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Des retombées intéressantes pour les commerçants p.3 Une belle récolte pour Raymond Miousse p.3 Le dimanche 10 mars 2013

La Pige du 10 mars 2013 - Édition spéciale des Jeux du Québec 2013

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Publiée quotidiennement dans le cadre de la 48e Finale des Jeux du Québec à Saguenay du 1er au 9 mars 2013. Aussi sur la toile à l'adresse suivante : http://www.lapige.qc.ca

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Page 1: La Pige du 10 mars 2013 - Édition spéciale des Jeux du Québec 2013

Des retombées intéressantes pour les commerçants p.3

Une belle récolte pour

Raymond Miousse

p.3

Le dimanche 10 mars 2013

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Le médaillé d’or en fleuret masculin individuel, Maxim Coupal, ne vise rien de moins que d’être le premier Canadien à gagner une médaille d’or dans cette discipline aux Jeux olym-piques, lorsque l’opportunité se présentera à lui.

Pierre-A.Gosselinpierre-antoine.fournier-gosselin@cjonquiere.qc.ca

En fait, les Olympiques ont toujours été l’objectif premier du jeune garçon originaire de Saint-Hyppolite, et ce, depuis qu’il a débuté l’escrime, il y a six ans. «Je vise le top du top depuis le début», déclare-t-il.

Représentant la région des Laurentides, le fleurettiste de 15 ans a remporté hier matin sa première médaille d’or aux Jeux du Québec, face à Loïc Beau-lieu de l’Estrie, qui était consi-

déré comme grand favori de l’affrontement. Pour Maxim, il s’agit d’un bel accomplissement personnel, puisqu’il y a deux ans à Salaberry-de-Valleyfield,

il n’était même pas monté sur le podium, se contentant d’une septième place.

«Cette victoire est vraiment motivante pour moi. Ça aide à

remonter l’estime d’un athlète et ça me donne un gros boost pour les compétitions à venir», explique Maxim, quelques minutes après son duel.

«Maxim a maturé et il est devenu beaucoup plus fort mentalement et physiquement. Il travaille fort, ne lâche jamais et on a pu voir aujourd’hui que ça donne des résultats. C’est un athlète très complet», ajoute son entraîneur-accompagnateur Gabriel Gélinas, du club des Seigneurs de la Rive-Nord des Laurentides.

Les récents succès du jeune escrimeur proviennent surtout du fait qu’il s’entraîne désor-mais avec un nouveau club, Les Mousquetaires, à Montréal. Après avoir été initié à l’école des Hauteurs de Saint-Hyppo-lite et formé longtemps par le club SRN à Blainville, il se retrouve maintenant sous la tutelle d’une sommité en la matière, Tetyana Khalfaui.

«Ça a été un changement bénéfique pour mon chemine-ment. Chez Les Mousquetaires,

il n’y a que des fleurettistes comme moi, ça devenait alors plus avantageux de m’y entraîner. Tetyana est certifiée maître d’armes et elle m’aide beaucoup à bâtir ma confiance et ma force de caractère», ajoute-t-il.

Une qualité qu’il met à profit lors de ses nombreuses compétitions, car Maxim se promène beaucoup. Entre le Québec, les États-Unis et l’Eu-rope, l’athlète n’a pas le temps de chômer. Il a d’ailleurs récem-ment terminé 133e sur 396 au prestigieux Marathon des fleu-rets de Paris, où plus de 1 000 athlètes de partout à travers le monde compétitionnaient.

«C’est mon père qui organise mon calendrier de compétition. Ma mère surveille mon alimen-tation de très près, donc je ne prends pas mon entraînement à la légère. Je tente de mettre toutes les chances de mon côté afin que mon but se concrétise», termine Maxim, juste avant de recevoir sa médaille d’or de la 48e Finale des Jeux du Québec 2013.

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Escrime

Maxim Coupal rêve déjà aux Olympiques

Maxim Coupal, 15 ans, couronne ses Jeux du Québec avec sa première médaille d’or de la compétition.

Chez les Gauthier, le tennis de table, c’est une histoire de famille. La petite dernière, Sophie, âgée de 10 ans, relève le défi comme son frère et sa sœur et réussit au-delà des attentes.

