12
Béton Le béton est un assemblage de matériaux de nature gé- néralement minérale. Il met en présence des matières inertes, appelées granulats ou agrégats (gravillons, sables, etc.), et un liant (ciment, bitume, argile), c'est-à-dire une matière susceptible d'en agglomérer d'autres ainsi que des adjuvants qui modifient les propriétés physiques et chi- miques du mélange. Mêlés à de l'eau, on obtient une pâte, à l'homogénéité variable, qui peut selon le matériau, être moulée en atelier (pierre artificielle), ou coulée sur chan- tier. Le béton fait alors « prise », c'est-à-dire qu'il se so- lidifie. Lorsque l'argile est employée on parle de « béton de terre [1] », probablement le plus ancien de tous les bétons. Lorsque le ciment est employé comme liant on ob- tient un « béton de ciment ». Lorsque les granulats utilisés avec le liant hydraulique se réduisent à des sables, on parle alors de mortier. On peut largement optimiser la courbe granulaire du sable, auquel cas on parlera de « béton de sable ». Un liant hydrocarboné (bitume) peut également être utilisé, ce qui conduit à la fabrication du « béton bi- tumineux ». etc. Dans le langage courant, béton, sans précision, désigne le béton de ciment. Le béton associé à de l'acier permet d'obtenir le béton armé, un matériau de construction cou- rant. Le béton associé à des fibres permet d'obtenir du béton fibré. Le béton de ciment est, à l'heure actuelle, l'un des ma- tériaux de construction le plus utilisé au monde (deux tiers des habitations dans le monde [2] ). C'est aussi le deuxième matériau minéral le plus utilisé par l'homme après l'eau potable : 1 m 3 par an et par habitant [3] ). Son utilisation énergivore est source de multiples dégrada- tions de l'environnement : la production du clinker en- trant dans la composition des liants est responsable d’ap- proximativement 5% des émissions de gaz à effet de serre (GES) anthropiques [4] , principales responsables du réchauffement climatique. De plus la quête perpétuelle d’agrégats adaptés dont le sable, a conduit à la surexploi- tation de 75 % des plages de la planète, détruisant nombre d'écosystèmes littoraux [2] . Le béton de terre, matériau qui a mal survécu à la révo- lution industrielle, est économique (matériau gratuit dis- ponible à même le sol), écologique (ne nécessitant pas de processus chimiques de transformation énergivore ou polluant et ne générant pas de déchets indésirables) et politique : N'intéressant pas l'industrie, car pas de pro- cessus de transformation complexe, ni le commerce, à cause de sa disponibilité immédiate, il n'entre pas dans le jeu de lobbies et est une option notamment pour les pays du Tiers-monde, soucieux d'indépendance, d'autonomie et d'auto-suffisance [1] . 1 Histoire Le mot betun au sens de mortier est attesté dans le Roman de Troie (vers 1160-1170) 1.1 L'argile Vestige de la dynastie Han, Dunhuang, Province Gansu (206 av. J.-C. à 220 ap. J.-C.). Pisé C'est le premier de tous les bétons [5] . L'argile, ou à défaut une terre argileuse, sous la couche d'humus (les anciens parlaient de terre franche sous la terre végétale) est présente dans beaucoup de sols, et constituent un mortier (Voir l'article mortier de terre) qui peut être facilement mis en œuvre par moulage dans des techniques de brique de terre crue ou de banchage. Les premières cités découvertes dans l'ancienne Mésopotamie étaient construites en terre crue, avant même l'invention de l'écriture. Malheureusement ce matériau se dégrade plus rapidement que la pierre, et il existe donc peu de vestiges aussi marquants que les pyramides d'Égypte. Ainsi le Moyen-Orient et l'Asie centrale comptent de nombreux sites exceptionnels tels 1

Le Béton

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Le béton et le béton armé

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  • Bton

    Le bton est un assemblage de matriaux de nature g-nralement minrale. Il met en prsence des matiresinertes, appeles granulats ou agrgats (gravillons, sables,etc.), et un liant (ciment, bitume, argile), c'est--dire unematire susceptible d'en agglomrer d'autres ainsi que desadjuvants qui modient les proprits physiques et chi-miques du mlange. Mls de l'eau, on obtient une pte, l'homognit variable, qui peut selon le matriau, tremoule en atelier (pierre articielle), ou coule sur chan-tier. Le bton fait alors prise , c'est--dire qu'il se so-lidie.

    Lorsque l'argile est employe on parle de bton deterre[1] , probablement le plus ancien de tous lesbtons.

    Lorsque le ciment est employ comme liant on ob-tient un bton de ciment . Lorsque les granulatsutiliss avec le liant hydraulique se rduisent dessables, on parle alors de mortier. On peut largementoptimiser la courbe granulaire du sable, auquel cason parlera de bton de sable .

    Un liant hydrocarbon (bitume) peut galement treutilis, ce qui conduit la fabrication du bton bi-tumineux .

    etc.

