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    Sommaire

    La composant macro-conomique Les cycles conomiques

    les indicateurs macro-conomiques

    La composante sectorielle La situation du secteur, les tendances et linnovation La situation concurrentielle

    La composante entreprise Le diagnostic stratgique :

    analyse des forces et faiblesses, potentiel de dveloppement

    Le diagnostic financier : situation financire, rentabilit, solvabilit

    Le diagnostic boursier : position boursire, valorisation

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    La composant macro-conomique

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    Les cycles conomiques

    La thorie de Schumpeter

    Lconomie volue en tendance selon des cyclesrcurrents

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    innovation

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    Croissance et innovation

    La croissance conomique provient de linnovation Les innovations proviennent par grappe, au moment dune rupture

    technologique la fabrication de biens nouveaux,

    des nouvelles mthodes de production,

    l'ouverture d'un nouveau dbouch,

    l'utilisation de nouvelles matires premires

    et la ralisation d'une nouvelle organisation du travail

    Linnovation cre de la richesse dans lensemble de lconomie etaccrot la demande

    Lentrepreneur est lorigine de linnovation Il prend seul le risque sortir des systmes tablis pour innover

    Il en attend le profit le plus important Il est suivi par une srie dentrepreneurs imitateurs qui diffusent

    linnovation, attirs par le profit

    gnrant la concurrence

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    Epuisement et dpression

    La croissance des profits stimule linvestissement diffusion des richesses qui finit par spuiser mesure de la diffusion de linnovation, qui perd

    son caractre de rupture qui justifie les marges fortes

    les entreprises sont alors diriges par des gestionnaires pour lecompte dune conomie de rentiers, qui limite la prise de risque

    Lpuisement de la richesse additionnelle provoque lacrise baisse tendancielle des profits, disparition des acteurs les moins

    solides

    dpression conomique, chmage

    la crise ouvre de nouvelles possibilits de prise de risque

    Cest la destruction cratrice

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    Le crdit, un facteur cl du cycle Lentrepreneur doit se financer

    Lemprunt est un financement indispensable

    Tous les agents conomiques (producteurs et consommateurs)dpendent de sa disponibilit et de son cot

    Lconomie est un systme par nature dynamique Tout le systme est en perptuel changement Cest la dfinition du capitalisme par Schumpeter

    Cette dynamique de cyclessapplique aussi aux sous-ensembles de lconomie A lintrieur dun secteur conomique (chimie, automobile,

    informatique)

    Dans un espace gographique donn (pays, rgion, continent)

    Selon Schumpeter, le systme finira par devenir socialiste,sous le poids grandissant des gestionnaires

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    Les indicateurs macro-conomiques

    taux dintrt taux de change taux de croissance du PIB

    matires premires inflation chmage

    confiance des mnages investissement consommation

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    Les taux dintrt

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    Les taux de change

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    Olivier Auberger | JDF | 21.10.2008 | Mise jour : 15H39

    Leuro-dollar peut encore baisser

    Le billet vert nen finit plus de rebondir.

    Les mouvements sont dcidment impressionnants sur les devises. Le billet vert nen finit plus de

    rebondir. Il cote dsormais 1,3175 pour un euro.

    Daprs les spcialistes, leuro pourrait encore baisser de manire trs nette. Lanalyse graphiquesuggre un seuil vers 1,29 dollar. En cas de passage sous ce niveau, la devise europenne pourrait

    revenir vers 1,175 dollar, soit le premier cours ngoci sur la parit.

    Pour profiter de ce mouvement de baisse, nous passons par un courtier en devises. On mettra un effet

    de levier de 5.

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    La croissance du PIB

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    Mirana Rabemananjara | JDF | 09.12.2008 | Mise jour : 10H41

    Le Japon senfoncedans la rcession

    Alors que les pouvoirs publics anticipaient une baisse du PIB de 0,1% au troisime trimestre,

    le recul saffiche finalement 0,5%.

    Le Japon est entr dans une rcession plus importante que le gouvernement ne lavait anticipe. Alors

    que lEtat attendait un repli de 0,1% du PIB compar au deuxime trimestre, les chiffres ont fait tat

    dun recul de 0,5%. En glissement annuel, la contraction ressort 1,8%, quand le gouvernement

    anticipait lui 0,4%.

    Rcession par ricochet

    Les investissements en capital des socits du secteur priv se sont situs en-de des prvisions des

    autorits, expliquant ainsi la grande diffrence entre les anticipations gouvernementales et les chiffres

    avrs. Du fait de la conjoncture conomique en berne des pays occidentaux et du ralentissement

    important quils subissent, la demande globale en provenance de ces pays est bien moins forte. Les

    investisseurs craignent dtre dans une situation de surproduction, expliquant leur hsitation investir.

    Ce phnomne frappe donc de plein fouet les industriels japonais. En outre, les statistiques reportant la

    croissance des exportations rvlent un chiffre infrieur 1%, 0,8% sur le trimestre. Lerenchrissement du yen japonais ne favorise en rien leur bonne tenue, certains secteurs comme

    lautomobile ou encore llectronique devant se rsoudre restructurer. Cest le cas dun symbole du

    secteur lectronique, le gant nippon Sony , qui compte supprimer 8000 emplois avant mars 2010.

    Dautre part, le moral des consommateurs est loin dtre au beau fixe. Or la confiance est un moteur

    la consommation. Les entreprises, elles, ont du mal accder au crdit. Selon les chiffres publis hier

    par linstitut spcialis Teikoku Databank, les dpts de bilan sur le mois de Novembre ont bondi de

    11,5% en rythme annuel 1 010 entreprises. Durant les 11 premiers mois de cette anne, leur nombre

    dpasse dj le total des faillites de lanne prcdente, prcise linstitut.

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    10/12/08

    P. 7

    International

    RUSSIE Vente dautomobiles en baisse,chute du march immobilier, plansde licenciements...Enrtrogradant la note de laRussie, Standard & Poorsvient de confirmer les mauvaises nouvellesvenant demultiplesindustries: lepays nchappe pas la crise.

    La Russie senfonce son tour dans la criseerci la crise ! Sur Le-ninskii Prospekt, luneMdes principales artres

    de Moscou, le slogan publicitairedun grand concessionnaire dau-tomobiles ne manque pas dhu-mour. En offrant de soudainesremis es exc ep tionne ll es , i lconfirme indirectement cequedenombreux professionnels racon-tent : malgr les dnis initiaux desautorits, la crise a bel et biencommenc toucher la Russie et,comme partout dans le monde,

    lindustrie de l

    automobile est

    lune des premires victimes. Re-nault vient ainsi dannoncer que,face la baisse de la demandeenregistre depuis octobre, il al-lait temporairement interromprelap roductionde sonusine mosco-vite fabriquant la Logan, lun dessymboles duboom de la consom-mation de la classe moyenne

    mergente. Depuis, Ford a suivi :ilva pareillement stopper pour unmois la production sur son site deSaint-Ptersbourg. Gaz, le gantrusse de lautomobile, a quant lui prvenu que sa productionpourrait chuter de 30 % par rap-port 2007.

    AchatsdiffrsCesc hiffres debaisseet cesferme-tures temporaires ne sont que lapartie visible de liceberg. La r-duction de la demande en voi-

    tures, jusque-l exponentielle enRussie, est en effet la doubleconsquence des premiers plansde licenciements (ou de menacesde licenciements...) dans diversesindustries et du durcissement desconditions demprunt imposespar les banques. Craignant pourleurs emplois et ne pouvant plusprendre de crdits, beaucoup de

    Russes ont remis plus tardlachat dautomobiles et dautresdpenses. Une tendance quitou che la no uvell e cl ass e

    moyenne comme une partie des nouveaux riches . Un vent depessimisme a ainsi rcemmentsouffl sur le traditionnel Salon

    du luxe pour millionnaires Mos-cou. Et, indice rvlateur parmidautres, Mirax, le flamboyantgroupe dimmobilier vient dan-noncer quil sapprtait vendreavec de forts rabais des apparte-ments haut de gamme : moins25 %. Une mesure de sauvegardealors que le groupe a reconnu nepas avoir sign un seul grandcontrat depuis octobre.

    Hasard ou non, Mirax est aussila dernire entreprise en date avoir demand officiellement un

    soutien financier lEtat : un prt

    de 200 millions de dollars auprsde la VEB, la banque publiquededveloppement qui aide de mul-tiples entreprises restructurerleurs dettes. Car cest l lune desgrandes faiblesses que la crise arvle au grand jour en Russie :avec les dysfonctionnements fi-nanciers, de nombreux groupes

    peinent aujourdhui honorer desemprunts contracts auprs debanques occidentales pour finan-cer leur expansion.Autre signe quine trompepas : les projets dintro-duction en Bourse, si populairesparmiles hommes daffaires russesily aencorequelquesmois,sont lesuns aprs les autres annuls.

    Mauvais verdictDans cette morosit ambiante, etalors que la banque centrale aencore pomp dans ses rserves

    30 milliards de dollars en no-vembrepour poursuivre ladfensedu rouble, Standard & Poorsvient dedonner sonpropreverdict.Lagencedenotation a rtrogradla note de la Russie pour la pre-mire fois depuis 1998. Anne dela dernire grande crise russe.