Jessica [email protected]

L’athlète de Repentigny en est déjà à ses troisièmes Jeux du Québec. Elle a mis les pieds au Pays des géants avec le titre de favorite de la déléga-tion lanaudoise et repart avec une belle médaille dorée au cou.

Sa mère, Karine Dumontier, explique que chez elle, le tennis de table occupe une place très impor-tante. C’est son conjoint qui a initié les enfants à ce sport. L’essentiel de leurs soirées familiales se déroule autour d’une table de ping-pong et il y a régulièrement des tournois et des compétitions à l’extérieur. Autour de tout ça, la maman tente de coordonner l’école, les devoirs et les dodos, en plus de s’impliquer activement dans les jeunes carrières de ses trois enfants.

Et la plus jeune, Sophie, fait ses preuves. C’est qu’elle n’est pas facilement impressionnable, la petite, comme l’explique la

maman, également bénévole à la table de contrôle: «Elle est vrai-ment déterminée. C’est une jeune compétitive, toujours en contrôle, toujours concentrée et sérieuse. Même en mauvaise posture, même si elle joue contre des plus vieux, des plus menaçants, elle ne s’en laisse jamais imposer.»

Chez Sophie, c’est une ques-tion de personnalité. Les qualités qui font d’elle une bonne pongiste se transportent partout, témoigne sa mère: «Elle a des aptitudes en tennis de table, mais elle excelle dans plusieurs domaines. C’est naturel chez elle. Elle a une bonne coordination, beaucoup de déter-mination et ça transparaît dans tout ce qu’elle fait.»

La carrière de Sophie a commencé de façon assez inhabi-tuelle. Comme son grand frère et sa grande sœur s’adonnent égale-ment au tennis de table, elle a rapidement été en contact avec ce monde et a eu une raquette en main assez tôt, pour le plaisir d’abord. «Lorsqu’on était en pratique avec son frère et sa sœur ou lorsqu’on allait les chercher, on voyait que Sophie était intriguée par le jeu. Elle a eu envie d’essayer et a commencé à jouer régulièrement. Elle venait faire un tour à la table,

puis retournait faire du dessin», raconte Mme Dumontier.

Depuis, le sport a amené plusieurs opportunités à Sophie, qui a commencé à s’entraîner sérieusement à l’âge de 6 ans. C’est d’ailleurs cette année-là qu’elle a participé à ses premiers Jeux du Québec. Elle a déjà participé à trois championnats canadiens, où elle s’est très bien illustrée, fidèle à elle-même.

Le tennis de table est rapide-ment devenu une passion pour Sophie. Tous peuvent le sentir lorsqu’elle arrive à la table accom-pagnée de son regard intense. «Il y a des joueurs chez qui, seulement par la façon dont ils regardent la balle, on sent toute la force, toute la motivation», conclut le direc-teur général de la Fédération québécoise de tennis de table, Rémi Tremblay, en parlant bien sûr de la petite Sophie.

Sophie Gauthier, 10 ans

Une pongiste qui n’a pas froid aux yeux

À sa troisième présence aux Jeux du Québec, Sophie Gagnon repart avec l’or dans sa catégorie.

Photo: courtoisie

«Même en mauvaise posture, même si elle joue

contre des plus vieux, des plus menaçants,

elle ne s’en laisse jamais imposer.»

Photo: Alain-Patrik Poirier

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Les retombées des Jeux du Québec représentent une manne pour plusieurs commer-çants de la région, même si elles sont difficiles à chiffrer pour l’instant.

Geneviève T. [email protected]

«Durant les quatre premiers jours de compétition, les ventes ont augmenté d’environ 15 %», affirme le directeur général du magasin Sports Experts à Chicoutimi, Roger Turcotte. «Beaucoup de gens de l’extérieur sont venus visiter le magasin en famille. Cela ne s’est pas toujours traduit par plus d’achats, mais il y a eu plus d’achalandage, ça c’est certain», poursuit-il.

Les magasins UltraViolet, situés sur le boulevard Talbot à Chicou-timi et sur le boulevard Harvey à Jonquière, ont également été victimes de cet achalandage. «Notre créneau c’est le ski de fond, déclare l’un des employés de Chicoutimi, Frédérick Duchesne. Nous avons vendu davantage de cires haut de

gamme et avons reçu la visite d’une nouvelle clientèle en provenance de l’extérieur de la région.»

