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PRIX : 1.05 - N° 1277 LUNDI 27 SEPTEMBRE 2021 LE SEUL HEBDOMADAIRE TAURIN EN ACTIVITÉ Le brindis à Chicuelo Un petit symbole perdu dans ces corridas sévillanes de la San Miguel. Le jour de sa présentation comme matador à la Maestranza, Juan Ortega a dédié son der- nier toro à Rafael Chicuelo, le fils du grand Chicuelo. Ce ne fut pas une grande faena, car après un récital prodigieux avec la cape, Ortega buta sur le manque de caste et de classe des Jandilla. Mais cela fit partie de ces petits détails de l'histoire qui nous projette vers la grande histoire. Ce fut un brindis au style sévillan. Si certains la font remonter à Rafael El Gallo, torero unique et inclassable, l'école sévillane prend sa source avec Chicuelo, et coule doucement dans les styles de Pepe Luis Vázquez, Pepín Martín Vázquez, Ma- nolo González, Curro Romero, aujourd'hui Pablo Aguado, entre autres. C'est Chi- cuelo qui base ce style sur le naturel et l'intuition, en se servant davantage des poignets et de la ceinture pour toréer que de ses bras. Recours génial des toreros de taille réduite. L'école sévillane est une manière de toréer, toute en finesse et en subtilité, mais aussi une manière d'être. Elle regorge de toreros de personnalité discrète, peu ba- vards, fuyant les honneurs et les hommages, profondément introvertis dans leur propre création. Ce lien entre Juan Ortega et Chicuelo a déjà quelques années. Grand admirateur du torero de la Alameda des Hercules, Juan Ortega avait fait le paséo, il y a deux ans à Madrid, avec une cape de paséo de Chicuelo, que lui avait prêtée la famille. C'est en 1928 à Madrid, face au toro "Corchaíto" de Graciliano Pérez-Taber- nero, que Chicuelo créa la faena moderne, celle de l'enchaînement naturel des passes. Seul dans la presse de l'époque, un critique visionnaire, Federico Alcazar, titra "Naissance de la faena moderne". Corrochano passa à côté et Pepe Alameda, dans ses livres, lui donna toute son importance. Réfugié au Mexique après la guerre civile, il faut préciser que Pepe Alameda avait été bien conseillé par le plus grand admirateur de Chicuelo, qui s'appelait Manolete. Avec Juan Ortega, tout est à la fois moderne et éternel. Cinq jours après avoir fait jouer la musique par ses véroniques, il signa vendredi dernier un nouveau ré- cital avec la cape. On le sentait une nouvelle fois parti vers la porte du Prince, mais ses adversaires, qu'ils soient de Jandilla ou de Juan Pedro, ne tinrent pas la distance et disséminèrent l'enthousiasme. Chicuelo préférait le toro de Saltillo dont il avait découvert les principales vertus au Mexique et qui, comme le dit Diego Ro- bles, permet d'épeler le muletazo. Il faudra que les nouvelles vedettes, à l'image de Morante, s'ouvrent à d'autres ganaderias. Les toros artistes ne servent pas tou- jours les toreros artistes. Marc LAVIE @marclavie TOUT SUR LA FERIA DE SÉVILLE: EMILIO DE JUSTO, TRIOMPHATEUR DE LA PREMIÈRE SEMAINE DE LA SAN MIGUEL / GUILLERMO HERMOSO PAR LA PORTE DU PRINCE / OREILLES POUR MANUEL PERERA, JUAN ORTEGA, MIGUEL ÁNGEL PERERA ET ROCA REY TOUT SUR LA FERIA DE MADRID : OREILLE POUR LE NOVILLERO MANUEL DIOSLEGUARDE

Le brindis à Chicuelo

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Page 1: Le brindis à Chicuelo

PRIX : 1.05 € - N° 1277 LUNDI 27 SEPTEMBRE 2021

LE SEUL HEBDOMADAIRE TAURIN EN ACTIVITÉ

Le brindis à ChicueloUn petit symbole perdu dans ces corridas sévillanes de la San Miguel. Le jour

de sa présentation comme matador à la Maestranza, Juan Ortega a dédié son der-nier toro à Rafael Chicuelo, le fils du grand Chicuelo. Ce ne fut pas une grande faena, car après un récital prodigieux avec la cape, Ortega buta sur le manque de caste et de classe des Jandilla. Mais cela fit partie de ces petits détails de l'histoire qui nous projette vers la grande histoire.

Ce fut un brindis au style sévillan. Si certains la font remonter à Rafael El Gallo, torero unique et inclassable, l'école sévillane prend sa source avec Chicuelo, et coule doucement dans les styles de Pepe Luis Vázquez, Pepín Martín Vázquez, Ma-nolo González, Curro Romero, aujourd'hui Pablo Aguado, entre autres. C'est Chi-cuelo qui base ce style sur le naturel et l'intuition, en se servant davantage des poignets et de la ceinture pour toréer que de ses bras. Recours génial des toreros de taille réduite.

L'école sévillane est une manière de toréer, toute en finesse et en subtilité, mais aussi une manière d'être. Elle regorge de toreros de personnalité discrète, peu ba-vards, fuyant les honneurs et les hommages, profondément introvertis dans leur propre création.

Ce lien entre Juan Ortega et Chicuelo a déjà quelques années. Grand admirateur du torero de la Alameda des Hercules, Juan Ortega avait fait le paséo, il y a deux ans à Madrid, avec une cape de paséo de Chicuelo, que lui avait prêtée la famille.

C'est en 1928 à Madrid, face au toro "Corchaíto" de Graciliano Pérez-Taber-nero, que Chicuelo créa la faena moderne, celle de l'enchaînement naturel des passes. Seul dans la presse de l'époque, un critique visionnaire, Federico Alcazar, titra "Naissance de la faena moderne". Corrochano passa à côté et Pepe Alameda, dans ses livres, lui donna toute son importance. Réfugié au Mexique après la guerre civile, il faut préciser que Pepe Alameda avait été bien conseillé par le plus grand admirateur de Chicuelo, qui s'appelait Manolete.

