Embed Size (px)
Citation preview
Jean-Michel Loutoby
D O S S I E R D E P R E S S E
v i l l a c h a n t e c l e r c d u 9 a u 1 8 n o v e m b r e 2 0 1 8
3 événements majeurs auront lieu dont voici le détail :
> le 8 novembre 2018, vernissage de l’exposition “Sur le chemin”,
à DS automobile
> du 9 au 18 novembre 2018, exposition “ La danse de la vie”,
à la villa Chanteclerc à Didier (vernissage le 9 novembre)
> Le 13 novembre 2018, vernissage de l’exposition “Famille”
chez l’artisan-chocolatier Frères Lauzéa (boutique du Lamentin et de Didier) .
Chez le concessionnaire DS, une DS 3 signée par l’artiste sera mise en vente.
Chez Frères Lauzéa, un Coffret Collector (édition limitée) doté d’une bouteille de Schrubb signée par
l’artiste et d’une nouvelle collection de chocolat signée également par l’artiste.
En outre, Jean-Michel Loutoby a été repéré par la rédactrice en chef madame Françoise Monnin de la
prestigieuse revue d’Art contemporain “Artension”. Il est le premier artiste martiniquais et caribéen a
être recensé dans ce hors-série qui lui est totalement consacré. La revue est distribuée en France hexag-
onale et en Martinique. Quelques exemplaires pourront être acheté sur place.
Pour finir, un beau-livre, Corps, Mémoire du futur, signé par l’artiste est publié chez K.Éditions.
Jean-Michel Loutoby
JUILLET 2017 VID’ART, Fort-de-France, Martinique
JUIN 2015 EXPOSITION « CRÉOLOGNOT »,
La Galerie L’Art en Tête, La ferté-Imbault (Sologne)
NOVEMBRE 2013 EXPOSITION « PRÉSENCE DE L’AFRIQUE
DANS L’ART DES AMÉRIQUES »
Biennale du marché contemporain du Marin, Martinique
JANVIER 2013 EXPOSITION « MÉTISSAGE »
Hôtel Le Bakoua, Les Trois-lIlets, Martinique
MAI 2012 EXPOSITION « MÉTISSAGE INTEMPOREL »
Office municipal de la culture, La Trinité, Martinique
AVRIL 201O 3E RENCONTRE CARIBÉEN D’ART CONTEMPORAIN
Schœlcher, Martinique
OCTOBRE 2009 EXPOSITION « PRIMITISME »
Office municipal de la culturel et des loisirs, Le Robert, Martinique
JANVIER 2009 EXPOSITION « PRIMITISME », Galerie Étienne de Causans, Paris
Jean-Michel Loutoby
c v a r t i s t i q u e
Si l’univers de Loutoby est protéiforme et prolifique - peinture, sculpture et pho-
tographie -, sa démarche artistique est axée entièrement sur la réconciliation avec
son passé et ses racines d’artiste Caribéen. Ses œuvres témoignent d’un profond
ancrage dans cette région du monde d’où le métissage et le brassage des mondes
a émergé une forme inédite de culture.
Les Antillais sont le fruit d’une confrontation, de cohabitions et de rencontres de
plusieurs cultures. Leurs couleurs de peau, leurs costumes traditionnels et leur
musique racontent tout cela. Loutoby invite ses contemporains à poser un regard
bienveillant et tolérant sur ses compatriotes. est au cœur de la Caraibe que Lou-
toby puise ces vibrations qu’il pérennise dans ses ceuvres, souvent accompagnées
d’un poème écrit de sa plume.
Dans sa peinture, le réel côtoie l’irréel. Son pinceau trempe dans son for intérieur
où fourmillent des personnages qui habitent son âme. Loutoby est un artiste opti-
miste. Ses messages le sont tout autant. D’œuvre en œuvre, la palette de couleurs
de ses toiles célèbre la vie, la joie, la liberté et l’amour du partage
Ses sculptures sur bois en mahogany, un bois de pays, dévoilent des silhouettes
et des visages. Elles donnent envie de les toucher.
