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32 L'atelier scientifique au lycée Jules Garnier Il nous a permis d'aborder les questions relatives aux premiers rapports sexuels : comment éviter les maladies sexuellement transmissibles, la contra-ception … mais surtout de parler d'amour et de compréhension. • Une partie des élèves a travaillé sur le viol : ce thème a été choisi par nos élèves ! C’est un thème qui avait déjà été évoqué l'année dernière mais nous n’avions pas eu le temps de réaliser la saynète. Nos élèves ont écrit la saynète: histoire d’une jeune fille qui se fait violer par son ancien « petit copain ». Ils ont ensuite réalisé un « story- board » à la demande de nos réalisateurs M. Cateau et M. Deroche. Enfin ils sont passés à la réalisation du film « l’amour violent » avec nos élèves comme acteurs. Ce film a été présenté à la fête de la science où il a reçu le premier prix du public. Il a été ensuite présenté à la soirée du Mont Dore. • Une autre partie des élèves a travaillé sur la réalisation d'une petite brochure présentant les réponses de nos élèves aux questions posées par des élèves du Lycée Jules Garnier. Ce document a été distribué à la fête de la science. • Enfin, au cours de la fête de la science, nos élèves ont réalisé des démonstrations de pose de préservatifs, ont répondu à de nombreuses questions du public et ont distribué leur brochure et des préservatifs. Ces documents sont élaborés par les élèves de l’atelier pour des jeunes de leur âge avec les mêmes interrogations. Notre atelier scientifique s’est déroulé du mois d'avril au mois d’octobre à raison de 2 fois une heure par semaine (temps pris sur la pause de midi). Il réunissait des élèves volontaires de 1ères et Terminales. L’atelier animé par : Roselyne Sivieude (Professeure de Physique-Chimie), Michelle Robert-Traëger (professeure des Sciences de la Vie et de la Terre) Charles Roire (agent de laboratoire en Chimie).

L'atelier scientifique au lycée Jules Garnier · 2008. 7. 3. · raines (jerk, hip hop…). Les travaux réalisés ont été présentés en avant-première au CDI du Lycée Jules

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    LL''aatteelliieerr sscciieennttiiffiiqquuee aauu llyyccééee JJuulleess GGaarrnniieerr

    Il nous a permis d'aborder les questions relatives aux premiersrapports sexuels : comment éviter les maladies sexuellementtransmissibles, la contra-ception … mais surtout de parler d'amour etde compréhension.

    • Une partie des élèves a travaillé sur le viol : ce thème a été choisipar nos élèves !

    C’est un thème qui avait déjà été évoqué l'année dernière mais nousn’avions pas eu le temps de réaliser la saynète.

    Nos élèves ont écrit la saynète: histoire d’une jeune fille qui se faitvioler par son ancien « petit copain ». Ils ont ensuite réalisé un « story-board » à la demande de nos réalisateurs M. Cateau et M. Deroche.

    Enfin ils sont passés à la réalisation du film « l’amour violent » avecnos élèves comme acteurs.

    Ce film a été présenté à la fête de la science où il a reçu le premierprix du public. Il a été ensuite présenté à la soirée du Mont Dore.

    • Une autre partie des élèves a travaillé sur la réalisation d'une petitebrochure présentant les réponses de nos élèves aux questionsposées par des élèves du Lycée Jules Garnier. Ce document a étédistribué à la fête de la science.

    • Enfin, au cours de la fête de la science, nos élèves ont réalisé desdémonstrations de pose de préservatifs, ont répondu à denombreuses questions du public et ont distribué leur brochure etdes préservatifs.

    Ces documents sont élaborés par les élèves de l’atelier pour desjeunes de leur âge avec les mêmes interrogations.

    Notre atelier scientifique s’est déroulé du mois d'avril au mois d’octobre à raison de 2 foisune heure par semaine (temps pris sur la pause de midi).

    Il réunissait des élèves volontaires de 1ères et Terminales.

