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www.cfdt‐carrefour.com La gaze e des délégués et des adhérents CFDT ‐ CARREFOUR
Lundi 26 septembre
2016
N°466
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{ 30 juin dernier… } La CFDT Carrefour lance l’ARASC : l’associa on pour la représenta on des salariés et des ac onnaires Car-refour.
L’informa on syndicale indépendante
Négocia ons caisses 2016 ‐ 2017 Condi ons de travail et horaires : le « rendez‐vous » à ne pas manquer !
« Ligne Ethique»
Carrefour met en place un disposi f d’alerte . De quoi s’agit‐il ?
Visitez notre page facebook : www.facebook.com/carrefour.reculsocial
Page 9
Page 11 et 12
Page 14
SOCIAL CHEZ CARREFOUR
A QUAND LE DÉBUT DES TRAVAUX DE RÉNOVATION ?
Déclara on CFDT à l’AG des ac onnaires du 17 mai 2016
!!!
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Comme en témoignent ses pages (on a cherché en vain de bonnes nouvelles...), le social est en souffrance dans l’entre-prise. L’entreprise a inves plusieurs dizaines de millions d’€ dans ses magasins ces deux dernières années et c’est tant mieux ! Sans cela il serait difficile de survivre dans un milieu hyper concurren el, c’est évident.
Malheureusement, dans un même temps Carrefour à éga‐lement désinves près de 200 millions d’€ dans sa poli que sociale !
Réduc on des primes des nou-veaux embauchés, réduc on de la prime de par cipa on, diminu on de l’indemnité de fin de carrière… L’entreprise fait le pari très risqué que les salariés vivront avec le sourire la perte de leur pouvoir
d’achats… heureux après tout d’avoir le privilège de travail-ler ! Mais je vois d’ici la tête de certains DRH agacés « Quoi ! Encore ce e rengaine sur les primes … ils ne vont pas passer à autre chose à la fin ! C’est de l’obsession ! ». Et bien oui je confirme : c’est bien de l’ob-session !
FO et la CGC ont peut-être dé-jà oublié le détricotage des ac-cords mis en œuvre grâce à leurs signatures, mais nous, on sait encore compter !
Dans l’absolu, il n’est pas trop tard pour redresser la barre du dialogue social et nous sommes prêts à y travailler (encore faudrait-il trouver un interlocuteur...). Cessons de courir après les prix et le moins-disant social de Leclerc, c’est ce que nous faisons ac-tuellement. L’entreprise doit
Vie des sec ons P2 à P6
Drive P7
Assistant commercial P8
Nouvelle sec on P10
Associa on des ac onnaires P14
Egalement au au sommaire dans ce 466ème ce numéro :
L’hyper n°466 du 26 septembre 2016 Page 1
Projet social : à quand le début des travaux ?!
marquer sa différence en in-ves ssant sur les hommes et la qualité de son service clients.
Le discount social et le dis‐count commercial sont des‐tructeurs de valeur et ne cons tuent pas une stratégie durable.
La CFDT est prête à s’inves r dans la créa on d’un vrai pro-jet social chez Carrefour, elle a des proposi ons (comme la négocia on caisses ou la créa-on d’une carte salarié). Elle
souhaite le faire dans le cadre du dialogue, même si on s’aperçoit qu’il est de plus en plus difficile à construire (demandez à nos collègues de Nice) et que le rapport de force est parfois plus payant (demandez à nos amis éle-veurs). A suivre…
Sylvain Macé Délégué syndical de groupe.
?
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Mai 2014, Philippe L., salarié depuis 23 ans, ancien délégué FO et adhérent, est convoqué pour n’avoir soit disant, pas respecté ses horaires. En réali-té il était venu à des horaires différents de ceux planifiés par son responsable, à la demande de ce dernier pour former ses collègues au mé er de la ré-cep on.
Philippe se tourne légi me‐ment vers la sec on syndicale FO pour se faire assister à son entre en préalable, celle‐ci refuse !
Il se tourne alors vers un autre Philippe (le DS CFDT) qui mal-gré le climat de peur qui règne dans le magasin (le directeur mul plie les licenciements et les sanc ons) accepte de le défendre.
Le 16 mai 2014, le salarié est licencié pour faute grave et ne touche aucune indemnité. La CFDT annonce qu’elle ne lais-sera pas tomber un ancien mi-litant syndical même d’une autre organisa on. Elle lui trouve un avocat afin qu’il puisse défendre ses droits de-vant le conseil de prud’hommes...
Après 2 années de procédure, la jus ce vient de rendre son verdict ! Le licenciement de Philippe L. est jugé illégal et le conseil de prud’hommes de‐mande à Carrefour de réinté‐grer le salarié !
Bravo à l’équipe CFDT pour ce e ac on, elle a démontré (et ce n’est pas le seul dossier) que l’on pouvait compter sur elle en toutes circonstances, malgré le climat extrêmement difficile qui règne dans le ma-gasin !
