S H O E G A Z E ON SERA IT SURPR IS DE CE QU ’ON A À L’ INTÉR IEUR DE NOUS

L A C H E V A U C H É E

S H O E G A Z E ON SERAIT SURPRIS DE CE QU’ON A À L’INTÉRIEUR DE NOUS

jeuClément DurandIsabel Gonzalez SolaArnaud VrechDes invités

mise en scène, son et lumièreMathieu BarchéassistanteElla Gouet

compagnie La ChevauchéeDirection artistiqueMathieu BarchéAdministrationAgathe PerraultSite internetwww.compagnielachevauchee.com

productionCompagnie La ChevauchéepartenairesLes Studios de Virecourt, Le Point Éphémère, Université Nanterre Paris Ouest, Théâtre de La Loge, Le Lavoir Public.

contactcompagnie La Chevauchée55 rue de Ménilmontant75020 Pariscompagnie.lachevauchee@gmail.com06.67.75.13.74N° SIRET : 813 766 805 00010

 « Littéralement, « shoegaze » signifie « regarder ses chaussures ». Ce terme de journaliste fut souvent employé pour décrire ces groupes de musique qui jouaient sur scène dans une posture statique, les yeux concentrés sur le sol, le terme se place surtout, non pas comme une description d’une attitude, mais plutôt d’un manque d’attitude. Une passivité à l'inverse d'une allure de poseur.

Les musiciens baissaient la tête surtout parce qu'ils n'osaient pas la lever. Et la construction d’un monument sonore d’une taille démesurée permettait surtout de maquiller sous cette saturation une timidité ou une peur d’affronter le public. La musique extrêmement puissante et bruyante était donc plus vécue par ses auteurs comme un moyen de se protéger.

C’est le propre des gens pris par le tourbillon de leurs émotions, tout en étant sans cesse en proie au doute. Vouloir construire l’œuvre la plus ambitieuse sans avoir la garantie d’en avoir le droit ou d’être reconnu. « Ce que je cherchais avant, c’était d’être un anti-héros ». Le shoegaze, c’est la prise de pouvoir des trop-ordinaires, des ratés, des mous et des romantiques. Rien à voir avec les gros bras traditionnels, sûr de leur force. « Nous, nous voulions délivrer un son incroyable, mais sans frimer. Pour que les gens qui venaient à nos concerts puissent penser qu’ils auraient pu être à notre place. Je pense que j’étais un garçon assez timide. Je ne me sentais en confiance que lorsque j’étais accompagné par le gros bruit de guitares, sans cela je me sentais assez nu. » (Mark Gardener).

Le drame est là : sans ses instruments, le musiciens shoegaze n’est rien. C’est à la fois ce que l’on reprocha et c’est à la fois aussi toute l’étendu de sa force, qui passa trop inaperçu. Sa musique bouillonnante, comparée souvent à un magma sonore, mêlé à une grâce mélodique sans pareille, se faisait surtout le vecteur d’un esprit passionné, tourné vers des aspirations artistiques et émotionnelles. Les musiciens étaient absolument conscients qu’ils étaient avant tout constitués d’une somme d’émotions, souvent contradictoires. Et de strictement rien d’autre ! Pour eux, ce sont les émotions et les interrogations qui composent la personnalité, et non pas l’inverse. Seule l’addition des efforts de chacun au service d’un nouveau son sera propre à véhiculer et provoquer chez l’autre des sentiments sans pareils. »

Victor Provis, publication internet en 2006voir ici

S H O E G A Z E

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GOLDEN HA I R - S l owd i ve L i ve a u B E ST KE PT S ECR ET FEST IVAL

H i l va r e nb e e k , P ay s - Ba s 2 1 j u i n 20 14

1 8 h42

L e p r o j e t N O S Q U E S T I O N S

Tout d’abord, nous avons tenté de répondre à ces questions :