Avec Juan Ortega, tout est à la fois moderne et éternel. Cinq jours après avoir fait jouer la musique par ses véroniques, il signa vendredi dernier un nouveau ré-cital avec la cape. On le sentait une nouvelle fois parti vers la porte du Prince, mais ses adversaires, qu'ils soient de Jandilla ou de Juan Pedro, ne tinrent pas la distance et disséminèrent l'enthousiasme. Chicuelo préférait le toro de Saltillo dont il avait découvert les principales vertus au Mexique et qui, comme le dit Diego Ro-bles, permet d'épeler le muletazo. Il faudra que les nouvelles vedettes, à l'image de Morante, s'ouvrent à d'autres ganaderias. Les toros artistes ne servent pas tou-jours les toreros artistes.

Marc LAVIE @marclavie

TOUT SUR LA FERIA DE SÉVILLE:

EMILIO DE JUSTO, TRIOMPHATEUR DE LA PREMIÈRE SEMAINE DE

LA SAN MIGUEL / GUILLERMO HERMOSO PAR

LA PORTE DU PRINCE / OREILLES POUR MANUEL PERERA, JUAN ORTEGA, MIGUEL ÁNGEL PERERA

ET ROCA REY TOUT SUR LA FERIA

DE MADRID : OREILLE POUR LE

NOVILLERO MANUEL DIOSLEGUARDE

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EN ESPAGNE . Madrid . Vendredi 24 SEPTEMBRE. La première corrida de la feria d'automne a été reportée à cause du mauvais état de la piste, inon-dée par les trombes d'eau tom-bées sur Madrid deux heures avant la course. Devaient se pro-duire Diego Urdiales, José María Manzanares et Paco Ureña devant trois toros de Victoriano del Río et trois toros de Jandilla. On fit rentrer le public — environ dix mille spectateurs, seule la moi-tié de la capacité des arènes étant autorisée — et on tenta, avec un personnel réduit et des moyens tiers-mondistes, d'arranger la piste. Cela dura une heure d'attente inu-tile pour dix mille personnes. La corrida était prévue à 18 heures. À 18 heures 45, après qu'on les ait faits eux aussi patien-ter en leur expliquant qu'on arran-geait la piste, les trois toreros vinrent examiner le ruedo qui n'était qu'un bourbier : Urdiales en bleu pétrole et or, Manzanares en rubis et or et Ureña en ardoise et or. Un fiasco pour la Comunidad et pour l'empresa Plaza 1, au re-gard des moyens dérisoires mis en oeuvre pour remettre la piste en état. La corrida est reportée au 8 octobre avec le même cartel... mais pas les mêmes toros car cer-tains étaient sur le point de souf-fler leur sixième bougie... . Samedi 25 SEPTEMBRE. Première novillada avec picadors de la feria d'automne. Temps frais (21 °C). 1/4 entrée. Novillos de Fuente Ymbro, costauds, sérieux, mobiles et de jeu inégal, difficiles en géné-ral (supérieur le 4e), pour Manuel DIOSLEGUARDE, vert buvard et or (tour de piste et une oreille) Isaac FONSECA, rouge et or (ova-tion et silence) Manuel PERERA, fraise et or souligné de noir (ova-tion et ovation). Président : Jesús María Gómez Martín. Le picador Jesús Vicente a été ap-plaudi au 2e. Les trois novilleros se présentaient à Madrid. Pris en début de faena par le 3e, Manuel Perera est passé à l'infir-merie pendant le combat du qua-trième, souffrant des quelques commotions. Isaac Fonseca a dédié le 5e à son grand-père. NOVILLEROS HÉROÏQUES. Rarement ces dernières années on avait vu des novilleros avec une

telle envie de triompher et subis-sant autant de volteretas, car il y eut autant de genio que de caste chez les novillos de Fuente Ymbro. Manuel Diosleguarde fit une faena exposée au premier, en toréant avec un bon style, et tua d'une en-tière dans le haut décisive. Il y eut pétition d'oreille et on se demanda ce qu'il pouvait faire de plus pour la couper. Face au bon quatrième, le Salmantin fut franchement bon dans des séries abouties et tua d'une belle estocade. Isaac Fonseca fut le moins valo-risé. Pourtant, il montra un cou-rage inouï. Dès le premier toro de Diosleguarde, il fit un quite témé-raire, hanches en avant, par gao-neras angoissantes. Il fut pris plusieurs fois par le deuxième, et termina le costume en lambeaux, en se montrant héroïque. L'entière défectueuse fut foudroyante. Après une ouverture variée avec une au-dacieuse arrucina, sa faena au cin-quième fut plus inégale. Manuel Perera fut durement se-coué en début de faena à genoux par le troisième. Il continua sans veste, dans un état second, toréant avec quiétude. Le novillo chargea car Perera le fit charger. Il s'accro-cha avec le sixième, de moindre transmission. Voilà trois novilleros qu'on a envie de revoir ! (M.L.) RESEÑA des NOVILLOS. 1. "Jara-nero", n° 149, negro, 498 kg (né en novembre 17). 2. "Taranto", n° 102, castaño, 521 kg (né en jan-vier 18). 3. "Heroina", n° 2, negro, 464 kg (né en décembre 17). 4. "Adulador", n° 109, negro, 501 kg (né en janvier 18). 5. "Pecador", n° 46, negro bra-gado, 489 kg (né en octobre 17). 6. "Boquiflojo", n° 97, negro lis-tón, 523 kg (né en novembre 17). . Dimanche 26 SEPTEMBRE. Deuxième corrida de feria. Beau soleil. 10.000 spectateurs. Toros de Victorino Martín, très bien pré-sentés, largement armés, certains manquant de force et donnant un jeu inégal (supérieurs le 5e et sur-tout le 2e), pour Domingo LÓPEZ-CHAVES, châtaigne et or (silence et silence) Alberto LAMELAS, gly-cine et or (un avis avec ovation et un avis avec ovation) Jesús En-rique COLOMBO, bleu nuit et or (silence et un avis avec silence). Président : Gonzalo de Villa. Les banderilleros José Mora et José Antonio Prestel ont salué au 5e. Le picador Israel de Pedro a été ovationné au 6e.

