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Site officiel de l'actualité du sport plein air : Joggermag.fr. Videos, photos, commentaires, retrouvez les analyses de l'actu sportive. + de 20000 lecteurs par mois, une édition mensuelle 100% gratuite, fini l'achat en boutique à 5 €. Gagnons en pouvoir d'achat pour l'athlète français !!!
Citation preview
Journalistes : Naëlle Berthiaux, Quentin Auberger,
Jacky Thaveau, Axel Pittet, Guillaume Aladel,
Miguel Tirbois, Franck Salgues, Guillaume Calais,
Bruno Bordier, E.P Marchand, Béatrice Glinche,
Alain Heurteux, Jérémy Blain, Naëlle Berthiaux…
Directrice de la publicité et communication :
Christelle Macannuco
Consultants sportifs : Morgan Ballager, Sophie
Scanaruza,, Michel Spada, Christian Bailly…
Sections Tests et Médical : Christophe Lefranc,
Emmanuel Legrand, Thierry Demons, Jérémy
Migneret, Jennifer Berthiaux, Anne Sophie
Collet, Yvan Debien…
Responsable sponsors et partenaires :
Cédric Soria
JOGGER MAGAZINE ET ASSOCIATION
MULTISPORTS EVENOS
Directeur de publication et Président :
Jérémy Ruiz
Rédacteur en chef et Trésorier général :
Clément Sintes
Siège Social : 110 chemin de la colle 83330 EVENOS
CONTACT Email : [email protected]
Téléphones : 04-94-90-35-94 ou 06-11-60-07-40
Contribution pour ce numéro : Merci à Clarence,
Frédéric Cosson, Gael Faride, Christelle
Macannuco, Michel, Pierre…
e mois-ci, cet édito sera consacré en grande partie
à l’athlétisme en cette période électorale ! Je ne pense
pas que l’athlétisme en France, prenne une direction
adaptée au changement annoncé par la Fédération
Française. On ne change pas une équipe qui gagne, soit !
Mais cette équipe mise en place depuis plusieurs années,
propose-t-elle un bilan positif, un développement positif…
Début décembre à Tours, six candidats se présentent à la
présidence de la Fédération, qu’en sera le résultat de
cette élection ? Quoi qu’il advienne, le nouveau président
aura de nombreux dossiers à régler. Les décisions, les
directions engagées seront toutes au moins importantes
car il est sans doute nécessaire de se remettre en
question pour prendre de bonnes résolutions en 2009.
Entre autre la question du dopage !!! Il va falloir continuer
le grand nettoyage entrepris, depuis 2ans déjà… Il ne faut
pas laisser de soupçons sur des athlètes, ne pas hésiter à
dire qu’un athlète est propre si ses tests sont négatifs et
dans le cas contraire, appliquer sévèrement le règlement.
Dans le cyclisme, la politique est clairement engagée,
dénoncer publiquement les tricheurs et les sanctionner
par des suspensions fermes. Hors, nous savons tous
qu’en athlétisme, certains athlètes de haut niveau sont
protégés par certains dirigeants de la Fédération. Enfin
pour éviter toute polémique, nous attendrons les futurs
projets et orientations prises par le nouveau président.
Un deuxième grand axe, qui devrait être une priorité pour
2009, c’est la préparation dès le début de l’année d’un
suivi olympique pour accompagner la jeune relève au J.O
de Londres en 2012. Redorer le blason passera par la
réussite de l’équipe de France dans les grands
évènements internationaux.
Mensuel 100% gratuit :
Vous êtes + de 18000 lecteurs
mensuels sur www.joggermag.fr
Nous remercions tous les lecteurs
pour leurs emails
d’encouragements. Pour nous
transmettre vos témoignages, une
seule adresse email :
P 4 - 5 : REGARD
P 6 - 9 : LES DERNIERES NEWS
P 10 : INDIAN RACE et RAID AMAZONES
P 11 - 12 : LA DIAGONALE DES FOUS
P 13 : SUR LE FRONT DU DOPAGE
P 14 : LUMIERE SUR LE RED BULL
P 15 : LES ECHASSES BONDISSANTES
P 16 : CHOISIR SES PEDALES ?
P 17 - 18 : L’URBAN TRAIL EN POUPE
P 19 : LES RONDES DE NOEL
Actualité Santé Forme
Dossier
06 40
21
P 40 - 42 : LES FETES EN FORME…
P 43 : INFOS PRATIQUES
P 44 - 45 : LES PATHIOLOGIES DES
PIEDS
P 21 - 39 : ECOMOTION RAID 2008
Ecomotion Brésil 2008 - Finale
mondiale du Raid multisports... Une
vingtaine de pages qui vous
transportent dans le rôle d'équipier
des Teams "Quechua" et "Wilsa
Helly Hansen"...
BONUS 61
P 61 - 62 : LE SPORT A LA FAC
Entrainement 46
P 46 - 48 : TRAVAILLER EN HYPOXIE
P 49 - 50 : S’ORIENTER EN RAID
P 51 - 52 : UN WEEK END AU TEMPLIER
P 53 - 58 : SEMI MARATHON DE BEAUNE
P 59 : MARATHON DES ALPES MARITIMES
P 60 : TRAIL DES MOULINS
Journal des courses 46
Merci à tous nos partenaires car l’aventure ne pourrait
être ainsi sans vos contributions. Merci à nos lecteurs
pour vos messages d’encouragements… Quand on aime,
on ne compte pas !
VISUELVISUELVISUELVISUEL
La fédération française a communiqué
la liste des sélectionnés aux
Championnats d'Europe de cross-
country qui se dérouleront à Bruxelles
le 14 décembre. Le Directeur
Technique National, Franck Chevallier
n'espère rien de moins que le titre
chez les hommes. «Il s'agit de la
meilleure équipe de France possible,
elle sera favorite», a t-il annoncé. En
ce qui concerne les femmes, «
l'objectif de cette équipe sera de
reconquérir le podium, dans une
épreuve très ouverte entre les
Britanniques, les Espagnoles, les
Portugaises et les Russes.»
FEMMES : Christine Bardelle (Ales
Cevennes athlétisme), Christelle
Daunay (Sco Ste Marguerite Marseille),
Sophie Duarte (AC Paris Joinville),
Maria Martins (Lille Métropole
Athlétisme), Yamna Oubouhou (CS
Meaux), Laurane Picoche (AS
Remiremont HV)
HOMMES : Moktar Benhari (Val de
Reuil AC), Said Berioui (AC Ondaine
Firminy), Driss El Himer (ASPTT
Strasbourg) El Hassan Lahssini (Ales
Cevennes Athlétisme), Bouabdellah
Tahri (Athlétisme Metz Métropole),
James Kibocha Theuri (Clermont
Athlétisme Auvergne).
Christine Bardelle a réussi dimanche une vraie performance
en remportant le cross du Sud Ouest, à Gujan-Mestras en
Gironde. La Française a mis un peu plus d'un quart d'heure
pour rallier l'arrivée au terme des cinq kilomètres du
parcours. Elle a devancé les Kenyanes Meriem Wangari et
Nancy Omwenga, reléguées très loin, à près de trente
secondes. Chez les hommes, ce sont cette fois trois
Kenyans qui sont montés sur le podium. Joseph Maregu
s'est montré le plus rapide devant ses compatriotes Samuel
Kamau et Dennis Ndiso. Mourad Amdouni a fini juste
derrière les trois premiers, à dix secodnes du vainqueur.
Les résultats:
HOMMES
1. Joseph Maregu (KEN), les 9,905 km en 26"58
2. Samuel Kamau (KEN) à 6"
3. Dennis Ndiso (KEN) 8"
4. Mourad Amdouni (FRA) 10"
5. Hassan Hirt (FRA) 13"
FEMMES
1. Christine Bardelle (FRA), les 5,365 km en 17"34
2. Meriem Wangari (KEN) à 24"
3. Nancy Omwenga (KEN) 39"
4. Hélène Guet (FRA) 49"
5. Margaret Maury (FRA) 56"
Le premier Lyon Urban Trail a eu lieu dans les rues et les
hauteurs de Lyon. Malgré le déluge de la nuit précédante, le
parcours n'a pas connu de modifications particulières, et les
2700 athlètes réunis sur le 20 et le 40km ont pu apprécier le
parcours en montagnes russes traversant les sites les plus
réputés de la Capitale des Gaules. Les premiers à inscrire
leurs noms au palmarès du L.U.T étaient Benoît Laval et Greg
Vinot, arrivés main dans la main au terme du 20km (1h26:33).
Un peu plus tard, Julien Rancon menait grand train sur le 40km
pour s'imposer en 2h47 devant Fabien Antolinos. Cathy Dubois
(40km) et Laure Rebuffet (20km) l'emportaient chez les dames.
Pour sa première sortie depuis son
record du monde du marathon établi à
Berlin, le 28 septembre, Haile
Gebreselassie avait choisi le Great
Australian Run. L'Ethiopien, pourtant
arrivé à Melbourne deux jours seulement
avant l'épreuve, s'est imposé dans cette
course de 15 km (42'40''), dimanche. Il a
devancé le Kényan Patrick Makau et
l'Australien Collis Birmingham. Chez les
femmes, le titre est revenu à la Kényane
Catherine Ndereba (50'43'').
L'Ethiopien Imane Jida a remporté dimanche près de
Dunkerque le Cross de l'Acier, long de 9850 mètres. Il s'est
imposé en moins d'une demi-heure, devant le Kenyan Mike
Kigen et son compatriote Bane Tola. Le premier Français,
Hassan Lahssini, a pris la dixième place, à plus d'une minute
du vainqueur. Chez les femmes, c'est également une
réprésentante de l'Ethiopie qui l'a emporté. Mieux, Abebu
Gelan et ses compatriotes Emebet Bedada et Mimi Belete ont
réussi le triplé. La première Française, Maria Martins, a pris
une belle huitième place, à moins de trente secondes des
meilleures.
Les résultats:
HOMMES
1. Imane Jida (ETH) les 9.850 m en 28"15
2. Mike Kigen (KEN) à 7"
3. Bane Tola (ETH) 12"
FEMMES
1. Abebu Gelan (ETH) les 5.750 m en 18"20
2. Emebet Bedada (ETH) à 5"
3. Mimi Belete (ETH) 8"
Pour faire face au raz-de-
marée traditionnel relatif
aux inscriptions à l'UTMB
qui laisse "sur le carreau"
bon nombre de
prétendants, l'équipe
d'organisation a décidé
cette année de modifier la
procédure d'inscription.
Une période de pré-
inscription sera ouverte à
compter du mercredi 17
décembre 2008 jusqu’au
5 janvier 2009 durant
laquelle tous les
candidats rempliront une
fiche complète,
(nationalité et courses
qualificatives incluses), ...
Eunice Barber a été condamnée à 5000 euros
d'amende par le tribunal correctionnel de Bobigny.
L'instance l'a reconnue coupable de refus
d'obtempérer, rébellion et outrage, en 2006 à Saint-
Denis. «Je ne suis coupable de rien, eux (NDLR: les
policiers) savent ce qu'ils ont fait», a réagi l'athlète,
en estimant que cette décision était «plus que de
l'injustice». «Je vais parler avec mes avocats et on va
faire appel», a-t-elle ajouté.
L'incident était survenu lorsque l'athlète de 34 ans
s'était engagée au volant de sa voiture dans une voie
exceptionnellement interdite le 18 mars 2006 près du
Stade de France à Saint-Denis. Interpellée par les
policiers, elle a toujours contesté avoir résisté
violemment aux policiers. Elle reconnaît toutefois
avoir mordu deux agents pour «protéger son corps,
son outil de travail». Elle affirme avoir été giflée
d'emblée lors de son arrestation par un policier, ce
que celui-ci nie, et les accuse d'avoir agi «peut-être
par racisme». La semaine dernière, la procureure
Camille Palluel avait requis deux mois de prison avec
sursis contre la championne. (Avec AFP)
Aino Kaisa Saarinen a conquis la
première place de la Coupe du monde
dimanche à la suite de sa victoire dans
le 10 km classique de Kuusamo. A
domicile, la Finlandaise, championne du
monde 2007 en relais, a pris le meilleur
pour seulement 3''8 sur sa compatriote
Virpi Kuitunen, qui reste sur deux
victoires consécutives au classement
général de la Coupe du monde. La
Norvégienne Marit Bjoergen a pris la
troisième place.
Au classement général, Saarinen, qui
compte désormais deux victoires,
possède 45 points d'avance sur
Bjoergen tandis que Kuitunen est
cinquième avec 65 points de retard.
Aucune Française n'a participé à ce 10
km style classique, Karine Philippot
ayant choisi de préparer la prochaine
étape qui se déroulera en France à La
Clusaz le week-end prochain.
Le site de l'équipe Astana a annoncé que Lance Armstrong
participerait au prochain Tour de France. La nouvelle recrue
de l'équipe de Johan Bruyneel, septuple vainqueur de la
Grande Boucle, est actuellement aux Canaries pour ses
premiers entraînements, effectués aux côtés d'Alberto
Contador.
Le coureur de 37 ans, dont l'image reste brouillée depuis la
révélation de traces d'EPO trouvées dans ses urines en
1999, avait annoncé en septembre dernier qu'il souhaitait
revenir sur le circuit en 2009, quatre ans après avoir
annoncé sa retraite. Armstrong avait en effet décidé de
mettre un terme à sa carrière à l'issue de sa septième
victoire dans le Tour de France (2005) pour se consacrer à
sa fondation dédiée à la lutte contre le cancer.
Nouvelle recrue d'Astana cette saison, l'Américain avait déjà
confirmé cet automne qu'il participerait au Giro en laissant
planer le doute sur sa présence au Tour de France. Mi-
novembre, l'Américain avait en effet avoué des inquiétudes,
dans une interview au quotidien anglais The Guardian. En
France, «je ressens de l'agressivité, de la colère. (...) Si vous
croyez tout ce que vous lisez, ma sécurité personnelle
pourrait être compromise. Le cyclisme se pratique sur
routes et les spectateurs les bordent. J'ai la faiblesse de
croire que ces gens, même s'ils ne m'aiment pas, laisseront
l'épreuve se dérouler normalement», avait-il dit.
Pour la première fois de sa carrière, le Texan prendra les
départs du Tour d'Italie et de la Grande Boucle la même
année. Armstrong devrait débuter sa saison par le Tour
Down Under en janvier prochain, avant de participer au Tour
de Californie le mois suivant.
Cher lecteurs, vous pouvez adresser à
la rédaction vos anecdotes, vos coups
de gueule, vos courses… Ceux-ci
seront diffusés dans les prochaines
éditions. Adresse email de contact :
C’est quoi ton nom d' indien ? C’est quoi ton nom d' indien ? C’est quoi ton nom d' indien ? C’est quoi ton nom d' indien ?
Première étape indispensable pour valider son
inscription !
Trouvez vous un nom indien, avec un nom d' animal et
un adjectif, ex : lapin agile. Vous pouvez bien sûr
utiliser d' autres formules, ex : cheveux qui volent au
vent ... A vous de voir ! dixit Lionel l’un des
organisateurs. Et ça marche ! des pseudos indiens,
du style BELETTE FUTEE, PLUME EMBOURBEE,
PETITS PIEDS AGILES sont déjà enregistrés pour
cette épreuve atypique qui aura lieu dans la Forêt de
Montmorency, le 7 décembre 2008.
Concept original :Un départ, une arrivée… Entre les
deux, une course NATURE pas comme les autres,
d’une distance inconnue, variant entre 10 et 20
kilomètres, durant lequel le coureur doit poinçonner
10 balises pour valider ses passages… Les
participants évoluent en autonomie totale sur un
parcours très nature et valident leurs passages à
l'aide d'un carton de pointage... L'épreuve est
entièrement balisée. Le parcours en boucle sera tenu
SECRET (ni carte, ni indication kilométrique). Le
tracé sera très accidenté, très "nature" sur chemin,
en sous bois, et même hors piste... comprenant des
difficultés naturelles et forts dénivelés, pierriers,
racines, dévers, broussailles, boue....
Sur la trace des esprSur la trace des esprSur la trace des esprSur la trace des esprits de la forêt !!!its de la forêt !!!its de la forêt !!!its de la forêt !!!
Lors de la première course en 2004, plus de 200
participants sont venus de toute l’Ile-de-France pour
prendre du plaisir, et s’amuser sur un parcours
atypique tracé au cœur de la forêt de Montmorency.
De 1H35 pour le vainqueur… jusqu’à 3H45 pour la
dernière. L’indian race repose sur un concept de
course original, qui cache une association qui
fourmille d’idées…
Résumé de l’édition 2008… à suivre dans le mag de
janvier.
Plus d’infos sur http://funevents.free.fr/
Victoire du Team Bourgogne
en 6H39
Que dire du grand écart avec la dernière équipe
classée qui termine le raid avec plus 12H de
retard sur la première ? une « gymnastique
mathématique » ? Non, pas vraiment même si le
cumul de 6 jours d’épreuves multisports et le
nombre important d’équipes (72 équipes
classées) imposait de la rigueur dans la gestion
de la course (pas de souci car c’est une
organisation bien rôdée avec 6 éditions au
compteur !).
Une différence de préparation certes mais surtout
des épreuves sélectives (Trek, Ride & Run, VTT
Orientation, Tyrolienne etc.), Ajoutez des terrains
difficiles (cailloux, sable volcanique, rochers,
forêt, cascades etc), un climat tropical (fraîcheur
et chaleur ont été au rendez-vous) et vous offrez
aux 216 amazones du cru 2008, un cocktail
détonnant, inoubliable !
L’infirmerie « a surtout traité des entorses et un
gros coup de chaud. En « bobologie » c’étaient
des brûlures, des ampoules et des écorchures.
Les concurrentes étaient vraiment très motivées
donc ça a été un excellent millésime » dixit
François le toubib.
Côté supporters, le « mulot » a chauffé… 16185
messages de soutien ont été envoyés aux
équipes… qui en avaient bien besoin pour effacer
la fatigue en quelques heures… loin des yeux mais
prêt du coeur !
ZBO (The Big Organisation) avait prévenu : de la
sueur et pas de moteur !
Surhumaine? Un des qualificatifs de la
Diagonale des Fous, course à pied
mythique se déroulant sur la grandiose Ile
de La Réunion depuis 1989. Parcours
exceptionnel et extrême, retour sur l'une
des courses les plus difficiles au monde...
Les 24, 25 et 26 octobre 2008, plus de 2300
athlètes s'étaient réunis pour affronter 148
km de chemins en tout genre avec un
dénivelé positif atteignant les 9000
mètres... C'est dire si le Grand Raid de La
Réunion est un défi physique...
Le départ était donné au sud de l'ile vers
minuit, au bord de l'océan... Les athlètes
allaient s'attaquer à un parcours varié
traversant la Réunion…
Des heures de souffrance, d'épuisement, de
« galères », cependant apaisées par la
beauté des paysages, facteur essentiel de
motivation qui a pu raviver le moral de
certaines âmes en perdition... Passage de
crêtes avoisinant les 2000 mètres d'altitude
les « survivants » ont jonglé avec le feu du
Piton de la Fournaise, frôlé le ciel en
empruntant les sentiers de crête des
cirques de Cilaos et Mafate, et pataugé
dans la boue du côté des forêts de
Kerveguen...
Côté organisation, tout s'est bien passé malgré des
contestations au niveau des pointages. Les
ravitaillements réguliers complets (barres
énergétiques, soupes, boissons...) et centres de soins
(massages, « bobos ») étaient présents et appréciés.
Ils ont permis à grands nombres de coureurs de se
reposer, de se restaurer ainsi que de se faire
soigner... Malgré cela, déshydratations,
hypoglycémies, lassitude, froid et solitude ont été des
causes récurrentes d'abandons... Terminer la
Diagonale des Fous, c'est combiner
harmonieusement capacités physiques et capacités
morales, trouver des forces supplémentaires
permettant de s'accrocher et de lutter contre soi-
même.
Après être passés par tous les états, c'est au bout de
21 heures d'effort pour les premiers ,60 heures pour
les moins aguerris que cet « enfer paradisiaque »
s'est achevé au stade de la Redoute à St Denis. Le
triathlète Laurent Jalabert a participé pour la
première fois à la Diagonale des Fous qu'il a bouclée
en un peu plus de 47 heures... "Je suis complètement
fatigué, lâche-t-il. Je ne pensais pas que cela allait
être aussi difficile. Je n'étais pas bien préparé pour
affronter un parcours aussi cassant. Ça monte et ça
descend tout le temps. Il n'y a jamais de répit. Je n'ai
dormi que vingt minutes. Cette course reste une
épreuve de fou".
Une alternative était possible pour les plus craintifs sur une telle distance... Le semimoins connu mais tout autaréunissait un peu plus de 1100 inscrits pour une distance de 63 km et un dénivelé positif de 4142 mètres...