    Dans le langage courant, bton, sans prcision, dsignele bton de ciment. Le bton associ de l'acier permetd'obtenir le bton arm, un matriau de construction cou-rant. Le bton associ des bres permet d'obtenir dubton br.Le bton de ciment est, l'heure actuelle, l'un des ma-triaux de construction le plus utilis au monde (deuxtiers des habitations dans le monde[2]). C'est aussi ledeuxime matriau minral le plus utilis par l'hommeaprs l'eau potable : 1 m3 par an et par habitant[3]). Sonutilisation nergivore est source de multiples dgrada-tions de l'environnement : la production du clinker en-trant dans la composition des liants est responsable dap-proximativement 5% des missions de gaz eet deserre (GES) anthropiques[4], principales responsables durchauement climatique. De plus la qute perptuelledagrgats adapts dont le sable, a conduit la surexploi-tation de 75% des plages de la plante, dtruisant nombred'cosystmes littoraux[2].Le bton de terre, matriau qui a mal survcu la rvo-lution industrielle, est conomique (matriau gratuit dis-ponible mme le sol), cologique (ne ncessitant pas

    de processus chimiques de transformation nergivore oupolluant et ne gnrant pas de dchets indsirables) etpolitique : N'intressant pas l'industrie, car pas de pro-cessus de transformation complexe, ni le commerce, cause de sa disponibilit immdiate, il n'entre pas dans lejeu de lobbies et est une option notamment pour les paysdu Tiers-monde, soucieux d'indpendance, d'autonomieet d'auto-susance[1].

    1 HistoireLe mot betun au sens de mortier est attest dans le Romande Troie (vers 1160-1170)

    1.1 L'argile

    Vestige de la dynastie Han, Dunhuang, Province Gansu (206 av.J.-C. 220 ap. J.-C.). Pis

    C'est le premier de tous les btons[5].L'argile, ou dfaut une terre argileuse, sous la couched'humus (les anciens parlaient de terre franche sous laterre vgtale) est prsente dans beaucoup de sols, etconstituent un mortier (Voir l'article mortier de terre) quipeut tre facilement mis en uvre par moulage dans destechniques de brique de terre crue ou de banchage.Les premires cits dcouvertes dans l'ancienneMsopotamie taient construites en terre crue, avantmme l'invention de l'criture. Malheureusement cematriau se dgrade plus rapidement que la pierre, etil existe donc peu de vestiges aussi marquants que lespyramides d'gypte. Ainsi le Moyen-Orient et l'Asiecentrale comptent de nombreux sites exceptionnels tels

    1

  • 2 1 HISTOIRE

    que Tchoga Zanbil (Iran), Mari (Syrie), Shibam (Ymen)ou Merv (Turkmnistan).

    1.2 La chaux

    On voit par la suite la chaux associe d'autre matriaux.La premire utilisation du ciment remonte l'antiquitgyptienne. En eet, un des mortiers les plus anciens,compos de chaux, dargile, de sable et deau, fut utilisdans la conception de la pyramide dAbou Rawash, rigeaux alentours de - 2600 avant J-C, sous la IVme dynastie,mais galement pour dautres ouvrages.

    1.3 La Rome antique et l'Opus caementi-cium

    Thermes de Caracalla, Opus caementicium, 216 ap. J.-C.

    Vers le Ier sicle aprs J-C, la Rome antique reprendcette technique en lamliorant avec lincorporation desable volcanique de Pouzzoles ou de tuiles broyes. Lapouzzolane est associe la chaux et maonne desma-triaux tout venant, les caementa. Elle forme une sorte debton extrmement rsistant puisque beaucoup de bti-ments construits dans ce matriau prsentent des vestigesencore debout.Cette forme de bton est employe dans l'Opus caemen-ticium. Ce conglomrat est maonn entre deux paroisde petit appareil. Il permet de raliser les volumes consi-drables de maonneries des aqueducs, ponts, basiliques,etc.. Ce systme constructif est performant, conomique,rapide, et ne ncessite aucune qualication de la main-d'uvre, une bonne partie des matriaux tant employssans prparation pralable[6].Comme le dit Vitruve dans son De architectura (LivreII, Chapitre 6), le mortier peut rsister l'eau et mmefaire prise en milieu trs humide. Cette vertu est due la prsence d'une grande quantit de silicate d'alumine.En ajoutant la chaux arienne de la pouzzolane, onla transforme articiellement en chaux hydraulique. Ce

    n'est qu'en 1818 que Louis Vicat expliquera les principesde cette raction, dans sa thorie de l'hydraulicit[7].En souvenir de l'usage qu'on t de la pouzzolane, lescendres volantes silico-alumineuses issues de la combus-tion des charbons schisteux brls en centrale thermique,employes dans la confection des ciments contemporains,sont appeles galement pouzzolane [8], de mme quetous les matriaux et roches aux vertus pouzzolaniques.

    1.4 La rvolution industrielle et la chauxhydraulique

    Du temps de Bernard Forest de Blidor (XVIIIe sicle)on faisait dans l'eau beaucoup de fondations avec despierres qu'on jetait l'endroit o on voulait tablir desfondations ; on plaait avec ces pierres du mortier sus-ceptible de durcir dans l'eau (Qu'on obtient toujours parun mlange de chaux arienne, de tuileaux ou de pouz-zolane, et de sable). On donnait le nom de bton cemortier et cette manire de fonder sappelait fondation pierres perdues. Cette mthode avait le grand inconv-nient d'exposer mettre trop de mortier certains en-droits et pas assez d'autres puisque lorsqu'on fondait une grande profondeur sous l'eau la mauvaise visibi-lit empchait de bien distribuer le mortier. Pour vi-ter cet inconvnient on dcide de concasser les pierresde la grosseur d'un uf, de les mlanger sur terre avecle mortier qui a la proprit de durcir dans l'eau et dedescendre ce mlange dans les endroits o l'on veut ta-blir les fondation sous l'eau[pas clair][9] . Par la suite Vicatdonna le nom de mortier hydraulique celui qui a la pro-prit de durcir dans l'eau (Vicat le nomme aussi bton,mais il entrevoit qu'il conviendrait de donner le nom debton, uniquement au mortier hydraulique dans lequel ona introduit des cailloux ou de la pierraille). On a par lasuite donn le nom de bton uniquement aumlange de cemortier avec des pierres concasses. Ainsi le bton n'estautre chose qu'une maonnerie faite avec de petits mat-riaux et en faisant sur terre le mlange du mortier hydrau-lique avec les pierres concasses on a le grand avantaged'obtenir dans l'eau un massif bien homogne. On formeainsi une maonnerie trs dure si le mortier hydrauliqueque l'on a fait est de bonne qualit. On voit donc que labont du bton dpend principalement de celle dumortierhydraulique[9] .

