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TOURISME ET VIGNOBLE EN ALSACE 2014

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Si l’on y ajoute quelques ruines de châteaux fort élégamment posées, d’accueillants bourgs médiévaux et des églises gothiques à couper le

souffle, la description du vignoble alsacien faite par Ermold le Noir au IXe siècle est encore pertinente : «C’est une terre antique et riche, occupée par les Francs qui lui ont donné le nom d’Alsace. D’un côté les Vosges, de l’autre le cours du Rhin, au milieu une population ardente. La vigne couvre les coteaux, sur le penchant desquels mûrit le raisin». Mais l’uniformité du vignoble n’est qu’apparente : la riche diversité géologique de l’Alsace, ses nombreux microclimats, la variété des cépages plantés et des tech-niques employées, permettent d’offrir au visiteur altéré une incroyable palette de breuvages. Le croquant muscat d’Alsace, le sylvaner, dont le come-back commence à être remarqué, la famille des pinots, dont les membres ont chacun une forte individualité, le gewurztraminer aux arômes envoûtants, les merveilleuses vendanges tardives et sélections de grains nobles que les brumes automnales ont caressées, et bien sûr le fier et droit riesling, trouveront tous leur champion, les hommes et le vin étant également divers. L’auteur anonyme du Monologue du Vigneron le disait bien en 1607 : « chacun loue toujours le sien ». Nous souhaitons que ce guide, que nous avons voulu représentatif de la riche variété de pratiques et de styles qu’offre le panorama viticole de la région, puisse aider qui le consultera à trouver le vin d’Alsace qui deviendra «le sien» ; il ne nous reste plus qu’à remercier avec chaleur les vignerons pour la passion qu’ils emploient à leur noble travail et nos lecteurs, dont le regard affuté nous permet chaque année d’enrichir le guide de nouvelles adresses.

Tourisme et vignoble en Alsace !

EDITION

Directeurs de collection et auteurs : Dominique AUZIAS et Jean Paul LABOURDETTEAvec la collaboration de : Hubert ARBOGAST, Marine PREISS, Véronique PRAXMARER et Emmanuelle SUAREZAuteurs : Marie Catherine ACH, Marc ESQUERRE, Pascale LETERTRE, Fanny VOINSON, Franck MAIRINE, Hugues DEROUARD, Marine ORENGA, Virginie FIESINGER, Léa DAVY, Frédérique TANDIN, Véronique DARDOIZE, Michel HAUTMAN, Sylvie GAULLIER, Séverine MASSAT, Emmanuel TAFFARELLI, Bérangère BEHOTAS, Katia BITSCH, Laure DUPONT, Jean Daniel KIENTZ, Patrick PHAN, Claire ENDRESS, Olivier SOHLER, Herve LEVY, Jean Daniel KIENTZ, Patrick PHAN, Claire ENDRESS, Olivier SOHLER, Hervé LEVY, Jean-Paul LABOURDETTE, Dominique AUZIAS et alterDirecteur Editorial : Stéphan SZEREMETARédaction France : François TOURNIE, Jeff BUCHE, Grégoire DECONIHOUT, Perrine GALAZKARédaction Monde : Patrick MARINGE, Caroline MICHELOT, Morgane VESLIN, Julien BERNARD, Pierre-Yves SOUCHET

FABRICATION

Responsable Studio : Sophie LECHERTIER assistée de Romain AUDRENMaquette et Montage : Julie BORDES, Élodie CLAVIER, Sandrine MECKING, Delphine PAGANO, Laurie PILLOISIconographie et Cartographie : Audrey LALOY

WEB ET NUMERIQUE

Directeur technique : Lionel CAZAUMAYOUChef de projet et développeurs : Jean-Marc REYMUND assisté de Florian FAZER, Anthony GUYOT, Cédric MAILLOUX, Christophe PERREAUCommunity et Traffic Manager : Rose –Marie JUTEAU

DIRECTION COMMERCIALE

Directeur commercial et web : Olivier AZPIROZResponsable Régies locales : Michel GRANSEIGNEAdjoint : Victor CORREIARelation Clientèle : Vimla MEETTOO

REGIE NATIONALE

Responsable Régie Nationale : Aurélien MILTENBERGER assisté de Sandra RUFFIEUXChefs de Publicité : Caroline AUBRY, Perrine DE CARNE MARCEIN, Caroline GENTELET, Sacha GOURAND, Stéphanie MORRIS, Caroline PREAU, Caral ZUNIGA, Florian MEYBERGER

REGIE INTERNATIONALE

Directrice : Karine VIROT assistée de Elise CADIOUChefs de Publicité : Romain COLLYER, Camille ESMIEU, Guillaume LABOUREUR

DIFFUSION ET PROMOTION

Directrice des Ventes : Bénédicte MOULET assisté d’Aissatou DIOP et Alicia FILANKEMBOResponsable des ventes : Jean-Pierre GHEZ assisté de Nathalie GONCALVESRelations Presse-Partenariats : Jean-Mary MARCHAL

ADMINISTRATION

Président : Jean-Paul LABOURDETTEDirecteur Administratif et Financier : Gérard BRODINDirectrice des Ressources Humaines : Dina BOURDEAU assistée de Léa BENARD, Sandra MORAISResponsable informatique : Pascal LE GOFFResponsable Comptabilité : Nicolas FESQUET assisté de Jeannine DEMIRDJIAN, Oumy DIOUF, Christelle MANEBARDRecouvrement : Fabien BONNAN assisté de Sandra BRIJLALLStandard : Jehanne AOUMEUR PETIT FUTE TOURISME ET VIGNOBLE EN ALSACE Petit Futé a été fondé par Dominique AUZIAS. Il est édité par Les Nouvelles Editions de l’Université 18, rue des Volontaires - 75015 Paris. & 01 53 69 70 00 - Fax 01 42 73 15 24 Internet : www.petitfute.com SAS au capital de 1 000 000 E - RC PARIS B 309 769 966

Couverture : © Hunawihr © PHB.cz - Fotolia- Impression : IMPRIMEUR DE CHAMPAGNE – 52200 Langres Dépôt légal : 19/07/2014 ISBN : 9782746976559 Pour nous contacter par email, indiquez le nom de famille en minuscule suivi de @petitfute.com Pour le courrier des lecteurs : info@petitfute.com

SommaireLes vins d’AlsaceLes vins d’Alsace ..................................7

Le vignoble alsacien ................................... 7

Les appellations et cépages ................... 8

Le terroir .......................................................16

La vigne ........................................................16

Production et viniication ......................18

Servir et déguster le vin d’Alsace.........20

Les grands noms du vignoble alsacien ................................21

Vin d’Alsace et gastronomie, accords mets et vins .................................21

S’informer .....................................................22

Foires – Salons – Événements ..............24

Calendrier des événements ..................24

Où acheter le vin d’Alsace ? ...................27

Petit lexique du vin ...................................27

La Route des vins d’AlsaceLa Route des vins d’Alsace ................32

Wissembourg .............................................32

Cleebourg ....................................................34

Seebach ........................................................37

Mittelhausen ...............................................37

Strasbourg ...................................................38

Willgottheim ...............................................52

Kuttolsheim .................................................53

Nordheim .....................................................53

Marlenheim .................................................54

Wangen ........................................................55

Kirchheim .....................................................56

Westhofen ..................................................56

Traenheim ....................................................56

Scharrachbergheim-Irmstett ................58

Dahlenheim ................................................58

Balbronn .......................................................59

Bergbieten ...................................................59

Soultz-les-Bains .........................................59

Ergersheim ..................................................60

Wolxheim .....................................................60

Molsheim .....................................................62

Dorlisheim ...................................................63

Rosenwiller ..................................................64

Rosheim ........................................................64

Ottrott ...........................................................65

Obernai .........................................................66

Bernardswiller ............................................68

AvertissementLes renseignements concernant les coordonnées, les tarifs, les jours et heures d’ouverture sont donnés à titre indicatif et n’ont aucun caractère contractuel. Ils sont susceptibles d’avoir fait l’objet de modifications ultérieures pour lesquelles le Petit Futé décline toute responsabilité.

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Vins blancs du village de Cleebourg, dans le nord de l’Alsace

Heiligenstein ...............................................68

Bourgheim ...................................................70

Gertwiller .....................................................70

Barr .................................................................71

Mittelbergheim ..........................................74

Andlau ...........................................................77

Eichhofen ....................................................80

Epig ...............................................................80

Itterswiller ....................................................83

Reichsfeld .....................................................85

Albé ................................................................86

Villé .................................................................86

Nothalten .....................................................87

Blienschwiller .............................................88

Dambach-la-Ville .......................................89

Scherwiller ...................................................94

Châtenois .....................................................96

Sélestat .........................................................97

Kintzheim .....................................................98

Orschwiller ...................................................98

Saint-Hippolyte ....................................... 100

Rodern ....................................................... 103

Rorschwihr ................................................ 103

Bergheim ................................................... 104

Ribeauvillé ................................................ 108

Hunawihr .................................................. 115

Zellenberg ................................................ 119

Riquewihr .................................................. 122

Beblenheim .............................................. 129

Mittelwihr ................................................. 131

Bennwihr ................................................... 133

Sigolsheim ................................................ 134

Kientzheim ............................................... 134

Kaysersberg .............................................. 137

Ammerschwihr ....................................... 140

Katzenthal ................................................. 145

Niedermorschwihr ................................. 147

Ingersheim ............................................... 148

Turckheim ................................................. 149

Wirh-au-Val ............................................... 152

Wintzenheim ........................................... 153

Colmar ........................................................ 154

Wettolsheim ............................................. 164

Eguisheim ................................................. 169

Husseren-les-Châteaux ........................ 177

Voegtlinshofen ...................................... 179

Obermorschwihr .................................... 180

Herrlisheim ............................................... 180

Hattstatt .................................................... 181

Gueberschwihr........................................ 181

Pfafenheim .............................................. 182

Roufach .................................................... 185

Westhalten ............................................... 187

Soultzmatt ................................................ 189

Orschwihr .................................................. 190

Buhl ............................................................. 193

Bergholtz ................................................... 194

Guebwiller ................................................ 194

Soultz .......................................................... 196

Jungholtz .................................................. 196

Berrwiller ................................................... 197

Wattwiller .................................................. 197

Ufholtz ...................................................... 198

Thann ......................................................... 198

Mulhouse .................................................. 200

Notre sélection de vins à moins de 20 eLes Crémant d’Alsace .......................210

Gewurztraminer ..............................213

Muscat ..............................................216

Pinot blanc .......................................219

Pinot gris ..........................................221

Pinot noir ..........................................225

Riesling .............................................228

Sylvaner ............................................234

Divers ................................................236

Index .................................................238

© AUTHOR’S IMAGE – IRÈNE ALASTRUEY

Façades fleuries à Ribeauvillé

Les vins d’Alsace

Le vignoble alsacien 07Les appellations et cépages 8

Le terroir 16La vigne 16

Production et vinification 18Servir et déguster le vin d’Alsace 20

Les grands noms du vignoble alsacien 21Vin d’Alsace et gastronomie, accords mets et vins 21

S’informer 22Foires – Salons – Événements 24

Calendrier des événements 24Où acheter le vin d’Alsace ? 27

Petit lexique du vin 27

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LES VINS D’ALSACE

LE VIGNOBLE ALSACIEN 7

Le vignoble alsacien

PrésentationL’épaule protectrice des Vosges, dont les coteaux bien exposés invitent à la vigne, et dont les forêts, en altitude, fournissent le bois pour les tonneaux et les échalas, le fleuve, qui assure le transport vers les contrées du Nord où Vitis vinifera a renoncé à s’implanter, ont favorisé le développement du vignoble alsacien. Les légions romaines, qui n’auraient su se passer de vin, furent relayées, avec l’introduction du christianisme, par les domaines épiscopaux et abbatiaux, et l’on connaît déjà 120 villages viticoles au IXe siècle. La vigne ne semble alors absente que du Haut Sundgau et des vallées vosgiennes. Au XVIe siècle, le vignoble alsacien comme tous les vignobles du Nord, recule face à la pression des vins méridionaux, et les autorités s’emploient alors à améliorer la qualité des vins et introduire de nouveaux cépages pour faire face à la concurrence. Mais de grands malheurs frapperont la province au XVIIe, et les guerres ont un effet catastrophique sur la démographie : de nombreux villages sont dépeuplés, de nombreuses parcelles laissées à l’abandon. Des

immigrants venant de Suisse, du Tyrol, de Lorraine bénéficient d’avantages pour venir s’installer, et très vite, la plantation de vignes s’intensifie, jusqu’à ce que l’édit de Louis XV, en janvier 1731, interdise la plantation de nouvelles vignes en plaine, pour ne pas diminuer les superficies consacrées aux cultures céréalières. Le vignoble redescend dans la plaine, à l’époque de Napoléon, pour l’approvisionnement des armées. Au XIXe siècle, le réveil est brutal : surproduction et chute des prix, mais aussi le phylloxera, et les autres fléaux de la vigne. Fin XIXe, la superficie du vignoble alsacien diminue fortement et, en 1918, l’Alsace, redevenue française, est la plus petite région viticole de France. Le vignoble se reconstruit, les grands noms de la viticulture alsacienne apparaissent et la première Foire aux Vins de Colmar est organisée en 1927. La Seconde Guerre mondiale sonne le glas de cette dynamique, mais la reconstruction du vignoble après guerre est exemplaire : les mots d’ordre sont qualité et communication. Les aires de production sont délimitées, la production soumise à réglementation, et, aujourd’hui, les vins d’Alsace représentent une production annuelle de 150 millions de bouteilles, dont un tiers est exporté. Les vins alsaciens sont également leaders des vins blancs de qualité en France, dont ils représentent près de 40 % de la consommation à domicile.

Les vins d’Alsace

La Route des VinsDepuis la création de la Route des Vins d’Alsace, le 30 mai 1953, nombre de ces chemins entre les vignes de tout le territoire, pour des œnotouristes aujourd’hui de plus en plus nombreux, ont vu le jour. C’est en effet une excellente façon de découvrir une région à travers un métier noble et patrimonial. Pourtant, si chacune peut se prévaloir de qualités qui lui sont propres, la doyenne reste inégalée.Il est en effet difficile de cumuler autant d’atouts : en moins de 200 km, toute l’Alsace, avec ses trésors architecturaux, des villages ravissants, de belles églises de grès, des maisons à colombages et oriels, impeccablement peintes et abondamment fleuries par des habitants fiers de leur patrimoine, de leur culture et de leurs propriétés. La beauté des paysages ensuite, la vigne partout autour des bourgs, à flanc de coteaux, au pied des collines vosgiennes, à l’orée des forêts, s’étalant dans la plaine… Ensuite le talent communicant des vignerons, hommes de tradition mais aussi de progrès qui savent exprimer et partager leurs passions à travers leurs cuvées, leurs AOC, simples à comprendre puisqu’elles représentent, dans leur grande majorité, les sept cépages rois du vignoble alsacien, et un bonheur à suivre le chemin des vignes. Enfin, cerise sur le kougelhopf, une vraie adéquation avec les traditions culinaires, seul exemple français avec la Corse où elles ont été si fortement maintenues : dans chaque village de la Route des Vins, on trouve un caveau, une winstub, et le plus souvent plusieurs, pour manger alsacien, un presskopf, un wädele choucroute, un schiffala au raifort, un baeckeoffe, avec les vins du village.De Marlenheim à Thann, du Nord au Sud, un défilé pittoresque et passionnant sur 170 km, plus jeune et intéressant que jamais. Et la Véloroute du Vignoble permet aux adeptes de la «petite reine» de se livrer à leur passion sur 140 km, en empruntant des pistes cyclables aménagées sur d’anciennes voies ferrées ou encore des cheminements au milieu des vignes. Les itinéraires, de difficultés variées, sont téléchargeables sur www.tourisme-alsace.com.

8 LE VIGNOBLE ALSACIEN

Géographie�w La route des vins d’Alsace. Sur plus de 170 km,

de Marlenheim à Cernay du Nord au Sud, la route des Vins d’Alsace serpente à travers un décor magnifique offrant une mer de ceps voguant à l’assaut des forêts vosgiennes en traversant une centaine de villages fleuris aux châteaux du Moyen Âge, aux demeures séculaires, aux ruelles étroites, aux winstubs et caves accueillantes. Par la route des vins, on accède aux 38 sentiers viticoles, pour plonger au cœur du vignoble. Jalonnés de nombreux panneaux d’information, ils s’attachent à dévoiler le travail du vigneron, l’art du vin d’Alsace et les carac-téristiques propres à chaque cépage. D’avril à octobre, de nombreuses manifestations vinicoles se déroulent dans les diverses localités jalonnant la route des vins.La route des vins peut se découper en quatre régions distinctes :

�w Autour de Mulhouse, Thann, Cernay, Guebwiller, Rouffach ou les villages voisins du sud de l’Alsace, vous emprunterez l’itinéraire de Thann à Wettolsheim qui renferme de nombreux grands crus, à savoir : Eichberg, Kitterlé, Rangen, Steingrubler, Goldert, Ollwiller, Saering, Vorbourg, Hatschbourg, Pfersigberg, Spiegel, Zinnkoepflé, Kessler, Pfingstberg et Steinert.

�w Sur Colmar, Turckheim, Kaysersberg, Riquewihr, Ribeauvillé ou les villages du centre sud de l’Alsace, vous irez de Colmar à Ribeauvillé, dont les grands crus sont : Brand, Geisberg, Mandelberg, Schlossberg, Sporen, Florimont, Hengst, Marckrain, Schoenenbourg, Wineck-Schlossberg, Froehn, Kirchberg, Osterberg, Sommerberg, Furstentum, Mambourg, Rosacker et Sonnenglanz.

�w Sur Sélestat, Andlau, Barr, Dambach la Ville ou l’un des villages voisins du centre nord de l’Alsace, vous irez de Bergheim à Bernarsdwiller avec pour grands crus : Altenberg de Bergheim, Kastelberg, Praelatenberg,

Frankstein, Kirchberg de Barr, Wiebelsberg, Gloeckelberg, Roenchberg, Winzenberg, Kanzlerberg, Muenchberg et Zotzenberg.

�w Enfin, sur Strasbourg, Marlenheim, Molsheim, Mutzig, Obernai, Rosheim ou l’un des villages voisins, vous voyagerez d’Obernai à Marlenheim avec les grands crus Altenberg de Bergbieten, Steinklotz, Altenberg de Wolxheim, Bruderthal et Engelberg.

Les appellations et cépages

Les sept cépages d’AlsaceEn Alsace, le cépage, et non le terroir, donne leur nom aux vins, mis en bouteille, obligatoirement dans la région, dans ces flu ëtes allongées à la forme très caractéristique. Les vins d’Alsace proviennent de sept cépages : Sylvaner, pinot blanc, riesling, muscat, pinot gris, gewurztraminer et pinot noir.

Les trois Appellations d’Origine Contrôlée/ProtégéeLa politique de qualité menée à partir du milieu XXe siècle s’est vue couronnée dès 1962 par la reconnaissance de trois AOC. L’AOC Alsace en est la principale. L’étiquette mentionne le cépage concerné parmi les sept reconnus en Alsace (le sylvaner, le pinot blanc, le pinot noir, le riesling, le muscat d’Alsace, le pinot gris et le gewurztraminer), mais peut également comporter une mention comme edelzwicker pour un assemblage réalisé à partir de

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Kaysersberg est considéré comme l’un des plus beaux villages d’Alsace

LES VINS D’ALSACE

LES APPELLATIONS ET CÉPAGES 9

plusieurs cépages blancs. Des indications géographiques complémentaires peuvent également y figurer, par exemple, des noms de communes ou de lieux-dits, pour les vins présentant une typicité particulière. On distingue ainsi onze appellations communales : Blienschwiller, Côtes de Barr, Côte de Rouffach, Klevener de Heiligenstein, Ottrott, Rodern, Saint-Hippolyte, Scherwiller, Vallée Noble, Val Saint Grégoire, Wolxheim. Il est remarquable de constater que les vins d’appellation représentent, au contraire des autres régions, la très grande majorité de la production. L’AOC Alsace forme ainsi 74% de la production totale des vins d’Alsace, dont 92% de blancs.

L’AOC/AOP Alsace�w Sylvaner d’Alsace. Même si ses origines sont

incertaines, nous savons que son aire de prédilection a toujours été limitée au vignoble allemand et à celui du Bas-Rhin en France. En Alsace, il couvre environ 1 700 ha. Toutefois, son encépagement a fortement décru au cours des dernières décennies, notamment au profit du pinot blanc et du pinot gris. Il est remarquablement frais et léger, avec un fruité discret. Agréable et désaltérant, il sait aussi montrer une belle vivacité. Il accompagne fruits de mer, poissons et charcuteries. Ne le sous-estimez pas, c’est parfois un grand vin quand il est bien fait. Un vrai vin de vigneron, aux notes minérales mêlées d’exotisme, litchi et goyave, nuances feuillues et printanières, de la suavité derrière l’acidité.

�w Pinot blanc d’Alsace. Appelé aussi klevner (à ne pas confondre avec le klevener de Heiligenstein), il s’agit d’une mutation blanche du pinot noir. Le cépage auxerrois est souvent vendu sous la même dénomination. En une dizaine d’années, la superficie plantée a doublé, passant de 10 % à 20 % de l’ensemble du vignoble, entrant dans l’élaboration du crémant d’Alsace. Tendre et délicat, il allie fraicheur et souplesse pour représenter un juste milieu dans la gamme des vins d’Alsace. Il s’harmonise avec de nombreux plats en particulier les fruits de mer, les volailles et les fromages doux.

�w Riesling d’Alsace. Reconnu comme l’un des meilleurs cépages blancs au monde, son encépage-ment a fortement progressé. Il reste le cépage rhénan par excellence. Sa production représente presque 22 % du vignoble ; la vallée du Rhin en est son berceau. Il s’épanouit à merveille sur les coteaux frais et pentus qui bordent les fleuves et donne des vins souvent parfaite-ment équilibrés, entre douceur et acidité. En Alsace, le riesling donne des vins plus secs et plus riches en alcool qu’en Allemagne, où les rendements sont d’ailleurs nettement plus élevés. Populaire également en Autriche,

dans le nord de l’Italie et le long du Danube, ce cépage conquiert, depuis quelques années les vignobles d’Aus-tralie, de Nouvelle-Zélande et de Californie mais où les résultats, obtenus dans des climats souvent un peu trop chauds, ne sont pas toujours à la hauteur des attentes. Sec, racé, délicatement fruité, il offre un bouquet d’une grande finesse avec des nuances parfois minérales ou florales. C’est un vin gastronomique par excellence, l’ami idéal de la choucroute grâce à sa belle charpente acide.

�w Muscat d’Alsace. Il se distingue des Muscats doux méridionaux par son caractère sec. Très aromatique, il exprime à merveille la saveur du fruit frais. Le muscat, peut-être le plus ancien de tous les cépages cultivés, rassemble en réalité plus de 200 familles, parfois à peau noire, parfois à peau blanche ou rougeâtre mais dont le caractère en bouche est aisément reconnaissable. Le plus souvent, le cépage est en réalité le muscat blanc à petits grains, à ne pas confondre avec le muscat d’Alexandrie (répandu en Grèce ou en Australie), ni avec le muscat Ottonel, cultivé principalement en Europe Centrale et en Alsace, où il donne son nom à l’AOC, associé au muscat d’Alsace. Il est très fruité, ample et parfois opulent, révélant des arômes de violette, plus ou moins marqués, et de fruits exotiques. Son croquant se marie à merveille avec les asperges au printemps.

�w Pinot noir d’Alsace. Il est le seul cépage en Alsace à produire un vin rouge ou rosé dont le goût fruité typique évoque la cerise. Vinifié en rouge, il peut être élevé en barriques de chêne, ce qui ajoute à ses arômes une structure plus charpentée et plus complexe. Il déploie son originalité avec les viandes rouges, gibiers et char-cuteries. Certains villages en ont fait une spécialité et peuvent ainsi apparaître en complément de l’appellation sur l’étiquette, comme le rouge d’Ottrott, le rouge de Saint-Hippolyte ou le rouge de Mittelbergheim.

�w Pinot gris d’Alsace. Essentiellement connu en Alsace (où il entre à 100 % dans les vins de l’AOC Pinot Gris), ce cépage, qui ne donne que des vins blancs, est connu sous le nom de pinot-beurot en Bourgogne et en pays nantais. Il est également répandu dans toute l’Europe Centrale. En nette progression, le pinot gris occupe 15 % du vignoble. En Alsace, ce cépage donne des vins de grande qualité, fins et élégants, particulièrement lorsqu’ils sont issus, en Alsace, de vendanges tardives et de sélection de grains nobles, ce cépage se prêtant à merveille à la pourriture noble. Il développe une opulence et une saveur caractéristiques. Charpenté, rond et long en bouche, il présente des arômes complexes de sous-bois parfois légèrement fumés. Il se marie avec le foie gras, le gibier, les viandes blanches, les rôtis et les abats.

Le marc de gewurztraminerC’est une eau-de-vie aux parfums délicats qui bénéficie d’une AOC depuis 1966. Pour être « marc d’Alsace de gewurztraminer », l’alcool doit être issu de marc de raisins de gewurztraminer récoltés dans l’aire de production des vins à AOC Alsace et distillés dans les départements du Haut-Rhin et Bas-Rhin. Elle doit provenir exclusivement de marcs sains, égrappés, issus d’une vinification conforme aux dispositions prévues pour la production des vins en AOC Alsace.