    L’atelier animé par : Roselyne Sivieude (Professeure de Physique-Chimie), Michelle Robert-Traëger (professeure des Sciences de la Vie et de la Terre)

    Charles Roire (agent de laboratoire en Chimie).

    -Passerelles 34-35 26/06/07 15:04 Page 32

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    Les thèmes abordés en classe aucours de l’année ont ensuite faitl’objet de visites ou d’actions sur leterrain lors de la semaine environne-ment au mois d’Août.

    Les élèves qui participent à ceprojet restent enthousiastes et moti-vés durant toute l’année grâce à unegrande diversité d’activités et desujet traités par plusieurs de leursprofesseurs.

    En français, l’étude du récit deJean GIONO «L’homme qui plantaitdes arbres» s’est terminée justeavant la semaine environnement.Les enfants ont ainsi pu jouer le rôledu personnage principal : ElzéardBOUFFIER. Ce travail a été suivipar l’écriture d’un recueil depoèmes sur la nature, recueil qui apu être mis en page sur le papierrecyclé réalisé par les élèves encours de SVT.(science et vie de laTerre)

    En SVT, les différents milieux devie calédoniens ont été abordé dansleur biodiversité et leur fragilité,chaque étude menait à une question: que faire pour protéger ce milieu ?Ce travail en classe a préparé lasemaine d’action sur le terrain, aucours de laquelle les enfants ont puagir pour leur environnement.

    D’autres thèmes ont été abordéstels que la gestion des déchets ou lesénergies renouvelables grâce auxprofesseurs d’éducation civique etde technologie.

    Les élèves ont développé le désirde faire quelque chose pour leurenvironnement au quotidien par desgestes simples.

    L’ensemble des travaux d’élèves(panneaux, journal, recueil depoèmes, maquette…) a été exposéau centre culturel du Mont Dore lorsde la semaine des arts et cultures aumois d’octobre, puis le reste de l’an-née dans l’établissement.

    Isabelle BarutautProfesseure de STV

    Classe «découverte environnement»du collège de Plum

    Visite du sentier sous-marin

    Quelques conseils pratiques pour planterdans les règles de l’art

    Visite du sentier forêt sèche du parc forestier

    Visite du barrage de Yaté

    Consignes avant de plonger à la découverte du sentiersous- marin de l’île aux canards

    Pour la troisième année, la classe découverte environnement ducollège de PLUM a été une réussite.

    L’ensemble de l’équipe pédagogique de la classe a participé àl’élaboration et à la réalisation du projet. Le thème «action de l’Hommesur l’environnement» permet un large choix de domaines d’étude.

    Ouvert à tout stageou contrat d’apprentissage.

    1155,, rrttee BBaaiiee ddeess DDaammeess EEnnttrrééee ddee DDuuccooss FFaaccee àà llaa SSoocciiééttéé GGéénnéérraallee

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    Plantation sur le site de La Coulée brûlé l’an passé

    LLAA GGRRAANNDDEEMMEERRCCEERRIIEE

    LLAA GGRRAANNDDEEMMEERRCCEERRIIEE

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    du lundi au vendredide 7h30 à 18h00

    samedi de 8h00 à 12h00

    -Passerelles 34-35 26/06/07 15:04 Page 33

  • TTooppoonnyymmiiee vviirrttuueellllee :: ««NNééppoouuii,, sseess rruueess,, ssoonn vviillllaaggee»»

    Une classe de cinquième étaitconcernée par ce projet visant à«baptiser» virtuellement les rues duvillage.

    L’idée est née d’un double constat :d’une part, l’enseignement de l’histoiren’est pas réellement concret pour dejeunes élèves , d’autre part, les rues deNépoui ne portent pour l’instant aucunnom. Pourquoi ne pas se rendre sur leterrain et chercher ?