- Pourquoi monter sur un plateau si ce n'est pas pour la frime, le plaisir de se montrer ?- Est-il possible, acceptable de monter sur un plateau, sans avoir à refouler sa timidité, son malaise, mais plutôt en les laissant paraître ? - Peut-on monter sur scène en regardant uniquement ses baskets ? - Peut-on monter sur scène en se définissant comme un anti-héros ? - Est-il possible de créer quelque chose d'ambitieux, sans avoir à dire que je suis ambitieux, génial et unique, mais plutôt comme un être en proie au doute, ordinaire et un peu mou ? - Est-ce que le simple fait de se cacher et de l'assumer sur un plateau peut- être aussi fort que de faire croire que tout va bien ?

En reprenant les codes du shoegaze, nous avons voulu répondre positivement à ces questions. Ainsi, nous avons créé un dispositif, au sein d’une histoire très simple, qui permet à n’importe qui de s’exprimer en mode shoegaze, et nous en sommes venus assez simplement à inviter des comédiens amateurs à jouer dans le spectacle. Avec quelle pédale d’effets pourrons-ils se cacher ? Une réverbération ? Une machine à fumée ? Des lumières ?

Dans ce projet, le doute, la tentative et l’introspection sont au coeur du processus créatif.

U N C A D R E

Notre histoire est très simple : un assemblée de personnes, qu’on pourrait qualifier de shoegazes, se donne des rendez-vous réguliers pour faire part de leurs doutes. Le spectateur assiste à l’une de ces réunion. Les shoegazers s’expriment par le biais de petits spectacles personnels courts qu’ils doivent présenter devant tout le monde.

Dans ces petits spectacles, chacun pourra se permettre d’assumer ses faiblesses, de ne pas être un héros, de ne pas jouer le bienêtre en société, de se dire que peut-être, il vaut mieux être un grain de sable plutôt qu’une montagne, et que le processus de dissolution du monde se fait sans nous. Car, si nous n’avons pas la capacité de prendre part à la marche du monde - et c’est la pensée du shoegazer - prenons au moins le temps de sonder qui nous sommes. Le shoegazer se préoccupe de ce qu’il est, de ce qu’il a à l’intérieur de lui, into his soul, into the light of him, et non de ce qui l’entoure.

C’est en regardant ses tristesses en face, tel un miroir, qu’il pense arriver à découvrir qui il est, puisque les tristesses sont plus souventes fois le véritable reflet de leurs états d’âmes.

U N D I S P O S I T I F D ’ I N T É G R A T I O N

Nous souhaitons donc inviter à chaque représentations des personnes différentes qui pourront participer à cette réunion de shoegazer. Le dispositif pourra permettre à n’importe qui, amateurs ou professionnels, d’intégrer le spectacle et de s’exprimer, de partager sur scène ses doutes et ses illusions. Il suffira simplement de participer auparavant à un stage de transmission que nous organisons. Ce moment fonctionne comme un stage habituel où les participants découvrent l’univers shoegaze et une méthode de travail. Nous nous intéressons particulièrement aux pratiques théâtrales qui ne nécessitent pas de technique de comédien, mais qui convoque plutôt l’univers personnel et singulier de chacun, comme dans certains spectacles de Jérôme Bel ou bien Philippe Quesne. Le spectacle est dans la continuité du stage : c’est face au public que l’on arrivera vraiment à éprouver la peur du shoegazer.

À chaque représentations, nous verrons donc de nouvelles tentatives d’expression. Pour tout le monde, la scène redevient un espace brûlant, qui fait peur. Peu importe si l’on joue bien ou pas la question ne se pose plus, le but est de tenter de s’exprimer en s’appuyant sur les artifices du théâtre. La tentative peu échouer.

Ce dispositif nous permet de renouer avec l’origine du shoegaze qui était pratiqué principalement par des amateurs. Notre objectif est de refaire ce spectacle en continuant à intégrer d’autres amateurs suite à des stages que nous organiserons.Pour voir des extraits de stages shoegaze que nous avons fait : cliquez ici (mdp : slowdive).