JUGEMENT DU 19 SEPTEMBRE 2016
Le conseil de prud’hommes de Melun prononce la nullité du
licenciement et ordonne la réintégra on du
salarié.
Il condamne Carrefour au ver‐sement de 50 260 € au salarié + 2000 € au tre des frais de
procédure.
Il exige la remise des bulle ns de salaire pour les mois de mai 2014 à septembre 2016. Ce qui correspond à la pé‐riode depuis laquelle il a été
licencié.
Le salarié a immédiatement demandé que ses horaires lui soient remis et un badge d’ac‐
cès au magasin.
La défense de tous les salariés !
LA CFDT défend un ancien élu FO : la jus ce demande la réintégra on du salarié !
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Rendez‐vous manqué avec la DR !
La CFDT a pris l’habitude d’al-ler au contact des respon-sables commerciaux de l’en-treprise à chaque fois que c’est possible. Les sec ons rencontrent bien sûr régulière-ment les directeurs de maga-sin et essayent de faire de même avec les DR, les DG et même le PDG si l’occasion se présente.
Au niveau na onal, la CFDT Carrefour pra que la même logique, nous invitons les di-recteurs d’exploita on à nos préparatoires NAO (même si ces dernières années nous n’avons pas de réponses à nos invita ons et si aux NAO il n’y a plus que des DRH).
C’est dans l’intérêt des salariés puisque ce sont « les opéra-onnels » qui dé ennent les
cordons de la bourse en ma-ère d’inves ssements et
d’embauches : il faut les sensibiliser aux con-séquences sociales (bonnes ou mauvaises) de leurs décisions.
C’est aussi parfois l’oc‐casion d’essayer de rétablir le dialogue lorsque en magasin il est devenu impossible.
C’est à cause de ce e absence d’écoute lo-cale que la sec on CFDT de Nice TNL avait
préparé un tract d’ac-cueil pour la visite de la Direc-trice Régionale, le jour du lan-cement de l’anniversaire Car-refour. La CFDT y demandait un rendez-vous afin d’évoquer les problèmes de sécurité et d’hygiène dans le magasin : mauvais état des plafonds et des murs à la boulangerie, in-salubrité des douches du per-sonnel, dangerosité de la cour de récep on, mais aussi des irrégularités concernant les ouvertures du dimanche ainsi que des problèmes de postes concernant des salariés handi-capés.
Présente dès 8H00, l’équipe CFDT après plusieurs heures d’a ente a décidé d’interpeller la DR en magasin. Celle-ci a très mal réagi et a reproché aux délégués de ne pas être à leur poste de travail un jour de
« business ». Une rencontre houleuse et surtout peu pro-duc ve. Un vrai rendez-vous a été évoqué du bout des lèvres. Espérons dans l’intérêt des sa-lariés qu’il puisse avoir lieu !
A la recherche du temps perdu *
Il est généralement assez difficile pour les militants syndicaux de rencontrer les commerciaux (hors DM). Même si certains se prêtent au jeu (comme une fois les barrages levés G. Plassat ou N. Prioux , les équipes de la région Nord ont aussi ren‐contré plusieurs fois leur DR). Pourquoi ce e ré ‐cence ? Le social n’est sans doute pas la priorité des « opéra onnels » qui lais‐sent ce e tâche aux RH, la jugeant peu rentable et sur‐tout synonyme de perte de temps. Comme si cela ne faisait pas par e du job et ne servait pas à appréhen‐der la réalité des magasins. Une approche étonnante mais malheureusement fré‐quente...
*Roman deMarcel Proust
Manifesta on à Carrefour Nice TNL en juin
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Coup de chaleur et horaires îlots
Coup de chaleur. Lors de son retour de vacances début août, la déléguée syndi-cale CFDT s’aperçoit qu’au-cune disposi on n’a été prise pour la canicule. Notre col-lègue témoigne : il faisait su-per chaud, le moindre mouve-ment nous faisait perdre 10 litres ! Je suis montée voir le directeur mais celui-ci était en vacances et son remplaçant n’était pas au courant des dis-posi ons. J’alerte un tulaire
CHSCT d’une autre OS : lui non plus n’est pas au courant. Je contacte la tulaire CHSCT CFDT sur son lieu de vacances, elle me confirme qu’avant son départ la direc on suite à la réunion CHSCT (en présence de l’inspec-
on du travail) avait prévu d’installer des
fontaines à eau dans chaque réserve.
Le lendemain je retourne voir le directeur (qui a repris) et qui a dans l’urgence installé un frigo au milieu du magasin et fait le point sur la ven la-
on avec le chef d’entre en.
Le mal est donc réparé (il y a au final 4 frigo installés) mais que ce serait-il passé sans l’interven on des militants… Le plan canicule aurait dû se
me re en place automa que-ment, il est dommage d’être obligé d’intervenir.
