lalanguewolof00rambuoft.pdf

Embed Size (px)

Citation preview

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    1/124

    ICSi

    \(D

    1

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    2/124

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    3/124

    iiniiJOTUKOiiKL'COLE DES HNGUES ORIENTALES VIVANTES

    LALAlNGlE WOLOF

    i'\l;

    J.-i;. IWMHAM)CAl 1, .. .. . ... l....,....i.. i.ULOMAI.t:

    iiHKVeT^ D'KTAT-MAJOR

    .. . 4.

    rviJisIMPRIMKRIK NAlOiNALK

    ER.NKST LEHOtL, DITELH, HUE BOWAPAKTE, 2

    MDCCCCIII

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    4/124

    '%-}3'

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    5/124

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    6/124

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    7/124

    BIBLIOTHQUEDK LCOLK DES LANGUES ORIENTALES VIVANTKS

    TOME DEUXIME

    LALANGUE WOLOF

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    8/124

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    9/124

    LALANGUE WOLOFPAR

    J.-B. llAMBAUnr.\PITAINR D'AnTILLRRIR COLOMAI.R

    BREVETK D'KTAT-MAJOR

    PARISIMPRIMKRIE NATIONALE

    ERNEST LEROIX, KDITEIU, ME BONAPARTE. 28MDCCCCIll

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    10/124

    S758^5

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    11/124

    LALANGUE WOLOF.

    ITUDE DK L.\ LAISGUE.

    La lan{ju> wolof est parie dans la colonie du Siij,'aljn'opremenl dite. Son domaine comprend l'S lerriloires deDakar et de Sainf-Lonis, le Cayor, le Diolol', le Walo. Aunord, sa limite est trace assez exactement par le ours duSngal, jusqu' Da{,rana; Test par la rgion inhabite quis'tend entre le Diolof et le Boundou.

    Dans le Bao! , le wolof a jiine grande extension; il y estparl concurremment avec le srr, cette dernire languetant la plus rpandue.

    Au sud, la population du Saloum et du Rip parle le wolof.En Cazamance, beaucou|) de Wolof sont ipstalls commecommerants; leur langue y est assez souvent comprise.

    Le wolof n'est pas parl dans toute cette tendue; de terraind'une faon uniforme. Mais les divers dialectes sont trs rap-prochs les uns des autres et, sauf quelques expressionslocales assez rares, un dialecte donn y est compris par-tout.Les principaux dialectes sont les suivants : dialecte de Saint-Louis, du Walo, du Cayor, du Saloum; le Lbou, dialecte trspeu rpandu et localis aux environs de Dakar et de Hu-fisque.

    Nous tudierons spcialement le dialecte de Saint -Louis.

    LA U.1CDE WOLOF. t

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    12/124

    LA LANGUE WOLOF.

    REPRESENTATION DES SONS.Les Wolof n'ont pas, pour reprsenter leur langue, d'cri-

    ture spciale. Ils l'crivent, en ge'nral, au moyen de carac-tres arabes ou de caractres franais. Ils crivent mmeplutt en arabe ou en franais.

    Nous adopterons, pour la transcription du wolof, l'alphabetfranais, d'abord parce qu'il est connu de la plupart des lec-teurs, en second lieu parce qu'il reprsente plus complte-ment les sons du wolof. Les voyelles nasales, par exemple,font dfaut dans l'alphabet arabe.

    SONS LMENTAIRES.Les sons employs par la phontique du wolof soni les

    suivants :I. Voyelles.

    a ouvert et'bref, comme dans fr. fr attendre -n ; , ouvert et long, comme dans fr. crdamew; ferm et long, comme dans fr. ffmtw;e muet, comme dans fr. trbibelotw;h ouvert et court, comme dans fr. w terre; ouvert et long, comme dans fr. (rftew; ferm et bref, comme dans fr. thtre -^ ; ferm et long , comme dans fr. w t w ;t bref;t long;

    ouvert et bref, comme dans fr. w hotte ?;ouvert et long, comme dans fr. toret;ferm et long, comme dans fr. whter;

    M comme fr. om bref dans w goutte w; comme fr. ou long dans ^ vote ii.

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    13/124

    TUDE DE LA LANGUE. 3Ces voyelles peuvent tre rsumes ci-aprs :

    Onverlesl ^^^^ , J, ., o, *. f.( lou[;n('s H, 9, , 6.

    i^ , ( hrvcfl I, i, i, , u.{ longiips 4,,l, 6, .

    A c6t (le ces voyelles simples, le wolof a des voyellesnasales. Nous les reprsenterons par on, en, ^, m}, m, m.Ces voyelles sont nasales et en mme temps gutturales. Lesvoyelles %n,un, par exemple, se prononcent d'une faon assezanalojpie aux (iiinles des |>arti('ipes prsents anglais in// etdes substantifs allemands eu m///, counue trloving^, fbedeu-tung?). Les voyelles nasales m, hn, en, reprsentent dessous(lu mme genre que les prcdents. La voyelle nasale j seprononce comme ong dans le mot rgong'^.

    Nous rserverons la notation an, en, hn, m, on, un, pourle cas o il faudra prononcer a, , h,%, o, u, suivi de n sansnasalisation de la voyelle.

    Ainsi, il y a lieu de distinguer man (rmoin etmon^' rnievoicin; nun wnous^ et nun^' rr nous voici?.

    Enfin , le wolof prsente des diphtongues :a, , et, 01, piononcez comme en franais;au, eu, eu, ou, prononcez comme fr. aou, ou, ou, oou,

    IL Consonnes.Les consonnes du wolof sont les suivantes ;

    1 Se prononceront comme en franais :b, d,J, k; l, m, n,p, r, t, v.a En outre :g, toujours dur, comme dans fr. fgare, gurirT;, toujours dur, comme dans fr. f sauter, assez ";(Les sons reprsents eu franais parj et ( n'existent pas

    en wolof.)h, lgrement aspire;

    I .

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    14/124

    4 LA LANGUE WOLOF.kh, reprsentant une gutturale spirante ayant le son de ch

    dur allemand dans te bach v ;y, ayant le son de y dans fr. fryeuxw, dans angl. wyes75 et

    de y allemand dans wja;IV, ayant le son de w anglais dans wwe et de ou dans

    fr. w oui 77.3" Trois consonnes mouilles :

    1y, dy, ayant le son de t et suivis de y, comme et didans fr. w tiare , diadme -n ;mj, ayant le son de gn franais dans oignon r. Nous cri-vons ny au lieu de gn, de faon faire ressortir la symtriedes trois consonnes mouilles ty, dy, ny.

    Ces consonnes peuvent tre groupes dans le tableau sui-vant :

    OCCLUSIVES. FRICATIVFS.SOUnDKS. SONOBES. SODRDES. SO.>'ORES.

    Gutturales k g kh nDentales t, ty d, dy s nlabiales .. h f vLiquides " . . . l, r {m, n)Nasales m, n, nySpirantes h{kh,f)

    Les consonnes numres ci-dessus son! d'un usage gn-ral, sauf la consonne v, qui n'est gure entendue que dansle dialecte de Saloum.On voit donc que le wolof ne prsente de fricative sonoreque dans un dialecte.

    PHONTIQUE.Les sons de la langue wolof peuvent subir certains acci-

    dents.Tout d'abord, les voyelles sont instables. Il arrive souvent

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    15/124

    TUDE DE LA LANGUE. 5qu'un mot so prononce avec des voyelles diflfrentes. Ex. :ivuklil, rrruscr, minklii; khl, diVliirer, khat; nyom, tre brave,nyin; sakhi, vnU'wr une clture, akhi.

    LesaccidenUs principaux (|uinieclentle8 8onsenwolor sont:Pour les voyelles : Tlision, la contraction;Pour les consonnes : les mutations de consonnes, la sup-

    pression des consonnes, la nasalisation.

    J^LISION.

    Les voyelles finales des mots peuvent s'lider devant uneautre voyelle. C'est le cas jjnral (|uand la voyelle finale este. Souvent nu^nu; le e final tombe s

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    16/124

    CI LA LANGUE WOLOF.dtermination relative, telle que bu, fu, su, ... On entendalors b pour bu a, fo pour fu a, s6 pour su a, etc. Ex. : foiym pour/w a dym ce o vas-tu?

    MUTATIONS DE CONSONNES.Il arrive que certains mots se prsentent sous plusieurs

    formes, diffrant l'une de l'autre par l'emploi de telle ou telleconsonne. Par exemple :ged, yed, gronder; yok, dyok, aug-menter; dau, rau, courir; tit, rt, avoir peur; dyum, tom, setromper; nokos, rokos, bourrer.

    Les mutations que l'on rencontre le plus souvent sont lessuivantes :

    1 Les liquides se remplacent entre elles (/, r, m, n) : ro-kos, nokos, bourrer.

    2 Les spirantes entre elles {kh, h, /) : klier, her, trecalme (en parlant de la mer); katan, hatan, avoir de la puis-sance; khangat , fqnga , brandie de palmier.

    D'autre part, la consonne kh est parfois remplace par k.Aussi on trouve quelquefois h et k s'quivalant : klifa, chefet klif, commander (de l'arabe tfkhalifaw) et hlif.

    3 Parmi les labiales, l'occlusive sourde et la fricativegourde (/ et p) ifakatalu, pakatalu, heurter du pied;/

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    17/124

    TUDR DR IK LANGUE. 75" Ltis dentales inouiileH ut les };utturulH (ty, dy, eilt,ff);

    rare : df/ap, /fap, saisir.6** y (>l 1(^8 (Iriitalcs iii()iiilli>8 (ly, dy, ny), al par auil yet Ies|,ni(tui'ule8; rr(]U(>nt :yok, ilyok, au|{ii)eater; y^p, dy^,tous; yed, ffed, jjronder; yonbos, dyqnboM, citrouille; yltvu,jjnkc, faveur, cUi (("/j-ir, ni. s.; gor, m. s.; grm, rendregrco (Voir Nasalisation).

    Par suite aussi, la nasale niouillc^e ny pout quivaloir aux{(utiuralcs nasales "/r, A-, "AA ; nyul, 'gui, hton.

    7" La nasale mouille uy et les dentales mouilles (ly,kf) : dytn, nyam, essayer.

    8" Les dentales mouilles ty, dy, et s : utr, tyor, nom depalmier.

    9 fp et les gutturales {k, g, kh) : wer, gir, faire le tour de.Ces chanjfemenls de consonnes se produisent n'gulire-menl dans les cas suivants :1" du sinjjulicr au pluriel de certains substantifs;9 lors de la nasalisation de certaines consonnes;3" pour la formation de certains diminutifs.

    SUPPRESSION DE CONSONNES.Les consonnes y et tp se suppriment fr((quemment, surtout

    au commencement des mots. Cette suppression a lieu prin-cipalement, pour y, devant ^ou ^, et, pour i, devant o longou M. Ex. : yt, et, baguette; yb, ^b, charger un bateau; ykm,hi, tre tonn; wlu, o7u, avoir confiance; wt, dt, assem-bler; wuli, uli, corroyer le cuir; wr, r, tre certain, trevident.

    La suppression des consonnes y et rr peut mme avoir lieudans le cours d'un mot. De mme, devant ou , les diph-tongues a, 01, donnent, par contraction avec cet

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    18/124

    8 LA LANGUE WOLOF.Il arrive, surtout dans les locutions courantes, qu'une

    consonne tant supprime, les voyelles qui se trouvent encontact aprs cette suppression se contractent : lu dul ce quine sera pasw se prononce lui (surtout employ dans le sensde w except w); dege "ga comprends- tu ?w se prononcednga.

    Il semble aussi que, avec un certain nombre de verbesdont l'initiale est d, cette consonne tombe lorsque le verbeest immdiatement prcd du verbe auxiliaire di : wo vas-tu ?t5 se ait fo di dem? et on entend souvent prononcer ainsi :fo dyem? Il se peut cependant que l'on ait affaire dans ce cas un verbe diffrent dyhm.

    NASALISATION DES CONSONNES.Certaines consonnes peuvent tre nasalises.Les gutturales h, g, kh, deviennent "h, "^, "hh; ces con-

    sonnes nasalises ont des sons particuliers la fois gutturauxet nasaux.

    Les dentales t et d peuvent devenir nasales de deux ma-nires : ou bien elles se changent en n (nasalisation int-rieure), ou bien elles prennent des sons particuliers "f, "(/,d'une faon analogue aux gutturales (nasalisation extrieure).

    Les dentales mouilles se nasalisent de mme et deviennent,soit ny (nasalisation intrieure), soit "ty, "dy (nasalisationextrieure).

    Les labiales jo , b, prennent l'une ou fautre sorte de nasa-lisation et deviennent m ou bien 'y, '"b.La dentale s et la labiale/, en se nasalisant, sont rempla-ces par les occlusives correspondantes et deviennent "ly, "'p.

    Les liquides / et r, en se nasalisant, se changent le plussouvent en n.