Une minute de silence fut respec-tée au paséo pour l'anniversaire de la mort de Paquirri. Lamelas a dédié le 5e à la gana-dera de Mollalta. LAMELAS RATE LE COCHE. Les fauves gris de Victorino, re-marquablement présentés, donnè-rent du fil à retordre au cartel modeste de ce jour. Le plus applaudi fut Alberto Lame-las, dont on ne peut qu'admirer le courage à toute épreuve. Il alla avec témérité s'agenouiller face à la porte du toril, pour deux récep-tions angoissantes et vibrantes avec la cape. Le sort récompensa sa bravoure de preux chevalier en lui destinant les deux meilleurs toros de l'envoi, notamment le deuxième qui était un toro pour consécration. Il fit deux faenas si-milaires, commencées avec entrain par des séries droitières mais per-dant ensuite accord, rythme et liai-son dans de permanents replacements. Il tua chacun de ses opposants d'une entière tombée et se contenta d'ovations de soutien. Le premier Victorino manqua de force et la faena de Domingo López-Chaves se déroula sous les protestations, l'effort du torero de-meurant au second plan. Le qua-trième était un sérieux client, recevant du picador un châtiment appuyé avant de raccourcir sa charge et de se retourner comme un félin. Domingo tenta de le ré-duire avec intelligence. Comme souvent, l'épée ne fut pas son fort. La façon spectaculaire avec la-quelle Jesús Enrique Colombo pose les banderilles fut diverse-ment appréciée par le conclave. Son premier se replia vite sur la défensive, et Colombo en fit de même. Il affronta avec une brusque décision le maniable sixième, sans sortir d'une certaine vulgarité. Les Victorino semblaient chercher Emilio de Justo, mais il n'était pas là... (M.L.) RESEÑA des TOROS. 1. "Bosilillo", n° 41, cárdeno, 545 kg (né en dé-cembre 16). 2. "Venadito", n° 84, cárdeno claro, 522 kg (né en no-vembre 15). 3. "Patarato", n° 98, cárdeno oscuro, 515 kg (né en dé-cembre 16). 4. "Baratillo", n° 40, cárdeno, 551 kg (né en décembre 15). 5. "Jaquetillo", n° 21, cár-deno, 564 kg. 6. "Jaqueco", n° 38, cárdeno, 585 kg (né en no-vembre 15). . Feria de Séville . Mardi 21 SEPTEMBRE. Novillada avec picadors. Chaleur ventée (29 °C). 1/3 entrée (environ moitié de

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la jauge 60 %). Novillos d'El Par-ralejo, bien présentés, inégaux en force mais donnant un excellent jeu (le 5e fut le plus brave et le plus encasté ; 1er et 3e de plus de classe, tous de note supérieure), pour Manolo VÁZQUEZ, céleste et or (un avis avec ovation et un avis avec ovation) Jaime GONZÁLEZ-ECIJA, lilas et or (un avis avec ovation et ovation) Manuel PE-RERA, bleu myosotis et or (une oreille et une oreille). Président : Joaquín Herrera del Rey. Ont salué les banderilleros Felipe Proenza, au 1er ; Felipe Peña, au 1er ; Álvaro Núñez, au 3e ; Anto-nio Vázquez, au 3e ; et Javier Perea, au 6e. Les trois novilleros se présentaient (avec picadors) à Séville. Les novillos portaient une devise noire en mémoire du ganadero Pepe Moya, décédé récemment. Perera est sorti en triomphe par la porte des cuadrillas. González-Ecija a dédié le 2e et à un aficionado d'Ecija et le 5e à sa peña d'Ecija. Perera a dédié le 6e à Paco Ojeda. LUXE ET COURAGE. Le luxe d'une excellente novillada d'El Parralejo, que d'une façon ou d'une autre ont laissé passer, par manque de véritable courage, le petit-fils de Manolo Vázquez et González-Ecija, et le courage à toute épreuve de Manuel Perera, moins au point dans les formes mais beaucoup plus solide sur le fond. Tous ceux qui l'ont connu ont eu aujourd'hui une pensée mélanco-lique pour Pepe Moya, cet extraor-dinaire aficionado qui a créé la ganadería d'El Parralejo, et qui ve-nait tout juste de l'installer dans l'ancienne finca de Manolo Gon-zález. Un homme d'une profonde gentillesse, qui aurait aujourd'hui été l'un des plus heureux de la terre en voyant sa devise triom-pher sur la Real Maestranza. Petit-fils du "brujo de San Ber-nardo", Manolo Vázquez fit le paséo avec une cape datant de 1905 empruntée au musée du Gran Poder. On retrouva des gestes de famille, avec classe et chic. Il fut gêné par le vent pour profiter pleinement de l'excellent premier, et il lui manqua le cran et l'aguante pour parfaire sa faena au quatrième. Une jolie série à droite fit jouer le paso "¡ Viva Ma-nolo Vázquez !", un paso que Te-jera avait interprété notamment lors de l'historique faena de Ponce au Zalduendo en 2006.