    L’objectif était donc d’amener lesélèves à découvrir le site de leur proprevillage, puis d’associer une rue, unsquare, une place à un nom, célèbre ounon. Les recherches ont alors commencé: thème des quartiers, limites de cesderniers, choix des noms. Des fichesbiographiques ont été réalisées, tantsur des personnages historiques que surdes auteurs plus contemporains.

    L’avantage d’avoir internet en classe aété un atout non négligeable.

    Louis Bernheim, Jean-Marie Tjibaouet Georges Nagle, premier maire de lacommune ont été retenus d’emblée.

    Dans un premier temps, les élèves sesont répartis en six groupes, autant degroupes que de quartiers. A chacun sonthème : le centre historique, les Lettres,les Pionniers, les Arts, les navigateurs duPacifique et le quartier des planètes etétoiles. Puis tout le monde s’est regroupéet le travail de bâtisseur a commencé.

    La découverte d’auteurs calédoniens asurpris plus d’un ainsi que les peatiteshistoires de l’Histoire.

    Les sorties ont été appréciées :nouveau regard porté sur une rue à traversla photographie, valorisation du cadrehabituel, découverte du P.S.I.C. , unitéunique dans le Pacifique. La Provincenord a apporté une aide capitale etparticulièrement ses géomètres car nousavons pu travailler sur des plans trèsprécis et de grandes dimensions. Laproduction finale était un diaporamavisant à faire partager l’aspecttouristique et documentaire qui s’étaitimposé à nous spontanément lors de nostravaux.

    La mairie de Poya, partenaire etsupporter du projet, nous a doncaccueillis en toute convivialité le 17novembre, en présence de madame OdileMagnon, de monsieur le principal et dequelques membres du conseil municipal.Les élèves de l’école primaire située àcôté de la mairie ont été invités. Laprojection pouvait commencer, même siles caméras de R.F.O intimidaientquelque peu certains élèves… Uncédérom est également prévu.

    L’interdisciplinarité a permis à laclasse de se fédérer, de trouver plus

    d’épanouissement, un goût nouveau pourle travail; comme ils le disent :«c’était choc !».

    Brigitte Ricquebourg,Professeure de Lettres et d’histoire-

    géographie

    PSIC : peloton de secourset d’intervention à cheval

    par la classe PAC du G.O.D. de Népoui, à dominante lettres-histoire.

    Le port de Népoui a été construit enmême temps que le village , il y avai tungrand tapis roulant , le plus grand dumonde , pour transporter du minerai.34

    -Passerelles 34-35 26/06/07 15:04 Page 34

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    LL’’iinnvveessttiisssseemmeennttddeess ééllèèvveess

    Durant l’année 2006, les 32 élèves de la 2ndeSES2 ont planché sur l’histoire des lieux dedanse, lieux magiques des noctambules de Nou-méa.

    Les visites aux archives de la ville et l’exploi-tation des documents de la chambre de commer-ce ont permis de découvrir et d’approfondir lethème historique.

    Un circuit à Nouméa a été organisé pour situeret prendre en photo les anciens lieux de danse etceux d’aujourd’hui.

    Cependant, le point d’orgue de l’année a été lasemaine passée au musée de la ville sous la direc-tion de Mme Véronique de France et de son équi-pe. Le matin, les élèves travaillaient en ateliers :recherche, rédaction, saisie informatique, photo-graphie, interviews et les après-midi, ils ont étéinitiés à aux danses de salon par les anciens(twist, rock, tango, tcha-tcha, madison, valse tahi-tienne), mais aussi aux danses plus contempo-raines (jerk, hip hop…).

    Les travaux réalisés ont été présentés en avant-première au CDI du Lycée Jules Garnier puis àl’hôtel de la Province Sud, lors de la semaine desarts et culture.

    Après les démonstrations de danse et le défiléen costume d’époque (mis à la disposition desélèves par le Musée de la ville), un documentairehistorique sous forme de diaporama retraçant ceslieux extraordinaires qui firent les nuits folles deNouméa, fut projeté. Quatre grands panneaux dephotographies complétèrent cette réalisation.