    Quand une voyelle prcde une consonne nasalise, celtevoyelle devient nasale : dyame "ga ain f as-tu la sant ?r) (for-

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    19/124

    TUDE DE LA LANGUE. 9mule de salutation) se prononc dyamen ffm, avec nasalisa-tion (II' la voyelle e ut lision du a de "///i devant am.On trouve ({uelquufois des mots o Tune des nasalisatiouarem^>lace l'autre, qui devrait exister n'jjulirement : nanff boire', avec le suffixe ni, correspondant h l'ide de r fairefaire 15, devrait donnur nanal r faire boire; en ralit, onentend mmdal. La nasalisation intrieure existant dans n at remplace par la nasalisation extrieure "^il et la voyelleprcdente a s'est nasalise en devenant an.

    La consonne 1/ peut se nasaliser en devenantny; mais sou-vent, au lieu de ny, on entend *g, qui est alors son

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    20/124

    10 LA LANGUE VVOLOF.Les mots sont forms d'un radical, en gnral monosylla-

    bique, seul ou rpt, ou avec agglutination de suffixes et deprfixes.

    Ce mode de formation est commun aux substantifs et auxverbes. De plus, certains substantifs sont forms par driva-tion.

    AGGLUTINATION.fekh, beurter;/a;M, se heurter; /aA;a?alM, heurter du pied ;formation du verbe par agglutination de suffixes;dame, casser; damit, fragment; damekat, qui casse; forma-

    tion de substantif par agglutination de suffixes;war, aller cheval; warkat, cavalier; ^a-irar, m. s.; forma-

    tion de substantif par agglutination, soit d'un prfixe, soitdun suffixe;ys, tre nouveau, tre neuf; bs, m. s.; verbes forms de

    prfixes y, b, et d'un radical dont il ne subsiste plus queia consonne s : h rapprocher de st, tre propre et sei\ vte-ment neuf tout blanc.

    DRIVATION.Un grand nombre de verbes peuvent former des substan-

    tifs par drivation.La drivation affecte la consonne initiale du mot primitif,

    qui se nasalise. Cette nasalisation est toujours extrieure.Ex. : gm, croire, "gcm, croyance; khrny, tre habile, "kh-reny, habilet; g, charger un animal, "/^, selle, bt; dau,courir, "dau, courrier; phs, giffler, ""phs, gifle; hh, cultiver,""he, culture;/o, jouer, '"jao, jeu; sou, crier, "tyou, cri; dyam,tre prisonnier, "dyam, captivit.

    Nous avons vu que la consonne y, en se nasalisant, devraitdonnerai/; mais ny pouvant quivaloir aux gutturales nasales"k, "g, "kh, de fait, les substantifs drivs de primitifs dontl'initiale est y, ont en gnral pour initiale une gutturale

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    21/124

    TUDE DE LA LANGUE. Ilnasnio. Ex. : ym, tro e do iv avec une gutturale. Kx. : wlu, avoirconfiance, "klu, confiance.

    C(M-taiiis substantifs drivs ont pour initiale une gutturalenasale, alors

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    22/124

    12 LA LANGUE WOLOF.Substantifs simples. Ce sont ceux qui sont forms unique-

    ment du radical : ils sont excessivement rares. Ex. : w, ongle.Substantifs drivs. Ce sont ceux qui sont tirs d'un verbe

    par le procde' de drivation indiqu plus haut.Outre la drivation, le substantif peut prendre un suffixe.

    Ex. : bub, balayer, "'bubit, balayures; takh, tre cause que,"dakh, ''dg, cause, motif.

    Certains mots ont deux formes provenant, l'une de la d-rivation, l'autre de l'adjonction d'un suffixe. Ex. : dokha,"don (sorte de chignon); bumi, '"bumi, prince hritier, debr, roi; purukh, ""put, gorge.

    Enfin, la consonne initiale d'un mot pouL subir une mu-tation autre que celle due la nasalisation. Ex. : "kubt; cou-vercle; takh, tre cause que, "dakh, cause; tvolu, avoir con-fiance, "kolu, confiance.

    Substantifs composs. Ils sont forms du radical avec agglu-tination de prfixes ou de suffixes. Le cas de la compositionpar adjonction de prfixe est plus rare. Au contraire, le casde la formation des substantifs par adjonction de suffixe esttrs frquent.

    Substantifs proprement dits. Un certain nombre de mots sontemploys sous leur forme actuelle exclusivement comme sub-stantifs; c'est ce que nous appelons ^substantifs proprementditsT). Ex. : sf, terre.

    Substantifs verbaux. Ce sont ceux tirs des verbes.Les uns sont simplement forms du verbe sans aucune

    modification. Ex. : lig, travailler, travail; r, rire (verbe etsubstantif); khm, s'vanouir, vanouissement.

    D'autres sont forms par le redoublement du verbe. Ex. :kham, savoir, khamhham , science; khar, fendre, kharkhar, fente.

    D'autres enfin sont forms par agglutination de suffixes.Ce sont de beaucoup les plus nombreux. Les suffixes servant former les substantifs (sufiixes nominaux) les j)lus usitssont indiqus ci-dessous.

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    23/124

    KTUDK l)K LA LANGUE. 13i" ai g'ujouU; aux verbes actifs |M)ur foriiKir (leHiium duc*

    lion ot aux vurbcs ({iinlilicatirs pour former des noms abstraits.Quelquefois, en outre, le substantif subit In nasalisation. Kt.:lange, lre cbaufl, tan/ra, cbaleur; rajt,

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    24/124

    U LA LANGUE WOLOF.rente au singulier et au pluriel dans leur forme actuelle.Ex. : ef, chose, pi. yef; wa, homme, pi. ga; pan, jour, pi.fan; borom, matre, pi. worom; bont, bois, pi. wante.

    Ces noms sont rares et il semble qu'il y ait chez eux traced'un ancien suffixe, lequel aurait e't diffrent au singulieret au pluriel. Cela est surtout sensible pour le mot lef w cho-ses, qui se prsente aussi au singulier sous la forme kef, desorte qu'il paratrait que ce mot soit form du radical / etd'un prfixe : e-f, he-f au singulier, t/e/ au pluriel (^'.

    Il n'y a rien en wolof non plus qui corresponde la dis-tinction des genres. Le sexe est indiqu, quand il y a lieu,en ajoutant aprs le substantif un des mots gtir mlew ou?yg"n tf femelle 55 en intercalant la particule de dterminationcorrespondante. Ex. : dm, enfant, dm dyu gr, fils, dmdyu dyighn, fille; "Mar, "kharmu gr, blier, "kharmu dyign

    ,

    brebis, etc.Cependant certains animaux mles ou femelles ont des

    noms jjarticuliers, ainsi d'ailleurs que l'homme et la femme.Ex. : gr, mle, homme; dyign, femelle, femme; bt, pre;yi, mhre;sikh, coq; sikt, bouc; ""b, chvre; fas, cheval;wdyan, jument.

    Rien ne distingue dans une phrase le nom employcommesujet du nom employ comme complment direct ou commecomplment indirect, que sa place dans l'ordre des mots oule sens gnral de la phrase.

    Bapport de dtei^minalion. Quand deux noms sont lis parle rapport de dtermination, le nom dtermin se met le pre-mier, le nom dterminant le second. En gnral, ces deuxnoms sont spars par une particule de dtermination uoui.L'emploi de l'une ou de l'autre est assez mal dfini ; il semblecependant que i soit employ plutt au pluriel et u au sin-gulier.

    "' Voir, ce sujet : Bulletin de la Socit de Unfpiistique de Paris,n" lio (X, a); Paris, 1898 : De ia dtermination en wolof.

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    25/124

    ETUDE DB LA LANGUE. i6Toutefois, on cnlond Aotivent t au singulier. L'analyse de

    certaines phrases tendrait faire penser que n s'emploiequand lu dtermination n'est pus ul)s

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    26/124

    16 LA LANGUE WOLOF.

    NOMS DE NOMBRE. .Le wolof emploie la numration, par cinq.Le nombre urn n'est pas un nom de nombre; pas plus

    d'ailleurs que le premier 75 n'est un nom de nombre ordinal.C'est un dterminatif spcial, sur lequel nous reviendrons.Sa forme la plus usite est bn.

    NOMBRES CARDINAUX.Les cinq premiers nombres sont :I bn; 2 nyr; 3 nyt; k nynt[SL), nyannt (C), nyant;

    5 dyrom.Aprs cinq jusqu' dix, les noms de nombre sont forms

    du mot dyrom cinqw avec adjonction d'un des quatre pre-miers noms de nombre :6 dyrom-bn; 7 dyrom-nyr ; 8 dyrom-nyl; 9 dyrom-

    iiyent.10 se 'iifuk.De dix vingt, les noms se forment du mot /wfc auquel on

    ajoute successivement les neuf premiers noms de nombre enintercalant la particule ah.I I fuk ak bn; 1 2 fuh ah nyr; 1 3 fuk ah nyt; 1 h fuk ah

    nynt, etc.; i^fuk ah dyrom-nynt.Quand les noms de nombre sont suivis d'un substantif,on applique le mode de dterminaison des substantifs, c'est-dire que le substantif suit le nom de nombre et que l'onintrcale la particule i. Ex. : nyri m'f, deux hommes; dyrombn i ng, six cases-, fuh ah nyt i garab, treize arbres.

    C'est ainsi que se forment les noms de dizaines, au moyendes neuf premiers noms de nombre suivis du VL\oifuh en in-tercalant la particule i. Ex. : ^o.nyrijuh ; 3o, nyt i fuk;90, dyrom-nynt ifuh. Cela tient ce que ces noms de nombre

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    27/124

    I^TUDE DE LA LANGUE. 178onl de vtM-ildbios substniitifs, ayant uxnrtciiient io sens dotr paire, trio, . . .dizaine, elc.ft, et non des adjectifs num-raux.

    Les noms de nombre coniposs de dizaines et d'units i>eforment en exprimant d'abord ia dizaine puis les unit(>s, enintMTjil;iii( la parlicubw;/,-. Kx. : i5, nyt'ir i fuk ak dyrom;

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    28/124

    18 LA LANGUE WOLOF.tant sans modification : nyr ifuklak w^/?,, vingt-troisime;mjt i lmrl ah dyirom i fuk ah nynt, trois cent cinquante-quatrime.

    Quand un nom de nombre ordinal est suivi d'un substan-tif, la parlicuie de dtermination u s'intercale ou non entreeux, comme dans le cas de deux noms en rapport de dter-mination. Cela tient, comme pour les noms de nombres car-dinaux, ce que ces mots sont de vritables substantifs.

    Si Ton a affaire un nom de nombre compose' de dizaineset d'units, la particule s'intercale entre le nom de nombrequi a pris le sullixe l et le substantif, lequel se place imm-diatement aprs lui. Ex. : fuhl u garab ge, le dixime arbre;nyht i merl u garab ah dyUrom iftih ah nynt, le trois centcinquante-quatrime arbre.

    DETERMINATION ET INDETERMINATION.Le wolof a deux sries de particules servant marquer

    Tinde'termination ou fa dtermination:1 La?, particules de dlermlnalion nominales, qui servent i

    marquer la dtermination des substantifs;2 Les particules de di'teiminalion circonslancielles, qui servent

    dterminer les circouhtai.ces de temps, de lieu et de ma-nire.

    Les particules de dtermination sont dmonstratives ourelatives.

    Les particules nominales sont de deux sortes : celles cor-respondant au cas de la dlermination , celles correspondantau cas de Yindtermination.

    Enfin, au point de vue de la forme, les particules de d-termination sont simples ou composes.

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    29/124

    KTUDE DE LA LANGUE. 1

    I. Cas de la dj^termination.

    PARTICl'LRS DB DETERMINATION NOMnALKS 8IMPLI8 DillOllSTiATIVU.Quand un nom est dlennin, il est accompagne d'un'

    particule de dloi luinnlion forme d'une consonne suivie d'unevoyelle. Cotto particule se place aprs le dubslanlif.

    La consonne est une des suivantes :pour le sin(,nitier : 6, dy, g^ k, /, m, , ir;pour le |>luriel : y, ny.

    La voyelle est ou e.Les particules de ddtermination employe avec un sul-

    stantlf (leteiinin sont donc de la f^i, dans le vocabulaire qui est joint cet ouvrage, nou>>avons iiidi(]u la particule de dlerniinalion usite avec cha-que substantif sous sa forme en i.

    Cependant, de l'observation de la langue, on peut dduirecertaines rgles exposes ci-aprs, lesquelles ne sont d'ail-leurs pas absolues.

    A. Pour certains substantifs, l'initiale varie a\ec l'initiak;du substantif :

    i" Avec les subst

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    30/124

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    31/124

    KTUDE DE LA LANGUE. 31torniiiialion qui acconipii|,Mi(> U* mot nii

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    32/124

    22 LA LANGUE WOLOF.//t ffdans cet endroit-ci, ici-dedans; tye tfdans cet endroit-

    l, l-dedans w;Pour marquer la manire :ni comme ceci, ainsi w; ne tr comme cela, ainsi w.Les particules bi, be, se placent au commencement de la

    phrase; Ji, fe, aprs le verbe; tyi, tye, devant le substantifou le pronom exprim ou sous-entendu; ni, ne, de la mmefaon. Ex. : *

    iogalji, assieds-toi ici; tgalfe, assieds-toi l;lyi ker gi, dans cette maison-ci; tye ker ge, dans cette mai-

    son l;ma ma tyi sa tyep, donne-moi de ton riz (dans ton riz qui

    est sous mes yeux);sa typ bkh na, ma ma lyi [ko), ton riz est bon, donne-

    m'en;mel na ni nit M, il ressemble cet homme-ci; ml na ne nitke, il ressemble cet homme-l;

    df ko fi tyi sf, mets cela ici par terre; dhf ko fe tye sf,mets cela i-bas par terre.