La Diagonale des Fous a encore tenue toutes ses promesses cette année, une course qui s'est déroulée dans un cadre natursoldée par la victoire chez les hommes de Parny Pascal en 21h40 reléguant ses adversaires à plus de 40 minutes. Quant à la première féminine, Puy Marcelle termine 14 ème au classement général en 26h20... Cette épreuve a dépasser tant au niveau physique qu'émotionnel (peu importe le classement), d'explorer ses limites, de se découvrir... Encore une fois, le sport montre ses valeurs : c'est un moment de communion permettant de tisser des liens, de viinoubliables... Et comme le dis« survivants » :course surhumaine laissant des souvenirs plein la tête... »
Une alternative était possible pour les plus craintifs sur une telle distance... Le semi-raid cette année, moins connu mais tout autant difficile et magnifique, réunissait un peu plus de 1100 inscrits pour une distance de 63 km et un dénivelé positif de 4142
La Diagonale des Fous a encore tenue toutes ses promesses cette année, une course qui s'est déroulée dans un cadre naturel, convivial et magnifique s'étant soldée par la victoire chez les hommes de Parny Pascal en 21h40 reléguant ses adversaires à plus de 40 minutes. Quant à la première féminine, Puy Marcelle termine 14 ème au classement général en 26h20... Cette épreuve a permis à certains de se dépasser tant au niveau physique qu'émotionnel (peu importe le classement), d'explorer ses limites, de se découvrir... Encore une fois, le sport montre ses valeurs : c'est un moment de communion permettant de tisser des liens, de vivre des instants de bonheur inoubliables... Et comme le disent plusieurs
» : « La Diagonale des Fous, c'est une course surhumaine laissant des souvenirs plein la
Une alternative était possible pour les plus craintifs raid cette année,
nt difficile et magnifique, réunissait un peu plus de 1100 inscrits pour une distance de 63 km et un dénivelé positif de 4142
La Diagonale des Fous a encore tenue toutes ses promesses cette année, une course qui s'est déroulée
el, convivial et magnifique s'étant soldée par la victoire chez les hommes de Parny Pascal en 21h40 reléguant ses adversaires à plus de 40 minutes. Quant à la première féminine, Puy Marcelle termine 14 ème au classement général en
permis à certains de se dépasser tant au niveau physique qu'émotionnel (peu importe le classement), d'explorer ses limites, de se découvrir... Encore une fois, le sport montre ses valeurs : c'est un moment de communion permettant
vre des instants de bonheur ent plusieurs
La Diagonale des Fous, c'est une course surhumaine laissant des souvenirs plein la
S'il n'a pas livré de nom lors de son audition lundi devant
l'agence antidopage autrichienne, Bernhard Kohl a divulgué
quelques informations sur le processus qui l'a amené à se
doper, révèle le Wiener Zeitung dans son édition de jeudi.
«Cela n'avait rien à voir avec une filière de dopage», aurait
expliqué le coureur autrichien qui aurait pris l'initiative seul
de tricher en s'informant sur Internet.
Suspendu deux ans par le Comité national olympique italien
pour dopage, Riccardo Ricco a fait appel de la sanction
lundi devant le tribunal arbitral du sport de Lausane. Le
grimpeur italien avait en effet reconnu son amertume et sa
déception après l'annonce de la suspension le 2 octobre
dernier. Contrôlé positif à la CERA (EPO de troisième
génération à effet retard) lors du Tour de France, l'Italien
avait d'abord nié les faits avant de tout reconnaître
quelques semaines plus tard devant le parquet antidopage
du CONI.
Après ce changement de défense et sa collaboration avec
les instances disciplinaires, le grimpeur de 25 ans comptait
sur la compréhension des juges sportifs : le parquet avait
requis 18 mois pour le dopage à l'EPO, mais le CONI a aussi
prononcé une suspension de six mois supplémentaires
pour avoir eu des contacts avec le docteur Carlo
Santuccione, soupçonné de pratiques dopantes à l'origine
de l'enquête «Oil for drugs». Si la sanction est maintenue,
Ricco ne pourra reprendre la compétition que le 30 juillet
2010.
La gymnastique, la lutte et le volley-ball
sont parmi les cinq sports olympiques
montrés du doigt par l'Agence mondiale
antidopage parce qu'ils n'ont pas encore
commencé à imposer régulièrement à
leurs athlètes des tests hors
compétition.
Le hand-ball et le pentathlon moderne
ont également été accusés de ne pas
respecter le code mondial antidopage,
qui a été approuvé en 2003 et a établi
des règles en matière de lutte
antidopage s'appliquant à tous les sports
et à tous les pays.
Les conclusions se retrouvent dans un
rapport présenté au comité exécutif et
au comité fondateur de l'AMA, le week-
end dernier à Montréal. Le rapport a
depuis été publié sur le site Internet de
l'agence.
La Fédération internationale de volley-
ball a indiqué hier qu'elle a depuis
adopté des mesures dans le but de
respecter le code de l'AMA.
Bien que les sports qui ne respectent
pas le code risquent de se voir exclus
des JO, l'AMA a prolongé de six mois la
date-butoir pour ce faire, afin de donner
le temps aux fédérations et aux agences
nationales antidopage le temps de s'y
conformer.
Suite aux conclusions de l'Afssa en
2003 le Red Bull a été interdit de
commercialisation en France pour «
effets neuro-comportementaux
indésirables ». La série d'expériences
menées sur des rats a montré un tel
état d'excitation qu'ils en arrivent à se
ronger les pattes.
On ne connaît pas les effets à long terme de la taurine ou du
glucuronolactone et une canette de Red Bull contient en plus
de 80 mg de caféine, 1000 mg de taurine et 600 mg de
glucorono-lactone. Ces composés sont donc présents en
grande quantité et l'Agence fran
des aliments (Afssa) a donc opté p
précaution.
Red Bull a enfin vu le lancement officiel de son produit sur le
sol français au 1er avril 2008 via une énorme action de street
marketing dans la capitale fra
Cooper aux couleurs de la marque et conduites par 300
ambassadrices venues de plusieurs pays d'Europe ont
sillonnées Paris pendant 8 jours, distribuant 500 000 canettes
d'énergie aux citadins. Red Bull a accepté d'enlever la tauri
de sa recette, modifiant pour la première fois la recette
originale. La molécule de taurine a été remplacée par de
l'arginine, qui, au même titre que la taurine est un acide aminé
naturellement présent dans l'organisme et qui procure les
mêmes effets. Les consommateurs français ne seront donc
pas lésés par rapport à leurs voisins des autres pays.
Toutefois cette information reste à confirmer en effet il n'est
pas dans l'intérêt de Red Bull de décrédibiliser sa boisson en
France. De plus, le taux de caféi
Outre les effets, le goût de la bo
A la demande du Ministère de l'Economie et des Finances, la
mention « A consommer avec modération : maximum 2
canettes par jour. Déconseillé aux enfants et aux f
enceintes » a fait son apparition sur le produit français.
Depuis le vendredi 16 mai 2008, la recette originale du Red
Bull est autorisée à la vente sur le territoire français, en effet
le Ministère de l'Economie et des Finances à décidé
d'autoriser la taurine contre l'avis de l'Agence française de
sécurité sanitaire des aliments qui assimile pourtant Red Bull
à un produit dopant.
Suite aux conclusions de l'Afssa en
2003 le Red Bull a été interdit de
commercialisation en France pour «
indésirables ». La série d'expériences
ontré un tel
état d'excitation qu'ils en arrivent à se
connaît pas les effets à long terme de la taurine ou du
glucuronolactone et une canette de Red Bull contient en plus
de 80 mg de caféine, 1000 mg de taurine et 600 mg de
lactone. Ces composés sont donc présents en
grande quantité et l'Agence française de sécurité sanitaire
des aliments (Afssa) a donc opté pour le principe de
Red Bull a enfin vu le lancement officiel de son produit sur le
sol français au 1er avril 2008 via une énorme action de street-
marketing dans la capitale française. Quelques 150 Mini
Cooper aux couleurs de la marque et conduites par 300
ambassadrices venues de plusieurs pays d'Europe ont
sillonnées Paris pendant 8 jours, distribuant 500 000 canettes
d'énergie aux citadins. Red Bull a accepté d'enlever la taurine
de sa recette, modifiant pour la première fois la recette
originale. La molécule de taurine a été remplacée par de
l'arginine, qui, au même titre que la taurine est un acide aminé
naturellement présent dans l'organisme et qui procure les
es consommateurs français ne seront donc
pas lésés par rapport à leurs voisins des autres pays.
Toutefois cette information reste à confirmer en effet il n'est
pas dans l'intérêt de Red Bull de décrédibiliser sa boisson en
France. De plus, le taux de caféine a également été réduit.
Outre les effets, le goût de la boisson reste lui aussi le même.
A la demande du Ministère de l'Economie et des Finances, la
mention « A consommer avec modération : maximum 2
canettes par jour. Déconseillé aux enfants et aux femmes
tion sur le produit français.
Depuis le vendredi 16 mai 2008, la recette originale du Red
Bull est autorisée à la vente sur le territoire français, en effet
le Ministère de l'Economie et des Finances à décidé
riser la taurine contre l'avis de l'Agence française de
sécurité sanitaire des aliments qui assimile pourtant Red Bull
Red Bull Energy Drink (250 ml) contient
les ingrédients suivants :
* Eau gazéifiée
* Sucre (saccharose, glucose) 27g
* Taurine 1000 mg (remplacée d'avril à
juillet 2008 par de l'arginine en France :
0,12%)
* Glucuronolactone 600 mg (supprimé
de la recette en France)
* Caféine 80 mg
* Vitamines
* Acide nicotinique 20 mg
* Vitamine B6 5 mg
* Acide pantothenique 5 mg
* Vitamine B12 0.005 mg
De plus, elle contient des inositols, des
citrates comme acidifiant, des colorants
et des parfums. La boisson Red Bull est
une boisson non-alcoolisée. Cependant,
les niveaux élevés de stimulants qu'e
contient sont parfois jugés
préoccupants, en particulier lorsqu'ils
sont associés à de l’alcool.
La taurine figure parmi les ingrédients
clefs des boissons énergisantes. Des
études récentes ont prouvé qu'il existe
de réelles interactions entre la taurine et
l'alcool.
La caféine est l'ingrédient le plus
efficace dans ce type de boissons. Un
certain nombre d'études ont prouvé que
la caféine renverse temporairement
plusieurs des effets cognitifs nuisibles
résultant du manque de sommeil. Elle
tend également à améliorer la mémoire,
la concentration et les performances
sportives.
Red Bull Energy Drink (250 ml) contient
cose) 27g
* Taurine 1000 mg (remplacée d'avril à
juillet 2008 par de l'arginine en France :
* Glucuronolactone 600 mg (supprimé
De plus, elle contient des inositols, des
olorants
La boisson Red Bull est
alcoolisée. Cependant,
imulants qu'elle
préoccupants, en particulier lorsqu'ils
La taurine figure parmi les ingrédients
clefs des boissons énergisantes. Des
études récentes ont prouvé qu'il existe
elles interactions entre la taurine et
efficace dans ce type de boissons. Un
certain nombre d'études ont prouvé que
la caféine renverse temporairement
plusieurs des effets cognitifs nuisibles
nque de sommeil. Elle
tend également à améliorer la mémoire,
la concentration et les performances
Envie de devenir un « Super Héros » ?Envie de devenir un « Super Héros » ?Envie de devenir un « Super Héros » ?Envie de devenir un « Super Héros » ?
Inventée en 2003 (origine allemande), les
échasses urbaines au look futuriste défient les
lois de la gravité. Courir à plus de 30 kms/h,
bondir à plus de 2m, réaliser des pas de 3 ou
4m et oser des acrobaties dignes des
meilleurs gymnastes, plongeurs de haut vol et
autres adeptes du trampoline.. voilà en
quelques mots, le résumé des aptitudes
requises ou souhaitées pour la maîtrise et
l’exploitation maximale de ces engins.
Dans la rubrique « j’ai testé pour vous »…
j’avoue que dès les premiers bonds, on se plait
à produire un remake de « L’homme qui valait
3 milliards »… et ce, en moins de 5 minutes !
Tous les regards des passants se tournent
vers vos performances bien que situées à
l’état embryonnaire au vu des exploits visibles
sur les vidéos qui circulent sur le net !
« Poweriser » ou encore « PowerStrider »… «
Même si des personnes plutôt sédentaires
peuvent rapidement trouver leur équilibre sur
ces échasses (j’ai prêté mon jouet…), cette
pratique est sportive et devient vite épuisante.
De nombreux muscles sont sollicités et le
cardio peut vite s’accélérer si l’on « titille » un
peu le ressort !
Quelque soit la marque (le sujet fait débat), le plaisir
est le même !
Déclinée en plusieurs versions, Junior ou Senior,
l’achat dépend de votre poids (de 30 à 120 kgs) et
pour plus de sécurité, il convient de se munir
d’équipements de protection (casque, protège
genou/coude et protège poignet).
Prix : à partir de 239 € (attention, rupture de stocks
sur certains modèles donc délai de livraison
variable… patience !)
Contrairement aux antibiotiques, certaines pédales sont
automatiques ! En effet, 2 choix possibles : les pédales
simples, et les pédales automatiques.
Contrairement aux antibiotiques, certaines pédales
sont automatiques ! En effet, 2 choix possibles : les
pédales simples, et les pédales automatiques.
Les pédales automatiques sont des pédales plus
destinées à la compétition et aux longues
randonnées… elles ont plus une finalité sportive que
familiale. Très différentes des pédales plates, elles
nécessitent des chaussures spéciales. En effet, il est
nécessaire de placer des cales spécifiques
(vendues avec les pédales) sous chaque chaussure.
Elles servent à fixer (clipser) le pied à la pédale,
juste en posant le pied dessus et en appuyant. Pour
l’enlever (déclipser) il faut faire basculer le talon
vers l’extérieur. Les pédales automatiques facilitent
la poussée en même temps qu'elles tirent le pied
pour un meilleur rendement du « coup de pédale ».
Il existe différents systèmes qui sont propres soit
aux marques (SHIMANO, TIME, CRANKBROTHERS,
LOOK…), soit à la discipline (route, VTT, descente,
free ride...). Le modèle le plus courant proposé aux
débutants est le système SPD de Shimano : chaque
pédale possède un ressort réglable jouant sur la
dureté de clipsage / déclipsage.
Notons aussi qu’il existe des pédales semi-
automatiques, celles ci possèdent une face auto et
une fasse plate. Elles sont le juste milieu entre les
pédales « normales » et les pédales « auto ». Elles
sont peu utilisées, très peu commercialisées et ne
présentent que peu d’avantages.
Les pédales automatiques sont
idéales pour la compétition, les
randonnées, l’usage sportif du VTT !
AvantagesAvantagesAvantagesAvantages :::: Les appuis sont de meilleure qualité, le
pied et la pédale ne font plus qu’un soit une
augmentation du rendement. C’est l’assurance d’un
pédalage rond, à savoir un appui sur la pédale avant
tout en pouvant tirer celle qui est en arrière. Ainsi,
l'effort est continu et non plus saccadé, il n’y a pas de
perte d’énergie ! Sur du terrain cassant et fortement
vibrant, le mécanisme de maintien du pied permet de
conserver sans effort les pieds en position sur les
pédales tout en continuant le pédalage.
Inconvénients :Inconvénients :Inconvénients :Inconvénients : Le mécanisme d'accrochage peut
occasionner des chutes si l'on est novice, les pédales
sont plus chères (bas de gamme à partir de 25 €) et
nécessite un usage obligatoire de chaussures
adaptées. La durée de vie est plus courte que des
pédales normales (plus de pièces dans une pédale
auto) et un entretien est nécessaire (conseillé 2 fois
par an).
Les pédales plateformes sont faites
pour une pratique occasionnelle
comme les trajets domicile/travail
ou encore pour aller chercher le
pain !!
En résumé, les pédales plates sont faites pour un
usage occasionnel du VTT tandis que les pédales
auto sont destinées à la compétition, celles-ci sont
plus onéreuses, mais au vu des avantages qu’elles
présentent, on ne regrette jamais cet
investissement. Une fois le choix de pédales
arrêté… pensez aux chaussures. De nombreux
modèles s’offrent à vous en fonction de l’utilisation
prévue, VTT, route etc mais aussi à des prix très
variés… ça tombe bien c’est bientôt Noël !
L’émergence d’une nouvelle mode : Les trails urbains !!!
D'origine Britannique, le trail est une course pédestre disputée
sur sentiers et chemins balisés et courus en semi-autosuffisance.
C'est-à-dire que le coureur doit prendre en charge une partie de
son ravitaillement et courir avec une réserve d’eau (porte-bidon
ou camelbak). Les distances varient entre 10 km (voir moins) et
160 km pour les plus longues courues généralement en ligne
mais parfois en étapes. Les parcours présentent souvent de gros
dénivelés pour la distance. Ils sont balisés, mais ce ne sont pas
des "autoroutes". Le balisage doit permettre de poursuivre sa
route... mais la lucidité du coureur doit rester optimale sinon c'est
la faute inévitable de l'erreur de parcours. C'est la grande
différence avec le cross, l'un est balisé l'autre beaucoup moins...
On distingue 3 grandes catégories :
Trail courte distance ou course nature : moins de 30
Km dans un cadre exclusivement naturel (chemins ou
sentiers).(Exemples : Dans les Ardennes l’Enfer de la
boulette, la course nature du Val de Bar, la
Thilaysienne…)
Trail moyenne distance : entre 30 et 65 km pour un
dénivelé de 1000m à 3000m. (Exemples : Dans les
Ardennes le trail de Thilay 42 Km 1200 D+ (dénivelé
positif), dans la Marne le Sparnatrail 50 Km 1200 D+, les
Templiers, la 6000 D, la Fila Sky race, l’Interlac (couru
en 2 étapes), L’Aubrac etc…)
Trail longue distance ou Ultra Trail: Plus de 100
km, ils sont rares. (exemples : Dans les Ardennes
Belges la Trans Ardennaise (160 Km en 4 étapes),
en France les plus connues : Le Grand Raid de la
Réunion 125 Km 8500 D+, l’Ultra-trail du tour du
Mont Blanc 156 Km 8500 D+, le Mercantour, le
Grand raid du Cro-Magnon…)
On distingue deux types de trails :
En autonomie totale (l'esprit de départ) et le trail
assisté, avec ravitaillements partiel ou total sur le
parcours...
Là c'est juste un problème pour les puristes on
dira que le trail en autonomie totale est fait pour
les coureurs aguerris et le trail assisté on pourrait
l'appeler aussi trail découverte...
Maintenant que nous avons défini le Trail, quelle
différence y a-t-il entre celui-ci et le trail urbain ?
Presque rien, en effet le trail urbain comme on peut
le deviner, se pratique en ville.
L’esprit du trail sur « bitume » est le même que celui
sur « chemin » : course balisée comprenant un
certain dénivelé, le tout couru en semi
autosuffisance. Tout comme le trail pratiqué dans la
nature, le trail urbain permet aussi de découvrir un
paysage fantastique. En effet, la beauté des sites
traversés et des points de vue proposés ont
souvent tendance à bluffer les coureurs. Comme
beaucoup peuvent le penser : «un trail urbain, c’est
courir sur une route c’est tout». Non, ce n’est pas
seulement courir sur une route, c’est aussi
découvrir une ville, son histoire, passer dans des
lieux privés (souvent interdit au public), découvrir
des monuments incomparables... Voici toute la
magie du trail urbain. Ces épreuves se développent
de plus en plus, sont de plus en plus célèbres et
attirent de plus en plus de sportifs.
En effet, quel sportif ne rêverait pas un jour de
parcourir Marseille, traversant le vieux port, en
avalant le bitume tout en découvrant les différents
sites historiques de la ville ?
Autre épreuve récente mais qui se révèle très
populaire : l’Eco trail de Paris avec son arrivée
prestigieuse au 1er étage de la Tour Eiffel ? A noter
que le vif succès de l’édition 2008… fait que les
inscriptions pour 2009 sont déjà closes ! Cette
course nature dont le parcours de 80 kms emprunte
à 90 % les sentiers franciliens, rassemblera plus de
1000 athlètes confirmés pour sa 2ème édition. Le
petit plus des organisateurs, est qu’ils visent aussi le
respect de l’environnement à travers plusieurs
actions : « invitation à l'utilisation des transports en
commun, responsabilisation des participants, mais
aussi gestion des déchets et respect des sols... ».
Chaque ville à ses caractéristiques et son charme,
ce qui rend chaque trails urbains différents. Le trail
urbain est accessible à tous. Pas besoin d’être
sportif pour pouvoir participer aux épreuves de
courtes distances, la course se fait à son rythme et
la marche est loin d’être interdite. Une inscription
suffit ainsi qu’une petite participation financière.
Chaque année, il y a des courses hors stades qui
disparaissent. Et puis, il y a celles qui ne cessent
de croître, comment expliquer ce succès ? Le
partage et la convivialité semblent primer sur la
performance… illustration avec « la Ronde de Noël
» version douceur angevine, vue par Pascal Denis,
son Président organisateur et Thierry, athlète
devenu « fan » de l’épreuve.
« Faites chauffer les Baskets ! » Comme l’annonce Pascal DENIS, le Président de
l’association « Course à pied La Meignanne », la 10ème
édition de la Ronde de noël aura lieu samedi 20
décembre 2008, épreuves se déroulant en semi
nocturne et en nocturne. Située en périphérie de la ville
d’Angers (49), la commune de la Meignanne s’apprête à
accueillir 1700 coureurs répartis sur 2 courses, placées
sous le signe de la convivialité !
En effet, au delà du classement, le plaisir de courir
agrémenté d’une ambiance générale très festive est le
maître mot des organisateurs. Pour preuve, les
nombreux anonymes déguisés pour l’occasion… on ne
compte plus les Pères Noël en basket.
A noter que les plus beaux « athlètes
costumés » seront récompensés. La
participation entre amis, collègues ou familles
reste le leitmotiv général et la majorité des
coureurs déguisés seront présents lors de
l’épreuve « Duo », course de 4.7 kms à
effectuer en équipe de 2.
Sur « le Duo », 50% des participants sont
déguisés et cette course rassemble près de
10% de Meignannais ! De plus, un tiers des
maisons situées sur le parcours sont
décorées, illuminées… c’est un réel plaisir de
voir que la population joue le jeu, c’est la fête
pour tous… ajoute Pascal DENIS.
etc…)
Motivé, oui mais par quoi ?Motivé, oui mais par quoi ?Motivé, oui mais par quoi ?Motivé, oui mais par quoi ?
« Pour les athlètes dits "populaires", les
coureurs du dimanche, qui sont plus à la
recherche du plaisir que de la performance,
c'est une course bien placée dans le
calendrier estime Thierry, participant du
10km. C’est la dernière course avant la trêve
(des confiseurs) donc dernier plaisir avant de
se faire plaisir avec les repas de fin d'année et
ses petits écarts culinaires … aux antipodes
du régime "sportif".