    Un petit film a été également monté par unepetite équipe de volontaires qui ont voulu retracerl’initiation aux différentes danses mais aussimontrer la bonne ambiance d’une classe patri-moine. En effet, une classe patrimoine rencontretoujours un vif succès auprès de tous les élèvesqui y participent car on y apprend autrement…

    “Et si on allait danser !”par la Seconde SES2, classe patrimoine du Lycée Jules Garnier

    Interviews : les élèves font appel à la mémoire des âmesdes dancings d’hier et d’aujourd’hui tels les musiciens, lesgérants mais aussi les danseurs.

    La salle des fêtes de la mairie est inaugurée le 26 avril 1884. S’y déroulaientle bal populaire du 14 juillet et le bal costumé du 31 décembre

    avec le club de la Terpsichore, du nom de la muse de la danse et du chant.

    Le Tivoli était le lieu prisé des Nouméens. Le samedi, jour d’affluence,les clients retenaient leur table une semaine à l’avance.

    UUnn ppeeuu dd’’hhiissttooiirree……

    Le Tiaré était un cabaret-dancing avec son orchestreattitré où l’on pouvait apprécier l’ambiance tahitienne.

    -Passerelles 34-35 26/06/07 15:04 Page 35

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    UUnn ppeeuu dd’’hhiissttooiirree……Le 1er bal officiel était donné par le Gouverneur Guillain le 15 août 1864

    pour célébrer le saint Louis en l’honneur de l’empereur Napoléon III. Audébut du siècle, les lieux de danse étaient réservés à quelques privilégiéspuis vers les années 1950, les bals se démocratisent pour devenir des balspopulaires ouverts à tous. Quand la radio ne diffusait que quelques heurespar jour et que la télévision n’existait pas encore, la vie nocturne était trèsintense. Les dancings foisonnaient à Nouméa et chaque espace avait sa spé-cificité. Et à chaque époque ses danses.

    Les night clubs chics côtoyaient alors les bals populaires et les musiquesdes plus variées animaient les soirées.

    Geneviève Laufatte,professeure d’histoire-géographie.

    TOUTES RÉALISATIONSALUMINIUM, ACIER, INOX

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    Pendant la période américaine, il y avait des bals partout. Les bals de la croix rougeétaient donnés à la Red Cross pour les officiers et les sous off. La piste de danse était

    délimitée par des bombes neutralisées, période de guerre oblige.

    Le Biarritz installé à l’Anse Vata était le dancing chic.Des orchestres, des chanteurs et même des illusionnistes étrangersvenaient y animer des soirées.

    Géré par les frères CHUVAN, le Majestic a marqué les soirées calédoniennes.Les salles étaient ouvertes de 20h à 4h du matin voire au petit matin

    comme lors de la soirée des arabes avec 900 personnes.

    Image PostScript

    (untitled)

    -Passerelles 34-35 26/06/07 15:04 Page 36

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    Classe «découverte Théâtre» : “En attendant l’orage”

    Créée en 2003, la Classe Décou-verte Théâtre vivait donc en 2006sa 4ème année d’existence.

    Le projet concerne une classe de4ème générale et s’articule autourde trois grands axes : pratique théâ-trale, formation du spectateur etrencontre avec les métiers du spec-tacle. Il s’agit donc d’appréhenderle théâtre sous ses aspects les plusdivers, de faire entrer cet art au col-lège, de faire entrer les collégiensau théâtre, de les amener à décou-vrir l’envers du décor et les che-mins de la création.

    Les échanges réguliers avecl’intervenante, notamment autourdu spectacle « Les Champs de laterre », ont permis une prise deconscience de la notion de travailde l’artiste : un certain nombred’idées reçues, véhiculées par deshabitudes de téléspectateur, sont

    ainsi tombées.Les rencontres organisées

    autour des métiers du spectacle, lafréquentation de « l’envers dudécor » grâce aux ateliers du spec-tateur ainsi qu’aux échanges aprèsreprésentations, les spectaclesrevus hors représentations sco-laires, tout ceci a progressivementtransformé les élèves de cette clas-se en spectateurs critiques,capables de décoder un certainnombre de signes, de s’approprierun nouveau langage.

