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De nos jours, près de la moitié de la po- pulation est à nouveau exclue du droit de vote. On ne peut donc plus parler de suffrage universel: 46% des résident-e- s ne peuvent pas participer à la prise de décision. Beaucoup de groupes d’inté- rêt n’ont presque aucun poids lors des élections: 74% des locataires, 72% des demandeurs d’emploi, 80% des ou- vriers-ères du bâtiment et même 86% des employé-e-s de maison (1) n’ont pas d’influence sur les lois et règlements qui déterminent leur quotidien. (1) frontaliers-ères exclu-e-s L’accord de libre-échange TTIP retire tout contrôle à la population. Le scandale LuxLeaks a démontré que les multinationales sont maîtres de leurs propres lois. Des institutions non-démocratiques comme le FMI, la BCE et la Commission européenne imposent leur politique financière aux Etats. Les cabinets de conseil et les lobbies économiques mettent en danger le système social ainsi que les droits démocra- tiques acquis par les luttes pendant des décennies. Ensemble, nous pouvons nous opposer aux attaques sur la démocratie. Les jeunes doivent aussi pou- voir faire pression sur la politique. Dans tous les domaines de la so- ciété, une participation permanente doit être atteinte, y compris le do- maine de l’économie. Les employé- e-s doivent pouvoir participer aux décisions concernant l’orienta- tion et les conditions de travail de l‘entreprise. Le droit de grêve doit avoir une position prépondérante dans la constitution. Afin d’esquis- ser un chemin vers un futur englo- bant plus de droits démocratiques et de justice sociale, déi Lénk a éla- boré une constitution alternative. http://verfassung.dei-lenk.lu Le Luxembourg n’est plus une démocratie à part entière. Les multinationales et le monde de la finance ont beau jeu dans une démocratie affaiblie. Ensemble, nous pouvons aussi diminuer le pouvoir des multinationales et des super-riches. Afin d’y parvenir, tou-te-s les concerné-e-s - employé-e-s, retraité-e-s, étudiant-e-s et demandeurs d’emploi - doivent pouvoir faire pression sur la politique. La justice sociale et la participation démocratique constituent nos intérêts communs, et nous ne pouvons que lutter de façon efficace pour ces derniers en agissant tou-te-s ensemble. Les jeunes ont le droit de travailler à partir de l‘âge de 16 ans, de fonder une famille et de payer des impôts. Ils sont ceux parmi les concerné-e-s qui souffrent le plus des problèmes sociaux: chômage élevé, pénurie de logements abordables et un futur incertain. Par contre, ces jeunes ne constituent pas un groupe d’élec- teurs important, ce qui a été démontré par le gouvernement qui n’a pas pris en compte la manifestation de 17.000 jeunes contre la politique d’austérité. La participation ne s’arrête pas aux questions du référendum! Une démocratie sans suffrage universel est inimaginable. En 1919, il y a un siècle, le suffrage censitaire, qui empêchait la classe ouvrière de participer aux élections, a été aboli après une lourde lutte. En même temps, le suffrage universel pour les femmes a été acquis. Cette évolution historique forge toujours l’identité politique du Luxembourg. Imprimé sur papier recyclé.

Jo. Demokratie stäerken! (Leporello)

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Page 1: Jo. Demokratie stäerken! (Leporello)

De nos jours, près de la moitié de la po-pulation est à nouveau exclue du droit de vote. On ne peut donc plus parler de suffrage universel: 46% des résident-e-s ne peuvent pas participer à la prise de décision. Beaucoup de groupes d’inté-rêt n’ont presque aucun poids lors des élections: 74% des locataires, 72% des demandeurs d’emploi, 80% des ou-vriers-ères du bâtiment et même 86% des employé-e-s de maison (1) n’ont pas d’influence sur les lois et règlements qui déterminent leur quotidien.

(1) frontaliers-ères exclu-e-s

L’accord de libre-échange TTIP retire tout contrôle à la population. Le scandale LuxLeaks a démontré que les multinationales sont maîtres de leurs propres lois. Des institutions non-démocratiques comme le FMI, la BCE et la Commission européenne imposent leur politique financière aux Etats. Les cabinets de conseil et les lobbies économiques mettent en danger le système social ainsi que les droits démocra-tiques acquis par les luttes pendant des décennies.

Ensemble, nous pouvons nous

opposer aux attaques sur

la démocratie.

Les jeunes doivent aussi pou-voir faire pression sur la politique.

Dans tous les domaines de la so-ciété, une participation permanente doit être atteinte, y compris le do-maine de l’économie. Les employé-e-s doivent pouvoir participer aux décisions concernant l’orienta-tion et les conditions de travail de l‘entreprise. Le droit de grêve doit avoir une position prépondérante dans la constitution. Afin d’esquis-ser un chemin vers un futur englo-bant plus de droits démocratiques et de justice sociale, déi Lénk a éla-boré une constitution alternative.

http://verfassung.dei-lenk.lu

Le Luxembourg n’est plus une

démocratie à part entière.

Les multinationales et le monde de la finance ont beau jeu dans une démocratie affaiblie.