LES APPELLATIONS ET CÉPAGES 10

�w Gewurztraminer d’Alsace. Probablement le plus célèbre des vins d’Alsace. Le cépage originaire de ce vin était en 1551 désigné comme étant typiquement alsacien. Sa réputation, unique dans la viticulture mondiale, n’a cessé de s’affirmer au fil du temps. Il couvre en Alsace pas tout à fait 19 % du vignoble. Pour un dégustateur néophyte, ce cépage est probablement le plus facile à reconnaître avec le viognier. En allemand, « gewürz » signifie « épice »  ; en bouche, ce cépage (cultivé principa-lement en Alsace, en Allemagne, en Autriche, dans le Nord de l’Italie et dans quelques régions de l’Europe Centrale) développe des arômes fruités très épicés, principalement marqués par le goût du litchi ou de la mangue. Très flatteur lorsqu’il est issu de raisins bien mûrs, il peut néanmoins se révéler décevant dans le cas inverse. À l’instar de la plupart des cépages alsaciens, le gewürztraminer est également une AOC, déclinée en grands crus, en vendanges tardives et en sélection de grains nobles.

�w Klevener de Heiligenstein. C’est un cépage plus rare, issu du cépage savagnin rose (variété non aromatique de l’ancien traminer). Il a été introduit à Heiligenstein (près de Barr) en 1742 lorsque le conseil des échevins de Strasbourg autorisa Heiligenstein à planter le klevener sur les terres de son ban. Par décret du 4 février 1997, la dénomination klevener de Heiligenstein est désormais attribuée dans l’AOC/AOP Alsace aux vins produits dans une aire strictement délimitée des communes de Bourgheim, Gertwiller, Heiligenstein, Obernai et Goxwiller. C’est un vin recherché, corsé et bien équilibré, dont le caractère discrètement aromatique est apprécié des gastronomes.

�w Edelzwicker. L’edelzwicker occupe, parmi les appel-lations alsaciennes, une place toute particulière. Très ancienne, cette dénomination désigne les vins issus d’un assemblage de cépages blancs. Soulignons qu’au siècle dernier les parcelles implantées d’une seule variété étaient plutôt rares. C’est un vin apprécié par les Alsaciens et agréable à découvrir.

�w Gentil. Les linguistes, reconnaîtront dans ce « gentil » la racine de gentilhomme ou gentleman qui, comme l’edelzwicker, évoque le vin « noble ». Il doit effective-ment contenir au moins 50% de cépages nobles, c’est-à-dire de riesling, pinot gris, muscat et gewurztraminer.

�w Les vendanges tardives. Si vous apercevez cette mention sur l’étiquette, c’est qu’il s’agit d’une cuvée exceptionnelle qui n’est pas réalisée toutes les années, issues de raisins en surmaturité, comme leur nom l’indique. La douceur de l’arrière-saison décide de cette rare production... Il faut qu’à un beau soleil automnal s’ajoutent les brumes matinales pour que vive la pour-riture noble qui concentrera les sucres et produira, après sélection des grains, un vin aux parfums raffinés. Seuls le riesling, le muscat, le pinot gris et le gewurztraminer offriront, lors des années exceptionnelles, une possibilité de vendanges tardives.

�w Les grains nobles. La mention Sélection de grains nobles, est apposée pour des cuvées encore plus rares que les vendanges tardives, issues d’une sélection de grains atteints de pourriture noble, et triés avec le plus grand soin par le vigneron. La rareté s’accompagnant d’une concentration de fruit exceptionnelle, il s’agit en général des cuvées les plus prestigieuses d’un domaine.

L’AOC/AOP Crémant d’AlsaceL’AOC/AOP Crémant d’Alsace a été attribuée en 1976. La personnalité originale et la qualité irréprochable du crémant d’Alsace ont remporté un succès considérable, en Alsace bien sûr mais également dans les autres régions françaises et auprès de nos voisins européens. Le crémant d’Alsace est devenu aujourd’hui le premier vin mousseux d’AOC consommé à domicile en France.Sa production a connu depuis 1980 un développement spectaculaire. Il représente aujourd’hui une production moyenne annuelle de 30 millions de bouteilles, soit 21 % de l’ensemble de la production des vins d’Alsace, allant même, comme en 2005, à un volume équivalent aÜ 36,5 millions de cols. Dès la fin du siècle dernier, plusieurs entreprises d’Alsace, établies tant dans le vignoble que dans les métropoles de Strasbourg et de Mulhouse, élaboraient des vins mousseux selon la méthode champenoise. Cette tradition, moins vivace durant la première moitié du XXe siècle, a été maintenue jusqu’à la reconnaissance de l’AOC Crémant d’Alsace. Ce décret a apporté aux maisons de vins d’Alsace le cadre nouveau nécessaire à l’élaboration d’un vin mousseux de qualité selon des exigences comparables à celles appli-quées par les professionnels champenois eux-mêmes. Aujourd’hui plus de 500 élaborateurs sont réunis au sein du syndicat des producteurs de crémant d’Alsace. Le crémant d’Alsace doit sa finesse et son originalité aÜ la personnalité inimitable de chacun des cépages d’Alsace et aux conditions privilégiées dont bénéficie leur vignoble. Il est élaboré aÜ partir d’un ou de plusieurs cépages : pinot blanc, auxerrois, riesling, pinot gris, chardonnay et le pinot noir, seul cépage aÜ produire des crémants d’Alsace rosés, et plus rarement des blancs de noirs, pleins de charme et de finesse. Lorsqu'un cépage est mentionné sur l’étiquette, le crémant est produit à 100 % à partir de ce cépage.

L’AOC/AOP Alsace grand cruL’AOC/AOP Alsace grand cru, instituée en 1975, est délivrée à des vins répondant à des contraintes très strictes de qualité et de rendements, en matière de délimitation de terroirs, de richesse naturelle en sucre et dégustation d’agrément. Les cépages admis sont le gewurztraminer, pinot gris, riesling, le muscat et le sylvaner du Zotzenberg. L’appellation consacre l’influence marquée des terroirs sur les vins alors que les vins d’Alsace sont connus traditionnellement par leur cépage. Le décret définissant, en 1983, 25 lieux dits, fut complété par celui du 17 décembre 1992. Au total, cinquante et un grands crus, disséminés sur 47 communes, ont été délimités sous la responsabilité de l’Institut national des appellations de l’origine et de la qualité, et constituent la mosaïque des grands crus d’Alsace. Ils représentent une production annuelle moyenne de près de 45 000 hl, soit 4 % seulement de l’ensemble des vins d’Alsace. Ces vins d’exception peuvent être dégustés dès leur jeunesse mais gagnent à être conservés bien plus longtemps. Ce sont des vins gastronomiques par excellence qui ponctuent avec bonheur chaque étape du menu. L’étiquette précise obligatoirement, outre le cépage, le millésime et l’un des 51 lieux-dits délimités pouvant bénéficier de cette

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appellation. Pour un meilleur repérage géographique, la présentation des grands crus est exposée en fonction de la route du vin, décrite plus haut.

De Thann à Wettolsheim

�w Alsace grand cru Eichberg. Jalonnant le finage de la commune d’Eguisheim, le lieu-dit « Grand Cru Eichberg » est exposé au sud-est a Ü une altitude comprise entre 220 m et 340 m. Bien situé au pied des trois châteaux, le vignoble est abriteä par les contreforts des Vosges.Il bénéficie d’un microclimat sec et chaud, les précipi-tations étant les plus faibles de la région de Colmar. Ce grand cru, reconnu depuis fort longtemps (XIIe siècle) couvre 58 ha. Les cépages riesling, gewurztraminer et pinot gris trouvent ici leur plein épanouissement.D’une grande opulence, les vins de ce terroir s’expriment par une finesse et un fruité remarquables, et sont prédisposés aÜ une grande longévité.

�w Alsace grand cru Kitterlé. Mentionné dès 1699, le Kitterlé occupe, sur environ 26 ha, un site remarquable et unique en Alsace. Juste à la sortie de la vallée de la Lauch et au nord de Guebwiller, il profite de différentes expositions dessinant un éperon sur le massif de l’Unter-linger. Le sol léger et sablonneux retenu par d’immenses murs de pierres sèches n’autorise qu’un rendement très limité favorable à une grande concentration des arômes et une exceptionnelle longévité des vins.Le riesling, le gewurztraminer et le pinot gris se sont particulièrement bien adaptés. Ce coteau bénéficie d’une commercialisation sous son propre nom depuis 1830.

�w Alsace grand cru Rangen. Voici le plus méridional des vignobles d’Alsace. C’est aussi l’unique terroir à roche volcanique. Au XIIIe siècle déjà, les moines pèlerins fréquentant la collégiale Saint-Thiébaut en firent des éloges sans oublier les auteurs qu’il inspira par la suite.Il appartient aux communes de Thann et Vieux Thann, dont il couvre 22 ha, plantés de riesling, pinot gris et gewurztraminer. Sont issus des vins de garde aux qualités typiques d’élégance et de grande finesse dans le fruite ä, de puissance et de race.

�w Alsace grand cru Steingrubler. C’est à l’ouest de Wettolsheim, sur un coteau exposé au sud-est entre 280 m et 350 m, couvrant 23 ha, que se situe le Steingrubler. Ce vignoble fait parler de lui depuis le XVe siècle. Chaque cépage y trouve sa place, le riesling sur la partie haute profitant d’un terroir sablonneux et le gewurztraminer sur la partie basse, plus riche et plus calcaire. Ses vins sont de grande garde, riches en arômes avec un corps solide et une charpente bien virile.

�w Alsace grand cru Goldert. Les quelque 45,5 ha du Goldert sont plantés principalement de gewurztra-miner, puis de muscat d’Alsace, de pinot gris et de riesling, au nord de Gueberschwihr entre 230 m et 330 m d’altitude. Ce lieu-dit, déjà convoité au Moyen Âge et jusqu’à la Révolution pour ses qualités viticoles, offre un gewurztraminer grand cru Goldert avec une remarquable harmonie.

�w Alsace grand cru Ollwiller. La présence de la vigne dans ce cru semble aussi ancienne que le premier château daté du XIIe siècle. C’est d’ailleurs au nord de ce

dernier, sur le ban de Wuenheim que le vignoble court à flanc de coteau. Ce lieu-dit fait partie des régions les plus sèches de France.Le riesling et le gewurztraminer ont élu domicile sur ses quelque 36 ha et donnent naissance à des vins particulièrement fins et distingués. Leur goût de terroir prend de l’ampleur après deux à trois années de garde.

�w Alsace grand cru Saering. Ce vignoble de quasiment 27 ha se situe au nord-est de Guebwiller. La nature même de son sol privilégie la culture du riesling, mais on trouve aussi du muscat, du gewurztraminer et du pinot gris de grande qualité. Le riesling, au bouquet floral typique, présente en bouche le fruité prononcé de son cépage soutenu par un caractère sec et racé. Mentionné pour la première fois en 1250, ce coteau bénéficie d’une commercialisation sous son nom propre depuis 1830.

�w Alsace grand cru Vorbourg. L’histoire nous révèle que lorsque l’évêque de Strasbourg Heddo fondit le couvent d’Ettenheim en 762, il lui légua des vignes ancestrales du Vorbourg de Rouffach. Son vignoble couvre aujourd’hui quasiment 73 ha, situeä au sud du vignoble d’Alsace et bien protégé par les deux sommets vosgiens du Petit et du Grand Ballon. Son sol calcaire caillouteux, son microclimat, des rendements faibles, permettent au riesling, gewurztraminer, pinot gris et muscat d’exprimer le meilleur de leur caractère respectif. Le Vorbourg produit des vins fins et puissants. Ce sont des crus de garde.

�w Alsace grand cru Hatschbourg. Divers documents signalent le hatschbourg dès le Moyen Âge. Situé sur les finages des communes de Hattstatt et de Voegtlinshoffen, le vignoble couvre 47,5 ha parfaitement adaptés au gewurztraminer, au pinot gris et au riesling sans oublier le muscat qui donne des produits subtils. Les vins de ce grand cru présentent une excellente typicité, des arômes très développés et une aptitude certaine aÜ la garde.

�w Alsace grand cru Pfersigberg. Les viticulteurs d’Eguisheim peuvent s’enorgueillir d’avoir remis en honneur le Pfersigberg – déjà cité au XVIe siècle – lors de la première foire aux vins de Colmar en 1927. Aujourd’hui le vignoble s’étend sur environ 75 ha offrant au gewurztraminer un terroir d’élection sans oublier le pinot gris, le riesling et le muscat d’Alsace qui y développent aussi une très grande richesse, beaucoup d’élégance et de finesse. Dans ce type de terrain à texture argilo-limoneuse, la rétention d’eau moyenne ainsi que la couleur du sol et la faible humidité, qui favorisent un rayonnement de chaleur intense, conduisent à une maturité très précoce des raisins. Ses vins et particulière-ment le gewurztraminer, sont caractérisés par leur corps, leur fruité, leur arôme et leur longévité.

�w Alsace grand cru Spiegel. Les viticulteurs font la réputation de ce cru depuis 50 ans en préservant son originalité. Couvrant environ 19 ha, il s’étire à mi-coteau sur les deux finages de Guebwiller et de Bergholtz. Ses sols, à la texture argilo sableuse, laissent s’épanouir le gewurztraminer qui donne un vin souvent sec, moelleux certaines années ; le pinot gris, un vin charnu, moelleux et de constitution robuste ; le riesling remarquable pour sa finesse, sa race et sa persistance au palais et du muscat sur le versant méridional.

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�w Alsace grand cru Zinnkoepflé. La réputation du Zinnkoepflé est multiséculaire. Il était en effet déjà fêté par nos ancêtres païens lors des cérémonies du culte au soleil, d’où il tire son nom. Il a depuis toujours aussi été mentionné parmi les meilleures expositions d’Alsace : majestueux coteau aux pentes rudes et escarpées dominant la pittoresque vallée, nommée Valus Praenobilis (la vallée hautement noble) dans les textes anciens. Une fois encore, le gewurztraminer s’impose largement dans ce terroir d’environ 68,5 ha, mais riesling et pinot gris y réussissent particulièrement bien aussi. Le calcaire coquillier du Zinnkoepflé allié à une pluviométrie des plus réduites donne naissance à des vins hauts en bouquet, épicés, pleins de feu, spécialement pour le gewurztra-miner. Ces grands crus sont prédestinés à devenir de très grands vins de garde et de gastronomie.

�w Alsace grand cru Kessler. Mentionné dès la fin du XIVe siècle, le Kessler se situe au nord du finage de Guebwiller. Son vignoble couvre environ 29 ha sur le flanc est de la colline Unterlinger.Si le pinot gris et le riesling sont présents, c’est le gewurztraminer qui en occupe la majeure partie. C’est également lui qui offre au nez un caractère floral prononcé et qui développe, à la dégustation, ses arômes complexes persistants, mais jamais agressifs, dans un ensemble souple et harmonieux. Le kessler a aussi le double privilège d’une vinification séparée et d’une commercialisation sous son propre nom depuis 1830.

�w Alsace grand cru Pfingstberg. Le vallon où se niche Orschwihr domine le coteau du Pfingstberg dont la réputation remonte à la fin du XIIIe siècle. Il s’élève entre 270 m et 370 m et couvre un peu plus de 28 ha. La pente prononcée du terroir a parfois obligé les viti-culteurs à construire des terrasses consolidées par des murs de pierre. Planté de gewurztraminer, de riesling, de pinot gris et même de muscat, ses vins offrent une grande typicité avec des arômes floraux. Ce sont de grands vins de garde.

�w Alsace grand cru Steinert. Milieu XIIe siècle, les vignes du lieu-dit Steinert appartenaient au couvent des bénédictins de Muri, aux évêchés de Bâle et de Strasbourg. Les vins produits étaient déjà très appréciés. D’une superficie de 39 ha, au sud du ban de Pfaffenheim, le Steinert est le plus abrupt des vignobles de la commune. Compte tenu des facteurs géologiques et du mode de culture (porte-greffe à haute résistance au calcaire actif et à la sécheresse), nous retrouvons ici une dominance de gewurztraminer, de pinot gris et de riesling. Après vieillissement, les vins du Steinert se caractérisent par des arômes très développés.

De Colmar à Ribeauvillé

�w Alsace grand cru Brand. Une réputation incontestée depuis le Moyen Âge. Le lieu-dit se situe a Ü la sortie de la vallée de Munster, surplombant la ville de Turckheim. Les quelque 58 ha de vignoble possèdent un terroir de nature granitique très homogène. Aide ä d’une excellente exposition, il forme un véritable petit paradis pour le riesling, le pinot gris et le gewurztraminer. D’une grande finesse, subtils, d’un fruite ä très particulier, les vins du grand cru Brand présentent un équilibre royal.

�w Alsace grand cru Geisberg. Signalé pour la première fois au tout début du XIVe siècle, il est situé sur le ban de Ribeauvillé. Sa forte pente rend nécessaire la culture en terrasse à une altitude de 250 m à 320 m, bénéficiant ainsi d’un excellent ensoleillement. Ce lieu-dit est composé de 8,50 ha sur lesquels le riesling a élu domicile donnant un vin de garde, développant au fil du temps un corps puissant, une grande finesse d’arôme et ce célèbre « goût de vieux riesling » si original et très convoité.

�w Alsace grand cru Mandelberg. Déjà cultivé à l’époque gallo-romaine puis sous les seigneurs francs, le Mandelberg fut la propriété médiévale de plusieurs abbayes. Cette colline, dont le nom se traduit en « côte des amandiers », abrite le village de Mittelwihr des vents froids du nord et accueille les 22 ha plantés principale-ment de gewurztraminer et de riesling complétés de pinot gris et de muscat. Ses vins d’une grande noblesse sont de très bonne garde. Ils développent un fruité prononcé et une finesse exquise, caractéristiques d’un sol calcimagnésique. Sur son terroir, on retrouve une partie du vignoble du prestigieux domaine Bouxhof, jouissant d’une histoire longue de huit siècles, qui est le seul domaine viticole d’Alsace à être classé par les Monuments historiques.

�w Alsace grand cru Schlossberg. Ce lieu-dit très réputé est cité dès le XVe siècle. À partir de 1928, les viticulteurs de Kaysersberg et Kientzheim ont consigné toutes les contraintes de production naturelles de ce cru dans une convention écrite, unanimement respectée qui a été depuis lors consacrée par les décrets de 1975 et 1992. Son terroir d’excellente fertilité minérale, sableux grossier et argileux à la fois donne des vins riches en arômes floraux d’une grande finesse grâce, notamment, à la richesse et à la diversité des minéraux rencontrés. Sur sa forte pente, nécessitant une culture en terrasse, les 80 ha de vignoble sont plantés essentiellement de riesling mais également de pinot gris, de gewurztraminer et de muscat d’Alsace.

�w Alsace grand cru Florimont. Dès le Moyen Âge, le bourg viticole d’Ingersheim connut la prospérité. Les comtes de Lupfen ou encore le baron de Schwendi, grand bienfaiteur de la viticulture alsacienne, apprécièrent les vins du Florimont et savaient vanter ses mérites. Ce cru ne manque pas d’avantages, il est notamment situé dans la fameuse ellipse de Colmar, profitant de conditions climatiques privilégiées. Sur sa vingtaine d’hectares, le gewurztraminer est le principal cépage voisinant avec le riesling, le muscat et le pinot gris. Les qualités de ces vins, amples, équilibrés et d’une grande longévité, les ont rendus à juste titre célèbres.

�w Alsace grand cru Sporen. Commercialisé sous le nom de son cru depuis des siècles et cité en 1580 par Fischart comme étant le premier vin d’Alsace, le Sporen est un cirque naturel en pente douce accueillant environ 24 ha essentiellement occupés par le gewurztraminer et le pinot gris. Remarquables vins de garde, les vins du Sporen se caractérisent par la finesse, la race et la richesse alliée à l’élégance.

�w Alsace grand cru Hengst. C’est une donation de l’abbaye de Murbach qui mentionne le terroir pour la

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première fois au XIe siècle. Sur le finage et au sud de Wintzenheim, le vignoble s’étend sur quasiment 76 ha plante äs principalement de gewurztraminer mais aussi de pinot gris et de riesling. Le sol, essentiellement constitué par des conglomérats oligocènes et des marnes calcaires, donne au vin un caractère solide et très charpenté. Ce grand cru a une étonnante faculté é bien vieillir, de 10 a Ü 20 ans, voire plus.

�w Alsace grand cru Marckrain. Encore un cru dont l’histoire remonte à la nuit des temps puisque la route des Celtes qui longe les contreforts vosgiens passait jadis au pied des pentes du Marckrain. On le découvre à la sortie de la vallée du Kaysersberg, au sud du village de Bennwihr. Sur les quelque 53 ha de terroir le gewurztra-miner règne en maître et donne des vins d’une parfaite harmonie, corsés, puissants et aux arômes complexes très développés. Son compagnon le pinot gris n’est pas en reste, offrant un fruiteä fin et discret, il est capiteux et embaumeä d’arômes typiques du terroir.

�w Alsace grand cru Schoenenbourg. Sa réputation remonte au haut Moyen Âge et dès le XVIe siècle ses vins étaient célébrés dans tous les pays d’Europe du Nord. Voltaire en possédait quelques arpents. Aujourd’hui composé d’un peu plus de 53 ha, il laisse courir, sur une pente assez forte, ses vignes sur le flanc sud et sud-est de son coteau, au nord de Riquewihr. Ici, c’est le riesling qui domine mais le pinot gris et le muscat y réussissent aussi parfaitement. Ces excellents vins de garde développent des arômes puissants et riches. Le microclimat du terroir est particulièrement adapté aux vendanges tardives et sélections de grains nobles.

�w Alsace grand cru Wineck Schlossberg. Sur les pages de son histoire, on peut y lire toute sa renommée qui remonte à plusieurs siècles. La réputation de ces coteaux est telle qu’ils se retrouvent souvent comme l’illustration type du vignoble alsacien. Son vignoble d’un peu plus de 27 ha se développe sur les bans de Katzenthal et d’Ammerschwihr. Précisons au passage que le château du Wineck dominant les vignes de Katzenthal est le seul château d’Alsace à être entièrement entouré de vignes depuis le XIIe siècle. Cette partie du cru (fond de vallon

fermé sur trois côtés) bénéficie aussi d’un microclimat particulièrement favorable ; si l’on y rajoute la qualité des sols, toutes les conditions optimales sont réunies pour la production de vins exceptionnels issus principalement du riesling mais aussi du gewurztraminer. Vins typés, racés, très caractéristiques de ce que peuvent avoir de meilleur les vins d’Alsace.

�w Alsace grand cru Froehn. Reconnu comme l’un des meilleurs crus d’Alsace notamment par Médard Barth qui le décrivait à son époque et dans son ouvrage en termes élogieux. Zellenberg, petite cité viticole à l’est de Riquewihr domine du haut de son mamelon calcaire le vignoble de Froehn qui s’épanouit sur environ 15 ha sur des flancs de coteaux. Sur son terroir argilo-marneux se développent le gewurztraminer, le pinot gris et le muscat qui donnent des vins avec une excellente aptitude au vieillissement se distinguant par leur fruité et leur ampleur.

�w Alsace grand cru Kirchberg de Ribeauvillé. Déjà cite ä au XIVe siècle, ce cru occupe l’un des meilleurs terroirs de la commune de Ribeauvillé sur environ 11,5 ha. Sa pente très marquée et son exposition sud et sud-ouest lui confèrent un excellent ensoleillement au moment de la maturation dont le riesling et le muscat tirent le meilleur parti sans oublier le gewurztraminer et le pinot gris qui y réussissent aussi remarquablement bien. Les vins de ce cru ont en commun un élégant bouquet, qui développe, avec le temps, ces arômes remarquables caractéristiques des terrains marno-calcaires.

�w Alsace grand cru Osterberg. Ce terroir réputé plonge ses racines dans le Moyen Âge. Terre d’élection du riesling, du gewurztraminer et du pinot gris, son vignoble s’étale sur le ban de Ribeauvillé sur près de 25 ha. Ses pentes moyennes à fortes profitent d’un excellent ensoleillement. Ses sols sont argileux et cail-louteux. L’ensemble de ces conditions bénéfiques donne des vins de grande garde. Le riesling développe un corps puissant et une grande finesse d’arômes et le fameux goût de « vieux riesling ». Quant au gewurztraminer et au pinot gris, ils sont riches et puissants avec beaucoup d’élégance et de finesse.

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Maison alsacienne Zum K̈bler avec ses colombages, Grand’Rue à Colmar

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�w Alsace grand cru Sommerberg. Tous les cépages d’Alsace s’épanouissent aÜ merveille sur les quelque 28 ha de ce lieu-dit et plus particulièrement le riesling qui donne un vin très typé, s’exprimant pleinement après une a Ü trois années de garde. C’est au pied des Trois Épis, au sud de Katzenthal et au nord de Niedermorschwihr, que se situe le Sommerberg, sur un coteau en très forte pente et à près de 400 m d’altitude.

�w Alsace grand cru Furstentum. Le coteau du Furstentum est situé au cœur même de la vallée de Kaysersberg, bien protégé des vents. On retrouve ses traces en 1330 dans l’inventaire des vignes appartenant au couvent de Bâle. Ses terroirs marno-calcaro-gréseux épousent une pente vive optimisant l’ensoleillement. Toutes les conditions sont ici réunies pour donner naissance à un grand vin issu des 30,5 ha plantés en riesling, gewurztraminer et pinot gris. Vin de garde, le furstentum est d’une grande finesse et d’une puissance aromatique remarquable.

�w Alsace grand cru Mambourg. On parlait déjà en 783 des vins de Sigoltesberg (le Mambourg actuel) en termes élogieux. Ses lettres de noblesse ont été données par de nombreux couvents et seigneurs qui en furent propriétaires. Le Mambourg domine Sigolsheim et recouvre un peu plus de 61 ha. C’est l’un des coteaux les plus avancés de la plaine d’Alsace. Le gewurztraminer est maître des lieux qu’il partage avec le pinot gris, le muscat et le riesling sachant tirer profit d’une durée d’ensoleillement optimale. Les rendements sont volon-tairement peu élevés, privilégiant ainsi la qualité que l’on retrouve dans la typicité des crus du Mambourg. Des vins de longue garde offrant de l’élégance, une grande finesse et des arômes puissants avec une très bonne persistance.

