports the concept of ‘‘slow and gentle heating’’ during the endove- nous diode laser treatment of varicose veins to achieve good immediate and late result. Based on our observations and their meticulous statistical analysis, we recommend lower or medium power settings (8—13 W) with slower pull-back speed of the laser fibre (0.2—2 mm/s) to achieve the suf- ficient energy per centimeter of the vein and the optimal clinical outcome with minimal side-effects. doi:10.1016/j.jmv.2008.01.031 P12 Référentiel sur le traitement endovasculaire des varices par injections écho-guidées de mousses fibrosantes : le consensus de Grenoble version 2007 G. Gachet a,, L. Spini b , J.-P. Benigni c , F. Bucci d , J.-M. Diamand d , J.-L. Gillet e a Voiron b Pont de Beauvoisin c Paris, France d Grenoble e Bourgoin-Jallieu, France Mots clés : Traitement endovasculaire ; Mousses fibro- santes Longtemps, la chirurgie a été le pilier du traite- ment des varices saphènes mais l’essor des traitements endovasculaires avec notamment l’utilisation de mousses fibrosantes a profondément changé la donne en phlébo- logie. Face à ce bouleversement des pratiques, il nous est apparu indispensable d’élaborer un référentiel, défi- nissant un cadre scientifique et médicolégal opposable à la HAS, L’AFSSPS, la CNAM, l’ONM, aux associations de malades, assureurs, etc. Il fournira, pour les confrères dési- reux de se former à la méthode, un document de référence issu de l’expérience cumulée des auteurs et des don- nées scientifiques actualisées. Enfin, il permettra d’établir des référentiels d’évaluation des pratiques professionnelles (EPP). Ce guide de bonnes pratiques est le fruit du travail col- lectif d’un groupe de médecins vasculaires pratiquant la phlébologie, issus majoritairement du club mousse de la région Rhône-Alpes qui en est donc le promoteur. Ce consen- sus a été conc ¸u sur le mode formalisé selon les critères de la HAS. Les chapitres traitent de la formation, du matériel, de la confection de la mousse, des indications/contre-indications, des examens écho-doppler, des injections, des contrôles après traitement, de la sécurité, des comptes rendus et aspects réglementaires notamment de l’information et du consentement du patient. doi:10.1016/j.jmv.2008.01.032 P13 Ischémie colique chez un homme jeune : relation avec le cannabis ? C. Fosso a,, N. Nagy b , M. Zalcman c , M. Adler d , M. Gelin d , J.-C. Wautrecht a a Service médico-chirurgical de pathologie vasculaire, CHU Erasme, Bruxelles, Belgique b Service d’anatomopathologie, CHU Erasme, Bruxelles, Bel- gique c Service d’imagerie médicale, CHU Erasme, Bruxelles, Bel- gique d Service médico-chirurgical de gastroentérologie, CHU Erasme, Bruxelles, Belgique Mots clés : Maladie de Buerger ; Artérite cannabique Introduction.— La maladie de Buerger est une artérite inflammatoire touchant principalement les extrémités des membres. La corrélation avec le tabagisme est établie. Nous rapportons le cas d’un patient fumeur de 23 ans, consom- mant du cannabis, ayant développé une ischémie colique qui a nécessité une résection colique ; l’histologie évoquait une maladie de Buerger. Le rôle du cannabis est évoqué. Observation.— Un jeune homme de 23 ans sans antécé- dents particuliers est hospitalisé pour douleurs abdominales. Il fume en moyenne 15 cigarettes et cinq cigarettes de marijuana quotidiennement depuis dix ans. L’examen phy- sique révèle une sensibilité du flanc gauche ; l’examen vasculaire périphérique est normal ; la biologie montre un bilan auto-immun normal. Le CT scan abdominal démontre un épaississement du côlon gauche ; une artériographie sélective révèle une absence de visualisation de l’artère mésentérique inférieure ; le lavement baryté décèle une sténose au niveau du sigmoïde. Le patient subit une résection colique gauche. L’histologie montre des thrombi segmentaires avec reperméabilisation au niveau des artères, compatible avec une maladie de Buerger. Quelques jours plus tard, le patient présente de nouveau des douleurs abdominales et trois nouvelles sténoses sont découvertes.