Plus d’infos
sur
http://ronde
denoel.free.
fr/index.htm
N’hésitez
pas à
transmettre
les infos sur
vos
courses…
Cette course, c'est plus une fête, une curiosité
qu'une course à résultat : deux tours de 5kms,
parcours genre montagne russe, qui monte d'un
coté du village, redescend au centre, remonte et
redescend…. Ce qui est peut être le plus rigolo,
c’est que la course se déroulant de nuit (il faut faire
attention ou l'on met sa basket), cela nous amène à
traverser une féerie de pavillons illuminés pour
Noël (on court en levant les yeux et en profitant des
décors de noël comme un enfant).
Cette course, les pieds dans le noir et les yeux
partout sauf sur la route, c'est plus que sportif
précise Thierry. En fait, c'est un peu une course
avec la magie de Disney dans un petit village
français pris d'assaut pour l'occasion. Notre athlète
ne perd pas pour autant le sens pratique : La
popularité de cette course est utile, au moins au
départ à cette saison, on se tient chaud… tous
ensemble bien serrés ! Voilà, c'est à vivre et à
savourer ! »
5 fois plus d’athlètes en 10 ans
Organisées en partenariat avec l'USAC d’Angers et
l’ENA d’Angers, les 2 courses existent depuis la
création en 1999. Lors de la 1ère édition, il y a eu
336 classés et en 2007, 1689 classés soit une
épreuve qui a multiplié par 5 le nombre de
participants ! A cette heure, les inscriptions
(limitées à 1700 participants) sont closes depuis le
24 novembre, soit 2 semaines plus vite que l’an
passé. Si vos épingles devront attendre 2009 pour
un hypothétique dossard, nulle doute que vous
ferez partie des 6000 spectateurs pressés tout au
long du parcours, soit une population multipliée par
3 ce soir là ! Avalé en 31’ pour les meilleurs et 36’
pour la 1ère féminine, le 10 km rassemble le gratin
local. Les meilleurs régionaux seront au rendez-
vous ; Côté hommes, sont attendus Jean-
Damescene Habarurema (ENA Angers), Julien
Moreau et Philippe PAILLAT (Endurance 72),
Noamen Ksouda (AS St Sylvain d’Anjou) et le local
de l’épreuve, Jean-Michel Coutant (ASC St
Barthélemy d’Anjou). Ce dernier, de par sa
notoriété, a permis de conjuguer performance et
explosion de la popularité dès 1999.
Côté féminines, Corinne Herbreteau-Cante (AS St
Sylvain d’Anjou) et Emilie Moinet-Paillat devraient
se disputer la victoire.
Petit conseil du pool d’organisation : oubliez vos
chronos car il faut ajouter 270m au 10 km donc
difficile de comparer avec vos perfs habituelles. Les
dossards N°1 à N°20 de la course phare,
permettront de repérer les meilleurs.
Quelques podiums viennent récompenser les
vainqueurs mais le plus important est de reverser
à une œuvre caritative le montant des cotisations
versées par les licenciés FFA sur le Duo soit en
2007, près de 630 euros.
Petit scoop pour les 1700 participants de cette
10ème édition : un bonnet vous sera offert en
souvenir grâce aux partenaires locaux et
régionaux qui répondent présents depuis le début.
Sans eux et sans les 80 bénévoles (tous issus du
tissu associatif Meignannais), nous ne pourrions
offrir un tel spectacle, cette "fête" de la course à
pied ne serait pas ce qu'elle est aujourd'hui... et
demain je l'espère résume Pascal DENIS.
Que vous soyez coureurs ou spectateurs,
préparez-vous pour une soirée qui se veut joviale
et festive. Alors à vos costumes, vos moufles et
vos runnings !
Avec plus de 75% de participants non licenciés
FFA, la Ronde de Noël de la Meignanne s’inscrit
parmi les courses hors stades qui drainent une
population avide de plaisir, loin de la performance
prônée par le système fédéral. Devant un tel
succès populaire, il convient de s’interroger sur
les raisons de cette réussite. Quand aux
épreuves qui disparaissent du calendrier, à la
lecture de cet article, souhaitons qu’au delà de
trouver des réponses, certains amorceront une
réflexion…
EPREUVESEPREUVESEPREUVESEPREUVES
4km700 en duo à 17h + 10km270 individuel à 18h
Ces épreuves sont ouvertes à tous, licenciés ou
non licenciés, nés en 1993 ou avant pour le 10 km.
Les jeunes nés en 1995 ou avant peuvent
participer à la course en Duo (course dotée d’un
challenge interentreprises).
A noter que cette année, le règlement des courses
FFA a évolué : Les licences des autres sports ne
seront plus valables comme justificatif médical.
Obligation de présenter une licence FFA ou
certificat médical de non contre-indication à la
pratique de la course à pied en compétition.
Après un circuit qualificatif d’une dizaine
d’épreuves réparties pendant une année aux
quatre coins de la planète, le circuit de
coupe du monde A.W.R.S. a connu son
dénouement ce mois-ci avec la finale du
championnat du monde de raid aventure –
Ecomotion au Brésil, du 29 octobre au 9
novembre, entre Portas dos Tatus et
Jéricoacoara et ce sur 580 km. Les courses
qualificatives se sont déroulées en Europe
(Pologne, Espagne, Suède, Irlande, Portugal
et le célèbre Raid in France, qui renait en
2009, mais dans les Alpes cette fois), mais
aussi à travers le monde (Australie, Mexique,
Afrique du Sud, Brésil et Nouvelle-Zélande).
La crème de la crème était présente avec 5
équipes françaises en prime afin de décerner
le titre honorifique de meilleur équipe de raid
au monde et succéder ainsi à des noms
prestigieux comme Nike – ACG Balance Bar
ou Quechua – Les Arcs.
Toujours au cœur de l’évènement, votre
magazine Joggermag, plutôt que de vous
faire un simple résumé de la course, a décidé
de vous faire vivre cette aventure de
l’intérieur, raconté par les acteurs eux-
mêmes. Parmi eux, Sandrine Monnier
membre de Quechua – Compagnie des Alpes
et Franck Salgues membre de Wilsa Helly
Hansen, vont partager avec vous leur
aventure comme si vous étiez un de leur
coéquipier… Embarquement immédiat pour
le Brésil…
L’équipe Nike, pourtant remaniée, aura connu toutes
les places du podium en championnat du monde.
Lundi 27 octobre :
Nous avons des achats à faire pour la course : du
gaz pour le réchaud ainsi que du liquide anti-
crevaison pour les vélos. Après avoir quadrillé la
ville et passé des heures à marcher, nous ne
trouverons ni l'un, ni l'autre. C'est l'équipe
française « Planète Tonique » qui va nous
dépanner pour le liquide et Francis notre hôtelier
pour le gaz. Merci à eux. Puis, premier footing sur
la plage de Fortalezza : il fait chaud et il y a du
vent ! Ces deux éléments nous accompagnerons
tout au log de notre séjour et quand le 2ème
manque, le 1er devient réellement insupportable !
Mardi 28 octobre :
C'est le départ pour Jéricoacoara. Nous avons
rendez-vous à 7 h 00 à l'aéroport, mais les 1ères
personnes de l'organisation ne vont arriver que
vers 8 h 00. Premier aperçu de ce que nous
appellerons l'heure brésilienne !
Nous chargeons notre impressionnant barda dans
le bus et c'est parti pour 5 h 00 de route pour se
rendre à Gijoca, où nous changeons de moyen de
transport. C'est ici que nous quittons le bitume
pour les pistes sablonneuses. Nous déchargeons
donc les sacs pour les recharger dans des « taxi-
brousse » : les sacs sur le toit et nous sur des
bancs en bois. Nous sommes brassés, secoués
pendant 1 h 30 pour finir enfin par arriver à
Jericoacoara. Quel dépaysement par rapport à
Fortalezza ! C’est un magnifique village de
pêcheurs, un oasis qui connaît aujourd'hui une
forte activité touristique grâce à son spot réputé
pour le wind-surf, le surf et le kyte-surf.
L'ambiance dans ce village est très jeune et très
festive.
Nous sommes logés au « Mosquito Blue », un hôtel
4 étoiles avec 2 piscines et accès direct sur la
plage. Le grand luxe ! C’est sûr, les quelques
jours d'avant course ne vont pas être
désagréables ! En fin de journée, nous testons
dans les dunes nos guêtres montées sur nos
chaussures QUECHUA diosaz raid 700 par de
petits doigts de fée de l'atelier QUECHUA de
Domancy. L'essai est très concluant. Par contre,
même lorsque le soleil est couché, nous avons
chaud, très chaud. Ça promet !
Avec l’équipe Quechua – Compagnie des Alpes
Vendredi 24 octobre :
Toute l’équipe Quechua – Compagnie des Alpes
se retrouve chez Bill pour récupérer le matériel
de l'assistance et refaire une dernière fois nos
sacs. Nous ajoutons à nos affaires, les tee-shirts
blancs que nous avons demandés afin de nous
protéger au mieux de la chaleur. Nous y ajoutons
quelques marquages de nos partenaires.
Samedi 25 octobre :
Départ de Genève pour Fortalezza (Brésil), en
passant par Lisbonne. Mais la journée se termine
là, car nous ratons notre avion pour cinq minutes
suite à un retard pris à Genève par la compagnie
aérienne. Visite de Lisbonne et 1ère adaptation à
la chaleur. Nous avons chaud alors que nous ne
sommes qu'au Portugal !
Dimanche 26 octobre :
Vrai départ pour Fortalezza où nous arrivons le
soir même. Nous logeons chez Francis, un
français d'adoption, qui nous réserve un très
sympathique accueil. Merci le « Petit futé » pour
cette bonne adresse ! Avec son fils, ils vont se
mettre en 4 pour nous trouver tout ce qu'il nous
manque pour le raid. Nous découvrons
Fortalezza de nuit : l'impression que nous avons
va se confirmer le lendemain : c'est une grande
ville sans attrait, ni charme.
A Jericoacoara, lorsque le soleil se couche, c'est
aussi le moment où l'activité sur la plage se fait plus
intense : football, équitation ou capoeira... La
Capoeira est une sorte de combat-danse, qui prend
son origine au temps de l'esclavage. Les hommes
n'avaient plus le droit de se battre alors pour ne pas
perdre l'entraînement, ils ont « inventé » cette danse.
Le spectacle est impressionnant : vitesse, agilité et
souplesse. Le spectacle a quelque chose de félin ! Il
se reproduit tous les soirs pendant 30 mn au moment
du coucher du soleil, accompagné de chants et de
musiques avec des instruments traditionnels.
Mercredi 29 octobre :
Nous commençons par un formidable petit déjeuner
sur la plage. Le cadre est idyllique, mais nous
n'oublions pas pour autant notre objectif. Ce matin,
nous avons rendez-vous à 9 h 00 pour la vérification
du matériel. Donc à 9 h 02, nous sommes devant la
tente de l'organisation : personne ! Nous attendons
un peu, puis nous croisons le directeur de la course
en retournant à nos chambres : « Revenez à 14 h
00... », nous dit-il. C'est ça, l'heure brésilienne ! Du
coup, nous allons tester nos shortys TRIBORD avec
poche à eau et poches pour les barres et gels
énergétiques intégrées, parfait pour les longues
distances en kayak qui nous attendent durant le raid.
C'est parti pour une bonne séance de 2 h 00 de kayak
de mer. Nous choisissons de partir contre le vent, qui
est omniprésent, mais son intensité ne nous permet
pas de passer le cap de Jericoacoara. Nous
déployons beaucoup d'efforts, juste pour rester sur
place : ça promet ! Le trajet dos au vent est beaucoup
plus aisé et nous nous amusons à surfer des vagues
au milieu des windsurfers, qui nous offrent par
ailleurs un formidable spectacle !
Nous allons ensuite à la vérification du matériel. Tout
est OK mais ils font ça vraiment en dilettante. Ils sont
impressionnés par nos lampes PETZL « e+ lite » multi-
éclairage. Les équipes arrivent et en cette fin de
journée, il ne manque plus grand monde. La pression
commence à monter, l'ambiance course prend le pas
sur l'ambiance « vacances ».
Jeudi 30 octobre :
Un petit chemin comme on aimerait en voir plus
souvent, même si le pont est inquiétant
Après le traditionnel petit déjeuner gargantuesque,
nous allons tester nos VTT TITUS « eleven » sur la
plage. C'est un vrai plaisir de rouler avec nos bêtes
de course sur le bord de mer, cela fait très carte
postale ! Mais le retour avec le vent de face est plus
délicat et nous nous entraînons à nous relayer pour
perdre le moins de vitesse et d'énergie possibles.
Les dernières équipes sont arrivées. Jéricoacoara
ressemble maintenant à un spot de raideurs. Les
meilleures équipes du moment sont rassemblées
dans ce petit village alors forcément, nous ne
pouvons plus faire un pas sans croiser du monde ! La
pression monte encore d’un cran. Ce soir, petit
footing jusqu'à la pointe percée : un gros caillou dans
l'eau avec un trou au milieu. Second entraînement de
la journée, donc demain, ce sera repos !
Vendredi 31 octobre :
Toutes les équipes se retrouvent sur la plage de
l'hôtel « Mosquito Blue » pour un lunch convivial et un
échange de tee-shirts. Ça y est, nous y sommes. Le
soir, c'est le briefing sous une tente fournaise, tout
est en portugais et nous avons un écouteur pour
traduire en anglais. Nous nous couchons tard, car le
briefing a commencé à l'heure brésilienne et a donc
fini très tard.
Résultat tout est prêt : les cartes sont plastifiées
et les estomacs sont pleins. Pendant que certains
partent pour le briefing technique d'avant course,
les autres vont essayer de dormir un peu.
Malheureusement, le gymnase dans lequel nous
dormons est a côté de rues très festives et très
animées. Les bouchons dans les oreilles ne
suffisent pas à atténuer le bruit jusqu'au lever du
soleil. Ce sera une mauvaise nuit pour tout le
monde. Nous comprenons pourquoi il y avait si
peu d'équipes dans ce gymnase !
Dimanche 2 novembre :
Lever de bonne heure et encore quelques heures
de trajet pour se rendre sur le lieu du départ. Ça
dure depuis 2 jours et nous avons vraiment hâte
que le départ de la course soit donné. Pontal dos
Tatus : nous disons au revoir à nos chers
assistants, nous nous rendons sur le lieu de
départ en bac. Là encore, il faut attendre. Après
nous être positionnés pour former le mot
ECOMOTION, après avoir pris toutes les photos et
vidéos nécessaires, les organisateurs se décident
enfin à donner le départ. Il est 15 h 40 et ça part
vite, très vite...
Cette 1ère section de 28 km à pied se déroule
entièrement dans le sable avec des traversées de
dunes et de longues plages interminables. Nous
sommes accrochés au peloton de tête et le rythme
est intense. Nous sommes contents d'avoir pris
nos bâtons QUECHUA diosaz raid et nos
prototypes chaussures + guêtres car ils font
merveilles ! Un choix d'itinéraire différent des
autres va nous faire « décrocher » de ce groupe
de tête et nous manquons de jus pour revenir. De
plus, le manque d'eau, que nous avons déjà
commencée à boire avant même le départ de la
course lors des différentes attentes, commence à
se faire sentir. Nous nous accrochons et nous
finirons peu de temps après les premiers.
Samedi 1er novembre :
Lever 5 h 00 pour charger le 4X4 et prendre la route
jusqu'à Parnaiba. Le départ de Jéricoacoara ne se
fera finalement qu’à 8 h 00 : commence à y’en avoir
marre de l'heure brésilienne... Pendant le trajet, nous
ferons la connaissance de notre chauffeur.
Apparemment, c'est pas gagné, car nous avons tiré le
gros lot ! Il ne parle pas un mot d'anglais, ni même
d'espagnol, alors que certains chauffeurs sont
bilingues, voir même trilingues. Nous nous
demandons même s'il sait lire les panneaux routiers !
Cerise sur le gâteau : son compteur de voiture ne
marche pas alors que le road book de l'assistance ne
donne que des indications kilométriques pour se
diriger ! Les assistants vont en voir de toutes les
couleurs.
En début d'après midi, nous récupérons les cartes et
le road book. On se réparti alors les tâches : l’un lit le
road-book, un autre trace sous la surveillance d’un
troisième. Ceux qui restent s’occupent de préparer
les boissons énergétiques, mélange d'APTONIA
endurance et energy, les barres et autres nourritures
pour le lendemain.
Le prochain CP est juste après le virage à droite
Tutoia, 19h30 : une très longue section de kayak de
mer nous attend avec 64 km dans la houle et face au
vent. Nous avons hésité jusqu'au dernier moment à
prendre les voiles et nous avons bien fait de les
laisser à l'assistance. Cette étape va se jouer au
mental, nous le savons et nous nous accrochons.
Sandrine est avec Bill et les Vertacos, Nico et Rudy
qui sont des habitants du Vercors, sont ensembles.
Nous avons du mal à aller droit et il faut trouver un
cap au loin. Mais il n'y a aucun point fixe, seulement
les lumières des bateaux devant nous et qui ne vont
peut-être pas plus droit que nous !
A 21 h 30, certains yeux commencent à se fermer
alors que la course n’est partie que depuis 6 h 00.
Heureusement, quelques poissons viennent nous
réveiller en sautant dans le bateau. Bill, notre
pêcheur, n'en revient pas ! C'est la première fois que
ce sont les poissons qui viennent directement à lui
dans le bateau.
A 1 h 00 du matin, nous arrivons en vue de Sao
Bernardo Island, le 4ème PC de la course. C'est aussi
un « stop and go ». Il y en aura plusieurs sur la course
et nous avons 8 heures de sommeil en tout à écouler
à ces PC. Nous n'hésitons pas longtemps avant de
décider de nous arrêter 1 h 00. Le débarquement est
folklorique, car c'est marée basse et une sorte de
vase collante nous scotche sur place. Il faut pourtant
monter un peu les bateaux sur le bord en prévention
de la marée qui monte. Après un lyophilisé APTONIA
« hachis parmentier » succulent et une soupe aux
asperges hyperprotéïnée APTONIA qui l'est
beaucoup moins, car froide, nous arrivons malgré
tout à fermer les yeux quelques instants. Mais on a
très vite froid, car cela fait 6 h 00 que nous sommes
complètement détrempés par les vagues et le vent.
A 2 h 00 du mat, c'est reparti. Comme convenu, nous
n'allons pas chercher le CP optionnel, qui nous
décompterait 4 h 00 de temps sur notre carte de 8 h
00 de sommeil, sachant qu’il y a en plus 2 h 00 d'effort
pour aller le chercher. Nous pensons que nos 8 h 00
de sommeil ne vont pas être de trop pour boucler le
raid : nous ne regretterons jamais notre choix.
Et nous avons pagayé, pagayé, pagayé, pagayé …
Concentré pour bien orienter.
A 15 h 00, nous partons pour une petite section
de 8 km de kayak afin de rejoindre enfin nos
assistants, que nous n'avons pas vu depuis 19 h
30 la veille. On appréhende un peu de pagayer à
nouveau, mais ça va, les douleurs musculaires
ne se font pas sentir. Les assistants ont enfin
changé de chauffeur et le nouveau a un
compteur en état de marche cette fois-ci !
Malheureusement, il ne parle que portugais,
alors c’est un peu la débrouille. Par contre, nous
apprécions les boissons fraîches, les nouilles
chinoises, les lyophs et les fruits qui nous
attendent. Nous ne savons pas trop où nous en
sommes dans le classement, car nous ne savons
pas combien de temps les autres équipes ont
dormi. Nous, nous avons déjà dormi 5 h 00 et il
nous en reste donc 3 sur notre crédit sommeil.
Du coup, on fait une transition relativement
rapide : Florence fait marcher le chronomètre et
ne nous laisse pas nous endormir. Les poches à
eau remplies, des barres de céréales APTONIA
plein les poches, nous partons pour la 5ème
section, soit 106 km de VTT.
C'est la fin de journée et la nuit va bientôt
tomber, alors nous partons assez vite pour en
faire le plus possible de jour. De plus, les 20
premiers km sont assez roulants, sur de
l'asphalte, mais ce sera la seule fois de toute la
course. Ensuite, ce sera « l'enfer » des pistes
sablonneuses avec surtout une quinzaine de
bornes où nous passons plus de temps dans le
sable à côté du vélo, que sur le vélo lui-même.
Puis, défilent les heures où il faut rester en
équilibre, gérer les glissades, les roues qui se
bloquent, qui chassent.... On se prend tous un
nombre incalculable de gamelles avec la roue
qui bloque au dernier moment et les pédales qui
ne déchaussent pas. En plus, le terrain
demande toute notre attention, ce qui empêche
le sommeil de se faire sentir. Nous sommes ravis
de nos lampes ultra Belt, prêtées par PETZL, qui
nous permettent un éclairage digne d'un phare
de voiture, indispensable pour anticiper dans le
sable.
Dès 2 h 30, j'ai à nouveau les paupières qui se font
lourdes. Je m'asperge d'eau, je bois, je mange... bref,
je fais tout ce que je peux pour couper la routine du
pagayage. Nous ne parlons pas beaucoup. Après de
multiples étoiles filantes, le jour se lève enfin et nous
pouvons enfin profiter du paysage, mais aussi nous
rendre compte que nous n'avançons pas vite ! Après
des dizaines de méandres de rivière, nous prenons
un raccourci en traînant le bateau sur 500 m sur le
sable et les pavés d'un village : ça nous évite 4 km de
coups de pagaies.
Nous arrivons enfin à Araioses à 8 h 30 et nous avons
prévu de nous arrêter 4 h 00 à ce PC puisque c’est
aussi un « stop and go ». Nous prenons une chambre
dans une pousada où le patron nous sert des fruits,
des boissons et du pain. Ça fait du bien ! Une petite
douche et nous fermons les yeux.