    BENJAMIN QUNELLE( MOSCOU)

    Russie : les rserves de change et le dollar contre le rouble

    En milliards de dollars

    janv. 08 nov. janv. 08 9 dc .

    id / Source : Banque centrale russe

    27,91

    En roubles

    22

    24

    26

    28

    30

    440

    460

    480

    500

    520

    540

    560

    580

    600

    454,9

    La banquecentrale russe avait encore puis dans ses rserves 30 milliardsde dollars en novembre pour poursuivre la dfense du rouble.

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    10/12/08P. 15Entreprises et marchs

    DERNIRE HEURE

    Lademandedeptrole va baisser

    pour la premire foisdepuis 1983Le march du ptrole entre en r-cession. Selon lagence amricainedinformation sur lnergie (EIA), lademande de brut devrait baisser de50.000 barils par jour en 2008 et de450.000 barils par jour en 2009. Unepremire depuis 1983.

    Cest un changement radical parrapport aux prcdentes estimations,qui tablaient sur une hausse de lademande en 2008 et une stagnationen 2009. Leralentissementmondialattendu estdsormaisplus svre et

    plus longquedans lerapportdumoisdernier,ajustifilagencegouverne-mentale. Jusqu prsent, elle esti-mait que la croissance de la demandeen Chine, en Amrique du sud et auProche-Orient permettrait de com-penser le dclin de la consommationdes pays de lOCDE. Ce nest plus le

    cas, compte tenu dune croissancemondiale value par lEIA 0,5 %en 2009 et non plus 1,8 %.

    Lagence est la premire grandeinstitution prvoir une contraction

    de la demande lan prochain.LAgence internationale de lnergie(AIE) et lOrganisation des pays ex-portateurs de ptrole (Opep) tablentencore une lgre progression.

    Cette nouvelle estimation a doresetdj entran lesprixduptrole labaisse. A Londres, le baril de Brent

    est tomb 41,53 dollars en fin dejourne, en baisse de 1,89 dollar. ANew York, le baril deWTI schan-geait 42,07 dollars (1,64 dollar).

    EMMANUEL GRASLAND

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    Linflation

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    [ 05/12/08 - 12H45 - Reuters ]

    LONDRES (Reuters) - Les anticipations d'inflation dans la zone euro sont tombes en octobre

    un plus bas de prs de trois ans, ce qui suggre que celle-ci va fortement baisser au cours des

    prochains mois, selon un institut de recherche conomique.

    L'Economic Cycle Research Institute, bas New York, a annonc vendredi que son indice futur

    sur inflation de la zone euro, dont l'objectif est de dceler les cycles d'inflation sur les six neuf

    prochains mois, tait tomb 101,9 en octobre, au plus bas depuis 33 mois, contre 105,3 en

    septembre.

    Les pressions inflationnistes sont nettement retombes dans les principales conomies de la

    zone euro, un plus bas de cinq ans en France et un plus bas de 12 ans en Espagne.

    Nigel Davies, version franaise Benoit Van Overstraeten

    L'inflation devrait fortement baisser dans la zone

    euro

    [ 05/12/08 - 11H20 - AFP ]

    L'inflation en Russie s'est tablie 0,8% en novembre par rapport au mois prcdent et se

    monte dsormais 12,5% depuis le dbut de l'anne, a indiqu vendredi le service fdral des

    statistiques Rosstat dans un communiqu.

    La hausse des prix sur un mois s'tait leve 0,9% en octobre par rapport septembre.

    L'inflation avait atteint 1,2% en novembre 2007 et 10,6% sur les dix premiers mois de l'anne

    2007, indique encore Rosstat.

    Jeudi, le Premier ministre Vladimir Poutine avait estim que l'inflation allait s'tablir 13% sur

    l'ensemble de l'anne, soit plus qu'en 2007 (11,9%).

    Il avait attribu cette acclration la crise financire, qui a contraint les autorits russes

    "injecter une forte quantit de liquidits dans l'conomie, ce qui a eu un effet sur l'inflation".

    Russie : l'inflation 0,8% en novembre, grimpe

    12,5% depuis janvier

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    La consommation des mnages

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    [ 21/11/08 - 08H55 - actualis 10:27:00 ]

    Les dpenses de consommation des mnages franais en produits manufacturs ont recul de

    0,4% en octobre, aprs avoir gagn 0,5% en septembre (chiffre rvis en lgre baisse) en

    donnes corriges des variations saisonnires, a annonc l'Insee vendredi. Ce chiffre ngatif est

    malgr tout un peu meilleur que les estimations moyennes des conomistes.

    En septembre, la consommation en produits manufacturs, qui reprsente environ un quart de la

    consommation des mnages en France mais constitue un bon indicateur de la tendance

    gnrale, avait progress de 0,5% (chiffre rvis en baisse de 0,1 point), rapporte l'Institutnational de la statistique. La consommation tait devenue ngative pour la premire fois en aot

    (-0,2%). Sur un an, d'octobre 2007 octobre 2008, la consommation ressort en hausse de 0,7%.

    Dans le champ "commerce" (commerce de dtail), les dpenses ont baiss de 0,3% en octobre,

    aprs avoir progress de 0,7% en septembre, selon l'Insee. Les dpenses de consommation en

    biens durables ont recul de 0,4% (aprs +0,3% en septembre) sous l'effet de la baisse des

    achats des mnages en automobiles (-0,9% aprs +0,6%), souligne l'Insee. Les dpenses en

    biens d'quipement du logement ont progress de 0,2% comme en septembre.

    Les dpenses de consommation en textile-cuir se sont replies en octobre (-0,6%) aprs lerebond du mois de septembre (+2,8%). Enfin, les dpenses de consommation en autres produits

    manufacturs ont diminu de nouveau en octobre (-0,4% aprs -0,2% en septembre). (source

    France : la consommation des mnages a flchi de

    0,4% en octobre

    Les dpenses des mnages franais en produits manufacturs

    avaient encore progress de 0,5% en septembre. Sur un an l'indice

    ressort en hausse de 0,7%.

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    Linvestissement

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    [ 09/12/08 - 19H16 - AFP ]

    L'activit du secteur industriel amricain continuera se contracter en 2009, tandis que celui des

    services connatra une croissance faible, estiment les directeurs d'achats interrogs par

    l'association professionnelle ISM pour son enqute semestrielle publie mardi.

    L'industrie devrait voir son chiffre d'affaires annuel nominal baisser de 1,1% l'an prochain par

    rapport 2008, qui devrait s'achever sur une diminution de 2,2%, selon la moyenne des

    estimations des directeurs d'achats du secteur interrogs par l'ISM.Selon eux, douze des dix-huit secteurs de l'industrie devraient tre touchs par cet

    affaiblissement.

    Les directeurs d'achats de l'industrie "ont perdu leur optimisme habituel propos des

    perspectives de leurs entreprises pour la premire moiti de 2009. Nanmoins, ils sont un peu

    plus positifs pour la deuxime partie de l'anne", crit l'ISM.

    Les directeurs d'achats du secteur des services (qui emploie environ 85% de la main d'oeuvre

    non-agricole du pays) sont un peu plus optimistes puisqu'ils tablent sur une hausse de leur

    chiffre d'affaires annuel nominal de 0,7% en 2009, aprs une baisse de 2,6% en 2008.

    L'ISM estime qu'ils font preuve d'un "optimisme mesur" vis--vis de la croissance de leur

    activit au premier semestre de 2009 (par rapport aux six derniers mois de 2008) et relve qu'ils

    abordent l'anne 2009 avec des prvisions bien moins bonnes qu'un an plus tt.

    Signe peu encourageant, relve l'tude, les directeurs d'achats des deux secteurs tablent sur

    une baisse de l'investissement de l'ordre de 7,6% pour 2009 (-6,7% dans l'industrie et -8,4%

    dans les services).

    Lundi, l'Alliance des industriels (MAPI) a prdit que la production industrielle des Etats-Unis

    chuterait de 4,2% en 2009.

    La Rserve fdrale amricaine a estim fin novembre que l'volution du PIB des Etats-Unis en2009 devrait se situer dans un intervalle allant de -0,2% +1,1% par rapport 2008.

    Etats-Unis : recul de l'industrie et faible croissance

    des services en 2009

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    Le chmage

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    [ 05/12/08 - 14H35 - actualis 16:48:00 ]

    Les Etats-Unis ont dtruit 533.000 emplois non-agricoles en novembre, soit beaucoup plus que

    ce qu'attendaient les conomistes et la pire performance mensuelle depuis 1974. Le taux de

    chmage s'tablit 6,7 %, contre 6,5 % en octobre. C'est le taux le plus lev depuis 1993.

    Cette annonce a aussitt acclr la chute des Bourses europennes. Un peu plus tard, Wall

    Street perdait du terrain ds l'ouverture de la sance.

    C'est le 11e mois conscutif de destructions d'emplois. Le dpartement du travail ayant rvis

    ses chiffres pour septembre et octobre et ajout 199.000 destructions d'emplois, le nombre total

    d'emplois dtruits atteint 1,9 million depuis le dbut de l'anne.