    PARTICULES DE DETERMINATION DEMONSTRATIVES COMPOSEES.Les particules de dtermination, tant nominales que cir-

    constantielles, ont des formes composes, tires des formessimples. Ces formes composes sont des types suivants, cor-respondant la forme en bi :

    i" biU, bal;1 bbu, bobe;3 bobul, bobal.Il semble que, plus la forme de la particule de dtermina-

    tion est complique, plus le sens soit prcis et dtermin.Bobul est plus prcis que bbu, qui est lui-mme plus prcisque bile et que bi.

    Toutes les formes des particules de dtermination ne sont

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    33/124

    ETUDE DE LA LANGUE. 53pas (^(jalomcnl u.sil(?es. C'll(.s des pnrliciilt's de diUcrniinalioiinominales \o. sont IouIpr; mais, |)oiir les particules d* dlr-iiiiiiation rircunslanciolles, sont usites scuienienl Ira sui-vantes :

    fi, fnU'; Jju, ffe; ffiil, J'if'il;nil, nal; nmiti, noue; twnnlc, mna'i;

    hhu, Inibe; Ixtbul, bhal;tyiyu ; Itjlyul,

    II. Cas de l'^dtermination.Les particules, dans le cas de rindtermination, ne sont

    employes qu'avec les subslanlifs.Ces particules sont de ; mploi de ces particules du type eb est trs rare; engnral, dans le cas de Pindtenuination, on emploie lesubstantif tout seul, sans aucune particule.

    PARTICULES DE DETERMINATION RELATIVES.Kiles sont de la mme forme que les particules de dter-

    mination dmonstratives simples; elles ont les mmes con-sonnes, iiiai^ avec la voyelle ii :

    lui, (hjii,fru, etc., Ie(|uel, laquelle;yu, nyu, les(|uels, lesquelles;fu , l oi!i ;MM, de faon (pie;bu, au moment o, quand (au futur).tyu, dans lequel.

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    34/124

    2/i LA LANGUE WOLOF.Ces particules n'ont pas de formes composes.A ces particules on peut joindre la particule su ff quand,

    sir). Les formes dmonstratives si, se, ne sont pas usitesavec ce mme sens, mais il existe un mot sa rr instant, mo-ments (Ar. saa), qui prend comme particule de de'terminationsi et se. Il est logique de supposer que la particule su est laforme relative correspondante, le substantif tant sous-entendu :

    b wakh, pour hua ivakh, quand tu diras;su mu nyeu, quand il sera venu, s'il vient;fu sa tank, l o sont tes pieds.Parmi les emplois de ces particules de dtermination rela-

    tives, trois sont remarquer d'une faon spciale.i" Emploi des particules de dtermination relatives avec un

    verbe qualificatif. Les particules de dtermination relativess'emploient avec les verbes qualificatifs, de la faon suivante :

    nit ku bkh, un homme qui est bon, un homme bon;garab gu r, un arbre qui est gros, un gros arbre;deke busor, un village qui est loign, un village loign.On voit que ces locutions correspondent l'emploi en fran-ais des adjectifs qualificatifs. L'adjectif n'existe pas en wolof;

    il n'y a que des verbes qualificatifs. Lors donc que l'on veutrendre un adjectif franais en wolof, il faut employer unetournure analogue celle que nous venons de voir et se ser-vir d'un verbe qualificatif avec une particule de dterminationrelative :

    un homme bon= un homme qui est bon = wii ku bkh;des poissons nombreux=des poissons qui sont nombreux= dyl'n yu barc;un pagne noir= un pagne qui est no\r =^maln mu nyl.Souvent la particule relative et le verbe sont seuls expri-

    ms, le substantif restant sous-entendu, de la mme faon

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    35/124

    TUDE DR LA LANGUE. 95que, en franais, on emploie des adjectifs qualiricntirsTnigantfonrti(n de substantifs :

    kii iiytil - (/(/() /./( uyiil, (un iionitnt') qui est noir, un noir;bu dyilii, hu dtjek, (celui ou ce) qui p^c^dt*, le premier;bu bar,

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    36/124

    iS LA LANGUE WOLOF.3 Emploi des particules de dtei^minatioyi relatives avec un

    substantif. On dit : maln mu jiftin, un pagne d'un franc; hutank, quelque chose de cinquante centimes; han ti bile? buSanba la, quel est ce livre? c'est celui de Sanba.

    Dans ces locutions, l'emploi de la particule relative cor-respond la dtermination d'un substantif par un autre.

    D'autre part, nous avons dj fait remarquer que, ordi-nairement, cette dtermination est exprime par l'emploid'une particule de dtermination u ou i. Dans des cas, trsrares il est vrai, on entend aussi les particules eb, edy, eg, elc.C'est--dire que los particules en usage dans ce cas sont pr-cisment les particules de dtermination correspondant aucas de l'indtermination.

    Il suit donc de l que le rapport de dtermination entredeux substantifs est rendu par l'emploi d'une particule dedtermination intercale entre les deux substantifs et corres-pondant, tantt au cas de la dtermination, et tantt au casde l'indtermination.

    Les particules de dtermination dmonstratives sont em-ployes aussi avec le sens relatif lorsque le substantif auquelelles se rapportent est dtermin. Ex. : nitku nyeu, un bommequi vient; nit ki nyeu, cet homme qui vient l; bi, mainte-nant que; be, alors que, quand, puisque, pendant que.

    PARTICULES PROVENANT DES PARTICULES DE DETERMINATION.Les particules de dtermination forment, au moyen de

    l'addition de suffixes, des particules diverses, qui ont un sensinterrogatif ou indfini.

    i" Suffixe an. Les particules formes au moyen du suffixean sont interrogatives. Elles se placent avant le nom quandcelui-ci est exprim; elles s'emploient aussi le nom n'tant

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    37/124

    ETUDE DE LA LANGUE. 27pas exprim. Kilos ont lu sens du (r(|uol?f>. Ex. : ban dekeT(|uol vitl:ijj;o? knn /i>/^ quel homme? yan d^nf quels pois-sons? Uc.

    k fi,/e, correspond la parliculc inlerrojjnliveyiwf wo?fl.F^es pailirules inU'rro|jalives qui corresjmndraicnt tiji, lye-(liiiisi, hi, he ({uand'^, ni, ne ffninsiw, ne sont |)ns usites.tf Quand ?" ?g Tend par kamj? Comment ?w se rend par ne-ke;cette particule e>l forme de ne ^ connue d et de ke 'ccln*;elle sijjnilie donc exactement rcomme cela*' et, avec un sensinterro(;atir, roomme quoi? comment?'?.

    a" Sunxe hne (ou en). Les particules formes au moyendu sullixe hie [hn) ont le sens de un, le mme'?; elles seplacent avant le substantif quand celui-ci est exprime.

    Nous avons vu qu'il n'y a pas de nom de nombre corres-pondant run^^; on emploie avec cha(|ue substantif In parti-cule tire de In particule de dtermination correspondantepar addition du sullixe ne : bn tl, un champ; gne ker, unemaison, la mtMn> mnison; ghterval. In mme partie, la moiti.

    A y/, fe, corresjjond fm rau mme endroit, un endroit,quelque part";avecun verbe ngatif, r nulle part "?. Les autresparticules de ce jjeure correspondant aux particules circon-stancielles ne sont pas usites.

    ."" Sullixe nhn. Les particules formes par addition dusullke iivn ont le sens de f^un autro; elles se placent avantle substantif. Ex. : tvnn fus, un autre cheval; ynn khall^d'autres enfants.Quand le substantif est dtermin, on emploie en outrela particule de dtermination correspondante. Ex. : wnn/asm, l'autre cheval; y^nm khalH yi, les autres enfants.

    Ces particules s'emploient aussi sans que le substantifsoit exprim. Ex. : hnhi hi, l'autre; ynn yi, les autres.

    Kji, fe, corrcspondyfMC/i ff dans un autre endroit, ailleurs^.

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    38/124

    28 LA LANGUE WOLOF.Les autres particules circonstaucicHes ne donnent pas de par-ticules en tin usites.

    ti Suffixe c'pe [p). Les particules formes par adjonctionde suffixe pe [p) ont le sens de fctout, tous. Elles se placentaprs le substantif et, lorsque le substantif est dtermin,aprs la particule de dtermination. Ex. : deke M hhp, tout levillage; (hjhn yi yp, tous les poissons.

    Ces particules s'emploient aussi sans que le substantif soitexprim. Ex. : dyokhma bp. donne-moi le tout; ycp, tous;yp nyr, tous les deux.Au lieu de p, on entend quelquefois ojt; et, au lieu de yop,on entend quelquefois dyop.

    h.j,fe, correspond /??p r partout.Les particules de cette cate'gorie correspondant ti hi, tyi,

    ni, ne sont pas usites.

    PRONOMS PERSONNELS.Il y a trois catgories de pronoms personnels, suivant que

    ces pronoms sont isols, ou sujets d'un verbe, ou compl-ments d'un verbe.

    Ces pronoms sont :

    Singulier.

    Pluriel. .

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    39/124

    TUDE DE LA LANGUE. 30isoiu quand ils ne sont ni sujets ni compitMnenlM d'un verbe.Ex. : Artw/* nianl* qui? moi? Au ko tlhp mnu a, ipii a fait cela?c'esl moi; imlin irh, coin seulenicni, lui mmiI, rien que rein;y sakii , loi-HK^mc.

    Les piononis-conipliMnents ne subinseiil pns de inodilica-tions. (Juaulaux pruuoiiis-sujeli, ils donnent lieu des con-tractions et h des lisions avec les particules adjointes auverbe pour en indi(iuer les diverees nuances (particules ver-bales). Ces iiuulilications seront ''hidies propos duverbe.

    Les pronoms isols peuvent (Hre suivis de la particule derenforcement sakh, seule ou rpte sakh-sakh, qui a le sensde (rmmeri. Ex. : man sakh, moi-mme.

    POSSESSIFS.Les mots possessifs correspondent aux adjectifs possessifs.

    Il y en a six, corn*spondant aux trois personnes du singulieret du pluriel de la personne ({ui possde.

    Ce sont :i i'*pers. 8uma{8ama) i l'^pers. nmu

    Sinjj. jti" pers. sa Plur. j a pers. sn( 3*^ pers. " am ( 3' pers. siH

    Les possessifs des a*^ et 3' personnes du pluriel sont iden-tiques.

    Les possessifs se placent devant le substantif, sauf celui dela 3' personne du singulier, qui se place aprs lui.

    Les possessifs indiqus ci-dessus correspondent au singu-lier de l'objet possd; quand il s'agit du pluriel, on inter-cale la particule de dtermination t devant le substantif. Ex. :suma bai, mon pre; kir am, sa maison; $unu ker, notre mai-

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    40/124

    30 LA LANGUE WOLOF.son; sunu i "'pity, nos oiseaux; i'yity am, ses oiseaux. Ou bienon ajoute la particule de dtermination correspondante. Ex. :sunu dm yi, nos fils; dm am yi, ses fils.Quand le possessif affecte un substantif qui est dj d-termin par un autre, il se place devant le groupe formpar ces deux noms et la particule de dtermination inter-cale, Ex. : sa bob i dm, (ta tte-de-fiis), la tte de tonfils; sa tank ifas, (tes pieds -de -cheval), les pieds de toncheval.Seul , le possessif am se place aprs les deux substantifs.Ex. : tank i fas am, les pieds de son cheval.

    Quand le substantif n'est pas exprim, il est remplacpar le mot bos pour le singulier et yos pour le pluriel del'objet possde'. Les locutions formes avec ce mot corres-pondent donc l'emploi en franais des pronoms possessifs.Ex. : suma bos, le mien; suma yos, les miens; bos am, lesien; yos am, les siens; ys wil suma bos la, ce cheval estle mien; yef yil sunu yos la, ces objets sont les ntres, sont nous.On entend des phrases possessives o les possessifs ne sontpas employe's. Ils sont remplacs par les pronoms personnels,qui sont placs d'aprs Tordre des substantifs runis par lerapport de possession. Ces exemples sont d'ailleurs rares :kharit man wmon ami (ami de moi), paralllement sumakharit ^^\

    VERBES.Il y a lieu de distinguer, au point de vue des nuances de

    temps et de modes, les verbes ajfirmatijs et les verbes n-gatifs.