�w Alsace grand cru Rosacker. C’est au nord de Hunawihr que s’étend le Rosacker sur un peu plus de 26 ha et à une altitude variant de 260 m à 330 m. Ses sols offrent une texture lourde, aérée cependant par quelques éboulis siliceux de grès vosgiens accueillant volontiers le riesling qui, jeune, offre des arômes pointus, d’un poivré caractéristique qui s’arrondissent en vieil-lissant, dévoilant des saveurs plus minérales, propres aux terrains marno-calcaires. Le second cépage est le gewurztraminer qui lui, développe des arômes de rose, parfois de violette à nuances poivrées d’une grande finesse. L’un et l’autre présentent une belle harmonie et gardent une longue persistance.

�w Alsace grand cru Sonnenglanz. Dès le siècle dernier, ce cru a su s’entourer d’une grande notoriété en mettant à l’honneur des cépages de qualité et essentiellement le pinot gris et le gewurztraminer majoritairement présents sur les près de 33 ha installés sur le finage de la commune de Beblenheim. Le cru prend naissance sur un sol assez lourd, bien structuré et très caillouteux. Un microclimat très favorable le fait bénéficier d’une pluviométrie particu-lièrement faible. Un ensemble de conditions qui donnent aux vins une jolie teinte dorée d’une belle intensité. Au nez, ils révèlent une concentration d’arômes bien mûrs et très fins. En bouche, une attaque chaleureuse, bien équilibrée et une grande persistance.

�w Alsace grand cru Kaefferkopf. Dernier né de la famille des Grands Crus de la région, le Kaefferkopf n’en

est pas le moins renommé pour autant. En effet, traduit sous le nom de «tête de scarabée», ce lieu-dit est même depuis fort longtemps l’un des terroirs les plus renommé d’Alsace. Les conditions de production, particulières à l’assemblage de cépage pour la constitution des cuvées, ont été, sans nul doute, un frein important à sa reconnaissance en tant qu’appellation grand cru. Aujourd’hui, le 51e grand cru d’Alsace, et c’est ainsi qu’on le nomme, devient une référence incontestable et incontestée de l’AOC Alsace-grand cru. Les rieslings y sont exubérants et les gewurztraminers particulièrement corsés. L’assemblage de cépage y est autorisé et apporte cette notion de typicité propre au terroir qui fait fi de la notion de cépage. C’est ça un vrai grand cru !

De Bergheim à Bernardswiller

�w Alsace grand cru Altenberg de Bergheim. L’Altenberg, fierté des vignerons de Bergheim, est connu et réputé pour ses grands vins dès le XIIe siècle. Le vignoble, composé de sols marno-calcaires rouges très caillouteux, peu profonds et riches en fossiles, s’étend sur 35 ha sur la face sud du mamelon du Grasberg. Par son unité et sa typicité, il privilégie le gewurztraminer et le riesling confortés par un microclimat chaud et tempéré, des températures et une hygrométrie très régulières. Les qualités typiques de ce grand cru sont l’accord parfait entre un corps puissant et viril, une expression aromatique fine et subtile. Des vins gastronomiques par excellence.

�w Alsace grand cru Kastelberg. Nous voici dans l’un des plus anciens crus d’Alsace, déjà planté de vignes sous l’occupation romaine. Dès le XIe siècle, on y signale la production de grands vins et depuis 1850, les viticulteurs d’Andlau commercialisent du riesling kastelberg. Son vignoble se déroule sur les fortes pentes d’un petit mont exposées au sud-est. Il repose sur des schistes de Steige, uniques en Alsace. Les quelque 6 ha accueillent le riesling qui, après vinification, séduit par sa race, sa virilité, son bouquet délicat et discret. Il a hérité de son terroir unique toutes les qualités d’un très grand vin de garde.

�w Alsace grand cru Winzenberg. Les vignerons ont su depuis longtemps rendre célèbre ce cru grâce au respect de la tradition. Dominant la commune de Blienschwiller, il s’étend sur pas tout à fait 20, sur un sol granitique. Son microclimat participe aussi à la naissance d’un grand cru issu de riesling et de gewurztraminer et également de pinot gris. Ses vins, développant un caractère floral d’une grande finesse, sont très typés et d’excellente garde.

�w Alsace grand cru Praelatenberg. Avant le premier millénaire de notre ère, le Praelatenberg appartenait aux prélats de l’abbaye d’Ebersmunster. Après avoir été exploité, au siècle dernier, par les viticulteurs de Sélestat, il appartient aujourd’hui aux vignerons d’Ors-chwiller et de Kintzheim. Ses pentes sont dominées par les belvédères du Haut Koenigsbourg. Sur son terroir composé d’environ 19 ha, le riesling, le gewurztraminer, le muscat d’Alsace et le pinot gris s’épanouissent dans des conditions idéales et nous offrent des vins de garde qui développent, avec le temps, les qualités caractéristiques de leur terroir, finesse et élégance.

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�w Alsace grand cru Frankstein. Très convoité et tout autant réputé, le Frankstein a su faire parler de ses qualités dès le Moyen Âge. Sa réputation dépassait les limites de Dambach-la-Ville qui se niche au pied de ses coteaux. Seigneuries, évêchés et abbayes se disputaient les parcelles. Aujourd’hui, ses coteaux composent, sur quelque 56 ha, un terroir d’une homogénéité remar-quable. Son terroir granitique est particulièrement favorable au développement du riesling et du gewurztra-miner. C’est après quelques années de bouteille que les vins du Frankstein atteignent leur plus haute expression.

�w Alsace grand cru Kirchberg de Barr. Ce lieu-dit est fort apprécié depuis le XVIIIe siècle. Sur le finage de la commune de Barr et plus précisément dans son champ de fractures, le Kirchberg de Barr s’étire sur un peu plus de 40 ha dans les collines sous-vosgiennes. Son terroir marno-calcaire est propice à l’épanouissement du gewurztraminer, du riesling et du pinot gris qui nous offrent des vins de bonne garde d’une grande noblesse, développant avec le temps des qualités particulières de corps impressionnant, de fruité délicat et d’arômes épicés.

�w Alsace grand cru Wiebelsberg. Dans Ampélographie rhénane de Stoltz publié en 1852, le wiebelsberg figurait déjà dans la classification des grands crus d’Alsace. Ce coteau d’environ 12,5 ha, planté principalement de riesling, court sur le finage de la commune d’Andlau. Ses sols sont sableux, bien drainant et se réchauffant vite. De plus, leur forte pente leur permet de profiter de toute la chaleur restituée par les roches. Si l’on rajoute aÜ toutes ces conditions favorables la présence d’une rivière au fond de la vallée créant un microclimat, alors toutes les pièces sont réunies pour donner naissance à un grand cru. Fin, typé, très floral, au fruité délicat, d’un corps noble et racé, le riesling vieillit admirablement.

�w Alsace grand cru Gloeckelberg. Au Moyen Âge, il fut la propriété successive des couvents Sainte-Catherine de Colmar et de Silo de Sélestat. Les quelque 23,5 ha de vignoble plantés essentiellement de pinot gris et de gewurztraminer se situent sur un petit mont dressé entre les communes de Rodem et de Saint-Hippolyte, reposant sur un sol sableux et granitique. Les vins qui en sont issus sont avant tout de garde. Ils surprennent par leur finesse, leur légèreté et leur élégance. Leurs arômes sont puissants et leur persistance en bouche très longue.

�w Alsace grand cru Moenchberg. Une belle page d’histoire pour ce « Mont des Moines » qui fait partie des plus anciens vignobles d’Alsace, plantés en vignes dès l’occupation romaine. Les moines bénédictins de l’abbaye d’Altdorf en étaient propriétaires dès 1097. Ils le rendirent si célèbres que les habitants s’engagèrent à y poursuivre la culture de la vigne. Situé à l’ouest d’Eichhoffen, à la sortie d’Andlau, le lieu-dit couvre un coteau en pente douce. En forme d’arc, ce coteau d’environ 12 ha offre, sur son versant sud, un vallon abrité des vents où la vigne jouit d’un ensoleillement maximum, d’un environnement sec et très chaud constituant un microclimat idéal. Le riesling et dans une moindre mesure le gewurztraminer ont trouvé leur terre d’élection pour donner naissance à de très grands vins de garde.

�w Alsace grand cru Kanzlerberg. La culture de la vigne, sur ce coteau situé sur le finage de la commune de

Bergheim, remonte au XIVe siècle. Preuve de son excep-tionnelle qualité, elle faisait l’objet d’une vinification séparée. Aujourd’hui le vignoble couvre un peu moins de 4 ha plantés de pinot gris, de gewurztraminer et de riesling. Son terroir est remarquable par la présence de gypse mêlé à des marnes grises et noires et à du calcaire. Les grands crus kanzlerberg exigent un vieillissement propice aÜ leur puissance et aÜ leur ampleur.

�w Alsace grand cru Muenchberg. Dans ce terroir au climat privilégié, abrité des pluies et des vents d’ouest par la butte d’Ungersberg, les moines cisterciens de l’abbaye de Baumgarten cultivaient déjà la vigne au XIIe siècle. Le sol et le sous-sol sont formés de sédiments vieux de 250 millions d’années. Des terrains caillouteux et sableux, dont le drainage est excellent et le réchauffement rapide, accueillent admirablement le riesling.

�w Alsace grand cru Zotzenberg. Commercialisé sous son propre nom dès le début de ce siècle, son vignoble repose sur le flanc sud de la colline de Mittelbergheim et couvre environ 36,5 ha plantés de gewurztraminer, de riesling et de pinot gris. Se présentant sous forme de cuvette aux sols marno-calcaires, il bénéficie, de par son exposition, d’un ensoleillement privilégié. Ses grands crus se distinguent par leur grande finesse et un corps exceptionnel. Ce sont des vins de longue garde. Le sylvaner fait partie de l’exception de ce grand cru car il est le seul aÜ être autoriseä dans l’expression de ce lieu-dit.

D’Obernai à Marlenheim

�w Alsace grand cru Altenberg de Bergbieten. Ce lieu-dit, réputé dès le Moyen Âge, fut cultivé par de nombreuses congrégations religieuses. L’évêché de Strasbourg y possédait également des vignes. Sur le finage de la commune de Bergbieten, il occupe un peu plus de 29 ha. Éloigné des Vosges cristallines, il bénéficie d’une durée d’ensoleillement importante de par son exposition ainsi que d’un remarquable micro-climat et d’un sol homogène argilo-marneux, autant de conditions favorables pour laisser s’épanouir riesling et gewurztraminer mais aussi pinot gris et muscat d’Alsace.

�w Alsace grand cru Steinklotz. Pour preuve de l’ancienneté du vignoble, l’écrit de Grégoire de Tours qui rapporte qu’en 589, le roi mérovingien Childebert II possédait des vignes à Marlenheim. C’est le témoi-gnage écrit le plus ancien sur le vin en Alsace. Ce terroir d’exception accueille sur ces quelque 40 ha du pinot gris, du riesling et du gewurztraminer. Les vins du Steinklotz sont d’une grande noblesse et de longue garde. Ils développent le délicat fruité et l’arôme épicé caractéristiques des terroirs calcaires.

�w Alsace grand cru Altenberg de Wolxheim. Encore un cru très convoité dès le Moyen Âge par les congrégations religieuses. Des grands comme Auguste Stoeber, J.-L. Stoltz pour ne citer qu’eux continuèrent de le célébrer avec honneur. L’Altenberg se situe au cœur même du vignoble de Wolxheim. Ses 31 ha, au sol marno-calcaire, sont remar-quablement exposés et bénéficient d’un microclimat idéal, très sec, favorables à l’épanouissement du riesling qui en couvre la majeure partie et du gewurztraminer. Naissent des vins de garde et de gastronomie par excellence de caractère savoureux et généreux.

16 LES APPELLATIONS ET CÉPAGES

�w Alsace grand cru Bruderthal. De tout temps, les qualités du Bruderthal incitèrent a Ü la convoitise. Ce sont les moines cisterciens qui lui donnèrent son nom. L’évêque de Strasbourg y possédait aussi des vignes. Avec ses 18,40 ha, il domine la ville de Molsheim. Ses conditions climatiques conjuguées a Ü la qualité de ses sols le classent parmi les grands terroirs d’Alsace. Son encépagement est dominé par le riesling et le gewurztraminer mais le pinot gris et le muscat savent aussi y réussir. Une admirable charpente et un bouquet élégant réalisent ici une remarquable complémentarité et caractérisent les vins du Bruderthal. Quelques années de garde sont recommandées.

�w Alsace grand cru Engelberg. C’est en 884 que l’Engelberg est cité pour la première fois pour ses vins nobles. Au XIIe siècle, le chapitre de la cathédrale de Strasbourg ainsi que de nombreuses congrégations religieuses en furent propriétaires. Sur le finage de la commune de Dahlenheim, l’Engelberg occupe quasiment 15 ha du versant plein sud de la colline du Scharrach. Ses sols marno-calcaires aérés par un cailloutis important permettent aux vignes de tirer le meilleur parti de l’ensoleillement. Le gewurztraminer et le riesling s’épanouissent, ici, à merveille. Les vins présentent une très belle harmonie, un corps bien charpente ä et un bouquet élégant. Ils s’expriment pleinement après plusieurs années de vieillissement et développent, avec le temps, des arômes délicats et remarquables.

Le terroir

Un terroir d’exceptionDans son sens le plus large, le terme de terroir englobe un certain nombre de données pédologiques (la nature des sols), géologiques, climatiques, géographiques ou biologiques (le choix du cépage). On sait que, pour un même cépage, toutes ces données aboutiront à produire des vins différents selon les régions, les climats ou les sols.L’étude des sols, la géologie, révèle, en Alsace, une véritable mosaïque. Il y a quelque cinquante millions d’années, les Vosges et la Forêt Noire ne faisaient qu’un. À l’ère tertiaire, nous assistons au commencement de l’affaissement de la partie médiane du massif. Le tassement a permis de dévoiler, sur la zone de rupture, l’accumulation successive de couches de terrains durant les différentes périodes géologiques. Il n’est donc pas surprenant de constater dans cette partie, où est d’ailleurs localisée la majorité des communes viticoles, une grande variété de terrains, du granite au calcaire, en passant par le gneiss, le schiste, le grès... Dans cette grande variété de terroirs s’épanouissent de nombreux cépages. Le vignoble s’étend du nord au sud, sur une centaine de kilomètres, au pied du versant est des Vosges dont il couvre les premières collines (entre 200 et 400 m d’altitude) sur une superficie en production de 14 500 ha.

Aire de productionLes 119 communes viticoles d’Alsace se répartissent du sud de la région, autour de Cernay jusqu’au nord de Strasbourg, autour de Wissembourg, s’étendant sur toute la plaine d’Alsace, des Vosges au Rhin. Le vignoble regroupe ainsi 15 600 ha de vignes pour 4 600 viticulteurs qui produisent plus d’un million d’hectolitres annuel-lement, représentant 18% des vins blancs français non effervescents. Les vignerons indépendants représentent 20% du volume commercialisé, contre 40% pour les coopératives et 40% pour les producteurs négociants.

ClimatAbrité des influences océaniques par le massif vosgien qui lui procure l’une des pluviosités les plus faibles de France (450 à 500 mm d’eau par an), le vignoble d’Alsace bénéficie d’un climat semi-continental ensoleillé, chaud et sec. Ce climat est propice à une maturation lente et prolongée des raisins et favorise l’éclosion d’arômes d’une grande finesse.

SolsEn France, le sol fait partie intégrante du système des appellations ; les sols sont ainsi de meilleure qualité, théoriquement, pour un Grand Cru que pour un cru générique, lorsqu’on considère la relation existant entre le type de sol et les cépages qui y sont cultivés.On considère, sans preuve scientifique formelle, que le sol confère des arômes au vin, qu’il soit argileux, calcaire, volcanique ou plus ou moins riche en minéraux. Certains sols sont également plus aérés que d’autres, ou plus humides, ou restituant plus ou moins de chaleur au cours de la nuit. Une constante cependant ; la vigne n’a surtout pas besoin d’un sol riche, elle doit au contraire souffrir pour donner du bon vin.L’Alsace possède un sol particulièrement favorable à la vigne, donnant ces vins à la fois fruités, équilibrés et racés.

La vigne

Le raisinLa vigne telle qu’on la connaît aujourd’hui aurait pour ancêtre une plante sauvage qui poussait en forêt et qui s’enroulait autour des arbres. Si le cep originel de Vitis vinifera a largement évolué depuis -la plante sévèrement taillée d’aujourd’hui ne ressemblant guère à son ancêtre plus exubérante- le patrimoine génétique est bien le même. Aujourd’hui, il existe des milliers de clones à travers le monde que les vignerons choisissent en fonction du climat, des sols et des conditions générales de culture qu’ils rencontrent.La vigne, pour croître dans les meilleures conditions, doit être abritée au maximum des vents froids qui pourraient abîmer ou dessécher les fruits et les feuilles. Elle doit également reposer sur un sol adéquat et profiter d’une quantité d’eau minimale pour vivre.La vigne ne pourra pas prospérer si elle ne connaît pas une période de repos en hiver. Pour produire ses fruits,

LES VINS D’ALSACE

LA VIGNE 17

elle doit bénéficier d’un certain nombre d’éléments, mais jamais en quantité trop importante, une certaine pénurie est profitable à la qualité d’un vin car elle favorise la concentration.La lumière est, bien entendu, indispensable à la crois-sance de la vigne ; elle n’a pas pour autant besoin de soleil, la simple lumière du jour lui suffit. Comme pour toute plante, la vigne ne croît que dans une fourchette de température comprise entre 10 et 25 °C. Au-delà, elle souffre rapidement de déshydratation, d’autant que, le plus souvent (en tout cas en Europe dans les vignobles visant la qualité), toute irrigation est interdite.La vigne se plaît dans les climats où la pluviométrie annuelle oscille entre 500 mm et 650 mm ; pourtant, l’eau n’est pas forcément l’amie du vigneron puisque le raisin risque de souffrir de la pourriture grise ; elle risque, en outre, d’accroître les rendements, ce qui nuit à la qualité finale du produit.

Le rendementIl est mesuré en hl/ha, selon la quantité de vin produit par rapport à la surface cultivée.En France, et dans la plupart des pays où des vins de qualité sont produits, il existe des normes concernant les rendements autorisés pour qu’un vin puisse obtenir l’agrément d’une AOC par exemple.Comme dans toutes les régions, le rendement en Alsace est variable d’une année à l’autre, très dépendant du climat, de la bonne santé de la vigne, des événements survenus durant l’année précédant la vendange. La position septentrionale du vignoble fait que la grêle, les gelées ou tout simplement un mauvais temps persistant, avec des pluies abondantes, sont naturellement plus fréquents que la sécheresse, qui affecte le vignoble une année sur quinze en moyenne depuis le siècle dernier.Néanmoins, bon an mal an, la qualité et la maîtrise des vignerons alsaciens leur permettent de maintenir des rendements importants sans nuire à la qualité du vin ; certains vignerons s’orientent pourtant vers des rendements plus faibles pour améliorer encore la concentration et la qualité de leurs raisins.

Le travail dans la vigne�w La taille. S’effectuant traditionnellement de

décembre à mars, la taille de la vigne vise à simplement réguler la production de fruits en évitant le développe-ment exagéré de bois ; plus la vigne est taillée court, moins les raisins seront abondants. L’épamprage consiste à supprimer certains rameaux ; le rognage à raccourcir leur extrémité ; l’effeuillage permet une meilleure exposition des raisins au soleil…Il existe également différentes façons de tailler la vigne, variables en fonction des régions et des cépages : la taille en gobelet, qui se caractérise par un tronc court et des bras longs s’ouvrant comme un éventail, se pratique notamment dans les Côtes du Rhône ; la taille en guyot simple, ou double, est une taille plus longue, qui se carac-térise par une baguette fructifère installée dans le sens du palissage. Cette taille est adaptée aux cépages dont les yeux les plus proches du sol donnent peu de fruits.

�w Le calendrier de la vigne. À la fin de l’hiver se produit le débourrement, c’est-à-dire que la vigne se débarrasse de la bourre qui la protégeait pour permettre l’épanouissement des premières feuilles.La feuillaison a donc lieu ensuite, qui se produit aussi avec l’apparition des premiers rameaux au bout desquels se formeront les bourgeons. Les feuilles permettent de nourrir la plante par photosynthèse et de faire naître les premières inflorescences. La floraison intervient au début de l’été, menant à la fécondation, qui se passe d’autant mieux quand les conditions sont favorables (du soleil, un peu d’eau mais pas trop, un peu de vent pour transporter les pollens mais pas trop pour qu’il ne le disperse pas au loin...). Cette fécondation dure quelques jours dans des conditions optimales, plus de deux semaines dans le cas contraire. Ensuite la nouaison fait apparaître les premiers grains, verts à leur naissance (verjus dans les premiers jours), avant la véraison qui leur donne leur couleur et leur maturité. La vendange intervient ensuite quelques semaines après, le plus souvent durant le mois de septembre, mais elle est parfois reculée à cause de conditions climatiques défavorables durant la période de maturation.

Le lexique de la vigne�w Débourrement. Dans l’évolution de la vigne, c’est le moment décisif où le bourgeon se développe,

au printemps, pour faire apparaître la bourre, avant la feuille et les fleurs qui donneront bientôt le fruit. C’est un moment crucial pour le vigneron qui doit surveiller notamment les dommages possibles des gelées ou des maladies.

�w Effeuillage. L’effeuillage permet une meilleure exposition des raisins au soleil, ou plutôt à la lumière, puisque la vigne n’a besoin que de lumière naturelle pour se développer, l’obscurité lui étant néfaste.

�w Epamprage. L’épamprage consiste à supprimer certains rameaux afin de ne pas alourdir la vigne ou de gêner le développement d’autres branches. Le vigneron doit surveiller régulièrement sa vigne afin de permettre le parfait épanouissement du raisin.

�w Vendange verte. La vendange verte consiste à éliminer certaines grappes ou parties de grappes, lorsque le raisin est encore vert, pour donner de l’espace aux autres grappes et favoriser leur épanouissement. Cette vendange verte s’effectue donc entre la fin du printemps et le début de l’été.

�w Véraison. Moment où le grain de raisin commence à prendre la couleur qu’il aura à maturité. Le processus, qui dure une quinzaine de jours, correspond à une brusque accumulation du sucre dans les baies.

18 LA VIGNE

La vendangeLes dates des vendanges sont variables et dépendent principalement de l'évolution de la maturité des raisins. Mais elles se déroulent généralement de mi-septembre à fin octobre. Pour la visite des caves en cette période, il est conseillé de pre ävenir. Si les visites sont interrompues au plus fort des récoltes, sachez profiter du paysage qui vous offre, à cette époque de l’année, ses plus belles couleurs et ses fruits les plus nobles.

�w Les mentions vendanges tardives et sélections de grains nobles. Rares et prestigieuses, ces deux mentions peuvent compléter les appellations Alsace et Alsace-grand cru, lors d’années exceptionnelles et selon des critères très rigoureux, les plus exigeants de tous notamment pour ce qui concerne le taux de sucre des raisins. Elles ne constituent des appella-tions officielles que depuis 1984, suite aux efforts considèrables engagés par les vignerons. Le climat subcontinental du vignoble alsacien, avec sa très faible pluviométrie et son remarquable ensoleillement durant la période automnale, est évidemment favorable en grande année au passerillage des raisins ainsi qu’au développement de la pourriture noble. Les vendanges tardives sont issues de vendanges en surmaturité des cépages gewurztraminer, pinot gris, riesling ou muscat. Le raisin est souvent récolté plusieurs semaines après le début officiel des vendanges. À l’identité du cépage et à son caractère aromatique s’ajoute la puissance due au phénomène de concentration et au développement de la pourriture noble. Quant aux sélections de grains nobles, elles sont obtenues par tris successifs des grains atteints de pourriture noble. La concentration rend l’identité du cépage plus discrète, au bénéfice d’une puissance, d’une complexité et d’une longueur en bouche, exceptionnelles. Ces véritables chefs-d’œuvre, dont le prix de revient est très élevé, ne peuvent être obtenus tous les ans. Tout comme les grands crus, ces vins gagnent à vieillir.

Production et viniication

Vinification en blancContrairement à ce que l’on recherche pour les vins rouges, il faut éviter tout contact entre le jus et les peaux pour garantir l’absence d’oxydation et de macération, même si la tendance actuelle pousse à une légère macération pelliculaire.Parfois, les grappes sont placées entières dans le pressoir mais le plus souvent, on procède à un égrappage qui consiste à retirer la partie ligneuse (rafle) du raisin. Le raisin est ensuite pressé rapidement pour éviter toute oxydation puis on en élimine les bourbes (parties solides).

�w Fermentation des vins blancs. Elle est, le plus souvent, effectuée dans des cuves thermo-régulées en

acier. Certains vins, comme une partie des bourgognes blancs, sont fermentés en barrique de chêne à une tempé-rature d’environ 25 °C. Cette température, adaptée aux grands vins élaborés à partir d’un jus riche et concentré, nuirait en revanche complètement aux vins plus simples.Une fois la fermentation terminée, on procède au soutirage, laissant au fond les lies, résidus solides. C’est ensuite la phase de l’élevage, qui pourra se faire en cuve ou en fût.

Vinification en rougeOn considère généralement, même si ce constat souffre évidemment de nombreuses exceptions (en particulier pour les grands vins) que faire du vin rouge est plus facile que du blanc.Les raisins noirs ne sont pas pressés, contrairement aux raisins blancs, ils sont d’abord égrappés avant que les grains ne soient foulés ; le mélange, constitué par ces pellicules, ces pépins et cette pulpe, est ensuite envoyé dans une cuve où il va fermenter sous température contrôlée le plus souvent.