L A P E N S É E S H O E G A Z E

Le mouvement shoegaze me passionne car c’est à la fois une source de réflexion intense et une façon de vivre. Le livre de Victor Provis sur ce mouvement en est une preuve : le shoegaze est un sujet qui rend vivant, qui bouleverse, qui nous rend profond. Pour moi, l’auteur le plus shoegaze de tous serait Cioran, qui ne cesse de puiser son inspiration dans le doute, dans les larmes, dans la conscience de soi et de sa propre finitude. "Un cri de désespoir est bien plus révélateur que la plus subtile des arguties, une larme a toujours des sources plus profondes qu’un sourire" écrit-il dans Les cimes du désespoir.

Cette désillusion envers l’humanité, cette volonté de démissionner de l’humanité s’accompagne d’une pensée qui, pour moi, est aujourd’hui très moderne. Penser que son existence ne vaut pas plus que celle d’une plante ou d’un caillou, c’est résister contre un monde en quête perpétuelle de progrès, c’est lutter contre la volonté de puissance, c’est une pensée écologique. Et c’est une pensée qui traverse le temps, des romantiques jusqu’à aujourd’hui, en passant par Ludwig Klages, qui affirme en 1913 que "le progrès n’est rien moins que la destruction de la vie". Le shoegaze chante avec la même force de puissance, avec des textes très simples. "Isn’t life small / Isn’t life so small" répété des dizaines de fois par Rachel Goswell. On pourrait croire que ce sont des aphorismes de Cioran. Même les noms des groupes et des chansons sont déjà tout un programme : Slowdive, Loveless, So Tired, Catch you dreaming…

Chanter cette lente plongée dans la désillusion redonne de la force pour pouvoir résister à son tour, pour pouvoir être une pierre à notre tour.

Mathieu Barché

L e t e x t e f i n a l Dans l’histoire très simple, la réunion se finit par le départ et le discours d’un comédien, qui, lui, est toujours le même. Voici le texte du discours. Il s’agit d’un montage d’interviews de vrais musiciens shoegaze.

Excusez-moiMais je sais pasj’ai un doute

Je sais pas J’en ai marre d’aller au microC’estJe me sens pas du tout en sécurité C’est désagréable

Je sais pas

Vraiment, si je veux être honnête, je sais pas si je peux rester avec vous Je vais vous quitter vous quitter

Je J’ai Je J’ai voulu vivre arriver à m’adapter au groupe mais je me rends compte que c’est impossible pour moià accomplir je supporte plus de c’est ma timidité je supporte plus même pour le quotidiença devient angoissant

C’est emmerdant tu comprends ?

Mais je me rends compte en faitque ce qu’on fait c’est justeenfin moi ce que je fais c’estplonger doucement

dans la tristesse Plonger doucement dans la tristesseEt ça c’estQuand mêmeet c’est beau

SlowdiveSlowdiveSlowdiveSlowdive

Enfin c’est clair On est beaucoup plus éloquents quand on parle de choses qui nous ont blessées que des bons souvenirsOn peut pas parler de la joie ou du bonheur Les bons moments c’est quelque chose que tu vis et que t’oublies viteles mauvais tu y penses constamment et tu essayes de t’en défaire de de t’en défaire de t’en défaire et c’est pas C’estC’est difficile de s’estimer heureuxEn faitC’est difficilePour moi c’est difficile

Mais quand même c’est beau ce que vous faites parce que c’est quand même je trouve que c’est quand même une une une putain de question je trouve et c’est ouais d’être en face de ses tristesses de ses désillusions là je me rends compte maintenantque c’est un truc impressionnantd’être profondément faire profondément face à ses doutesc’est quand même enfin je sais pas c’est pas commun je veux dire et c’est quelque chosequ’on doit

qu’on doit découvrirqu’on doit affronter de se retrouver face à soiquand même dans une vie à un moment