    '' Voir, au sujet des possessifs, Bulletin de la Socit de linguistique deParis, Paris, igo3 : wLes pronoms et les possessifs en wolof.n

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    41/124

    KTUUE DE LA LANGUE. 31

    A. VEniiRS APPinM\TIP8.Le wolof dislingue dans les verbes les nuances de temps

    et de modes nu moyen d'un verbe auxiliaire et de particule.ODM. TllirS. TIRBI AUXIUAIRB. PARTICVLU.

    Indicnlir.

    Conditionnel.

    Subjonctif. . .

    Aoriste. .

    .

    * nnPass. ... OH nnImparfait

    .

    don na Futur. ... di tFutur. ... di konl*as .... f kon naAoriste. . . y iPass. ... on

    Optatif f ontImpratif

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    42/124

    32 LA LANGUE WOLOF.3. Particules. Elles se placent toujours iinmdiateiuent

    aprs le verbe et sont suivies du pronom personnel sujet.a. Particule SA. Cette particule est caractristique du verbe

    afirmatif l'indicatif; sa rencontre avec le pronom sujetdonne lieu aux accidents suivants :

    i*"^ personne du singulier : na ma se contracte en n;2" personne sing. et plur. : na a et na en se contractent en

    "ga et "gn; ces formes "ga, "gn, servent de pronoms auxautres modes que Tindicatif.

    3* personne du singulier : le pronom disparat; il ne resteque la particule.

    b. Particule ov [wos). Cette particule est, dans sa formeentire, u)on et signifie ffautrefoisn; le w initial tombe engnral devant o, d'oij la forme on: elle sert exprimer lepass du verbe et se place immdiatement aprs lui; elle estsuivie, l'indicatif, de la particule na. Ex. : gis on n, j'aivu; gis on "ga, gis on na, gis on na nu, gis on "gn, gis on nanyu.

    c. Particule kos. Celte particule est la caractristique duconditionnel; elle est forme d'une particule inconnue, plusprobablement un verbe auxiliaire, et de la particule won; ellea par elle-mme le sens du pass. Ex. : gis kon n, j'aurais vu;gis kon "ga, gis kon na, etc.

    d. Particule nt. Elle correspond l'optatif; elle se placeaprs le verbe et est suivie du pronom sujet. Ex. : gis ont ma,puiss-je voir; gis ont "ga, etc.

    . Verbe auxiliaire di. Il est employ isol et signifie de-venir; son aoriste, form avec la particule na, sert indi-quer le futur; le verbe le suit. Ex. : di n gis, je verrai; di'^ga gis, etc.

    Le pass, form avec le suffixe on, se contracte di on en

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    43/124

    TUDE DK LA LANGUE. 3:tdon; il Hcrl uxpriiiu^r rimpniTaiL Ri. : don na gis , je wyaw;don "ija (fis, elc.

    Kiifin U' inAnu; aorislu. ciiipluy hvcc lu |>]irtiruli>ilron, cor-respond au condiiioiiiH'i l'iilur. Kx. : di nn kim nU, jo verrai;di "ffu kon ffi, olc

    5. SuJ/ue AL {l). Le 8ulli)Lt> al {l pour les verbes ter-mins par une voyolio) serl h former la 9* personne du sin-{jiiliiT (!' riiup

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    44/124

    U LA LANGUE WOLOF.1. Modes sans particule. Ce sont Tindicatif aoriste et le

    subjonctif. A l'indicatif, le pronom suit le verbe; il le prcdeau subjonctif, comme pour le verbe positif. Ex. : Indicatif :gisu ma, je ne vois pas; gisul a, tu ne vois pas; gisul, il nevoit pas; gisu nu, nous ne voyons pas; gisul en, vous ne voyezpas; gisu nyu, ils ne voient pas. Subjonctif : ma gisul, que jene voie pas; "ga gisul, que tu ne voies pas, etc.

    2. Suffixe B. Mme emploi qu avec les verbes affrmatifs.3. Particules. Avec les verbes ngatifs, le pronom suit

    toujours immdiatement le verbe ou l'auxiliaire; les parti-cules se placent ensuite. Cependant, la particule qnt faitexception.

    a. Particule on (woy). Elle s'emploie , comme avec les verbesafrmatifs, pour marquer le pass. Quand elle est aprs unevoyelle, elle prend la forme won. Ex. : gisu ma won, je n'aipas \u; gisul a won, tu n'as pas vu ; gisul on, il n'a pas vu, etc.

    b. Particule KON. Mme emploi, seule ou avec f?M, que pourle verbe afirmatif. Ex. : gisu ma kon, je n'aurais pas vu;gisulakon, tu n'aurais pas vu;^SM//i;on, il n'aurait pas vu, etc.;du ma kon gis, je ne verrais pas; do kon gis, tu ne verraispas; du kon gis, il ne verrait pas, etc.

    c. Particule ont. Mme emploi que pour les verbes affr-malifs. Ex. : gisul ont ma, puiss-je ne pas voir; gisul qnt"ga, puisses-tu ne pas voir, etc.

    . Verbe auxiliaire ou. Ce verbe ngatif correspond auverbe affirmatif rfi. Il s'emploie pour former le futur du verbengatif et les autres temps et modes absolument de la mmefaon que di avec le verbe affirmatif. Ex. : du ma gis, je neverrai pas; do gis, tu ne verras pas; du gis, il ne verrapas; etc.

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    45/124

    TUDE DE LA LANGUE. M5. Particule bvl. Elle sert rendre rimpdratif In i* per-

    sonne du Hiiigulier. Ex. : bul gis, ne vois pas; au pluriel, ondit : hulngis, ne voyez pas.

    PARTICULES DK RKNFORCFMFNT.Le wolof rmploio cerlaines particules pour attirer Tatten-

    lion sur le mot saillant de la phrase. L*emploi de ces parti-cules correspond celui, en franais, de la locution fc'esl* :c'est moi qui cris un livre, c^est un livre que j'cris, c'estque j'cris un livre , etc.

    Les particules de renforcement sont :la ou a;da (dkf);

    1. Particule la {a). Cette particule se place aprs te sub-stuntif, le pronom, ou la proposition sur lesquels on veutattirer Tattention. Ex. : mus la, c'est un chut; mdm la, c'estlui. Elle no s'emploie qu'avec le verbe aHirmatif.

    Les pronoms suivis de cette purticule sont la forme isole.Quand la proposition ainsi forme est suivie d'une propo-silion suhordonnt^o, il y a contrnclion du pronom et de laparticule de la faon suivante : mon a se contracte en md; ija en y; mm a en mo; nun a en n; yen a ne se contracte pas;nym a se conlrate en ny.On dit ainsi : ma ko df, c'est moi qui ai fait cela; ma kodf on, c'est moi qui avais fait cela; ma ko di df, c'est moiqui ferai cela.

    Quand la particule la alTecte un substantif, ce substantifse place en tte de la phrase, suivi de la particule. Le verbesuivant prend la forme du subjonctif. Le rapprochement ainsiobtenu de la particule la et du pronom donne lieu aax con-tractions suivantes :

    S.

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    46/124

    36 LA LAxNGUE WOLOF.A la premire personne du singulier, lama se contracte en l;A la deuxime personne du singulier et du pluriel, la par-

    ticule se supprime, le pronom seul subsiste;A la troisime personne du singulier, le pronom se sup-

    prime, la particule seule subsistant;Au pluriel , il n'y a aucune contraction la i " et la 3" per-

    sonnes.On dit ainsi : tr la bindon, c'est un livre que j'ai crit;bbu "ga set, c'est alors (jue tu regardes; ttla df, c'est aujour-d'iiui qu'il a fail;^/e la nu dm, c'est ici que nous allons.

    Quelquefois, tout en laissant le substantif en tte de laphrase, c'est le pronom qui est suivi de la particule de ren-forcement. Ex. : suma bt, ma ko df, c'est mon pre

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    47/124

    i^TIIDK I)B LA LANGUE. 87la contraction de H^/el de a ne se fait pas. On dit ainsi : dama ffis, c'est que je vois; da *ga git, c'est que tu vois; Hi/ cgi, c'est qu'il voit; au pass(^ : da ma guon, c'est que j'aivu; etc.

    Avec les verbe ngiitifs, la tournure est la mme. Ex. :dama frisiil, c'est (juc je ne vois pns; da 'gagisul, dhf a gUut, etc.Celto particule est uus.si employe mme dans des cas o

    elle ne correspond pas au sens particulier de rc'est que-proclids ou prsents, ange pour les objets loigns ou lesactions passes; elle n'a pas de forme relative. Il existe leslornies composes angil, angal; ONgg; ftjg**gin 'Ufff^ff'*^^'

    Celle particule a le sens de voici n. Elle se place aprsun nom ou un pronom. Avec les pronoms, il y a contraction :mau angi so contracte eu mauffi, y angi en yangi, nim angie.nmungi, uiin angi en "m^

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    48/124

    38 LA LANGUE WOLOF.initiale, peuvent tre rduits une simple voyelle. Ex. : y,, rveiller; w6, 6, appeler.En gnral, les verbes sont forms, comme les noms, parl'agglutination la racine d'un prfixe ou d'un suffixe.

    La forme la plus frquente est celle qui provient de l'ag-glutination d'un suffixe monosyllabique. Le verbe est alorsdissyllabique. La voyelle finale tant souvent supprime, leverbe se prsente sous la forme de deux consonnes encadrantune voyelle. Ce cas est trs frquent. Ex. : dhf, faire; dhm,aller; khxr, exciter.

    Certains verbes sont des substantifs qui sont pris dans unsens verbal, de mme que nous avons vu des noms tre desverbes pris substantivement. Ex. : sarakh, aumne (Ar. sa-daqa) est pris comme verbe avec le sens de tffaiire l'aumne n.C'est le cas de tous les noms de maladie. Ex. : feher, fivre(Fr.) veut dire, comme verbe ravoir la fivre??.

    Les noms de nombre ordinaux sont aussi pris comme ver-bes, avec des sens variables. Ex. : nyrel veut dire ff doubler,renouveler^; nytl, tf tripler, complter troisw; nyr ifuklcomplter vingt??.

    PRINCIPAUX SUFFIXES VERBAUX.Lorsqu'un suffixe commence par une voyelle et que le

    verbe auquel il est agglutin est termin par une voyelle,il y a lision ou contraction. D'autre fois, l'euphonie est mo-difie par l'intercalation d'une consonne entre le verbe et lesuffixe.

    Les principaux suffixes sont les suivants : ,

    1. Suffixe ADi, ABi. Il donne au verbe un sens diminutifetmme ngatif. Ex. : saf, avoir du got, tre pic, safadi,safari, n'avoir pas de got, tre fade; kham, savoir, khamadiignorer.

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    49/124

    TUDE DR LA LANGUE. 802. Suffixe Aonit vioaL, correspond k l'ide de tptf en-

    core^. Kx. : wakkanfful, il n'a pas encore parl.3, Suffixe AL (&), i. Il donne un sens actif ou atlrihulif

    aux vcrhcs neuires. Ex. : o/i, tre fini, $otal, finir ;trafy, des-cendre, waUjal, faire descendre; hakh, bouillir, hakfuil, fairebouillir; lb, raconter une fable, libal, raconter une fable qqn; m, lre gal, pareil, hnaU, galiser.

    h. Suffixe LB. Il donne au verbe une ide de simultanit.Ex. : yohu, em\)orl('r , yohul , emporter avec soi; m, trepareil, mU, comparer.

    5. Suffixe In (tIm, lue). Il correspond une ide derptition habituelle ou plut

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    50/124

    AO LA LANGUE WOLOF.de nouveaui5 et marque la rptition. Ex. :dog, couper, dogt, dpecer; dm, s'en aller, dmati, repartir; yok, ajouter,augmenter, ykati, augmenter de plus en plus, lever. Cesuffixe peut galement s'agglutiner avec la particule angi.Ex. : mmgati, le voici de nouveau.

    12. Suffixe ATiL. Il a le sens de ffue plus faire jamais w.Ex. : df, faire, dfatil, il ne fera plus jamais. C'est un suf-fixe de sens ngatif, qui se traite, dans la conjugaison,comme le suffixe ul. l a galement un sens futur.

    13. Suffixe TL. Il donne l'ide de rptition plusieursfois de suite.

    l/i. Suffixe TV. Il donne le sens de chose faite habituelle-ment. Ex. : dya, vendre, dyatu, faire le commerce.

    15. Suffixe ATUL. Il correspond l'ide de me plus faire i7.C'est un suffixe ngatif qui se traite, au point de vue de laconjugaison, comme le suffixe ul. Ex. : ie^e, vouloir, begalid,il ne veut plus.

    16. Suffixe . Ce suffixe, employ avec les verbes neutresleur donne le sens fictif. Ex. : tom, se tromper, tome, con-fondre ensemble; set, regarder, st, considrer; kham, con-natre, kham, reconnatre ;se'cial, partager, sJa/, distribuer.

    Inversement, avec les verbes actifs, il leur donne un sensneutre. Ex. : mat, mordre, mat, avoir l'habitude de mordre;nakh, tromper, nakh, avoir un caractre faux.

    Ce suffixe s'ajoute aux substantifs pour leur donner le sensde tftre couvert dew. Ex. : "'pakh, trou, '"pakh, tre couvertde trous; maM, termite, tnakh, tre rong par les termites;sagar, chiffon, sagar, tre velu de haillons.