    Fait déjà observé lors des précé-dentes expériences, la semaine derésidence au Théâtre de l’Île aconstitué le point culminant del’année.

    Les élèves avaient découvert letexte “En attendant la fin de l’ora-ge”, de Danielle Vioux une semai-ne plus tôt, en classe, au collège.

    par le Collège de Magenta

    nages, choix du décor, des costumes, création lumière,création du son…

    Tout le travail effectué en amont (« ateliers du spec-tateur », rencontres avec les professionnels du spec-tacle…) a porté ses fruits : plus grande rigueur dans larecherche, propositions plus pertinentes, plus grandeefficience du temps de travail.

    Après Premier Acte, le groupe a souhaité présenterson travail au collège : avec la même énergie, il a fallurésoudre les difficultés posées par ce nouvel espace dejeu. Les notions d’ autonomie, de sens des responsabi-lités ont alors pris tout leur sens : demandes d’autori-sations, répétitions hors temps scolaire, organisationprenant en compte le planning de la Vie scolaire, celuidu personnel ATOS de l’établissement… les collégiensont su gérer leur projet.

    En fin d’année, au moment de dresser le bilan, onpeut affirmer que les objectifs pédagogiques, éducatifs,artistiques et culturels ont été atteints ; l’aventure théâ-trale a, encore une fois, permis de vivre autrement lecollège.

    Professeur responsable : Mylène GodardIntervenante artistique : Anne-Sophie Arzul

    Partenaire culturel : le Théâtre de l'Ile

    Durant la résidence, ils ontdonc été mis en situation decréation. Guidés par Anne-Sophie, ils ont ainsi puappréhender les différentesétapes de ce travail de créa-tion : appropriation dutexte, réflexion sur lesenjeux de celui-ci, distribu-tion, création des person-

    Au Théâtre de l'Ile: échauffements sur le plateau

    Travail en classe pour les besoins de la future mise en scène, le matériel scolai-re se transforme en instruments de musique

    Formation à la technique :une équipe a réalisé la création lumièressous la direction de Joel Tidjine.

    -Passerelles 34-35 26/06/07 15:04 Page 37

  • L’objectif de ce projet était de fédérerun groupe autour d’un projet musical etd’une passion commune : le chant choral.

    Jusqu’au mois de juillet chaque

    groupe d’enfants a appris un répertoire

    varié et polyphonique les lundi etmardi de 12h00 à 12h55 à Wani età Hienghène le jeudi du 16h00 à 17h00 etle vendredi de 12h00 à 13h00.

    En parallèle, le professeur travaillaitce même répertoire avec les musiciens duCentre de Pratique musicale Aïri Jawé dePoindimié. Puis vinrent les trois répéti-tions communes, regroupant d’abordl’ensemble des enfants au collège deHienghène puis avec les musiciens à latribu de Tibarama de Poindimié. Confian-ce en soi, responsabilisation et créativitésont les principales acquisitions de ceschoristes.

    Lors des productions 2006 (Fête desArts et de la Culture de Poindimié et ClubMed Koulnoué village de Hienghène) unauditoire nombreux a permis la valorisa-tion du travail, de la persévérance, del’estime de soi de ces enfants de broussequi n’avaient pas eu jusque-là la possibi-lité de se rencontrer et d’échanger.

    ET QUE VIVE LA MUSIQUE !!!

    Laétitia RuizProfesseure de musique dans les collèges

    de Wani et Paï Kaleone.

    38

    Chorale du collège de Wani Houailou etatelier artistique du collège de Hienghène

    Mis en place à la rentrée 2006, un projet dechorale inter-établissements facilité par lanomination du professeur d’éducation musicale(Mlle Laétitia RUIZ) dans les collèges deWani (Houailou) et Pai Kaléone (Hienghène)a vu le jour.