C’est d’ailleurs l’équipe CFDT qui a affiché le document obli-gatoire sur les risques liés à la canicule et sur les premiers gestes à accomplir (en s’ai-dant de l’hyper 450).
Horaires îlots. Les horaires se sont fortement détériorés pendant les va-cances et les assistantes se sont retrouvées avec beau-coup plus de coupures. A quoi cela est-il dû ? Selon la hiérar-chie ses coupures se sont les filles qui ne jouent pas le jeu et dans ce cas, l’ordinateur comble les manques… (et le manque d’effec fs, cela n’a rien à voir ?!). Quoiqu’il en soit, la hiérarchie a bien réagi : une solu on a été trouvée et les coupures re rées. Mais la CFDT reste vigilante.
Réunion avec les salariés des caisses. Une ini a ve convi-viale de la sec on CFDT de Trans En Provence, qui a or-ganisé une res tu‐on de l’enquête
caisses (voir hyper 465) de 18H00 à
20H30 le 6 septembre devant une vingtaine de salariés du secteur. L’occasion de faire un point sur l’ergonomie des caisses, sur le respect des sou-haits, sur l’a ribu on des pauses… en a endant la né‐go !
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La CFDT ob ent des résultats...
Quand il n’y en a plus, il y en a encore dit le proverbe. Et bien, c’est le cas à Carrefour Belle Epine et à Bègles où les salariés accompagnés par la
CFDT viennent de percevoir des indem-nités sur l’entre en des tenues de travail et du respect du SMIC (longues procédures).
Rappelons que depuis 2009, la CFDT a ac-compagné des cen-taines de salariés dans des ac ons juri-diques et fait respec-
ter leur droit.
En tout cas, bravo à ces deux équipes qui voient leurs efforts récompensés.
La sécurité en ques on.
Après un mouvement concer‐nant les caisses en juin, la sec‐on de Brest a accompagné
un débrayage des agents de sécurité.
En cause un manque d’effec fs sécu dans le magasin et des diffi-cultés avec le presta-taire réfé-rencé par Carrefour.
Au moment où nous écrivons ces lignes, la direc on a prévu de recevoir l’équipe pour trou-ver une solu on.
Les mé ers de la sécurité sont bien sûr par culièrement solli-cités en ces moments difficiles.
Au na onal, la CFDT demande dans sa plateforme revendica‐ve que l’on revalorise ce mé‐er.
Il est peu probable que celui‐ci soit abordé lors de la réu‐nion classifica ons (sur les nouveaux mé ers), dans ce cas, il faudra me re ce point sur la table des négos lors des prochaines NAO.
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Ac ons du CHSCT et mise en demeure.
A Carrefour Liévin, le CHSCT, l’inspec on du travail et la CARSAT ne chaument pas !
Fin juin, les élus CFDT du CHSCT préviennent la direc-on : Mercredi dernier, nous
vous avions alerté par mail sur les dangers graves et immi-nents auxquels sont exposés vos salariés (et clients). Notre mail est resté sans réponse, c’est déjà dommage, mais sur-tout sans réac ons notables, ce qui est pire….. Aujourd’hui nous avons frôlé la catastrophe. A environ 15h30, une dizaine de pale es d’eau stockées sur deux hauteurs en cours récep ons ont chuté. Quelques secondes avant deux salariés passaient entre ces pale es et le mur de la récep-
on… A quelques secondes
près et avec un poids de pa-le e d’environ une tonne cha-cune, il y aurait certainement eut des morts aujourd’hui…
On peut toujours dire que c’est la faute des salariés qui font n’importe quoi, mais où est le contrôle de l’encadrement dans tout ça !? Qui leur donne les direc ves !?
Nos réserves sont saturées à force de flux poussés, tout le monde subit, il vous appar ent de régler ce problème. Ce n’est pas aux salariés de se bles-ser parce que vous avez eu des avantages à négocier de grosses quan tés locales ou na onales et que vous ne sa-vez pas les stocker convenable-ment. Aujourd’hui, nous rece-vons des camions complets qui ne peuvent plus être absorbés car les réserves sont déjà satu-rées, et de ce fait vous en ren-voyez une par e en entrepôt déporté (opéra on qui a un cout), où est la logique ?
Encore aujourd’hui, comme pra quement chaque jour une main courante CHSCT a été établie avec les principaux points suivants : - issue de secours bazar, déco, 9-10-11-12 obstruées. - pale es gerbées sur 3 hau-teurs. - pale es d’eau bière et soda
exposées au soleil - voie pompier encombrée - pale es dangereusement gerbées avec risque de chutes. - impossibilité de faire croiser un salarié et un engin de ma-nuten on dans l’allée centrale de la réserve PGC. (sans parler des allées transversales…).