    17. Suffixe F, Es. Il donne au verbe un sens impersonnel.18. Suffixe I, DY]. Il correspond au sens de aller fairei5.

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    51/124

    TUDR 1)K LA LANGUE. MKx. '.rt, pui(ter de Teaii, rti, aller puiser de Teau; dyl,pn'ijdrr, (lyli, aller prendre.

    (jii.uui ! verbe est termin par une voyelle, le suflixe prendla lornu ini. Ex. : 'tm/ru, se l)aij,'nei-. minfriidi/i. aller sebaigner.

    Ce sutlixe donne quelquefois au verlx le &en& du futur.19. Suffixe I. Il donne au verbe V'uU'v. du contraire. Kx. ;

    sl, enterrer, ^m/i, dterrer; uh, fermer, uln, ouvrir; $um,vtir, sumi, dvtir; take, attacber. liki, tki, dctarher.

    20. Suffixe l. Il donne le sens dV aider fairen. Kx. :hg^i\ travailler, ligl, aider travailler; Ar, charger d'unfardeau, bl, aider quelqu'un se charger.

    21. SitJ^xc u>. Il (bmne le sens de w faire faire

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    52/124

    42 - LA LANGUE WOLOF.avec les verbes qualificatifs. Ex. : bkh, tre bon, bkhsiy de-venir bon ; tange, tre chaud , tqngesi, commencer tre chaud;gudi, faire nuit, gudisi, commencer faire nuit.

    25. Suffixe T. Ce suffixe correspond l'ide d'une actionrpte de temps en temps. Ex, : 6, appeler, t, appelerplusieurs personnes pour une assemble.

    26. Suffixe TiL. Il correspond l'ide de tf ne jamais fairci.C'est un suffixe ngatif qui se comporte, au point de vue dela conjugaison, comme le suffixe ul. Il a par lui-mme unsens futur. Ex. : df, faire, dfatil, il ne fera jamais.

    27. Suffixe TD, u. Il s'ajoute aux substantifs pour formerdes verbes ayant le sens de cueillirTi. Ex. : yokhos, hutre,i/oMosM, ramasser des hutres; taga, nid, iagatu, ramasserdes nids.

    28. Suffixe TD. Il correspond l'ide de faire poursoi^.Ex. : sdrakh, faire l'aumne, sarakhtu, demander l'aumne.

    29. Suffixe u , Ku. Il donne aux verbes un sens neutre etre'llchi, quelquefois mme passif. Ex. : songe, baigner, san-gu, se baigner; ubi, ouvrir, ubiku, tre on\eH\ ykati, \e\er,ykatiku, s'lever, monter; ykh, ykhu, tre abim.

    Ce suffixe s'ajoute quelquefois aux verbes en U; dans cecas, les voyelles se contractent /o-w = /m. Il a alors le sensde faire rpour soin. Ex. : dyriny, tre avantageux, dynnylu,tirer profit de; do, suffire, dolu, se contenter de.

    30. Suffixe u. Il donne certains verbes le sens d'une ac-tion simultane et mutuelle.

    31. Suffixe VL, wvL. C'est le suffixe ngatif d'un emploignral. La forme wul sert pour les verbes dj termine's parla voyelle u.

    Les sufUxes agul ou angul, atil, atul, til, u [wul), sont

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    53/124

    ETUDE DE LA LANGUE. 41des suffixes ni^atif. Il st; traitent dans la conjugaison commenous Tavons vu pour le suffixe ul h propos du verbe. Commenous Tavonsdit, los verbos fornids par l'addition de atil ou(t7 ont rnoristu un sens futur. C est d'ailleurs le seul teropusit pour ces verbes.

    Les verbes termins en am ne prennent le suffixe ul i\ukla 3" personne; aux i" et 2" personnes et la 3' personne dupluriel ,1a consonne m du radical tombe. Ex. : ^Aam, savoir;khau ma, je ne sais pas; khaul a, tu ne sais pas; khamul, il nesait [tasykliau nu, nous ne savons pas; khaul en, vous ne savezpas; AA^u Nt/u, ils ne savent pas. De mme am, avoir, faitau tita, je nai pas; aul a, tu n'as pas; amul, il na pas; etc.

    FORMATION DES VERBES PA REDOUBLEMENT.Certains verbes sont formes par redoublement d'autres

    verbes avec ou sans addition d'un suffixe. Les verbes ainsiforms correspondent h l'ide de mouvement physique. Kx. :rhgrhgi, trembler; dagdagi, m. s.; rakraki, grincer des dents;yokhyokhal, agiter, secouer; kerkeri, s'agiter.

    On entend aussi rpter un verbe en intercalant entre lesdeux mots la particule a. Cette expression corres{K)nd a unsens augmentatif. Ex. : bkh, tre bon, bkh-a-bkh, tretr{s bon; dm. s'en aller; dm-a-dm, s'en aller tout de suite.

    DISTINCTION DES VERBES AD POINT DE VUE OU SENS.Le verbe wolof a un sens actif ou neutre.De plus, il peut exprimer une action instantane ou uneaction d'une certaine dure ou mme un tat permanent. Au

    point de vue du sens, ces deux dcrni^res catgories de verbessont traites de la mme faon dans la langue wolof. Il n'ya lieu de distinjjuor que les verbes ayant l'ide d'une actioninstantane ou dune action durable. Leur diffrence consistesurtout dans la signification de l'aoriste et du futur.

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    54/124

    H LA LANGUE WOLOF.Pour les verbes d'action durable, l'aoriste a le sens du pr-

    sent; pour les verbes d'action instantane, il a le sens dupass; c'est alors le futur qui a le sens du prsent. Ex. : dmveut dire w partira; c'est un verbe d'action instantane; dhnna signifie w il est parti i^ ; /o di dm, au contraire, signifietfoii vas-tu (o seras-tu parti) ?w

    Certains suffixes forment des verbes actifs, tels sont : al(3),o(23).

    D'autres forment des verbes neutres, tels sont : nnt (8);f, es (17); /m (2 Si); lu (27); u, &m (29).Un mme verbe peut avoir la fois un sens actif et unsens neutre. Avec ce dernier sens, il est verbe d'action du-rable et correspond souvent au sens du passif franais, lors-que ce verbe a ie sens d'un tat, mais non lorsque le sensest celui d'une action supporte par le sujet. 11 n'existe rien enwolof qui corresponde ce dernier sens. Ainsi tody rr cassera aaussi le sens de ce se casser, tre cass w; khaUl bi todyon na "daIl tf cet enfant a cass la cruche n; "da U tody na wla cruche estcasse; mais le sens est : la cruche est en morceaux, est l'lat de casse , et non : la cruche subit d'tre casse.

    Lorsqu'il s'agit d'une action, le wolof emploie toujourscomme sujet le sujet du verbe actif et comme complment lenom qui la subit. On ne dit pas : l'enfant est enfant par lamre, mais : la mre enfante l'enfant, y be dur na dom dye.

    Nous avons vu que le suffixe u sert former des verbesayant un sens rflchi.On trouve encore des verbes actifs ayant pour complmentle mot hob tte et exprimant un sens rflchi. Ex. : dybalna bob am, il a soumis sa tte, il s'est rendu.

    EMPLOI DE CERTAINS VERBES.1 . Verbe di. Nous avons dj vu que le verbe di est em-

    ploy pour indiquer le futur. Il est galement employ avec

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    55/124

    KTllDK l)K l,\ KANfJl B. ^.'ilus (iltrihiiUdanHle hoiis du verbe ^ tre**. Ex.imunffi ilitlyam-hr, je suis un hoiiinin libre. I^ senH propre de ce mol {Mi-rait Mre "dovJMiir''.

    2. \erlM' hahL II vtMil (lin? t^ln iiuiiil)rMik**. Il csl houvent einpioyo avoc un substantif sans aucune particule ver-bale. Les locutions de ce genre correspondent des ndjecliffi(lualilicatils du franais. Ex. : bar dk, nombreux en pines,'pineux; har (ll, non)lireux en force, fort.

    .'{, IVr6c

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    56/124

    46 LA LANGUE WOLOF.ont le sens de tous, chacun, n importe queln. En particulier,ku nehe, signifie ^chaque personne, quiconque^?. Ex. : garahgu nke, n'importe quel arbre; tiyu neke, tous, tout le monde.On dit aussi : ku tyinke w celui qui l-dedans est?:.

    D'un faon analogue, ko gis [=ku a gis) trqui tu vois,a encore le sens de ff quiconque, n'importe qui:?. Ex. : kogis, nyu ko, salue tout le monde (qui tu vois, salue-le).

    6 Verbe met. Il a le sens de fcmriteri? et forme des lo-cutions qui ont le sens d'adjectifs. Ex. : ku met a r, qui m-rite de rire, risible.

    EMPLOI DE LA 3' PERSONNE DU PLURIEL DANS UN SENS INDTERMIN.La 3^ personne du pluriel s'emploie frquemment dans un

    sens inde'termin correspondant notre locution kouv. Ex. :nan na nyu "dokh, on boit de l'eau (ils boivent de l'eau);wakh na nyu, on dit; gis na nyu, on a vu,

    Cette tournure est employe quelquefois avec un compl -ment qui subit l'action et peut correspondre nos verbespassifs, lorsque ceux-ci ont un complment qui peut servirde sujet.

    VERBES CIRCONSTANCIELS.Les plus usits de ces verbes sont les suivants :yge, gedy il y a longtemps quew;faral et faire souvent 75;mes ff arriver seulement une foisu; avec la forme ngative,correspond affaire pour la premire fois 75;r/ff faire de bonne heures;khl tf faire presque 75 ;Wf faire pour la premire fois 77, correspond cfjamais

    encore w.Ces verbes s'emploient devant d'autres verbes en interca-

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    57/124

    I^.TUDK DE LA LANGUK. 47lant la particule a (coiiime toujoura entre deux u>i-Ih>8) clindiqiiont les cirronslanres de l'action. Kx. : yge n'a df, ily u longtemps que je n'ai fait; yage na nyuinagU, il y alongtemps qu^iU ne mont >in\faral *g' a lek, tu manges sou-vent ;/nra/u nu ko dfy nous ne le faisons pas souvent; r/u"gin faral a nan mo , vous ne boirez pas souvent du lait; lladhn, partir do bonne beure; khl na ko df, je Tai presquefait; bultti la ko gis, c'est aujoiinfliui que je le vois pourla premire fois, je ne Tavais jamais vu.

    RAPPORTS DE CIRCONSTAiNCKS.Les rapports de circonstances, temps, lieu, manire, sont

    eiprimds en franais par les prpositions et les adverbes.En wolof, il y a un certain nombre de moU qui, actuel-

    lement, ont le sens d'adverbes et de prpositions. Le vocabu-laire indique les plus usits. Mais, en outre, l'tude de lafaon dont sont traitds les rapports de circonstances donnelieu des remarques intressantes :

    1* L'ide du superlatif absolu sVxprime par divers moisplacs aprs le verbe, les uns tant de vritables adverbes,au moins sous leur forme actuelle, d'autres tant des sub-stantifs pris pour termes de comparaison. Ex. : bkh na loi,il est trs bon; tai n loi, je suis trs fatigu; wikh na fur, ilest trs blanc (il est blanc comme cumc de vagues), etc.

    a Certains substantifs, en particulier des noms de par-ties du corps, sont emplo\s pour indiquer les rapports deposition de temps et de lieu: inr, crventren est usit pourrendre l'ide de cr dedans, l'intrieur de ';/*ff terre-, pourrendre l'ide de ren bas, par terre, dessous; gnau irdosB,pour rendre l'ide de ^derrire, apr^w; kmum flgurei,pour rendre l'ide de devant, en avant de, ataot; dige

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    58/124

    48 LA LANGUE WOLOF.tf milieu :7, pour rendre l'ide de entre, parmi 71; kou ft som-mets, rend l'ide de ff en haut , au-dessus den. Ex. : tyi br u Icr,dans la case; tyi suma kanam, devant moi; lyi sa gnau, der-rire toi; tyi digant, au milieu de, entre, parmi.On dit tyi kanam u dkh wen de du fleuve ii; tyi gnau aiVekh au del du fleuve 17; tyi ko' u dkh cr en amont 15; tyi suju dkh en avali?.

    3 Certains substantifs sont usits avec la particule supour exprimer des rapports circonstanciels. Ils deviennentdesverbes et prennent la forme du subjonctif en . Ex. : elek, de-main, su elek, m. s. (quand il sera demain); "gon, soir, su"gon, le soir; bnn yon, une autre fois, su bnn yn, m, s.

    /i ildverie iivj. Il correspond o?w interrogatif dansla locution ol est?w. Le verbe nke se trouvera, qui devraitcomplter la phrase, est sous-entendu. Ce verbe devrait treau subjonctif, c'est--dire sans particule spciale et le pro-nom sujet imme'diatement avant le verbe. Le verbe tant sup-prim, tous les autres mots restent leur place rgulire.Ex. : ana sa ym? o est la mre? anajga? o es-tu? anamu? o est-il?Nous avons vu l'emploi de/m ou de fan pour rendre celtemme interrogation; mais avec ces mots, le verbe nke esttoujours exprime. Ex. : fu nkon? o tais-tu? nke nafan?o est-il?.