Réveil à 12 h 00. Il faut bien se lever, mais nous avons
tous mal aux épaules. Dès 12h30, c'est parti pour la
3ème section soit 15 km à pied, sous un soleil de
plomb et à l’heure la plus chaude. Nous partons en
courant, mais bien vite, nous adoptons le rythme de la
marche rapide. L'orientation n'est pas fluide car
beaucoup de pistes se coupent et la végétation n’est
pas très accueillante. Nous avons même goûté aux
orties locales. Nous empruntons des barques avec
leur barreur pour traverser 2 rivières. Les
embarcations sont assez instables et nous sommes
contents de ne pas être seuls pour les manœuvrer.
Ce n’est pas la péninsule arabique, mais c’est à s’y
méprendre.
Nous avançons bien jusqu'au PC 9 qui est virtuel
puisqu’il faut noter une date inscrite sur le mur d'une
maison. Original. Nous repartons vite et nous nous
laissons influencer par 2 équipes qui font demi-tour
devant nous. Grosse erreur ! Nous empruntons donc
un mauvais chemin, où nous persévérons avant de
faire demi-tour en essayant de retrouver nos traces.
Mais elles se ressemblent toutes ! A ce moment là,
nous avons perdu le nord et le moral en prend un coup.
Nous nous demandons comment se recaler sur la
carte, et nous frappons à la porte de la 1ère maison
que nous croisons : il est 23h et nous sommes au milieu
de nulle part. La porte s'ouvre, Rudy aidé de Nico qui
parlent un peu espagnol, tente de se faire situer le lieu
sur la carte. La pauvre Brésilien semble ne jamais avoir
vu de carte de sa vie et nous nous demandons même
s'il ne parle pas un quelconque dialecte !
Bill en profite pour faire un sommeil flash, malgré les
aboiements incessants des chiens. De mon côté, je me
demande si on ne va pas y passer la nuit. Nous
décidons de repartir et de frapper à d'autres portes.
Mais la suivante ne s'ouvrira même pas. Enfin, nous
finissons par croiser des gens qui semblent
comprendre ce que nous demandons et qui nous
remettent sur le droit chemin. Du coup, c’est retour au
CP 9 après avoir passés 2 h 00 à tourner en rond ! Tout
va ensuite bien se passer jusqu'à l'arrivée au CP 11 à
Ubatuba. Il est 3 h 30 du matin. Nos assistants nous
attendent et nous ont préparé les traditionnelles
nouilles chinoises, des lyophs APTONIA délicieux et
même de la pizza. Le grand luxe ! Merci à eux.
La section 6, démarre par un trek de 31 km avec 1 500
m de dénivelé positif. Les ampoules que je me suis faite
lors de la 1ère section à pied, ne vont maintenant plus
me lâcher : je sais qu'il va falloir que je serre les
dents... On verra bien ! Dès le début de la section, nous
croisons deux serpents avec des anneaux jaunes,
bleus et noirs : les seuls animaux exotiques que nous
verrons. Le début de cette section est un peu délicat
car nous devons suivre un chemin qui longe la rivière.
Nous la traversons, revenons sur nos pas, tâtonnons
un peu et enfin, nous empruntons le bon sentier. La
végétation est ici complètement différente de ce que
nous avons vu jusqu'à présent : fini le sable, bonjour les
arbres gigantesques, les lianes et l'humidité et toujours
une douce moiteur. Les moustiques en profitent pour
nous saluer aussi.
Où est le quatrième équipier ?
Des minutes de repos et de réconfort grâce aux
assistants
Il y a néanmoins de grosses angoisses lorsque
le road book en anglais indique de tourner à
droite alors que celui en portugais dit de tourner
à gauche !
Nous voulons prendre du temps, afin de nous
rafraîchir encore et encore, mais Flo et Jérôme
nous speedent car il n'y a que quelques km de
VTT à venir. Nous repartons avec une seule
poche à eau et Rudy nous annonce au minimum
24 km. Ce sera pour moi la section infernale. J'ai
chaud, pas trop de jus, je suis tractée avec un
élastique par le VTT qui me précède. Mais moi
qui apprécie plutôt ça d'habitude, je le déteste
ici : les pistes sablonneuses ne s'y prêtent pas
vraiment, car je ne peux pas anticiper.
Nous souffrons de la chaleur et l'air que nous
respirons est brûlant. Nous apprendrons plus
tard que les températures sont montées à 50°C
et nous n'avons pas beaucoup d'eau. Je vais
même jusqu'à tremper la tête dans un réservoir
d'eau verdâtre, peu ragoutant, mais au moins
c'est de l'eau ! J'ai les yeux rivés sur mon
compteur et je regarde défiler les km.
Lentement, très lentement, trop lentement. 24,
25, 26… « Oh Rudy, il reste combien ? ». Nous
ferons finalement 10kms de plus que prévu suite
à une erreur du road book. Le moral est en
berne et je sens bien que nous souffrons tous de
la chaleur; mais en silence. Pour moi, c'est la
seule fois de la course où mon mental va me
lâcher, un peu...
Heureusement, nous retrouvons nos assistants.
Il est 13 h 00 et nous sommes déshydratés. Nous
avons le luxe de pouvoir nous doucher et
manger des fruits frais. Ce ne sera pas la
transition la plus rapide, en même temps nous
savons ce qui nous attend et je ne suis pas
pressée de repartir en pleine fournaise, surtout
qu’il n’y a pas de vent. C’est à cette assistance
que notre chauffeur aura la bonne initiative
d’aller remplir des seaux d'eau chez l'habitant. Il
nous les versera ensuite consciencieusement
sur la tête. Malheureusement, à ce CP, nos
grosses bouteilles de 5 litres d'eau
disparaissent mystérieusement. Il y en a juste
assez pour les coureurs et les assistants seront
assoiffés jusqu'à la prochaine section. C'est ça
l’esprit de sacrifice !
Notre rythme de progression se fait de moins en
moins rapide. Le jour s'est levé et notre capitaine
propose de faire une petite pose pour repartir de plus
belle. Je ne trouve pas l'endroit très accueillant pour
me coucher : trop de moustiques, trop humide, trop
de végétation… Difficile la fille en plus !
C'est finalement au PC 12, à Serra da Ubatuba, que
nous ferons une pause de 10 min, dans la douce
fraîcheur d’un surprenant brouillard brésilien. Rudy
et Nico dorment pendant que Bill essaie de s'occuper
de mes ampoules afin d'atténuer la douleur...
L’entraide n’est pas un vain mot en raid, mais déjà, il
est temps de repartir et nous avons froid.
La suite du parcours est un peu épineuse : nous
quittons le chemin, peut-être est-ce un choix délibéré
de notre orienteur. En tous cas, il a des guêtres
pendant que nous nous faisons griffer les jambes. En
plus, il a retrouvé la forme et essaie de nous donner
un bon rythme. Puis nous reprenons le chemin un peu
plus loin et nous finissons par une longue descente
en plein soleil et sans vent jusque dans la vallée. Nous
nous arrêtons au moindre point d'eau pour nous
refroidir. Boire ne suffit pas, il faut aussi se mouiller. Il
est 10 h 00 du matin et c'est déjà la fournaise. Nous
sommes à Ibuaçu où nous retrouvons nos assistants.
Eux aussi sont dans leur course et ils se dépatouillent
tant bien que mal à deux avec leur pauvre
vocabulaire en Anglais pour suivre le road book. Ils
se repartissent bien les rôles : Gégé assure bien en
orientation, tandis que Florence gère plutôt les repas.
Ce n’est pas la péninsule arabique, mais c’est à s’y
méprendre.
Nous sommes effectivement sur le chemin que voulait
nous faire prendre les organisateurs, mais il s'agit en fait
d'une coupe à la machette dans une végétation assez
dense. Pas de lacets, nous montons droit dans la pente.
Mais il fait toujours très chaud et l'ascension est lente.
Nous arrivons enfin au sommet de la montagne. Il faut
maintenant suivre la crête jusqu'au CP 14 : top of the
Trapia. C'est un aller-retour qu'il faut effectuer et notre
progression est bonne. La pluie va même faire son
apparition, quelques gouttes seulement, mais tellement
bienvenues. C'est alors une longue traversée de crêtes,
dans l'autre sens, pour finir par une descente sur un petit
village où nous sommes heureux de trouver des Mr
Freeze locaux : de la vraie purée de fruit glacée. Il est
toujours difficile de faire comprendre ce que nous
voulons, alors Nico va directement se servir dans les
étagères et le réfrigérateur. Bonne idée et gain de temps
!
Côté assistance, c’est parfois chaud entre Gégé et le
chauffeur. Ce dernier n’écoute pas les consignes de
route qui lui sont données et préfère s'arrêter tous les
100 m pour demander son chemin ! Gégé a du mal à se
contenir.
Il fait nuit et nous partons alors par un chemin à flanc de
montagne en direction du PC 15 où nous attend un
rappel. Nous attendons au moins 35 minutes, qui nous
seront heureusement retranchés par la suite, avant de
pouvoir nous élancer 1 par 1 sur le rappel. Le système
de blocage est en fait un prussik que nous n'avons guère
l'habitude d'utiliser. Deux d’entre nous en font la dure
expérience. Nico manque même de finir la nuit au bout
de sa corde. Il nous a quand même bien fait rire à pester,
suspendu dans le vide.
Il nous faut maintenant continuer à descendre le long
d'un canyon. La descente n'est pas aisée, de gros blocs
et une végétation pas toujours accueillants nous
ralentissent. Et il y a toujours les ampoules. Nous
arrivons alors à un passage obligé pour remonter sur la
montagne, à moitié en trek, à moitié en escalade.
Escalade facile, certes, mais sans assurance et avec des
rochers délités qui bougent. Quand je sens que la roche
sur laquelle je m'appuie bouge, je pense instantanément
à Christophe, notre Chamois, qui s'est blessé l'année
dernière en faisant une chute de plus de 10 m en
entraînant le bout de rocher qui le maintenait à la paroi.
Ce n'est pas rassurant !
Une végétation qui donne un visuel
impressionnant alors que nos héros sont bien
chargés
A 13 h 30, c'est le départ de la section 7 : 25 km
à pied avec différents ateliers de cordes en
perspective. Nos sacs QUECHUA prototypes
30 litres sont lourds, chargés d'eau et du
matériel d'escalade. Nous partons en marchant
d'un pas que nous souhaitons le plus rapide
possible, sous cette chaleur écrasante. Nous
progressons d'ombre d'arbres en ombre
d'arbres tellement la température est
étouffante. Nous regardons le ciel et nous en
sommes presque à attendre le passage d'un
nuage pour traverser une zone à découvert !
Nous flirtons avec les 50°C en permanence et
c’est dur.
Puis c'est la recherche du fameux « câble »,
terme donné par l'organisation, qui est en fait
de la rue-balise et encore, il n’y a que quelques
morceaux tout au long de cette infernale
montée. Tour à tour, nous sommes sur le bon
chemin ou bien nous pensons l'avoir perdu :
nous ne sommes jamais sûrs. L'arrivée d'autres
équipes également en train de chercher
comme nous, va finalement nous rassurer.
Nous partons pour la section 8, soir 68 km de
VTT. Le village d'où nous partons doit être
perché au sommet d'une montagne car nous
commençons par une dizaine de km de
descente hallucinante sur une route pavée.
C'est bien la descente, mais là, ça fait très mal
aux fesses et à une ampoule que j'ai à la base
des orteils, juste au niveau de la cale VTT. Je
n'apprécie pas du tout cette entrée en matière
et suis finalement ravie de retrouver la piste, qui
n'est pas trop sablonneuse. Nous roulons bien
et nous allons même rattraper, puis doubler une
équipe Brésilienne. Nous sommes donc 4èmes,
mais ils restent juste derrière nous. D'un coup,
ils s'arrêtent. Nous aussi et Rudy se penche sur
la carte. Nous sommes allés trop loin et il faut
faire demi-tour Nous revenons alors sur nos pas
pendant 1 km, pendant que les Brésiliens
s'engagent sur un autre chemin.
Sans trop hésiter, Rudy va nous mettre sur la
bonne voie et nous trouvons le CP sans grande
difficulté. Le jour se lève et les Brésiliens sont
loin. Quelques passages un peu techniques,
sans doute les plus beaux du raid, des singles et
des pierres, nous attendent alors. Les garçons
sont ravis de ce parcours, mais moi, je suis un
peu mitigée. En effet, je ne suis plus très lucide
pour enchaîner correctement au milieu des
cailloux, mais je ne perds pas trop de temps
pour autant. Bill se met derrière moi pour ne pas
que je me laisse distancer. Nous roulons bien et
nous pensons aux équipes derrière nous qui
pourrait tenter de revenir, mais nous ne
reverrons personne jusqu'à l'assistance à
Campanario.
Là, la transition est rapide : nos assistants
remplissent les poches à eau, nous donnent des
bouteilles et nos gilets de sauvetage TRIBORD
DG 700, qui débordent de barres et de
sandwichs. Nous sommes prêts à partir pour la
section 9 : 60 km de soi-disant bateau en rivière,
avec sûrement des portages. On nous annonce
que, normalement, les 20 premiers km sont
difficiles par manque d'eau et qu’ensuite cela
devrait aller. Je suis contente de partir en
bateau car mes pieds vont se reposer un peu,
enfin c'est ce que je crois ! C'est en fait loin de
ce que nous vivront et subiront durant cette
étape !
La progression est lente, mais constante, et nous
assurons bien nos prises... Arrivés au sommet de
l'arête, nous suivons un sentier à flanc et après une
zone de jungle humide, avec des passages sous des
falaises surplombantes qui ruissellent, nous arrivons
à la remontée sur corde fixe : 40 m d'ascension
verticale. En haut, c'est le dernier « stop and go » et
nous avons encore 3 h 00 de sommeil à écouler. Je
m'élance d'abord, car j'ai hâte de manger mon lyoph
et surtout de fermer les yeux. Je m’endors de suite et
je ne verrai même pas Bill arriver ! Nous sommes
heureux de nous poser enfin car cela fait 36 h 00 que
nous n'avons pas dormis.
A 1 h 30 le lendemain matin nous n’avons que
quelques km pour finir avant d'arriver à l'assistance à
Vicosa do Ceara. Florence et Jérôme nous annoncent
alors que nous sommes 5èmes. Les équipes ont
toutes écoulé leur temps de sommeil et le classement
est enfin « visible ». Donc nous ne traînons pas trop à
l'assistance, et comme d'habitude, nos assistants
sont là pour nous mettre dehors !
De leur côté, c’est dur aussi. Ils nous attendent des
heures et tombent de sommeil. Chaque fois qu'une
équipe arrive, ils font un bond en pensant voir leur
protégé surgir. Et bien sûr, juste au moment où leurs
coureurs arrivent effectivement, les assistants sont
en train de somnoler.
Un bon photographe, un beau paysage et un homme
en plein effort : ça fait une jolie photo
La section débute à 7 h 00 du matin et va s'achever à 23
h 00 le soir. Soit plus de 16h à tracter, pousser ou porter
le bateau et tellement peu de temps à pagayer ! Nous ne
croisons que quelques cochons, dont beaucoup se
mettent au « frais » dans l'eau de la rivière, des vaches et
quelques habitants qui se lavent. Au plus chaud de la
journée, l'eau est tellement chaude qu'elle nous brûle les
tibias ! Elle est au moins à 40°C : nous sommes en train
de traverser l'enfer ! Mes pieds me font souffrir et je suis
incapable d'aider Bill à tracter le bateau. Il aura été
incroyable sur cette section : le bûcheron de la forêt
canadienne était bien avec nous sur cette rivière.
Le temps s'écoule doucement et notre progression est
lente : nous n'en voyons pas le bout. La nuit tombe et
nous n'avons plus qu'une grosse lampe PETZL ULTRA
BELT, même pas chargée en plein, alors nous
l'économisons le plus possible. Tant mieux, car lorsque
je l'allume des milliers d'éphémères, des papillons de
nuit, me tombent dessus, il y en a partout, dans les
oreilles ou sous les vêtements, et c'est très désagréable
! Heureusement nous avons aussi nos petites lampes
PETZL e+lite dans le matos obligatoire et elles prennent
efficacement le relais.
C'est alors que nous discernons des lumières derrière
nous. Ça nous donne un coup de boost, car c’est bien
une équipe. Ce sont des Brésiliens (pas ceux du VTT) qui
arrivent vraiment rapidement. Ils nous dépassent bientôt
et nous ne voulons pas nous faire distancer. D'un coup,
nous sommes survoltés ! Ils tentent de nous distancer,
mais nous nous accrochons : 1ère attaque : OK. 2ème
attaque : OK. Nous sommes toujours là, alors ils calment
un peu le jeu. Nous collons à leurs kayaks et bien nous
en a pris car la calme rivière se transforme en un torrent
avec du courant et des chutes à passer. Les portages et
les passages de blocs rocheux sont nombreux et la
roche humide devient une patinoire. Nous glissons et
tombons de nombreuses fois à tour de rôle. Ils ont l'air
de vraiment maîtriser l'itinéraire, à croire qu'ils
connaissent la rivière, et les portages car ils sont bien
équipés, avec des sangles et les affaires attachées dans
les bateaux.
Malgré ces déboires, on s'accroche. J'en arrive presque
à oublier mes pieds endoloris. Il ne faut pas les lâcher
car ils vont nous sortir de cette rivière, c'est sûr ! Enfin,
nous distinguons les lueurs de la ville de Granja. Ouf !
Un sponsor efficace, qui adapte le matériel aux
conditions de courses.
Cette section aura été l'une des plus difficile et
dangereuse de la course, ça va faire mal derrière
!
Nous finissons en même temps que les
Brésiliens, mais eux ne mettront que 7 mn pour
repartir alors que nous en mettrons plus du
double. Nous cherchons notre assistance et les
organisateurs nous demandent de retourner les
bateaux pour en vérifier l'état. Ils nous font
perdre beaucoup de temps ! Nous apprendrons
plus tard qu'une équipe a tracté les bateaux par
la piste et la route, sur plus de 40 km, attelés à
une charrette. Ils connaissaient la rivière et
savaient ce qu'ils faisaient. De ce fait, ils mettront
2 h 00 de moins que les meilleures équipes et ce,
sans la moindre pénalité.
Les assistants, eux, ont pu prendre un peu de
réconfort grâce à une rivière au « stop and go »
où ils se sont baignés en attendant leurs équipes.
Même dans une eau à 30°, ça fait du bien. Départ
de la section 10, avec 34 km de VTT. Très vite,
l'énergie laissée dans la rivière va manquer,
surtout aux garçons qui ont vraiment beaucoup
donné. Bill s'endort sur son vélo et manque de
prendre de bonnes gamelles à plusieurs reprises.
Nous l'entendrons même se mettre de bonnes
claques pour tenter de se réveiller. Nous
goûterons tous au sable sur cette section.
Je surveille mon compteur kilométrique, Rudy me
demande de surveiller les distances qu'il
m'annonce et moi je surveille les traces au
sol...surtout ne pas se perdre, pas maintenant !
J'essaie de donner un peu de rythme à cette
section à nouveau très sablonneuse, qui nous
emmène en bord de mer à Camocim.
Nous sommes enfin en bord de plage et il faut
longer le rivage jusqu'à un bac où le chrono
s'arrête. Nous allons pouvoir retrouver nos
assistants et dormir un peu. Il est 3 h 00 du matin
et les nouilles chinoises, la salade de pâtes et la
salade de fruits frais nous font du bien avant le
finish. Nous dormons un peu dans nos tentes
QUECHUA 2 secondes qui nous abritent du vent et
avant de repartir avec les bateaux de pêche à 7
h.00. Les Brésiliens sont à 30 mn.
D'un coup, il faut se lever, se dépêcher, l'heure
brésilienne tourne à l'envers et nous devons
finalement partir à 6 h 00 du matin à cause de
bonnes conditions de vent. Je monte sur le bateau
avec un lyoph à la main, le ventre à moitié rempli et
nous finissons de nous crémer sur l'eau, pour nous
protéger de puissants rayons du soleil.
Cette section semble amusante : deux pêcheurs
nous accompagnent pour manœuvrer le bateau et
nous les regardons faire avec admiration. Nico
prendra même la barre quelques temps. La mer
est démontée, il y a beaucoup de vent et notre
seule occupation sera d'écoper. Nous virons enfin
de bord et nous pensons que nous allons enfin
regagner le rivage, mais non, il faut encore repartir
au large. Nous sommes trop courts ou alors, les
pêcheurs ont des consignes pour nous promener
un certain temps. C'est ce que nous pensons, mais
nous ne comprenons rien au portugais. Je
commence à trouver le temps long et j'ai mal au
cœur. Je me couche au fond du bateau et je
commence à grelotter malgré ma veste QUECHUA
ultra light. Finalement, les garçons vont avoir la
présence d'esprit de m'envelopper dans une
couverture de survie. Je frôle l'hypothermie. Ils ont
l'air d'avoir froid eux aussi, mais un peu moins que
moi car ils ont pensé au pantalon QUECHUA ultra
light. Près de 6 h 00 et au moins 32 km plus tard,
nous débarquons enfin à Guriu.
Cette section nous laisse une impression mitigée :
nous avons été complètement dépendant des marins
avec qui nous étions ! Sachant que les Brésiliens ont
mis 2 h 00 de moins que nous, sans que nous
puissions y faire quelque chose ! Nous sommes un
peu verts.
Nous gardons cependant le moral car la dune de
Jéricoacoara est en vue. Il nous reste 10 km de
course à pied sur la plage et l'ascension de la dune
que nous connaissons déjà par cœur. Nous partons
donc en courant en direction de la dune, face au vent.
Les garçons se relaient pour couper le vent aux
autres. Ça souffle fort, mais nous iront jusqu'au pied
de la dune en courant. Nos assistants nous attendent
au sommet et les 500 derniers mètres se font main
dans la main. Ça y est, c'est fait. Nous sommes 5èmes
et nous sommes satisfaits de ce résultat, malgré les
flous de l'organisation.
Passage sur le podium, le champagne coule. Nous
sommes heureux.
Nous sommes allés au bout de ce projet même si
nous avons bien souffert de la chaleur. Mais nous
avons géré au mieux notre méconnaissance du
terrain et de la langue. Nous avons quand même
conscience que ces 2 paramètres sont importants
pour grimper encore dans le classement. Le résultat
d’une belle aventure humaine. Nous retiendrons
aussi l'extrême gentillesse des Brésiliens.