González-Ecija ne prit pas vraiment la mesure des opposants. Le deuxième finit par le bousculer et le déchausser. Le cinquième fut le plus brave, renversant puis relevant la cavalerie comme un ballot de paille, expédiant au sol le picador Carlos Écija — détail troublant : on vint plus vite au secours du cheval que du picador... — et gardant une charge vibrante et profonde que l'enfant de la "poêle à frire" ne sut endiguer. Il ne sait pas tuer. Le vrai novillero de la soirée, ce fut Manuel Perera, qui s'immobi-lisa avec cran devant un troisième plus faible, se le faisant passer à quelques millimètres des jambes et forçant l'admiration du public... sinon celle de l'orchestre qui de-meura silencieux, avant de lever la baguette alors que le novillero al-lait chercher l'épée. Grosse en-gueulade du public au fils Tristán. Le protégé de Padilla alla se met-tre à genoux face au toril pour re-cevoir le sixième, un exemplaire allègre et prompt qu'il le prit sans mal lors d'une ouverture à genoux et devant lequel, à défaut de se poser, il mit tout son coeur. Deux cabrioles du quadrupède firent perdre le rythme à la faena, com-pensée par l'engagement perma-nent du novillero. Cette fois, on lui joua Opéra Flamenca. Deux coups d'épée, une oreille à chaque no-villo et un triomphe mérité. (M.L.) RESEÑA des NOVILLOS. 1. "Jala-perras", n° 59, castaño, 462 kg (né en février 18). 2. "Pelirrojo", n° 42, negro, 498 kg (né en dé-cembre 17). 3. "Despótico", n° 45, castaño, 470 kg (né en décembre 17). 4. "Senador", n° 72, tostado, 456 kg (né en novembre 17). 5. "Cantamañana", n° 73, castaño, 500 kg (né en décembre 17).

Manolo Vázquez, père et fils - ©toromedia

Manolo Vázquez

Manuel Perera . Mercredi 22 SEPTEMBRE. Troisième corrida de la feria de San Miguel. Soleil, temps un peu lourd (26 °C) et brise intermit-tente. 1/4 entrée. Toros de San-tiago Domecq, volumineux, hors du type, manquant de caste et de mobilité (seul le 3e, brave et en-casté, donna du jeu), pour Diego URDIALES, bleu outremer et or (ovation et silence) Daniel LUQUE, blanc et argent (ovation et tour de piste après un avis) Rafael SERNA, coquelicot et or (silence et silence). Président : José Luque Teruel. Ont salué les banderilleros Juan Contreras, au 2e ; Juan Manuel Raya, au 3e ; Antonio Ronquillo, au 3e ; José Chacón, au 5e ; et Al-berto Zayas, au 2e et au 5e. CUADRILLAS EN VERVE. La fiche de cette corrida suffirait à tout commentaire, car il y eut des détails mais rien d'essentiel. La faute en incombe aux toros de Santiago Domecq, sortis de leur type en volume et en poids. Avant, les seuls toros qui supportaient six cents kilos étaient ceux de Miura et de Pablo-Romero. Le toros de Núñez et de Domecq étaient bas, fins, mais bougeaient beaucoup. Les fauves massifs de ce jour bou-gèrent peu et ôtèrent beaucoup de

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relief à l'effort des toreros. Le seul encasté fut le troisième, un animal de bonne charge que le jeune et inexpérimenté Rafa Serna ne toréa que par intermittence, sans accord global. Distrait, le cinquième eut sa part de noblesse dans la muleta autori-taire et dominatrice d'un Daniel Luque très décidé, mais ne trou-vant pas d'opposant à ses me-sures. Deux séries droitières firent jouer le magnifique "Puerta del Principe", mais les luquesinas fi-nales ne trouvèrent guère d'écho auprès du public raffiné de la Maestranza. Une demi-lame trébu-chante mais en bonne place dé-clencha une pétition d'oreille bruyante mais minoritaire. Luque n'a pas encore concrétisé à Séville sa brillante campagne estivale. De cette corrida anodine, on re-tiendra le brio des cuadrillas. Lorsque Juan Contreras glissa à la sortie de la première paire devant le premier toro, son collègue Anto-nio Ronquillo lui fit un quite provi-dentiel qui vaudrait à lui seul le prix décerné par l'infirmerie. José Chacón culbuta violemment dans le callejón après avoir cloué les papillotes au cinquième. Tous fu-rent vigoureusement ovationnés. (M.L.) RESEÑA des TOROS. 1. "Desta-cado", n° 67, colorado, 535 kg (né en septembre 16). 2. "Semen-tero", n° 72, castaño salpicado, 502 kg (né en février 16). 3. "Gra-cioso", n° 65, colorado salpicado, 545 kg (né en novembre 15). 4. "Chismoso", n° 53, flor de gamón, 598 kg (né en octobre 15). 5. "Malhumor", n° 43, negro, 579 kg (né en novembre 16). 6. "Ima-ginario", n° 18, melocotón, 620 kg (né en septembre 16).

. Jeudi 23 SEPTEMBRE. Quatrième corrida de feria. Temps pluvieux (23 °C). 1/2 entrée. Toros de Vic-torino Martín (le 2e comme so-brero), bien présentés et de jeu inégal (supérieurs 4e, 5e et 6e), pour Antonio FERRERA, rouge écarlate et or (ovation, silence et tour de piste) Emilio de JUSTO, évêque et or (ovation, deux oreilles et ovation). Mano a mano. Sobresaliente : Antonio Fernández Pineda (blanc brodé de noir). Président : Gabriel Fernández Rey. Ont salué les banderilleros João Ferreira, au 1er (avec public de-bout) ; Morenito d'Arles, au 4e ; José Manuel Montoliú, au 5e ; Abraham Neiro, au 6e ; et Fer-nando Sánchez, au 1er et au 5e.