L‘inspec on du travail et la CARSAT sont intervenues dans le magasin. Un PV de mise en demeure a été dressé le 13 juillet par la DIRRECTE.
Depuis, heureusement, les ré-serves et la cour sont désor-mais pra cables. Pourvu que cela dure !
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Privés d’un vrai accompagnement social malgré les suppressions de postes !
Le mé er du Drive chez Carre-four est en pleine restructura-on ! En effet, après avoir fer-
mé des drives solos (entrepôts) sans appliquer l’ac-cord de GPEC, la direc on a annoncé ce e année la réduc-on des effec fs des drives
adossés (voir Hyper 465) !
En effet le projet PPC (plateforme de prépara on de commande) permet de livrer directement les magasins, ce qui supprime les prépara ons de commandes sur les sites concernés.
285 salariés sont impactés sans que l’on sache précisé‐ment le nombre de postes supprimés dans chaque drive. Chaque magasin gère et se contente d’une simple pré‐senta on en CE.
Les employés seront-ils reclas-sés en magasin, en entrepôt, en fin de contrat ? Impossible de le dire, l’entreprise va trai-
ter chaque cas indivi-duellement.
Ainsi donc ils ne bénéficie-ront pas des mesures de l’accord cadre de
GPEC (ges on prévisionnelle des emplois et des compé-tences) : volontariat, forma-on, période d’adapta on,
meures de mobilité géogra-phique etc. Ou bien cela se fe-ra peut-être au cas par cas s’ils ont la chance d’avoir des re-présentants du personnel et une direc on magasin qui a la fibre sociale.
Carrefour est en net recul so‐cial sur ce projet par rapport aux restructura ons précé‐dentes. D’ailleurs, l’entreprise n’a même pas daigné ré‐pondre au courrier de la CFDT du mois de juillet qui deman‐dait le classement du drive en mé er sensible (permet la mise en œuvre d’une ba erie de mesures). Le déploiement du projet dans les magasins se fera aux dates suivantes :
Givors (12/09/16)
Salaise (19/09/16)
L’Isle d’Abeau (26/09/16)
Bassens (07/11/16)
Bourg En Bresse (07/11/16)
Segny (07/11/16)
Annecy (14/11/16)
Meylan (14/11/16)
Mably (21/11/16)
Chamnord (28/11/16)
Thiers (28/11/16)
Riom (28/11/16)
Sallanches (05/12/16)
Chalon Sud (05/12/16)
Grand Place (09/01/17),
St Egreve (16/01/17),
Crèches/Saone (23/01/17),
Beaune (30/01/17)
Vaulx En Velin (06/02/17)
Vénissieux (06/02/17)
Chalon Nord (13/02/17)
Francheville (20/02/17)
Ecully (20/02/17).
Dernière minute : l’entreprise vient d’annoncer que le DRH du E- Commerce alimentaire, Bertrand Le Berre qu’il qui ait Carrefour. Ses fonc ons sont reprises par Alexis Viguier, DRH fonc ons Supports, Infor-ma que et E-Commerce.
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Carrefour annonçait pourtant 1 500 offres d’emploi d’ici fin 2016 !
La négocia on annuelle de 2015 me ait en place un nou‐veau mé er : celui d’assistant commercial. Réservé aux sa‐lariés des hypers ayant au moins 5 ans d’ancienneté, il bénéficie d’une rémunéra on entre le niveau IIB et IIIB (1619 € bruts).
L’assistant commercial occupe 60 % de son temps de travail sur un poste et 40 % sur un autre. Il bénéficie d’une pé-riode d’adapta on de 1 mois, si la période d’adapta on n’est pas concluante il peut revenir à son poste d’origine.
A noter que les salariés doi-vent aussi bénéficier d’un par-cours de forma on leur per-me ant d’obtenir un CQP « Employé de com-merce » (Cer ficat de Qualifi-ca on Professionnel).
Lors de la négocia on de 2015, la direc on avait présenté ce e nouvelle classifica on comme ayant un très fort po-
ten el de dé-veloppement avec un enga-gement de 1500 proposi-ons de
postes d’ici fin 2016 (on ne les a pas vu
dans les magasins). Aujour-d’hui, même si Carrefour an-nonce vouloir relancer la ma-chine, comme le dit l’expres-sion populaire, c’est plutôt « pe te vitesse et grande len-teur » !
En effet, à mi‐septembre il y avait 90 assistants commer‐ciaux (78 femmes et 12 hommes), soit en moyenne moins d’1 assistant pour 2 magasins. A noter qu’il y a eu 48 créa ons de poste en 2015 et 42 en 2016 !
Les effec fs des hypermarchés s’élevant à 60 652 salariés, dont 37 500 employés au ni-veau I et II, le poste représente donc 0,24% des catégories po-ten ellement concernées.