Une partie de l’équipe Quechua – Compagnie des
Alpes à l’arrivée.
Nous tenons aussi à remercier les sponsors de Quechua
– Compagnie des Alpes pour le matériel utilisé durant le
raid :
● vêtements, sous-vêtements, chaussures, sacs, montagne : QUECHUA
● gilets de sauvetage, combinaisons néoprènes, shorty : TRIBORD
● VTT : TITUS « eleven »
● produits énergétiques, lyophilisés, produits solaires et de soins : APTONIA
● lunettes : APTONIA « Xudd 800 »
● frontales : PETZL « ultra belt » et « elite » Un énorme MERCI à Sandrine pour la richesse de son texte et à Nico pour avoir joué les entremetteurs sur ce coup-là. On y ajoutera toutes nos félicitations à l’ensemble de la formidable équipe Quechua – Compagnie des Alpes, qui depuis des années, porte haut les couleurs de la France en raid, sans oublier le grand Christophe dont les amateurs attendent le retour au plus haut niveau avec impatience. Bon vent à vous tous.
Le team Quechua – Compagnie des Alpes au
complet avant le départ : Sandrine MONIER, Rudy
GOUY, Yves BILODEAU alias Bill, Jérôme FRIER
et Florence MARGUET, les assistants et enfin
Nicolas TERMIER
Avec l’équipe Wilsa Helly Hansen
Equipe WILSA HELLY HANSEN - n°59
• Franck SALGUES - acheteur - 33 ans
• Karine BAILLET - professeur d’EPS - 33 ans
• Marcel HAGENER - pro athlète - 41 ans
• Sébastien SXAY - conseiller running - 40 ans
Assistance : Sukarna BURGESS - artisan - 34 ans
Après un brillante saison 2008 (vainqueur
Bimbache Extrem en Espagne et Raid Canéo
nature en France, 2e place à The Turas en Irlande
et au Wulong Mountain Quest en Chine), forte de 6
participations pour ses 4 membres lors des
éditions 2006 et 2007 de l’Ecomotion à Rio de
Janeiro (2e place pour Franck, Karine et Sébastien
en 2007), vice championne du monde en titre en
2006 et 2007, l’équipe Wilsa Helly Hansen se
présentait au Championnat du monde 2008 avec de
sérieuses ambitions.
Pas de préparation groupée pour cette nouvelle
aventure, une de plus en 2008 pour la plupart des
équipiers, mais qui constitue néanmoins l’objectif
de l’équipe cette année. Chacun a donc effectué sa
préparation, fort de son expérience, de manière
individuelle, travaillant le matériel avec précision,
recueillant un maximum d’informations sur le lieu
de la course (climat, marées, terrain, etc.), tentant
de récupérer des précédentes courses et
s’entraîner avec un plan d’entraînement très précis
et adapté à sa situation personnelle.
Partis le 28 octobre de France, nous arrivons à
Jericoacoara, spot de windsurf au Nordeste du
Brésil et ville d’accueil du championnat du monde
2008, le 29 octobre dans la soirée, après un
voyage interminable. Nous qui avions prévu
d’arriver tôt, nous perdons d’entrée une journée
d’acclimatation. Le 30 et 31 octobre nous
accomplissons les formalités administratives
(checking matériel, présentation des équipes,
échanges entre équipes). Nous partons vers le
lieu du départ le 1er novembre, assistons au
briefing le soir même ou la course est révélée :
520 km sur carte au 1/100000e dont environ 33%
de la course à pied, 30 % en kayak, 7% en voile, et
30 % à VTT. C’est une course équilibrée en type
d’effort, un vrai championnat du monde ! Le 2
novembre nous poursuivons la route vers le site
de départ, a travers les pistes de sable
brésilienne (ça promet). Après une ultime
traversée en bateau vers le site de départ, nous
voici enfin sur la ligne de départ : le start est
donné le 2 octobre à 15h39 pour 28 km de course
à pied à travers les dunes de sable puis le long
d’une plage de sable.
Section 1 - TREKKING - 28 K - Dimanche 2
novembre
Nous avons fabriqué des guêtres très efficaces
de manière simple (des manches de tee shirt
agrafées à la semelle de nos Montrail), afin
d’éviter de remplir les chaussures de sable. Nous
avons un short, le simple dossard de
l’organisation, un sac à dos 20 litres (peu de
matériel à transporter mais beaucoup d’eau) La
course part vite, cette section traverse un
paysage de dunes de sable, puis le parcours
emprunte une plage de sable pendant environ 15
k. Un pack est constitué d’environ 15 équipes,
puis l’équipe Nike le fait exploser par des
accélérations successives. Nous arrivons avec
l’équipe Nike et 3 autres équipes au CP3, à 19h.
C’est allé très vite, mais heureusement la brise
côtière a atténué la forte chaleur. Il fait nuit
depuis plus d’une heure.
Section 2 - KAYAK - 64 K - Dimanche 2 novembre
19 h coïncide avec la marée haute : nous allons partir
dans le delta du Parnaiba pour finir par remonter un
fleuve, avec 7 heures de marées descendante pour
débuter. Nous avons estimé à plus de 12 heures la
durée de la section. Nous indiquons à l’organisation
que nous irons prendre le CP bonus, ce qui réduira
notre temps de sommeil obligatoire de 8 heures à 4
heures. Effectuant une transition confuse mais éclair,
nous partons à la mer an kayak en premier : Marcel
barre son k2 avec Karine, je barre le second K2 avec
Seb donne les orientations pour les cap à suivre :
ayant le compas installé entre mes jambes, je garde
le cap demandé. Mais il est plus simple de s’orienter à
l’aide d’étoiles pour tenir un cap sur 10 ou 15 k. Nous
cheminons tranquillement entre des îles, protégés du
vent, puis entrons dans le chenal du fleuve pour se
rendre compte que, contre marée et courant, nous
avançons à faible vitesse, peut être du 5 km à l’heure.
Nous arrivons au CP4 en tête à minuit, puis repartons
vers le CP bonus. Une équipe nous rattrape : l’équipe
Nike, encore elle. Marcel décide alors d’absolument
rester avec eux. La marée remonte désormais, nous
aidant un peu. Séb est dans le dur, nous suivons Nike,
mais qques km plus loin, on se rend compte qu’on est
dans l’erreur : ils ne vont pas au bonus, et nous
devons faire demi tour pour y aller sous peine d’une
pénalité de 4 heures.
L’équipe Wilsa Helly Hansen dont Franck Salgues à
gauche.
J’ai vraiment sommeil, c’est difficile pour rester dans
le rythme en piquant du nez. On croise l’équipe Néo
Zélandaise Orion, partie plus lentement mais n’ayant
pas fait d’erreur, puis l’équipe SOLE, qui semble très
soudée. On va donc chercher ce CP bonus qu’on
atteint vers 5h30 (l’erreur nous aura coûté une
heure), puis repartons en direction du CP5. Vers 8h
c’est à nouveau la marée haute : pour finir ce kayak,
nous aurons courant, vent et marée contre nous. On
change les équipages : je monte avec Marcel, Karine
passe avec Séb. Il faut aller vite et je ne comprends
pas pourquoi si vite, après quelques heures d’une
course si longue. Nous doublons beaucoup d’équipes
qui ne sont pas allées chercher le bonus, effectuons 2
portages pour finir à proximité du CP, et pointons au
CP5 à 9h40 après 13h40 à la pagaie. Là, nous
prenons la première de nos 4 heures de repos
obligatoire. Nous prendrons les 3 heures restantes au
CP15. Beaucoup d’équipes n’étant pas allées au
bonus sont arrivées avant nous au CP5 et prennent
du temps de repos ici, repos déduit de leur 8heures
obligatoires.
Section 3 - TREKKING - 15 K - Lundi 3 novembre
Après avoir dormi une petit demi heure précairement,
on repart en courant, portant nos gilets de sauvetage
et pagaies pour 15 km, en pleine chaleur, dans une
forêt de cocotiers, de sable, et un dédale de sentiers.
L’équipe Velvet.org de Nouvelle Zélande est avec
nous, encore une fois on va assez vite. On traverse un
premier fleuve, puis un second dans des balsas
locales assez instables : les néo zélandais couleront
avec leur balsa !
Section 4 - KAYAK - 7 K - Lundi 3 novembre
Arrivés au CP6, on remonte dans des kayaks bi-place.
Franck et Marcel, Karine et Seb, direction le CP7 à
Parnaiba, en naviguant sur un fleuve, avec marée
descendante et courant du fleuve aidant, mais vent
de face.
Section 4 - VTT - 97 K - Lundi 3 novembre
Au CP 7, vers 14h, on retrouve notre assistance,
quittée au CP3. Sukarna et JoKo, notre chauffeur
Brésilien, nous ont prévus vivres et rations d’eau.
Cette fois ci j’effectue une transition calme, sans rien
n’oublier, et je prends le temps d’emporter 7 litres
d’eau car il fait très chaud, et doit rouler environ 8
heures.
Vu la chaleur et mon niveau de transpiration, un
litre d’eau à l’heure ne sera pas un grand luxe !!!
L’organisation a de plus prévenu que cette partie
de VTT serait la plus chaude du parcours. On part
en seconde position (le jeu du bonus fait que les
positions changent vite), et nous roulons qques km
sur une route goudronnée, puis après environ 1
heure entrons sur des longues pistes de sable. Il
faut alors réduire la pression des pneus pour mieux
passer les zones sableuses, qui sont très physiques
avec la chaleur ambiante. L’équipe Nike nous
dépasse plus tard, réparons le dérailleur de Karine
abîmé par une branche (toujours avoir une patte de
dérailleur en secours dans sa trousse réparation)
puis nous rattrapons une équipe Brésilienne qui
nous précédait.
L’équipe SOLE, groupée nous rattrape à ce
moment là, nous la dépassons et poursuivons
vers le CP 10 : on jardine à nouveau, et finissons
par y arriver 4e, 2 heures après Orion, en tête de
course. Marcel décide de prendre la carte car
Séb n’y est pas cette nuit. Plus tard le jour se
levant, on retrouve de la vigueur, nous
rattrapons SOLE et filons à l’assistance. Peu
avant le CP 11, nous dormons une grosse demi
heure, et quelques équipes passent à ce
moment là (Sole, Quasar Lontra, Velvet.org).
Section 6 - VTT - 34 K - Mardi 4 novembre
Au CP11, vers 7h30 du matin, nous enfilons un
cuissard et prenons du ravitaillement pour partir
pour 34 K de VTT. Sur la transition on double 2
équipes. Ce VTT est assez roulant, il alterne
pistes de terre roulante et pistes de sable, mais
la chaleur rend une fois de plus l’étape difficile.
Sur la seconde partie, plus vallonnée, nous
décrochons définitivement SOLE, mais peu à
peu je décroche au niveau du rythme, une fois
de plus accablé par cette chaleur. On arrive
malgré tout vers 10h30 au CP 12 en 3e position,
derrière Orion et Nike.
Section 7 - TREKKING et CORDES - 30 K - Mardi
4 novembre
Nouvelle transition : je met un short, ma
casquette saharienne, mes Montrail aux pieds,
je prends à nouveau 7 litres d’eau (on estime la
durée du trekking à 7-8h), mon matériel
escalade puis nous partons pour 30 k dans al
jungle et dans une nouvelle Serra. Il fait
atrocement chaud, et Seb à du mal à trouver
notre sentier. Les poursuivants arrivent (SOLE,
Quasar Lontra, Velvet.org). Prés d’une heure
d’hésitations plus tard, nous rebroussons
chemin et finissons par trouver notre chemin. Il
faut grimper, longtemps, c’est raide, d’abord un
sentier puis de la jungle, des arbres, des
bambous…Je suis liquéfié, je transpire en
permanence à grosses gouttes, ma montre
indique plus de 43 °C (Séb lira 48°C à la sienne),
et fatigué par cette chaleur, je ne suis plus dans
le rythme, mon pas est très lent. SOLE nous
double sur le haut de cette jungle, dont nous
finissons par sortir…
Au CP8 nous rattrapons l’équipe Nike, faisons un
ravitaillement en eau, allumons nos frontales, et
repartons en tête. Plus loin, nous sommes à nouveau
rattrapés, mais face à leur rythme, nous n’insistons
pas. Il fait nuit noire, je bois énormément, et mon sac
devient de plus en plus léger sur la section vu la
quantité d’eau que je bois. A environ 15 km du CP 9,
l’orientation de nuit devient très difficile, et nous
perdons plus d’une heure à chercher notre piste.
Nous arrivons au CP9 fatigués, plus d’une heure
après Nike !
Section 5 - TREKKING - 22 K - Lundi 3 novembre
Après une transition pas des plus rapides, nous
partons pour un trekking de 22 K dans la serra de
Ubatuba, et Séb ayant sommeil, on parle de s’arrêter
dormir un peu rapidement. Nous ne trouvons pas le
départ du sentier, et sommes rattrapés par Orion. Ils
cherchent aux aussi ce sentier, et finissent par le
trouver avant nous. J’ai vraiment sommeil, je pense
que Séb aussi n’est pas au mieux, vu la multiplication
des hésitations. Mais on continue tout de même, et en
ce qui me concerne ça ne rime à rien car je n’avance
pas tellement j’ai sommeil. A la demande de Marcel
on se pose dans des buissons pour 15 minutes de
sommeil, sui en fait seront réduits à 7 minutes car
personne (à par moi) n’arrivait plus à dormir.
Un joli décor de carte postale…
Le rappel fini, on poursuit la descente à pied dans ce
canyon, en pleine nuit et en pleine jungle. L’équipe
brésilienne Oskalunga revient sur nous, et on part
ensuite sur une arête rocheuse, que nous grimpons
pendant prés d’une heure : c’est assez aérien (3 à 4
en cotation escalade), nous devons rester groupés
pour s’orienter sur les passages techniques mais
avec le noir pas de vertige possible. Etant mieux
grâce à la fraîcheur de la nuit, je mène la cordée sur
l’arête, et par nu faux pas de ma jambe gauche, me
blesse contre un pierre le mollet gauche : voilà une
bonne coupure, qui saigne, mais pas de souffrance.
Comme si de rien n’était, je continue l’ascension,
l’équipe arrive en haut de l’arête, emprunte le
chemin, puis part à gauche vers le CP suivant
(remontée sur cordes). C’est une nouvelle erreur :
nous avons manqué un sentier, et cherchons, allons,
revenons, repartons, le sommeil me rattrape encore,
la jungle est inextricable, il fait noir, on marche dans
la rivière égout de la ville toute proche, et nous
perdons a nouveau 2 heures avant de trouver le CP
16. On effectue l’épreuve de remontée sur cordes
contre des falaises, et sur le haut une foule d’équipes
dort : c’est à ce CP que les équipes doivent solder
leur restant de sommeil. Après ce CP, le classement
sera plus lisibles, chaque équipe ayant épuisé sa
stratégie du départ. Il est environ minuit, nous
dormons donc 3 heures. Toutes ces équipes sont ici
avant nous suite à notre nouvelle erreur d’orientation.
L’addition commence à être lourde au niveau
orientation : prés de 6 heures perdue ! Nos 3 heures
de sommeil écoulées, on gagne l’assistance vers les
3 heures du matin : je parle alors à mon équipe de ma
blessure au mollet que je nettoie et demande un
médecin. Il s’agit d’une profonde coupure sur 5 à 6
cm. Heureusement pas de ligaments, nerfs ou
vaisseaux touchés. Je m’en sorts avec 5 point de
suture, et des antibiotiques pour éviter tout risque
d’infection. Merci Docteur !
Section 8 - VTT - 60 K - Mercredi 5 novembre
Cette blessure impressionnante ne me pénalise pas
physiquement, et malgré certains avis circulant pour
mon éventuel abandon (pas du médecin de course en
tout cas), je m’équipe et repart en VTT. On attaque
par une descente sur route pavée, au bout d’une
heure il fait jour, et on gagne des pistes. Je ne suis
pas au mieux, trop lourd (je suis cette fois ci en
surcharge d’eau), sur le première heure j’ai sommeil,
mais ensuite la chaleur reprends son effet quotidien.
Nous trouvons un sentier et filons tant bien que mal
au CP 13 (4e position, prés de 3 heures de retard
sur les leaders, Orion). En route vers le CP 15,
notre rythme n’est pas des plus élevés, notre moral
atteint, 2 équipes nous rattrapent (Quasar Lontra,
Velvet.org), avant que Séb ne se mette à vomir
(symptômes du à la chaleur). La fin d’après midi se
faisant sentir, la chaleur devient moins forte et je
me sens mieux. Plus loin, on trouve une maison
pour se ravitailler en eau, et une boutique pour
s’offrir du Coca Cola. Avec nos compagnons de
route (Quasar Lontra et Velvet.org), on file au CP14
(château de pierre), et atteignons le canyon à la
tombée de la nuit pour une descente en rappel. Le
rappel ne se passe pas sans difficultés : Karine et
Marcel passent du temps bloqués par
l’organisation sur la corde (une cinquantaine de
minutes sera à décompter).
L’après midi passe, le soir tombe, je commence à
me sentir mieux sans cette chaleur, et Marcel
souffre à son tour : il vomit et demande à dormir.
On pousse plus loin, toujours en portant et
pagayant alternativement, mais à 20 heures pour
Marcel nous stoppons sur une plage de sable et
dormons 40 minutes. Après cet épisode de
sommeil, il reste encore de la route, peut être 5
ou 6 heures encore. On aperçoit de temps à
autres les lumières de Granja, au loin, où se
trouve le CP, mais impossible d’évaluer la
distance. Il n’est pas facile de trouver le bon
cheminement dans l’eau à l’aide de nos frontales.
On arrive dans une zone de petits rapides, de
sauts, des minis falaises, tout ceci à descendre
ou franchir en portage avec nos kayaks, de nuit.
Puis c’est au tour de Karine de ne pas se sentir
bien, et de vomir. La chaleur aura décidément
pénalisé toute l’équipe ! La fin du parcours est
plus calme, et nous arrivons en pagayant au CP
18, à Granja, à 2h heures du matin, après avoir
pagayé et porté environ 17h !
Section 10 - VTT - 40 K- Jeudi 6 novembre
Nous choisissons de dormir avant d’enfourcher
les vélos (il faut dire que Karine et Marcel sont
malades à ce point de la course), j’en profite pour
faire vérifier ma blessure à un médecin de course
et pour me ravitailler en mets locaux. Vers 3h30
du matin, nous repartons : on nous annonce une
orientation difficile, devant, l’équipe Nike aurait
perdu plus de 2 heures. Nous devons arriver
avant 10 heures pour pouvoir embarques sur les
voiliers de la section suivante. On sait que nous
ne rattraperont plus les équipes de devant, le
podium est désormais exclu, on se bat pour une 8
ou 9e place désormais : c’est difficile pour
l’équipe de garder une motivation. Mais pour les
sponsors, il faut terminer, c’est grâce à eux que
nous sommes ici.Partis prudemment, nous nous
retrouvons vite dans un réseau de pistes et de
lacs non cartographiés. Avec l’aide de locaux
rencontrés ici ou là, on avance, nous rattrapons
et doublons l’équipe Neo Zélandaise Velvet.org.
Au CP virtuel, je relève le nombre de fenêtres et
de porte d’une chapelle. Puis nous arrivons sur la
coté, dans la mangrove, et obliquons à gauche
direction Camocin. Les pistes de sable sont plus
dures que jamais ! Nous atteignons une place de
sable, et prenons une balsa pour traverser un
fleuve.
Je fais l’élastique avec mes trois équipiers, et je
laisse beaucoup d’énergie à rouler seul derrière à
essayer de recoller. Dur pour moi et dur à accepter
pour eux! Plus loin nous traversons des plantations, il
y a de la piste, du single track, des cailloux, une
énorme chaleur… Karine crève, pendant qu’on
répare l’équipe Velvet.org nous passe. Une fois
reparti, on roulera mieux, nous les rattraperons et
finirons la section avec eux, en 8e et 9e place. Nous
avons roulé environ 4 à 5h.
Section 9 - KAYAK - 55 K - Mercredi 5 novembre
A l ‘assistance (CP 19), nous prenons les affaires
kayak, et partons vers 10h en marchant 1 km pour
gagner la rivière. Nous partons pour 55 K, dans une
rivière annoncée avec peu d’eau : cela augure de
long portages. L’objectif de victoire finale étant
envolé, nous cherchons à aller à la fin de ce kayak
sans trop perdre d’énergie. Karine monte avec Séb,
je suis avec Marcel. La chaleur est à son comble à
cette heure de la journée. En effet, des les premiers
KM, c’est une alternance de banc de sables et d’eau,
de portages (on tire et traîne nos les kayaks sur les
bancs) et parties à la pagaie. De temps en temps on
se baigne dans l’eau à la couleur peu rassurante pour
se rafraîchir, mais cette eau est tiède à plus de 40°,
peu rafraîchissante en fait. L’équipe Velvet.org
s’échappe peu à peu. On change les équipages, je
passe avec Karine, Seb avec Marcel.
De nuit et avec de belles couleurs, c’est magique.
En ce point, le chronomètre est arrêté. Il reprendra
lorsque nous serons sur notre voilier, au départ de la
section suivant.
Section 11 - VOILE - 32 K- Jeudi 6 novembre
Une fois de l’autre coté de fleuve, à Camocin, nous
gagnons notre assistance. Il est 7h30 et Sukarna nous
annonce que les voiliers ne partiront plus en mer dans 5
minutes, car le vent contraire est trop violent pour
naviguer dans la direction ou nous allons. Rapidement :
on change nos chaussures, prenons du ravitaillement,
de l’eau, et on saute dans un voilier. 3 Brésiliens montent
avec nous, et nous partons au large dans la foulée,
direction Guriu, prochain et avant dernier CP, que nous
devrions atteindre vers midi. Un Brésilien barre ce voilier
en bois, les 2 autres sont en permanence au rappel pour
équilibrer face à la force du vent. Karine et Marcel sont
vraiment malades. Séb. et le plus fringuant de nous tous.