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Daniel Luque ©jeanyvesblouin

Diego Urdiales ©jeanyvesblouin

Le banderillero José Chacón ©jeanyvesblouin

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Emilio de Justo a dédié le 4e, via le micro de la télé, à Pablo Aguado. Emilio de Justo est sorti en triomphe par la porte des cuadrillas. CONSÉCRATION D'EMILIO DE JUSTO. En comprenant à merveille ses toros de Victorino, Emilio de Justo s'est consacré comme un torero de tout premier plan dans le cadre historique de la Real Maestranza. Le sommet de l'après-midi, et à ce jour de la feria, fut sa faena au quatrième, un toro bien piqué par Germán González lors d'une deuxième rencontre avec la cava-lerie au cours de laquelle le Victo-rino bascula vers la noblesse et la classe. Deux séries à droite firent jouer "Currito de la Macarena", mais ce fut surtout une grande série de naturelles qui rendit la faena grandiose, une série au cours de laquelle, en toréant avec temple et total engagement, le to-rero extremeño parvint à ralentir la fougue du Victorino. La série gauchère suivante, plus courte et plus heurtée, fut parachevée par deux magnifiques aidées. Emilio termina par deux séries droitières lentes, parfaitement toréées, inter-calées d'un trincharezo subtil, la dernière sans l'aide de l'épée. Une entière contraire en basculant dans le berceau fit tomber deux oreilles plus que méritées. Un pinchazo au sixième le priva de porte du Prince. Car face à ce sixième, Emilio, très décidé tout l'après-midi avec la cape, toréa à nouveau à merveille, et signa une série de naturelles absolument ex-traordinaires. Si extraordinaires qu'elles en terminèrent avec l'éner-gie du Victorino, bon mais accu-sant un châtiment appuyé. Face à son premier, un réserve voulant absolument revenir au toril, Emilio de Justo avait connu une sacrée frayeur en perdant l'équilibre sur la piste humide et en étant repris au sol. Il y eut de belles séquences sur la corne droite, faisant jouer "Gallito", mais l'entière, magni-fique, ne fut enfoncée qu'au deuxième voyage. Un triomphe qui fera date dans la carrière du torero. Dans un nouveau duel avec Emilio de Justo, Antonio Ferrera fit pâle figure et fut une nouvelle fois sur-classé, comme cela avait été le cas au début de l'été à Madrid. Ses deux premiers Victorino, faibles, courts et avisés, ne lui permirent guère de s'étendre, mais le cinquième fut un bon toro, devant

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Emilio de Justo - ©toromedia

Emilio triomphant

Morenito d'Arles au millimètre

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lequel Ferrera commença bien les séries mais ne cessa ensuite de bouger et gagner la queue. Toréo de pacotillo, épée efficace et péti-tion d'oreille justement refusée par la présidence. Emilio de Justo nous a enchanté et a remporté un succès mémorable, mais il s'en voudra sans doute d'avoir raté de si peu la porte du Prince. Parions que ce n'est que partie remise. RESEÑA des TOROS. 1. "Mos-quero", n° 114, cárdeno, 514 kg (né en décembre 15. 2bis. "Verda-dero", n° 53, cárdeno, 520 kg (né en février 17). 3. "Pobrecito", n° 97, cárdeno, 502 kg (né en janvier 17). 4. "Portezolano", n° 51, cár-deno, 501 kg (né en février 16). 5. "Garañuelo", n° 6, cárdeno, 520 kg (né en mars 17). 6. "Bohemio", n° 57, cárdeno, 515 kg (né en mars 17). . Vendredi 24 SEPTEMBRE. Cinquième corrida de feria. Ciel nuageux (24 °C). Plein du maxi-mum autorisé (6.704 spectateurs, plus de billets à la vente). Toros de Juan Pedro Domecq (le 5e comme sobrero), faibles, décastés et don-nant un pauvre jeu, pour MO-RANTE de la PUEBLA, châtaigne et or (silence, silence et silence) Juan ORTEGA, havane et or (ova-tion, silence et une oreille). Mano a mano. Sobresaliente : An-tonio Fernández Pineda (noir et argent). Président : Fernando Fernández-Fi-gueroa. Les banderilleros Fernando Sán-chez et Sánchez Araujo ont salué au 1er. Ortega a dédié le 2e à Pepe Luis Vargas. La corrida fut transformée en mano a mano en l'absence de Pablo Aguado, blessé au genou le samedi précédent. LA CAPE FULGURANTE D'ORTEGA. Le duel entre les deux grands ar-tistes sévillans provoquait beau-coup d'espoirs et avaient épuisé les places mises à la vente, mais c'était sans compter sur les sempi-ternels toros de Juan Pedro Do-mecq, qui, quels que soient leur comportement, sont et seront chaque année à l'affiche de la feria de Séville. Corrida épaisse, décastée, faible, sans la moindre agressivité, ôtant tout relief à ce qui se fit en piste. Mais il y eut tout de même quelques minutes, inoubliables, d'art profond. Ce fut, comme le

dimanche précédent, la réception avec la cape par Juan Ortega de son premier toro : des véroniques fulgu-rantes, d'une lenteur incroyable, notamment sur le côté gauche, qui dressèrent le public et déclenchèrent la mu-sique. Ortega amena son toro au cheval par des chicuelinas en mar-chant, déclinées là en-core au ralenti, et Morante fit un quite magnifique. Muleta en main, Ortega