    1.5 La rvolution industrielle et le cimentportland

    Article connexe : Histoire du bton de ciment.L'opinion gnralement admise dans la seconde moi-ti du XVIIIe sicle est que c'est l'argile qui donne lachaux la proprit singulire de durcir dans l'eau. Lan-glais John Smeaton l'exprimente dans la construction duPhare d'Eddystone. Jusqu'au dbut du XIXe sicle la ma-nire de faire le mortier qui a presque toujours t aban-

  • 3Le pont du Jardin des plantes de Grenoble, premier ouvrage aumonde en bton de ciment coul, construit en 1855 par Joseph etLouis Vicat.

    donne aux ouvriers est l'objet de nouvelles exprimenta-tions, claires par les progrs rcents de la chimie qui at promue en science exacte. En 1796, James Parker d-couvre sur l'le de Sheppey, Grande Bretagne, un calcairesusamment argileux pour donner aprs une cuisson 900C, un ciment naturel prise rapide qui est commer-cialis sous la marque Ciment romain. Le ciment prompt,est de mme nature. Ct franais, en 1818, Louis Vicat,ingnieur de lcole Nationale des Ponts et Chausses,exprimente les chaux hydrauliques et la possibilit deles fabriquer de manire articielle. Sous son impulsion,en France, l'usage des chaux hydrauliques se gnralise,dont les ciments naturels et partir des annes 1850 les ci-ments articiels surcuits au nom de ciment portland. Tou-tefois, le nom de Portland vient du brevet dpos en 1824par le briquetier Joseph Aspdin, ciment de Portland ,pour sa chaux hydraulique prise rapide.Cest dans les annes 1830 que lon voit apparatre les pre-miers dveloppements de ce matriau avec notamment laconstruction dunemaison de trois tages en bton Mon-tauban, par l'entrepreneur Franois-Martin Lebrun, puis partir de 1852 et le bton-pis ou bton-agglomr delindustriel Franois Coignet. la mme poque, JosephLambot puis Joseph Monier dveloppent les ciments ar-ms, amens devenir btons arms sous l'impulsions deFranois Hennebique ou encore l'architecte et entrepre-neur Auguste Perret au dbut du 20e sicle.En 1929, cest Eugne Freyssinet, ingnieur franais, quiva rvolutionner le monde de la construction en inventantle bton prcontraint. la n des annes 1980, on voit apparatre les btonshautes performances et par la suite, de nouvelles grandesinnovations vont voir le jour avec notamment les btonsautoplaants (BAP) et les btons brs ultra hautes per-formances (BFUP).Le bton de ciment est, l'heure actuelle, le matriau deconstruction le plus utilis au monde.

    2 Les btons

    2.1 Bton de terre

    Article dtaill : Bton de terre.

    Les matriaux de base d'un bton de terre sont : l'argile(la plus pure est le kaolin), sable, gravier, eau. Grce sacohsion interne, l'argile joue le rle de liant, le gravier etle sable sont le squelette interne, l'eau est le lubriant. Lebton de terre n'a cependant pas de rsistance mcaniquesusante pour autoriser des applications structurales.L'argile, qui est susceptible de prsenter des variations devolume en cas de modication de la teneur en eau, peuttre stabilise par adjonction de ciment Portland, chaux,d'armatures vgtales (paille sche coupe, chanvre, sisal,bres de feuilles de palmier, copeaux de bois, corces,etc.), par adjonction d'asphalte, d'huile de coco, etc., pourassurer l'impermabilisation, par traitement chimique(chaux, urine de bestiaux, etc.), gopolymrisation, etc.[1]

    Le bton de terre est mis en uvre dans les techniques detorchis (sur pan de bois et clayonnage ou dans la techniquedu pis), de bauge, de brique de terre crue (ou adobe) oudans les briques moules mcaniquement[1], etc.

    2.2 Bton de chaux

    Article connexe : Dalle en bton de chaux.

    2.3 Bton de ciment

    Article dtaill : Bton de ciment.

    Le Bton de ciment couramment appel bton, est un m-lange de ciment, de granulats, d'eau et d'adjuvants.

    2.4 Bton bitumineux

    Article dtaill : enrob bitumineux.

    Le bton bitumineux (aussi appel enrob bitumineux)est compos de direntes fractions de gravillons, desable, de ller et de bitume employ comme liant.Il constitue gnralement la couche suprieure deschausses (couche de roulement). L'enrob est fabriqudans des usines appeles centrales enrobs , xes oumobiles, utilisant un procd de fabrication continu oupar gches. Il est mis en uvre chaud (150 C en-viron) l'aide de machines appeles nisseurs quipermettent de le rpandre en couches d'paisseur dsire.L'eet de prise apparat ds le refroidissement (< 90C), aussi est-il ncessaire de compacter le bton bitumi-

  • 4 4 ANNEXES

    neux avant refroidissement en le soumettant au passagerpt des rouleaux compacteurs . Contrairement aubton de ciment, il est utilisable presque immdiatementaprs sa mise en uvre.Le bitume tant un driv ptrolier, le bton bitumi-neux est sensible aux hydrocarbures perdus par les au-tomobiles. Dans les lieux exposs (stations services) onremplace le bitume par du goudron. Le tarmacadam desarodromes est l'appellation commerciale d'un tel btonde goudron (rien voir avec le macadam, dpourvu deliant).