Je finis aussi par m’endormir, pour éviter d’être pris par
le mal de mer. Obligés de tirer 2 grands bords, et ne
progressant pas, au bout de 4h30 nos locaux décident de
retourner à Camocin, el point de départ ! Et notre
assistance est sans doute à Jericoacoara, l’arrivée ! On
a du mal à le croire, et nous devrons attendre 24 de plus
pour finir cette course. La chance, en plus n’était pas
avec nous en fin de course. Nous patientons jusqu’à 3
heures du matin, vendredi, pour un nouveau départ.
Merci aux assistances de l’équipe polonaise et de
l’équipe uruguayenne qui nous ont bien aidé. D’autres
équipes étant arrivées entre temps, c’est une régate à 15
voiliers qui part finalement à 3h45. Malchance à
nouveau, nous héritons de 2 des moins bons
navigateurs, ce qui nous fait parcourir les 32 km de voile
en 7h30 (2h30 de plus que l’équipe Ertips, partie avec
nous !!). Enfin nous arrivons à Guriu, vers 11h30. C’est
l’avant dernier CP.
Section 12 - TREKING - 10 K - Vendredi 7 novembre
Nous sautons du voilier, et courons sur la place. Il ne
reste que 10 K, et nous courons tout le long au bord de
l’eau, pendant environ 1h. Un dernier pointage à lieu en
haut de la dune voisine de Jericoacoara, puis nous
atteignons et franchissons l’arrivée où nous attendent
Sukarna et notre chauffeur brésilien, ainsi que l’équipe
Orion, vainqueurs de la course.
Voici les résultats des 12 premiers
arrivants…Merci au Teams de nous avoir fait
vivre leur aventures… Prochain rendez vous Abu
Dhabi Challenge.
Avec les décomptes du temps perdu lors des
cordes, et celui de la section voile finalement non
timée, nous sommes classés 7e en prés de 90
heures. Notre stratégie de départ, consistant a
aller chercher le bonus en kayak et de n’avoir à
effectuer que 4 heures de sommeil, était bonne
(les vainqueurs ORION et les 3e SOLE l’avaient
aussi adopté) mais notre tactique pour la mener a
été mauvaise dés le départ. Nous sommes partis
trop vite, nous avons perdu trop d’énergie en
début de course à vouloir rester avec l’équipe
Nike dont la stratégie était de dormir 8 heures et
d’aller plus vite entre ses arrêts. Nous l’avons
payé, rapidement fatigués avec peu de temps de
repos, et accablés par cette chaleur trop sous
estimée. Pour avoir si mal couru malgré toutes
nos expériences de course expédition, cette 7e
place me semble refléter notre valeur sur cette
course. Les équipes classées devant nous
étaient meilleures, mieux préparées, et notre
préparation commune n’a pas été à la hauteur de
l’événement et de notre ambition de départ.
Au vu du classement de ce championnat du
monde 2008, on constate que les nations
dominantes sont la Nouvelle Zélande, les USA et
la France ; le Brésil, pays organisateur ayant
bénéficié de son terrain.
Profitons de la convivialité. Dans la mesure où nous ne
serons pas seuls, les moments d’ennuis feront place
aux bavardages et aux moments de détente en famille.
Si on ne laisse pas traîner les boites de chocolats la
tentation devrait être moindre !
Renouons avec des repas complets. La structure des
repas à tendance à être simplifiée au quotidien. Les
repas de fêtes sont une bonne occasion de proposer
une entrée, un plat, du fromage et un dessert. Un repas
à 4 composantes contribue à l’équilibre alimentaire.
Une condition cependant, il faut adapter la taille des
portions.
Profitons pleinement de ces journées. Profitions de chaque
moment de ces journées à commencer par prendre le temps pour
un bon petit-déjeuner, puisqu’il est la base de l’équilibre
alimentaire et que c’est de lui que dépend le reste de l’alimentation
sur la journée. Les grandes balades entre amis ou en famille l’après
midi seront préférées aux repas qui se terminent à 16h, ce qui
permet également de manger léger à midi si le repas de fête est le
soir.
Les fêtes de fin d’année arrivent, et avec
elles nos sens et la gourmandise prennent
naturellement le dessus. Les fêtes ne
durent finalement que 2 ou 3 jours, voire
une semaine pour les chanceux qui partent
en vacances, mais ces quelques jours se
prolongent dans nos têtes à tout le mois de
décembre. On résiste généralement la
première semaine, pour finalement cesser
toute lutte et s’abandonner aux bras de
dame gourmandise, et pour apaiser sa
conscience, on se dit qu’avec les bonnes
résolutions de la nouvelle année, on
reprendra l’entrainement très
sérieusement en parallèle d’une bonne
alimentation !
Cependant, il est tout à fait possible
d’éviter de trainer quelques kilos superflus
à l’entrainement et de démarrer l’année
avec une baisse de forme, sans pour
autant faire de ce mois de fêtes, un mois
de frustration.
Réfléchissons au menu. Concevoir et
préparer soi-même le repas aidera à allier
mets festifs et équilibre alimentaire. Voici
deux exemples de menus pour se faire plaisir
en toute légèreté.
Huîtres Dinde farcie aux pruneaux Bûche glacée au sorbet
Veloutéd’asperges
Noix de St Jacques aux girolles
Purée de céleriCarpaccio d’oranges
Repères du PNNS
Fruits et légumes
au moins 5 portions par jour Dès l’apéritif sous la forme de mises en bouche.
En entrée : veloutés, terrines, tartares…de légumes.
En accompagnement, exploiter l’immense variété des lég
Avec le fromage
Pour le dessert, intégrer des fruits à vos recettes et proposer une
belle corbeille de fruits pour clore le repas.
Féculents
à chaque repas Varier les différents types de pains : au seigl
sésame avec le saumon fumé, aux noix avec le fromage...
Lait et produits laitiers
3 par jour Composer un plateau de fromages variés. Dans ce cas, éviter les
préparations intégrant du fromage.
Viandes, poissons…
1 à 2 fois par jour En entrée, préférer les produits de la mer aux charcuteries.
En plat, préférer la volaille aux viandes rouges.
Matières grasses
A limiter
Privilégier les modes de cuissons nécessitant peu de matières
grasses ajoutées (rôtis, papillotes…). Eviter les fritu
Etre vigilant aux quantités de sauces. Agrémenter les fruits de mer
d’un jus de citron en remplacement du beurre ou de la
mayonnaise.
Produits sucrés
A limiter Le plaisir de déguster chaque bouchée d’un aliment sans
culpabiliser évite de ressentir l
Boissons
de l’eau à volonté Prévoir différents types d’eau : plate, gazeuse, aromatisée…
Prévoir deux verres à table, un pour l’eau et un pour le vin.
Commencer votre repas par un grand verre d’eau.
Sel
A limiter Saler mod
Privilégier les épices et les herbes pour rehausser le goût.
Activité physique
au moins
30 minutes
Proposer une promenade apéritive ou à l’issue du repas. C’est un
moment d’échange et de bien
Profitons de la convivialité. Dan
serons pas seuls, les moments d’ennuis feront place
aux bavardages et aux moments de détente en famille.
Si on ne laisse pas traîner les boites de chocolats la
tentation devrait être moindre !
Renouons avec des repas complets. La st
repas à tendance à être simplifiée au quotidien. Les
repas de fêtes sont une bonne occasion de proposer
une entrée, un plat, du fromage et un dessert. Un repas
à 4 composantes contribue à l’équilibre alimentaire.
Une condition cependant, il fau
portions.
elouté de pointes d’asperges
Noix de St Jacques aux girolles
Purée de céleri Carpaccio d’oranges
Conseils pour les intégrer
dans les repas de fêtes
Dès l’apéritif sous la forme de mises en bouche.
En entrée : veloutés, terrines, tartares…de légumes.
En accompagnement, exploiter l’immense variété des lég
Avec le fromage, penser aux fruits frais et aux fruits secs.
Pour le dessert, intégrer des fruits à vos recettes et proposer une
belle corbeille de fruits pour clore le repas.
Varier les différents types de pains : au seigl
sésame avec le saumon fumé, aux noix avec le fromage...
Composer un plateau de fromages variés. Dans ce cas, éviter les
préparations intégrant du fromage.
En entrée, préférer les produits de la mer aux charcuteries.
En plat, préférer la volaille aux viandes rouges.
Privilégier les modes de cuissons nécessitant peu de matières
grasses ajoutées (rôtis, papillotes…). Eviter les fritu
Etre vigilant aux quantités de sauces. Agrémenter les fruits de mer
d’un jus de citron en remplacement du beurre ou de la
mayonnaise.
Le plaisir de déguster chaque bouchée d’un aliment sans
culpabiliser évite de ressentir le besoin d’en manger beaucoup.
Prévoir différents types d’eau : plate, gazeuse, aromatisée…
Prévoir deux verres à table, un pour l’eau et un pour le vin.
Commencer votre repas par un grand verre d’eau.
Saler modérément vos plats. Ne disposer pas de salières à table.
Privilégier les épices et les herbes pour rehausser le goût.
Proposer une promenade apéritive ou à l’issue du repas. C’est un
moment d’échange et de bien-être.
Profitons de la convivialité. Dans la mesure où nous ne
serons pas seuls, les moments d’ennuis feront place
aux bavardages et aux moments de détente en famille.
Si on ne laisse pas traîner les boites de chocolats la
tentation devrait être moindre !
Renouons avec des repas complets. La structure des
repas à tendance à être simplifiée au quotidien. Les
repas de fêtes sont une bonne occasion de proposer
une entrée, un plat, du fromage et un dessert. Un repas
à 4 composantes contribue à l’équilibre alimentaire.
Une condition cependant, il faut adapter la taille des
Conseils pour les intégrer
repas de fêtes
Dès l’apéritif sous la forme de mises en bouche.
En entrée : veloutés, terrines, tartares…de légumes.
En accompagnement, exploiter l’immense variété des légumes.
, penser aux fruits frais et aux fruits secs.
Pour le dessert, intégrer des fruits à vos recettes et proposer une
belle corbeille de fruits pour clore le repas.
Varier les différents types de pains : au seigle avec les huîtres, au
sésame avec le saumon fumé, aux noix avec le fromage...
Composer un plateau de fromages variés. Dans ce cas, éviter les
En entrée, préférer les produits de la mer aux charcuteries.
En plat, préférer la volaille aux viandes rouges.
Privilégier les modes de cuissons nécessitant peu de matières
grasses ajoutées (rôtis, papillotes…). Eviter les fritures.
Etre vigilant aux quantités de sauces. Agrémenter les fruits de mer
d’un jus de citron en remplacement du beurre ou de la
Le plaisir de déguster chaque bouchée d’un aliment sans
e besoin d’en manger beaucoup.
Prévoir différents types d’eau : plate, gazeuse, aromatisée…
Prévoir deux verres à table, un pour l’eau et un pour le vin.
Commencer votre repas par un grand verre d’eau.
érément vos plats. Ne disposer pas de salières à table.
Privilégier les épices et les herbes pour rehausser le goût.
Proposer une promenade apéritive ou à l’issue du repas. C’est un
s la mesure où nous ne
serons pas seuls, les moments d’ennuis feront place
aux bavardages et aux moments de détente en famille.
Si on ne laisse pas traîner les boites de chocolats la
ructure des
repas à tendance à être simplifiée au quotidien. Les
repas de fêtes sont une bonne occasion de proposer
une entrée, un plat, du fromage et un dessert. Un repas
à 4 composantes contribue à l’équilibre alimentaire.
t adapter la taille des
En résumé :
Profitons des fêtes pour
retrouver la convivialité,
les repas structurés, le
plaisir de recevoir, de
cuisiner, de partager des
activités...
Pour composer nos menus,
gardons en mémoire les
repères du PNNS.
Privilégier les fruits et les
légumes, les pains variés,
les produits de la mer et les
volailles cuisinées sans
peau et avec légèreté…
En période de contrôle de
poids. Fractionner les
prises alimentaires pour
éviter d’avoir faim aux
moments de grande
tentation.
Pour Plus d’infos :
www.coachnutrisport.com
ou
www.formebienetre.fr
Si l’on est... A garder à l’esprit
Quelques conseils
... En période de
contrôle de poids.
Il y a des repas de
fêtes
incontournables,
on peut en
profiter tout en
étant raisonnable.
› Manger lentement, bien mâcher.
› Eviter de se resservir.
› Détecter les « calories superflues » :
sodas, biscuits apéritifs, sauces,
fritures....
› Boire au moins 1,5 l d’eau par jour.
› Augmenter votre activité physique.
› Ne pas sauter de repas pour
compenser.
... Dans
un programme
bien-être.
Préparer des
fêtes c’est
l’occasion de
prendre soin des
autres et aussi de
soi.
› Prendre soin de son corps : soins du
visage, relaxation, activité physique...
› Partager ces moments avec les amis,
la famille.
› Accorder une place de choix aux
fruits et aux légumes dans les menus.
› Eviter les abus, pour apprécier
l’ensemble des mets.
... En vacances
et loin de la fatigue
et du stress de
l’année.
C’est l’occasion
de faire le
marché, la
cuisine… et de
partager ces
moments avec
ses proches.
› Préparer des plats « maison »,
utiliser des produits de saison.
› Se reposer pleinement.
› Renouer avec une activité physique
revitalisante.
› Faire le plein d’antioxydants pour
limiter les effets des radicaux libres,
liés au mode de vie actif.
Le cannabis pose un vrai problème aux acteurs
de la lutte antidopage. Il appartient à la
catégorie des produits sanctionn
uniquement en compétition. Or, les t
urinaires ne permettent pas de faire la
différence entre une prise juste avant l’épreuve
pour laquelle on peut suspecter une démarche
dopante et une consommation plus ancienne qui
s’inscrirait plutôt dans un cadre récréatif.
L’usage occasionnel du cannabis se repère
pendant huit jours environ. Un usage régulier
laisse des traces pendant un mois, voire plus
longtemps. Or cette drogue est extrêmement
répandue dans la société. Et il semble que cela
ne s’arrêtera pas là !
Les études font, certes état d’u
la consommation d’alcool dans certaines
régions et de tabac mais on observe dans un
même temps une augmentation des chiffres
concernant le cannabis. On fume presque
partout. Des seuils ont donc été établis pour ne
pas sanctionner des fumeurs passifs. Dans le
sport, par exemple, il faut dépasser 15 nano
grammes par millilitre d’urine pour être
sanctionné.
Mais le problème du délai reste entier. Une façon
habile de s’en sortir serait de s’inspirer de ce qui
existe pour les accidents de la ro
on sanctionne des taux urinaires de THC trop
élevés (supérieur à 50 ng /ml). Quand la
personne nie toute consommation récente mais
craint néanmoins d’être positive au test en
raison d’une consommation qui remonte à
plusieurs jours, on procède à une prise de sang.
Il faut savoir que les THC disparaissent de la
circulation en quelques heures seulement. Donc
logiquement, le sportif positif au test urinaire et
négatif au test sanguin ne devrait plus tomber
sous le coup du dopage.
Le cannabis pose un vrai problème aux acteurs
de la lutte antidopage. Il appartient à la
catégorie des produits sanctionnables
uniquement en compétition. Or, les tests
urinaires ne permettent pas de faire la
différence entre une prise juste avant l’épreuve
pour laquelle on peut suspecter une démarche
dopante et une consommation plus ancienne qui
s’inscrirait plutôt dans un cadre récréatif.
nnabis se repère
pendant huit jours environ. Un usage régulier
laisse des traces pendant un mois, voire plus
longtemps. Or cette drogue est extrêmement
répandue dans la société. Et il semble que cela
Les études font, certes état d’une diminution de
la consommation d’alcool dans certaines
régions et de tabac mais on observe dans un
augmentation des chiffres
concernant le cannabis. On fume presque
partout. Des seuils ont donc été établis pour ne
rs passifs. Dans le
sport, par exemple, il faut dépasser 15 nano
grammes par millilitre d’urine pour être
Mais le problème du délai reste entier. Une façon
habile de s’en sortir serait de s’inspirer de ce qui
existe pour les accidents de la route. Là aussi,
on sanctionne des taux urinaires de THC trop
élevés (supérieur à 50 ng /ml). Quand la
personne nie toute consommation récente mais
craint néanmoins d’être positive au test en
raison d’une consommation qui remonte à
e à une prise de sang.
Il faut savoir que les THC disparaissent de la
circulation en quelques heures seulement. Donc
logiquement, le sportif positif au test urinaire et
négatif au test sanguin ne devrait plus tomber
Le professeur Abdul Dullo
mis en évidence lors d’une étude à quel point les
fluctuations importantes de poids conduisent tout
droit à l’obésité. Après un amaigrissement important,
lors du retour à une alimentation, même contrôlée et
pauvre en graisses.
remplissage des réserves adipeuses et il retarde la
reconstitution de sa masse maigre. De ce fait, ceci a
pour conséquence de maintenir longtem
plus basses, accroi
l’alimentation. Lorsqu’enfin
reconstituée, le sujet se retrouve plus gras qu’avant.
Tout se passe, comme si l’organisme cherchait à se
prémunir du retour rapide d’une période de précarité
alimentaire.
« YOYO », et pourquoi les
d’amaigrissement se soldent en définitive par une
augmentation de la masse grasse et donc par
l’aggravation du poids. Soyez donc très vigilant dans
l’entreprise de tout régime alimentaire, demeurez
raisonnable et adoptez une alimentat
que vous vous sentez capable de maintenir tout au
long d’une année.
Le professeur Abdul Dullo de l’université de Zurich a
mis en évidence lors d’une étude à quel point les
fluctuations importantes de poids conduisent tout
droit à l’obésité. Après un amaigrissement important,
lors du retour à une alimentation, même contrôlée et
pauvre en graisses. L’organisme privilégie le
remplissage des réserves adipeuses et il retarde la
reconstitution de sa masse maigre. De ce fait, ceci a
pour conséquence de maintenir longtemps de repos
plus basses, accroissant ainsi l’efficacité de
l’alimentation. Lorsqu’enfin, la masse maigre s’est
reconstituée, le sujet se retrouve plus gras qu’avant.
Tout se passe, comme si l’organisme cherchait à se
prémunir du retour rapide d’une période de précarité
alimentaire. C’est ce qui explique le syndro
», et pourquoi les tentatives excessives
d’amaigrissement se soldent en définitive par une
augmentation de la masse grasse et donc par
l’aggravation du poids. Soyez donc très vigilant dans
l’entreprise de tout régime alimentaire, demeurez
raisonnable et adoptez une alimentation équilibrée,
que vous vous sentez capable de maintenir tout au
long d’une année.
de l’université de Zurich a
mis en évidence lors d’une étude à quel point les
fluctuations importantes de poids conduisent tout
droit à l’obésité. Après un amaigrissement important,
lors du retour à une alimentation, même contrôlée et
L’organisme privilégie le
remplissage des réserves adipeuses et il retarde la
reconstitution de sa masse maigre. De ce fait, ceci a
ps de repos
ssant ainsi l’efficacité de
, la masse maigre s’est
reconstituée, le sujet se retrouve plus gras qu’avant.
Tout se passe, comme si l’organisme cherchait à se
prémunir du retour rapide d’une période de précarité
C’est ce qui explique le syndrome
tentatives excessives
d’amaigrissement se soldent en définitive par une
augmentation de la masse grasse et donc par
l’aggravation du poids. Soyez donc très vigilant dans
l’entreprise de tout régime alimentaire, demeurez
ion équilibrée,
que vous vous sentez capable de maintenir tout au
L’importance de consulter un
podologue
Malmenés, nos pieds se rappellent souvent
à notre souvenir sous la forme de
mycoses, d’ongles incarnés ou de cors
douloureux. La clé reste de la prévention.
Le pied est un organe complexe
comportant vingt huit os, plus de trente
articulations et un nombre encore plus
important de ligaments, de nerfs, de
muscles et de vaisseaux sanguins. Il
supporte à lui seul le poids du corps,
permet de se tenir debout et de se
déplacer. Nous faisons chaque jour entre
5000 et 6000 pas… Et pourtant, nous ne lui
apportons pas toute l’attention qu’il
mérite. Nous sommes encore trop peu
nombreux à consulter un podologue une
fois par an. Pour certains, cet examen
préventif devrait même être
incontournable : c’est le cas des patients
diabétiques ou artéritiques, des personnes
âgées ainsi que de celles pratiquant une
activité sportive régulièrement.
Les podologues ont un rôle essentiel…
Le pédicure-podologue est habilité à
traiter sans prescription médicale les
affections suivantes : cors, oeils-de-
perdrix, ongles incarnés, chevauchement
des doigts, affaissement de la voûte
plantaire, reconstitution partielle ou totale
des ongles, durillons, mycoses, verrues,
plantaires, sans oublier les troubles de la
sudation… Les consultations non
remboursées (aux alentours de 25€)
commencent par un examen clinique. Ce
véritable spécialiste de la santé du pied
est en mesure d’entreprendre un
traitement thérapeutique : extraction,
prélèvement, massage, coupe et soins
d’ongles.
Il peut prescrire des médicaments à
effet local, comme des antimycosiques
ou des verrucaires. Il peut aussi
fabriquer des semelles orthopédiques,
dites orthèses plantaires, pour
compenser les malformations des
pieds, palier des problèmes vasculaires
dans les jambes ou des pathologies du
genou et du dos.
Cinq minutes d’attention par jour…
Nos pieds ne sont pas exigeants : les
laver tous les jours, en frottant les
callosités avec une pierre ponce,
essuyer avec minutie les espaces entre
les doigts de pied, couper les ongles
bien droits avec une pince à usage
personnel, sans attaquer les angles.