    5 Adverbe iv. Cet adverbe parat tre tir de la particuleni, ne commeri; il a un sens analogue et s'emploie en sous-en tendant le verbe.

    En sous-en tendant le verbe diren, on a : mu n il (dit)ainsi, il a dilr); mu n tont il (a dit) en re'ponse ainsi, il arpondue.

    En sous-enlendant le verbe faire w dans un certain nombrede locutions , dont la plupart reprsentent des bruits divers , on

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    59/124

    TUDE DE LA LANGUE. Ma : V/oAA mu n tokh tr l'eau tombe goultu goullen; n ftitrsecasser (en parlant d'un fil )>; ml yo^Ao(r se glissen (faireaiDsil'huilre); u Ujif i^ ihmiu^r un coup de vi'rget.

    En bous-enlendanl It; verbe rtrer) dans des locution in-diquant un tal matriel, on a : n $ep rtrc debouln; n la-rk tre tendu tout de son longn.

    Certains de (m>s mots sont employs isolment, aiuM 7;veut dire rficber, faire tenir debout 'j; d'autres sont des ono-matopt^es, comme tokh; mais plusieurs n*ont aucun senspropre dans l'lat actuel de la langue.

    Le mot n sVmploie aussi avec un verbe exprim; dans cecas, deux phrases coordonnes remplacent une phrase prin-cipale et sa subordonne. Kx. : dj n n tange na loi, jecrois qu'il l'ait trs chaud (je crois ainsi, il fuit trs chaud).

    CONJONCTIONS.Le wolof possde des conjonctions; les plus usuelles sont

    indiques dans le vocabulaire.La conjonction ak qui signifie wavec, et ne s'emploie

    avec ce sens qu'entre deux substantifs. Elle s'emploie dans lesens de (ravecn indi(|uant l'instrument devant un substantif.Elle s'emploie enfin devant des substantifs pour indiquer desrapports de circonstances. Ces locutions correspondent alors l'emploi d'adverbes en franais. Ex. : ak dol, avec force,fortement; aksabab, avec malheur, malheureusement.

    ORDRE DES MOTS DANS L\ PHIUSE.Dans les phrases simples, l'ordre des mots est le suiv

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    60/124

    50 LA LANGUE WOLOF. -Le pronom sujet est presque toujours exprim, mme

    quand le nom sujet est lui-mme exprim; ce nom est alorsrejet en tte de la prposition.Quand le sujet est dtermin, il est accompagne' des par-

    ticules de dtermination convenables. Ex. : nitwakh na, unhomme parle; nit kil wakh na, cet homme parle.Le sujet du verbe peut tre form par une numration de

    noms. Ex. : suma bi ah sa rak wakhln na nyu, mon pre etton frre causent.

    Le nom sujet peut tre dtermin par une proposition,qualificative ou autre. Ex. : nit ku nyeuwon wakh na , Thomme quiest venu parle ; niiku mag wakhna, l'homme qui est vieux parle.

    Le complment direct suit le verbe quand ce complment estun nom. Ex. : mus mi leke na dyn, le chat mange un poisson.Mais, quand le complment direct est un pronom, il seplace immdi'atement aprs le pronom sujet, quelle que soit

    la place de ce dernier. Ex. : wakhon n ko, je l'ai dit; da mako gison, c'est que je l'ai vu.

    Le complment indirect se place la suite du complmentdirect quand celui-ci est un nom. En gnral, il n'est accom-pagn d'aucune particule et on ne le distingue que parle sensgnral de la phrase. Ex. : mai' n maln sa y, je donne unpagne ta mre.

    Quand le complment indirect est un pronom, il se place ct du pronom sujet et, si le complment direct est, luiaussi, un pronom, ces deux pronoms se placent dans l'ordredes personnes. Ex. : mai' n la maln, je te donne un pagne;di n la mai maln, je te donnerai un pagne; wakh n la ko,je te l'ai dit; di n la ko wakh, je te le dirai; wakhon n konyu, je le leur ai dit.

    Cependant le complment direct est plac aprs le com-plment indirect quand il est accompagn d'une propositionou d'un complment. Ex. : ma n sa y maln mu nyl, jedonne ta mre un pagne noir.

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    61/124

    TUDE DR LA LANGUE. IlQuiiud le coni|)l, on

    place k' verbe coniplment h la nuile de Taulrc en iiilerca-lant entre eux In particule a. Ex. : dhnala ko, vas Tapiieler.

    Le complment d'un nom n'est jamais un verbe, mais unnom verbal.Lorsque Tune des ]>nrticuie8 de dtermination/, ryt, m,

    est le rompliuiiit d'un verbe, elle se place dans la phrasecomme il vient d'tre dit pour les pronoms compli^mcnts.Ex. : di n la lye t/obu, je t'y emmnerai; maion n la ko Ji,je te l'ai donn ici.

    Quand on emploie un verbe redouble, il y a deux maniresde construire la phrase : ou bien on traite le verlie redoublcomme un verbe simple et les mots de In phrase se placentcomme il a t dit plus haut; ou bien on se sert seulementdu premier verbe |)our construire la phrase et on ajoute lafin le deuxime verbe prcd de la particule a.

    Quelquefois le complment circonstanciel |)eut suivn*immdiatement le verbe. Ce sont plutt des noms de partiesdu corps formant avec le verbe des locutions com|K)ses.Ex. : a bir, tre mchant du ventre (du cur), tre mchant.

    PROPOSITIONS SUBORDONNES ET COORDONNEES.Les propositions coordonnes se placent In suite les

    unes des autres avec une conjonction ou sans conjonction,les verbes tant aux mmes modes. Ex. : nyeuon na trakhonn ko, il est venu et je lui ai dit.

    Dans les propositions subordonnes, le verbe se met ausubjonctif. Ex. : wakk n ko mu nyeu, je lui ai dit qu'il vienne.

    INTERROGATION.L'interrogation peut tre marque |)ar un mot s|>erial dans

    la phrase. Ex. : dm nafan? il va o? Mais, souvent, il n'yh.

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    62/124

    52 LA LANGUE WOLOF.a aucun mot intrrogatif et l'interrogation n'est indiqueque par le sens de la phrase.Enfin, on entend quelquefois, en tte de la phrase, desparticules interrogatives qui, dans Te'tat actuel de la langue,jouent le rle de conjonctions correspondant c? est-ce que?n

    Ex. : ""brmunyeu? eSt-ce qu'il est venu? ne-ke mu? com-ment cela? qu'y a-t-ii? sa bt nyeu na? ton pre est-il venu?

    PARTICULES EXPLETIVES.Le wolof a certaines particules qui n'ont aucun sens par

    elles-mmes et dont quelques-unes sont trs employe'es dansle langage courant. Elles se placent la fin de la phrase. Lesplus usites sont : ha, hat, wai. Ex. ; bayi ma kat, laisse-moidonc; wau kai, oui certes.

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    63/124

    IIVOCABULAIRE FRANAIS-WOLOP.

    ABRVIATIONS.Ar. = Arabe.Ang. = Anglais.Port. Portugais.M. = Mande.pi. = pluriel.m. s. = mme signification.qqn = quelqu'un.

    qqcb. ** quelque rhose.V. m> Yoir.V. I. sa verbe nrlif.. n. verbe neutre.cf. comparer.f. faire.a. a* aobstanlif.

    A , devant un roniplment , ne sVx-primo pas; se rend par l'eniploid'un verbe attributif (v. p. 39).Je te donne cet olyet, mai nla le/ IH. Je raconte une fable mon frro, lbal n sutna rah.

    maniuant le lieu, ne s'exprimepas; (yi, lye, dans; W, jus-qu'. Je deiueure Saint-Louis,dehf n 'Dur; ilekf ii tyi 'Dar.Je vais

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    64/124

    54 LA LANGUE WOLOF.Absorber, nn, boire; lek, man-

    ger.Abstenir (S') de, bany; hyi, lais-

    ser.Absurde (Etre), amul bob, ne pas

    avoir de tte.Accabler, tal, f. fatigu; disal,

    alourdir.Accepter, v. Prendre.Accident, "dogalU; kasar gi, mal-

    heur.Accompagner, emde; and ak ;

    (f.), andal. Je t'accompagnerai,di n' and ak y.

    Accomplir, v. Faire, Finir.Accord(D'), budgu; (tred'),

    dgu; men; (n'tre pas d'),dguwn; dyot. Je suis d'accordavec lui, men n' ak mm.

    Accorder, v. Donner.Accoucher, wasin.Accoutum (tre); accoutumer

    (s') , tame.Accroch (Etre), lonku; er,

    Iqnk; ady.Accroupi (Etre); ir (s'), dyon-

    kon; banku.Accueillir, tral.Accuser, dyny; tg. charger; sf,

    m. s.Acheter, dynd.Achever, v. Finir.Acide (Etre) , forokh ; wkh.Actif (Etre), sawar ; farlii.Action , dyf dyt (de df, faire).Actuellement, lgi; sa sil, en

    ce moment-ci; lu teu.Adieu (Dire), tgu.Administrer, topato, soigner; It-

    lif, commander ( Ar. ).Admirer, ym.Adopter, dm.

    Adroit (tre), khrny (Ar.).Adultre , subst. , "dyal gi;

    (comme Itre 1'), dyal.Affable (tre), lu, tre calme;

    yqnbe , tre facile.Affaire, sokhla (Ar.); (avoir)

    , dig 'k.Affirmer, wral, f. certain; sd

    sr.Afflig (Etre), nakharlu; men a

    sonal, pouvoir souffrir; er,nahharnl; sonalal, f. souffrir.Affranchir-un esclave , by'- Valla

    ,

    laisser aller par Dieu.Affront, hhs bi.Afin que , i, jusqu' ; '^dg , "dakh,

    motif.Agacer, fidal.ge se rend par w Annes.g , V. Vieux.Agenouill, er (s'), v. Genoux

    (Se mettre ).Agile (tre), gau, se hter.Agiter, yngal, f. remuer.Agneau , "'burtu mi.Agrandir, ral, f. grand.Agrable (tre), nkh.Aider, dimali.Aigre , v. Acide.Aiguille , purse bi; tapidat bi, in-

    strument pour coudre.Aiguiser, name; nul, rendre

    mince.Aile, lfbi.Ailleurs, fnn; tye bnn brb,

    dans un autre endroit.Aimer, sop.Aine , pty by.An , mag bi, g.Ainsi, ni; nil; nnu, etc. (v.

    p. 22); ni~ki; que, v. Comme; v. Donc.

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    65/124

    VOCABULAIRE. 55Air, V. Vent. - (voir V), v. P-

    raltro.Aise (tm bien, tro T), v. Con-

    ti>nt.Aisselle , "pokhotn mi.Ajouter, tig, charger; tm; en

    |iarlnnt, tg n; t ni.Ajuster, ymal, mal, f. gal.Aliment, v. Nourrittirt.Allaiter, nanpal.Allger, wa>iyi; woyojl, f. ig>r.Aller, dm; (s'on). diin; dc-

    Tant un verbe, se rend par l'ao-risto avec Ugi, ou par ie futur.Je vais manger, di n tek; UgiIfke m; pied, dokk, mar-cher; k cheval, twir; war fa; en bateau, dugt gi, entrerdans un bateau; avec, v. Ac-compa|jner.

    Alli, onde bi, compagnon; (tre 1') de, far ak, frquenter.

    Allumer, tal; 6 (tre), tak$,brler.

    Alors, au pass, b, bht, etc. (v.p. ai); que, v. Quand; onj., v. Donc.

    Altr (tre), mar.Alternativement, bu ait; bu to-

    pante, TuM aprt'' Tautre.Amande, tal hi.Amarrer, take; yiu.Ambassadeur, v. Envoy.Ambre, lanbardi bi (Fr.).Amliorer, bkhal, f. bon; genal,

    f. surpasser.Amener, indi, apporter; yo6, por-ter.Amer ( tre), v. Acide.Ami, kharit bi; aiuU gi, compa-gnon. Mon ami, tuma kkarit;kharit man.

    Amollir, ndial, f. mou; mokai, pi-ler.

    Amorce, v. Appt; - de fui,korb bi.Amonr, 'tyoJH gi.Ampoule, y/, pf &i.Amulette , v. Griagm.Amoeer (S'), v. Jouer.An , anne , at mi.

    Anctres, kbdt yi (pi.).Ancien (Etre), mmg, tre vieux.Ancre , lankar bi ( Fr. ).Ane, "bm-tif, animal de charge.Angle, rdrA bi.Anguille , riik m.Animal, rab wi; "bm mi.Anneau, dyaro bi; en mtal,

    khoh bi.Anne, v. An.Annoncer, ygal.Anse , dyapukai bi , instrument poor

    prendre.Antidote , garab u kkonpai, plante

    d> poison.Anus , tt bi.Apaiser, v. Calmer.Apercevoir, v. Voir.Aplanir, aplatir, tatyal; y^mmt,

    mal, galiser.Apparatre, v. Paratre.Appartenir, s> tourne par Po-

    siler; v. ce mot.Appt, mtb bi, menace.Appeler, tai, 6. Appelle-le, w6ko; (s'), tude. Comment cela s'ap-

    |H>lie-t-ilT bili la tudf bd nr-lwla tudf Cela s'appelle un arbre,bile garab la tud.