    2.5 Bton armArticle dtaill : Bton arm.

    Le bton arm est un matriau composite, compos d'unestructure en acier recouverte de bton.

    3 Notes et rfrences Cet article est partiellement ou en totalit issu del'article intitul Bton de ciment (voir la liste desauteurs).

    [1] Ren Vittone, Btir : manuel de la construction, PPURPresses polytechniques, 10 juin 2010 (ISBN 978-2880748357), consulter en ligne.

    [2] Nos plages court de sable sur future.arte.tv

    [3] Amaury Cudeville, Recycler le bton , Pour la Science,octobre 2011, p. 17-18.

    [4] missions du ciment quelles perspectives sur le site www.construction-carbone.fr

    [5] Le bois, le feuillage et les peaux d'animaux furent lespremiers constituants de l'architecture naissante des paystemprs. Pour les rgions du globe o la vgtation estrare, ainsi pour la plupart des rivages mditerranens, cefut l'argile qui fut le matriau le plus utilis. Il est intres-sant de retrouver ensuite l'argile et le bois associs, dansune architecture plus mre, constituant les structures ditesmaison pans de boisJean-PierreAdam.LaConstructionromaine. Matriaux et techniques. Sixime dition. Grandsmanuels picards. 2011

    [6] Stefano Camporeale, Hlne Dessales, Antonio Pizzo.Ar-queologa de la construccin. CSIC, 2008 Consulter enligne

    [7] Louis Joseph Vicat. Trait pratique et thorique de lacomposition des mortiers, ciments et gangues a pouzzo-lanes et de leur emploi dans toutes sortes de travaux.Consulter en ligne

    [8] Fond de formation professionnel de la construction.Bruxelles. 1992

    [9] Clment Louis Treussart. Mmoire sur les mortiers hy-drauliques et sur les mortiers ordinaires. Chez Carillan-Goeury, 1829 Consulter en ligne

    4 Annexes

    4.1 Bibliographie ...

    4.2 Articles connexes Bton de ciment Matriau composite

    4.3 Liens externes ...

    Portail de la chimie

    Portail de larchitecture et de lurbanisme

    Portail du btiment et des travaux publics

    Portail des sciences des matriaux

  • 55 Sources, contributeurs et licences du texte et de limage5.1 Texte

    Bton Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A9ton?oldid=113895731 Contributeurs : Thbz, Cur, Nguyenld, B-noa, Linan,CalcXEF, Salebot, Binabik, JLM, Jules78120, 0x010C, Oimabe, Otto Didakt, Indeed, BioIlan, Do not follow, Lotus 50, Penidu28, Hiboliteset Anonyme : 13

    5.2 Images Fichier:Anderson,_Domenico_(1854-1938)_-_n._0116_-_Roma_-_Terme_di_Caracalla.jpg Source : http://upload.wikimedia.org/

    wikipedia/commons/6/6b/Anderson%2C_Domenico_%281854-1938%29_-_n._0116_-_Roma_-_Terme_di_Caracalla.jpg Licence : Pu-blic domain Contributeurs : scan Artiste dorigine : Domenico Anderson (1854-1938).

    Fichier:Applications-development.svg Source : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/9/9d/Applications-development.svgLicence : Public domain Contributeurs : The Tango ! Desktop Project Artiste dorigine : The people from the Tango ! project

    Fichier:Ciudad.svg Source : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/b/b0/Ciudad.svg Licence : GFDL Contributeurs : Travailpersonnel Artiste dorigine : Ecelan

    Fichier:Disambig_colour.svg Source : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/3/3e/Disambig_colour.svg Licence : Public do-main Contributeurs : Travail personnel Artiste dorigine : Bubs

    Fichier:Nuvola_apps_edu_science.svg Source : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/5/59/Nuvola_apps_edu_science.svgLicence : LGPL Contributeurs : http://ftp.gnome.org/pub/GNOME/sources/gnome-themes-extras/0.9/gnome-themes-extras-0.9.0.tar.gzArtiste dorigine : David Vignoni / ICON KING

    Fichier:Pont_bton_-_Jardin_des_Plantes_(Grenoble).jpg Source : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/b/bc/Pont_b%C3%A9ton_-_Jardin_des_Plantes_%28Grenoble%29.jpg Licence :CCBY 3.0Contributeurs : Travail personnelArtiste dorigine :English :This photo has been taken by Matthieu Riegler (User:Kyro) and released under the licenses stated below. You are free to use it for anypurpose as long as you credit me as author, Wikimedia Commons as site and follow the terms of the licenses. Could you be kind enough toleave me a message on this page to inform me about your use of this picture.