    "Le march du travail a chavir en novembre, expliquait avant la parution de ce chiffre un

    conomiste de Moody's interrog par Bloomberg. La panique financire a massacr l'conomieet nous assistons une dcrue grande chelle de l'emploi."

    Les Etats-Unis ont dtruit 533.000 emplois en

    novembre

    C'est beaucoup plus que ce qu'attendaient les spcialistes et les

    marchs et le pire chiffre mensuel depuis 1974. Le taux de chmage

    s'tablit 6,7 %, du jamais vu depuis 1993. Les Bourses accusent le

    coup.

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    La confiance des mnages

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    [ 25/11/08 - 16H21 - Reuters ]

    WASHINGTON (Reuters) - La confiance des consommateurs amricains s'est lgrement

    amliore en novembre aprs tre tombe le mois dernier son plus bas niveau historique,

    grce une amlioration des perspectives des mnages, montre l'enqute mensuelle duConference Board.

    Son indice de confiance est remont 44,9 contre 38,8 en novembre. Les conomistes

    interrogs par Reuters anticipaient en moyenne un chiffre de 37,9.

    La composante mesurant le jugement des personnes interroges sur la situation actuelle

    continue de baisser, 42,2 contre 43,5, mais celle des anticipations remonte de 35,7 46,7.

    Cette embellie est mettre en rapport avec la chute des prix de l'essence la pompe, explique

    Lynn Franco, l'conomiste en chef du Conference Board.Mais, ajoute-t-elle, "malgr l'amlioration de l'indice des anticipations en novembre, les

    consommateurs restent extrmement pessimistes, et la possibilit que la croissance

    conomique s'amliore au premier semestre 2009 reste trs faible".

    Ellen Freilich, version franaise Marc Angrand

    Rebond timide de la confiance du consommateur

    amricain en novembre

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    La composante sectorielle

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    Lanalyse sectorielle

    Evaluer le degr de maturit du cycle quelle phase de diffusion dune innovation innovation, diffusion expansion, concentration, crise

    Suivre les tendances avec indicateurs sectoriels commandes dans lindustrie

    volumes de ventes automobiles

    rythme de la construction

    cours du ptrole

    En tant quinvestisseur, il vaut mieux : sortir dun secteur en haut de cycle

    pour investir dans un secteur en fin de bas de cycle

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    Les principaux lments analyser

    Sensibilit macro-conomique degr dinternationalisation :

    sensibilit change / rpartition risques positionnement B2C / B2B :

    sensibilit consommation / matires premires

    cycle dinvestissement :sensibilit taux et financement

    Situation concurrentielle Fragmentation de la concurrence

    Possibilits de consolidation du secteur

    Positions respectives des diffrents acteurs

    Barrires lentre

    Tendances volution des habitudes de consommation

    volution des contraintes lgales et rglementaires

    cycle dinnovation

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    pour investir en Bourse

    Commerce mondial et cot des carburants

    24

    Le transportariennevoitpasde sortiede criseavant2010

    ommen ceC dans la tour-mente du choc p-trolier, lannesachve dans larcession pour letransport arien,dont les pertesnettes atteindront5 milliards de dol-lars pour 2008, se-lon lAssociationdu transport a-rien international(Iata). Et le retourdu ciel bleu nestpas pour demain.Malgr la chutedes cours du p-trole, qui devraitleur faire cono-miser 32 milliardsdedollars lan prochain, les210compagnies membresde lIata devraient encore gnrer 2,5 milliards dedollars de pertes nettes en 2009. Et le retour auxbnfices ninterviendra pas avant 2010 au mieux,estime lIata.Sur la dcennie, le transport arien nauraainsi connu que deux annes de bnfices, en 2000 e

    t2007,pour unmontant total de 16,6milliards dedollars,contre 49,1 milliards depertes cumules !

    Le trafic dans un trou dair

    Si le trafic devrait encore prserver un petit point decroissance sur 2008,lachute de lademandeamorcecett pourrait se traduire par unebaisse de 3 % du traficpassagersen2009 et de 5 % dutraficcargo. Maisle plusspectaculaire est le recul attendu du chiffre daffaires,susceptible de passer de 536 milliards cette anne 501milliardsl an prochain. Au ralentissement dutraficdevrait eneffet sajouter une baisse gnrale des tarifs,estime 5 % par lIata. En 2001,nousnavionsperdu

    que 1m

    illiar

    d de chiffr

    es daffai

    r

    es , souligne sondirecteur gnral, Giovanni Bisignani, voquant laplus fortercession des cinquantederniresannes .

    Bienque globale,cette nouvelle crisenaura toutefois pasle mme impact se-lon les rgions. Pa-radoxalement, lestransporteurs nord-am ric ains, qu isacheminent vers3,9 milliards depertes cette anne,pourraient ainsi d-gager 300 millionsde bnfic es en2009, alors que leseuropens et asia-tiques plongerontdanslerouge.Aprsavoir longtempssouffert de ne pou-voir soffrir de so-lides couvertures

    ptrolires,les compagniesnord-amricainesse retrou-vent dsormais les mieux places pour profiter de ladcruedescours dubrut, contrairementauxprincipalescompagnies du Vieux Continent, aujourdhui pnali-ses par ces mmes couvertures.

    Des

    transpor

    teurs comme Emira

    tespourraien

    taussi

    en profiter pour accrotre leurs parts de march. Alorsque les compagnies du monde entier prvoient derduire leur offre entre 6 % et 2 % en 2009, lestransporteurs du Moyen-Orient sont les seuls prvoir5 % de croissance. Une stratgie, dnonce notam-ment par le PDGdAir France-KLM, quinest pas sansrappeler celles des low cost europennes.

    Enfin, la crise devrait faire un autre gagnant inat-tendu : lenvironnement. Pour la premire fois, lesmissions de gaz effet de serre de lariendevraientdcrotre en 2009, sous leffet conjugudes efforts descompagnies pour rduire leur consommation et de larductiondu trafic. BRUNO TRVIDIC

    i Retrouvez les perspectives de lIATAsur www.lesechos.fr/documents

    2009200820072006

    Rsultat net

    Chiffre daffaires

    Transport arien :le chiffre daffaires dvisse

    Les Echos / Source : Iata / Photo : Bloomberg

    En milliards de dollars

    0,1

    12,9

    465508

    536

    Prvision

    501

    5 2,5

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    Les bases danalyse

    pour investir en Bourse25

    NERGIE Le numro un mondialdescellulessolaires, lallemand Q-Cells, a revu hierses prvisions de revenus pour 2008 et pour lan prochain la baisse.La nouvelle a pes sur lescoursde Bourse de tous lesacteursdu secteur.

    Lindustrie solaire rattrapepar la crise financire

    a rvision est si brutalequelle frle le ridicule.LUn mois aprs avoir revu

    lahausse ses objectifspour cetteanne, le numro un mondial descellules solaires, lallemand Q-Cells, les a au contraire nette-ment rduits, trois semainesseulementde la clture de lexer-cice. Le groupe prvoit dsor-mais un chiffre daffaires de1,225 milliard deuros en 2008,contre 1,35 milliard auparavant.Il a aussi modifi ses prvisions

    pour

    lan p

    r

    ochain. Q-Cells tablesur des revenus 2009 entre1,75 milliard et 2,25 milliardsdeuros contre une estimationinitiale de 2,25 milliards. Le mar-ch na gure apprci ce grandcart. A la Bourse de Francfort,le cours de Q-Cells a chut de19% la clture, 22,07 euros.

    Comment expliquer un tel re-tournement, dans un secteur quiparaissait promis au plus bel ave-nir ? Q-Cells voque une dt-rioration des conditionsde finan-c em en t e t un b r u s q u e affaiblissement de la de-mande , qu i de vrait du rerjusquau second semestre de2009. Plusieu rs c lients ont,semble-t-il, report des com-mandes, faute de crdit.

    Lasocitne connatpas trsbien ses grands clients, ajoute un

    analyste.L

    ar

    duction annoncedes subventions tarifaires en Es-pagneaprovoquunerue surlesqu ipements de produ ct iondlectricit solaire au troisimetrimestre.Ensuite, lescommandesont nettement flchi. Lavertis-sement de Q-Cells a entranlensemble du secteur la baisse.

    Le numro trois allemand, So-lardWorld, a perdu plus de 3 %en Bourse hier, tandis que leleader mondial du silicium pourpanneaux solaires, le norvgienREC, chutait de plus de 11 %.

    Un secteur en surproductionInattendue, la rvisio n d eschiffres 2008 de Q-Cellsne risquepas damliorer la rputation dusecteur auprs des investisseurs.Elle fait suite aux atermoiementsde lquipementier allemand

    Schott Solar

    , tent de sint

    r

    o-duire en Bourse malgr la crise( Les Echos du 10 octobre2008). Mais elle sinscrit aussidans la ligne de la rcente an-nonce de SolarWorld, qui propo-sait voil quelques semainesdacheter les 4 usines allemandesdOpel pour 1 milliard deuros...en change dune aide publiquedun montant identique ! Enplein essor, le secteur du photo-voltaque a le mme comporte-

    ment que les success-stories de lInternet, avant lclatementde la bulle. Il lui faut encoregagner en srieux pour treconvaincant.