Ischémie colique chez un homme jeune : relation avec le cannabis ?

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Page 1: Ischémie colique chez un homme jeune : relation avec le cannabis ?

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Results.— No thrombosis, nor pulmonary embolism wereiagnosed in the postoperative period; from the wholeohort of 463 laser procedures, the postoperative data werevailable during different time periods in 457 limbs (98.7%).aphenous occlusion was verified in 446 limbs (96.3%) afterne month, nonocclusion or early reopening was seen in 17imbs (3.7%) at this time. In total, 40 nonoccluded saphenousrunk veins were found during the whole follow-up period1—54 months, mean 16 months) which represents the finalcclusion result of 91.36%. Using Kaplan—Meier analysis, weeached 83% occlusion rate during the follow-up period up to.5 years. Mean clinical CEAP classification improved from.22 (before operation) to 0.24 (one month after) and 0.48last visit). Cox regression analysis of factors influencingonocclusion and early or late recanalisation of saphe-ous vein found two factors with statistical significance:ody mass index (P = 0.017) and laser power (P = 0.031).umulative rate of occlusions in the 54 months horizon isignificantly higher (86%) in patients with BMI greater than 25ompared to patients with overweight (63%), log-rank test.00032. When comparing the influence of laser power onhe quality of saphenous occlusion, the threshold of 13 Was set arbitrary based on median values in occluded andonoccluded cohorts and using the Kaplan—Meier survivalethod, the results of the treatment with power less than

3W and more than 13 W were analysed. Using the poweralues less than 13 W, the results were significantly betterlog-rank test: P = 0.048, Cox—Mantel test 0.02) comparedo power values of 13 W or more. Median power in nonoc-luded veins was 14 W while in occluded trunks was 13 W.his difference is statistically significant (P = 0.0095).

Conclusions.— The present clinical study supports theoncept of ‘‘slow and gentle heating’’ during the endove-ous diode laser treatment of varicose veins to achieve goodmmediate and late result. Based on our observations andheir meticulous statistical analysis, we recommend lowerr medium power settings (8—13 W) with slower pull-backpeed of the laser fibre (0.2—2 mm/s) to achieve the suf-cient energy per centimeter of the vein and the optimallinical outcome with minimal side-effects.

oi:10.1016/j.jmv.2008.01.031

12éférentiel sur le traitement endovasculaire des varicesar injections écho-guidées de mousses fibrosantes : leonsensus de Grenoble version 2007. Gacheta,∗, L. Spinib, J.-P. Benigni c, F. Buccid, J.-M.iamandd, J.-L. Gillete

VoironPont de BeauvoisinParis, FranceGrenobleBourgoin-Jallieu, France

Mots clés : Traitement endovasculaire ; Mousses fibro-antes

Longtemps, la chirurgie a été le pilier du traite-

ent des varices saphènes mais l’essor des traitements

ndovasculaires avec notamment l’utilisation de moussesbrosantes a profondément changé la donne en phlébo-

ogie. Face à ce bouleversement des pratiques, il nous

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Abstracts

st apparu indispensable d’élaborer un référentiel, défi-issant un cadre scientifique et médicolégal opposable àa HAS, L’AFSSPS, la CNAM, l’ONM, aux associations dealades, assureurs, etc. Il fournira, pour les confrères dési-

eux de se former à la méthode, un document de référencessu de l’expérience cumulée des auteurs et des don-ées scientifiques actualisées. Enfin, il permettra d’établires référentiels d’évaluation des pratiques professionnellesEPP).

Ce guide de bonnes pratiques est le fruit du travail col-ectif d’un groupe de médecins vasculaires pratiquant lahlébologie, issus majoritairement du club mousse de laégion Rhône-Alpes qui en est donc le promoteur. Ce consen-us a été concu sur le mode formalisé selon les critères dea HAS.