    Si le démarrage a été unpeu lent, l’ouverture de l’ate-lier sculpture a permis auxdifférents groupes de réaliserl’importance de chacun desautres ateliers.

    Dans tous les cas, unrésultat artistique a étédemandé aux élèves afin desortir de la partie recherchepure et donner une dimensionplus personnelle au travaildes élèves. La recherche, letri, la mise en page et lescommentaires des donnéesrécoltées, répondaient parfaitement auxobjectifs du professeur de français. Deplus, la mise en page a donné lieu à desréalisations esthétiques et souvent pleinesd’humour. De même, le professeur demathématiques à partir des résultats

    recherchés a fait établir destableaux statistiques trèscolorés présentant les résul-tats d’examen de toutes lessections depuis 2000. Lesprofesseurs d’enseignementsprofessionnels ont supervisél’ensemble des réalisationsavec chacune un grouped’élèves, ce qui a permis uneétroite relation entre les deuxclasses, une coordinationavec les autres sectionsconcernées par les dépliantset les affiches de présenta-

    tions. Le but étant de pérenniser ce travaillors de l’exposition de fin d’année à Poin-dimié.

    Il est à retenir, la parfaite entente desélèves entre eux. La présence de fillesdans l’atelier sculpture ce qui n’était pas

    évident de prime abord. Lademande sans cesse renou-velée de la présence de cetatelier en dehors des cours.La participation active dela part d’autres sections.L’intervention du sculpteurAbraham Gorodite a ététrès appréciée par lesélèves. L’approche péda-gogique a été très formatri-ce sur le plan de l’autono-mie, de la prévention enmatière de sécurité et durespect du matériel et desréalisations. Il est à préci-ser que les sculptures ontbien été réalisées par lesélèves avec l’aide et lesconseils bien sûr, du sculpteur.

    Gisèle Falaise

    «La mémoire du Lycée pour promouvoir son avenir»Par la classe à PAC du Lycée professionnel Augustin TY.DDeeuuxx ccllaasssseess oonntt ppaarrttiicciippéé àà ccee pprroojjeett

    Classe de Terminale BEP Comptabilité,professeur principal, Madame SAINT-LOUIS AUGUSTIN.

    Classe de Terminale BEP CarrièresSanitaires et Sociales, professeurprincipal : Madame FALAISELes objectifs de ce projet : Au traversd’objectifs pédagogiques précis, élaborésavec l’ensemble des professeursintervenant dans ce projet et les élèves, lesaxes essentiels ont porté sur 3 thèmes :

    11.. MMéémmooiirreeFaire des recherches sur le lycée depuis

    sa création

    Faire des recherches sur les sectionsayant existées et celles toujours présentes

    Rechercher des documents écrits ouphotographiques sur les anciens acteursdu lycée (élèves, enseignants, ATOSS,surveillants et direction…)Contacter des anciens professeurs pour

    qu’ils apportent leur témoignage.Contacter des anciens élèves pour

    parler de leur parcours et de leur vécudepuis leur départ du Lycée.

    Rechercher les documents anciensfaisant intervenir les différents partenaireslocaux22.. PPrroommoottiioonn

    Etablir des statistiques quantitatives et

    qualitatives des différentes sectionsdepuis leur création

    Réaliser un dépliant par sectionPromouvoir son lycée par la réalisation

    de sculptures signalétiques 33.. AA vveenniirr

    Débuter une réalisation visuelle parsection en vue de la création d’un DVDprésentant les sections pour 2007.

    Réaliser des dépliants pour l’ensembledes sections

    Poursuivre l’atelier sculpture dans letemps pour permettre aux élèves des’exprimer librement dans l’art tout ens’initiant à la sculpture.

    -Passerelles 34-35 26/06/07 15:04 Page 38