Toutefois, à Jonquière, c’était plus tranquille. «Nous avons eu une augmentation de clientèle de 10 %, mais avec la relâche, on ne peut pas affirmer que c’est juste à cause des Jeux», nuance l’une des employés de Jonquière, Marie-Claude Gagnon.

D’ailleurs, pour le propriétaire des restaurants Rodi à Jonquière et à Chicoutimi, Pierre Allard, c’est également à Chicoutimi que la 48e Finale a eu plus d’impacts. «Je m’attendais à plus de ventes à Jonquière et moins à Chicoutimi, mais c’est le contraire qui est arrivé, affirme M. Allard. Selon moi, c’est que les hôtels et les compéti-tions les plus intéressantes pour le public étaient situés à Chicoutimi. Somme toute, ma clientèle était davantage touristique et avec la relâche, j’ai augmenté de 10 % mon nombre d’employés.»

Les restaurants Roberto, quant à eux, ont offert des repas gratuits dans toutes leurs succursales de la région dans le cadre des Jeux, pour une valeur totale de 5 000 $ de commandites. «C’est certain que ça a paru sur l’achalandage. Aujourd’hui encore, on a beau-coup de clients, a mentionné

hier la superviseure en cuisine du restaurant de Jonquière, Jasmine Gauthier. Les heures ont augmenté autant sur le plan-cher que dans la cuisine et les serveuses travaillaient parfois plus tard dans l’après-midi.»

Au contraire, la situation a été décevante au Mikes sur la rue Saint-Dominique. «J’avais préparé mes employés et mon inventaire en conséquence, partage le directeur-gérant du restaurant, Michel Dallaire. Pour l’économie de la région, c’est certain que les Jeux ont été bénéfiques, mais ça n’a pas été le cas sur mes ventes. À quelques reprises, j’ai même reçu des clients qui se trom-paient de succursale.»

Pour la directrice adjointe en communication-marketing chez Promotion Saguenay, Ruth Vandal, les retombées écono-miques relatives aux Jeux du Québec, même si elles ne sont pas partout les mêmes, auront des conséquences à long terme sur le tourisme en région : «Les gens arrivent et se renseignent sur les activités qu’ils peuvent faire. Ils veulent en profiter pour visiter la région, tant qu’à être ici. On a vraiment l’impression que ça va les faire revenir.»

Le propriétaire des restaurants Rodi à Jonquière et à Chicoutimi, Pierre Allard, souligne que ses employés ont effectué plusieurs livrai-sons dans les hôtels durant les Jeux du Québec.

Les commerçants profitent de l’achalandage

Pour le directeur de la sécu-rité du Village des athlètes, Raymond Miousse, la 48e Finale des Jeux du Québec revêt un cachet bien différent que pour les quelque 3000 athlètes qui y ont participé. Il s’agit pour ce collectionneur passionné d’une belle opportunité d’échanger des épinglettes avec les gens des autres régions.

Étienne [email protected]

«Il y a 39 ans, j’ai été béné-vole au tournoi pee-wee de Jonquière, et c’est là que j’ai reçu ma première épinglette. Depuis ce temps, j’ai attrapé la piqûre!» lance Raymond Miousse, d’un ton sympathique.

À partir de ce moment, Raymond Miousse a fait de la collecte d’épin-glettes une véritable passion. En 39 ans, il a amassé au-delà de 30 000 épinglettes, et ce nombre ne cesse d’augmenter. «Ce qui m’attire d’une épinglette, c’est sa beauté et sa forme, soutient le collectionneur

d’expérience. Ma préférée, c’est une épinglette de la compagnie Price.

Elle m’a été offerte par mon père. Ça me fait un excellent souvenir de lui».

Selon M. Miousse, la 48e Finale des Jeux du Québec a repré-senté une belle oppor-tunité pour récolter de nouvelles épinglettes à ajouter à sa collec-tion déjà bien garnie. «Les gens étaient au courant que je ramassais des épin-glettes, alors certains m’en ont apporté tout au long des Jeux», déclare M. Miousse.