Les chapitres traitent de la formation, du matériel, de laonfection de la mousse, des indications/contre-indications,es examens écho-doppler, des injections, des contrôlesprès traitement, de la sécurité, des comptes rendus etspects réglementaires notamment de l’information et duonsentement du patient.

oi:10.1016/j.jmv.2008.01.032

13schémie colique chez un homme jeune : relation avec leannabis ?. Fossoa,∗, N. Nagyb, M. Zalcmanc, M. Adlerd, M. Gelind,.-C. Wautrechta

Service médico-chirurgical de pathologie vasculaire, CHUrasme, Bruxelles, BelgiqueService d’anatomopathologie, CHU Erasme, Bruxelles, Bel-iqueService d’imagerie médicale, CHU Erasme, Bruxelles, Bel-iqueService médico-chirurgical de gastroentérologie, CHUrasme, Bruxelles, Belgique

Mots clés : Maladie de Buerger ; Artérite cannabiqueIntroduction.— La maladie de Buerger est une artérite

nflammatoire touchant principalement les extrémités desembres. La corrélation avec le tabagisme est établie. Nous

apportons le cas d’un patient fumeur de 23 ans, consom-ant du cannabis, ayant développé une ischémie coliqueui a nécessité une résection colique ; l’histologie évoquaitne maladie de Buerger. Le rôle du cannabis est évoqué.

Observation.— Un jeune homme de 23 ans sans antécé-ents particuliers est hospitalisé pour douleurs abdominales.l fume en moyenne 15 cigarettes et cinq cigarettes dearijuana quotidiennement depuis dix ans. L’examen phy-

ique révèle une sensibilité du flanc gauche ; l’examenasculaire périphérique est normal ; la biologie montre unilan auto-immun normal. Le CT scan abdominal démontren épaississement du côlon gauche ; une artériographieélective révèle une absence de visualisation de l’artèreésentérique inférieure ; le lavement baryté décèle une

ténose au niveau du sigmoïde. Le patient subit uneésection colique gauche. L’histologie montre des thrombi

egmentaires avec reperméabilisation au niveau des artères,ompatible avec une maladie de Buerger. Quelques jourslus tard, le patient présente de nouveau des douleursbdominales et trois nouvelles sténoses sont découvertes.
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L’évolution est favorable après une anticoagulation parhéparine relayée par acénocoumarol pour une durée de sixmois.

Conclusion.— L’atteinte des vaisseaux autres que ceuxdes membres est rare dans la maladie de Buerger. Plusd’une trentaine de cas d’atteinte intestinale ont toutefoisété décrits. Les premiers cas d’artérite cannabique ont étédécrits en 1960 chez des fumeurs de « kifs ». La symptoma-tologie et l’histologie sont les mêmes que pour la maladie deBuerger. Nous rapportons à notre connaissance la premièreobservation d’une ischémie intestinale comme symptômeinaugural chez un fumeur mixte de tabac et cannabis. Lerôle du cannabis peut probablement être évoqué au mêmetitre que le tabac.

doi:10.1016/j.jmv.2008.01.033

P14Thromboses veineuses, infections à CMV et anticorps anti-cardiolipides : à propos de quatre nouveaux casJ. Connaulta,∗, P. Pottiera, G. Lamiraultb, F. Lavainnec,M.-A. Pistoriusa, B. Planchona

a Service de médecine interne, Hôtel-Dieu, CHU de Nantes,1, place Alexis-Ricordeau, 44093 Nantes cedex 1, Franceb Unité de transplantation thoracique, service de chirurgiethoracique et cardiovasculaire, institut du Thorax, hôpitalLaënnec, CHU de Nantes, Francec Service de néphrologie et immunologie clinique, Hôtel-Dieu, CHU de Nantes, 1, place Alexis-Ricordeau, 44093Nantes cedex 1, France

Mots clés : Anticardiolipides ; CytomégalovirusObjectif.— Devant une thrombose veineuse superficielle

ou profonde inexpliquée, la teneur du bilan étiologiqueest souvent controversée. Un signe clinique associé orienteles explorations. En cas de fièvre, particulièrement en casd’immunodépression, les causes infectieuses et notammentvirales sont évoquées sans toujours être correctement docu-mentées. Quels sont les liens entre thrombose et infectionvirale ?

Matériel et méthode.— Quatre patients présentent uneassociation de thrombose veineuse récente symptomatiqueet une primo-infection à cytomégalovirus (CMV) documen-tée. Dans chacun des cas, les facteurs de risque et leurévolution sont analysés, afin de déterminer l’imputabilitéde l’infection à CMV. Notamment, la présence des ACL a étésystématiquement recherchée.