    Applaudir, \. Mains (Battre dea).Appliquer contre, uf; (a*),

    v. Attention (Faire).Apporter, iWi.

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    66/124

    56 LA LANGUE WOLOF.Apprendre, dymantu; dyange; V, Enseigner; v. Entendre

    dire.Approcher, v. a., dgnyal;

    V. n. , dyg, dygny; aksi, ar-river.

    Approuver, nangu, accepter; t-tait.

    Appuyer, ses; ty; (s'), se$u;tywu; (s') sur, dynp tyi,prendre dans.

    Aprs, gnau; tye gnau; cela,gnau llu.

    Arabe , yaram bi.Araigne , dyargony bi.Arbre , garab gi.Arc , khah gi.Aron, yakh u "tg, os de selle.Ardent (Etre), tange, tre chaud;take , brler.

    Argent , khalis bi.Argile, binit bi; ferrugineuse,

    ban bi.Arme , ganagi , chose poOr blesser.Arme , khakh bi.Armer (S'), ganau; un fusil,"gakftel.Arracher, wakhi; budi.Arranger, dfar, fabriquer.Arrter (S'), takhau, se tenir de-

    bout; dyki, rester tranquille.Arrire (En), tye gnau.Arriver, dike; aksi: dyol; nyen,

    venir; avoir lieu, am; kheu.Arroser, skh.Assassiner, bm;ri, tuer; d'un

    coup de fusil , flal.Assemble , ""bl mi.Asseoir (S'), assis (tre), tg.Assez (Etre), do, suffire.Assiger, fjr; wf.Assister, , v. Prsent.

    Associ, subst. , andando ht;(tre) avec, hl ak.

    Assommer, khani;fukhe.Assurer, wral, f. certain.Attacher, take; yu.Attaquer, so_^ke.Atteindre, dyot; dyap, prendre;

    dike, arriver.Attendre, ng. Attends-moi, mg

    ma. Attends que je vienne, n-gal ma nyeu.

    Attention (Faire ),//e; tlu;

    .

    topato, s'occuper de.Attirer, kltiv.Attraper, v. Saisir.Attribuer, tg, mettre.Aucun , se tourne par un avec la

    forme ngative du verbe; oupar le nom redoubl avec o inter-cal et la forme ngative du verbe.Aucun de ceux qui taient l n'estparti, nyu nk' onji, bn dmul.

    Augmenter, doU; dyok; magal,grandir ; v. n. , doliku ; mag.

    Aujourd'hui, t.Aumne, aarakh si; sarah .si (Ar.sadaqa); (faire 1'), sarakh ;

    (demander 1'), saral^htii.Auparavant, bu dyk, ce qui pr-

    code.Auprs de , v. Prs.Aurore , "'hirit mi.Aussi, adv. , v. Autant; conj.,

    ak , et; it, ilam; lu talh , mutakh, c'est ce qui cause.Aussitt, lgi, tout de suite;

    que, v. Ds que.Autant, lu m; lu nir, ce qui est

    gal : que , ni-ki, ne-ke, comme.Autoriser, v. Permettre.Autour de, tyi wr-wr; (aller)

    de, ivh'.

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    67/124

    VOCABULAIRE. S7 JAutre, hinhi, etr. (v. p. 97); -

    rhoso, lnn.Autrefois, iron; M rend par Uparticule verbato won, on.

    Autrement, bu wut, en chan-fjcont; V. Sinon.Autruche , l>d bi; bandyoU b%.

    Avaler, wim.Avance (D'), bu dyitu. bu (/y#A,promiroment.Avant, (on) do, (^^0 kanam u; (en), tye kanam; que, setnurae par Quand, Pas encore,be , he la , avec la forme verbaloaiigul. A\ ant de boire , j'ai mange

    ,

    bp tna nananijul, lek on n; onpeut ajouter bu dyek, auparavant.

    Avantage, v. Protii.Avare (tr), i-bir, lre mchaulde coBur.Avarier, v. Abimrr.Avec , ok, et.Avenir (A T), tift iaiMim, en avant; (T), / war a am, ce qui doit

    arriver.Avertir, yigal.Aveugle, nlmakko bi; (tre),iilmakhu.Avis, 'digal; (donner un), 4k

    gal, ygal, avertir.Avoir, am ; mm , poM^dcr.Avorter, khalab.Avouer, teon; nMtgu, acMpler

    BBabiller, wakh-a-tpakh.Bagages, 'Hap yi, les objets, pi.:

    /

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    68/124

    58 LA LANGUE WOLOF.Btir, tabkh; antye.Bton, bqnte hi, bois; yt, et wi.Battre, dur, it, dn; avec une

    banquette, un fouet, wip, mu nwip; coups redoubls, commele fer, le tamtam, etc., tety, teg; (se), khkh. Lia guerre.Beau (tre), raft; (1res) ra-ft kr; (avoir), se tourne parrrquoique, malgr, v. ces mois.

    Beaucoup, se rend par tre nom-breux, bar; Jus. Il y a beau-coup de poissons, dyn bar nanyu (les poissons sont nom-breux).

    Bec, geminy gi, bouche.Bgayer, ner, der; bbtu; ber.Bler, mem.Blier, '^khr mu gr.Bnfice, tono bi; nyodigi; v. Gain,

    Gagner.Berger, samekat bi.Besoin (Avoir) de, sokhla (Ar. che-

    r'el); adyu. J'ai besoin d'un pagneblanc, maln mu wekh la sokhla.

    Bte, V. Animai.Beurre, diu gi, graisse; (battrele) ft.

    Biais (Etre en), dnge; lunke.Bien, subst., lu bkh, ce qui est

    bon; V. Richesse; adv. , bubkh, qui est bon; v. Beaucoup; que, V. Quoique. C'estbien, bkh na. Il est bien gros,m na loi.

    Bienfaisant (Etre), Id-bir; bkh,lre bon.

    Bientt, lgi, tout de suite.Bifurcation d'un chemin, "tyl bi,

    partage; (deuxime), "tylit bi.Bijou en or, wurus wi, or; v. An-

    neau , Bracelet , etc.

    Bijoutier, teg i wurua, forgerond'or.

    Blmer, khas; khul; gd; nmku.Blanc (tre).ilM.Blanchir, wkhal; (du linge) ,Jut.Blanchisseuse , fmkat bi.Blesser, giy; d'un coup de

    fusil, ftai; d'un coup depointe), dym; (tre), ga~nyu. Il est grivement bless,ganyu na bu mti.

    Blessure , ganyu bi; dymu bi.Bleu (Etre) fonc, nyl, noir; --clair, bkh; rm; (teindre en),bkhal.

    Boa , mtu mi; yu mi.Buf, nag wi; porteur, l wi;tyu bi; bosse, gober bi.

    Boire, nn; (verser ), tankh.Bois, fort, ele bi; de char-

    pente , bqnte bi; brler,mate bi (Port.?); gandye bi; (morceau de), dogit u bont; (travailler h),yte, te; (allerchercher du), brler , takhani; (clat de), ytit, tit; damitH bqnte; (couper du) pourbrler, tle.

    Boiteux (Etre), tokh; (unhomme) , sokhkat bi.Bon (Etre), bkh; agrable,nkh; (avoir qqch. de), Lkhl; (tre moins) que, ys. Il faitbon dormir, nlau nkh na.Bondir, teb, sauter.

    Bonjour, v. Salutations,Bord, wt gi, ct; pge bi ; v.

    Rive.Borgne (Un), borom bne bel,

    matre d'un seul il ; pte.Bosse, difformit, khqnge ht; d'animal, "dygn bi.

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    69/124

    VOCABULAIRE. 59Bossu (Klro), l>hmg! (un),

    l.hoilijngitn.Bouc , til.t hi.Bouche, geminy gi; (avoir la)

    hoiinlc, 'gapi; *g; 'gnngi (inotlrc dans sa), tkh.

    Boucher, v. a. ub, fermer ;// ; taj.Boue , Unit hi; poto-poto bi.Bouillie, "bahho mi; dp rnii,

    tyrd bi; lakk bi.Bouilli (Ktroj, bouillir, bakh; (fnin>), balihal.

    Bouillon , nyUt mi.Boule , danke bi; dondye bi.Boulevers (iro), dykh.Bourbeux (fttr

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    70/124

    60 LA LANGUE WOLOF.

    G et l,^/e' kfal, ici etl.Cble, bum ht, corde.Cabrer (Se), dani, aller tomber,

    tntlu.Cacher, neb, dt, voafi (se); (tre), nehv^; (se) dans

    la brousse, fc/ias.Cachet, mandarga bi.Cacheter, ta, coller; dake.Cachette (En), tye ""pt; tyi sf,

    terre.Cadavre , niu bi.Cadeau, mat gi; ma; (f.) de,

    mai, donner.Cadet (Frre ou Sur), rahe dyi; le plus jeune, "tyat li, la fin.Cailcdrat, kha gi.Caille , tiprip mi.Caill ( Etre ) , wa; dyalakh ; se figer; (lait), wa gi; su mu tva;

    ""banik mi.Caisse, ks gi (Fr.).Calculer, v. Compte:-.Calebasse , fruit entier, yonbe bi; en gnral, lkt bi; (pe-

    tite), '"batu mi; (pelite) avecun long manche, "L't gi.

    Calme (tre), /e; dl; $kh; de la mer, kher; (un homme),horom' dym (matre de la paix).

    Calmer, lual; dlal; (se) lu

    ,

    du; dl; sikh.Calomnier, sos; dyon, dire du

    mal ;/na/, mentir.Calotte , ^bakhana mi.Camlon , kakalas li.Camp, dal bi ; dyati bi.Campagne, v. Brousse; de

    guerre, v. Guerre,

    Camper, dal.Canal, yon u "dokh toi, chemin

    d'eau; wayo gi.Canard , khankhl bi.Cancrelat, "bt mi, kankaran bi.Canne , yt, et wi.Canon, kanu gi; de fusil,

    tur uftal.Canot , gl gi, bateau.Cap , ponta bi (Fr. pointe).Capable (Etre) de, v. Pouvoir,Capitaine , borom nyt i galon

    matre trois galons; de na-vire, borom u gl, matre du ba-teau,

    Capitale , rsidence d'un ro\.,ptbi.Capricieux (Etre), tope bankh u

    bob am, suivre le contentementde sa tte.

    Captif, dym bi, esclave.Car, '^dgela; "dgt; "dakh; ndg;

    ndag, c'est la cause (de takh,tre cause que).Caractre, dyiko dyi; - lettre,kharaftvi. Il a hon caractre , raftna dyiko (il est beau de carac-tre).

    Caravane, '"blo mi, runion; "dygami , assemble.

    Carcasse, yakk i nn, os de vide;yaram u yakh , corps d'os.Carder, le coton, /ej*;prn(.Carme , kr gi.

    Caresser, nkhal, rendre content;ri, taler, frotter, comme pourtaler.

    Cartouche , okh bi.Case, habitation indigne, neg bi ; de culture , "'br mi.

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    71/124

    VOCABULAIRE. AlCasser, tody; dame; (tro), fo-

    ( nit, tout homme; k6 gi$,(|ui tu vois.

    Chagrin, nakhar wi; yograi ht;tcauyakh bi ; 'tyono li; (fain;du) , nakharal; dykhal ; fqn-glail; (avoir du), yogr; tut-kharu; mtitlu; tonglai; dyakkii.

    Chane, 'tyalalagi; tyn bi (Fr.).Chair, v. Viande.Chaland, acheteur, dyndekal bi: bateau , gl gi.Chaleur, langabi.Chambre , n^ bi.Chameau, glm gi. (Ar. djemtl).Chamelle, matr gi.Champ , tl bi.Changer, *opi; changer,

    nyi; en, teonyi; wr; tAbli; contre, wtyi.Chanter, wo; des oiseaux, oA.Chanteur, v. Griot.Chapeau, mk mi.Chapelet , des Musulmans, kuruigi.Chaque, bu nikt, etc.; parti-

    cule entre le nom rpt. V.p. i5.Charbon, ktrny gi; - rou|^*,dyum bi; khat i.

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    72/124

    LA LANGUE WOLOF.Charge , yobu bi; porte sur la

    tte, yen ht; d'un bateau, ybhi; d'un animal, sfbi; d'unfusil , sohii bi; v. Fonction.

    Charger, qqn sur la tte, yen, en; sur sa tte , ynu ; un ani-mal, sf; gatye; un bateau,yb, b; un fusil, tohh; (lre), mmes mots; d'unemission, v. Envoyer, Mission.

    Charitable (Homme), sarakbkatbi; (lre) , yn ; Id-br.Charmer, duge; um; wty, ty;lmu; dyar, dyat; v. Plaire.