    Fichier:Summer_Vacation_2007,_263,_Watchtower_In_The_Morning_Light,_Dunhuang,_Gansu_Province.jpg Source :http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/4/43/Summer_Vacation_2007%2C_263%2C_Watchtower_In_The_Morning_Light%2C_Dunhuang%2C_Gansu_Province.jpg Licence : CC BY 2.0 Contributeurs : Summer Vacation 2007, #263 - Watchtower In The MorningLight, Dunhuang, Gansu Province Artiste dorigine : The Real Bear

    Fichier:Symbol_cristallography2.svg Source : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/e/eb/Symbol_cristallography2.svg Li-cence : CC BY 2.5 Contributeurs : ? Artiste dorigine : ?

    5.3 Licence du contenu Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0

  • Bton arm

    Pour larticle homonyme, voir Bton arm (lm).

    Le bton arm est un matriau composite constitu debton et de barres d'acier qui allie les rsistances la com-pression du bton et la traction de l'acier. Il est utili-s comme matriau de construction, notamment pour legnie civil.

    Armatures mtalliques de renforcement du bton

    1 Principe de fonctionnementLe bton est un matriau capable de supporter des eortsde compression importants (10 100MPa[1]) alors que sarsistance aux eorts de traction est trs faible (de lordredu dixime de sa rsistance la compression). Cest doncpour pallier cette insusance quest ne lide de pla-cer, dans les zones soumises des eorts de traction, desbarres dacier (armatures) qui elles, sont rsistantes aussibien en compression quen traction. Le matriau rsultantde lassociation du bton et de lacier est appel btonarm .Dans une structure en bton arm, les aciers principauxsont positionns dans les parties tendues du bton pourcompenser la mauvaise rsistance du bton en traction.Pour une dalle en bton arm par exemple, on place lesarmatures principales en partie basse des traves et enpartie haute au niveau des appuis[note 1].Les premiers ouvrages en bton arm utilisaient des

    Pylne de lampadaire en bton

    barres lisses en acier doux, par la suite les barres furentconstitues d'acier haute adhrence comprenant des as-prits et ayant une meilleure rsistanceLes premires dnitions des principes de calculs ont tfaites la suite des travaux de la commission du cimentarm qui ont abouti la rdaction de la Circulaire du20 octobre 1906 concernant les instructions relatives l'emploi du bton arm. Une commission prussienne d-nit les premires instructions sur le bton arm le 16avril 1904, modies par le Ministre des Travaux publicsde Prusse par la circulaire du 24 mai 1907.

    1

    Consul20Resaltado

  • 2 2 PRINCIPES DE CALCUL

    Ferraillage d'une station de pompage en rivire (South River,West Sacramento, Californie)

    2 Principes de calcul

    2.1 Principes de scuritAvant que les mthodes de calcul semi-probabilistes mo-dernes deviennent la rgle gnrale, les calculs de struc-ture taient bass sur le principe dterministe des coef-cients de scurit. Le coecient de scurit tait d-ni comme le rapport d'une contrainte admissible sur unecontrainte de calcul, les contraintes admissibles tant don-nes par la nature des matriaux, et les contraintes de cal-cul dduites de la rsistance des matriaux (RDM).Lorsque les matriaux sont soumis des combinaisonsd'eorts, ce principe de calcul bas sur le coecientde scurit a montr ses limites et ses insusances. Unexemple signicatif est celui de la chemine soumise son poids propre et au vent. Avec un coecient de scu-rit gal 2, on peut croire que chaque eort lmentairesollicitant la structure peut tre doubl sans que l'on at-teigne la ruine. Or onmontre que ce raisonnement est fauxet qu'une augmentation du vent de 10 % peut entraner larupture de la chemine.Face l'insusance du principe dterministe de coe-cient de scurit, il a fallu dnir autrement la scuritdes structures : les sollicitations ont t scindes en deuxgenres qui ont ensuite volu vers la dnition des tatslimites.

    Le premier genre de sollicitations, qui a volu versl'tat limite de service (ELS), traite les structuresdans leur fonctionnement de tous les jours, les ma-triaux sont sollicits dans le domaine lastique uni-quement. Cet tat regroupe un peu plus de 95 % dessollicitations normales.

    Le second genre de sollicitations, qui a volu versl'tat limite ultime (ELU), traite les structures dansleur fonctionnement exceptionnel avant ruine, lesmatriaux peuvent alors atteindre le domaine plas-tique. La probabilit d'atteindre et dpasser cet tat

    est de l'ordre de 107 103. Durant la vie d'un ou-vrage, celui-ci doit pouvoir rsister une fois l'ELU,cela tant l'ouvrage en ressort endommag de faonirrversible.

    Ainsi, le principe de scurit des ouvrages est aujourd'huibas sur des notions d'analyse de abilit probabiliste etnon plus sur des coecients de scurit. Cette dnitionprobabiliste fait intervenir des notions de spectres de sol-licitation et de rsistance[2]. On dmontre alors que ma-thmatiquement, la scurit absolue (probabilit de ruinenulle ou risque nul) ne peut exister, les coecients depondration utiliss dans les calculs rduisent les recou-vrements des spectres et donc la probabilit de ruine maisne l'annule jamaisPour que les habitudes de calcul ne soient pas totalementbouleverses, et malgr des concepts sous-jacents totale-ment dirents, le formalisme des calculs suivant la nou-velle approche probabiliste de la scurit, a t mainte-nu trs proche du formalisme des anciennes mthodes decalcul dterministes ; on parle alors de mthode de calculsemi-probabiliste.Bien que la notion de scurit a t compltement red-nie, les rgles de calcul modernes (BAEL et Eurocode2) emploient encore le terme de coecient de scurit,il faut le comprendre comme coecient de pondrationet non plus comme le dnissaient les anciennes rglesdterministes.