    La rvision des objectifs pour2009 a, en revanche, des alluresde retour la raison pour Q-Cells. Selon la plupart des ex-perts, le secteur du photovol-taque est en train dentrer enphase de surproduction.En fortecroissance, ce march reprsenteun chiffre daffaires de 33 mil-

    liar

    ds de dollar

    s (25,4 milliar

    dsdeuros) et compte quelque200 acteurs dans le monde. Mais,pour le numro quatre des cel-lules solaires, le japonais Kyo-cera, environ 80 % dentre euxvont disparatre. Les fabricantsse prparent une violenteguerre des prix. Elle devrait per-mettre de faire le tri entre lesacteurs, mais aussi dassurerlavenir de llectricit solaire.

    EMMANUEL GRASLAND

    Le march mondial descellules photovoltaques

    Le chiffre daffairesde Q-Cells

    id / Sources : Photon International, Q-Cells / Photo : Sipa

    Parts de march,en 2007 En milliards deuros

    Q-Cells

    Sharp

    Suntech

    Kyocera

    First Solar

    Motech

    SolarWorld

    9 %

    8%

    8%

    5%

    5%

    4%

    4%

    0,86

    1,35

    2,

    25

    200920082007

    Prvision rvise

    Prvision initiale

    1,75

    2,251,225

    Fabricationdecellules

    photovoltaques,en Allemagne.

    Innovation, investissement et financement

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    Consommation, crdit et innovation

    26

    [ 05/12/08 - 17H46 - Reuters ]

    par Michael Shields et Alastair Himmer

    FRANCFORT/TOKYO (Reuters) - Signe du poids de plus en plus sensible de la crise

    conomique sur le secteur automobile, les ventes de BMW et Mercedes, deux des principales

    marques haut de gamme du monde, ont plong d'un quart en novembre et le japonais Honda a

    annonc son retrait de la Formule Un, une activit particulirement coteuse.

    Paralllement, les trois grands constructeurs amricains tentent toujours d'obtenir du Congrs

    un vaste plan d'aide publique qui pourrait dpasser 30 milliards de dollars.

    BMW, qui possde aussi les marques Mini et Rolls-Royce, a fait tat d'une baisse de 25,4% de

    ses ventes le mois dernier, 96.570 vhicules. La seule marque BMW affiche un recul de

    26,2%. Son compatriote Daimler a annonc que sa division haut de gamme Mercedes-Benz

    Cars avait vu ses ventes mensuelles plonger de 25,2%, 84.500 units. Pour la marque

    Mercedes-Benz, la baisse a atteint 27,6%.

    Les deux groupes se voient ainsi rattraps par le mouvement gnral de contraction du march

    automobile mondial. En Allemagne, premier dbouch d'Europe, les ventes de voitures neuves

    pourraient tomber cette anne et l'an prochain leurs plus bas niveaux depuis la runification dupays en 1990, selon les prvisions publies cette semaine par la fdration des constructeurs

    VDA.

    La situation n'est pas meilleure aux Etats-Unis, comme l'a encore montr vendredi l'annonce par

    General Motors d'un plan de rduction de la production dans trois de ses usines

    nord-amricaines, avec 2.000 suppressions de postes.

    Au Congrs Washington, les dbats se poursuivent sur l'opportunit et les modalits d'un

    ventuel plan de soutien public GM, Ford et Chrysler.

    Jeudi, les P-DG de GM et Chrysler ont assur tre prts rouvrir des discussions en vue d'unefusion si ncessaire pour obtenir des crdits qu'ils prsentent comme indispensables leur

    La crise touche tout le secteur automobile, haut de

    gamme inclus

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    Consommation, crdit et innovation

    27

    [ 09/12/08 - 15H42 - actualis 16:07:00 ]

    Les gouvernements et parlementaire de l'UE se sont accords ce mardi sur une loi obligeant les

    27 pays-membres de l'UE inclure 20% d'nergies renouvelables dans leur consommationnergtique d'ici 2020. Selon ce projet de directive, chacun des 27 pays de l'UE devra

    atteindre un objectif national, en dtaillant un plan d'attaque les obligeant investir dans des

    nergies, telles que l'olien, le solaire, l'hydraulique.

    Les biocarburants, dont l'utilisation sera assujettie des critres environnementaux prcis, et

    l'lectricit "renouvelable" (oliens, solaires, hydraulique) devront composer 10% de la

    consommation des transports de l'UE en 2020. Pour en minimiser l'impact conomique, cet

    objectif pourra tre en partie atteint grce des voitures et des trains roulant avec une

    lectricit "verte". Par ailleurs, plusieurs pays pourront cooprer sur des projets communs

    d'infrastructures d'nergies renouvelables.

    Un investissement italien ralis en Allemagne par exemple, ou mme en dehors de l'UE, sur un

    parc d'oliennes pourra rapporter des kilowattheures (kwh) "verts" qui iront dans l'objectif

    national de renouvelables impos l'Italie.

    Comme le rclamait l'Italie, ce mcanisme de coopration -contest par plusieurs

    pays-membres, sera cependant rvis en 2014. A condition toutefois que ce rvision ne remette

    pas tout le projet de loi sur la table de ngociation en 2014.

    La rvision ne pourra dboucher que sur des "ajustements" a prcis l'eurodput Vert

    Climat : les Europens entrinent l'objectif de 20%

    d'nergies renouvelables d'ici 20201 commentaires

    Le feu vert est donn un volet cl du plan europen sur le

    climat. Dans chacun des 27 les biocarburants et l'lectricit

    "renouvelable" devront composer 10% de la consommation des

    transports.

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    Consommation, crdit et innovation

    28

    AUTOMOBILE Alors quil a fait confiance Valeo pour son systme stop and start de grandediffusion, PSA se tournevers lallemand Bosch pour des organes essentielsde ses futurs moteurs hybrides, attendus partir de 2011.

    PSA sallie Boschpourdvelopper

    seshybridesDieselA lissue dune consultation avecplusieurs quipementiers, PSAPeugeot Citron a sign la se-maine dernire u n accord avec legroupe allemand Bosch, pourquil lui fournisse des lmentsimportants de ses futurs vhicules motorisation hybride Diesel,qui seront commercialiss partirde 2011. Un sujet majeuret stra-

    tgique , avance le constructeur.Bosch sera charg de llectro-nique de puissance et du moteurlectrique des vhicules, qui au-ront la particularit dtre situssur lessieu arrire, indique-t-onchez PSA, confirmant une infor-

    mation de Automotive NewsEurope .

    Ce programme Hybrid 4 sera trs suivi par la plante auto-mobile car PSA sera le premiergnraliste se lancer dans desmodles hybrides combinant unmoteur Diesel (situ sous le capotmoteur traditionnel) et un autrelectrique, pour fonctionner

    basse vitesse, notammenten ville.Le deuxime constructeur euro-pen rechigne mettre tous sesufs dan s le mme p anierpuisque cest Valeo, le grandconcurrent de Bosch, quil a pr-cdemment command les sys-

    tmes de stop and start denouvelle gnration, qui de-vraient, si tout va bien, quiper1 million de voitures ds 2011.

    Sur le haut de gammeDans le cas des hybrides, ce pro-cd sera surtout dploy sur lehaut de gamme du groupe, carune telle motorisation double de-

    vrait coter4.000 5.000 euros deplus que la version Diesel dumme vhicule, elle-mme djnettement plus chre que les-sence. Les hybrides Diesel pr-sents auparavantsurdes berlinesmoyennes (Peugeot 307 et Ci-

    tronC4)ne sontplus lordre dujour. Peugeotdevrait ouvrir le balavec la version hybride de sonnouveau 4 4 moyen, prsentaudernier Mondial de Paris sousle nom provisoire de Prologue, etpourrait suivre avec la rempla-ante de la berline 407, tandis queCitron aurait galement ses d-clinaisons propres, comme le sug-

    gre son concept-car Hypnos. Lachane de traction hybride doittre confie un fournisseur so-lide, car tous les lments intera-gissententre eux, ajoute le groupedirig par Christian Streiff.

    D. F.

  • 7/31/2019 La Bourse- Sance 5

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    Position dans le cycle conomique

    29Tous

    droitsrservs!L

    esEchos!2

    008

    CHIMIE Le groupe franais de chimie de spcialitsrvise en baisse sesprvisionsde rsultat et rduit la production de plusieurs de sesusines. Le numro unamricain de la chimie ferme 20 sites et enmeten sommeil 180autres.

    Rhodia etDowChemicaldurcissentleursplans face la chutedumarchAprs lautomobile et la sidrur-gie, lindustrie chimique est elleaussi amene prendre des me-sures drastiques. Dans le sillagede lallemand BASF et de lam-ricain DuPont, Rhodia et Dow

    Chemical ont ainsi annonc hierdes plans pour faire face lachute soudaine de la demande.Premier chimiste amricain,Dow Chemical a dcid de fer-mer dfinitivement 20 usines si-tues dans des pays cotslevs , et de suspendre tempo-rairement la production dans180 sites totalisant lquivalentde 30 % de ses capacits, tant enEurope quen Amrique duNord. Au total, le groupe comptesupprimer 5.000 emplois, aux-

    quelssajoutent6.000 postes din-trimaires, soit une rductiondeseffectifs de 11 %.