Suivant vos besoins, terminez par
l’application d’une crème hydratante
spécifique ou un produit anti-
transpirant. Prenez un maximum de
précautions quand vous fréquentez
piscines et salles de sports : portez
dans la mesure du possible des
claquettes et lavez-vous au savon, car
le passage dans le pédiluve et une
simple douche ne suffisent pas. Enfin,
choisissez avec soin vos chaussures :
elles doivent être adaptées à la
morphologie de vos pieds (pied carré,
grec, égyptien, plat, creux…) et à vos
activités (sport, travail, loisirs…) Evitez
les chaussures trop pointures, optez
pour une hauteur de talon raisonnable
(pas plus de 4.5cm) et privilégiez les
matières nobles comme le cuir.
En France, quelques chiffres…
- 1 français sur 2 souffre de talons fendillés
- 1 français sur 3 souffre de callosités
- 6 millions de français souffrent de corps aux pieds
- 3 millions de français souffrent de douleurs métatarsiennes
Chacun de nous, sportifs
amateurs ou de haut niveau
avons entendu ou pratiqué
« l'entrainement en hypoxie »,
plus communément nommé
« entrainement en altitude ». La
question est alors posée...
Comment faire lorsque nous
habitons au niveau de la mer,
sans caisson hypobare pour
recréer ce phénomène ? A
travers cet article vous allez
découvrir que des alternatives
existent et bien souvent
méconnues du grand public.
L'altitude, est très prisée par les athlètes depuis
quelques années, toutes disciplines confondues car
les bienfaits d'un entrainement « à l'air pur »
améliore les caractéristiques liées à l'endurance
(aérobie). Encore aujourd'hui, l'explication
scientifique de ses bienfaits continue d'alimenter les
débats.
Nous savons que des avantages, engendrent à
l'opposé des contraintes. D'un coté, un séjour
suffisamment long à la montagne entraîne une
augmentation du nombre de globules dans le sang,
qui engendre donc une meilleure oxygénation des
muscles, un facteur déterminant de la performance
en endurance. Certaines études scientifiques,
démontrent un bénéfice de 5 à 10 % sur la
performance, sachant que l'E.P.O dit de 3ème
génération peut influencer jusqu'à 30%.
De l'autre, inexorablement, nous ne pouvons pas
nous entrainer aux mêmes intensités, entre le
niveau de la mer et le sommet d'une montagne, la
raréfaction de l'air du à l'altitude réduit
logiquement l'apport en oxygène aux muscles.
Bien entendu certains athlètes peuvent être pris
par le mal aigu des montagnes ou passer par des
difficultés d'acclimatation, dont des maux de
têtes, voir fatigue élevée au moindre effort, qui
provoqueront des adaptations dans le plan
d'entrainement, avec des phases d'adaptation, qui
pourrait retarder leur préparation.
Nous savons aussi qu'à plus haute altitude, on
peut être confronté à une détérioration du tissu
musculaire. Vous allez sans doute vous dire... Dis
donc nous en savons, des choses sur le sujet ?
Mais au final, les nombreuses études actuelles
montrent que l'entrainement en altitude n'est pas
encore scientifiquement structuré et ses bienfaits
validés.
Des chercheurs ont planché sur des méthodes qui
permettraient de bénéficier des avantages liés
l'altitude sans en subir les inconvénients.
L'américain Levine dans les années 90, a proposé
une méthode, la plus connue qui plus est : « Live
high, train low » soit vivre en haut et s'entrainer en
bas, en français littéral.
Les routes étroites de montagnes, imposent de
nombreuses minutes, voir des heures de
transport entre le point culminant, et le point
bas. Vivre à coté d'une station avec
téléphérique serait idéal, mais combien d'entre
nous sont dans cette situation ?
Pour ceux qui n'aurait pas cette chance, des
méthodes de substitution avec des appareils
(tentes, caissons) capables de recréer un
environnement d'altitude. Mais là encore, à
l'exception de certains sportifs de haut niveau
qui ont réalisé cet investissement, la plupart
des athlètes amateurs n'y ont pas accès pour
cause de prix élevés.
Pour cela, nos amis chercheurs ont imaginé,
d'autres moyens pour obtenir une baisse de
l'oxygénation du sang, en proposant une action
simple et novatrice...
L' hypoventilation volontaire, consiste à
atteindre des niveaux d'hypoxie par le simple
contrôle de la respiration. Mais la méthode
n'est pas si nouvelle que l'on pouvait le croire,
car c'est à l'origine encore un américain, Jones
Edward Counsilman considéré comme un des
plus grands entraineurs dans l'histoire de la
natation. Il demandait à ses nageurs de
respirer ou un nombre de mouvements de bras
plus élevé qu'à l'habitude. Par exemple, au lieu
de respirer sur 2 ou 3 mouvements, ils le
faisaient sur 5,7 voir 9 mouvements. Cette
méthode d'entrainement pouvait diminuer
l'apport d'oxygène au niveau du muscle même
pour des exercices à intensité faible ou
modérée. C’est ainsi que pour de futures
performances, une meilleure adaptation du
muscle à la concentration d’acide lactique était
permise. Counsilman, pensait reproduite des
effets comparables à ceux obtenus lors d’un
exercice en altitude. Sa méthode, pensait il
permettrait une meilleure utilisation de
l’oxygène au niveau du muscle, augmentant du
même coup les capacités de synthèse d’ATP.
Elle permet de combiner une exposition à
l'hypoxie lors des entrainement et phases
actives (l'hypoxie, désigne un environnement ou
la concentration en oxygène est inférieure à la
normale) avec la nomorxie (situation
normale).Grâce à cette combinaison, on peut
espérer l'augmentation de globules rouges (
Erythropéise) tout en conservant les mêmes
intensités d'entrainement.
Mais cette étude, adoptée par certains, a ouvert
le chemin a une autre étude, celle de « vivre en
bas et s'entrainer en bas ». Dans ce procédé, le
changement se situe sur le secteur privilégié «
l'hypoxie » qui représente un stimulus
supplémentaire par rapport a un entrainement à
basse altitude, donc une adaptation bénéfique.
Jusque la, les chercheurs ont montré que des
effets d'une telle approche n'influençait pas sur
l'hématologie mais plutôt au niveau du muscle
en jouant sur le nombre de capillaires, le
contenu en myoglobine ou en une plus grande
activité de certains enzymes impliqués dans les
filières aérobie et même anaérobie.
Après toutes ces recommandations, on
s'aperçoit que l'évidence, n'est plus aussi simple
à appliquer qu'il n'en paraît.
Des recherches dans les années 80 ont été faites sur
son hypothèse mais aucun résultats sont ressortis
positifs. On pouvait en conclure que les allers retours
en bassin effectués en réduction de fréquence
respiratoire n’induisaient pas de baisse significative
de la teneur en oxygène dans le sang. Son hypothèse
démontrait tout de même que le nageur augmentait
simplement ses concentrations en dioxyde de
carbone dans le sang, ce qui ne revêt pas beaucoup
d’intérêt en termes d’adaptation physiologique. De la
même façon que l’on n’a pas vu non plus une
augmentation claire des concentrations en lactate
comparativement à un exercice en respiration
normale…
Conclusion ce type de travail en hypoventilation
volontaire n’était pas vraiment utile.
Récemment, un laboratoire parisien a faire ressortir
le dossier de l’entrainement en hypoxie. Grâce à de
nouveaux protocoles, ces scientifiques sont
parvenus à démontrer qu’ils pouvaient réellement
entrainer une baisse importante de la saturation
artérielle en oxygène. Ils ont réussi là ou avaient
échoué les recherches précédentes, peut être est ce
le changement de discipline. L’étude citée
précédemment était faite sur des nageurs. Or il se
pourrait que dans ce cas précis, l’entrainement en
hypoventilation n’entraine pas de baisse de la
saturation artérielle en oxygène, tout simplement
parce que les nageurs sont dotés généralement de
larges poumons qu’ils emplissent d’air au maximum à
chaque respiration, augmentant de ce fait le stock
alvéolaire en oxygène et facilitant sa diffusion à
travers la paroi alvéolo-capillaire. Bref ils
n’entreraient jamais véritablement en état d’hypoxie.
L’autre explication est plutôt de nature posturale. La
position allongée favorise en effet les échanges
gazeux pulmonaires en rendant plus homogènes les
rapports entre la ventilation et la perfusion. Là
encore, cela favorise un meilleur passage de
l’oxygène des alvéoles vers le sang. Il fallait donc
explorer les effets de ce type d’entrainement en
hypoventilation dans d’autres disciplines sportives.
C’est ainsi que l’on plaça les sujets sur des vélos de
laboratoire. L’exercice en question consistait à
pédaler à 70% de la Vo2max et à respirer une fois
toute les 4 secondes, au lieu d’une fois par seconde
comme on le ferait naturellement.
En pratique, il fallait souffler tout l’air de ses
poumons avant d’entamer une deuxième phase
d’inspiration. Les résultats ont été spectaculaires
avec une baisse du niveau moyen de la saturation
artérielle à 87% des valeurs habituelles. Cela
correspond grosso modo au niveau d’oxygénation
que l’on enregistre au repos à 4000mètres
d’altitude ou lors d’un effort à 2000mètres au
dessus du niveau de la mer. Quant aux autres
dosages, ils confirment les résultats des
précédents travaux, notamment l’effet
hypercapnique ainsi que la poussée de d’acidose
sanguine. Et les lactates ? Curieusement , leur
concentration, restait inchangée. Pourtant on
avait, cette fois ci, la preuve que l’organisme était
bel et bien en situation d’hypoxie. Logiquement,
leurs concentrations auraient dû grimper…
Comment serait ce possible ? Les auteurs de
proposent l’explication suivante. En fait, des
lactates sont bel et bien produits en quantités plus
importantes dans le muscle mais c’est
l’hypercapnie qui ralentit leur passage dans le
sang. Ainsi, les habituels dosages sanguins ne
montrent rien alors que le processus anaérobie
lactique est déjà enclenché. Pour savoir avec
certitude si cette piste est la bonne, il faudra
reproduire l’expérimentation en soumettant cette
fois ci les sujets à une biopsie musculaire… Bon
courage !!!
L’orientation est un art, mais à la
différence des autres arts, il est
accessible à tous. Pour faire de la
topographie, il n’est pas nécessaire
d’être polytechnicien, mais seulement
d’avoir un peu de bon sens. Pour nous,
raideurs, cette discipline nous fera
acquérir une plus grande agilité d’esprit
et une meilleure capacité d’adaptation.
L’orientation avec boussole et carte :
C’est un jeu d’enfant. Quelques rappels
peuvent toutefois être utiles. La première
chose à faire, c’est de déplier la carte.
Puis de repérer attentivement le lieu où
l’on se trouve (regarder les panneaux de
signalisation, la configuration de la route
sur laquelle on se trouve…), et celui où
on doit se rendre.
Une fois que cela est fait, et avant de se mettre en
marche, il faut orienter sa carte. Il serait dommage de
partir trop vite, et de s’apercevoir au bout de deux
kilomètres que la direction n’est pas la bonne.
Orienter la carte permet d’éviter les détours
inutiles…
Détails pratiques avant de voir comment orienter une
carte, il faut savoir que nous avons 3 nord :
Le nord géographique : c’est l’axe de rotation de la
terre, le pôle nord, qui correspond au bord vertical
de notre carte.
Le nord Lambert : c’est le nord de notre carte, il se
voit grâce aux lignes verticales qui constituent le
quadrillage de la carte.
Le nord magnétique : c’est celui de la boussole, qui
correspond au pôle magnétique de la terre, lequel est
différent du pôle géographique de près de 2200 km.
Pour les curieux il se trouve au nord du Canada, soit
légèrement au sud ouest du pôle géographique.
Pour orienter sa carte, il faut placer le bord de sa
boussole (Recta) contre le nord magnétique de la
carte (qui se trouve dans la marge) la flèche vers le
haut, et tourner la carte jusqu’à ce que l’aiguille de
noter boussole, le côté coloré, se place au nord.
Attention, il faut maintenir la boussole bien à plat,
sinon le résultat est faussé.
Une fois que la carte est orientée, on a plus qu’a lire
ce qu’elle a à nous dire de l’aventure à suivre. Bien
sûr, pour cela, il faut s’être familiarisé avec la
légende.
Enfin, avant de partir, déterminons la distance à
parcourir. Pour cela, il faut considérer l’échelle (sur
un carte à 1/25000, 1 cm = 250 m ; sur un carte à
1/50000, 1 cm = 500 m…), mais aussi les courbes de
niveau (on n’abat pas le même nombre de Km selon
que l’on marche en plaine ou en montagne).
L’essentiel à connaître sur les courbes de niveau
c’est que l’écart qu’il y a entre chacune représente
10 m de dénivelé. Pour savoir dans quel sens on
monte et dans quel sens on descend, il suffit de
regarder les lignes de crêtes qui sont les points
hauts, les tracer des cours d’eau qui sont les points
bas… en plus on peut se repérer avec les numéros
écrits sur la carte, lesquels mettent en rapport le
point concerné de la carte avec le niveau au dessus
de la mer et sont le plus souvent représentatif des
points les plus hauts.
L’azimut :
Dans le cas où nous trouvons sans carte, mais avec
un itinéraire à l’azimut (course d’orientation), il faut
connaître le maniement d’une boussole.
Ex : azimut 120, sur 200 m.
Il faut mettre le 120 du cadrant de la boussole sur la
flèche de direction (repère de la boussole), et tourner
de manière à faire coïncider le nord de l’aiguille avec
le Nord de la boussole (N affiché sur le cadrant
rotatif).
Pour suivre une direction sans s’égarer, il convient
de prendre un point de repère à l’horizon dans la
direction de l’azimut. Si l’on rencontre un obstacle,
soit le point de repère que l’on a pris est facile à
retrouver et l’on contourne l’obstacle sans prendre
d’autres mesures…
Soit ce point de repère n’est pas assez
caractéristique pour être retrouvé sans crainte de
se tromper, alors il faut dévier son azimut en de
quelques degrés sur un nombre choisi de pas et
rattraper sur le même nombre de pas avec le même
degré inversé.
Autres moyens de s’orienter :
Il arrive facilement qu’en grand jeu par exemple, la
patrouille n’ait qu’une seule carte, et qu’il faille se
séparer. Comment retrouver son chemin si l’on
n’est pas même capable de s’orienter ? Voici
quelques petits trucs pour arriver à retrouver le
nord et donc, si on a pu mémoriser la carte,
retrouver son chemin :
Tout d’abord, il faut savoir que la végétation
pousse mieux et plus abondamment dans
l’humidité. Les arbres n’ont qu’une seule face
envahie par la mousse, c’est le côté le plus humide
: le Nord.
Ensuite, il est possible de s’orienter de jour avec le
soleil. Tout d’abord, mettre sa montre à l’heure
solaire (retarder sa montre de 2 heures l’été, ou d’1
heure l’hiver), mettre la petite aiguille dans la
direction du soleil. Tracer la bissectrice de l’angle
que fait la petite aiguille orientée et le midi de la
montre, vous avez l’axe, Nord Sud. Il suffit
maintenant de savoir que la soleil se lève à l’Est
pour déterminer où se trouve le Nord.
Notre correspondant Alain Heurteux a participé à
la 14ème édition de l’une des plus grandes courses
de Trail en France qui a lieu chaque année fin
octobre. Pour ceux qui n’ont pas eu la chance d’y
participer, voici son récit…
Un réveil de bonne heure, pour un départ très tôt
de la maison, nous nous regroupons dans les
véhicules « vive le covoiturage », nous prenons la
route avant pour objectif le joli village de NANT se
situant pas très loin de MILLAU.
Sur l’ensemble des courses les participants sont
plus de 5000 coureurs, assez impressionnant pour
ce tout petit village perdu au fond d’une vallée.
Dès le samedi après-midi, les jambes sont en
action pour les quatre premières épreuves. Le
dimanche étant réservé à la course phare du
week-end « Les templiers ».
Le temps est de la partie beau et chaud le samedi
et la météo prévoit la même chose pour le
Dimanche.
L’ambiance du dimanche matin est particulière
avec nos lampes frontales sur la tête à 5H00, nous
écoutons le briefing sur la ligne de départ avec
chacun dans le coin de sa tête le plan de marche
de la journée.
5H15 le coup de feu libèrent les coureurs, nous
sommes partis pour 6H00 à 14H00 de course
suivant les niveaux des uns et des autres. La
montée sur la route est toujours féérique avec ces
ribambelles de lampes, un coup d’œil en arrière et
nous sommes surpris de voir ces points lumineux
nous suivant. Le premier ravitaillement se situe
après 35km de course avec une première partie
assez roulante, il faut partir prudemment et ne pas
se laisser emporter par la masse, la gestion de
cette partie est primordiale pour la continuité de la
course.
Une foule importante est présente cette année due
aux diverses courses du week-end :
Une course pour les enfants « La Kinder Trail ».
Un 19km « La VO2 Trail »
Une course féminine sur 16km « La Templière ».
Un 40km « Le marathon des Causses ».
Un 72km « Les Templiers ».
Les ravitaillements maintenant reviennent plus
souvent entre 13 ou 16km, cela permet de se
refaire une santé, de discuter mais aussi de
quitter malheureusement la course pour certains.
Le roc nantais la dernière descente
La fin de la course est toujours aussi magique
quand vous savez au fond de vous que maintenant
vous allez finir d’une manière ou d’une autre, vous
pouvez lever la tête et profiter de ce superbe
paysage.
Des liens se créaient ou des liens s’intensifient
sur ce genre de course. Vous êtes mis à nu,
vulnérable et donc plus sensible envers les
autres. Et c’est toujours une victoire sur soi et
avec les autres quand vous franchissez cette
ligne d’arrivée tant attendu. Cela explique cette
joie dans les yeux, ses embrassades entre
concurrents, ce sentiment d’avoir accompli
quelque chose de magique.
Le premier ravitaillement se situe après 35km de
course avec une première partie assez roulante,
il faut partir prudemment et ne pas se laisser
emporter par la masse, la gestion de cette partie
est primordiale pour la continuité de la course.
Des liens se lient au fil des kilomètres mais se
délient aussi facilement avec les coups de fatigue
des uns et des autres.
Au premier ravitaillement les visages sont déjà
marqués pour la plupart, les abandons
commencent et je perds moi aussi mon
coéquipier. Par chance je retrouve un groupe de
raideurs avec lesquels je repars, je dois avouer
que le moral a pris un coup en laissant derrière
moi mon ami. Le contact avec la famille et le
public redonne du baume au cœur et nous
relance dans la course.
Je sais que maintenant nous allons rentrer dans
le vif du sujet avec le dénivelé et la distance qui
va commencer à se faire sentir dans les jambes.
Nous repartons en marchent du ravitaillement
car la montée qui suit est des plus pentues avec
le passage au calvaire. Ensuite un petit chemin
sur les crêtes qui permet de se relancer avant la
prochaine montée.
Si vous souhaitez comme Alain, nous
envoyer vos anecdotes de courses,
n’hésitez pas contactez nous sur l’email :
Le semi marathon de Beaune a eu lieu en
Novembre. Jacky Thaveau, dans son style
d’écriture caractéristique montre en lui le
passionné qu’il est ! Voici le compte rendu de
cette journée de course.
L’an passé sur cette course, je me suis fait avoir
comme un novice en course à pieds….Je suis
entré dans le sas beaucoup trop tard, je me suis
retrouvé 2800ème au départ. J’ai dû galérer 5km
en escaladant des murs, en traversant les vignes
dans les rangées…. J’ai perdu beaucoup de temps
et d’énergie.
Il y a bien longtemps que je savais comment
j’allais procéder cette année.
C’est une course assez difficile par le dénivelé,
mais en réalité, il y a presque autant de descente
que de montée, à 20 m près. Mais, c’est tout en
relance. Comme je suis naturellement bon en
côtes, je n’envisageais pas pouvoir gagner de
temps dans les côtes, ni sur le plat je ne suis pas
très bon, de plus sur cette course il n’y a
pratiquement pas de partie plate. C’est tout en
faux plat montant, en côtes ou en descentes.
Je décide…des semaines avant la course de la «
tactique » à employer. Je vais essayer de gagner
du temps dans les descentes, car c’est mon point
faible. Le problème délicat quelles chaussures
utiliser !!!!!
Soit les ultralégères qui n’ont pas un poil d’amorti
? Soit les godasses un peu plus lourde mais qui me
permettront de vraiment faire des descentes
souples ?
J’ai hésité longtemps… et j’ai fait un compromis
(dans toutes situations il y a une solution
intermédiaire….les extrêmes ne sont pas bon !!!)
je choisis les ultralégères avec une semelle «
Noëne » qui évite les chocs. Pour le reste de la
tenue, il doit faire 10°, donc débardeur et short
volant, bandeau pour la sueur, pas de casquette.
La veille au soir, je reçois un courriel de mon épouse,
qui est assise en face de moi, deux bureaux en vis-à-
vis, elle m’annonce qu’elle a décidé de venir avec
moi, pour la course à Beaune pour prendre quelques
photos ! Comme je suis très souvent devant l’ordi…
elle a trouvé ce moyen pour communiquer avec moi
(la honte s’est abattue sur moi…..). De plus elle m’a
demandé comment se connecter…elle ne va jamais
sur internet. Ben, les vieux couples… pas facile, peut
être les autres aussi d’ailleurs …. !!!!!
La course est à 14h00…je me lève à 7h00 du matin.
Petit déjeuner, préparation du matériel, puis la
logistique, en effet je dois rencontrer 100bornard,
Xray, Stevengo de PCAP et Thierry d’un autre site
local de course à pied. Je charge la glacière en
bières… et j’ajoute une boisson non alcoolisée… je
ne sais pas si notre « Stevengo » boit de la bière !! La
suite nous dira que OUI… ! Parfait il ira loin…
Toujours est-il que, quand j’ai voulu enfiler mon
débardeur j’avais épinglé le devant avec le
derrière…….
Mon objectif pour cette course : Faire 1h26’30s,
terminer dans les 110 premiers sur 1709. L’an
passé 1h28’51’’ et 150ème. Je décide de partir en
courant pour rejoindre le départ distant de 2km, ça
servira d’échauffement…car il est impossible de
faire un échauffement correct et être bien placé
dans le sas.