Morante - ©toromedia

Ortega

La cape d'Ortega

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commença par des aidées, puis des derechazos profonds firent jouer Manolete. Mais cette faena délicate et variée fut ternie avec l'épée : trois pinchazos, le dernier plus profond et suffisant. D'autres fulgurances au sixième : un quite par chicuelinas de Mo-rante, auquel répondit un ana-logue version Ortega. Et une faena parsemée de détails et de bon goût, mais sans liaison possi-ble car le Juanpedro se dégonfla comme une baudruche, au son de "Cielo andaluz". L'oreille récom-pensa la bonne estocade et la prestation de Juan Ortega dans son ensemble. Comme à chaque fois, Morante eut les toros les plus laids, les plus ternes, les plus mauvais. Et le pu-blic resta sur sa faim. Toreros artistes, oui. Toros ar-tistes, non. (M.L.) RESEÑA des TOROS. 1. "Maris-quero", n° 126, castaño, 585 kg (né en décembre 16). 2. "Viñero", n° 148, negro, 521 kg (né en fé-vrier 17). 3. "Laminoso", n° 128, castaño, 515 kg (né en décembre 16). 4. "Togado", n° 15, negro chorreado, 515 kg (né en décem-bre 16). 5bis. "Profeta", n° 58, castaño claro, 599 kg (né en dé-cembre 16). 6. "Lindura", n° 108, negro chorreado, 510 kg (né en janvier 16). . Samedi 25 SEPTEMBRE. Sixième corrida de feria. Temps superbe. Plein du maximum autorisé (6.704 spectateurs, plus de billets à la vente). Toros de Garcigrande (le 1er comme sobrero) (tous pro-priété de Justo Hernández, le troi-sième portant le fer de Domingo Hernández), inégaux en présenta-tion, en force et en jeu (supérieur le 5e), pour EL JULI, fraise tapis-sée et or (ovation et silence) Mi-guel Ángel PERERA, vert bouteille et or (ovation et une oreille) An-drés ROCA REY, blanc et or (ova-tion et une oreille). Président : José Luque Teruel. Ont salué les banderilleros Anto-nio Chacón, au 4e, et Javier Ambel, au 5e. PERERA INSPIRÉ. On attendait Juli et Roca Rey mais ce fut Perera qui, sortant de sa lé-thargie, fit le meilleur de la soirée. Surtout à la cape, notamment de-vant le cinquième lors d'un magni-fique quite par cordobinas ponctué d'une majestueuse demie. Mais aussi à la muleta, d'abord devant le noble deuxième lors d'une faena centrée qui fit jouer

Puerta Grande mais qui fut enta-chée par une entière basse lui fai-sant perdre l'oreille. Puis au cinquième, avec un magnifique début à genoux avec changement de main déclenchant les premières notes d'Agüero. Le toro tomba sur une passe de poitrine et la faena perdit de son intensité, mais l'esto-cade fut cette fois impeccable. Si Perera eut le meilleur lot, Roca Rey s'envoya le moins consistant. Notamment un petit troisième, sans présence ni force. Face au sixième, le Péruvien par sa témé-rité et sa proximité, mit la fibre

que ne possédait pas le Garci-grande, allant chercher une oreille de poids. Il porta deux coups d'épée sans tâche. El Juli fut également très bon à la cape face au premier, avant comme après la pique et sa faena, illustrée par Tio Caniyitas, eut des aspects magistraux. l'entière pro-voqua une pétition d'oreille non concédée. Il se contenta du strict minimum face au quatrième. (M.L.) RESEÑA des TOROS. 1bis. "Bo-nito", n° 165, colorado, 564 kg (né en février 16). 2. "Habanero", n° 114, negro, 502 kg (né en oc-

El Juli - ©toromedia

Miguel Ángel Perera - ©toromedia

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tobre 16). 3. "Condecorado", n° 132, castaño chorreado, 495 kg (né en mars 17). 4. "Conquista-dor", n° 29, negro, 519 kg (né en octobre 15). 5. "Jerifalte", n° 96, negro, 548 kg (né en octobre 15). 6. "Alejado", n° 119, negro, 515 kg (né en décembre 15). . Dimanche 26 SEPTEMBRE. Septième corrida de feria. Corrida à cheval. Beau temps. 1/3 entrée. Toros de San Pelayo (propriété du Niño de la Capea), de bon jeu, pour Andrés ROMERO (ovation et tour de piste) Léa VICENS (ova-tion et un avis avec ovation) Guil-lermo HERMOSO de MENDOZA (deux oreilles et une oreille). Président : Joaquín Herrera del Rey. Guillermo Hermoso est sorti en triomphe par la porte du Prince. Le cheval albinos "Maxímo", d'An-drés Romero, fut tué par le pre-mier toro. DRAME ET TRIOMPHE. La corrida commença mal par la mort d'un cheval en piste. Andrés Romero alla chercher le premier toro à la porte du toril avec la garrocha en montant son magni-fique albinos "Maxímo", mais après trois tours, le cheval glissa et reçut un coup de corne au sol avec éviscération des intestins. Il fut transporté à la clinique vétéri-naire d'Aznalcollar mais ne put être sauvé. Le triomphe, il fut pour un enthou-

siaste Guillermo Hermoso, qui sut séduire la Maestranza, en particu-lier sur "Berlin" au troisième et sur "Disparate" au sixième. Léa fit des choses brillantes sur "Bético" et "Diluvio" mais ses com-bats traînèrent en longueur. La musique s'en donna à coeur joie, sortant tous ses classiques. RESEÑA des TOROS. 1. "Bonda-doso", n° 27, negro, 525 kg (né en février 16). 2. "Canastito", n° 19, negro, 585 kg (né en août 16). 3. "Esmeraldo", n° 34, negro, 540 kg (né en mars 17). 4. "Ca-nastito", n° 29, negro, 519 kg (né en février 17). 5. "Canastito", n° 28, negro, 545 kg (né en février 16). 6. "Botinero", n° 1, negro, 520 kg (né en octobre 15). . Feria de Logroño . Lundi 20 SEPTEMBRE. Deuxième corrida de la feria de San Mateo. 3/4 de la jauge. Toros de Zal-duendo, bien présentés et faibles sauf le 3e, excellent, pour Antonio Roca Rey - ©toromedia

Accident du cheval d'Andrés Romero ©toromedia

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FERRERA (ovation, une oreille et silence) Diego URDIALES (ovation, silence et silence). Mano a mano. Les banderilleros Javier Valdeoro et Fernández Sánchez ont salué au 5e. . Mardi 21 SEPTEMBRE. Troisième corrida de feria. 2/3 entrée. Toros de Núñez del Cuvillo, inégaux en présentation et en jeu (supérieur le 6e), pour Diego URDIALES, rouge et or (ovation et ovation) Emilio de JUSTO, vert brillant et or (une oreille et tour de piste) Andrés ROCA REY, noir et or (quatre oreilles). Grand triomphe de Roca Rey, qui a offert sa meilleure version, no-tamment avec le sixième lors de l'une des meilleures faenas de sa temporada. Jolies séquences d'Urdiales au quatrième. . Mercredi 22 SEPTEMBRE. Quatrième et dernière corrida de feria. 2/3 de la jauge. Toros de Garcigrande, bien présentés, mo-biles et exigeants, pour EL JULI (si-lence et ovation) José María