C’est un trucqu’on pense connaître je croismais en réalité tu sais pas en faittu sais pas avant que tu demandes plonges avant que tu regardes dans ta tristesse avant que tu plonges dans ta tristesseavant que tu regardes tu sais pas tu sais pas euh tu sais pas vraimentet je pense qu’on serait surpris si vraimentParce que bon c’est pas De ce qu’on a à l’intérieur de nous en nous à l’intérieur de nous Quand t’arrives à regarder tes doutesta tristesseouais quand t’arrives à faire ça et pas à et à pas l’évacuer c’estc’est vachement fortc’est vachement fortje trouve quand même Rencontrer son soi profond

Alors merci les gars Alison mercic’est dur à diremais je m’en vais

Vraimenton serait surpris

je pense de ce qui de ce qu’on a à l’intérieur de nous

Et du coup du couptu te rends compteEt là bon mais c’est pas drôlemais bon Isn’t life small ? hein isn’t life so small ? euh Isn’t life so small ? Non

La mu s i q u e d u s p e c t a c le

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SLOMO - S l owd i ve A lbum S l owd i ve , 20 1 7

P h o t o g a z e P a r A l e x a n d r e Wa l l o n

L A C H E V A U C H É E

HIVERS 2014PLATEAU N°1 2015KÉRATOCONJONCTIVITE 2016ZONE SENSIBLE 2016SHOEGAZE 2018

www.compagnielachevauchee.com

M

athieu B

AR

CH

É

Mise en scène

COMÉDIEN SPARTOÏ M.e.s Yacine Sif El Islam - 2017

IMPECCABLE M.e.s Alexis Armengol - 2016

20 000 LIEUES SOUS LES MERS M.e.s Groupe Apache- 2016

PROJET/MOLIÈRE M.e.s Yacine Sif El Islam- 2015/17

VIOLET M.e.s Clara Bonnet & MarieAnge Gagnaux— 2015/17

FESTIVAL DES NUITS DE JOUX Comédien permanent pour 20 créations avec 7 metteurs en scène- 2010/17

METTEUR EN SCÈNE LA MÉNAGERIE DE VERRE M.e.s Éric Cénat. Assistant à la mise en scène - 2018

SHOEGAZE Cie La Chevauchée - 2017

KÉRATOCONJONCTIVITE Cie La Chevauchée - 2015

HIVERS Cie La Chevauchée - 2015

PLATEAU N°1 Cie La Chevauchée - 2015

FORMATIONS MASTER ARTS DU SPECTACLE : THÉÂTRE - Université Nanterre Paris Ouest 2013/16 STUDIO THÉÂTRE D’ASNIÈRES - 2010/12 DEUST ARTS DU SPECTACLE - 2008/10

C

lément

DU

RA

ND

Jeu

COMÉDIEN SHOEGAZE M.e.s Mathieu Barché - 2017

À L’AMI QUI NE M’A PAS SAUVÉ LA VIE M.e.s Arnaud Vrech - 2016

CEUX QUI N’EN SONT PAS M.e.s Emmanuel Daumas - 2016

UN FILS DE NOTRE TEMPS M.e.s Jean Bellorini - 2014/17

KÉRATOCONJONCTIVITE M.e.s Mathieu Barché - 2015

PLATEAU N°1 M.e.s Mathieu Barché - 2015

LE SONGE D’UNE NUIT D’ÉTÉ M.e.s Laurent Pelly - 2014

MANGERONT-ILS M.e.s Laurent Pelly - 2013

CINÉMA ZONE SENSIBLE Réalisation. Court-métrage - 2015

LES ENFANTS DE GOLIAS Réal. Clément Schneider - 2014

ÉTUDE POUR UN PAYSAGE AMOUREUX Réal. Clément Schneider - 2013

FORMATIONS ATELIER VOLANT - Théâtre National de Toulouse 2012/13 STUDIO THÉÂTRE D’ASNIÈRES - 2010/12