    Baisse de la demandeLobjectif est dcono mis er700 millions de dollars par andici 2010, en sus des 800 mil-lions dedollars dconomies pro-venant des synergies avec Rohmand Haas, une fois cette acquisi-tion ralise. Le gant amricaina galement annonc la ventedactifs non stratgiques, sans

    prciser les activits concernes.La restructuration annonce se

    doublera dune rorganisationinterne qui sera prsente dbut

    2009.De sonct,Rhodiaaannonc

    hier avoir revu la baisse sesprvisions, un mois seulementaprs avoir confirm ses objec-tifs. Le groupe franais de chimiede spcialits table dsormais surune baissenon plus de 5 %, maisde 10 % de son excdent brutdexploitation cette anne, parrapport aux 799 millions deurosdgags lan dernier.

    La raison de cet avertisse-ment ? Unebaisse importante de

    la demande sur plusieurs mar-chs, due audstockage pratiqu

    par les clients, enparticulier danslautomobile. Nous subissons

    depuisquelques semainesdesan-nulations de commandes, mmedans leszones gographiquesquiaffichaient jusqualorsunedyna-mique de croissance satisfai-sante , explique Jean-PierreClamadieu, le PDG, en ayant lesprit la Chineet le Brsil. Lestendancespositives sur les cotsdesmatirespremires et ledollarsontannulesparlimpactngatifdes fortes baisses de volumes ,relveEricRavary, analyste chezCM-CIC.

    Dans ce contexte, Rhodia adcid damplifier les mesures de

    rductio n de la production.Aprs avoir diminu la fabrica-tion de polyamides Valence(Drme), le chimiste va fermerdu 10 dcembre au 6 janvier cesite, qui emploie 200 personnes.

    Celui de Belle-Etoile (Rhne)connatra galementdes mesuresde chmage partiel. Des mesuresdajustement de production sont aussi prvues dans les silices,les terres rares et les surfactants.

    Cette dgradation de la situa-tion va logiquement peser sur lebnfice net, qui devait initiale-ment dpasser 1,29 euro dgagpar titre en 2007. Toutefois, ladirection ne donne pas de nou-velle prvision. Elle maintientnanmoins sonobjectifde verser

    un dividende cette anne.Lannonce de Rhodia a t

    fortement sanctionne par lemarch. En sance, le titre aperdujusqu 12 %, pour tomber son plus bas niveaudepuis len-tre en Bourse de la socit, en

    juin 1998. Laction a fini la jour-ne en baisse de 1,96 %, 4,51 euros, dans une Boursepourtant euphorique.Elle a ainsicd 83 % de sa valeur depuis ledbut de lanne.

    L. BO.

    Lire Crible page 38

    hodia en Bourse

    ours delaction Paris,en euros

    d

    4,51

    juin 98 2000 2002 2004 2006 2008

    0

    50

    100

    150

    00

    8 dc .

    Lannonce de Rhodia a t fortement sanctionne par le march hier,le titre perdant jusqu 12 % en sance avant de finir en recul de 1,96 %.

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    Consommation

    30

    La distribution spcialise britanniquedans la tourmente

    Les malheurs de Woolworths etde MFI ne forment pas un casisol outre-Manche, sur un sec-teur de la distribution spcialisefragilis. La baisse de la consom-mation britanniquequi a reculde 0,2% au troisime trimestre2008 affecte en effet durementle bricolage, les meubles et autresproduits lectroniques, tandisque lalimentation rsiste encore.En tmoignent ainsi les perfor-

    mances de DSG. Le second dis-tributeur dquipements lectro-niques en Europe a affich hierune perte nette de 40,3 millionsde livres sur son premier se-mestre achev le 18 octobre,con tre u n b nfi ce ne t de37,2 millions de livres sur les six

    Les malheurs de Woolworths etde MFI ne forment pas un casisol outre-Manche, sur un sec-teur de la distribution spcialisefragilis. La baisse de la consom-mation britanniquequi a reculde 0,2% au troisime trimestre2008 affecte en effet durementle bricolage, les meubles et autresproduits lectroniques, tandisque lalimentation rsiste encore.En tmoignent ainsi les perfor-

    mances de DSG. Le second dis-tributeur dquipements lectro-niques en Europe a affich hierune perte nette de 40,3 millionsde livres sur son premier se-mestre achev le 18 octobre,con tre u n b nfi ce ne t de37,2 millions de livres sur les six

    premiers mois de 2007. Endett,le propritaire de PC World etCurrys a d renoncer payer undividende pour la fin de lanne. Je ne pense pas quil puissesagir dune autre situation la Woolworths ,, sest dfenduJohn Browett, le directeur gn-ral de lenseigne britannique.

    De son ct, Kingfisher, latte de B&Q, a vu ses ventes

    surface comparable chuter de9,2% sur le march britanniqueau cours de son troisime tri-mestre.

    Baisse de la TVAAutantdirequejamais la priodede Nol na t prpare avecune telle pret. Marks & Spen-cer et les grands magasins De-benhams ont dj d gain

    quelques jours de soldes, la se-maine dernire, pour prempterles achats festifs. Et les distribu-teurs rivalisent de zle afin dtreles premiers afficher sur leurs

    tiquettes la baisse de 2,5% de laTVA que le gouvernement bri-tannique conc de p artir delundi.

    Dans ce contexte dj lec-trique, beaucoup craignent queDeloitte, ladministrateur deWoolworths, ne cherche liqui-der au plus vite les stocks deDVD, jouets et autres bonbonsde lenseigne, sur lesquels est ga-ge une grosse partie de sa dette.Une guerre de prix fragiliseraitles Argos, Zavvi, HMV ou en-core Waterstones. Quant auxTesco, Sainsbury et Asda, ilsnont pas attendu pour saffron-ter coups de promotions et deproduits discounts, mais promet-tent un feu dartifice de bonnesaffaires Nol.

    ISABELLE CHAPERON

    Le recul de la consommationoutre-Manche affecte les DSG(PC World, Currys) ou autresKingfisher. On craint une grandebraderie des stocks de Wool-

    worths.

    Le recul de la consommationoutre-Manche affecte les DSG(PC World, Currys) ou autresKingfisher. On craint une grandebraderie des stocks de Wool-

    worths.

    DSG International

    Cours delaction Londres,en pence

    id

    janv. 08 27 nov.

    0

    20

    40

    60

    80

    100

    120

    12,50

    Kingfisher

    Cours delaction Londres,en pence

    janv. 08 27 nov.

    80

    100

    120

    140

    160

    116,60

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    Secteur dfensif

    31

    Linnovation pharmaceutique laune des brevetsLes mdicamentsissus desbiotechnologiesoccupent une place croissante dans les demandes de brevets.

    importance du dpt debrevets constitue un bonL indice de la capacit din-

    novation dun secteur cono-mique. Dans le domainedu mdi-cament, les brevets sont dposstrs en amont de lexploitationcommerciale, avant mme len-tre en dveloppement clinique(essais chez lhomme). Puisquilfaut de dix douze ans, compterde lidentification de la molculeactive, pour mettre un produit surle march, la dure pendant la-quelle la commercialisation estprotge, donc labri des gn-riques, est au plus de huit dix anssur une dure totale du brevet devingt ans. Do linstauration, de-puis 1993, du certificat compl-mentaire de protection(CCP), quipeut allonger jusqu cinq ans ladure de protection du brevet.

    On peutconsidrerlesdptsdebrevets c omme un indicateuravancdupotentieldinnovationdusecteur, condition de garder lespritquepeu de cesdemandesdebrevetsdboucheront surune inno-vation. Sur100molculesau stadedu dpt de brevet, seulement 2,5donneront lieu desmdicamentseffectivement sur lemarch , es-time-t-on lInstitut national de laproprit industrielle (Inpi), quivient de raliserunetude intitule

    Du mdicament au biomdica-ment : tendance de linnovation portant sur la priode 1997-2004.

    penne, amricaine, japonaise ouinternationale). La Chine est laseule accrotre ses dpts, saffir-mant avec force comme un nouvelacteur dans le domaine du mdica-ment. Si laChine estrputepoursonmauvaisrespectde lapropritindustrielle, elle aen revanchebiencompris quelle arme cela pouvait

    tre , observe-t-on lInpi.Les donnes issues d e d e-

    mandes de brevets, toutes zones-

    diabte ou contre la maladiedAlzheimer et apparentes.

    La France se distingue par uneactivit trs soutenue dans le do-mainedermatologique, lieaux d-pts effectus par LOral. Austade o sont pris les brevets, eneffet, LOral ne sait pas encore siles molcules auront des applica-

    tions cosmtiques ou pharmaceu-tiques. Par scurit, il revendiquedonc les deux types dactivits, ce

    -

    classes thrapeutiques, comme lesanticancreux, ce chiffre peut aller

    jusqu75%. Pourtant, aprs le pic enregistr

    en 2000 au moment de la bullegnomique, on assiste partout undclin du nombre de dpts. Lim-positionde critres de brevetabilitplus stricts par exemple sur les

    gnes ou les squences de gnes

    yest sans doute pour quelque chose.En France, seul pays o lInpi dis-

    La dermatologie est un domaine surreprsent en France en raison des nombreux dpts de brevets par LOral.