Quels sont les mé ers concer-nés par ces 90 assistants ? Dans le poste principal (60% du temps de travail) on re-trouve 55 assistant(e)s de caisses, 10 salariés du PGC et 6
du Drive (la répar on est en-suite dispersée entre les diffé-rents rayons). Pour ce qui est du poste secondaire (40 % du temps ), on note 18 salariés du Drive, 10 des caisses, 7 au tex-le, 7 à la charcuterie, 7 au
PGC et ensuite répar on entre une mul tude de rayons.
La CFDT ne nie pas l’intérêt de ce e classifica on mais s’inquiète de l’incapacité de plus en plus fréquente de l’en‐treprise à respecter ses enga‐gements. En 2015, nous é ons sep ques : le disposi f sem-blait sor du chapeau et il n’y a pas eu de réel effort de pu-blicité de ce e mesure.
Nous con nuerons donc à suivre ce e disposi on tout en restant conscients que nous sommes malheureusement très très loin de la révolu on annoncée. Ce e disposi on cons tuait sans doute à l’époque ou elle a été annon-cée un miroir aux aloue es.
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La CFDT appelle ses équipes à la vigilance !
Dans le cadre de l’accord NAO du 26 février 2016, Carrefour s’est engagé à ouvrir pour l’année 2016 une négocia on sur les « Horaires et condi ons de travail en caisses, en lien avec le dossier îlots caisses ».
La CFDT qui depuis 2 ans a lan-cé une grande campagne caisses (bande dessinée « J’encaisse », groupe de tra-vail, enquête na onale) avait demandé que ce e négocia-on s’ouvre le plus rapide-
ment possible.
Dans un premier temps, une date avait été fixée fin juin… C’était sans compter sur les changements opérés à la tête de la direc on des hypermar-chés. La réunion fut donc re-poussée en septembre.
Or, nous venons d’apprendre un dernier report, la réunion est désormais fixée au 3 no-
vembre (avec une deuxième date prévue en dé-cembre) !
La CFDT a prévenu la direc on qu’elle n’ac-
cepterait pas un nouveau dé-calage : cet engagement pris en février doit être concré sé le plus vite possible. Les sala-riés ne peuvent a endre indé-finiment, les condi ons de tra-vail se sont en effet dégradées comme en a estent les infor-ma ons et les récentes ac ons en magasin (Epernay, Brest).
Lors du premier semestre 2016, les équipes CFDT ont in-terrogé 1 584 assistant(e)s de caisses (voir hyper n°465) !!! Le taux de sa sfac on concernant les ho‐raires îlots est en net recul par rap‐port à ceux annon‐cés précédemment par la direc on : 62,73 % des sala‐riés se déclarent sa sfaits contre 93 % en 2010 selon
Carrefour. Même s’il ne s’agit ni du même sondage, ni du même sondeur, on peut quand même s’inquiéter !
Rappelons aussi que 83 % des assistantes jugent les effec fs insuffisants et que 77,36% in‐diquent souffrir au travail !
La CFDT a end donc ce e né-gocia on avec impa ence ! En appui de l’équipe des 4 négo-ciateurs, un groupe de travail va être cons tué et se réunira après chaque réunion.
A suivre donc… mais dans pas trop longtemps.
Les résultats complets de notre enquête caisse sont disponibles pour les délégués sur notre site internet : www.cfdt‐carrefour.com, et pour tous les salariés auprès de leurs délégués CFDT.
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Mauvaises prévisions pour l’accord signé par FO et la CGC !
il faudra réaliser une pro-gression du ROC (résultat opéra on-nel cou-rant). Or, le verdict
est tombé, le ROC du premier semestre est de 706 millions d’€, en baisse de 20 millions.
Dans un contexte de guerre des prix permanent, il était évident que l’entreprise ne pouvait plus produire le même niveau de bénéfice. FO
et la CGC, signataires de ces baisses à répé on auraient pourtant dû le comprendre…
Mais manifestement, ils n’ont pas souhaité s’opposer à la di-rec on !
Dans un contexte très concur-ren el, c’est encore seulement les salariés qui devront faire des « efforts ». Personne à ce jour ne parle de réduire la ré-munéra on de notre PDG (en hausse), ni celle des ac on-naires.
L’exemple vient d’en bas ma‐nifestement.
La CFDT, fidèle à ses revendi-ca ons n’a pas signé le dernier accord de par cipa on, la pro-posi on faite par la direc on était totalement irréaliste. Dé-sormais pour parvenir à main-tenir le très faible niveau de l’accord précédent (598 € de prime en moyenne sur 3 ans),
Nouvelle sec on CFDT
Bienvenue à Sylvie qui a été nommée mi-septembre Repré-sentante syndicale CFDT de sec on à Carrefour Rambouil-
let. Sylvie travaille en caisses et connait bien le rôle de re-présentante des salariés puisque elle a déjà été délé-guée du personnel (sur une liste FO) pendant de longues années.