�w Macération et fermentation des vins rouges. Les vins destinés à un long vieillissement subissent en général une longue macération, pouvant atteindre deux à trois semaines. Lorsque le vinificateur souhaite faire ressortir le caractère fruité d’un vin, il le laissera macérer moins longtemps et à une température plus faible. Pendant la fermentation, il se forme un chapeau de particules solides à la surface du vin. On l’immerge régulièrement afin de le remettre en contact avec le moût pour obtenir une meilleure extraction des tanins et des arômes. Le vin sera ensuite soutiré vers d’autres cuves où il commencera son élevage.

CrémantLa méthode de fabrication des crémants est la méthode traditionnelle, la même que pour les champagnes.

�w Pressurage et débourbage. Après avoir été pressés, les raisins constituent le moût, qui est ensuite amené dans des cuves où on le laisse reposer afin que les dépôts se forment, par coagulation ou sédimen-tation, formant un dépôt au fond de la cuve. On se débarrasse de ce dépôt par soutirage, c’est-à-dire en extrayant directement le jus au-dessus des bourbes et en le transférant dans une autre cuve, ainsi purifié par l’opération. Selon les moûts, on utilisera diverses variétés de cuves pour améliorer la qualité du processus, après une analyse minutieuse de chacun.

�w Fermentation. Elle se produit naturellement, mais peut être accélérée ou renforcée par la chaptalisation, c’est-à-dire l’ajout de sucre lorsque l’œnologue estime que le degré d’alcool n’est pas suffisant. C’est aussi l’œno-logue qui décide quelles levures employer pour affiner la fermentation, les levures indigènes (naturelles) déjà présentes dans le raisin étant souvent insuffisantes (on sait qu’une partie des vignerons en France privilégient aujourd’hui, dans une démarche environnementale, l’absence d’autres levures qu’indigènes, comme d’autres

LES VINS D’ALSACE

PRODUCTION ET VINIFICATION 19

proscrivent les sulfites, au risque de voir le jus s’oxyder).La fermentation s’opère alors, transformant le sucre des jus en alcool par l’action d’enzymes – présents notamment dans les levures -  qui agissent sur la structure chimique des glucoses et fructoses en les décomposant pour donner de l’alcool et du gaz carbonique, d’où une première effervescence et une augmentation de la température. Cette opération qui, jadis, se déroulait dans des barriques ou des cuves ciment, est aujourd’hui, le plus souvent, assurée dans des cuves inox où la température est contrôlée et ajustée en permanence (cuves thermorégulées par refroidissement). On surveille également, toujours pour éviter l’oxydation, le niveau du moût dans la cuve, que l’on remplira du même vin (ouillage) et la libération du gaz carbonique. C’est bien sûr l’alcool qui fait du jus de raisin un produit alcoolisé, le vin. À la fin du processus, on peut laisser le vin en cuve ou le soutirer à nouveau pour éviter la présence des nouvelles lies.

�w Mise en bouteille. Après une ultime phase de stabilisation – principalement par le froid – qui permet au vin de se reposer et de se clarifier, on procède à la préparation conduisant à la seconde fermentation alcoolique. Pour ce faire, on introduit dans la cuve la liqueur de tirage, un mélange de vin et de sucre élaboré par le vigneron lui-même, additionné de ferments (levain) qui faciliteront cette fermentation, mais en apportant aussi leurs propres caractéristiques, notamment organoleptiques. Le dernier ajout est une substance permettant de rassembler les levures en les empêchant de se fixer, ce qui est le but de l’opération dite de remuage. On procède alors à la mise en bouteille de ce mélange.On utilise pour cela des bouteilles dites « champe-noises », c’est à dire dans un verre épais et dans sa forme caractéristique, susceptible de résister à la forte pression qui s’exercera suite à la seconde fermentation et au dégagement de gaz carbonique, c’est-à-dire la prise de mousse.

�w La prise de mousse. Toutes les bouteilles sont stockées horizontalement, bouchées (mais pas tout à fait hermétiquement pour laisser un faible échange d’oxygène) et remplies à 95  %. La fermentation,

provenant de l’action des ferments sur le sucre ajouté dans la liqueur de tirage, se produit donc dans ces bouteilles, provoquant un dégagement de gaz carbo-nique et une pression qui va en augmentant. C’est la prise de mousse, le vin devient effervescent dans la bouteille et de nouvelles lies se forment. La prise de mousse est naturellement une période cruciale qui doit également être contrôlée et préparée de façon minutieuse pour être progressive et régulière.

�w Le dégorgement. Une accumulation du dépôt se forme ensuite dans le goulot de la bouteille, il convient maintenant de l’expulser hors de cette bouteille. L’opération s’appelle le dégorgement.Elle est faite directement, « à la volée », en laissant monter le gaz carbonique jusqu’au dépôt et en ouvrant vivement la bouteille afin que la pression chasse le bouchon. Mais elle est souvent produite par congé-lation du dépôt : on place la bouteille dans un bac de congélation, on attend que le dépôt soit pris dans un glaçon, on ouvre alors la bouteille et la pression expulse le glaçon. Là encore, la mécanisation a permis d’aug-menter notablement les cadences de dégorgement.

�w Le dosage. Ce nouveau dosage, c’est-à-dire l’ajout de sucre dans le vin est indispensable pour deux raisons : il remplace le vide créé par l’expulsion du dépôt (sinon le vin s’oxyderait), et il édulcore ce jeune vin encore très acide pour en faire un bon crémant. Selon la qualité désirée, on dosera plus ou moins fortement, entre brut et demi-sec, les appellations extra-brut ou doux étant plus rares.

�w Le bouchage. Dès la fin du dosage, les bouteilles sont acheminées sur une machine à boucher qui place dans la bouteille le fameux bouchon champenois à la forme d’un champignon à base trapézoïdale. Pour protéger le bouchon de la pression du gaz contenu dans la bouteille, on l’entoure d’un parement de fil de fer, le muselet qui l’entoure et le fixe sur la bouteille.Ultime élément du système de bouchage, sur le bouchon, fixé sur lui et sous le muselet, figure une petite place métallique ronde qui porte généralement la marque du champagne et un élément caractéristique, un emblème. Cette plaque évite aussi au muselet de cisailler le bouchon.

L accès direct à la plage

a bar

b blanchisserie

c climatisation

d discothèque

e distributeur d’argent

f eau potable

g équitation

h espace fumeurs

i établissement non-fumeurs

j fitness

k golf miniature

l handicap malentendant

m handicap malvoyant

n handicap mental

o handicap moteur

p jardin ou parc

q jeux

r lave-linge / laverie

location de vélos

t magasin d’alimentation

u navette aéroport

v pêche

w piscine intérieure

y piscine extérieure chauffée

x piscine extérieure

z plats cuisinés à emporter

A room service

B salle de remise en forme

C salle de jeux / tv

D sanitaires modernes

E sports nautiques

F tennis

G tir à l’arc

H toboggan aquatique

I ventilateur

J vidange wc

K voile

SERVIR ET DÉGUSTER LE VIN D’ALSACE20

Servir et déguster le vin d’Alsace�w Les verres. Traditionnellement, le verre typique

d’Alsace a un pied assez haut et une forme de coupe droite assez large, et peu haute, qui ne favorise pas vraiment la concentration des arômes et l’expression de toute la richesse du vin. Même si ces accessoires font joli sur une table où l’on a préparé un repas alsacien, ils devraient rester avant tout décoratifs, sauf peut-être pour un apéritif sur un vin simple et friand comme un edelzwicker. Néanmoins, si l’on veut réellement profiter des qualités du vin, il faudra choisir des vins classiques de dégus-tation, refermés vers le haut. L’excellent sommelier d’Illhaeusern, Serge Dubs, a mis au point un verre très original pour améliorer encore cette concentration et cette libération des arômes.

�w Température. Si une certaine sagesse populaire tend à déclarer que les vins rouges doivent être servis à température ambiante, il faut rappeler que cet adage est né à une époque où les maisons étaient peu ou pas chauffées en hiver et où les réfrigérateurs n’existaient pas. On ne déposera donc pas le pinot noir près du radiateur le soir du réveillon. À contrario, une tempé-rature trop basse renforce l’astringence et l’amertume. Une température idéale pour la dégustation se situe, selon le cru, de 13 à 16° pour les vins rouges, de 10 à 14° pour les blancs. Pour les crémants, on peut aller jusqu’à 7-8°, la même température que pour les cham-pagnes. Se souvenir que, plus le vin blanc est grand, moins il doit être servi froid pour en apprécier toute la complexité.

�w Examen visuel. Lorsqu’on déguste un vin, la première étape passe par l’examen visuel de la robe, c’est-à-dire son aspect et sa couleur. Idéalement, on placera le verre sur un fond blanc, une nappe ou même une feuille de papier faisant très bien l’affaire.

On vérifie tout d’abord la limpidité de la robe. Le vin ne doit être ni trouble ni voilé. Quelle est sa couleur ? Pâle, dorée, pour les blancs, brique, rose pâle ou rubis lorsqu’il est rouge ? Enfin, on fera tourner le vin dans son verre (ce qui permettra en outre de l’aérer avant de passer à l’examen olfactif) afin d’observer les larmes qui se formeront sur les bords du verre. Elles donneront une indication sur sa teneur en alcool et donc sur la concentration.

�w Examen olfactif. L’odorat est probablement le sens le plus important pour l’appréciation d’un vin car, comme nous le « sentons » plus que nous le goûtons (il suffit d’être très enrhumé pour s’apercevoir que les aliments ou les boissons n’ont pratiquement plus aucune saveur).Il n’est pas nécessaire de sentir avec trop de force un vin avant de la goûter ; il convient simplement de le sentir avec modération, en faisant légèrement tourner le vin dans son verre afin de l’aérer.En général, on utilise le terme de « nez » pour qualifier l’ensemble des odeurs d’un vin. On parle aussi de bouquet ou d’arôme. Le nez varie, bien sûr, en fonction des cépages entrant dans la composition du vin, de son terroir, de son âge, des méthodes de vinification… Une constante cependant, ce « nez » doit toujours laisser une impression de propreté, sans odeurs parasites.Les termes régulièrement employés pour décrire le « nez » d’un vin ne sont pas le fruit du hasard, mais correspondent à une quasi-codification de reconnaissance d’arômes, comme une base d’échanges (l’acacia, la prune, le cassis, le cuir, la vanille, le pain grillé, le miel…).

�w Mise en bouche. On place une petite quantité de vin en bouche en aspirant un petit filet d’air (c’est parfois difficile pour certains, on peut alors se contenter de « mâcher » le vin). La bouche permet de déceler les quatre saveurs élémentaires (amer, acide, sucré et salé) mais aussi la viscosité ou l’astringence (assè-chement des muqueuses dû aux tanins) d’un vin. C’est évidemment un test primordial au moment de l’achat puisqu’il révèle également l’harmonie, l’équilibre, ou les défauts, du produit.

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MIK

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ARD

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LES VINS D’ALSACE

VIN D’ALSACE ET GASTRONOMIE, ACCORDS METS ET VINS 21

Les grands noms du vignoble alsacien�w Jean Hugel. Lorsque Jean Hugel a quitté ce monde, le

9 juin 2009, à l’âge de 84 ans, les journaux internationaux ont été nombreux à rendre hommage à cette grande figure du vignoble alsacien, infatigable défenseur des vins de terroirs. Ses accomplissements sont innombrables et on lui doit, entre autres, le débroussaillage de la règlementation des dénominations «Vendanges Tardives» et «Sélection de Grains Nobles», en vigueur depuis le 1er mars 1984.

�w Serge Dubs. Une référence absolue en matière de vin d’Alsace, une sommité discrète et modeste, qui connaît tous les vignerons et sait superbement interpréter les plats de la maison où il exerce, l’Auberge de l’Ill à Illhaeusern. Meilleur Sommelier de France en 1983, Meilleur Sommelier du Monde en 1989, Président de l’Union des Sommeliers de France, c’est un érudit modeste qui sait adapter ses trésors aux magnifiques repas de l’Auberge. Il a lui-même dessiné un verre particulier pour déguster et apprécier les vins d’Alsace.

�w Pascal Léonetti. Autre pur produit d’Illhaeusern, Pascal Léonetti est un talentueux jeune sommelier qui a grandi à l’ombre de Serge Dubs chez Haeberlin avant d’apparaître sur le devant de la scène en devenant Meilleur sommelier de France en 2006. Corse d’origine, il a remporté, à 18 ans, le Trophée du Meilleur jeune Sommelier de Corse avant d’être Meilleur Jeune Sommelier de France en 2003, à 26 ans.

�w Michel Seidel. Si peu de gens dans le grand public connaissent son nom, son lieu de travail n’est pas de ceux qui s’oublient. Ce restaurateur cuisinier est un des collectionneurs les plus passionnés du pays et la cave de son restaurant, la Gare à Guewenheim, est l’une des plus extraordinaires, par sa variété, son acuité, son actualité. Les plus belles cuvées, les plus rares et les plus prestigieuses, à des prix souvent imbattables, tout est chez Michel Seidel, qui attire dans cette petite auberge de village des visiteurs du monde entier.

�w Sainte Hune. Si cette sainte est aujourd’hui célèbre, ce n’est pas tant par sa vie exemplaire et sa résistance à l’oppresseur (elle fut mariée de force à un vieux barbon, mais resta vierge et s’enfuit finir ses jours au couvent) ni son exceptionnelle longévité pour l’époque (elle vécut centenaire au VIe siècle), mais parce qu’elle donne son nom à la cuvée la plus prestigieuse de la région, le riesling Clos Sainte-Hune vinifié par la maison Trimbach.

�w Frédéric Émile. Un riesling de haute caste, élaboré, comme le Clos Sainte-Hune, par la maison Trimbach et portant le nom d’un des membres de la lignée Trimbach, vignerons de père en fils depuis le XVIIe siècle. Sa particularité est d’être un assemblage de raisins de deux grands crus, le Geisberg et l’Osterberg, ce qui fait qu’il ne porte pas la déno-mination Grand Cru, qui induit l’origine d’un seul lieu-dit.

�w Vignerons vedettes et nouvelle vague. Le vignoble alsacien a ses vedettes, ses porte-drapeaux depuis toujours, des maisons d’airain qui sont célèbres depuis des décennies, comme Hugel, Dopff Au Moulin,

Trimbach, Beyer ou Lorentz. Dans les années 80 sont apparues de nouvelles hautes valeurs, comme Collette Faller au domaine de Weinbach, Marc Kreydenweiss ou Marcel Deiss, bientôt représenté par Jean-Michel, René Muré ou Frédéric Mochel et bien sûr André Ostertag. Les années 2000 sont celles du vin naturel, du plus grand respect de l’environnement, de la vigne que l’on laisse s’épanouir et des vins purs. Ostertag, Julien Meyer ou Christian et Audrey Binner représentent cette nouvelle vague nature sur laquelle surfent aussi Pierre Frick ou Amélie et Cécile Buecher-Fix du Vignoble des Deux Lunes.

Vin d’Alsace et gastronomie, accords mets et vinsLa gastronomie alsacienne est si riche qu’il faudrait des pages pour envisager tous les cas de figure pour les associations mets et vins. Les Alsaciens se simplifient en général la vie en adoptant une séquence qui met en valeur leurs vins dans l’ordonnancement classique d’un repas régional : le muscat va très bien pour l’apéritif, avec des tartes salées et autres préparations d’amuse-bouche, l’edelzwicker suit, par sa légèreté et sa facilité à s’adapter à tous les cas de figure, notamment sur les entrées. Selon cette entrée choisie, on pourra aussi s’orienter vers un sylvaner ou un pinot blanc. Avec le plat principal, les seigneurs entrent dans la danse : un riesling avec les poissons et certaines viandes blanches, le pinot gris pour les plats en sauce, le pinot noir avec les viandes et les volailles, même si, là encore, il n’y a pas de règle absolue. Enfin, sur les desserts, les gewurztraminers, que l’on aura peut-être vu apparaître sur les foies gras en entrée, participent à la fête, avec, suivant le type de dessert, des vendanges tardives, avec lesquelles on peut aussi retrouver les muscats. Comme avec n’importe quel accord, la règle est toujours de respecter le vin autant que le plat, de bien échelonner les qualités, de préférence dans l’ordre croissant, les grands crus devant succéder aux AOC alsaces. Si vous avez la chance de pouvoir déboucher un vin rare, un grain noble ou une autre cuvée d’exception, il est sans doute préférable de le déguster pour lui-même, sans chercher à trouver le plat idéal qui risque de le dénaturer.

�w Tarte aux oignons. Les oignons risquent de tout embarquer sur leur passage. Jouez la simplicité, la fraîcheur et la modestie avec un edelzwicker ou un sylvaner qui donnera un peu de fruit en rafraîchissant la bouche

�w Presskopf. Le pâté de tête alsacien est un mets succulent et souvent un révélateur sur la qualité des winstubs et tables régionales. Son côté charcutier, mais aussi frais et parfois herbeux, ne le rend pas si facile que cela à accompagner. On recommande un vin qui ait un minimum de présence, voire de raffinement, comme un pinot blanc ou un sylvaner un peu puissant. Méfiance pour les amateurs de moutarde, un condiment qui ne s’entend pas vraiment avec le vin.

22 VIN D’ALSACE ET GASTRONOMIE, ACCORDS METS ET VINS

�w Quiche. Même si la quiche est lorraine, elle est présente sur de nombreuses tables et cartes de restau-rants alsaciens. Lard, œuf, fromage, l’association très fermière appelle un vin simple, un peu bourru et d’une bonne acidité : l’edelzwicker qui rafraîchit est très indiqué, mais vous pouvez très bien aussi associer un jeune riesling qui fera un complément raffiné à cette bonne entrée classique.

�w Foie gras d’oie. Il n’y a plus guère qu’en Alsace que l’on trouve du foie gras d’oie, et pourtant quel régal. Le parfum est moins accentué que sur le canard, plus subtil pour ses partisans, de la douceur et de la finesse. L’accompagner n’est pas toujours aisé car, pour bien le respecter, il ne faut pas trop le violenter avec du sucré comme on en a parfois l’habitude, ni répandre des arômes trop floraux. Dans les choix alsaciens possibles, s’imposent le gewurztraminer et le muscat. Dans les deux cas, évitez un trop grand taux de sucres résiduels, préférez un vin un peu tendu, fruité certes, mais suffisamment sec pour épouser le gras, soulignant par ses parfums acidulés la douceur du foie gras.

�w Poissons de rivière et carpe frite. Les vins d’Alsace se marient parfaitement au poisson de rivière, le sandre notamment, très présent dans la cuisine locale, qui, par sa chair tendre et délicate, s’accompagne, avec un beurre blanc ou une mousseline, et souvent un peu de choucroute, d’un beau riesling qui entre également dans la sauce. Dans la même idée, une carpe au vin rouge, ou même une carpe frite, belle spécialité du côté du Sundgau, se mariera avec un pinot noir, mais aussi avec un rafraîchissant sylvaner ou même un pinot blanc.

�w Poissons de mer. Les Alsaciens sont peut-être éloignés de l’océan, mais ils sont nombreux à apprécier les plats de la mer, en particulier les poissons nobles, le saumon, chère à l’auberge de l’Ill, mais aussi le saint-pierre, la sole ou le bar. Selon la sauce préparée, les sommeliers savent trouver le vin d’Alsace qui fera le meilleur compagnon : avec une sauce crémée, le pinot gris s’accorde, en volume, en texture, en parfum suave. Avec une cuisson grillée, ou snackée, le pinot blanc et le sylvaner, avec une préparation traditionnelle, comme une sole meunière, un bon riesling ajoutera sa noblesse au plat.

�w Tourte à la viande. La tourte alsacienne, comme la tourte vosgienne ou lorraine est préparée avec des viandes marinées, le plus souvent au pinot noir. Ce cépage est donc tout indiqué pour l’accompagnement, même si le besoin de fraîcheur – le plat est opulent – peut conduire à un joli pinot blanc avec un peu de fruité, des nuances exotiques sur ces saveurs terriennes.

�w Baeckeoffe. Un des plats emblématiques de la cuisine alsacienne, généralement aux trois viandes, associant également des pommes de terre et du lard. L’ensemble est chaleureux, un vrai plat d’hiver mais que les gourmands confectionnent aujourd’hui en toutes saisons. Un plat à la fois royal et fermier qui s’accompagne d’un grand pinot noir ou d’un pinot gris que nous recommandons pour ses arômes fauves, son gras en bouche, sa texture veloutée qui épousera celle du plat, apportant, aromatiquement, une complexité en harmonie avec cette puissance fermière.

�w Choucroute. Le plat le plus connu de la cuisine alsacienne trouve évidemment un complément idéal dans les verres, prolongement naturel du « fantasme alsacien » pour le touriste. Le choix est évidemment vaste puisque l’on ne se contente pas d’accompagner le chou, mais aussi les charcuteries, les saucisses et le kassler. Chou fermenté, charcuteries légèrement fumées, voilà des parfums bien présents et assez puissants. Il faudra les confronter à un sylvaner jeune, encore fougueux, d’esprit campagnard, d’un beau riesling, suffisamment minéral et pas trop fruité ou d’un pinot blanc, plus neutre mais très bien adapté, par son fruité volubile et révélateur, apportant la touche idéale pour satisfaire les papilles sans les engorger.

�w Kougelhopf. L’indispensable dessert s’accompagne souvent de fruits frais et se mouille avec une bonne eau-de-vie alsacienne. Il s’agit donc de ne pas vouloir combattre l’alcool, mais de le compléter par un fruit gai et présent, les nuances de litchi du gewurztraminer s’adaptant fort bien. C’est aussi le moment pour un pinot gris de vendanges tardives, de préférence sur un kougelhopf très peu alcoolisé, qui sera lui-même un très bon révélateur d’un grand vin.

�w Vin d’Alsace et cuisine asiatique. Impossible de répondre globalement à la question du mariage idéal, car la cuisine asiatique est plus variée encore que la cuisine française, et personne n’aurait l’idée de conseiller un type de vin avec l’ensemble de la gastronomie hexagonale. Les vins d’Alsace offrent néanmoins une palette de réponses très appropriée : muscat sur les nems, tempuras, beignets, pinot blanc ou riesling avec le canard laqué, bœuf soja et saveurs sucré-salé, gewurztraminer avec une salade de fruits exotiques. Découvrez enfin le klevener d’Heiligenstein, à base de savagnin rose, qui concentre la plupart des qualités : minéralité, fruité, suavité, rondeur pour suivre tous les plats.

S’informer

Institutions et associations�� CONSEIL INTERPROFESSIONNEL DES VINS

D’ALSACE (CIVA)12, avenue de la Foire-aux-VinsCOLMAR& 03 89 20 16 20www.vinsalsace.comOuvert du lundi au vendredi de 8h à 12h et de 14h à 17h.Créé le 22 avril 1963, ce conseil couvrait à l’origine toute l’appellation Alsace, mais ses compétences se sont étendues ensuite à l’Alsace Grand Cru et au Crémant. Les appellations alsaciennes, très nombreuses, sont promues et protégées par le CIVA. Ce regroupement de professionnels possède un site Internet très bien fait, www.vinsalsace.com, qui présente tout le vignoble de manière aussi dynamique que didactique. Vous y trouverez toutes les informations dont vous avez besoin, des plus simples aux plus pointues.

LES VINS D’ALSACE

S’INFORMER 23

�� LES GRANDES MAISONS D’ALSACE1, place de la GareCOLMAR& 03 89 20 20 43Les Grandes Maisons d’Alsace (syndicat professionnel des producteurs-négociants) est un organisme profes-sionnel regroupant 34 producteurs-négociants, qui commercialisent ensemble 35 % de la production totale des vins d’Alsace et sont une source d’emploi pour 600 personnes environ. Le groupement, qui a fêté son centième anniversaire en 2013, est, depuis sa création, un acteur actif de toutes les avancées pour la reconnaissance des vins d’Alsace. Il a œuvré en particulier pour l’entrée des vins d’Alsace dans la grande famille des AOC, et pour la création du CIVA. Les Grandes Maisons d’Alsace participent à toutes les manifestations régionales autour du vignoble et du vin. Le groupement soutient depuis 1948 la Foire Régionale des Vins d’Alsace et s’investit dans la promotion de l’œnotourisme. Le groupement porte également un intérêt marqué à la formation professionnelle, outil indispensable au développement futur du marché des vins alsaciens.

�� LA MAISON DES VINS D’ALSACE12, avenue de la Foire-aux-VinsCOLMAR& 03 89 20 16 20www.vinsalsace.com - civa@civa.frOuvert du lundi au samedi.La Maison des Vins d’Alsace ne pouvait pas se trouver ailleurs qu’au cœur même de la capitale des vins d’Alsace, Colmar. Cet établissement abrite le CIVA (le Conseil Interprofessionnel des Vins d’Alsace) ainsi que d’autres organismes professionnels du vignoble. Une salle de dégustation y a été installée. Celle-ci accueille des dégustations professionnelles, agrément des vins... Mais son second but est plus pédagogique. En effet, l’école des Vins d’Alsace l’utilise pour enseigner et approfondir les mécanismes de la dégustation, pour une meilleure connaissance du vignoble, des cépages, des AOC, des grands crus, des accords mets et vins... Notez également que le CIVA propose des séminaires d’une durée de deux jours, sur la théorie et la pratique (en alternance), ponctués par des dégustations gastronomiques. En franchissant la porte de la Maison des Vins, le visiteur pourra découvrir toutes les informations liées au vignoble et aux vins d’Alsace, avec notamment une carte en relief animée de manière interactive, présentant le vignoble, les villages et les sites touristiques, une maquette présen-tant l’évolution du travail du vigneron ainsi qu’une exposition permanente d’objets liés aux vins d’Alsace.