    Nombre de dpts de brevets pour les principaux

    domaines thrapeutiques

    60

    80

    100

    120

    140

    160

    180

    200720062005200420032002200120001999

    Les dpts de brevets de mdicaments en France

    Les Echos / Source : Inpi / Photo : RA

    Troubles dermatologiques

    Agents anticancreux

    Troubles du systme nerveux

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    Action ou OPCVM ?

    CONSEIL SICAV: Deux fonds de convertibles pour le long terme - 25/11/2008

    Oddo et Acropole jouent les obligations asiatiques et celles lies aux matires premires.

    Dans la nomenclature des placements, les sicav et FCP investis en obligations convertibles sont toujoursprsents comme tant surtout intressants en priode de forte volatilit. En cas de baisse des marchs, lacomposante obligataire des fonds permet de limiter de 30 60% leffet subi par les actions. linverse, dansun contexte haussier, les fonds doivent pouvoir bnficier du rebond des actions dans une proportioncomprise galement entre 30 et 60%.

    peu de chose prs, cest ce qui stait produit ces dernires annes. Mais laggravation de la crisefinancire importe des tats-Unis est venue bouleverser la donne. Victimes collatrales de la crisefinancire. Contre toute attente, les portefeuilles dobligations convertibles ont ainsi bien moins rsist la

    baisse que par le pass, mme sils ont ralis de meilleurs rsultats que les sicav investies en actions (voir legraphique). La moyenne de la catgorie affiche un repli de 25% depuis le dbut de lanne quand lindiceMSCI Monde recule de 35%. Cette contre-performance tient notamment leffondrement des marchsdactions et la mise en faillite de la banque daffaires amricaine Lehman Brothers. Intermdiaire privilgi denombreux grants de hedge funds spcialiss dans larbitrage entre les diffrents emprunts convertibles, sadchance a contraint une grande partie dentre eux dboucler leurs positions dans lurgence. Soumis dimportantes deman - des de rachats de leurs clients, ces fonds spculatifs ont prcipit la chute denombreuses obligations convertibles.

    Des opportunits saisir. Dans la situation actuelle, la valorisation dun certain nombre dempruntsconvertibles a atteint des niveaux aberrants, aux dires des grants spcialiss. Or cest justement dans cesmoments-l que les meilleures affaires se prsentent pour les investisseurs qui disposent de liquiditssuffisantes. Convaincues de lintrt de la dmarche, deux socits de gestion ont rcemment lanc desproduits dobligations convertibles internationales (voir le tableau ci-contre). Grce aux capitaux quellesesprent pouvoir attirer, elles devraient profiter de ces opportunits. Nouveaux produits Oddo et Acropole

    jouent les obligations asiatiques et celles lies aux matires premires. Perspective dinvestissement daumoins trois ans. Chaque grant a choisi un univers dinvestissement pour le moins exotique : les obligationsasiatiques pour Acropole Asset Manage - ment et les valeurs l ies aux matires premires chez Oddo AssetManage ment. Loriginalit de ces thmes dinvestissement et le savoir-faire des gestionnaires respectifsdestinent ces produits des pargnants soucieux de conserver dans leur portefeuille une certaineexposition aux marchs dactions dAsie ou aux matires premires pour ces trois prochaines annes.32

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    La composante entreprise

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    La composante entreprise

    Le diagnostic stratgique : analyse des forces et faiblesses, potentiel de dveloppement

    Le diagnostic financier : situation financire,

    rentabilit,

    solvabilit

    Le diagnostic boursier : position boursire,

    valorisation

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    Diagnostic stratgique : forces de Porter

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    Entreprise

    Produits desubstitution

    Pouvoirde ngociation

    des clients

    Entrants potentiels

    Pouvoirde ngociation

    des fournisseursIntensit

    concurrentielle

    Rle des pouvoirs

    publics

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    Diagnostic stratgique

    Connatre les activits de lentreprise spcificits des produits position dans la chane de cration de valeur

    capacit dinnovation

    Connatre sa position concurrentielle part de march, taille, position de niche, etc.

    position prdateur / proie

    risques lis linnovation et aux tendances de consommation ourglementaires

    Analyse swot forces et faiblesses contraintes et opportunits

    potentiel de dveloppement

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    Diagnostic financier

    Rentabilit : analyse du compte de rsultat croissance du chiffre daffaires et de ses diffrentes composantes volution de la marge brute :

    capacit de ngociation, lments externes et internes

    volution des frais fixes : croissance relative au CA,composantes masse salariale, investissements

    rentabilit dexploitation

    volution du cot de lendettement

    volution de lIS

    lments exceptionnels

    rentabilit nette

    bnfice par action

    Retour sur investissement Retour sur capitaux investis (ROCE)

    Retour sur fonds propres (ROE)

    37

    CA par segment

    % marge brute

    % marge oprationnelle

    % marge courante

    % marge nette

    BNPA

    ROE

    ROCE

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    pour investir en Bourse

    Croissance du chiffre daffaires

    38

    09/12/2008

    EVITEZ AREVA

    Malgr un rebond de plus de 4% hier, le titre Areva a perdu 45% en trois mois. Le groupe nuclaire vient dessuyer un chec

    en Afrique du Sud, o llectricien Eskom a annul un projet estim 9 milliards deuros pour la construction de deux

    racteurs nuclaires de troisime gnration. Motifs invoqus: la crise financire et la baisse des prix des combustibles quirend court terme les centrales thermiques moins coteuses. Areva qui tait en lice sur ce contrat perd un relais de

    croissance important. Nous restons lcart du titre.

    Fiche valeur : AREVA (CI) - ISIN : FR0004275832

    08/12/2008

    VENDEZ STMICROELECTRONICS

    Cette anne, STMicroelectronics est bien parti pour aligner un deuxime exercice conscutif de perte. Fin novembre, le leader

    europen des semis-conducteurs a indiqu que ses ventes du quatrime trimestre seraient infrieures dau moins 13% ses

    prvisions, fournies un mois plus tt. La rentabilit du franco-italien devrait accuser le coup. Avec deux avertissements en

    peine un mois, STMicro est touch de plein fouet par la dgradation de la conjoncture. Ses principaux dbouchs sont la

    peine : notamment lautomobile et la tlphonie mobile. Certes, il pourrait gagner des parts de march mais sur un march

    mondial en baisse. En Bourse, laction est au plus-bas depuis 1996.

    Aprs avoir fait vendre fin octobre, nous confirmons notre conseil ngatif sur STMicro.

    Fiche valeur : STMICROELECTRONICS - ISIN : NL0000226223

    05/12/2008

    ACHETEZ ACCOR VERS 30 EUROS

    Laction Accor na pas t pargne par la forte baisse de la Bourse ces derniers mois. Le cours du groupe dirig par Gilles

    Plisson a en effet chut de 44% depuis le dbut de lanne, soit une performance comparable celle du CAC 40. La baisse dutitre parait lie la forte sensibilit des mtiers de lhtellerie la conjoncture. Accor ralise pourtant prs des deux tiers de

    son rsultat oprationnel dans lhtellerie bon march et dans les services prpays, dont le Ticket- Restaurant. Ces deux

    activits devraient beaucoup mieux rsister au ralentissement de lconomie mondiale attendu lan prochain. Lautre atout du

    titre Accor est sa faible valorisation moins de 12 fois les profits attendus lan prochain et son rendement suprieur 5%.

    Achetez vers 30 euros

    Fiche valeur : ACCOR - ISIN : FR0000120404

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    Marge et rentabilit dexploitation

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    03/12/2008

    ACHETEZ LDC VERS 56 EUROS

    A lenvers du march, laction LDC a gagn plus de 20% depuis un mois. Le numro un franais de la production de volailles a

    pourtant publi pour le premier semestre arrt au 31 aot un rsultat oprationnel en baisse de 27% 24 millions deuros,

    pour des ventes en hausse de 8% 930 millions. Mais les dirigeants de LDC anticipent une deuxime partie dexercice plus

    favorable. Le carnet de commandes pour les ftes de fin danne est dj bien garni et la baisse du prix des crales favorise

    les marges. Le bilan est trs sain avec une trsorerie nette de 76 millions deuros pour 465 millions de fonds propres.

    Premire convaincue de la qualit du titre, la cooprative des fermiers de Lou ramasse des actions sur le march depuis juin.

    Achetez LDC vers 56 euros.

    Fiche valeur : LDC - ISIN : FR0000053829

    28/11/2008

    LES NUAGES S'ACCUMULENT POUR AIR FRANCE-KLM

    Dans un secteur arien sinistr, Air France-KLM limite la casse. Au premier semestre de son exercice, la compagnie a vu son

    rsultat dexploitation reculer de 44%, 639 millions deuros. Et pour lensemble de lanne, le groupe prvoit de dgager un

    bnfice nettement positif . Mais Air France-KLM doit faire face des vents contraires. Tout dabord, le ralentissement

    conomique risque de pnaliser sa classe affaires, clientle la plus lucrative. Par ailleurs, la forte baisse du cours du ptrole ne

    lui profite pas. Au contraire : elle fait perdre de largent la compagnie, en raison de sa couverture dachat terme de

    carburant. Au final, les catalyseurs manquent court terme pour esprer un rebond de laction. Laquelle figure son plus bas

    depuis prs de six ans.