A

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VR

EC

H

JeuCOMÉDIEN MOKEY MONEY M.e.s Carole Thibault - 2016

MA SCIENCE FICTION M.e.s Laurent Hatat - 2017

PUNK ROCK M.e.s Cyril Teste - 2015

METTEUR EN SCÈNE À L’AMI QUI NE M’A PAS SAUVÉ LA VIE Cie Il faut toujours finir ce qu’on a commencé - 2016

UNE ADORATION M.e.s Laurent Hatat- 2017 Assistant à la mise en scène

ANTIGONE M.e.s Lucie Berelowitsch - 2015 Assistant à la mise en scène

PIÈCE DE THÉÂTRE Cie Il faut toujours finir ce qu’on a commencé - 2015

FORMATIONS ÉCOLE PROFESSIONNELLE SUPÉRIEUR D’ART DRAMATIQUE - Lille 2012/15 STUDIO THÉÂTRE D’ASNIÈRES - 2010/12

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LEZ

S

OLA

Jeu

COMÉDIENNE LA FAMILLE ROYALE M.e.s Thierry Jolivet - 2016

UNE VITALITÉ DÉSESPÉRÉE M.e.s Christophe Perton - 2016

JACHÈRES M.e.s Jean-Yves Ruf - 2016

ANTOINE ET CLÉOPATRE M.e.s Vincent Thépaut - 2015

LA MOUETTE M.e.s Christian Benedetti - 2015

SPLENDID’S M.e.s Vincent Thépaut - 2014

SEELENFLÜCHTIGE M.e.s Florent Hein - 2014

STUNT ACTION SHOW M.e.s Charles Chalet & Thomas Pondevie - 2014

CINÉMA LE PETIT CHAOS D’ANA réal. Vincent Thepaut- 2014

FORMATIONS ÉCOLE PROFESSIONNELLE SUPÉRIEUR D’ART DRAMATIQUE - Strasbourg 2011/14 CONSERVATIRE DU 8ÈME ARRONDISSEMENT - 2010/11 DEUST ARTS DU SPECTACLE- 2008/10

Fi c h e t e c h n i q u e

D E S C R I P T I FDurée : 1 heureTous publicsÉquipe artistique : 3 comédiens + 1 metteur en scène/régisseur + des invitésQuelques jours de stage-intégration avec des invités précèdent la représentation.

G É N É R A LLe spectacle est fait pour d’adapter à toutes sortes de lieu, espace vide, et préfère même jouer dans des espaces non théâtraux, avec une disposition du public en bi-frontal ou tri-frontal. La scénographie se compose des éléments de technique : lumières, hauts-parleurs, micro, ainsi que de chaises et d’une plante en plastique.

S ON- 1 micro (SM58 si possible) + pied (peuvent-être fourni par la compagnie si besoin).- Diffusion du son via des enceintes sur pied. Nous souhaiterions que les enceintes soient présentes sur le

plateau.

LU M I È R EGestion de la lumière via le logiciel D::Light. La compagnie emmène son adaptateur USB/DMX.- 8 tubes de fluos fournis par la compagnie. (4 paires)- PCs et PARs, selon le lieu et le matériel disponible.- Machine à fumée fournie par la compagnie. Déclenchement manuel.

C A L E N D R I E R

2 0 1 7 R é s i d e n c e s Studio de Virecourt, Point Éphémère.

2 0 1 8 1 3 av r i l Ferme Godier, Villepinte

17 au 20 avril Théâtre de La Loge, Paris [CRÉATION]

16 et 17 mai Lavoir Public, Lyon

CON TAC TMathieu Barché, 06.67.75.13.74barche.mathieu@gmail.com

L A C H E V A U C H É E

S H O E G A Z E ON SERA IT SURPR IS DE CE QU ’ON A À L’ INTÉR IEUR DE NOUS