MANZANARES (silence et silence) José GARRIDO (un avis avec si-lence et une oreille). José Garrido, qui remplaçait Pablo Aguado, a coupé une oreille in extremis. . Salamanque . Mardi 21 SEPTEMBRE. Temps en-soleillé et frais. 1/2 entrée. 2 toros

de Carmen Lorenzo (1er et 4e), de grande classe, pour le rejonea-dor Guillermo HERMOSO de MENDOZA (silence et silence). 4 toros de Garcigrande (propriété de Justo Hernández, les deux der-niers avec le fer de Domingo Her-nández), éteints, certains avec des difficultés, pour EL JULI, violet et or (ovation et une oreille) Alejan-

Guillermo Hermoso - ©toromedia Guillermo en triomphe - ©toromedia

Arrucina de Roca Rey

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dro MARCOS, glycine et or (ovation et une oreille). Président : Carlos Miguel Hernández. Sobresaliente : Miguel Ángel Sánchez. Le banderillero Joselito Rus a salué au 6e. Alejandro Marcos remplaçait Pablo Aguado. Guillermo Hermoso a d'excel-lentes montures et récite bien la leçon, mais sans accent personnel. Il tua mal à chaque fois. Juli vit son premier s'éteindre rapi-dement. Il fit un effort méritoire au cinquième, qui présentait du dan-ger, et il sut le mettre dans sa mu-leta. Le pire fut l'estocade, très en arrière. Alejandro Marcos toréa très bien par véroniques son premier, avec beaucoup de lenteur et d'élé-gance. Il commença bien la faena au sixième jusqu'à ce que le toro s'immobilise. (résumé de Domingo Delgado de la Cámara) RESEÑA des TOROS. 1. (rejones) "Vichanero", n° 48, negro, 532 kg (né en janvier 17). 2. "Almen-drero", n° 193, negro chorreado bragado meano corrido, 463 kg (né en février 17). 3. "Cuidadoso", n° 156, negro listón, 468 kg (né en octobre 16). 4. (rejones) "Agui-lillo", n° 9, negro, 469 kg (né en septembre 16). 5. "Rasposito", n° 69, castaño claro, 462 kg (né en octobre 16). 6. "Gracioso", n° 18, negro, 471 kg (né en avril 17). . Bargas (Tolède) . Lundi 20 SEPTEMBRE. Beau temps. 2/3 entrée. Toros du Comte de Mayalde, impressionnants de présentation et d'armures, mobiles et donnant un excellent jeu (tour de piste au 3e, "Guardamontes", n° 2, burraco), pour Manuel ES-CRIBANO, céleste et or (une oreille après un avis et un avis avec ovation) Sergio SERRANO, vert empire et or (une oreille et une oreille) Ángel TELLEZ, tabac et or (deux oreilles et un avis avec silence). Les banderilleros Jesús Aguado et David Peinado ont salué au 6e. Ángel Téllez a dédié le 3e à Ma-nuel Amador. Sergio Serrano a dédié le 5e au footballeur Arizmendi. Ángel Téllez est sorti en triomphe. Extraordinaire présentation des toros du Comte de Mayalde dans un petit village de 1.500 habi-tants. Le cinquième, un toro sardo (mélange de poils blancs, roux et

noirs) armé de véritables perches, fut sans doute le toro le plus im-pressionnant de la temporada. Une corrida pour Pamplona. Tous de grande classe, dans une gana-dería qui traverse un très grand moment et qui devrait être à l'af-fiche de toutes les ferias. Manuel Escribano assura les trois tiers avec aisance, et exposa avec cran face à l'exigeant quatrième, qu'il tua mal. Il avait bien tué le premier. Sergio Serrano fit une faena vi-brante au bon deuxième, et fit face à l'impressionnant cinquième, qu'il sut tuer avec adresse malgré le gigantesque berceau de cornes. Ángel Téllez signa de bonnes sé-quences mais demeura en dessous de la qualité du troisième, un toro d'une classe fabuleuse. Il ne s'ac-corda pas vraiment avec le sixième. Le jeune torero de Tolède accuse comme d'autres l'arrêt bru-tal qu'a provoqué la pandémie, le privant de toréer pendant plus d'un an et demi. RESEÑA des TOROS. 1. "Escultor", n° 6, castaño (né en août 16). 2. "Vibora", n° 21, negro (né en août 16). 3. "Guardamontes", n° 2, burraco (né en août 16). 4. "Jara", n° 27, colorado ojo de perdiz (né en août 16). 5. "Chor-lito", n° 25, sardo (né en août 16). 6. "Buzonero", n° 32, cas-taño. . Autres corridas . ARNEDO (La Rioja). 25 septem-bre. Moitié de la jauge autorisée. 2 toros de Los Espartales (1er et 4e) pour le rejoneador Diego Ven-tura (quatre oreilles). 2 toros de Núñez del Cuvillo (3e, 5e), 1 de Juan Pedro Domecq (2e) et 1 de Parladé (6e) pour Emilio de Justo, noir et or (silence et ovation) Juan Ortega, vert lézard et noir (ova-tion et silence). Sobresaliente : Chapurra (bleu roi et or). Nou-velle insolite : Emilio de Justo, qui remplaçait Pablo Aguado, n'a pas coupé d'oreille. . CONSUEGRA (Tolède). 25 sep-tembre. 1/4 entrée. Toros de Fuente Ymbro (le 4e comme so-brero), pour Finito de Córdoba (si-lence et trois avis avec bronca) El Fandi (une oreille et deux oreilles) Mario Sotos (ovation et ovation). . MUNERA (Albacete). 25 septem-bre. 2 novillos d'El Canario pour le rejoneador Juan Manuel Mu-nera (une oreille et une oreille). 4 toros du Comte de Mayalde, bien présentés et de jeu inégal (tour de