Fidèle lectrice de l’hyper, notre nouvelle militante a sou-haité rejoindre la CFDT pour défendre les condi ons de tra-
vail des ses collègues et re-joindre notre combat dans la préserva on de nos acquis so-ciaux.
Une nouvelle sec on CFDT est donc cons tuée à Rambouil‐let, ses militants pourront compter sur l’aide de notre collec f !
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L’hyper n°466 du 26 septembre 2016 Page 11
Mise en place d’un site et d’une ligne d’alerte d’ici fin octobre.
avaient été li-cenciés et des centaines de mil-liers de pe ts-épargnants avaient perdu leurs capital-retraite à la suite de malversas-sions.
La ligne éthique mise en place par Carrefour n’est des née qu’au signalement des faits dans les 5 domaines suivants :
Financier, comptable,bancaire et lu e contrela corrup on.
Pra ques an ‐concurren elles
Lu e contre la discrimi‐na on et le harcèlementau travail
Protec on de l’environ‐nement.
Important : il n’est pas obliga-toire d’u liser ce e ligne d’alerte. C’est un système fa-culta f qui ne se subs tue pas aux autres canaux classiques (hiérarchie, représentants du personnel, police, administra-on, etc.).
Tout signalement hors-sujet, dépourvu de caractère sérieux
ou invérifiable ne sera pas trai-té par la société en charge de ce e ligne.
Les alertes infondées ou ca-lomnieuses peuvent être sanc-onnées, mais uniquement si
le salarié s’avère être de mau-vaise foi.
Le recueil et le traitement des données se fera par la filiale britannique du société US nommée NAVEX (qui répond aux normes de la CNIL). Elle travaille déjà avec Airbus, BNP, Véolia.
La direc on de Carrefour me ra en place fin octobre un site et une ligne d’alerte Ethique ?
Qu’est‐ce que c’est ?
Il s’agit d’un disposi f qui per-met aux salariés qui le souhai-tent de signaler des situa ons ou des comportements en contradic on avec les prin-cipes éthiques.
1 600 entreprise en France ont mis en place ce type de système et la loi SAPIN2 (voir page ci-contre) rend obliga-toire des mesures de vigilance pour les grandes sociétés.
La généralisa on de ces lignes d’alertes fait suite à de nom-breux scandales comme celui d’Enron aux Etats-Unis, société qui avait maquillé ses comptes et fait faillite en entraînant avec elle le cabinet d’Audit An-dersen : 20 000 salariés
« Whistleblowing »
Vous avez peut‐être déjà en‐tendu ce terme anglo‐saxon u lisé pour désigner les lignes d’alerte profession‐nelle. Le whistleblower est aussi le mot anglais pour
« lanceur d’alerte ». Ce terme désigne à l’origine les poli‐ciers soufflants (blow) dans
leur sifflet (whistle).
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L’hyper n°466 du 26 septembre 2016 Page 12
« Les présidents, les directeurs généraux et les gérants d’une société employant au moins 500 salariés ou appartenant à un groupe de sociétés dont l’effec f comprend au moins 500 salariés et dont le chiffre d’affaires ou le chiffre d’affaires consolidé est supé-rieur à 100 millions d’euros sont tenus de prendre les me-sures des nées à prévenir et à détecter la commission, en France ou à l’étranger, de faits de corrup on ou de trafic d’influence selon les modalités prévues au II du présent ar cle. …»
« Les personnes men onnées me ent en œuvre les mesures et procédures suivantes :
1° Un code de conduite définis-sant et illustrant les différents types de comportements à proscrire comme suscep bles de caractériser des faits de cor-rup on ou de trafic d’influence.
2° Un disposi f d’alerte interne des né à perme re le recueil des signalements émanant d’employés rela fs à l’exis-tence de conduites ou de situa-
ons contraires au code con-duite de la société.
établisse-ments et so-ciétés.
A noter que les Principes Ethiques ou le code de conduite Car-refour va être simplifié (voir encadré ci-dessus).
En novembre, une affiche sera envoyée aux établissements et le dépliant remis aux salariés lors de réunion d’informa on. Il est prévu que les salariés soient tous informés...
Un module de e-learning sera aussi diffusé en magasin.
Le calendrier.
L’entreprise a déjà réalisé les formalités auprès de la CNIL (Commission Na onale Infor-ma que et Liberté) en juin. Le comité de groupe France a été informé le 7 juillet dernier et en septembre - octobre, l’en-treprise va informer et consul-ter les CE et CCE des différents
Posi on CFDT :
Dans l’absolu personne ne peut être contre plus de transpa-rence, cela ne peut pas nuire. Cependant, les salariés tout comme les syndicats ne sont à aucun moment impliqués dans la construc on des « principes éthiques » de l’entreprise, et cela depuis l’origine de ce que l’on appelle chez Carrefour « les poli-ques ». Pourtant, ils sont parfois scep ques quant à leur res-
pect. D’ailleurs, à notre avis, le contenu des poli ques Carrefour est sensiblement différent de ce que préconise la loi Sapin2 qui se limite à la corrup on et au traffic d’influence.