Jean-Michel Loutoby
d é m a r c h e a r t i s t i q u e
C’est en ceci que la « légèreté » même de son œuvre révèle sa profondeur,
son poids de sagesse : l’art de Jean-Michel Loutoby dit l’acceptation heureuse,
loin de toute hybris, de toute la prométhéenne tentation d’excéder les limites, de
cette finitude qui rend la vie à toute son épaisseur, l’individu à sa responsabilité
devant le Monde et devant soi. À l’heure où la Terre se meurt peu à peu du refus
des limites, là réside la leçon la plus profonde de l’art de Jean-Michel Loutoby,
évanescent et léger comme la joie : habiter le Monde, c’est embrasser le tragique
d’une existence qui a un terme, sans drame ni pleur, car vivre même est une joie
sans prix.
MOT SUR L’ARTISTE
par Mikaël Faujour
CoMMissaire de l’exposition à la Villa ChanteClerC
Quand on est comme vous l’êtes directeur d’une grande mission locale, homme d’action,
engagé aussi bien politiquement que culturellement, comment passe-t-on à l’art ? Comment
devient-on peintre ?
On passe à l’art, on devient peintre, parce que le quotidien est tellement prenant
qu’il faut un exutoire, un penchant, une passion qui nous permettent de sortir du
cadre, de relâcher la pression, de nous exprimer de manière différente, d’évader
l’esprit. Quand je peins ou sculpte, je rentre dans un univers parallèle, comme
dans une bulle et plus rien ne me touche. Je me détache du réel pour me consacrer
à ce quelque chose de l’intelligence humaine qui me dépasse ; l’art me dépasse.
Vous voulez réenchanter le réel Martiniquais… Et pas seulement martiniquais, je
présume. À qui votre art s’adresse-t-il ?
Aux Martiniquais évidemment, aux Caribéens, mais aussi au Monde. Parce que
si nous dressons des frontières, il faudrait à chaque fois que l’art s’exporte, qu’on
lui donne un visa. Je veux que mes toiles voyagent en toute liberté, sans aucun
contrôle douanier.
L’espace Schengen de l’art, en somme.
C’est ça. Pas de limitations. Certaines personnes me disent : « Oui, mais en
Europe, on préfère ci, on préfère ça. » Cela voudrait dire que je dois attribuer à
mon œuvre un passeport européen ? Ou Américain. Ou mexicain. Je refuse cela.
Mon art doit parler au Monde entier à travers ce qui le caractérise, ses particularismes,
l’entretien de la baie des anses
par jean-Mar rosier
L’art sublime le réel. Mes œuvres sont des
messages, je veux répandre la joie, l’espoir,
le bonheur. Je suis un artiste joyeux.
“”
ses singula rités. J’entre en communication avec le monde par le langage de l’art.
C’est pourquoi je navigue entre abstraction et figuration. Mais c’est l’abstraction
qui me rapproche le plus de la liberté. Je m’affranchis des codes, de la méthode,
de la technique. Je me mets en marche vers mon art. Marcher vers l’horizon ne
se fait pas qu’en ligne droite. Non. Il faut savoir bifurquer à droite, à gauche. Les
gens vous repprochent d’être dans une quête frénétique. Bien sûr, la quête est
primordiale ; il faut se chercher, chercher la vérité, fuir l’identique.
Êtes-vous habité par vos œuvres ? L’exécution d’une toile, résout-elle votre obsession ?
L’œuvre perdure-t-elle en vous ?
L’œuvre m’habite longtemps, oui… Poser le pinceau est un vrai combat. Je
repense encore à René Louise qui me disait : « Il faut pouvoir se dire maintenant
que l’œuvre est terminée. Makak afos karésé yich-li, i fini pa tjwé’y. L’œuvre est là, on
y touche plus. Ta frustration, sert-en pour commencer une autre toile. »
Selon vous, l’art a-t-il un bel avenir en Martinique ?
Absolument. L’art est intemporel. L’œuvre donne du sens à ce qu’on fait, à ce
qu’on est. Il y a quelque chose de mystérieux, de mystique dans l’acte de création
artistique…
L’art sublime le réel. Mes œuvres sont des
messages, je veux répandre la joie, l’espoir,
le bonheur. Je suis un artiste joyeux.
“”
Dansons2017, huile sur toile130 x 80 cm
exposition à la Villa ChanteClerC
“ L A D A N S E D E L A V I E ”