Résultats.— Parmi les quatre patients (une femme et troishommes, âge moyen 42 ans), deux sont immunocompétents :(1) un homme de 35 ans (thromboses veineuses superficiellesrépétées) avec une faible positivité transitoire des ACL etun facteur V Leiden hétérozygote ; (2) une femme de 25 ans(thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire), sansaucune anomalie au bilan de thrombophilie. Les deux autrespatients sont immunodéprimés ; (3) un homme de 50 ans sousimmunosuppresseurs pour une greffe cardiaque (thromboseveineuse profonde) ; (4) un patient de 58 ans, porteur d’unegreffe rénale prise en charge (thrombose veineuse profonde

sur cathéter central). Dans ces deux derniers cas, le bilande thrombophilie est négatif. La durée moyenne de suivi estde 25,5 mois. Dans ces quatre cas, l’infection récente parCMV a été documentée par la cinétique des IgM et IgG pour

rcel

S45

es patients immunocompétents et sur l’apparition puis laiminution de la virémie pour les patients immunodépriméstous séronégatifs pour le CMV auparavant).

Conclusion.— La responsabilité d’une primo-infection àMV est rare, mais décrite pour les thromboses, souventar l’induction transitoire d’ACL. L’induction d’ACL par leMV est fréquente, mais n’est que rarement à l’origine dehrombose clinique. La survenue de thrombose au cours’infection à CMV sans ACL est exceptionnelle et doitaire rechercher une hypercoagulabilité constitutionnelleu acquise chronique. Le mécanisme de cette thromboseans ACL reste à élucider. Chez un patient présentant unehrombose veineuse fébrile inexpliquée, en particulier chezn immunodéprimé, l’infection à CMV doit être assidûmentecherchée, même sans ACL.

oi:10.1016/j.jmv.2008.01.034

15aladie de Wegener et atteinte cardiaque : étude pilote. Sarlona,∗, C. Durandb, Y. Grandgeorgea, E. Bernita, V.eit a, M. Hamidoub, N. Schleinitza, J.-R. Harléa

Service de médecine interne, CHU La Conception, Mar-eille, FranceService de médecine interne, CHU de Nantes, Nantes,rance

Mots clés : Maladie de Wegener ; CardiopathieObjectif.— La maladie de Wegener (MW) est une vas-

ularite granulomateuse prédominant au niveau des voiesériennes et du rein. Les atteintes cardiaques sont peu rap-ortées dans la littérature avec une fréquence variant de—25 %. Notre but a été de décrire les caractéristiques desatients ayant eu une atteinte cardiaque au cours d’uneW.

Matériel et méthodes.— Il s’agit d’une étudeétrospective ayant inclus les cas de MW avec manifesta-ions cardiaques, suivis dans deux centres de médecinenterne. Le diagnostic de MW reposait sur la présence’au moins deux des quatre critères de l’ACR. L’atteinteardiaque était définie par la présence de signes élec-rocardiographiques et/ou échographiques, non expliquésar une autre cause. Nous avons effectué une analyseescriptive des caractéristiques de la MW des patients etes manifestations cardiaques.

Résultats.— Nous avons obtenu quatre patients ayant eune MW avec atteinte cardiaque. Trois étaient des hommes75 %). L’âge moyen était de 56,75 ans. Ils avaient unetteinte des voies aériennes dans 75 % des cas (n = 3) etne atteinte rénale dans 75 % des cas (n = 3). Tous lesatients avaient des ANCA positifs avec une spécificité anti-R3. Il existait deux cardiomyopathies dilatées dont unensuffisance cardiaque terminale, un bloc auriculoventricu-aire complet avec péricardite, une myopéricardite. Un desatients était asymptomatique sur le plan cardiaque. Pourrois patients, l’atteinte cardiaque était contemporaine dea découverte de la MW. L’évolution était défavorable dans5 % (n = 3) des cas (poussées 50 %, décès 25 %). Nous avons

elié ces manifestations cardiaques à la MW car elles étaientontemporaines de la découverte ou d’une poussée de MWt correspondaient à des atteintes déjà rapportées dans laittérature.