�� VIGNERONS INDÉPENDANTS D’ALSACE (SYNVIRA)16, rue Jean-MermozCOLMAR& 03 89 41 97 41www.alsace-du-vin.comaccueil@synvira.comQui se cache derrière cet acronyme un peu barbare ? C’est le Syndicat des Vignerons Indépendants d’Alsace qui a vu le jour en 1971. Son ambition ? Partager la passion des vignerons pour leur métier et leurs vins : 730 déclarants

en 2012. Plus concrètement, le SYNVIRA affirme la place des entreprises viticoles familiales dans le paysage économique tant au niveau de la production que de la distribution, conférant ainsi au vin la meilleure qualité au meilleur prix. En 2012, le SYNVIRA a été à l’origine de 20 % de la part de marché de la région Alsace, ce qui est une remarquable performance. Il soutient également les vignerons en les informant et les accompagnant. Le syndicat fait la promotion de la diversité ainsi que la qualité des vins produits pour le plus grand bonheur des consommateurs. Grâce au Pique-nique chez le vigneron il vous est possible de découvrir un domaine viticole dans son ensemble. Le principe est simple : vous apportez votre pique-nique et le vigneron (7-8-9 juin 2014) vous offre le vin. Une opération originale lancée en 1995 qui vous permettra de passer un moment plein de convivialité. Mais n’hésitez pas à franchir le pas d’une cave d’un vigneron indépendant tout au long de l’année. Vous y serez toujours bien accueilli comme le stipule la Charte Accueil mise en place en 2003. Vous l’aurez compris, le Synvira propose une autre façon d’aborder le thème du vin, plus proche de vous et de vos attentes. Consommez avec modération bien sûr, mais surtout avec éducation.

Presse�� LA REVUE DU VIN DE FRANCE

www.larvf.comredacweb@larvf.comMensuel national grand public et initiés. Prix au numéro : 6,20 E.Créée en 1927, la Revue du Vin de France demeure aujourd’hui encore la référence de tous les amateurs de vins et de spiritueux, mais aussi de tous les professionnels du monde du vin. Au sommaire, connaissance du vin, actualité du vignoble, portraits de vignerons, découverte des grands domaines mais aussi guide d’achat, avec pour chaque numéro un cahier de dégustation commenté et quelques invitations à découvrir des vignobles inconnus ou quelques millésimes historiques. La région Alsace y est bien entendu régulièrement traitée, et vous y trouverez de nombreux renseignements et conseils concernant les domaines, les vins à garder, les gloires montantes et les valeurs sûres du vignoble alsacien.

�� CUISINE ET VINS DE FRANCE10, boulevard des Frères-VoisinsISSY-LES-MOULINEAUX& 01 41 46 88 88www.cuisineetvinsdefrance.comredactionweb@cuisineetvinsdefrance.comBimestriel national grand public. Prix au numéro : 3,40 E.Célèbre bimestriel grand public consacré à la gastro-nomie française ! Son concept repose sur l’association de la cuisine et des vins avec une large place aux belles photos. Chaque numéro propose un dossier central, des produits vedette, le marché de saison, la découverte d’un vignoble mais aussi des portraits de Chefs et des dégustations commentées. Un classique pour accompagner vos vins ! Régulièrement, des livrets de recettes thématiques sont proposés avec le magazine, à un tarif très préférentiel.

24 S’INFORMER

�� SAVEURS67, rue de Dunkerque (9e)PARIS& 01 53 63 10 53www.saveurs-magazine.fr/saveurssaveurs@editions-burda.frMensuel. Prix au numéro : 5 E. Abonnement annuel : 45 E.Vins, cuisine, produits du terroir, shopping gourmand, tourisme sont au rendez-vous de chacun des numéros de ce magazine d’exception dédié à la grande gastronomie et son environnement.

Foires – Salons – Événements�� SALON MER & VIGNE ET GASTRONOMIE

Parc des Expositions Wacken RhénusPlace de la Foire ExpositionSTRASBOURG& 04 72 43 06 17www.mer-et-vigne.frmaxime@mer-et-vigne.frSalon de printemps en mai. Salon d’automne en octobre 2014.C’est un rendez-vous biannuel désormais incontournable à Strasbourg pour les amateurs de vins et de bonne chère. Plus de 150 exposants y participent : des vignerons venus des 4 coins de la France, et aussi des artisans producteurs de terroir avec de bons fromages, de la charcuterie, du foie gras et des huitres, et bien d’autres spécialités régionales pour faire l’éloge du verre... sans oublier quelques douceurs, chocolats, macarons, nougats, biscuits, cannelés qui s’accompagnent de vins doux, champagnes et digestifs. On déguste à tous les stands, un espace de restauration est prévu pour s’attabler plus longuement autour de thématiques culinaires. Chaque année, de nouveaux exposants viennent se rallier aux fidèles qui depuis 15 ans, enchantent nos palais. C’est un salon qui se balade un peu partout en France, vous retrouverez son actualité et le calendrier des manifestations sur son site Internet.

Calendrier des événements

Régulièrement pendant les mois d’été�w Lundi, jeudi et samedi du 3  juillet au

30 août : Le petit train du vigneron Dambach-la-Ville & 03 88 92 41 86 - 17h – 6 E/adultes, 3 E/7-14 ans�w Mardi et jeudi du 16  juin au 2  octobre

2014 : Le Train Gourmand du Vignoble Eguisheim

& 03 89 78 53 15 - 15 E/adulte – 5 E/14-18 ans – 10h à 15h30�w Mercredi du 4  juin au 24  septembre

2014  : Promenade gastronomique Westhalten & 03 89 47 02 88 - Départ 9h - 49 E�w Samedi du 14 juin au 13 septembre 2014 :

Visite guidée du sentier viticole d’Eguisheim & 03 89 23 40 33 - 15h30 (en août, visite également le mardi à 15h30)�w Mardi 17  juin, 9  septembre, 14  octobre,

18 novembre et 9 décembre : Les ateliers de la dégustation Andlau – & 03 88 08 65 24 - 30 E /séance – 19h30 à 21h30�w Mardi du 1er juillet au 26 août 2014 : Visite guidée

du sentier viticole de Wuenheim & 03 89 76 73 75 - Gratuit – 10h�w Mardi du 1er juillet au 26 août 2014 : Visite guidée

du sentier viticole de Pfaffenheim & 03 89 49 60 22 – Gratuit – 17h�w Mercredi du 2 juillet au 27 août 2014 : Visite

commentée du sentier viticole de Bergheim suivie d’une dégustation & 03 89 73 31 98 – Gratuit – 15h�w Jeudi du 3 juillet au 28 août 2014 : Visite guidée

du sentier viticole de Soultzmatt & 03 89 47 00 01 - Gratuit – 9h30�w Jeudi du 3  juillet au 28  août 2014  :

Découverte du sentier viticole et du village Hunawihr & 03 89 73 61 67 Visites et dégustations gratuites – 15h30�w Jeudi du 3 juillet au 28 août 2014 : Découverte

du sentier viticole d’Orschwihr & 03 89 76 95 17 - Gratuit - 16h�w Jeudi juillet et août 2014 (hors jours fériés) :

Visite guidée du sentier viticole de Scherwiller – & 03 88 92 25 62 – Gratuit – 17h�w Mardi du 15 juillet au 19 août 2014 : Promenade

guidée sur le sentier viticole du dragon Turckheim & 03 89 27 38 44 - Gratuit – 9h30�w Mercredi du 16  juillet au 27  août 2014  :

Visite guidée du sentier viticole et apicole Chatenois & 06 08 26 24 84 - Gratuit – 17h30

Autres événements�w Du 4 juillet au 28 août : Mini foire aux vins Colmar

& 03 89 41 58 72 - Accès libre�w Du 28  juillet au 2  août  : Visites commen-

tées du Sentier viticole des Grands Crus Riquewihr & 03 89 73 23 23 - Gratuit – 17h�w 1er août  : 18e Nuit du Nectar Obermorschwihr

& 03 89 49 26 93 - Accès libre – À partir de 17h�w Du 2 au 3 août : Fête au pays du Brand Turckheim

& 03 89 27 38 44 - samedi à partir de 17h dimanche : 11h – Payant�w Du 2 au 3 août : Fête du Silberberg Rorschwihr

& 03 89 73 09 42 - Entrée libre – 18h à 3h�w Du 2 au 3 août : Portes ouvertes à la cave vinicole

du Vieil Armand Soultz Haut Rhin & 03 89 76 73 75- Gratuit

Salon de Printemps du 16 au 19 mai 2014

Salon d'Automne du 10 au 13 octobre 2014

Parc des Expositions Strasbourg

www.mer-et-vigne.fr

Mer & VigneSalon Gastronomique

CALENDRIER DES ÉVÉNEMENTS 26

�w Du 2  au 3  août  : Fête du crémant Cleebourg & 03 88 94 50 33 - Payant – Samedi soir et dimanche journée�w Du 2  au 3  août  : Foire aux vins Epfig

& 03 88 85 53 65 Gratuit – Samedi 20h à 2h, dimanche 11h à 0h�w Du 4 au 9 août : Visites commentées du Sentier

viticole des Grands Crus Riquewihr & 03 89 73 23 23- Gratuit – 17h�w 5  août  : À la découverte des vins de Barr

& 03 88 08 66 65 - Adulte 3 E / -17 ans gratuit – 17h�w 5 août  : Présentation des vins et des produits

du terroir réception des touristes Chatenois & 06 08 26 24 84 - Gratuit – 20h�w 6  août  : Nuit du Tourisme Pfaffenheim

& 03 89 49 60 22 - Gratuit – À partir de 19h�w 6  août  : Fête vigneronne Saint Hippolyte

& 06 74 39 39 46 - Gratuit – De 18h à 24h�w 6 août : Dégustation commentée et illustrée des

vins d’Eguisheim & 03 89 23 40 33 - 2 E le verre puis dégustation gratuite – 20h�w 6 août : Grande dégustation publique gratuite

Kintzheim & 03 88 82 09 30 - Gratuit – 18h30�w 6  août  : Balade viticole Sigolsheim

& 03 89 47 13 20 - Gratuit – 10h�w 6 août : Visite guidée vignoble de Westhalten et sa

flore Westhalten & 03 89 47 01 17 - Gratuit – 9h30�w 6 août : Visite guidée du vignoble de Guebwiller

& 03 89 76 10 63 - Plein tarif : 4,50 E Tarif réduit : 3 E – 10h�w 6 août : Jeu de piste à la recherche du Gewurztraminer

Gueberschwihr & 03 89 49 33 61 - Gratuit – 16h�w Du 7 au 17 août : Mini foire aux vins Domaine

Karcher Colmar & 03 89 41 14 42 - Accès libre�w Du 8 au 17 août : Foire aux Vins d’Alsace Colmar

& 03 90 50 50 50 - Tous les jours de 13h30 à 1h, 2h les vendredi et samedi – Tous les jours : Tarifs variables selon l’accès au site.�w Du 9 au 10 août : Fête du Klevener Heiligenstein

& 03 88 08 10 81 - Gratuit – Samedi 17h, dimanche 10h, concert 17h�w Du 11  au 16  août  : Visites commentées

du Sentier viticole des Grands Crus Riquewihr & 03 89 73 23 23 Gratut -17h�w 12 août : Sortie viticole et visite de cave commentée

Ammerschwihr & 03 89 78 22 78 - Gratuit – 10h�w 12  août  : À la découverte des vins de Barr

& 03 88 08 66 65 - Aulte 3 E / -17 ans gratuit – 17h�w 13  août  : Balade viticole Sigolsheim

& 03 89 47 13 20 - Gratuit – 10h�w 13 août : Visite guidée du vignoble Kintzheim

– Gratuit – 17h30�w 13 août : Visite guidée du vignoble de Guebwiller

& 03 89 76 10 63 - Plein tarif : 4,50 E Tarif réduit : 3 E Pass saison : 18 E (12 E pour les enfants) – 10h�w 13 août : Visite guidée vignoble de Westhalten et

sa flore Westhalten & 03 89 47 01 17 - Gratuit – 9h30

�w 13  août  : Jeu de piste à la recherche du Gewurztraminer & 03 89 49 33 61 - Gratuit- 16h�w Du 13 au 17 août : 44e Foire aux vins Obernai

& 03 88 95 58 03 - Accès libre – 9h à 20h�w 14  août  : Nuit du Tourisme Rouffach

& 03 89 78 53 15 - Gratuit – À partir de 19h�w Du 15 au 17 août : Vins et saveurs des terroirs

Thann 06 52 40 35 64 - Entrée libre – Toute la journée�w Du 18 au 23 août : Visites commentées du Sentier

viticole des Grands Crus Riquewihr & 03 89 73 23 23 - Gratuit – 17h�w Du 18 au 28 août : Mini foire aux vins Domaine

Jund Colmar & 03 89 41 58 72 - Accès libre�w 19 août : Sortie viticole et visite de cave commentée

Sigolsheim & 03 89 78 22 78 - Gratuit – 10h�w 19  août  : À la découverte des vins de Barr

& 03 88 08 66 65 - Adulte 3 E / -17 ans gratuit – 17h�w 20 août : Visite guidée vignoble de Westhalten et

sa flore Westhalten & 03 89 47 01 17 - Gratuit – 9h30�w 20 août : Visite guidée du vignoble de Guebwiller

& 03 89 76 10 63 - Plein tarif : 4,50 E Tarif réduit : 3 E Pass saison : 18 E (12 E pour les enfants) – 10h�w 20  août  : Jeu de piste à la recherche du

Gewurztraminer Gueberschwihr & 03 89 49 33 61 - Gratuit – 16h�w 20 août : Visite guidée du vignoble Kintzheim

– Gratuit – 17h30�w 20  août  : Balade viticole Sigolsheim

& 03 89 47 13 20 - Gratuit – 10h�w 19 août : Sortie viticole et visite de cave commentée

Sigolsheim & 03 89 78 22 78 - Gratuit – 10h�w 19  août  : À la découverte des vins de Barr

& 03 88 08 66 65 - Adulte 3 E / -17 ans gratuit – 17h�w 20 août : Visite guidée vignoble de Westhalten et

sa flore Westhalten & 03 89 47 01 17 - Gratuit – 9h30�w 20 août : Visite guidée du vignoble de Guebwiller

& 03 89 76 10 63 - Plein tarif : 4,50 E Tarif - réduit : 3 E Pass saison : 18 E (12 E pour les enfants) – 10h�w 20  août  : Jeu de piste à la recherche du

Gewurztraminer Gueberschwihr & 03 89 49 33 61 - Gratuit – 16h�w 20 août : Promenade gastronomique Westhalten

& 03 89 47 02 88 - 49 E – 9h�w 20 août : Visite guidée du vignoble Kintzheim

– Gratuit – 17h30�w 20  août  : Balade viticole Sigolsheim

& 03 89 47 13 20 - Gratuit – 10h�w 20 août : Visite guidée du sentier viticole et apicole

Chatenois & 06 08 26 24 84 - Gratuit – 17h30�w 23  août  : Dor ffascht Gueberschwihr

& 03 89 49 31 05 - Gratuit – À partir de 15h�w Du 25 au 29 août : Visites commentées du Sentier

viticole des Grands Crus Riquewihr & 03 89 73 23 23 - Gratuit – 17h�w 10 septembre : Jeu de piste à la recherche du

Gewurztraminer Gueberschwihr & 03 89 49 33 61 - Gratuit – 16h

LES VINS D’ALSACE

PETIT LEXIQUE DU VIN 27

�w Du 19 au 28 septembre : Semaine gourmande Vallée de Munster & 03 89 77 31 80 - Entrée libre – Selon les jours de la semaine�w 20 et 21 septembre : Vendanges d’un jour chez

le vigneron Pfaffenheim & 03 89 47 09 33 - Formule avec repas : 35 E, formule sans repas 25 E, gratuit jusqu’à 12 ans – 7h30�w 21 septembre : Fête des vendanges Cleebourg

& 03 88 94 52 23 - À partir de 11h�w 27 et 28 septembre : Vendanges d’un jour chez

le vigneron Pfaffenheim & 03 89 47 09 33 - Formule avec repas : 35 E, formule sans repas 25 E, gratuit jusqu’à 12 ans – 7h30�w 28 septembre : Au fil d’Andlau : promenade viticole

et dégustation Andlau & 03 88 08 65 24 - 10h ou 14h30 - 20 E par personne, sur réservation�w Du 3 au 5 octobre : Fête des vendanges Barr

& 03 88 08 66 55 - Vendredi 20h, Samedi 8h, Dimanche 10h30 - Gratuit, verre payant�w 4 et 5 octobre : Vendanges d’un jour chez le vigneron

Pfaffenheim & 03 89 47 09 33 - Formule avec repas : 35 E, formule sans repas 25 E, gratuit jusqu’à 12 ans – 7h30�w 5 octobre : Les circuits du vin nouveau Wuenheim

& 03 89 74 34 32 - 7h à 11h30�w 12 octobre : Fête du raisin Un dimanche festif

Molsheim & 03 88 48 83 28 - Entrée libre - 9h30 à18h�w 12  octobre  : Fête du vin nouveau Itterswiller

& 03 88 92 41 30 - Gratuit - 12h�w 19 octobre : Fête des vendanges Marlenheim

& 03 88 87 75 80 - Gratuit�w 25 octobre : Randolyric, la voix des vignes Wihr au

Val & 06 52 93 92 75 - 20 E/pers - 10 E/ étudiant, chômeur - gratuit enfant -13 ans - 14h30�w Du 22 au 23 novembre : Week-end des saveurs

Cleebourg & 03 88 94 50 33 - Samedi 11h à 22h, dimanche 11h à 20h – Accès libre�w Du 27 novembre au 4 janvier : Cave de Noël Wihr

au Val & 03 89 71 03 96 - Entrée libre - 10h à 12h et 14h à 19h, fermé 25,26/12 et 01/01�w Du 29 novembre au 31 décembre : Marchés de

Noël thématiques Strasbourg & 03 88 60 92 93 - 10h à 20h (jusqu’à 21h les vendredis et samedis). Le 24/12 : 10h à 18h. Le 25/12 : 14h à 18h. Du 26 au 30/12 : 10h à 19h – Le 31/12 : 10h à 18h. Gratuit

Où acheter le vin d’Alsace ?Les Alsaciens boivent alsacien et les connaisseurs se trouvent avant tout dans la région d’origine. On ne peut donc qu’inciter les visiteurs à s’arrêter dans les caveaux de propriétaires, ou chez les meilleurs cavistes de la région. Vous pouvez néanmoins chercher dans les sites marchands sur Internet. L’avantage de l’achat en ligne est connu : pas de déplacement, visualisation des produits et des tarifs, suppression des intermédiaires autres que la commission du vendeur, ce qui offre, sur les quantités

négociées, souvent des tarifs intéressants en petits comme en grands crus, mais l’offre est réduite, et ne propose souvent que des «classiques»... Cependant, comme pour commander à distance chez un viticulteur, il faut tenir compte des frais de port et donc essayer de regrouper les achats pour atteindre les seuils à partir desquels les sites proposent la gratuité. Attention au moment de comparer les prix, c’est un élément non négligeable à prendre en compte et qui peut rapidement annihiler une différence de quelques euros sur une bouteille.

�� 1JOUR1VIN.COMwww.1jour1vin.com - client@1jour1vin.comUne sélection assez classique de bons propriétaires alsaciens parmi les plus connus : Albert Boxler, Albert Mann, Bott-Geyl, André Blanck & Fils, Dirler-Cadé, Louis Sipp, Marcel Deiss, Josmeyer, Ostertag, Trimbach, Zind Humbrecht. Weinbach Colette Faller, etc. Il faut être membre (il suffit de s’inscrire sur le site) et participer aux ventes privées pour acquérir le vin.

�� VINATIS.COMwww.vinatis.com18 reäfeärences, du neägoce et des classiques : Lorentz, Trimbach, Deiss, Schlumberger, dont quelques tre Üs belles cuveäes.

�� VINSCHEZNOUS.COMwww.vinscheznous.comUn site de ädie ä au vin naturel et qui respecte le vigneron. L’offre est donc naturellement vers les « nouveaux » vignerons dont on parle : Julien Meyer, Bruno Schueller, Audrey et Christian Binner, Pierre Frick...

�� WINEANDCO.COMwww.wineandco.comUn site très connu, un des plus anciens sur le marché. Quelques bons propriétaires référencés pour un choix réduit : Zind Humbrecht, Kreydenweiss, Weinbach, Dirler-Cadé, Trapet, Ostertag

�� ALSACE-VINTAGE.COM24, rue du Général-de-GaulleDAMBACH-LA-VILLE& 06 32 03 80 79www.alsace-vintage.cominfo@alsace-vintage.comDe 6 E pour un sylvaner, à 200 E pour une Quintessence de grains nobles.Vente en ligne de vins d’Alsace uniquement. Alsace-Vintage, qui fonctionne depuis novembre 2012, propose 500 références provenant d’une trentaine de producteurs.

Petit lexique du vin�w Aération. L’aération consiste à apporter de l’air,

donc de l’oxygène, à un vin « fermé » ou jeune qui « s’ouvrira », par exemple en le carafant, c’est-à-dire en le passant de la bouteille à la carafe. Mais on peut aussi, dans la dégustation, aérer le vin en aspirant de l’air par la bouche arrondie afin de permettre le développement de toutes les sensations organoleptiques.

Hunawihr © PHB.CZ – FOTOLIA

LES VINS D’ALSACE

PETIT LEXIQUE DU VIN 29

�w Assemblage. Une des clés d’un vin réussi  : le vigneron et l’œnologue recherchent, à partir du vin obtenu de différentes parcelles et de différents cépages, la combinaison optimale et « assemblant » les vins des différentes cuves, en variant les proportions pour obtenir l’assemblage qui leur paraît idéal.

�w Astringent. La sensation d’astringence, c’est celle qui vous contracte les muqueuses au niveau des gencives et des maxillaires, provoquée par un vin vert, trop tannique, et que l’on dit donc « astringent » souvent accompagné d’arômes de noix fraîche.

�w Bouchon (goût de). En fait, ce n’est pas le bouchon en général qui donne un mauvais goût au vin, mais une dégénérescence du liège qui le constitue, et qui peut apparaître sur un vin jeune comme sur un vieux millésime.

�w Brut. Le terme s’emploie principalement pour les vins effervescents, les crémants d’Alsace par exemple, pour signifier qu’ils n’ont pas, ou peu, de sucre ajouté (dosage). Le champagne, le crémant et autres mousseux peuvent être dénommés « brut ».

�w Chaptalisation. Décrite simplement, la chaptalisa-tion (de Jean-Antoine Chaptal qui a inventé ce procédé en 1801) est l’action d’ajouter du sucre au moût de raisin avant la fermentation afin d’augmenter la teneur en alcool d’un vin. Contrairement aux idées reçues, cette pratique est tolérée dans de nombreuses AOC françaises (elle est par exemple totalement prohibée en Provence et en Languedoc mais pas en Bordelais) et permet de compenser une maturation trop faible des raisins.

�w Charpente. La charpente d’un vin, comme dans le corps humain ou dans une toiture, c’est ce qui le maintient, le constitue, l’assemble. C’est donc l’impres-sion structurelle qui doit, pour un bon vin, être solide, homogène et harmonieuse. Un vin charpenté est un vin qui possède une bonne charpente.

�w Débourbage. Opération consistant à clarifier le moût avant fermentation, en enlevant les bourbes, particules issues du travail des levures et qui sédimentent au cours du temps.

�w Dégorgement. Les levures présentes dans les bouteilles de champagne, après la deuxième fermentation, doivent être éliminées. Les bouteilles sont donc retournées régulièrement par les « remueurs », cavistes expérimentés, afin de les faire descendre, avant d’être éjectées.

�w Dosage. Une fois le dégorgement effectué dans une bouteille de champagne, on remplace le volume ainsi perdu par un mélange de champagne et de sucre, appelé liqueur d’expédition. Cette étape, appelée dosage, détermine si le champagne est brut, demi-sec ou sec.

�w Eiswein. Littéralement vin de glace en allemand, c’est un vin qui a été récolté très tardivement, après les premières gelées, lorsque le raisin très mur, aux baies rabougries, donne un jus très concentré et très sucré. Ces petites merveilles, difficiles à produire, sont très recherchées et certains vignerons en France tentent d’en produire certaines années.

�w Élevage. L’élevage correspond à l’ensemble des tâches (soutirage, filtrage, pasteurisation, ouillage…)

permettant d’affiner un vin et de le préparer à la consom-mation. Cet élevage peut se faire en cuve (béton ou inox) ou en barrique de chêne. Dans le langage des initiés, l’élevage sous-entend le plus souvent un « élevage bois ».

�w Gentil. En Alsace, où la plupart des vins sont mono-cépages (riesling, sylvaner, pinot…), le gentil est un assemblage des cépages AOC, et qui doit contenir au minimum 50% de cépages nobles (riesling, gewurztra-miner, pinot gris et muscat).

�w Grains nobles (sélection). Le très haut de gamme en Alsace, que cette sélection, faite grain à grain sur les raisins que l’on a laissés mûrir et botrytisés (atteints de pourriture noble). Parmi ceux-ci, le vigneron choisit les plus beaux pour obtenir un vin rare, généralement mis en bouteilles de 50 cl.

�w Larmes. Les larmes, ou jambes, sont les traces ou couleurs laissées par le vin sur la paroi du verre. Elles aident à juger de l’homogénéité et de la texture du vin, mais il est erroné d’affirmer que les larmes bien parallèles révèlent à coup sûr un grand vin.

�w Liqueur de tirage. Pour permettre la « champa-gnisation » d’un vin, on lui ajoute une liqueur de tirage, c’est-à-dire un mélange de sucre, de champagne et de levures ; il va alors se produire une deuxième fermenta-tion dans la bouteille avec production de gaz carbonique.