Quoiqu’il en soit, énoncer un code de conduite ne garan t pas son respect et Navex n’étant pas indépendant (c’est un presta-taire de Carrefour qui no fiera les signalements à la hiérarchie) , on tourne en rond ! Pour la CFDT, la loi permet déjà de dénon-cer devant la jus ce les faits délictueux. Les autre disposi fs sont loin d’avoir démontrés leur efficacité, demandez aux em-ployés de Volskwagen, société soupçonnée d’avoir trafiquée 11 millions de véhicules. Le premier ar cle de son code de conduite de 23 pages, validé avant le scandale s’in tulait : « Le devoir de protéger la réputa on du groupe Volkswagen ». C’est réussi !
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Quels moyens et quelle reconnaissance pour les salariés des anciens SAV ?
Depuis la suppression des techniciens, le sort des an-tennes SAV est régulièrement remis en ques on.
Carrefour semble avoir trouvé la solu on en mul pliant les ac vités et transformé les SAV (et parfois les accueils dans certains magasins) en « point services». Pourquoi pas.
Mais les salariés de ces points
services ont-ils les moyens suffi-sants pour tra-vailler correcte-ment ainsi que la reconnaissance associée aux tâches qu’ils effectuent ?
Prise en charge du matériel en panne, relais‐colis, loca on de
véhicule, ges on des bornes photos (et parfois vente de cartes cadeaux, et même vente de toiles cirées au mètre!)… Une vraie liste à la Prévert !
On peut dire que les salariés qui occupent ces postes sont plus que polyvalents !
Quelle est leur classifica on ? Et bien, il s’agit majoritaire-ment de salariés au niveau II
(rarement au III) qui n’ont pas de contrat de travail correspondant au mé er qu’ils exercent (et qui reste à définir). On y trouve no-tamment des salariés des
caisses, suscep bles de retour-ner à leur poste d’origine à n’importe quel moment mal-gré parfois de nombreuses an-nées passées à ce poste.
Ils sont censés s’adapter aux nouvelles tâches qu’on leur impose sans qu’en retour on reconnaisse leurs compé-tences par une vraie classifica-on et un salaire adéquat.
On pourrait aussi parler des effec fs et des locaux affectés à ces points services qui pè-sent parfois lourdement sur les condi ons de travail.
Quoiqu’il en soit, les NAO pré‐voient de parler des classifica‐ons des nouveaux mé ers. Il
faudra que « les points ser‐vices » figurent dans la liste des priorités.
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La CFDT crée l’ARASC une associa on re‐groupant salariés et ac onnaires
Dans la foulée de la dernière assemblée générale des ac‐onnaires Carrefour de mai
2016, la CFDT avait annoncé vouloir lancer une associa on regroupant les salariés ac on‐naires.
C’est chose faite puisque les statuts (loi 1901) de l’ARASC :
l’associa on pour la repré-senta on des ac onnaires et des salariés Carrefour ont été déposés en préfecture.
Quel est le but de ce e asso-cia on ? Elle regroupe plu-sieurs mis-sions, mais
pour résumer on peut dire qu’il est de concilier les inté-rêts des salariés et ceux des ac onnaires minoritaires, en partant du principe que le so‐cial est indispensable à la bonne santé de l’entreprise.
Il y a deux types d’adhérents : les salariés Carrefour ac on‐
naires qui dé ennent parfois une seule ac on à tre symbo-lique (c’est le cas de la plupart des militants CFDT présents à l’AG !) et les ac onnaires indi‐viduels non salariés qui sou-haitent promouvoir un ac on-nariat socialement respon-sable et une éthique de gou-vernance du groupe.
Ce e associa on sera aussi un lieu de forma on et de construc on de proposi ons avant les futures AG. Alors n’hésitez pas, rejoignez‐nous !
Pour adhérer ?
Rien de plus simple : il suffit de se connecter sur le site :
www.cfdt‐carrrefour.com
Et de cliquer en haut sur le lo-go de l’associa on.
Plus de 100 militants CFDT Carrefour à l’AG des ac onnaires 2016
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48 salariés de 8 magasins sans salaires depuis juillet !
Carrefour avait prévu de céder 37 magasins DIA au groupe Po-lonais Gas qui annonçait vou-loir créer une nouvelle en-seigne de proximité (nommée Okey) en France.
8 de ces magasins (en Ile de France et dans le Nord ) ont
déjà été cé-dés. Malheu‐reusement les em‐ployés se retrouvent sans salaires
depuis juillet et dans une si‐tua on de précarité extrême (en fait, les magasins n’ont pas été rouverts depuis fin juin) !