J’arrive sur place, je suis le premier, j’en profite
pour continuer l’échauffement, mais sans plus car il
reste ¾ d’heure d’attente. Un gars arrive…il me dit
« Jacky », moi c’est Thierry…première rencontre
en réel…un gars très sympa. Comme quoi en réel
ça peut être encore mieux que sur le net !
Je vois Fabrice, qui a fait 35 km avec moi sur le
marathon de Decize en septembre.
Puis arrivent deux potes que je croise sur toutes les
courses, ils vont un peu plus vite que moi… je peux
calquer ma course sur eux… au départ pour trouver
la bonne vitesse.
3100 coureurs qui font deux courses différentes et
qui partent en même temps c’est perturbant. De
plus, dans ceux qui se mettent devant certains font
7mn aux mille !!!
Nous attendons que, les élites hommes (moins de
1h18mn) et les élites femmes (moins de 1h22mn)
prennent position. Dans les élites hommes il y a un
nouveau V2… Dominique Chauvelier qui aura 50
ans dans l’année 2009. Entre les élites et le reste du
monde…il y a un espace d’une vingtaine de mètres,
une rangée de barrière nous sépare, 2mn avant le
départ, les barrières sont retirées, mais pas de pot,
la dernière retirée est celle ou je suis. Il y a donc
250 coureurs environ qui me passent devant…alors
qu’on pas encore parti !!
Ca commence mal, car dans ceux qui sont passés
devant il y a des coureurs qui font du 7mn aux mille.
Je vais devoir me dégager dès le départ de cette
situation. On nous annonce le départ, je me dis à ce
moment, Jacky ce n’est pas le moment de tomber
car tu vas être piétiné par 3000 personnes. Le
décompte ce fait…10, 9, 8, 7, 6, 5, 4, 3…et là coup
de feu…le gars stressé à appuyer sur la queue de
détente, on n’entendra jamais le 2 et le 1…. Mais il
n’y pas eu de blessé OUF !
Repas à 9h30mn pâte, gruyère, et un peu de blanc
de poulet, une pomme et c’est terminé à partir de ce
moment la…plus que de l’eau, jusqu’au départ.
Nous partons sur le site, pour être sur place à midi.
Je récupère le dossard 1308, nous serons 1709 au
départ du semi et 1410 au départ du 10.6km. Je
m’installe dans un coin tranquille, idéal pour fixer le
dossard, sur le podium de remise des prix. Je
commence à mettre les épingles..et là, 8 filles
arrivent, montent sur le podium… Démonstration de
steppes…. Pfff ils n’ont pas pris les plus moches, je
suis un peu perturbé, je suis partagé entre le
dossard et les steppes. Pas facile !
J’ai passé l’endroit où il y un risque important de
chute, maintenant il faut trouver la bonne vitesse,
ma vitesse moyenne devrait être de 14.6 km/h
mais comme les 10 premiers km sont moins
difficiles, il faut partir plus vite. Je pars un peu
trop vite, 16.5 km/h soit 3’38’’ au premier km. Mais
il a fallu jouer des épaules pour faire le
passage…ça n’a pas rigolé, surtout pour les
autres, au début. Des crochets à droite, à gauche,
slalom pour éviter les coureurs lents. Mais devant
on est obligé de faire ça… sinon c’est la déroute.
Au bout d’un km, on est déjà sur les petites routes
de vignes, un coup d’œil à droite à gauche, je ne
connais personne, aucun repère… Les trois
premiers km, je les fais à 16.5km/heure, je suis un
peu trop vite mais je suis bien, on est toujours bien
au début c’est ça le problème.. Les faux plats ont
déjà commencé, mais j’aime bien les faux plats
montants. Le quatrième km est fait avec 3
secondes de plus.
Là, il y a la bifurcation, le 10.6 c’est à droite, le
semi…tout droit. Je continue tout droit sur 1.5 km et
là !!! je croise un coureur, Pfff il s’est trompé de
circuit…c’est fini pour lui plus de 3 km perdu ! J’ai
les boules pour lui, le pauvre.
Je continue ma course, je suis bien, je suis dans un
petit groupe tranquille. Le soleil illumine un peu le
décor, la côte d’Or sous le soleil… magnifique..mais
pas le temps de regarder beaucoup… soyons
sérieux, il ne faut pas s’égarer.
8km sont faits…que vois-je…devant moins à 40
mètres une gazelle, élite féminine. Soit elle a un
problème, soit je vais beaucoup trop vite. Là, c’est
très motivant, est ce que je vais arriver à la rattraper
sans me cramer ?
Il n’y a plus qu’un gars avec moi, on échange
quelques mots brefs, le souffle nous manque. Mais
je me sens pousser des ailes, nous arrivons au 9ième
km elle est à 30 mètres, je ne reprends plus rien.
Nous sommes à Meursault, je respire très fort…il y a
de bonnes odeurs.
Nous passons le 10ième km, ma montre affiche
37’57’’, je suis à 12 secondes de mon meilleur 10 km
de cette année. Vitesse moyenne pour l’instant 15.8
km/h, 3’48’’ aux mille. La première difficulté de la
course une belle côte assez longue, je fonds
littéralement sur la fille, je suis à 5 mètres, et là… elle
me reprend du terrain…oulala…elle n’est pas
cuite….10 mètres, 15 mètres, 20 mètres, mais
rapidement. Pourtant je vais toujours à la même
allure… c’est bien elle qui allonge. Du haut de son
1,58 m et 42 kg et oui, c’est Nathalie Vasseur (4
marathons cette année, dont celui de New-York, raté
m’a t’elle dit plus tard.. en 2h52mn, un réussi à
Rotterdam en 2h40mn… elle a gagné X fois le
marathon du médoc… c’est bien une élite qui court
avec moi…la juste devant). Mais à cet instant
présent je ne sais pas tout ça…heureusement
d’ailleurs.
Attention, pour votre santé, boire de l’alcool
avec modération…
Je suis rattrapé par trois coureurs… HA ! J’ai dû
baisser le rythme sans m’en apercevoir. Je ne les
laisse pas me doubler, j’en remets une « louche »,
de ce fait je rejoins Nathalie, nous sommes 5 c’est
trop pour moi, je ne m’entends plus courir, je
continue d’accélérer, je suis très bien dans cette
côte, tout le monde décroche (tout est relatif, ils ne
sont certainement pas très loin)…sauf la fille elle
résiste la bougresse !!!
La première grande descente arrive…alors là on va
voir… j’allonge un max, ça va calmer derrière…pas
du tout, un coureur me rattrape, ….je jette un œil,
c’est elle, elle me double… je suis tellement surpris
que ce soit elle que je lui dis un truc vraiment con «
alors là chapeau »…je n’ai pas pu résister, c’est
sorti comme ça.
Donc Xray pour les gros qui roulent dans la
descente avec leur poids ……tu repasseras…elle
fait 42 kg.
Nous enchainons les côtes et les descentes, puis
elle s’en va, sans me demander l’autorisation, dans
une côte…10 mètres, 20 mètres, 30 mètres, 50
mètres, peut être que j’ai un coup de « mou ». Les
grosses difficultés arrivent, il y a une côte qui est
vraiment démotivante, pas pour moi, car c’est
quelque chose que j’adore, on voit la route qui
serpente dans les vignes, c’est une longue côte,
elle doit faire près d’1,5 km, du bas on dirait qu’elle
ne fini jamais, le pourcentage croît jusqu’au
sommet, pour les coureurs « lourds » ce doit être
terrible. Après ça il reste une descente très courte
(150m) mais abrupte, je me donne à fond…et là
alerte…je suis vraiment limite crampe dans le
mollet gauche…je suis prêt à stopper… je suis
certain que ça va coincer… je ralenti dans le bas, je
bois une gorgée, car après il y a un mur, avec deux
virages en lacet. Je fais trois foulées plus
courtes..et non, ça à l’air d’aller.
Je passe les virages en lacet vraiment à la corde,
c’est comme une énorme marche d’escalier. Ca ne
coince pas, c’est bon. Maintenant c’est une longue
descente, j’ai toujours la fille en vue elle est à 250m,
puis à partir du 19ème c’est pratiquement plat.
Le soleil a disparu depuis le 10ième km et un vent
froid souffle en courant d’air sur le final.
Nous passons Volnay, 14 ième km, je suis en avance
de 3’30’’ sur mon objectif je passe en 53’56’’, donc
15,2 km/h de moyenne pour 3’55’’ aux mille.
Je suis bien mais je me fais passer par quelques
coureurs, mais pas de vieux, que des gamins de
moins de 35 ans. De toute façon je ne peux guère
aller plus vite, mais je m’assure une petite réserve
au cas où un vieux viendrait au dernier moment
tenté un forcing… je suis prêt pour donner un
coup d’accélérateur sur une courte distance.
Maintenant il reste 500 m, je ne sais pas si mon
photographe sera la, car j’ai toujours mes 3’30’’
d’avance. Je termine très fort, je vois l’immense
panneau qui indique le temps de course et je vois
que je suis en 1h22’ et qu’il faudrait que je termine
en moins de 1h23’ pour gratter 4 points pour mon
club.
Je termine le semi, plus vite que pour mes
fractionnés de 200m, c’est incroyable, la
ressource que j’ai encore. Je fini en 1h22mn53s
(c’est mon meilleur semi depuis 1992….), soit
5’55’’ gagnées sur l’an passé.
Je suis 53ème sur 1709 au temps couru, 3ème V2
derrière Chauvelier, un jeune 50 ans (bon il est
9mn31s devant moi…un monde) et Desmazière
Marc (je n’ai pas son âge) qui est 1mn30s devant
moi. Le 4ième V2 est 3mn derrière.
Le problème pour l’avenir… les V3 ils ne sont que
4 sur ce semi, mais le premier en 1h25mn, le
second en 1h29’44’’, 1h33mn et 1h 36mn….. il ne
faudra pas mollir deux ans.
Nathalie Vasseur termine 23 secondes devant moi.
C’est à ce moment que tout va se gâter… tous les
coureurs ont droit à une bouteille, rappel nous
sommes à Beaune en côte d’Or, pour la vente aux
enchères des hospices… on nous donne quoi en
cadeau.. du Givry de la côte chalonnaise, c'était le
vin préféré de François Mitterrand...parait-il !!
Vraiment des petits joueurs dans l’organisation.
L’an prochain on aura peut être du « Kiravi » ou du
beaujolais nouveau.
Ensuite, il faut retrouver les Capéciens, je vais donc
au point de rendez-vous fixé, je suis seul, Xray arrive,
puis Steve du haut de son 1.92m, nous attaquons la
bière, l’ambiance est bonne.
Je suis entrain de dire que j’ai fait le semi en moins
d’1h23mn et la fille devant moi se retourne.. c’est
Nathalie. Elle me dit « on a couru ensemble un bout
de chemin ». Elle m’a félicité pour ma manière de
monter les côtes, elle m'a décrit ma façon de monter.
Je l’ai impressionnée… alors venant d’une femme
comme ça… le Jacky tout retourné ! Comme j’étais
tout retourné déjà avant la course…maintenant je
suis dans le bon sens pour avancer.
Elle m'a avoué aussi, que dans la première partie elle
n’était pas très bien…Donc c’est peut être moi qu’il
l’ai fait avancer, ce n’est pas impossible (rêve) ! On
s’est donc aider mutuellement, car sans elle je
n’aurais pas été aussi vite, je pense.
Enfin « 100bornard » arrive et prend son breuvage…
Quarté gagnant Pcap :
1er Jacky en 1h22’58’’
2ème ??????
3ème Stevengo en 1h34’59’’
4ème xray71 en 1h41’ 25 sec
Mon pote Fabrice m’avait mis, 1mn50s sur le
marathon, mais là c’est moi qui lui mets 2mn41s.
Le premier 1h07’44’’
Le dernier 3h20’52’’
Dans les élites, j’ai bien apprécié Yoann Diniz…il n’a
pas le teston, il a l’air très bien ce gars là. Il est 6mn
derrière moi, en marchant !!!
Pour des raisons indépendantes de ma volonté, je ne
peux pas diffuser la photo de l’arrivée ! Pô grave
Mon coup de gueule !
Le ravitaillement à l’arrivée, ridicule, pas de
chocolat (si, mais liquide) n’importe quoi.
Que des trucs qui étouffent !!!!
Je ne trouve pas très normal qu’on paie des
élites pour venir et qu’ils raflent les lots des
coureurs « bas de gamme ».
Bon, je n’ai rien contre Dominique
Chauvelier, ce n’est pas de sa faute si les
organisateurs sont nuls, mais comme dit
100bornard ce n’est pas très fairplay !!!
Je suis quand même 3ème V2 d’une course
avec 1709 participants… je n’ai pas été
convié sur le podium… je m’en fous du lot,
mais au moins qu’on puisse voir les trois
premiers de chaque catégorie. Ca ne coute
rien et on voit ceux qu’il faut essayer de
battre le prochain coup.....il y a une
vingtaine d'élites mai il ne faut pas délaisser
les 3000 autre coureurs.
Les organisateurs ont récompensé jusqu’au
7ième de la course…pourquoi 7… bien
parce que Chauvelier était 7ième, en plus il a
cumulé les lots… pas bien.
J’ai tout de même 8 ans de plus que lui…
dans deux ans, je serai peut être premier V3,
je vais tout faire pour. A moins qu’il ne
trouve un ancien champion sur le déclin qui
va me mettre 10mn !
Les coureurs de « bas étages » ont donné
50000 euros (en gros, peut être plus) en
frais d’inscription. Ce sont les élites
professionnels qui ramassent tout…..faut
pas déconner. D’ailleurs je connais
beaucoup de bons coureurs qui ont boycotté
cette épreuve… Inscription trop cher et lots
mal répartis.
Vive le sport, organisateurs arrêtez les
magouilles.
Partir de la promenade des Anglais à Nice au Palais des festivals de
Cannes, cette première édition du marathon des Alpes-Maritimes a
réuni tous les suffrages. Les sourires étaient radieux à l’arrivée et de
n’était pas du cinéma.
Comme il est coutume dans le sud, le soleil brille sur la Cote d’azur, la
mer est paisible reflète le ciel bleu éclatant, le thermomètre avoisine
avec les 20°. Les coureurs, stars du jour sur la croisette, qui parait de
mille couleurs promet une arrivée majestueuse au terme de ce
marathon au tracé inédit reliant Nice et Cannes par le bord de mer. De
nombreuses régions de France sont représentées ainsi que les
étrangers… La nouveauté et la renommé de la cote d’azur doit y être
pour quelque chose à ce rassemblement massif… Au départ 8h45, 9000
marathoniens sont répartis dans les différents sas en fonction de leurs
objectifs. Les ballons sont en place aves la présence de Mohamed
Serbouti avec sa flamme des 3h. Un parcours riche, avec au 7ème kilo, le
pont Napoléon III de Saint-laurent-du-Var et son port de plaisance, l’un
des plus importants de la côte, la promenade piétonne des Flots bleus
et l’esplanade de Goélands. Au 10ème kilomètre, cagnes sur mer, connu
pour son hippodrome, puis la marine de Villeneuve-Loubet au 15ème.
Un parcours, large au départ, se rétrécit quelque peu, mais le flot passe
sans grande encombre. Un regard à gauche vers la mer et de l’autre
coté, une foule de spectateurs venus nombreux. L’entrée d’Antibes est
incroyable avec la porte Marine et les fortifications Vauban. Le semi
marathon est là. Une touche musicale redonne un peu de courage avant
d’affronter les premières difficultés du tracé avec quelques côtes
abruptes et passages vallonnés. Si le mental des marathoniens a bien
intégré la côte de la Garoupe, les passages vallonnés avant le 35ème
auront un peu surpris… Dès le cap d’Antibes, nombre de coureurs
s’arrêtent pour une pause « photo », une providence de belles maisons
de la beauté de la mer azur était immanquable… Les sensations sont de
plus en plus magiques, la fatigue est là mais elle est surmontée avec
l’arrivée sur la Croisette au 40ème. Les deux derniers kilo sont réalisés
sur une avenue bordée de Palmiers, de palaces qui se succèdent, juste
avant de rejoindre le palais des festivals et des congrès. Tout
simplement magique.
Résultats HOMME Résultats FEMME
1. Jacob Kitur (Kenya) 2h11min12s
2. Haylu Dogaba Abede (Ethiopie)
2h11min23s
3. Jackson Ronoh (Kenya)
2h12min17s
1. Okxana Kuzmicheva (Russie)
2h37min10s
2. Ingrid Lopergolo (France)
2h44min37s
3. Judit Nagy Folding (Hongrie)
2h45min35s
Podium hommes (avec le 149ème au scratch en bonus)
1 PRADEAU François Energy Cycle Mozac
2 ENGELDINGER Fabrice CAP 03 Commentry
3 BILLONNET David Puissance 3 Cournon
149 MARCHAND Emmanuel Pierre Saint-Just 42
Podium femmes :
1 BAUDRON Marie-Pierre ASPTT Vichy
2 ROUSSEL Catherine UC Creuzier le Vieux
3 BRUHAT Sophie UC Creuzier le Vieux
Podium enfant :
1 RABRET Anthony AN Montluçon
2 KULA Ivanhoé FFA
3 BOULY Rudy RC Vichy
Podium handisport :
1 CHIROL Michel Sport Adapté Foyer La Villa Chantelle
2 BRIGNON Jean-François Sport Adapté Foyer La Villa
Chantelle ,
3 VINCENT René Sport Adapté Foyer La Villa Chantelle
Ce n’est pas parce que vous êtes inscrit en Histoire, Mathématiques ou encore en Droit que vos journées à la fac doivent être synonymes que de cours, BU ou exams... Il faut également vous détendre, vous dépenser ! Et comme les choses sont bien faites, votre université possède normalement un service des sports. Pour ceux que la compétition intéresse, direction les associations ou clubs sportifs. Quelle que soit votre envie, vous trouverez certainement une activité à votre convenance ! Et n’oubliez pas : être bien dans son corps et dans sa tête, quoi de mieux pour réussir !
Des sports collectifs aux sports individuels, de nombreuses activités sont proposées selon les établissements. Sports de raquettes (tennis de table, badminton, tennis...), sports de ballons (foot, basket, volley...), arts martiaux (karaté, judo), danse, arts du cirque, yoga, gym, natation, athlétisme, boxe, équitation, ski, voile... Bref, un large éventail est à votre disposition et ce, à des prix très attractifs.
Du sport pour la détente avec le Service des sports
Le Service universitaire des activités physiques et sportives (SUAPS) ou le Département des activités physiques et sportives (DAPS), encadre les activités sportives organisées au sein de la fac. Il vous permet, en marge de vos études, de pratiquer une activité régulièrement, tout au long de l’année. Les établissements ne sont pas tous égaux au niveau de la qualité et du nombre d’infrastructures à leur disposition, ce qui joue sur les activités proposées. Celles-ci sont encadrées par des professeurs d’éducation physique et sportive. Pour bénéficier de ce dispositif, vous devrez préalablement avoir payé des droits (facultatifs) lors de l’inscription administrative. Mais vous pourrez parfois vous inscrire en cours d’année selon votre établissement. On vous demandera une assurance personnelle couvrant la pratique sportive que vous pourrez généralement vous procurer auprès de votre SUAPS.
Sachez que certaines universités proposent d’intégrer un cours de sport dans votre cursus ! Par exemple, si vous suivez un programme de badminton, vous pourrez le faire valider en ECTS, selon les conditions fixées par l’université. Idéal pour gagner des points tout en alliant détente et bien-être !
Du sport en compétition avec la FFSU
Pour participer à des compétitions et représenter votre université, vous devez vous inscrire à l’Association sportive (AS) ou Club sportif de votre établissement, moyennant une participation financière annuelle. On vous demandera bien sûr un bon niveau dans la discipline concernée !
Si votre club ou association est affilié à la Fédération nationale du sport universitaire (FNSU), vous pourrez participer à des compétitions académiques, inter régionales, et nationales. Ces dernières donnant lieu à l’attribution du titre de champion de France FFSU. Les compétitions universitaires se déroulent le jeudi. Entraînements, déplacements, le rythme est soutenu ! La FFSU est en charge de promouvoir et d’organiser la compétition sportive amateur pour les étudiants inscrits dans l’enseignement supérieur.
La fédération fait le lien entre les diverses fédérations sportives nationales et représente le sport universitaire français auprès des instances sportives nationales et internationales. Chaque académie dispose d’un Comité régional du sport universitaire au sein duquel sont réunies les AS, ainsi qu’un ou plusieurs Comités départementaux du sport universitaire. Ces instances dépendant de la FFSU.
Allier sport de compétition et études
Souvent les universités proposent des aménagements d’emploi du temps. Vous êtes prioritaire dans le choix de certains cours si vous êtes inscrit dans une AS. Renseignez-vous. Certains établissements mettent en place des aménagements destinés aux étudiants sportifs de haut niveau (suivi personnalisé, tutorat...). C’est le cas par exemple à l’université Toulouse 1..
Et le handisport ?
À la FFSU, on le déplore, mais le handisport universitaire n’est pas d’actualité, même s’il y a une volonté d’aller dans ce sens. Il n’existe donc pas de compétition réservée aux étudiants handicapés. Cependant, n’hésitez pas à vous renseigner auprès du service des sports, certains établissements proposant des activités spécifiques.
À l’Université Paul Sabatier de Toulouse, les étudiants handicapés sont intégrés aux activités existantes. « Les activités les plus demandées sont la musculation, le tir, l’escalade, le tennis... », explique Ludovic Menjot, auxiliaire de vie. C’est vrai que nous menons une politique d’intégration au niveau du sport. Mais nous proposons également des activités spécifiques, comme la sarbacane ou la randonnée en montagne avec joëlette ». Pourquoi n’y a-t-il pas de compétition universitaire de handisport ? « Il n’y a pas assez de membres pour l’instant pour organiser des compétitions universitaires », laisse entendre Ludovic.