    Charogne, mde mi.Charpentier, ytakat bi.Charpie , pirit bi.Charrier, yl; yobu, porter.Chasse , reb bi; (aller la), ret.Chasser, des animaux, rei; ren-

    voyer, dakha, vaincre; gn.Chasseur, rebehat bi.Chat, mus mi.Chtier, v. Punir.Chatouiller, tkhtkhu ; nyohhom-

    tn.Chaud (tre), tange.Chauffer, tangal; (se), dyru.Chaume, v. Paille.Chaussures, sandales du pays,

    dala; sandales en cuir, muk.Chauve-souris , "dyugub U.Chavirer, v. Naufrage (Faire).Chef, borom bi; br bi, roi; klifagi (Ar.); de guerriers, sal-

    tig bi.Chemin , yn wi; lanya wi, nyolabi, sentier; (suivre un), topyn. O est le chemin de Dakar?wan a di yn u Dakhar ?

    Chenal, yn u "dokh, chemin del'eau.

    Chenille , sakh, gesakh wi.Cher (Etre), chri, ku nyu sop,qu'on aime; de prix, dyafny,dyaf; "dyg U mti na, le prixest pnible.

    Chercher, t; set, regarder; (aller), iti; seti, envoyer, itl; une chose perdue , rs ; { al-ler), prendre, dyli; (venir),prendre, dylsi.

    Cheval , fas wi; bai, dyakr dyi; alezan, "glmbu bi; gris,khty bi ; ( aller ), war, warfas.Cheveu, karau gi; (touffe de)sur le sommet de la tl, dyubabi; (couper les), kimf, khap; (avoir les) coups ras, djit.

    Chvre , "'b wi.Chevreau, ""bote si; tfbi.Chez , tye ker, dans la maison ; ker,maison. Chez moi, tye suma ker.Chez lui, ker am. Aller chez soi,nyibi.

    Chicane (Chercher), tanbala.Chien, lihady bi; de fusil, lel bi.Chiffon , sagar wi.Chique, insecte, dsu bi; de

    tabac, mekh mi.Choisir, tana; tamu.Chose, lef U; kef ki; lejin, kefin; (quelque), lef.Chuchoter, wakh "danke, parler

    doucement; "guni-^guni.Cicatrice , lgt bi, laulr U; detatouage, nys bi.Cicatriser (Se), wou, scher.Ciel, asamn si (Ar.).Cil, khfwi.Cimetire, sluka bi ; robuka bi; des musulmans, dyanas dyi;

    sga yi, les arbres qu'on planlosur les tombes.

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    73/124

    VOCABULAIRE. 68Cinq, dtfrom.Cinquante, dyarom/uk,Circonciro, Umrajd, kharfai, f.

    entrer; dyqngal; lgal; dogal,couper.

    Circoncis (tre), kharaf; {\inonl'ant ), 'dyuli bi.

    Circonfrence, tr^ tm, ie tour;wr-vcr toi.

    Circonstance, lu onde, ce qui ac-coiii|)n|^ni> ; lu l,hu, ce qui arrive.

    Circuit , wr wi, |p tour ; xvfr-wr wi.Cire, khp wi; linkany wi.Citer, en justice, w tye laiu,

    appeler en tmoignago.Citron, limon bi (Fr.).Citrouille, nady bi; \. Cale-

    LasM'.Clair (Ktre), 1er; likh; mUakh;nanyakh; pur, it, propre; vident", trflr; de l'eau, tii.De Teau claire, "dokh mu tk. Leciel est clair, atainan ii $t na; (avoir le li'int) pour un noir,khh:

    Clarifier, de Teau, iga.Clart , 1er gi.Clef, dm bi; lyabi dyi.Clment ( Etre ) , yerem , avoir piti ;

    hkli , hon.Cligner, des yeux, gmbtu; kha-

    makhamali.Clore, uh, fermer; $akkt; lm;

    nyak.Close , dndy bi.Clouer, ddy.Cochon, '"6

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    74/124

    u LA LANGUE WOLOF.bont; (faire une), se tournepar Aller faire une aflaire n , dohha sokhla; (charger d'une),sant, confier; yn, envoyer.Commode (Etre), nkh, agrable;yonbe, facile.Commun, plusienrs, lu nypetndm , que tous possdent.Compagnie (Tenir), wtali.Compagnon, anda bi; andando bi;naul bi.Comparaison, (en) de, su nirl,si on compare.

    Comparer, mal; nirl; dndal;tolalc.

    Compatriotes, dekando bi, qui Ija-bilc ensemble.

    Compenser, yl; f, payer; we-khal; wtal; del.Complaisant ( Etre ) , yonbe , facile ;bkh, bon.

    Complet (Etre), met; terne; dady.Compliment (Faire des), tteyu,

    saluer.Complot , "ettg'e mi; "digl gi; dgu

    bi, entente.Comprendre , dege, entendre ; com-prends-tu? dnga?Comptant (Argent), khalis bu tu

    argent actuel.Compte, wony bi; ( rendre ),/a-

    ramfaty; (tenir) de, v. Ob'-server.

    Compter, wony; lim; sur, wlulu avoir confiance; dyap, pren-dre; yakar. Gela ne compte pas,llu du dara, ce n'est rien.

    Concerner, ll.Concevoir, tre enceinte, bir; f-mur; avoir ide de, dge, com-

    prendre ; khalat ; fntye.Concubine, dyankha bi.

    Condamner, at, juger; dn, pu-nir ; dyhal tony

    ,

    Condition (A) que, v. Pourvu que.Conduire, yobu, porter; dyit; (se) bien, dyub; df bu bkh; (se) mal, dyubadi; df bu bon; (se) mal envers qqn, torokhal.Ce chemin conduit au village , yenwil dym na tye deke be.

    Confiance, ydkar bi; nklu; -(avoir) en, ykar; wlu, lu; (n'avoir ^i?,) &n , ykaradi ; nykykar.

    Confier, dka; sant; dnke.Confisquer, v. Prendre.Confluent, "dady u dkh, runion

    de rivires.Confondre, par erreur, dyaual;

    tome (de tom, se tromper).Conforme ( Etre ) , nir ; ml ni.Conformer (Se) , top, suivre;ro.

    Connatre, kham; yg.Conseil, "digal bi; digl wi ; diktal

    bi; (demander un), lady; la-dyt; assemble, "'/o mi;"dady mi; {tenir), /nty.Conseiller, digal; diktal.

    Consentir, nangu, accepter; dge,tre d'accord ;_/flr.

    Consquent (Par), v. Donc.Conserver, wany; dnty; wtu,

    tu.Considrer, st; stlu; nir; khl.Consister en, nke tyi, tre dans.Conspirer, dig.Constater, wral; kham bu u'r,

    savoir srement.Constip (tre), sanka.Constitution du corps, wny. li a

    une bonne constitution, nkh nawny.

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    75/124

    VOCAnULAIRK. bConstruire, v. RAtir.Consulter, Indy , ladyt, (ii.>mnn(IrContagieux (tre), wal, se par-

    tager; (maladie), dyr bu diwal.

    Conte, lb bi; Ubatu bi.Contenir, v. Pouvoir.Content l Kiro), hr/j; baniklm.Contenter (So) (i>, so tourna pur

    Siillirc. Je me rontciitc de lait,tMo me dot na mn , du lait mesufft.

    Contester, bany; wdi.Contigu (hlnO, loi; im; dy^ny.Continuellement, <

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    76/124

    d LA LANGUE WOLOF.Coude, khatab hi.Coudre , nyau ; nyat; deux choses

    ensemble, tap.Couler, wal; rogt; tru; goutte

    goutte, ine.Couleur, "tytih li; mU wi.Coup, dur hi; it hi; de bton,ma hi; yar bi; (donner un)

    de poing, reke; komaich gi; (donner un) de pied, kity hi(AngL kick?)-, (tout ), non'ak nne.

    Couper, dog; daga.Cour, devant la case, dig' u ker,

    milieu de la maison; derrirela case, wanok wi.

    Courber, lunkal; letnbal; dengal;sady; segal; (tre), lunke;lembe; denge; sadyu; dep; ban-ku; sega.

    Courir, dau, rau.C ourrier, yont hi, envoy ; "dau li.Courroie , wli, U hi, cuir corroy.Course (Lutter la), rauant (de

    rau, courir).Court (Etre), gat.Couscous , tyr dyi.Cousin , cousine , v. Frre, Sur.Coussin, 'ggnai li.Couteau , pdka hi.Coter, dyar; combien cela cote-

    t-il? nyata la dyarf cela cotecinq francs, bile derem la dyar.

    Coutume, taml bi; bakh hi; wsbi; (avoir) de, tam; mn; V. Impt.

    Couverture, '"badya mi; grospagne, danp bi.

    Couvrir, uh, tedy, fermer.Crabe , de rivire , kanha bi; nyan-

    dos bi.Cracher, tujli, n tuf; - qqch.

    qu'on a dans la bouche, yabi; -~la salive au loin, srti.

    Craindre, ragal, avoir peur; tit,ret.Crampe (Avoir la), tokhor; nagam;sadar; serek; mnakh; "gody.

    Crne, khot' u bob gi, sommet dela tte.

    Crapaud, '"bote mi.Craquer, khakhu.Crance , bor bi.Crancier, borotn-bor.Crdit (Donner ), (faire), l-

    bal; lhl, prter.Crme , niu gi; dakh hi.Crpir, rakh.Crpuscule, marakh dyi;timi dyt

    (de dm, tre obscur).Creuser, gas; wakhi; df'pakh,

    faire un trou; approfondir,khtal.

    Creux (Etre), profond, kht.Crevasse , kharkhar bi; khotiku bi.Crevasser (Se); (tre), khar;

    kliotiku, se dchirer.Crever, mourir, mda; par en-flure, /, tre plein.Crevette , sipasipa bi.Cri , "tyou li.Crier, pousser des cris, ykhu;

    parler fort, sou; khalyu.Crime, bakar bi; (commettre

    un), df bakar.Crin, kara' ufas, poil de cheval.Crinire , sklia mi; "dynkar bi.Crochet, lojiku bi; lonhika bi.Crochu (Etre), lonkarnyiku.Crocodile, dyasik dyi; mamado

    mi {Walo).Croire, gm; penser, df;fog.Croupe ,falas dyi; (porter en)

    ,

    toge.

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    77/124

    VOCABULAIRK. 67Croupi (tre), yakhu, tre gte;

    td; tutp.Cru (htra), nyorul; ntforadi, Iklrvpas cuit.Cml (tre), iohhor; khoi; i-btr,tre in>rhant du ventre ; nyl-liir, tUre noir du ventre.

    Cueillir, wit; suilixe tu ajoutau nom du fruit; v. p.

    Cuir, (1er, peau; tann, wQli;li; (travailler le), yu, eu.Cuire, v. n. , nyor; (faire), nyo-

    roi; tog; (*lr), iijfor; (tr^), nyor kkom.Cuisine (rase qui sert la), muiym; togukmbii (faira la), Ug.

    Cuisse , lupn biCuivre , Ihaniltfar tei.Cul, tl bi; gt 6i.Culotte indigne, (/ya( dyi; tube bi.Cultivateur, Mkat In.Cttitiver, bri; prparer la terre,rA//y; dyat.Curieux ( tre) , dny k^mj?*.

    Danger, tafar H; tabab i; (quiprfiente du) 6ii bar^ tafar; buai, nuisible; bu mti, qui faitmal; (courir un), duge lysabab, entrer dans le danger.

    Dans, en, tyi, tye, v. le chapitredes particules de dterminal ion,p. a I ; tye br, dans l'int-rieur. Dans trois jours,/* knyti fan , ici et trois jours.Danser, fity.

    Datte , dm I tandarma , tajtdarma bi.Dattier, tajidanna gi.Davantage , v. Plus.De, luarqiiaut le rapport de dter-

    mination entre deux substantifs,V. p. th; ( partir), ludyog^ (si on part de); peutne pas s'exprimer. De Dakar Saint-Louis. Dakar bi 'Dar, jus-qu' Saint-Louis.

    Dbarquer, v. a. waty, f. des-cendre; ybi, ln, dcharger, V. n., waly, descendre.

    Dbarrasser, /ntarnyt; (ae) de,muty tye ; fatarnyik-u.

    Dbattre (Se), patpati.Dbauche , louai bi.Dbiteur, libkat bi; borom for,

    qui a une dette.Dblayer, ydtuld, (. large.Dborder, d'une rivire, ft$, lre

    plein.Debout (Se tenir), takhau.Dbrouiller, lakkamyi ; firi, dta-

    cher.De (En), tyiwt giU, de eeet-ci.

    Dcacheter, rmt, dcoller; kkoti.Dcapiter, dog bob, couper la

    tte.Dedans, v. Dans.Ddire (Se), dmdi iraU am, ler

    sa parole.Dfaire, (

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    78/124

  • 7/28/2019 lalanguewolof00rambuoft.pdf

    79/124

    VOCABULAIRE. 09 1/Oeisoni (Kn), - (par), X^t iUj, Il

    lern*