Ensemble, nous pouvons aussi diminuer le pouvoir des multinationales et des super-riches.

Afin d’y parvenir, tou-te-s les concerné-e-s - employé-e-s, retraité-e-s, étudiant-e-s et demandeurs d’emploi - doivent pouvoir faire pression sur la politique. La justice sociale et la participation démocratique constituent nos intérêts communs, et nous ne pouvons que lutter de façon efficace pour ces derniers en agissant tou-te-s ensemble.

Les jeunes ont le droit de travailler à partir de l‘âge de 16 ans, de fonder une famille et de payer des impôts. Ils sont ceux parmi les concerné-e-s qui souffrent le plus des problèmes sociaux: chômage élevé, pénurie de logements abordables et un futur incertain. Par contre, ces jeunes ne constituent pas un groupe d’élec-teurs important, ce qui a été démontré par le gouvernement qui n’a pas pris en compte la manifestation de 17.000 jeunes contre la politique d’austérité.

La participationne s’arrête pas aux questions du référendum!

Une démocratie sans suffrage universel est inimaginable.

En 1919, il y a un siècle, le suffrage censitaire, qui empêchait la classe ouvrière

de participer aux élections, a été aboli après une lourde lutte. En même temps,

le suffrage universel pour les femmes a été acquis. Cette évolution

historique forge toujours l’identité politique du Luxembourg.

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Page 2: Jo. Demokratie stäerken! (Leporello)

Unsere Demokratie ist ohne das allgemeine Wahlrecht undenkbar.

1919, vor fast 100 Jahren, wurde in Luxemburg nach langem Kampf

das Zensuswahlrecht abgeschafft. Dieses versperrte der Arbeiterklasse

die Teilnahme an Wahlen. Gleichzeitig wurde das Wahlrecht für Frauen erkämpft.

Diese historische Entwicklung prägt die politische Identität Luxemburgs.

Das Parlament vertritt die ganze Bevölke-rung. Heute ist aber wieder knapp die Hälf-te der Bevölkerung vom Wahlrecht ausge-schlossen. Man kann nicht mehr von einem allgemeinen Wahlrecht sprechen: 46% der Menschen, die hier leben, dürfen nicht mit-bestimmen. Viele Interessengruppen haben bei Wahlen praktisch kein Gewicht: 74% der Mieter*innen, 72% der Arbeitssuchenden, 80% der Bauarbeiter*innen und sogar 86% der Haushaltsangestellten (1) haben keinen Einfluss auf die Gesetze und Beschlüsse, die ihren Alltag regeln.

(1) Zahlen jeweils ohne Grenzgänger*innen.

Mit dem Freihandelsabkommen TTIP verliert die Bevölkerung die Kontrolle. Der LuxLeaks-Skandal zeigt, dass Konzerne sich ihre Gesetze mittlerweile selbst schreiben. Undemokratische Institutionen wie IWF, EZB und EU-Kommission bevormunden Staaten in ihrer Finanzpolitik. Beraterfirmen und die Wirtschafts-lobby gefährden die sozialen Sicherungssysteme und demokratischen Rechte, die über die letzten Jahr-zehnte erkämpft wurden.

Gemeinsam können wir uns gegen

Angriffe auf unsere

Demokratie wehren.

Auch Jugendliche müssen wirksam Druck auf die Politik machen können.

In allen Gesellschaftsbereichen muss eine ständige Mitbestimmung erstrit-ten werden, auch in der Wirtschaft. Angestellte sollen über die Ausrichtung des Unternehmens und ihre Arbeitsbe-dingungen mitentscheiden dürfen. Das Streikrecht muss einen starken Verfas-sungsrang erhalten. Um einen Weg in eine Zukunft mit mehr demokratischen Rechten und mehr sozialer Gerechtigkeit aufzuzeigen haben déi Lénk einen al-ternativen Verfassungstext entworfen. http://verfassung.dei-lenk.lu

Luxemburg ist keine

vollwertige Demokratie

mehr.

Eine geschwächte Demokratie ist besonders für Multis und Finanzwelt eine leichte Beute.

Gemeinsam können wir auch die Macht der Multis und Superreichen schmälern.

Dafür müssen alle Betroffenen - Angestellte, Rentner*innen, Studierende und Arbeitssuchende - Druck auf die Politik ausüben können. Soziale Gerechtigkeit und demokratische Mitbestimmung sind unsere gemeinsamen Interessen. Und wir können nur alle gemeinsam wirksam für diese Interessen kämpfen.

Junge Menschen dürfen ab 16 arbeiten, eine Familie gründen und Steuern zah-len. Sie gehören zu den Betroffenen, die mit am stärksten unter den Proble-men unserer Gesellschaft leiden: hohe Arbeitslosigkeit, kaum bezahlbare Woh-nungen und eine unsichere Zukunft. Doch für die Politik sind sie keine relevante Wählergruppe. So konnte die Regierung den Protest von 17.000 aktiven jun-gen Menschen, die gegen die Sparpolitik auf die Strasse gingen, ignorieren.

Mitbestimmung hört nicht mit den Fragen des Referendums auf!