�w Liquoreux. Les vins blancs liquoreux sont élaborés à partir de raisins très riches en sucre et donc, de préfé-rence, récoltés tardivement, à partir de tris successifs visant à ne récolter les baies qu’au moment voulu. Le moût obtenu grâce à ces raisins est très riche en sucre et pauvre en acidité.

�w Macération. Etape de la vinification ou le jus du raisin macère avec les autres parties du fruit. Les levures (indigènes ou introduites artificiellement) commencent à réagir avec le jus de raisin lors d’un processus qui sera déterminant dans les qualités finales d’un vin. Certains vignerons privilégient une macération courte pour garder le plus grand naturel au vin avant la fermentation. La macération pelliculaire concerne uniquement le jus et la peau.

�w Maturité. Le raisin mûr, « à maturité », est prêt à être vendangé et le début des vendanges peut varier dans une même région. Dans l’ordre général, les vendanges commencent plus tôt au sud, en septembre, le raisin ayant mûri plus vite, et se terminent en Alsace et en champagne sur tout le mois d’octobre.

�w Méthode ancestrale. Méthode de production des vins effervescents, consistant à ralentir la fermentation (par le froid notamment) avant de la faire continuer en bouteille avec les sucres restants. Cette méthode est encore employée, même si la « méthode traditionnelle » est aujourd’hui plus répandue.

�w Millésime. C’est l’année de récolte du raisin, et donc l’année de vendanges, qui est inscrite sur la bouteille, et non l’année de la fin de vinification, de fin d’élevage, ou de mise en bouteilles, qui peut survenir plusieurs années après la récolte.

�w Moût. C’est le jus du fruit obtenu après pressurage lors de la vinification. C’est la base même du futur vin.

PETIT LEXIQUE DU VIN30

�w Œnologue. C’est un spécialiste du vin qui intervient généralement durant la vinification, sur certains grands domaines qui peuvent faire appel à lui. Il est souvent présent pour conseiller les divers assemblages et les méthodes à employer selon le millésime et les cuvées.

�w Ouillage. L’ouillage est une technique qui permet de compenser l’évaporation du vin en remplaçant le volume perdu par du vin pris dans une autre cuve, afin d’éviter toute oxydation qui tendrait à transformer le vin en vinaigre.

�w Oxydatif. Caractère d’un vin marqué par un début d’oxydation, mais sans note péjorative, se rapprochant des arômes de noix du xérès par exemple. Les vins du Jura, et particulièrement le vin jaune, ont un caractère oxydatif marqué, qui constitue une de leurs qualités.

�w Paille (vin de). Un vin au sucre concentré, par passerillage sur paille : les plus belles baies sont déposées sur la paille où elles perdent progressivement leur eau pour concentrer leur sucre et leur arôme avant la phase de pressurage. Le vin de paille est répandu dans le Jura, mais aussi en vallée du Rhône et dans le sud.

�w Passerillage. Technique qui consiste à laisser le raisin sur souche au soleil, ce qui a pour effet de lui faire perdre son eau et donc à concentrer les sucres. On l’utilise en de nombreux vignobles, notamment en jurançon. Le passerillage peut également s’effectuer en laissant le raisin sécher, sur claies ou sur paille (voir ci-avant).

�w Pourriture noble. C’est le développement d’un champignon microscopique, le botrytis cyrenea, sur le raisin à maturité, qui donne ce caractère particulier et une qualité exceptionnelle à certains vins, le plus connu étant celui de Sauternes.

�w Rafles. Les rafles sont les parties ligneuses de la grappe, la tige et ses ramifications. On pratique l’éra-flage pour éliminer les arômes et sensations issues de ces éléments.

�w Rétro-olfaction. Contrairement à une idée reçue, le nez intervient encore pour une bonne part dans ce que

l’on croit être le goût pur. Ce sont donc bien, en partie, des arômes que l’on détecte en plaçant le vin en bouche, d’autant plus par le phénomène de rétro-olfaction. La rétro-olfaction est l’analyse, par les capteurs d’odorat du système nerveux, des arômes qui reviennent de la bouche vers le nez, une fois le vin passé en bouche.

�w Sous-sol. Les sols graveleux et calcaires sont idéaux pour régulariser l’alimentation en eau de la plante ; la nature du sous-sol intervient également dans les caractères finaux d’un vin, suivant qu’ils sont plus ou moins constitués d’argile, de calcaire ou de marnes.

�w Soutirage. Le soutirage consiste à transvaser à l’aide d’une pompe ou de la pesanteur, le vin d’une cuve ou d’un fût à un autre. Cela permet de clarifier le vin en laissant les lies au fond de la première cuve. Cela permet également d’aérer le vin.

�w Structure. La structure d’un vin est l’ensemble de ses composantes, regroupant la texture, les données organoleptiques, la concentration tannique qui va permettre d’analyser son potentiel de vieillissement.

�w Tannins, tannique. Le tannin est la composante première du raisin, contenu dans les peaux, les rafles. Un vin tannique est un vin qui fait apparaître, en bouche, dans le goût comme dans la texture, plus ou moins fortement ces tannins.

�w Thermovinification. La thermovinification consiste à chauffer le moût à 70 °C pendant quelques dizaines de minutes ; la plupart des micro-organismes indésirables sont éliminés, le moût sera plus sensible ensuite à la fermentation, l’extraction des goûts va se faire plus efficacement et on gagne de la place en cuverie. Cette technique ne s’emploie que pour les vins de consom-mation rapide issus de raisins de qualité moyenne.

�w Variétal. Une gamme d’arôme typique de la variété, c’est-à-dire du cépage. Certains dégustateurs le recherche, d’autres le trouvent gênant. Il est souvent, pour l’amateur, un marqueur familier (bourgeon de cassis ou agrumes pour le sauvignon, lichi pour le gewurtztra-miner, cerise pour le pinot noir…).

La Route des vins d’Alsace

© JEAN ISENMANN

Mittelbergheim

WISSEMBOURG - Se loger32

Sur plus de 170 km, la Route des Vins d’Alsace serpente du nord au sud, à travers de superbes paysages. On passe de vignes en vignes via quelques beaux villages fleuris surplombés de châteaux du Moyen Âge, on s’arrête dans les caves accueillantes, et on s’attable dans les winstubs pour faire l’accord des vins avec les autres produits du terroir. On chemine ensuite sur les sentiers viticoles qui mènent au cœur du vignoble. Jalonnés de nombreux panneaux d’information, ils mettent l’accent sur le travail du vigneron, l’art du vin d’Alsace et les caractéristiques propres à chaque cépage. Parfois, des vignerons participent aux promenades, ravis de parler de leur travail et des vignes. D’avril à octobre, c’est à dire en gros de la Saint Vincent, «quand le vin monte au sarment», à la Saint Martin, «quand on boit le nouveau vin», une cinquantaine de manifestations vinicoles se déroulent dans les diverses localités adhérentes à la Route des Vins, perpétuant ainsi les traditions. Parmi les principales, citons celles qui ont lieu à Ammerschwihr (avril), Molsheim (1er mai), Guebwiller (Ascension), Barr (mi-juillet), Ribeauvillé (fin juillet) et Colmar (semaine du 15 août).

Wissembourg

Se loger�� HOSTELLERIE AU CYGNE

3, rue du Sel& 03 88 94 00 16www.hostellerie-cygne.comhostellerie-cygne@wanadoo.frLogis. Fermé du 17 février au 2 mars, du 1er au 16 juillet et du 4 au 19 novembre. 23 chambres (dont 2 suites à 200 E et 220 E). Chambre double de 55 E à 220 E. Demi-pension. Petit déjeuner : 12 E. Lit supplémentaire : 15 E. Parking inclus. Animaux acceptés (10 E). Wifi. Restauration. Tv satellite.

Beaucoup de charme pour cette hostellerie qui joue la carte du confort dans un cadre authentique. Les chambres de la partie ancienne sont confortables, dans un style campagne et plutôt rustique. Les sept chambres dans la nouvelle annexe sont haut de gamme, spacieuses et résolument contemporaines dans la déco. Aménagées dans l’esprit feng shui, sur le thème minéral ou végétal, elles sont personnalisées, différentes les unes des autres dans les couleurs, dans le mobilier ou dans l’agencement du petit coin salon. Les salles de bains ont été particulièrement bien pensées, certaines sont équipées de baignoires balnéo, d’autres de douche hydromassante, ou encore d’un sauna à infrarouges, des petits plus qui participent au bien-être... Un salon bibliothèque avec des jeux de société pour petits et grands est bienvenu pour se retrouver dans la soirée, après dîner. On prend en été son petit déjeuner sous forme de buffet dans le patio, petite cour intérieure à l’italienne, à l’abri du soleil.

�� HÔTEL WEISS23, avenue de la Gare& 03 88 94 13 67hotel-weiss.bizinfo@hotel-weiss.bizOuvert toute l’année. Digicode pour arrivée tardive. 17 chambres. Chambre simple 48 E ; chambre double de 55 E à 65 E ; chambre triple 70 E. Demi-pension : 18,50 E. Petit déjeuner : 9,50 E. Soirée étape VRP : 69 E. Chèque Vacances. Animaux acceptés (5 E). Wifi gratuit. Restauration. Parking privatif. Garage auto, moto, vélo. Location de bicyclettes : 5 E/jour.Un hôtel bien situé et confortable à un prix tout à fait abordable à Wissembourg. La gare n’est pas loin (mais pas de bruit de trains qui passent), ce qui permet de rayonner dans toute la région avec aisance, d’autant plus que l’on peut laisser sa voiture dans le garage de l’hôtel. On est à cinq minutes à pied – en longeant la rivière Lauter – du centre de la coquette Wissembourg et de nombreuses propositions de visites touristiques seront suggérées par le personnel de l’hôtel.

La Route des vins d’Alsace

La Route des Vins du pays de WissembourgL’excellent vin de la région de Cleebourg témoigne de la vitalité de la viticulture du nord de l’Alsace. C’est un point de départ idéal pour partir à la découverte de la région de la Vallée du Rhin Supérieur, et pousser, pourquoi pas, jusqu’à Schweigen-Rechtenbach, à environ 1 km de Wissembourg où débute la route du vin allemande. D’ailleurs, l’Allemagne est si proche que lorsque l’on quitte Wissembourg par les vignes pour se rendre en Allemagne, on peut voir encore dans les vignes un panneau rouillé rappelant la défunte frontière. Deux stars de la viticulture allemande, parmi de nombreux autres producteurs, sont installées à Schweigen, Weingut Bernhardt (www.weingut-bernhardt.de) et Weingut Friedrick Beckert (www.friedrichbecker.de).

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Shopping�� LA BOÎTE À BISCUITS

40, rue Nationale& 03 88 94 00 50www.boite-a-biscuits.frboite-a-biscuits@hotmail.comOuvert du mardi au dimanche de 9h30 à 18h30. Fermé du 15 janvier au 10 février.Cette petite boutique et son salon de thé attenant enchantent la rue passante de Wissembourg. À l’intérieur, que du bon et du fait maison par la famille Schneider, confiturier biscuitier depuis toujours. Les confitures cuites au chaudron se déclinent dans de jolis bocaux. Claude cuit ses fruits toute la journée, en petites quantités, c’est ce qui fait la différence... De la gelée d’ortie à la gelée de pomme à l’amaretto, en passant par les sorbiers, la fraise au crémant, la confiture de noix, des saveurs originales qui se dégustent non seulement au petit déjeuner, mais aussi sur les gibiers, les foies gras, les poissons, les fromages... Claude ou Rainer sauront vous conseiller pour les accords ; même chose pour les biscuits sucrés : au miel, au gingembre ou l’une de leurs spécialités, les leckerlies. Des biscuits toujours cuisinés au beurre et sans conservateur ! Sur les rayons, d’autres produits sortent de l’ordinaire : pesto à l’ail des ours, moutardes à l’ancienne... Côté salon, sous l’œil malicieux de Laura, le perroquet, prenez un café et une tarte maison ou du foie gras (des producteurs locaux), c’est, à la carte, des en-cas servis toute la journée.

CleebourgCleebourg fait partie de la région viticole située le plus au nord de l’Alsace. Les vignes sont plantées sur le versant est du Hochwald, sur des sols argilo-marneux ou limoneux. Cette crête bénéficie d’un bon ensoleillement. De jolies promenades sont à faire dans le village au fil des ruelles étroites, maisons à colombages, belles demeures

de vignerons et un clocher d’église de style gothique tardif. Un sentier viticole (durée 1h30), qui part de la cave vinicole, vous mène sur les coteaux avoisinants.

De vignes en vignes�� CAVE COOPÉRATIVE VINICOLE DE CLEEBOURG

Route du Vin& 03 88 94 50 33 - www.cave-cleebourg.comOuvert du lundi au samedi de 8h à 12h et de 14h à 18h ; le dimanche et les jours fériés de 10h à 12h et de 14h à 18h. Ouvert le dimanche. Vins à partir de 4,55 E, «vendanges tardives» aux alentours de 24 E. Commande en ligne. Caveau de dégustation et visite de cave pour les groupes (payant et sur réservation). Diaporama. Animation. Parking gratuit.La Cave Vinicole de Cleebourg regroupe les 170 viti-culteurs des communes de Rott, Steinseltz, Riedseltz, Oberhoffen et Cleebourg. C’est une cave dynamique qui reçoit plus de 60 000 visiteurs par an. L’espace est bien agencé, la dégustation peut se faire de façon conviviale au comptoir, autour d’une grande table façon stammtisch ou bien dans la winstub typique ; une superbe salle de réception accueille des banquets. Les sept cépages alsaciens y sont présents : sylvaner, pinot blanc auxerrois, muscat, riesling, pinot gris, gewurztraminer et pinot noir. Les vins sont classés par gamme : « Prestige », des vins gouleyants, élégants et facile d’approche ; les « Lieux-dits » avec dix vins pour des accords gastronomiques, « les Vins primés », les « vendanges tardives et sélections de grains nobles », les « Cuvées spéciales » et enfin les quatre crémants. De nombreuses médailles consacrent, chaque année, les cépages de ce terroir alsacien. Certains vins ont acquis une belle notoriété parmi lesquels le pinot gris Karchweg, le gewurztraminer Reifenberg ou le riesling de Hansacher... Les conseils sont avisés si besoin. Ne partez pas sans avoir visionné le petit film de 18 minutes qui vous conte l’histoire du vin dans cette charmante région du nord de l’Alsace qui a su garder toute son authenticité. La cave propose plus de cinquante cuvées sur tous les cépages alsaciens. Parmi celles-ci :

©

BLUE

SKY6

867 

- FOT

OLIA

Wissembourg

WISSEMBOURG - Shopping

LA ROUTE DES VIN

S D’ALSACE

À voir / À faire - CLEEBOURG 35

�w Auxerrois 2012. Un pinot auxerrois 100% sur sol argilo-marneux et marno-gréseux. Nez fruité aux notes d’agrumes et d’acacia, bouche fraîche et enveloppante, de la souplesse et une bonne persistance.�w Riesling 2012. Un riesling de belle fraîcheur, belle

robe jaune pâle limpide, nez sur les agrumes et les fleurs blanches, bouche de bonne minéralité, une bonne concentration aromatique.�w Pinot gris 2012. Un pinot gris riche et volubile, une

belle robe ambrée, des arômes de coing et de pêche, une bouche enveloppante, drue, un bel équilibre aromatique, un vin puissant qui accompagnera des poissons en sauce et des volailles crémées.�w Gewurztraminer 2011. Lieu-dit Reifenberg. Un

gewurz bien fait, agréable, qui sait garder de la fraîcheur en bouche dans un contexte de grande concentration aromatique, avec un peu de sucre résiduel, un vin riche et fruité aux notes d’épices et de rose, aux traditionnelles nuances de fruits exotiques.

Se loger�� CHEZ CHRISTINE

21, rue Principale& 03 88 94 54 09www.gitechristine67.frgitechristine67@orange.frChambre double : 60 E / nuit, 360 E / semaine. Petit déjeuner inclus. Salon de jardin, lave-vaisselle. Accueil des motards, garage, coin atelier.Dans un joli petit village au cœur du parc naturel des Vosges du Nord, Christine Strasser vous accueille dans un cadre naturel plein de charme et de sérénité.

Elle tient à votre disposition trois chambres de grand confort (lit en 160 !) dans une aile indépendante de sa maison à colombages. La déco est épurée, les volumes sont spacieux. Tout est bien pensé et tout respire le neuf : la cage d’escalier pour accéder aux chambres, les sanitaires, les chambres et le coin séjour où l’on prend les petits déjeuners. C’est son mari, Patrice, qui a rénové cette vieille grange. Vous apprécierez l’accès à une belle terrasse dont dispose chaque chambre, avec la vue sur les vergers voisins, et du mobilier de jardin pour savourer un petit café ou une boisson fraîche à la belle saison. Si vous restez quelques jours, vous profiterez du coin cuisine bien équipé, avec four, congélateur, lave-vaisselle, batterie complète de cuisine et jolie vaisselle alsacienne. Christine et Patrice sont aux petits soins et connaissent parfaitement la région si vous souhaitez rayonner. Motards tous les deux, ils accueillent avec plaisir les hôtes en deux roues, ils ont même de quoi bricoler... côté mécanique, ils s’y connaissent plutôt bien !

À voir / À faire�� LE SENTIER VITICOLE

Départ cave vinicole de Cleebourg. Visite libre toute l’année, hors période de vendanges. Gratuit. Renseignement Cave vinicole & 03 88 94 50 33.Situé au niveau du lieu-dit du «  Pfeiffersberg  », près de la Cave coopérative, et long de 4,6 km, le sentier viticole marque le début de la Route des Vins d’Alsace. Des panneaux explicatifs sur les différents cépages jalonnent l’itinéraire accessible à tous types de marcheurs.

Le vignoble de Cleebourg, le vignoble le plus au nord de l’Alsace… un terroir millénaire

Au cœur du Parc Naturel des Vosges, dans l’enclave la plus au nord de l’Alsace, et à quelques lieues de la Route sud des vins allemands, se trouvent les coteaux ensoleillés du vignoble de Cleebourg, sur des sols argilo-limoneux et marno-gréseux. 170 viticulteurs se partagent aujourd’hui un terroir fécond dont l’histoire remonte au VIIIe siècle, le monastère bénédictin de Wissembourg détenait alors quelques arpents de vignes, aux alentours de Rott. À l’orée du XIXe siècle, le cadastre comptabilise 66 hectares de ban planté en vignes, puis 350 répartis sur de multiples petites parcelles dans les années quarante.La Seconde Guerre mondiale bouleversa la donne. Pour l’occupant, il fallait araser ce vignoble morcelé et le replanter à l’image des vignes du Palatinat voisin, comme une vitrine du savoir-faire de l’agronomie allemande.En 1945, le remembrement et la replantation ne concernaient qu’une soixantaine d’hectares sur les communes de Rott, Steinseltz, Cleebourg et Oberhoffen. Après de timides vendanges, et un an après la capitulation allemande, les viticulteurs s’organisent et fondent la coopérative de Cleebourg dont les cuves furent remplies à l’automne 1947, de tokay (cette dénomination est depuis 2007 réservée à la Hongrie, rebaptisée, ici, en pinot gris !) et de sylvaner essentiellement.La cave (à laquelle la commune de Riedseltz est venue se rattacher) fonctionne aujourd’hui à plein régime, avec une production annuelle de plus de 15 000 hl.Quant au vignoble, il couvre 201 hectares, et dix lieux dits ; les sept cépages alsaciens y sont travaillés dans le respect de la tradition, et comme autrefois, les vendanges se font en famille. Il en ressort des vins fruités avec une belle fraîcheur, d’une élégance rare et d’un équilibre parfait, qui font plaisir à tous les amateurs de vins sans excès de sucre résiduel.

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Maison du sel – Wissembourg

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De vignes en vignes�� DOMAINE PETER JULG

116, rue des Églises& 03 88 94 79 98 - peter.julg@orange.frOuvert le jeudi et le vendredi de 14h à 17h ; le samedi de 8h à 18h. Et sur rendez-vous. Tarif chambres d’hôtes 55 E / 2 pers petit déjeuner compris.Dans un si beau village, il fallait un beau vin. Originaire du village, Lydia a épousé Peter, un viticulteur de la Pfalz voisine. Il s’est parfaitement adapté aux règles draconiennes locales en matière d’appellation d’origine contrôlée pour développer ce domaine particulier qui est le plus septentrional de toute l’Alsace. Vous y trouverez de très beaux pinots gris, mais aussi de beaux rieslings et pinots blancs, des vins tranquilles de 4 € à 7 € et les crémants d’Alsace aux alentours de 7 €, un pinot gris vendanges tardives pour 14 €. La cave se visite et les vins se dégustent autour d’une table de façon conviviale. Les 2 chambres d’hôtes aménagées dans les dépendances sont spacieuses, coquettes, la literie est confortable ; les petits déjeuners sont servis dans la salle du caveau, copieux avec des produits du terroir, confitures maison, viennoiserie et charcuteries, fromage du pays.

Se restaurer�� AUBERGE LA VIEILLE GRANGE

77, rue des Églises& 03 88 53 18 40Ouvert du jeudi au samedi le soir ; le dimanche midi et soir. Groupes : possible hors jours d’ouverture, sur réservation. Menu enfant : 8,60 E. Plats de 7 à 16 E. Chèque Restaurant. Terrasse.Cette auberge propose, dans un cadre typique, une cuisine goûteuse dont la thématique est avant tout alsacienne. Le Chef, Régis, est un cordon bleu ! Sur la carte les incontour-nables côtoient les suggestions hebdomadaires : wädele, rognons de veau, lewerknepfle, boudin noir, joues de bœuf, tartes flambées maison, bibeleskass... À la saison, les asperges du terroir sont accompagnées de jambon de pays, et cela suffit pour faire un repas. On termine avec des desserts maison et l’on se laisse tenter par la carte des cafés, bien vue, car elle change toutes les semaines, élaborée avec le torrefacteur artisanal Rasco (Haguenau et Wissembourg). Pour les vins, des références locales, le Domaine Julg, la Cave de Cleebourg et Hugg de Bergheim. En été, on apprécie de s’attabler sur la belle terrasse.

Se loger�� MAISON JÜLG

116, rue des Églises& 03 88 94 79 98 - www.chambresdhotes.orgFermé du 19 décembre au 4 janvier. 2 chambres. Chambre double 55 E. Petit déjeuner inclus. Lit supplémentaire : 10 E (gratuit enfant moins de 10 ans). Vente (caveau

de dégustation ouvert jeudi et vendredi de 13h à 17 h, samedi de 8h à 18h ou sur rendez-vous. Groupes jusqu’à 40 personnes acceptés (participation demandée)).Depuis la récolte 2013, le domaine est certifié bio pour ses 8 ha de vignes. Les vins produits recouvrent l’ensemble des cépages alsaciens, ainsi que des crémants, dont un crémant issu de chardonnay uniquement, et des vendanges tardives. Dans les dépendances de leur domaine viticole, Peter et Lydia Jülg ont aménagé deux chambres pour accueillir les hôtes de passage. Confortables et spacieuses, elles peuvent loger trois personnes ; les salles de bains sont équipées de douche, l’ambiance est chaleureuse. Le petit déjeuner, servi dans le salon de dégustation du domaine, est copieux avec les confitures de la maitresse de maison et le bon pain du boulanger.�w Crémant. 7,50 €. Chardonnay uniquement, vif et

équilibré.�w Riesling 2013. 6,50 € Fruité et minéral.

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Se restaurer�� À L’ÉTOILE

12, rue de la Hey& 03 88 51 28 44 - www.hotel-etoile.netinfo@hotel-etoile.frHôtel et restaurant fermés du 1er au 16 janvier. Restaurant fermé du 5 au 26 juillet. Ouvert du mardi au samedi le midi et le soir ; le dimanche midi. Menus de 19 E à 42 E. Menu enfant : 9 E. Formule du midi : 10,50 E. 31 chambres de 69 E à 90 E. Jardin. Terrasse. Séminaires (salle équipée d’un rétroprojecteur, d’un écran et d’une connection wifi). Réceptions et mariages.À 18  kilomètres de Strasbourg, dans la région du Kochersberg, ce Logis est une excellente adresse tant pour l’hébergement que pour la table. Celle-ci est tenue par Jacques Bruckmann qui nous fait ici une belle cuisine de terroir. Les saveurs y sont, c’est sûr, qu’il s’agisse de la poêlée de cèpes qui accompagne les gibiers ou du foie gras d’oie avec son chutney de saison ; le filet de bar et son écrasée de pomme de terre à l’huile d’olive ne se refuse pas non plus lorsqu’il figure sur la carte. De beaux fromages s’imposent pour finir le vin bien choisi dans la cave, et puis difficile de ne pas terminer sur une douceur, la mousse glacée au marc de Gewurz est le dessert fétiche de la maison, mais les quetsches tièdes servies avec une glace à la cannelle sont tout aussi tentantes ! Vous vous attablez dans une jolie salle boisée et chaleureuse ; ne manquez pas de jetez un coup d’œil à la toile de Luc Hueber, son Alsacien en costume en tous les cas lui vous regarde, attablé pensif devant sa chope de bière. Après, si la route est trop longue, prenez une chambre à l’Étoile, vous avez le choix, zen ou traditionnelle, elles sont toutes coquettes et bien équipées. Vous pourrez ensuite prolonger votre séjour en profitant de l’espace détente, piscine, sauna, hammam et massages, voici un programme qui ravit tous les sens !