    2.2 volution des rgles de calcul

    Les progrs scientiques dans la comprhension du com-portement des matriaux et des phnomnes physiquesont amen les rgles de calcul voluer.Jusque dans les annes 1970, on utilisait uniquementle modle de comportement linaire des matriaux(contraintes proportionnelles aux dformations : Loi deHooke), y compris pour les sollicitations du second genreo on utilisait une limite lastique conventionnelle[3].Avec l'volution de la notion de scurit et des progrsscientiques, les modles de calcul se sont rapprochsdu comportement rel, non linaire, des matriaux. Lesrgles de calcul du bton arm aux tats limites de 1980(BAEL80) ont t les premires intgrer pleinementle modle de comportement non linaire des matriaux.Ces rgles ont ensuite volu en BAEL83, BAEL91 etBAEL91 rvises 99.L'Eurocode 2, qui remplace les rgles BAEL depuis2010[4], est dans la ligne des rgles de calcul modernesintgrant les notions probabilistes de scurit et les com-portements non linaires des matriaux.

    2.3 Domaines des modles de calcul

  • 32.3.1 tat limite de service, ELS

    Il sagit du mode sollicitation de tous les jours ,l'ouvrage ne doit pas subir de dformation irrversible.Les matriaux sont employs dans leur domaine de com-portement lastique. Tout naturellement, c'est le modlelastique linaire qui est utilis pour les calculs l'ELS.En gnral pour les ouvrages courants de btiment, leslments ne sont pas calculs en rsistance l'ELS[5], ilsle sont principalement pour des environnements agressifsou lorsque les conditions de ssuration ou de dformationsont prjudiciables la durabilit de l'ouvrage dimension-n. Il convient cependant de vrier la dformation de lastructure l'ELS an de sassurer que les limites admis-sibles ne sont pas dpasses.

    2.3.2 tat limite ultime, ELU

    Dans ce mode de sollicitation, l'ouvrage est la limite dela ruine[6], il doit rsister aux charges mais il subit des d-formations irrversibles et en ressort endommag. Pourcet tat, il est inutile de rester dans le domaine de com-portement lastique des matriaux, on utilise alors des modles de plasticit non linaires qui se rapprochentdu comportement rel des matriaux. On utilise aussi les modles de calcul de stabilit de forme qui concernentle ambement et le voilement des lments comprims(poteau, buton, voile ou coque) ainsi que le dversementdes lments chis lancs.Pour le bton, le diagramme contrainte dformation esthabituellement une courbe parabole rectangle, un rec-tangle simpli ou encore un diagramme bilinaire[7].Pour certains ouvrages d'exception, il est aussi possibled'utiliser des lois de comportement plus labores mod-lisant mieux la rhologie relle et complexe du bton.Pour l'acier, le diagramme contrainte dformation est ha-bituellement un diagramme bilinaire, une droite ayantpour pente le module d'lasticit, limite par les zonesplastiques horizontales ou incurves[8].Les modles de stabilit de forme pour le bton sont bientrop complexes pour tre expliqus dans ce chapitre trai-tant des principes de calcul du bton arm. Le lecteurintress pourra se reporter aux ouvrages spcialiss[9].En gnral pour les ouvrages courants de btiment, leslments sont calculs uniquement l'ELU[5] avec les loisde comportement simples.

    2.4 CalculLe calcul d'un ouvrage en bton arm ne se limite pas la seule matrise du calcul du bton arm. Outre unebonne matrise de la mcanique des milieux continus etde la rsistance desmatriaux, cela ncessite aussi la com-prhension des phnomnes physiques qui engendrent leseorts sur l'ouvrage (hydrostatique, mcanique des sols,

    eets du vent sur les structures, phnomnes vibratoires,rhologie des matriaux, limites des modles de calcul,etc.) : c'est le mtier d'ingnieur en bton arm.Les modles de comportement linaire simples, utiliss l'origine pour dimensionner le bton, ont aujourd'huicd la place des modles rhologiques beaucoup pluscomplexes, mais plus proches du comportement rel desmatriaux. Ces progrs scientiques et techniques ontpermis de rduire les quantits de matire ncessaires la construction des ouvrages, et donc de raliser des co-nomies substantielles.Le calcul du bton arm est bien trop complexe pour treexpliqu en quelques lignes dans cet article. Le lecteurintress par le dimensionnement du bton arm pourrase reporter aux ouvrages spcialiss et aux rgles de cal-cul du bton arm. Les cours cits dans les liens externesconstituent une premire introduction au calcul du btonarm.

    3 Dispositions courantes de fer-raillage

    Faonnage du ferraillage d'une semelle sur le chantier du nouvell'aroport international de Ouagadougou

    Dans un ferraillage, il existe plusieurs types d'armatures :

    les aciers principaux qui reprennent les eorts dansles parties tendues du bton ;

    les aciers transversaux pour reprendre les eets del'eort tranchant et/ou de la torsion ;

    les aciers de comportement (pourcentage minimumd'armatures principalement pour limiter la ssura-tion) ;

    les aciers de montage pour xer les aciers et lesmaintenir au bon emplacement.

    En gnral les aciers ne sont calculs et mis en uvre quedans les parties o le bton est en traction. Dans certainscas o le bton est fortement comprim, par exemple

  • 4 3 DISPOSITIONS COURANTES DE FERRAILLAGE

    des poutres fortement chies ou certains poteaux dontla gomtrie est xe par l'architecture de l'ouvrage, ilarrive que le bton seul ne soit pas susant pour rsisteraux eorts de compression. On met alors en uvre desaciers comprims[10] pour reprendre une partie de ces ef-forts.Les dispositions indiques ci-aprs concernent unique-ment les aciers principaux.