Au total, il s’est fait offrir une trentaine d’épinglettes de la part de collègues au courant des heures passées comme bénévole aux Jeux du Québec de Saguenay.

Le collectionneur d’épin-glettes originaire de la région se considère comme un généraliste. Cela signifie qu’il ne se spécialise pas dans un domaine particulier lorsqu’il recherche des épinglettes. «Je dois tout de même avouer que je préfère les épinglettes du domaine de la Sûreté du Québec et des pompiers. C’est ce qui me fascine le plus», déclare Raymond

Miousse. Il ajoute que tant que la santé le lui permettra, il conser-vera sa collection d’épinglettes.

Raymond Miousse est présen-tement membre du Club des collectionneurs du Saguenay. «Nous nous réunissons une fois par mois à l’hôtel Mont-Valin pour discuter de projets à venir. Notre club est l’un des six affiliés au Club des collectionneurs du Québec», explique M. Miousse. Des résidents de la Nouvelle-Écosse, du Nouveau-Brunswick et de la France comptent parmi les quelque 300 membres qui font partie de cette association, fondée en 1984. «Un Festi-pins est orga-nisé chaque année. C’est l’oppor-tunité de montrer nos plus belles collections, car il y a des prix à gagner», relate l’homme qui a remporté la médaille d’or dans la catégorie généraliste lors du dernier Festi-pins.

Et sa passion semble conta-gieuse. Il l’a récemment trans-mise à son épouse, qui se spécialise pour sa part dans la recherche d’épinglettes en rapport avec un cœur.

Collectionneur d’épinglettes

Une passion pour Raymond Miousse depuis 39 ans

Photos: Étienne Dubois

Raymond Miousse collectionne des épinglettes depuis près de 40 ans, et sa collection s’élève à plus de 30 000 unités.

Photo: Geneviève T. Plourde

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La 48e Finale des Jeux du Québec semble avoir beaucoup plu aux athlètes qui sont venus au Saguenay cette semaine. Les encouragements des visiteurs, l’esprit d’équipe et le plaisir de jouer sont des éléments qui ressortent des propos des jeunes rencontrés sur les sites de compétitions.

Maleïka Beauchamp [email protected]

«J’ai beaucoup aimé mon expérience! Je suis même sortie de ma zone de confort durant mes épreuves, ça a été un beau défi!», a raconté Haidi Poirier, 15 ans, la seule Bromontoise présente aux Jeux.

Alexandre Talbot, 15 ans, est aussi fier de ses accomplissements. Il a gagné la médaille d’or en finale dans la catégorie 58 kg. «C’est une super bonne expérience. Ça ne fait

qu’un an et des poussières que je boxe et je suis très heureux de mes performances», a confié à La Pige le jeune boxeur de la Capitale Nationale.

Pour sa part, le jeune halté-rophile, porteur du drapeau de la Capitale Nationale, Jason Perron, a aimé l’atmosphère qui régnait aux Jeux. «C’est vraiment exci-tant comme ambiance!», a raconté l’athlète qui a remporté deux médailles d’or à l’arraché et une d’argent à l’épaulé-jeté, dans la catégorie des 62 kg.

Un avis partagé par la boxeuse de la Rive-Sud, Florence Belle-Germain, qui en était à ses premiers Jeux du Québec. «Je l’ai fait pour le plaisir, mais je suis heureuse des résultats, a raconté la gagnante de l’or en finale. J’ai vraiment aimé l’énergie des gens et l’ambiance des Jeux!»

Gabriel Paquet, 12 ans, est atteint de la maladie de l’Ataxie de Charlevoix qui lui fait perdre l’équilibre et tomber à tout moment. Il adore un nouveau sport en émergence au Québec, le hockey-luge. «C’est difficile, mais j’aime vraiment ça. J’aime

jouer au hockey avec mes amis!», a raconté le jeune athlète de Saguenay.

Les athlètes de l’équipe de ski alpin de la Capitale Nationale sont tous d’accord sur le fait qu’ils ont

eu une belle expérience. «On s’est beaucoup amusé!», ont-ils lancé à La Pige.

Les athlètes ont apprécié leur séjour au Saguenay

Les jeunes de la Capitale Nationale ont dit avoir aimé la nourriture qu’on leur a servi durant leur séjour aux Jeux.