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Se loger�� HANSEL ET GRETEL

2, rue des Roses& 03 88 51 43 27www.gitelanoix.comcontact@gitelanoix.comOuvert toute l’année. Petit déjeuner inclus. Chambre triple : 90 E. Chambres double : 75 E. Tarif dégressif pour plusieurs nuits. Gite : 500 E la semaine. Wifi.Dans un ancien corps de ferme datant de 1802, Liliane Lanoix a aménagé une maison d’hôtes fort accueillante. La structure d’origine est conservée avec colombages, poutres et boiseries blondes dans la stub, les amateurs de belles demeures typiques apprécieront. Chineuse invétérée, Liliane a meublé sa maison avec beaucoup de goût. Les quatre chambres (une triple et trois doubles), dont deux situées dans un gîte que vous pouvez louer dans sa totalité, sont toutes aussi ravissantes les unes que les autres ; chacune dispose d’une salle de bains privative. Le gîte pour quatre personnes est très bien équipé avec une cuisine fonctionnelle, et dans le séjour, un canapé convertible. Le bonheur d’être chez Liliane se prolonge lorsque l’on peut profiter du jardin. C’est un petit paradis paysagé avec patience et passion ! Elle a posé, ça et là, quelques objets : animaux en fer forgé ou céramique, paniers, sculptures, pots en zinc ou en terre, vieux ustensiles agricoles… Aux beaux jours et aussi après les ondées, les parfums s’exhalent. Chaque parcelle révèle un climat : carrés d’herbes aromatiques ou de fleurs à couper, massifs savamment taillés, petit jardin d’inspiration japonaise, tonnelle romantique... Sur les terrasses arborées, vous pourrez vous poser à l’abri des regards, Liliane vous y sert les petits déjeuners. Leur préparation dans la belle cuisine, embaume la maison. Le kougelhopf, dont la pâte lève deux fois, est un rituel quasi quotidien chez Hansel et Gretel ! Voici une belle adresse pour un séjour placé sous le signe de l’harmonie.

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De vignes en vignes�� CAVE HISTORIQUE DES HOSPICES DE

STRASBOURG1, place de l’Hôpital& 03 88 11 64 50www.vins-des-hospices-de-strasbourg.frOuvert du lundi au vendredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h30 ; le samedi de 9h à 12h30.C’est un lieu exceptionnel, tout à l’entrée des Hospices Civils, qui nous rappelle qu’une bonne alimentation et un peu de vin apaisaient la soif et les peines des miséreux qui venaient se faire soigner. La cave a été fondée en 1395 et, depuis 1994, fonctionne en partenariat avec des vignerons Alsaciens, qui mettent une partie de leur récolte, sélectionnée au cours de dégustations à l’aveugle, à élever dans les futs historiques de la

cave. 15 000 bouteilles sont ainsi labellisées chaque année par les Caves Historiques des Hospices Civils, le nom du producteur figurant sur un cartouche. Les bénéfices réalisés sont reversés intégralement aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg. Il est possible, ici, de faire une bonne action en achetant du vin ! Les prix sont très raisonnables. La cave abrite également des chefs-d’œuvre de la tonnellerie et un vin de 1472, le plus vieux vin au monde conservé en tonneau !�w Chasselas de 2012 de Kuehn/Ammerschwihr. 4,10 €.�w Gewurztraminer vendanges tardives grand cru

Marckrain de Fonné/Bennwihr de 2008. 23 €.

Se restaurer�� L’ALSACE À TABLE

8, rue des Francs-Bourgeois& 03 88 32 50 62www.alsace-a-table.frinfo@alsace-a-table.frOuvert tous les jours le midi et le soir. Menus de 22,90 E à 28,50 E. Menu enfant : 12,70 E. Plat du jour : 9,50 E. Plateaux de fruits de mer de 32,20 E à 110 E le Royal pour 2 personnes. Vente à emporter. Séminaires et banquets.Si vous aimez le poisson, alors vous aimerez cette table qui s’honore d’être LA brasserie de la mer à Strasbourg ! Sébastien Roeder, le jeune chef de 34 ans à peine, qui était précédemment à la Chaîne d’Or, ne pouvait pas trouver de meilleur endroit pour exprimer son penchant pour les recettes iodées. Il fait une cuisine élaborée, haute en saveurs, des plats qui sentent le marché du jour avec une thématique saisonnière pour accommoder poissons et fruits de mer. Bien sûr, il y a les classiques pérennes que l’on redemande comme le homard flambé au whisky et les poissons en croutes de sel... Au fil des mois, des suggestions appétissantes viennent colorer la carte, comme la salade de gambas et poivrons confits ou le terrine de foie gras et chutney de rhubarbe en entrée ; le magret de canard rôti aux griottes et sa polenta crémeuse ou le filet de dorade grillé au pesto et son caviar d’aubergines en plat principal, à moins bien sûr d’opter pour l’un des gargantuesques plateaux de fruits de mer. Enfin, en dessert, il vous faudra trancher entre la nage de fraises à la vanille bourbon et le mystérieux chocolat cubique. Le cadre offre un bel espace de style Art Nouveau, avec son banc d’huitres et son vivier à l’entrée, c’est chic et le service est en accord avec le reste. Notez cette adresse à deux pas de la place Kleber.

�� L’ANCIENNE DOUANE6, rue de la Douane& 03 88 15 78 78www.anciennedouane.euOuvert tous les jours le midi et le soir. Menus de 18,90 E à 25,90 E. Menu enfant : 7,50 E. Plat du jour : 7,50 E. Vin au verre. Chèque Restaurant. Accueil des groupes. Terrasse.On aime L’Ancienne Douane pour plusieurs raisons : la première, c’est le service sympathique et très pro, rapide et efficace même lorsque la salle est comble. La deuxième, c’est bien évidemment son emplacement central et la prestance du bâtiment avec sa terrasse donnant sur l’Ill qui en font un incontournable du genre.

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Enfin, la cuisine généreuse et savoureuse est la digne héritière des traditions culinaires et ancestrales de la région. En voici quelques morceaux choisis : baeckeofe, jambonneau gratiné au munster, bibalaskas, choucroute du pêcheur ou classique, spaetzles au saumon fumé, cordon bleu de volaille à la crème, pavé de saumon sur lit de choucroute, escargots à l’alsacienne, différentes sortes de moules en hiver, bouchée à la reine… En dessert, des fromages pour commencer et puis crème brulée, île flottante, profiterole géant ou macaron gourmand. Au même titre qu’un monument, L’Ancienne Douane se visite, s’apprécie, comme une institution gastronomique au cœur de l’Alsace.

�� L’ASSIETTE DU POÈTE4, petite rue des Dentelles& 09 67 17 93 60www.lassiettedupoete.comlassiettedupoete@gmail.comOuvert le dimanche et le lundi le midi ; du mardi au vendredi le midi et le soir ; le samedi soir. Menus de 35 E à 42 E. Vin au verre.À l’Assiette du Poète, le chef Thomas Koebel sublime ses ingrédients comme Baudelaire jouait avec les mots et, dans les assiettes, les amoureux de belles lettres sauront reconnaître tout l’art du dressage et de l’alliage des saveurs de saison. Passons sur la cadre contemporain et confortable de la salle, le service impeccable et l’excellente qualité des produits utilisés. Insistons plutôt sur les plats, tous plus raffinés et appétissants les uns que les autres. À la carte, qui change régulièrement selon les saisons, quelques suggestions seulement, choisies et élaborées avec science et amour, l’assurance de produits frais et d’une cuisine minute. En entrée, fondez sur le cappuccino de butternut, cèpes et magret de canard fumé ou le carpaccio de veau ; puis on goûtera aux Saint-Jacques sur risotto aux châtaignes ou au filet

de bœuf au poivre rouge de Kampot ; au dessert, on ne saurait vous dire si le millefeuille chocolat-poire-pistache surpasse les figues rôties au miel et sa glace à la madeleine. Si vous ne pouvez trancher, craquez pour l’un des menus Baudelaire ou Rimbaud qui vous donnera un bon aperçu de l’esprit de la maison. Après quelques mois d’existence seulement, le tout est déjà bien ficelé, et on frôle la perfection d’un alexandrin aux sonorités rondes et élégantes.

�� AU CERF D’OR6, place de l’Hôpital& 03 88 36 20 05www.cerf-dor.comreservation@cerf-dor.comOuvert du lundi au samedi le midi et le soir ; le dimanche midi. Menus de 26 E à 34 E. Vin au verre. Menu enfant. Plat du jour. Chèque Restaurant. Terrasse.Le Cerf d’Or est une institution à Strasbourg, l’un de ces établissements où l’on vient déguster de la bonne gastronomie française, du gibier en saison, des plats copieux et traditionnels régionaux. Les produits de saison et en provenance de petits producteurs locaux sont privilégiés autant que possible, pour une cuisine savoureuse garantie pleine de fraîcheur. À midi, on se laisse tenter par un plat du jour ou une suggestion, le soir on se fait plaisir à la carte avec le rognon « grand-mère », le filet de bœuf aux morilles, la choucroute garnie ou pourquoi pas en saison de chasse le pavé de chevreuil, marcassin ou daguet sauce forestière. Et puis, sachez que le Cerf d’Or est avant tout une histoire de famille, celle de la troisième génération de la famille Erb : Jacky et Jean-Luc aux fourneaux, les chaleureuses Marie-Christine et Geneviève à votre service en salle et Denise qui veille au grain sur tout ce petit monde. Une adresse incontournable pour les amoureux de bonne chair et de tablées conviviales.

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Quartier de la Krutenau et statue du sculpteur Thierry Delorme

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�� AU BOUCHON BRIONNAIS25, rue du Jeu-des-Enfants& 03 88 32 97 00www.au-bouchon-brionnais.comaubouchonbrionnais@gmail.comOuvert le lundi midi ; du mardi au samedi le midi et le soir. Menus de 9 E à 19,90 E. Formule du midi : 9 E. Vin au verre. Chèque Restaurant. Terrasse.Un bouchon lyonnais en plein cœur de la cité de la winstub, en voilà un comble ! Et pourtant, la choucroute locale vous pardonnera volontiers votre infidélité aux spécialités alsaciennes… Ici, place à l’œuf meurette, au délicieux saucisson en brioche, aux tripes à la lyonnaise ou encore à l’andouillette AAAAAA « lèche moutarde ». Pour les non-amateurs de cochonnailles, on se rabat avec joie sur le magret de canard aux quetsches, le millefeuille chèvre-figues ou une belle pièce de bœuf. Un conseil, si vous le pouvez encore, goûtez au crumble poire-chocolat, le meilleur (et de loin) que nous ayons dégusté à Strasbourg : c’est bien simple, il est préparé minute et sort tout juste du four ! Les assiettes, vous l’imaginez bien, sont copieusement servies et les produits de qualité et de saison. D’ailleurs, ne soyez guère étonné de ne pas retrouver exactement la carte telle que vous l’avez laissée lors de votre précédent passage, elle varie régulièrement. Le cadre et le service sont chaleureux et en été, une petite terrasse dérobée s’offre à vous. Pour vos événements festifs, mariages, anniversaires et autres, un caveau pour accueillir jusqu’à quarante convives. Un coup de cœur futé !

�� LA BRASSERIE DES HARAS23, rue des Glacières& 03 88 24 00 00www.les-haras-brasserie.cominfo@les-haras-brasserie.comOuvert du mardi au samedi le midi et le soir ; le dimanche midi. Carte : 45 E environ. Menu du jour. Formule à 25 E.Dans le cadre somptueux des anciens haras nationaux de Strasbourg, La Brasserie des Haras a plus d’une pépite

dans son sac pour vous séduire. Son cadre tout d’abord : un escalier somptueux, une salle magnifique à la charpente apparente ; sur deux niveaux, des coloris naturels, des lignes épurées et élégantes. Côté cuisine, suffit-il de préciser que la carte a été imaginée par Marc Haeberlin, chef de l’Auberge de l’Ill aux trois macarons Michelin ? Non bien entendu, il faudrait également vous parler du ragoût d’escargots et Sot-l’y-laisse, des tagliatelles à la truffe d’automne, cèpes et jambon ibérique, des noix de Saint-Jacques à la plancha accompagnées d’une purée de topinambour et d’une endive caramélisée ou encore de l’assiette du Croqueur de Chocolat : biscuit croustillant, mousse Mangaro, florentin et sorbet au chocolat. Au déjeuner, laissez-vous tenter par le menu du jour qui fait lui aussi la part belle aux produits frais et de saison. À l’heure du goûter, le restaurant prend des airs de salon de thé avec son appétissant buffet de tartes et gâteaux. Quant au bar, on y sert toute la journée des tapas et de délicieux petits snacks. Une gastronomie de haut-vol à toute heure de la journée.

�� LE BUEREHIESEL4, parc de l’Orangerie& 03 88 45 56 65 - www.buerehiesel.comcontact@buerehiesel.frOuvert du mardi au samedi le midi et le soir. Menus de 68 E à 95 E. Formule du midi : 37 E. Vin au verre. Formule Jeunes moins de 35 ans : 69 E, boissons comprises. Terrasse.Éric Westermann perpétue la renommée de l’établisse-ment. Avec talent, il valorise les produits du terroir et la culture régionale. La carte est tentatrice : pâté en croûte de gibier et foies blonds, pickles de cèpes bouchons et betteraves marinées, homard bleu de Bretagne rôti, cannelloni de pattes et épinard légèrement crémé, légumes racines et jus de presse, lièvre d’Alsace à la royale, conchiglione farcis de légumes confits et champi-gnons des bois. Pour terminer, la tentation est extrême avec la fameuse torche aux marrons, à l’orange et au cognac, servie avec un sorbet et marmelade d’orange. Au déjeuner, le menu affaires est une belle expérience à prix plus que raisonnable. Le cadre est superbe, partagé entre la terrasse et son velum, un confortable jardin d’hiver bois et verre donnant sur les arbres centenaires de l’Orangerie, et des salons à l’ambiance feutrée et intime.

�� CHEZ YVONNE10, rue du Sanglier& 03 88 32 84 15 - www.chez-yvonne.netinfo@chez-yvonne.netOuvert tous les jours le midi de 12h à 14h15 et le soir de 18h à 24h. Carte : 38 E environ. Vin au verre. Accueil des groupes.Dans une ruelle à l’ombre de la cathédrale, Chez Yvonne accueille les gourmands depuis 1873. C’est même une institution, qui peut se targuer de recevoir du beau monde ! Les boiseries, la tapisserie Renaissance, le sanglier en bronze de Boucher font toujours partie des murs, en revanche les salons du second étage ont été restaurés pour plus de confort… Tarte à l’oignon, presskopf de porcelet au riesling, harengs à l’ancienne, feuilleté de munster accompagné de choucroute au kirsch, dos de porcelet farci servi avec des pommes sautées, choucroute garnie, sandre sur choucroute sont toujours à la carte. Une ardoise de suggestions tourne avec les saisons et

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Plat à la carte du prestigieux Buerehiesel.

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l’humeur du Chef : crème de carottes au cumin avec œuf de caille et tome de montagne, salade de pissenlit du jardin de Marthe, dos de skrei aux patates douces parfumées au gingembre et à la vanille bourbon. Parfait glacé au kirch ou granité de gewurz vendanges tardives pour terminer, en été la soupe de pêche à la verveine est un dessert simple mais raffiné. Et bien sûr la carte des vins d’Alsace a fière allure, les domaines Weinbach, Deiss et Stoeffler y figurent, entre autres, et certains vins peuvent être commandés en pichet ou au verre !

�� LE CLOU3, rue du Chaudron& 03 88 32 11 67 - www.le-clou.comOuvert du lundi au samedi le midi et le soir. En décembre, ouvert tous les jours. Menus de 24,50 E à 29,50 E. Formule du midi : 14,55 E (et 18,50 E). Vin au verre. Chèque Restaurant.Le Clou est un incontournable de la vie strasbourgeoise depuis plusieurs générations. Le joli décor de winstub, les tableaux, gravures et marqueteries chantant la gloire de l’immuable qualité de vie alsacienne, est très chaleureux. Les spécialités régionales, par exemple les fleischekiechele ou galettes de viande sont excellentes, surtout si vous précisez que vous les souhaitez «à la crème» ! Les rognons de veau font saliver d’avance les amateurs, et les pommes de terre sautées, légèrement accrochées, ont la saveur des cuisines de ménage que l’on faisait autrefois. Enfin, on a toujours de la place pour les tartes maison et notamment celle aux cerises qu’il convient de réserver lors de la commande, si le restaurant fait salle comble. Les habitués côtoient touristes et people (chanteurs, comédiens et politiques) dans une ambiance chaleureuse. Et les prix sont vraiment corrects. Un conseil : pensez à réserver !

�� AU CROCODILE10, rue de l’Outre& 03 88 32 13 02 - www.au-crocodile.cominfo@au-crocodile.comOuvert du mardi au samedi de 12h à 13h30 et le soir (dernier service à 21h30). Menus de 96 E à 139 E (menus du midi 39 E, 64 E boissons comprises). Formule Jeunes (moins de 35 ans, excepté samedi soir) : 89 E. Formule Senior : 75 E (déjeuner uniquement). Vin au verre.Un macaron toujours pour ce Crocodile réputé dont Philippe Bohrer tient les rênes depuis plusieurs années maintenant. Sa cuisine revisite les classiques avec audace,

nous avons là des plats d’excellence. Voici quelques suggestions luxueuses : chausson de truffe noire en surprise, cannellonis d’araignée de mer au jus d’huître et caviar Naccarii, queue et pince de homard bleu rôti, filet de turbot lustré à l’algue nori, mousseline de cresson et tartare d’huitres, Rossini de veau, purée à l’ail des ours, asperges blanches rôties, sauce Albuféra, soufflé chaud Grand Marnier, sorbet conbawa, pistaches et fraises à l’impression de mélisse, sorbet frais. Le menu de midi ou «trois-quarts d’heure en saveurs», varie bien sûr régulièrement, en voilà un exemple : saumon mariné à la betterave rouge façon gravlax, daurade royale rôtie, orge et rhubarbe, hollandaise à la moutarde d’Alsace ou râble de lapin farci, semoule au vert, jus de lapin au vin rouge, et au dessert, le caviar «au crocodile», saveurs de framboises et litchis... Un superbe chariot de confiseries, véritable annexe de l’île enchantée – guimauve, sucettes, macarons, pâtes de fruit et mignardises toutes aussi gourmandes les unes que les autres – vous est proposé pour accompagner délicieusement votre café à la fin du repas. Les vins sélectionnés par Gérard Mestrallet, meilleur sommelier de France, sont exquis, et le cadre, raffiné et feutré respire l’art de vivre à la française.

�� FINK’STUEBEL26, rue Finkwiller& 03 88 25 07 57www.restaurant-finkstuebel.comfinkstuebel@orange.frOuvert du mardi au samedi le midi et le soir. Carte : 30 E environ. Menu enfant : 10 E. Plat du jour : 18 E. Vin au verre. Chèque Restaurant. Accueil des groupes. Terrasse.Poutres, boiseries peintes, superbe parquet, plus quelques bibelots de terroir donnent le ton de l’endroit. On se sent à l’aise. Côté carte, ça sent fort le terroir également : tarte à l’oignon, escargots, cassolette de rognons de veau aux girolles, choucroute garnie ou encore filet de bœuf et jambon fumé maison. La carte propose aussi de nombreuses spécialités à base de foie gras de canard maison parmi lesquelles la tourte briochée au foie gras et l’escalope de foie gras poêlée sur lit de spätzles. En été, la salade Nid de cigogne est bienvenue avec des crudités et des ailerons de volaille… Une cuisine bien maîtrisée, généreuse et en toute simplicité. Les desserts sont fameux aussi : streussel fraise et coulis de rhubarbe glace vanille, kougelhopf façon pain perdu. Les vins sont servis en pichet ou bien en bouteilles, la part belle revenant bien sûr aux vins de la région.

Et rive droite du Rhin ?On peut depuis Strasbourg se rendre en vingt minutes dans la région d’Oberkirch, en Allemagne, et tout en profitant des beaux paysages, s’initier aux vins du Bade-Wurtemberg. L’histoire de la viticulture allemande est riche en expérimentations et croisements, et on peut y déguster des vins issus de cépages peu connus en France, telle la Scheurebe, dont Andreas Laible, sacré à plusieurs reprises meilleur viticulteur d’Allemagne, propose d’excellentes cuvées à Durbach (Am Bühl 6 - www.andreas-laible.com), ainsi que d’étonnants riesling provenant du Plauelrain. Une autre très jolie adresse est le domaine du château des Staufenberg, à Durbach également (www.margraf-von-baden.de), qui, outre une vue époustouflante sur la vallée du Rhin propose, entre autres, ses riesling Klingelberger et... un sauvignon, dont les premiers plants en provenance du Château d’Yquem avaient été rapportés en 1830.

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�� GIRARDIN – LA CASSEROLE24, rue des Juifs& 03 88 36 49 68www.restaurantlacasserole.frinfo@restaurantlacasserole.frOuvert le mardi soir ; du mercredi au samedi le midi et le soir. Menu unique à 110 E (servi uniquement pour la table entière). Carte : 60 E environ. Formule du midi : 39 E (du mercredi au vendredi – entrée/plat/dessert). Vin au verre.Voici une superbe table qui a su rester simple malgré son macaron. Les Girardin, Éric et Marilyne reçoivent sans ostentation dans leur restaurant chic et contemporain, feutré juste ce qu’il faut pour que l’on se sente à l’aise. Éric choisit ses produits au fil des saisons, truffes, rhubarbe, asperges, gibier, poissons selon les arrivages et les st Jacques en coquilles en hiver. Des produits de terroir, qu’il cuisine avec précision, rien de sophistiqué, Éric va à l’essentiel. Tirées de la carte, ces suggestions de l’entrée au dessert vous donneront envie : Foie gras d’oie terrine mi-cuite, chutney poire, datte ou abricot ; Maigre de ligne poêlé, pomme de terre fondante, sauce citronnée, piment d’Espelette ou lièvre en deux cuissons, poêlé et en civet et purée de potimarron. Les douceurs sont un délice : Coings confits, hibiscus, sorbet pomme-curry ou crème d’églantine, crêpe dentelle et crème glacée châtaigne-rhum. Évidemment les vins d’ici et d’ailleurs sont bien vus, c’est Marilyne qui s’en occupe, elle sera de bon conseil pour les accords. Ce n’est pas bien grand, donc réservez absolument pour goûter ce que mijote Éric dans ses casseroles, et allez-y à midi en semaine si votre budget est un peu serré.

�� GOH RESTAURANT SOFITEL STRASBOURG4, place Saint-Pierre-le-Jeune& 03 88 15 49 10www.goh-restaurant.comh0568-fb1@accor.comOuvert du lundi au vendredi le midi et le soir ; le samedi soir. Breakfast tous les jours à partir de 24 E/pers. Carte : 50 E environ. Formule : 34 E. Terrasse. Voiturier.L’accueil est un modèle du genre, tout comme le service parfait ici au Goh ; il faut dire qu’il s’agit là du restau-rant de l’hôtel Sofitel, le ton est donné ! La cuisine de Stéphane Humbert est bien vue, mi-classique, mi-fusion, à base de produits sélectionnés, qui tournent selon les saisons : tartare de thon au curry, pommes vertes et radis roses, ou tartare de daurade royale aux artichauts poivrade, gaspacho de tomate au citron vert. c’est selon la saison ; les risotto bio « carnaroli » sont de façon pérenne à la carte et le chef les accomode au goût du jour, à l’anchoiade, façon paella, ou aux asperges crues et cuites et huile de truffe blanche, subtil. pour le dessert des tuiles aux fraises, un crémeux cédrat et un sorbet au champagne, chic, léger et pérenne sur la carte. Dans les verres, des grands crus et des vins du monde. L’ambiance joue la carte zen dans un registre élégant : des tables impeccablement dressées, des fauteuils confortables, d’élégants camaïeux de bruns relevés de notes chaudes.

�� GURTLERHOFT13, place de la Cathédrale& 03 88 75 00 75www.gurtlerhoft.comgurtlerhoft@wanadoo.frOuvert tous les jours le midi (dernier service à 13h30) et le soir (dernier service à 21h30). Menus de 18,50 E à 28,50 E. Menu enfant : 7,50 E. Plat du jour : 6,90 E (ou 9,70 E). Vin au verre. Formule du midi : 12 E. Chèque Restaurant. Climatisation.Le Gurtlerhoft en impose, sis dans un vieil hôtel particu-lier, siège de la prévôté du grand chapître de la cathédrale au Moyen Âge, il en a conservé les belles caves voûtées du XIIe siècle ! Les chanoines y entreposaient jadis leurs vins, aujourd’hui on y fait encore l’éloge de belles cuvées alsaciennes et aussi de quelques-unes sélectionnées aux quatre coins de l’hexagone, pour accompagner les spécialités du cru. Foie gras de canard maison, presskopf, baeckeofe aux trois viandes, choucroute, joues de porc braisées au pinot noir, poussin rôti, coq au riesling et ses spaetzle, waedele braisé à la bière, filet de sandre en chausson de pommes de terre... et généreuses poêlés de röstis. Les tartes flambées sucrées et salées sont servies midi et soir. Voici de quoi se régaler très honnê-tement et copieusement à deux pas de la cathédrale. L’accueil, même en cas d’affluence, reste avenant et le service irréprochable. Bon à savoir pour vos réceptions et repas de groupes, le Gurtlerhof peut accueillir jusqu’à 200 personnes.