    3.1 Poutres

    Poutres et entretoises en bton arm supportant le tablier d'unpont en arc en Tunisie. (Construction de 1931)

    Les poutres sont armes par des aciers principaux longi-tudinaux, destins reprendre les eorts de traction dus la exion, et des aciers transversaux, cadres et pingles(ou triers), destins reprendre l'eort tranchant.Les espaces entre cadres varient en fonction de l'eorttranchant[note 2], resserrs quand l'eort tranchant est im-portant, en gnral prs des appuis, et plus espacs quandl'eort tranchant est faible, en gnral vers le milieu despoutres.

    3.2 PoteauxLes poteaux sont arms par des aciers longitudinaux ettransversaux destins limiter le ambement.Les aciers transversaux sont espacs rgulirement[note 3]et resserrs dans les zones de recouvrement avec les aciersen attente.

    3.3 Dalles et dallagesArticles dtaills : Dalle (architecture) et Dallage(construction).Les dalles sont gnralement armes par deux quatrelits (ou nappes ) d'armatures croises, forms par desbarres individuelles ou des treillis souds. On parle de litinfrieur ( nappe infrieure ) pour les deux nappes

    Transport de treillis souds sur un chantier

    d'aciers proches de l'intrados de la dalle (face infrieure)et de lit suprieur ( nappe suprieure , nappehaute ) pour les ventuelles nappes d'aciers proches del' extrados de la dalle (face suprieure).Il est possible, par mesure dconomie, de renoncer auxarmatures suprieures en trave et de ne conserver desaciers en nappe haute qu'au niveau des appuis ; ils sontalors appels chapeaux .Les armatures transversales (verticales) sont assez raresmais peuvent tre mises en uvre dans le cas d'un ci-saillement localis important (risque de poinonnement)ou d'une reprise de btonnage comme par exemple uneprdalle (partie infrieure de dalle prfabrique et utili-se comme corage pour la partie suprieure).

    3.4 Voiles

    Les voiles sont des murs en bton[11], suivant les cas, ilspeuvent tre non arms ou arms.

    3.5 Poutres-voiles ou parois chies

    Une poutre-voile ou paroi chie est une poutre de grandehauteur dont le rapport hauteur sur longueur est suprieur 0,5 dans laquelle il se dveloppe un eet de vote[note 4].Les poutres-voiles sont armes, en partie basse, par un ti-rant qui reprend la traction engendre par l'eet de voteet par des armatures horizontales et verticales qui re-prennent les eets du cisaillement[note 5].

    3.6 Murs de soutnement

    Article dtaill : Mur de soutnement.

    Il sagit d'ouvrages destins retenir les terres, ils sontarms par des aciers longitudinaux destins reprendreles eorts de exion.

  • 4.2 Rfrences 5

    3.7 Fondations

    Le terme fondations regroupe tous les lments de struc-ture qui transmettent les eorts d'un ouvrage vers le sol.On distingue deux types de fondations :

    Fondations supercielles (semelle, radier) : elles tra-vaillent par contact entre la surface d'assise de la fon-dation et le sol ;

    Les semelles sont armes d'une nappe d'acieren partie basse et en partie haute si besoin,

    Les radiers se comportent comme des dalles l'envers, de faon analogue ils sont arms d'unenappe haute, et d'aciers en partie basse au ni-veau des longrines, voiles ou poteaux.

    Fondations profondes (puits, pieux) : elles travaillentsoit par friction entre la face latrale de la fondationet le sol, soit en pointe ;

    Les pieux sont, suivant les cas, non arms ouarms par des d'aciers longitudinaux et trans-versaux,

    Les puits sont rarement ferraills.

    3.8 Coques

    Il sagit de tous les ouvrages en bton surfaces nonplanes, cela concerne par exemple des silos, des rser-voirs, des toitures[note 6].Les coques peuvent tre armes d'une seule napped'armatures situe au milieu ou bien de deux nappes, unesur chacune des faces.

    4 Notes et rfrences

    4.1 Notes[1] Ces aciers en partie haute sont souvent appels chapeaux

    [2] La suite de Caquot est unemthode permettant de calculerles espacements entre cadres

    [3] En gnral les aciers sont comprims et donc l'espacemaximum est limit 15 diamtres

    [4] Le calcul classique RDM habituellement utilis pour lespoutres ne sapplique plus pour une poutre-voile puisquece n'est plus une poutre respectant les hypothses simpli-es de la RDM

    [5] Dans le cas d'une poutre-voile on ne peut parler d'eorttranchant, description issue du modle RDM, mais de ci-saillement, description plus gnrale issue du modle dela mcanique des milieux continus

    [6] Les toitures peuvent reprsenter des surfaces mathma-tiques tels que des cylindres paraboliques pour le CNITdans le quartier de La Dfense, ou des parabolodes hyper-boliques, march de Royan, facult de pharmacie Tou-louse

    4.2 Rfrences[1] Norme EN 206-1, classes de rsistances C8/10

    C100/115

    [2] Pour plus de dtails sur l'analyse de la abilit et les m-thodes probabilistes, voir la norme NF EN 1990 (Euro-codes structuraux, Bases de calcul des structures) ditepar l'AFNOR