Le groupe Gas vient d’être placé en redressement judi-caire et les salaires doivent
être pris en charge par le ré-gime de garan e.
Le groupe Carrefour a mis fin à la vente des autres magasins qui devaient être cédés au groupe Polonais…
Mais on se pose la ques on de savoir comment il a été possible de vendre ces huit établissements à un repre‐neur manifestement insol‐vable !
Le crédit d’impôt dont Carrefour a bénéficié est en augmenta on.
ma on de ces salariés, la réno-va on des magasins, le renou-vellement des tenues de tra-vail…
Pensez-vous que Carrefour soit sa sfait de ce e somme : et bien pas du tout ! L’entre-prise s’indigne plutôt de la hausse des impôts et des taxes et juge le CICE insuffisant. Alors ça tombe bien, nous non plus, nous ne sommes pas con-
tents du CICE ! Car malgré toutes les présenta ons de Carrefour on n’a vraiment pas l’impression qu’il bénéficie aux salariés.
Chaque année, les entreprises doivent jus fier l’u lisa on du CICE.
Carrefour annonce donc avoir bénéficié de 134 millions d’€ de crédit d’impôts au tre du CICE en 2015. Une augmenta‐on de 14 millions (dont 8
millions pour ERTECO/DIA nouvellement acheté.
Selon l’entreprise, ce crédit aurait été u lisé pour la for-
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Regroupement des 5 sites d’Evry prévus pour 2020.
verts entre 1974 et 1988 pour le plus récent.
Carrefour prévoit à horizon 2020 de construire 29 000 m2 de bureau et 1 400 m2 de par‐king sur un terrain situé en face des sites Mermoz 1 et 2.
Un arrêt du train-tram Massy - Evry est prévu à proximité du site.
Selon l’entreprise, ce projet est mo vé par la vétusté des locaux actuels et une nécessité d’offrir aux salariés de meil-leurs condi ons de travail et un environnement plus mo-derne.
Les effec fs actuels seraient maintenus et une commission paritaire de suivi créée afin de suivre le projet.
Contrairement aux idées re‐çues et malgré le nouveau siège de Massy, il reste en‐core beaucoup de salariés sur Evry/Courcouronnes.
En effet, 1 937 salariés travail-lent sur 5 sites. Des sites ou-
Carrefour annonce vouloir améliorer valoriser l’appren ssage en 2016
de succession en « recrutant les meilleurs appren s avec la perspec ve de les intégrer », « d’améliorer l’accueil et le suivi » et « conserver les savoir faire de généra on en généra on ».
Un beau pro-gramme dont
les moyens restent à définir. Pour la CFDT, il faut reparler des salaires de ces mé ers et de la valorisa on du tutorat !
L’entreprise met le paquet sur les produits frais. C’est par -culièrement visible quand on visite le magasin de Villiers en Bière (ar cle dans le prochain hyper).
Or, les mé ers « de bouche » (voir tableau) sont en tension au niveau des effec fs. Carrefour annonce donc vouloir réussir son plan
Appren s sur l’année 2015 périmètre France (hypers/supers)
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Ce n’est pas facile de résumer en quelques mots un long par‐cours militant.
Serge vient de qui er Carre‐four en juillet, après 43 ans passés dans l’entreprise. Il y a occupé un très large éventail de mé ers et de mandats al‐lant du suppléant à celui de délégué na onal hypermar‐chés et coordinateur du groupe (sans oublier celui de conseiller prud’hommes, d’administrateur, de trésorier de syndicat).
Avec l’aide de camarades au-jourd’hui à la retraite, il a créé la coordina on CFDT Carrefour et l’a animé pendant plus de 20 ans. Il a impulsé ses
grandes ac ons !
Au départ, la coordina on Car-refour comptait une quaran-taine de militants, mais au fil des fusions et grâce au déve-loppement, ce sont désormais des centaines de délégués qui
L’informa on CFDT c’est aussi en plus de l’hyper et pour affi-chage : les Flash info que vous pouvez retrouver sur notre site internet.
Vous pouvez aussi adhérer à la CFDT par le biais de notre formulaire, un délégué vous contactera alors dans les plus brefs délais.
sont formés, informés et con-sultés chaque année par la sec on na onale (qui compte plus de 5 000 adhérents dans les syndicats départemen-taux).
Les 3 derniers Hypers quant à eux, n’auraient pas pu exister sans les 463 numéros qui les ont précédés (et sans le Fax, l’ancienne formule de la ga-ze e). Mais le plus grand mé‐rite de Serge a été sans aucun doute, sa capacité à laisser une structure en parfait état de marche et à transme re le relais. Ceux qui y parviennent ne sont pas si nombreux...
Alors au nom des militants CFDT Carrefour, merci.