�� L’HACIENDA8, rue de la Tour-Koenigshoffen& 03 88 29 57 30www.hacienda-strasbourg.cominfo@hacienda-strasbourg.comFermé du 25 décembre au 1er janvier. Ouvert du lundi au vendredi le midi et le soir. Ouvert le samedi soir en décembre, juin, juillet et août. Carte : 25 E environ. Formule du midi : 12 E. Vin au verre. Chèque Restaurant. Accueil des groupes. Terrasse.Un dîner à l’Hacienda, cela se mérite ! Car il est vrai que, éloigné du centre-ville, on n’y vient rarement par hasard ; on sait en revanche pourquoi on y retourne ! Depuis quelques années déjà, cet établissement a su se créer une belle réputation et a même fait un petit, l’Hacienda Bistrot, rue Gustave-Doré. Le chef, Pierre Breyer, a réuni autour de lui une fine équipe pour le plus grand plaisir des carnivores, amateurs de bonnes pièces de viandes. Si vous y dînez pour la première fois, il y a quelques classiques incontournables par lesquels vous serez obligé de passer : les frivolités de Catzele et son éventail de neuf entrées présentées sur une assiette dégustation, le carré de Pata Negra et sa crème de chorizo ou le marbré de filet de bœuf au foie gras et cèpes. Cuisine de qualité exige, la carte varie régulièrement au fil des saisons et du marché. À midi, on se régale de la formule du jour et si le soleil est de la partie, on s’installe en terrasse, petit écrin verdoyant à la fois si loin et si proche de la ville. Enfin, pour vos fêtes de famille, anniversaires et autres événements, le salon Joséphine vous accueille avec des menus pour groupes sur mesure.

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Le pont Sainte-Madeleine

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Maison Kammerzell située sur la place de la Cathédrale

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�� LE JARDIN DU POURTALÈS161, rue Mélanie& 03 88 45 75 17www.jardindupourtales.frjardindupourtales@gmail.comOuvert tous les jours et les jours fériés le midi et le soir (dernier service à 22h). Cuisine en continu les dimanches et jours fériés. Salon de thé tous les après-midi. Carte : 30 E environ. Menu enfant : 10 E. Plat du jour : 12 E. Vin au verre. Tartes flambées le soir de 7,50 E à 8,50 E. Accueil des groupes (banquet, réceptions). Chaises bébé. Jardin. Terrasse.Poussez jusqu’à ce pavillon à l’entrée du parc de Pourtalès ! Nous avons plaisir à nous attabler autour de quelques bons plats concoctés avec des produits frais. Tout est fait maison, du pain au dessert en passant par le beurre d’escargot et le saumon fumé ! Pour vous donner un aperçu, voici quelques extraits piochés sur la carte au fil des saisons : salade de ris de veau, foie gras maison de canard et son chutney, filet de sandre sauce matelote, rognons de veau moutarde à l’ancienne, poussin rôti et entrecôte du maître boucher pour les inconditionnels carnivores ! La spécialité de la maison fait l’éloge de la noblesse (le château est au bout de l’allée...) avec la bouchée à la reine. Remise au goût du jour, le Chef a décidé de la revisiter en jouant avec les ingrédients qui la garnissent : veau, poulet, cèpes et foie frais de canard, ris de veau et morilles, truffe, ou encore bouchée à la reine pêcheur, elles sont servies avec des pâtes au beurre, et c’est un délice. Les vins sont bien vus, au cruchon ou au verre, avec quelques bonnes bouteilles sorties de la cave (Alsace, Bourgogne, Languedoc-Roussillon, Bordeaux). Le plaisir est accru si l’on s’attable sous les frondaisons, loin du bruit et pourtant à cinq minutes à peine de la ville. Aux premiers frimas, l’intérieur est cosy, avec de jolies gravures aux murs et des éclairages tamisés... que l’on soit en tête à tête ou entre copains, c’est une charmante adresse que nous vous recommandons expressément.

�� L’ÉCRIN DES SAVEURS5, rue Leitersperger& 03 88 39 21 20www.ecrinsaveurs.comOuvert le lundi midi ; du mardi au vendredi le midi et le soir ; le samedi soir. Menus de 18,50 E à 49 E. Carte : 40 E environ.L’Écrin des Saveurs porte bien son nom, tant il ressemble à une petite perle dénichée un peu par hasard, au cœur du quartier de la Meinau. Malgré les alentours peu engageants, ce restaurant est un véritable havre de paix. En terrasse ou en salle, à la décoration contem-poraine et plutôt originale, on s’émerveille devant les assiettes dont le dressage annonce déjà la qualité des mets présentés. La carte change très régulièrement, selon les saisons et le marché, voilà tout de même quelques idées des plats que nous avons pu déguster : déclinaison de filets de truites de mer et de rivière en maki, tartare et samoussa, entrecôte de veau au poivre vert, mousseline légère de pommes charlotte au fumet de cèpes. En dessert, laissez-vous tenter par la soupe tiède de rhubarbe, crumble à la cannelle, sorbet

rhubarbe et émulsion de chocolat blanc. À noter, une carte des vins très intéressante que l’on se fera un plaisir de commenter pour vous.

�� ISOLA DEI SAPORI77, Grand-Rue & 09 73 64 90 19www.isola-dei-sapori.frVoilà un restaurant italien qui n’a rien à voir avec ce que vous avez pu goûter auparavant. Oubliez les pizzas et les pâtes toutes prêtes, ici tout est fait maison et cela se sent, cela se goûte... cela se déguste. À l’origine de cette aventure culinaire, Massimo Usai, chef aux origines sardes et à l’accent chantant vous accueille avec sourire et dynamisme, cela suffit à vous donner la pêche pour la journée ! Et cela ne fait que commencer : côté carte, on trouve une demi-douzaine de suggestions, pas plus, juste ce qu’il faut pour faire plaisir à tout un chacun, et surtout pour garantir la fraîcheur et la saisonnalité des produits. Nous avons dégusté des spaghettis aux gambas et des tagliolini au pesto genovese, un pur délice. Les pâtes étaient faites maison et cela change tout, les sauces sont très justement assaisonnées, relevées comme il faut et étonnamment parfumées. Quelques plats, tels que le filet mignon saltimbocca ou le bar sauvage aux pois chiche valent le détour. Nous avons donc affaire à de la gastronomie de haut-vol, et l’on ne s’y trompe pas : la moitié de la clientèle parle italien avec Massimo et eux savent de quoi ils parlent ! Une adresse qui va rapidement faire parler d’elle à Strasbourg...

�� LA MAISON KAMMERZELL16, place de la Cathédrale& 03 88 32 42 14www.maison-kammerzell.cominfo@maison-kammerzell.comOuvert toute l’année. Tous les jours. Menus de 29,75 E à 47,40 E. Carte : 30 E environ. Menu enfant : 7,90 E. Terrasse. 9 chambres. À partir de 135 E la chambre double. Petit déjeuner compris.La Maison Kammerzell est un joyau de la Renaissance alsacienne, avec ses multiples fenêtres en cul de bouteilles et les sculptures sacrées et profanes des poutres de ses colombages. On y vient du monde entier, non seulement pour son décor - l’intérieur décoré de fresques au début du XXe siècle par Léo Schnug est également remarquable - mais aussi pour la cuisine gastronomique teintée terroir, et notamment pour la fameuse choucroute aux trois poissons inventée en 1970 par le Chef Guy Pierre Baumann. Un maître pâtissier revisite les desserts locaux, comme ce clafoutis aux bibeleskaes (fromage blanc) et myrtilles, glace vanille et le strudel. À la belle saison, une carte allégée propose salades et grillades en terrasse, et aucun spectacle de sons et lumières ne vaut la cathédrale au soleil couchant, lorsque les derniers rayons du soleil l’embrasent ! Les tarifs sont tout à fait corrects, et le service toujours impeccable. Il vaut mieux réserver bien à l’avance en période de Noël, car en dépit des nombreux salons et salles de réceptions répartis sur les trois étages de la Maison, c’est toujours complet !

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�� LE PILIER DES ANGES3, rue Mercière& 03 88 22 23 81Ouvert tous les jours le midi et le soir. Service continu à partir de 11h30. Carte : 25 E environ. Formule : 12,50 E. Terrasse.La terrasse de la brasserie-restaurant offre une vue imprenable sur le portail d’entrée et la rosace de la cathédrale incontournable ; le lieu tire son nom du pilier des anges, qui se trouve dans le transept sud de l’église. On oublie très vite l’animation touristique de la rue et on se laisse surprendre par le bel accord des cloches du beffroi. Lorsqu’il fait plus froid, une salle au rez-de-chaussée, à l’ambiance de brasserie parisienne et une autre salle au premier étage permettent de se restaurer tout au long de la journée, la cuisine fonctionnant sans interruption... Au menu, une carte bien diversifiée, des petits plats, des poissons ou des viandes et, bien sûr, des plats du terroir.

�� LE PONT DES VOSGES15, quai Koch& 03 88 36 47 75www.lepont-des-vosges.frOuvert du lundi au samedi le midi à partir de 12h (dernier service à 14h) et le soir à partir de 19h (dernier service à 23h30). Carte : 35 E environ. Vin au verre. Menus sur demande. American Express, Chèque Restaurant. Terrasse.Cette brasserie à la parisienne au bord de l’Ill est une table bien connue du tout Strasbourg, à la fois chic et conviviale. Annie, la propriétaire de l’endroit est en salle, c’est elle qui compose les beaux bouquets de l’entrée. Le lustre en fer forgé s’impose dans le cadre, aux murs des miroirs et des publicités à l’ancienne sur fond jaune, les lampes de table donnent une atmosphère chaleureuse. Dans l’assiette, une qualité constante, avec des produits frais et de bons plats généreux. À la carte : truffes, gibier, magret, homard et saumon, et des plats «institution-nels» comme ce carpaccio de thon aux poireaux frits et copeaux de parmesan qui fait l’unanimité, tout comme la bouchée aux ris de veau et morilles. En dessert, le fameux savarin au rhum et chantilly a ses adeptes, c’est une spécialité. Le service efficace (ce sont les mêmes qui travaillent ici depuis longtemps) convient parfaitement aux rendez-vous professionnels du midi, et peut se faire rapidement si vous le souhaitez.

�� SAINT-SÉPULCRE15, rue des Orfèvres& 03 88 75 18 45www.saintsepulcre.frOuvert tous les jours le midi et le soir (dernier service à 22h30). Carte : 25 E environ. Menu enfant : 9,90 E. Vin au verre. Chèque Restaurant. Terrasse.Le Saint-Sépulcre est une institution en matière de winstub à Strasbourg. Le décor vient d’être rafraîchi, même si quelques icônes, datant des anciens proprié-taires, ont été conservées. Le fameux jambon chaud en croûte, tranché devant les clients, est toujours fièrement exposé. D’autres spécialités du terroir sont servies également, salade de pot au feu, harengs à la crème aux pommes granny smith ou encore tête de veau gribiche. Des suggestions figurent sur l’ardoise,

parmi lesquelles les bouchées à la reine ou le pot-au-feu, des plats qui ont toujours du succès. En dessert, du fait maison, que ce soit la tarte au citron meringuée, la tarte au fromage blanc ou la meringue glacée. Les vins sont d’Alsace, ils peuvent tous être servis au verre et les propositions sont régulièrement renouvelées, le crémant, Alsace oblige, a détrôné le champagne ; le whisky est lui aussi alsacien et les alcools blancs aussi.

�� VINO STRADA STUB8, rue du Temple-Neuf& 03 88 16 96 21Ouvert du mercredi au samedi le midi et le soir. Carte : 35 E environ. Formule du midi : 15,90 E (entrée + plat ou plat + dessert). Menus spéciaux banquets et réceptions. Chèque Restaurant. Terrasse. Terrasse et salle à l’étage privatisable.La flamboyante Isabelle Kraemer, responsable également de Vino Strada (caviste bien connu à Strasbourg, Colmar et Sélestat), s’occupe de ce lieu récemment installé derrière les belles vitrines en bois sculpté qui abritaient, avant quelques autres occupants plus ou moins éphémères, le restaurant Zimmer, vénérable institution gastronomique strasbourgeoise. On peut s’y arrêter en fin d’après-midi pour déguster un verre de vin jaune accompagné d’une lichette de comté ou pour déjeuner ou diner sur les tables en bois à l’intérieur du restaurant ou sur la terrasse. Vous pouvez opter pour le menu du jour ou vous laisser tenter par la carte qui propose également d’autres plats bien séduisants avec lesquels un accord vin-mets est toujours proposé. Près de 700 références tourbillonnent d’ailleurs sur la carte des vins, véritable invitation au voyage bachique.

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FRANCE***27, rue de Wasselonne& 03 90 29 27 00www.adagio-city.comH8446@adagio-city.comOuvert toute l’année. Nuitée à partir de 105 E. Tarif à la semaine à partir de 557 E. Wifi gratuit.Au milieu des immeubles d’une rue paisible qui a le bon goût de se trouver à proximité du tram (lignes 2, 4 et 10), cet Adagio nous place à deux pas du centre-ville, des centres d’affaires et de décision, ainsi qu’à la portée de tous les lieux à visiter. Autant dire que cette adresse satisfera tous ceux qui viennent à Strasbourg pour un plus ou moins long séjour, pour le travail ou pour la découverte. Studios et appartements classés de bon confort – avec cuisine équipée – pouvant accueillir jusqu’à 4 personnes, accueil agréable. Un bon rapport qualité/prix.

�� ADONIS HÔTEL STRASBOURG5, rue Turenne& 04 94 88 18 64www.adonis-hotel-strasbourg.comresa@adonis-hotel-strasbourg.com

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33 chambres. Petit déjeuner : 10 E. Visa. American Express, Chèque Vacances. Animaux acceptés (10 E). Wifi gratuit. Ascenseur, climatisation. Tv satellite.Adonis Hôtel Strasbourg, en cours de sa 3e étoile, nous accueille dans l’une de ses 33 chambres tout confort dans un cadre exceptionnel. Au cœur des quartiers historiques de Strasbourg, Adonis Hôtel Strasbourg bénéficie d’un emplacement idéal pour partir à la découverte des richesses de la capitale de l’Europe. Vous pourrez découvrir la Grande Île de Strasbourg, quartier historique où vous admirerez la cathédrale Notre-Dame, merveille de l’architecture gothique et quatrième monument religieux en taille dans le monde. Capitale européenne, Strasbourg regroupe plus de vingt institutions de l’Union européenne ou du Conseil de l’Europe. Parmi les plus connues : le siège du Conseil de l’Europe, La Cour européenne des Droits de l’Homme, le Parlement européen... Strasbourg est une ville dynamique et vivante possédant un patrimoine historique exceptionnel. Pour un séjour inoubliable.

�� BEST WESTERN HÔTEL DE L’EUROPE***38-40, rue du Fossé-des-Tanneurs& 03 88 32 17 88www.hotel-europe.cominfo@hotel-europe.com60 chambres (dont 9 suites). Chambre double de 90 E à 188 E ; suite de 173 E à 255 E. Petit déjeuner en chambre : 12 E. Lit supplémentaire : 25 E. Parking fermé : 15 E (sur réservation). Chèque Vacances. Animaux acceptés (sans supplément). Séminaires. Wifi gratuit. Tv satellite.C’est une bâtisse à colombages datant du XIIIe siècle qui sert d’écrin à cet hôtel. Un cadre historique voué à l’hôtellerie depuis 1432, c’était jadis un relais de poste ; d’illustres personnages y ont séjourné parmi lesquels, Goethe, Schiller ou encore Voltaire. Les prestations sont de qualité, l’accueil des plus charmants, la propreté irréprochable. Chaque chambre est différente dans sa décoration ; boiseries traditionnelles, mobilier de style ou contemporain, c’est selon la catégorie ; vous avez le choix si vous le demandez entre un grand lit ou des lits jumeaux. Dans les chambres Deluxe, mini-bar et salle de bain avec baignoire balnéo. On s’attarde volontiers au bar cosy et confortable à toute heure. Les prestations proposées sont évidemment au niveau du reste : nous pourrions vous parler des heures durant du petit déjeuner alsacien qui vous fera certainement office de repas de midi tant il est gourmand et copieux. Et pour un séjour apaisant jusqu’à la dernière minute, profitez de l’une des formules bien-être, petite parenthèse de douceur et d’harmonie avant de reprendre la route du quotidien...

�� LE BOUCLIER D’OR1, rue du Bouclier& 03 88 13 73 55www.lebouclierdor.comcontact@lebouclierdor.com22 chambres (dont 6 suites). Chambre double de 250 E à 440 E ; suite de 325 E à 440 E. Petit déjeuner buffet : 22 E (formule express : 15 E). Lit supplémentaire : 60 E. Parking (parking Sainte-Marguerite : 15 E les 24 heures). 2 chambres. Garde d’enfants. Animaux acceptés (de petite

taille). Séminaires. Wifi gratuit. Salle de séminaire. Canal +. Hammam, bain bouillonnant, sauna. Massages et soins de beauté sur rendez-vous, accessibles aux non-résidents.L’un de nos chouchous dans la catégorie hébergement, pour tous les avantages qu’il cumule sans lésiner sur aucun détail. Élégance tout d’abord est peut-être l’adjectif qui qualifie le mieux cette adresse au charme fou : au cœur de la Petite France, une très belle demeure et ses 22 chambres à la décoration raffinée. Situation ensuite, car vous vous situez à deux pas des quartiers historiques de Strasbourg, de la cathédrale, de toutes les commodités et de la gare. Confort et luxe pour finir, avec un éventail complet de services et d’activités proposées, comme le spa L’Écrin du bien-être ou le très beau bar du Meyerhof mêlant avec un goût très sûr le classique et le contemporain. Aux étages, desservis par ascenseur ou par un escalier à vis du XVIe siècle, les chambres sont superbes. Spacieuses et lumineuses, certaines donnent sur la cour intérieure où l’on peut prendre son petit déjeuner. Parquets en bois massif, objets chinés, tableaux et mobilier des XVIIIe et XIXe siècles dans les chambres dites bourgeoises ; dans d’autres, coffres et armoires polychromes typiquement alsaciens. Pour le reste, les quatre étoiles sont partout : 45 chaînes sur écrans LCD, mini-bar gratuit, et dans les salles de bains, téléphone, peignoirs, chaussons, baignoires balnéo, douches italiennes... La volupté est une notion indissociable du luxe et l’Écrin du bien-être en est la concrétisation absolue. Un lieu précieux et presque secret qui sert de cadre à l’espace spa et bien-être, avec hammam, sauna et salle de soins. Sous un puits de lumière naturelle, on se prélasse avec délice dans un bassin mosaïqué.

�� LA CERISE SUR LE GÂTEAU282 A, route de la Wantzenau& 03 88 41 96 60 / 06 83 88 67 33www.cerisesurlegateau.eucontact@cerisesurlegateau.euOuvert toute l’année. Chambre double 100 E. Petit déjeuner inclus. Parking. Table d’hôtes  : 30 E (sur réservation). Brunch-buffet : 25 E. Wifi.Dominique s’est installée en Alsace en 2004, dans cette ancienne maison de maraîcher de la Robertsau qu’elle a restaurée avec goût. Cadre épuré, mobilier blanc, mélange de gustavien, et de meubles chinés, l’ambiance est tout à fait cosy. Une cheminée dans le coin séjour nous donne envie de cocooner en hiver. La chambre est raffinée, dans les mêmes tons clairs, la literie très confortable. La salle de bains est attenante. Une terrasse privative donne sur le jardin, on peut y prendre son petit déjeuner ou son five o’clock (Dominique concocte des infusions personnalisées, un brin de romarin, une feuille de sauge et une étoile de badiane suffisent avec un soupçon de miel... rien à voir avec le thé en sachet !). Le jardin d’agrément cache une parcelle potagère où Dominique cultive quelques légumes et herbes aromatiques. Elle mitonne ensuite, dans sa cuisine, des endives caramélisées, des tians de tomates et courgettes parfumés, qu’elle vous sert avec un magret ou un bon poulet fermier. Si vous le souhaitez, Dominique vous préparera un savoureux panier pique-nique, pour faciliter vos excursions.

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�� COMFORT HÔTEL STRASBOURG ATHÉNA SPA***10, rue Thomas-Mann& 03 88 30 10 30www.athenaspahotel.comcontact@athenaspahotel.com69 chambres (dont 3 chambres personnes handicapées). Chambre double de 79 E à 150 E. Petit déjeuner buffet : 13 E (gratuit pour les moins de 10 ans). Lit supplémentaire : 15 E. Parking inclus (vidéo surveillé. emplacements disponibles pour bus). Chambre familiale de 99 E à 175 E. Forfait week-end. Chèque Vacances. Animaux acceptés (8,50 E par jour). Séminaires. Wifi gratuit. Restauration (5j/semaine et Snacking 24h/24h). Cireuse à chaussures. Tv satellite. Hammam, bain bouillonnant, sauna. Peignoirs en location, possibilité de privatisation de l’espace spa- fitness.Tout près du Zénith, à moins de 15 minutes du centre-ville et de la gare (accès direct par le tram station Gare-Centrale), l’Athéna Spa est une excellente adresse tant pour la clientèle d’affaire que pour les touristes de passage en famille ou en tête à tête. Très bon rapport qualité/prix, calme et verdure environnante, accueil adorable, cadre design, literie ultra confortable, propreté irréprochable, la liste des atouts est longue, et les adeptes du bien-être apprécieront l’espace spa et fitness, avec des appareils innovants et le coach dans le tableau de bord ! Pour la détente, 2 saunas, un hammam et le bain bouillonnant ludique à luminothérapie, massages à bulles et à air, en accès libre. Les chambres sont très bien agencées, lumineuses, confortables, design et colorées ; rack à bagage, coffre-fort et plateau de courtoisie sont des prestations supplémentaires bienvenues. Dans les salles de bains, douche à l’italienne ou baignoire. Un copieux buffet vous attend pour le petit-déjeuner, il suffit à bien démarrer votre journée ! Le bar est ouvert jusqu’à 1h, avec notamment quelques bières locales. Durant les beaux jours, on peut profiter aussi de la terrasse ombragée. Tout cela n’est qu’un avant-goût de ce que vous réserve, à l’été 2014, le nouvel Athéna Spa tout à côté, au look contemporain et profilé, avec piscine (11x4,50) et spa de 350 m2 (unique à Strasbourg). Les prestations seront haut-de-gamme (7 types de chambres de la twin à la suite balnéo), mais les tarifs resteront abordables. Allez-y de notre part, l’équipe sera ravie de vous accueillir !

�� DU CÔTÉ DE CHEZ ANNE4, rue de la Carpe-Haute& 03 88 41 80 77www.du-cote-de-chez-anne.comcontact@du-cote-de-chez-anne.comChambre double à partir de 135 E. Petit déjeuner inclus. Parking ouvert (privatif ). Wifi. Restauration (menus de 37 E à 46 E. formule de midi 29 E). Soins massages sur rendez-vous.S’il est un endroit enchanteur pour séjourner à Strasbourg, c’est bien chez Anne Gerber, dans cette si jolie maison de la Robertsau, rénovée dans un esprit raffiné, à la hauteur de ce qu’elle fut jadis sans doute quand elle appartenait au comte et à la comtesse Sforza. Pivoine, Pâquerette, Bouton d’or, Coquelicot et Bleuet sont les doux noms

des chambres à l’étage. Elles donnent sur le jardin, et si vous le pouvez, choisissez la vôtre en fonction du climat qu’elle dégage, fleurie, élégante, glamour, esprit boudoir, luxueuse et voluptueuse, épurée. Toutes sont différentes, mais placées sous le signe du luxe. Moquette extra moelleuse au point que se déchausser est quasi obligatoire, salle de bains de rêve pour se délasser, lit douillet comme un cocon... Le restaurant, fermé les jeudi et dimanche soirs et lundi toute la journée, propose, midi et soir, une cuisine du marché créative dans un décor à la fois élégant et chaleureux.

�� COUR DU CORBEAU****6-8, rue des Couples& 03 90 00 26 26www.cour-corbeau.cominfo@cour-corbeau.comTramway Porte de l’Hôpital57 chambres. Petit déjeuner : 23 E. Lit supplémentaire : 30 E. Parking public Austerlitz. Gratuit pour les enfants de moins de 12 ans dans la chambre des parents. Suites. Service voiturier bagagiste 22 E. Chèque Vacances. Garde d’enfants. Animaux acceptés (22 E). Séminaires. Wifi gratuit. Tv satellite, Canal +.Si l’envie vous prend d’un séjour romantique à Strasbourg, c’est au cœur de ce bel ensemble archi-tectural de la Renaissance qu’il faut réserver. L’hôtel Cour du Corbeau était déjà au XVIe siècle une auberge ou un relais où séjounèrent des hôtes de marque, le duc de Bavière, l’Empereur d’Allemagne, Joseph II ou le roi de Prusse, Frédéric le Grand. La bâtisse donne sur une cour pavée, il suffit de lever les yeux vers les étages à colombages, les oriels et les fenêtres à vitraux le long de coursives en bois sculpté. Ici, vous êtes au cœur de la cité : le long des quais de l’Ill et en face du Musée historique et vous avez droit à ce qui fait de mieux puisque l’établissement aligne fièrement ses quatre étoiles et à juste titre. Élégance et raffinement dans les chambres, quelle que soit la gamme, elles sont spacieuses, toutes personnalisées, mobilier de style, les salles de bains sont toutes différentes, soit en ardoise et granit soit en faïence blanche. Le bar-salon de thé est ouvert tous les jours de 14h à 0h et dès le printemps on profite volontiers de la terrasse pour prendre un verre. C’est une très belle adresse...

�� HÔTEL CATHÉDRALE***12-13, place de la Cathédrale& 03 88 22 12 12www.hotel-cathedrale.frreservation@hotel-cathedrale.fr47  chambres. Chambre double de 90  E à 225 E. Petit déjeuner buffet ou en chambre (6 à 13 E). Lit supplémentaire  : 25 E. Parking fermé  : 18 E (sur réservation). 5 studios en résidence hôtelière de 150 E à 200 E/ nuit sur une semaine. Animaux acceptés (8 E). Séminaires. Wifi gratuit. Tv satellite. Bicyclettes de courtoisie.Voici un hôtel de charme qui cumule décidément de nombreux atouts, sa situation au pied de la cathédrale, l’accueil et la disponibilité du personnel et enfin son excellent rapport qualité/prix. Il est préférable de réserver à l’avance si un séjour vous tente surtout au mois de

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TOURISME ET VIGNOBLE EN ALSACE 2014

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