    Vendez Air France-KLM.

    Fiche valeur : AIR FRANCE-KLM - ISIN : FR0000031122

    18/11/2008

    CONSERVEZ SODEXO

    Sodexo figure parmi les valeurs de la cote les plus pargnes, avec une baisse de 10% depuis le dbut de lanne. Une bonne

    rsistance qui se reflte aussi dans les derniers rsultats publis par le spcialiste de la restauration collective. Au cours de

    lexercice clos le 31 aot, sa croissance interne sest leve 7,7%, et sa marge oprationnelle a atteint 5,1%, aprs 4,8%

    lan pass. Plutt confiants dans le contexte actuel, les dirigeants de Sodexo nont indiqu aucune rduction des marges

    venir. Il est vrai que Sodexo semble arm pour maintenir sa rentabilit. Deux facteurs y contribueront : la fin de linflation des

    produits alimentaires, et la poursuite de la politique de rductions des cots. Conservez laction Sodexo.

    Fiche valeur : SODEXO - ISIN : FR0000121220

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    Charges fixes

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    [ 10/12/08 - 07H33 - actualis 09:18:00 ]

    Rio Tinto compte supprimer 14.000 emplois

    Les suppressions d'emplois toucheront 5.500 CDI et 8.500 CDD et

    intrimaires du gant minier anglo-australien. Lourdement affect par

    la chute du prix des matires premires, Rio Tinto cherche rduire

    ses cots et sa dette.Mauvaise nouvelle pour Rio Tinto. Le groupe minier anglo-australien vient d'annoncer la

    suppression prochaine de 14.000 emplois. Ces mesures toucheront 5.500 personnes en CDI et

    8.500 en contrats dure dtermine ou en intrim. Elles "visent prserver la valeur pour les

    actionnaires, en maintenant la trsorerie et en rduisant l'endettement", prcise un communiqu.

    Autre mesure dvoile par Rio Tinto, trs lourdement affect par la chute du prix des matires

    premires et le ralentissement conomique mondial dont la rapidit et la gravit sont "sans

    prcdent" : l'acclration des cessions d'actifs. Il n'a donn aucun dtail sur l'ampleur qu'aura

    cette dcision, alors qu'il a dj cd pour 3 milliards de dollars d'actifs.

    Outre la conjoncture trs dgrade, le groupe minier fait aujourd'hui face un endettement

    considrable n de l'acquisition d'Alcan, conclue l'an dernier pour 38 milliards de dollars. Devant

    l'ampleur de sa dette, il s'est engag dans un ambitieux plan de rduction de sa dette. Son

    objectif d'ici la fin de l'anne prochaine : une baisse de 10 milliards de dollars de cette

    dernire.

    L'chec de la tentative de prise de contrle de Rio Tinto par BHP Billiton a accentu la pression

    sur le cours de Bourse du premier. En outre, la spculation va bon train sur l'avenir de

    l'entreprise, dont l'indpendance terme est loin d'tre garantie. Actionnaire de Rio Tinto

    hauteur de 9% de fvrier dernier,

    14,99% - comme l'ont autoris les autorits australiennes.

    le gant tatique chinois de l'aluminium Chinalco pourrait ainsi grimper

    rapidement

    Tous

    droits

    rservs

    !L

    es

    Echos

    !2

    008

    02/12/08

    P. 31

    Industrie

    SIDRURGIE Lenumroun mondial de la sidrurgie vise quelque 1.400 dparts volontaires aucoursde lanne prochaineausein de son personnel administratif, commercial, charg desachats,dela gestion, etc. dans lHexagone.Objectif: adapterles structures du groupe unecriseconomique qui pourrait savrer durableet profonde.

    ArcelorMittal veut supprimer25%de sespostes administratifsenFrance lanneprochaineLa facture sociale est leve. EnFrance, lunde ses berceaux histo-riques, ArcelorMittal sapprte supprimer unposte sur quatre ausein de sonpersonnel administra-tif,commercial,charg des achats,de la gestion, etc. Cest ce quaannonc hier le numro un mon-dial de la sidrurgie aux syndicats.

    Dans lHexagone, le groupecontrl par Lakshmi Mittal vise

    1.400 dparts volontaires en2009 dans les mtiers des fonc-tions support , qui comptent ac-tue llemen t u n p eu plus de5.600 personnes, sur un effectiftotal de 28.000 salaris. Cela re-prsente prs de 25%de leffectifconcern, un taux suprieur ce-lui des 20% de cols blancs

    viss par lentreprise au niveaumondial ( Les Echos des 28 et

    29novembre). Faceleffondre-mentdes commandesdacierdanslemonde, etnotammentlaspec-taculaire chutede lactivitdes sec-teurs clefs comme lautomobile etle btiment, ArcelorMittal estcontraintdadapterau plus vitesesstructures mondiales, a expliquhier Daniel Soury-Lavergne, di-

    recteur gnral dArcelorMittalFrance. Dimensionnes pour r-

    pondre la croissance forte etcontinueque lasidrurgieavcuedepuiscinqans, cesstructures sontinadaptespouraffronterunecriseconomique qui pourrait tredu-rable etprofonde.

    Des conditions avantageusesPour arriver rduire autant son

    effectif tricolore, ArcelorMittalva proposer tous ses salaris non

    directement lis la productiondes conditions de dpart qui de-vraient tre relativement avanta-geuses. Elles seront discutesavec les syndicats lors de runionsprvues les 10,15 et 19 dcembre.La direction espre aboutir un accord de groupe dfinissantlorganisation des dparts pour

    assurerun traitement quitable de chaque salari concern tra-

    vers des mesuresdaccompagne-mentdu volontariat .

    Nous participerons aux ren-contres, mais nous ne comptons

    pasngocieruneseulesuppressiondemploi, prvient dj JacquesBidart,lundes responsables de laCGT. Ilnestpasquestion dedon-ner notre caution ceplan social

    quineditpas son nom. D. C.

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    Diagnostic financier

    Solvabilit : analyse du bilan et du tableau de financement fonds de roulement : comparaison actifs LT / passifs LT (fonds propreset dettes LT)

    besoin en fonds de roulement : analyse du BFR, volution du BFR enfonction de lactivit, besoin de financement court terme variation des actifs circulants : clients et stocks

    variation des passifs circulants : fournisseurs

    variation de la trsorerie disponible :trsorerie actif et dette court terme

    structure de financement et endettement ratio capitaux propres / capitaux permanents

    ratio dettes financires nettes / fonds propres : gearing

    rapport dettes LT / dettes CT

    Investissement et financement flux dinvestissement

    capacit dautofinancement

    41

    BFR

    % gearing

    % dettes LT/CT

    CAF

    MBA

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    Bilan Latcore

    42

    millions deuros 2007 2006 2007 2006

    Actifs non courants net 105075 122557 Capitaux permanents 648601 627348Immos incorporelles 4876 4379 Capitaux propres 258605 263077Immos corporelles 94570 87279 Dettes fin. > 1 an 307754 265005Immos financires 5629 30899 Autres 82242 99266Actifs courants nets 853399 757278 Dettes < 1 an 366921 265247Actifs dexploitation 840468 752381 Dettes dexploitation 227016 186686Actifs hors exploitation 12931 4897 Dettes hors exploitation 139905 78561Trsorerie 57053 12760Total 1015527 892595 TOTAL 1015522 892595

    Ratios de solvabilit Capitaux propres

    / capitaux permanents 40% 42% Endettement net

    / fonds propres 151% 126% Dette totale

    / total de bilan 66% 59% Goodwill

    / Actifs LT 2,26% 1,56%

    Ratios de liquidit Trso. + Crances CT

    / Dettes CT 248% 290% Frais fi. / EBE 39% 40% Dette financire nette

    / CAF 11,11 10,27 Ratios de financement Crances clients

    en jours de CA 70 70 Stocks

    en jours de CA 289 292

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    Diagnostic boursier

    Niveau de valorisation absolu prvisions dactivit, de rentabilit et de cash flow gnr

    valorisation par la mthode des discounted cash flows (DCF)

    comparaison entre la valeur calcule et le cours actuelpour identifier un potentiel de progression (upside)

    Comparaison et valorisation relative

    calcul de ratios boursiers classiques : PER (price earning ratio) VE/CA, VE/ROP, VE/CF

    P/ANPA

    Rendement net

    comparaison avec les comparables pour valuer lopportunit dachat

    43

    Dfinitions

    PER = BPA corrig / cours

    BPA : bnfice par action

    P/CF = CFPA / cours

    CFPA : cash flow par actionVE (valeur dentreprise)= capitalisation boursire+ dettes financires nettes

    CA : chiffre daffaires

    ROC : rsultat oprationnelcourant

    ROP : rsultat oprationnelANPA : actif net par action

    Rendement= dividende / cours

    E l d d l

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    Exemple de ratios - note danalyse

    44

    !