Depuis le 27 février dernier, Lise Woodbury commence ses journées à 6h30 et les termine à 22h. Mais ce n’est pas la fatigue qui paraît dans les grands yeux de la responsable du salon des bénévoles et de la directrice des chefs de mission, mais plutôt une passion évidente, dévorante.

Ann Julie [email protected]

En plus de ses fonctions, Mme Woodbury a 25 bénévoles sur ses épaules. «C’est beaucoup de gestion, mais tout s’est très bien déroulé!», souligne la pétillante femme, qui travaillait avec des bénévoles allant de 7 à 73 ans, et des missionnaires qui provenaient des 19 régions du Québec. L’âge ne constitue pas un obstacle, puisque durant tout le processus, comme le précise la bénévole, les jeunes et les moins jeunes se sont impliqués d’une façon exem-plaire, en mettant leurs personna-lités colorées de l’avant.

Celle qui porte le chapeau de directrice du crédit chez Produits BCM en portait plusieurs autres durant la durée de la 48e Finale des Jeux. Entre autres, elle s’occupe du service de secrétariat, des photo-

copies et des messages pour les missionnaires, mais aussi de leur faire des surprises et de leur offrir des gâteries, comme des produits régionaux. «C’était des gens très faciles à vivre et toujours de bonne humeur!», précise la bénévole.

Depuis un an, la Chicoutimienne fait partie du comité organisateur des Jeux et juste avant le commen-cement, la bénévole s’est assurée de décorer la cafétéria du centre administratif, situé au Cégep de

Jonquière, aux couleurs des Jeux. C’était sa première expérience au sein des Jeux du Québec, mais pas sa première comme bénévole; elle était capitaine d’équipe au sein du Relais pour la vie au cours des cinq dernières années. Toutefois, ce n’est pas n’importe quelle personne qui peut détenir toutes ces responsa-bilités: «On doit savoir où on s’en va, on doit bien gérer une équipe, en plus de rendre les gens heureux et d’être de bonne humeur.»

Directrice des chefs de mission

Lise Woodbury gâte son équipe

Lise Woodbury ne compte plus ses heures comme bénévole.

Un souper pour les bénévoles

Le comité reconnaissance de la 48e Finale des Jeux du Québec est fin prêt à accueillir les bénévoles le 15 mars au Palais des sports de Jonquière dans le cadre d’un party spécialement orga-nisé afin de souligner leur implication.

Thomas [email protected]

«On ne veut pas que les bénévoles travaillent lors de cette soirée. Les gens du conseil d’administration seront derrière les six bars, dont celui commandité par la Voie Maltée. Une équipe de basketball s’occupera du vestiaire. Nous sommes également en négociation avec une firme de taxi pour assurer le retour, mais nous allons encourager fortement les bénévoles à faire du covoiturage», affirme l’un des membres du comité, Jacques Raymond.

Lors de cette soirée, les bénévoles pourront profiter d’une foule d’activités et d’un repas gratuit. Ils auront le choix entre quatre aires de restauration, soit Mikes, Sushi Shop, Gastronomie Plus Chef-Traiteur et le traiteur du Palais des sports. Le directeur du Village historique de Val-Jalbert, Dany Bouchard, agira à titre de maître de cérémonie, alors qu’un DJ et le groupe de musique EFX Classic Rock se chargeront du volet musical. De nombreux prix de présence seront distribués parmi les béné-voles présents, dont du matériel promotionnel qui ne se sera pas écoulé.

M. Raymond croit que le comité a fait ses devoirs afin de promou-voir la soirée. «Nous distribuons des signets et il y a également des affiches un peu partout qui annoncent le party. La soirée est même mentionnée dans le guide du bénévole», précise-t-il.

Un vidéo hommage sera aussi préparé par deux élèves du programme d’Arts et technologies des médias, Catherine Blais et Daniel Goulet-Daigneault, ce qui devrait être un centre d’attention lors de cette soirée. Des moments inédits mettant en vedette des béné-voles seront présentés sur écran géant. Le budget consacré à l’organi-sation de cette soirée est de 16 000 $.

Photo: Ann Julie Larouche

Photo: Maleïka Beaucham

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