    [3] Rgles BA45, BA60, CCBA68

    [4] L'avant-propos de l'Eurocode 2 prcise Cette Norme eu-ropenne devra recevoir le statut de norme nationale, soitpar publication d'un texte identique, soit par entrinement,au plus tard en juin 2005, et toutes les normes nationalesen contradiction devront tre retires au plus tard en mars2010

    [5] BAEL partie B

    [6] Cette limite de ruine est souvent confondue avec la limitede rupture. En ralit les matriaux entrent dans leur phasede dformation plastique, la ruine ne signie pas qu'il y arupture d'un lment de structure, il sut que les dfor-mations soient irrversibles

    [7] BAEL [A.4.3,4] et Eurocode 2 [3.1]

    [8] BAEL [A.2.2] et Eurocode 2 [3.2]

    [9] Par exemple, l'annexe E.7 du BAEL propose pour le calculdu ambement des poteaux la formule de MM. Desayin etKrishnan tandis que l'Eurocode 2 propose la formule deSargin simplie

    [10] BAEL [A.4.1,2] et Eurocode 2 [9.2.1.2(3)] En particulierles aciers comprims doivent tre maintenus tous les 15diamtres

    [11] DTU 23.1/NF P 18-210 Murs en bton banch

    5 Annexes

    5.1 BibliographieLes rgles de calcul et normes cites ci-aprs ne sont pasdisponibles librement dans l'Internet, mais sont venduespar leurs diteurs respectifs.

    Rgles BAEL 91 rvises 99, DTU P 18-702 ditpar le CSTB

    Rgles BAEL 91 rvises 99, Fascicule n 62 - TitreI - Section I dit par la Direction des Journaux of-ciels

  • 6 5 ANNEXES

    Eurocode 0, normes NF EN 1990 et NF EN1990/NA dites par l'AFNOR

    Eurocode 2, normes NF EN 1992-1-1 et NF EN1992-1-1/NA dites par l'AFNOR

    5.2 Articles connexes Architecture Bton Bton arm aux tats limites Commission du ciment arm (1900) Construction parasismique Gnie civil Histoire du bton Ouvrage d'art Prol d'ancrage

    5.3 Liens externes [PDF] Initiation au bton arm niveau BTS 1re an-ne

    [PDF] Olivier Gagliardini, Cours de bton arm ni-veau licence de gnie civil, IUP Gnie Civil et In-frastructures UJF-Grenoble I

    Guides, cours et documents divers en bton arm dusite almohandiss.com niveaux technicien ingnieur

    Site info ciments : L'armature du bton - De laconception la mise en uvre

    Portail de larchitecture et de lurbanisme

    Portail des sciences des matriaux

    Portail du btiment et des travaux publics

  • 76 Sources, contributeurs et licences du texte et de limage6.1 Texte

    Bton arm Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A9ton%20arm%C3%A9?oldid=113624841 Contributeurs : Nguyenld, MarcMongenet, Chris a liege, Moumou82, Laurent Jerry, DocteurCosmos, Aboumael, Gede, Gribeco, Arnaud.Serander, Flo, Traumrune, Pol-mars, Pautard, Blidu, Aleg, Xofc, Malost, Pld, Ji-Elle, Epsilon0, Lamiot, Gurin Nicolas, Gemini1980, PerOX, CalcXEF, Macassar, Chao-borus, Brunodesacacias, Rmih, Pj44300, JAnDbot, Manuguf, Verbex, Nerijp, Salebot, Speculos, Idioma-bot, Vincent Lextrait, VolkovBot,AlleborgoBot, Frydman Charles, Gz260, Xic667, Lysosome, SieBot, Binabik, Ski, JLM, Seb-guillot, Gareldairlines, Vlaam, PipepBot,Bubs, ALDO CP, Bloody-libu, DumZiBoT, Romanceor, Alexbot, HerculeBot, H.G ANTON, Maurilbert, Letartean, Legarrec.vincent, Al-bambot, Ccmpg, Treccio, Harmonia Amanda, Broadbot, JeanBono, Luckas-bot, Micbot, Vyk, Shustov, Heureuxcalme, Cantons-de-l'Est,Archimatth, Clumsy and stupid, Xqbot, MOSSOT, PomX, D'ohBot, Coyote du 57, Lomita, Orlodrim, Fabsss, Moltas, Bonjour, DEagle-Bot, EmausBot, Kilith, ZroBot, Dyolf77, N.Hodeau, Les3corbiers, WikitanvirBot, Cyrith~frwiki, ChuispastonBot, Jules78120, Cetunisia,0x010C, Oimabe, Haugure, OrlodrimBot, Le pro du 94 :), Dougette, Mattho69, Jitrixis, Almohandiss2013, OrikriBot, Rome2, Addbot,LBN2014, Tititititi~frwiki, Do not follow et Anonyme : 102

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    Histoire L'argileLa chauxLa Rome antique et l'Opus caementiciumLa rvolution industrielle et la chaux hydrauliqueLa rvolution industrielle et le ciment portland

    Les btonsBton de terreBton de chauxBton de cimentBton bitumineux Bton arm

    Notes et rfrences Annexes Bibliographie Articles connexes Liens externes

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    Bton arm.pdfPrincipe de fonctionnement Principes de calcul Principes de scurit volution des rgles de calcul Domaines des modles de calcul tat limite de service, ELS tat limite ultime, ELU

    Calcul

    Dispositions courantes de ferraillage Poutres Poteaux Dalles et dallages Voiles Poutres-voiles ou parois flchies Murs de soutnement Fondations Coques

    Notes et rfrences Notes Rfrences

    Annexes Bibliographie Articles connexes Liens externes

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