    !"#$"%&'()*+,-) "#$%&!'!(!)**+,+-./

    ./012,3 01!22!314$!2556 ,

    789:;!2?@A!B!CDE@DFG!

    !

    H4I4

    Z4K:;

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    Rendement

    45

    Tlcommunications - Mdias

    FA.B. | JDF HEBDO | 13.12.2008 | Mise jour : 20H34

    Vivendi

    NOTRE CONSEILAchat pour le rendement

    Le groupe de divertissement reste confiant sur ses

    perspectives. Son activit a un caractre dfensif et

    le rendement est attrayant.

    Jean-Bernard Lvy ne cde pas au pessimisme ambiant. Le prsident du directoire de Vivendi envisage

    mme des acquisitions. Nous esprons trouver des opportunits de faire voluer notre primtre ,

    a-t-il lanc lors d'une confrence le 9 dcembre. Il a toutefois prcis qu'il n'y avait aucune obligation

    dans ce domaine.

    Pour l'instant, le groupe est en ngociations embryonnaires et prliminaires aux cts de

    Telefonicapour reprendre Digital Plus, l'activit de tlvision payante du spcialiste des mdias

    espagnols Prisa. Selon certaines hypothses de la presse espagnole, Vivendi pourrait acqurir 60 % de

    Digital Plus et Telefonica 40 %, pour une offre totale proche de 2 milliards d'euros.

    Vivendi a les moyens de raliser des oprations. Sa dette nette ne devrait pas dpasser un tiers des

    fonds propres fin 2008. Jean-Bernard Lvy reste donc confiant : Il se peut qu'il y ait

    progressivement une rosion de nos marchs et de nos rsultats. Mais nous pensons avoir une

    rsistance bien suprieure la moyenne.

    70 % du chiffre d'affaires de Vivendi dpend d'abonnements (tlcoms, tlvision payante), ce qui

    assure une bonne visibilit sur l'activit. Sur neuf mois, le groupe a gnr 3,3 milliards d'euros decash-flows oprationnels aprs investissements.

    Nanmoins, Vivendi devra veiller conserver ses positions sur le march franais. La fusion avec Neuf

    Cegetel n'a pas t sans consquence. De l'aveu du prsident du directoire, il y a eu plus de dparts

    d'abonns que prvu chez Club Internet, filiale de Neuf. Le groupe a t en retard sur les recrutements

    de clients l'Internet haut dbit, tandis que Free, son principal concurrent, ralisait son meilleur

    trimestre, entre juillet et septembre. Les cots d'intgration de Neuf Cegetel dans SFR et de Vivendi

    Games dans Activision (socit de jeux vido rachete cette anne) ont aussi lgrement pes sur la

    rentabilit oprationnelle depuis le dbut de l'anne.

    Nous restons l'achat sur la valeur pour le rendement, car le groupe a un profil dfensif. Le dividende

    prvisionnel de 1,4 euro par action fait ressortir un rendement d'environ 6 %. Le titre reste dcot parrapport notre nouvelle estimation de l'actif net rvalu, qui correspond un objectif de cours de

    PER

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    PER

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    Transport arien

    C.F. | JDF HEBDO | 22.11.2008 | Mise jour : 20H05

    Air France- KLM

    NOTRE CONSEILRester l'cart

    Les mauvaises nouvelles continuent pour le

    transporteur arien. Sur le premier semestre, le

    bnfice net du groupe a plong de prs de 48 %.

    Air France-KLMa dgag un chiffre d'affaires de 12,98 milliards d'euros, en hausse de 4,4 % sur le

    premier semestre de l'exercice 2008/2009, clos au 30 septembre. En revanche, le rsultat

    d'exploitation a accus une chute de 43,9 %, 639 millions d'euros, et le bnfice net de 47,8 %,

    385 millions. Quant la marge d'exploitation ajuste, elle atteint 5,7 %, contre 10 % un an plus tt.

    En dpit d'un ralentissement plus net de l'activit au deuxime trimestre, la direction s'est dclaresatisfaite des rsultats sur la priode compte tenu du contexte conomique mondial. Nous rsistons

    mieux que nos concurrents et je suis convaincu que le groupe ressortira renforc de cette crise , a

    comment Jean-Cyril Spinetta, prsident de la socit. Le groupe souligne que sa situation financire

    reste saine, avec une trsorerie de 4,4 milliards d'euros fin septembre.

    Face la conjoncture, Air France-KLM prcise que le plan complmentaire d'conomies annonc en

    octobre atteindra 260 millions d'euros sur l'exercice. Il s'inscrit dans le cadre du plan stratgique

    Challenge 10, qui prvoit 1,4 milliard de rduction de cots sur la priode 2007-2010.

    Un autre programme, Challenge 12, est en prparation et les premires estimations prdisent 700

    800 millions d'conomies complmentaires cumules horizon 2011-2012 et 1,1 1,2 milliard en

    2013-2014. Pour l'ensemble de son exercice 2008/2009, clos fin mars, le groupe prvoit toutefois un

    rsultat d'exploitation nettement positif .

    Le groupe a galement dcid de limiter 1 ou 2 % l'augmentation de ses capacits sur l'hiver 2008 et

    l't 2009.

    Mais, aprs avoir souffert depuis le dbut de l'anne de l'envole du prix du ptrole (environ 700

    millions de charges supplmentaires), le transporteur ne profitera pas avant 2009 de la rcente dcrue

    du prix du baril, en raison de sa politique de couverture.

    Le groupe prsente de nombreux atouts aujourd'hui : sa stratgie de hub, une flotte d'appareils

    rajeunie, des synergies lies l'alliance avec KLM, une couverture contre la fluctuation du cot du

    carburant... De plus, sa valorisation est des plus modestes, avec un PER estim pour 2008 de moins de

    6. Nanmoins, la forte sensibilit de la socit au cycle conomique permet de penser que les rsultats

    devraient poursuivre dans la tendance baissire actuelle pendant encore plusieurs trimestre. Celaloigne d'autant les perspectives de rebond boursier.

    R d PER

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    Les bases danalyse

    pour investir en Bourse

    Rendement et PER

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    Energie

    C.S. | JDF HEBDO | 29.11.2008 | Mise jour : 19H58

    GDF Suez

    NOTRE CONSEILAchat

    Le groupe a ritr ses objectifs oprationnels

    l'horizon 2010. Un exemple rare, alors que la

    rcession s'installe en Europe, qui mriterait un

    meilleur sort en Bourse. Objectif de cours maintenu 44 euros.

    Les groupes capables aujourd'hui de maintenir leurs objectifs moyen terme se comptent sur les doigts

    d'une main. GDF Suez fait partie des rares lus. Lors de sa premire journe consacre auxinvestisseurs, le groupe a ritr ses prvisions financires l'horizon 2010. Il vise cette date un

    excdent brut d'exploitation de 17 milliards d'euros, contre 14 milliards anticips cette anne. Mieux

    encore, les synergies attendues de la fusion ont t portes 1,8 milliard d'euros, contre 1 milliard

    prcdemment, et elles devraient tre ralises avec deux ans d'avance sur le programme initial, soit

    compter de 2011. En dpit du resserrement des conditions de crdit, le programme d'investissements

    industriels qui porte sur 30 milliards sur la priode 2008-2010 est maintenu.

    Enfin, les engagements envers les actionnaires ont galement t confirms. Plus de 50 % du bnfice

    net rcurrent sera distribu sous forme de dividende, sachant que le groupe s'engage paralllement sur

    une croissance du coupon comprise entre 10 et 15 % en moyenne par an entre 2007 et 2010.

    D'ores et dj, la gnrosit du groupe envers les actionnaires se matrialise. Un acompte surdividende de 0,80 euro par action a t vers le 27 novembre, confortant notre estimation d'un coupon

    global attendu au titre de 2008 de 1,36 euro. En outre, un dividende exceptionnel, de 0,80 euro par

    action galement, sera distribu au mois de mai avec le solde du coupon ordinaire. Au total, 2,16 euros

    par action pourraient tre verss aux actionnaires selon nos estimations, un montant procurant au

    cours actuel un rendement attrayant de 6,9 %. En revanche, l'chance du programme de rachat

    d'actions, qui a dj t ralis pour moiti (500 millions sur un milliard), a t repousse la

    prochaine assemble gnrale.

    Dans le contexte actuel de rcession des deux cts de l'Atlantique, GDF Suez offre une visibilit rare,

    rsultant d'un excellent compromis entre mtiers rguls et activits concurrentielles. Sans compter

    que son bilan est sain. Des qualits que le titre, en capitalisant peine 11,2 fois notre estimation debnfices pour 2009, n'intgre pas.

    C l i

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    Les bases danalyse

    Conclusion

    Un trs grand nombre dlments entrent en comptedans la variation des cours de bourse

    Il existe galement de trs nombreuses mthodes, voiredes martingales mthodes graphiques ou statistiques

    thmatiques : entreprises en redressement, sous-valorisation des

    actifs, changement de management gourous en tous genres

    Les recherches en finance tendent prouver que : les changes trop frquents nuisent la performance

    sur la dure, aucun grant ne peut battre lindice

    Pour investir en bourse, il faut surtout : du bon sens

    des convictions

    du sang-froid