piste au 3e), pour Manuel Escri-bano (une oreille et une oreille) Sergio Serrano (deux oreilles et queue et ovation). . HELLÍN (Albacete). 25 septem-bre. Toros de Juan Pedro Domecq, de jeu inégal (supérieur le 5e), pour Morante de la Puebla (ova-tion et une oreille) Manzanares (ovation et deux oreilles) Daniel Crespo (ovation et ovation). Les banderilleros Daniel Duarte et Luis Blázquez ont salué au 5e. . SANGÜESA (Navarre). 25 sep-tembre. 1/4 entrée. Toros du Mar-quis de Quintanar, très bien présentés, pour Sánchez Vara, vert pomme et or (ovation et une oreille) Esaú Fernández, cham-pagne et or (une oreille et une oreille) El Adoureño, blanc et or (silence et deux oreilles). Sánchez Vara a offert un septième toro du même fer en supplément (deux oreilles). Le banderillero Raúl Cer-vantes a salué au 6e. À noter que tous les toros avaient été tientés au cheval à la finca au printemps, les trois matadors étant au courant de ce risque éventuel. . SAN FERNANDO (Cadix). 25 septembre. 150e anniversaire des arènes. 1/3 entrée. Toros d'Os-borne, variés de robes, nobles mais de peu de race, pour Curro Díaz, bleu de Sèvres et or (une oreille et une oreille) David Gal-ván, bleu acier brodé de noir (une oreille et une oreille) Ginés Marín, céleste et or (une oreille et deux oreilles). Le banderillero Rafael Viotti a salué au 3e. Après le paséo, un hommage fut rendu à Rafael Ortega, en présence de sa veuve et de Ruiz Miguel. . SORIA. 25 septembre. 5 toros de Miura et 1 d'Aldeanueva (1er bis), de jeu inégal, pour Javier Castaño (silence et ovation) Octavio Cha-cón (silence et une oreille) Pepe Moral (une oreille et silence). . VERA (Almería). 26 septembre. Toros de Juan Pedro Domecq pour El Fandi (une oreille et deux oreilles) José María Manzanares (une oreille et deux oreilles) Da-niel Crespo (ovation et silence). . VILLAMARTÍN (Cadix). 26 sep-tembre. Corrida mixte. 4 toros et 2 novillos d'El Torero pour Víctor Janeiro (quatre oreilles) El Ar-queño (quatre oreilles) le novillero Germán Vidal “El Melli” (deux oreilles et queue et une oreille). . YECLA (Murcie). 26 septembre. Toros de Los Chospes (le 4e comme sobrero), inégaux, pour Emilio Laserna (une oreille et deux

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oreilles) Andrés Palacios (une oreille et silence) Diego Fera (si-lence et silence). 2 erales du même fer pour le becerrista Pedro Navarro (une oreille et silence). Le banderillero Domingo García "Do-minguín", qui a eu sa peña à Tarbes, s'est coupé la coleta à la fin de la course. . Autres novilladas . CADALSO DE LOS VIDRIOS (Madrid). 19 septembre. 1/3 en-trée. Novillos de Baltasar Ibán, bien présentés, braves et encastés (tour de piste au 2e, "Camarito", n° 33, negro meano), pour Jorge Martínez, groseille et or (un avis avec ovation et un avis avec ova-tion) Jordi Pérez "Niño de las Monjas", vert pomme et or (deux oreilles et un avis avec ovation) Manuel Perera, moutarde et or (une oreille et deux oreilles). Les banderilleros Álvaro Núñez et An-tonio Vázquez ont salué au 6e. Le banderillero David Esteve fut pris en posant la troisième paire de banderilles au cinquième novillo, recevant un coup de corne à l'aine droite provoquant une forte hé-morragie mais n'intéressant pas d'artère importante. El Niño de las Monjas a été opéré le surlende-main d'un coup de corne interne, également sans gravité. . FUENSALIDA (Tolède). 19 sep-tembre. Soleil. 3/4 entrée. No-villos de Domingo Hernández, bons à divers degrés de force, pour Cristian Pérez, crème et or souligné de noir (une oreille et un avis avec ovation) Jorge Molina, grenat et or (tour de piste et deux oreilles) Álvaro Alarcón, céleste et or (ovation et deux oreilles). . SAN AGUSTÍN DE GUADALIX (Madrid). 19 septembre. Novillos de Zacarías Moreno pour Isaac Fonseca (une oreille et deux oreilles et queue) Álvaro Burdiel (une oreille et ovation) Sergio Ro-dríguez (une oreille et deux oreilles). . Corridas à cheval . POZOBLANCO (Cordoue). 26 septembre. Toros de Luis Terrón (tour de piste au 3e) pour Sergio Galán (une oreille et une oreille) Diego Ventura (quatre oreilles) Leonardo (une oreille et deux oreilles).

. Pas de feria du Pilar La Diputación de Saragosse, gérée par une coalition de gauche, n'offrant aucune facilité pour célébrer dans des conditions viables des corridas à Saragosse, l'imprésario Carlos Zuñiga se voit contraint d'annuler la feria du Pilar, alors qu'il avait déjà réservé les lots de toros et engagé les tore-ros. C'est pour la deuxième année consécutive que les arènes de Sara-gosse n'ouvrent pas leurs portes. C'est le cas de trois autres importantes arènes de première catégorie : Bilbao, Saint-Sébastien et Valencia. . No hay billete pour Morante Morante a épuisé toutes les places à la vente pour ses quatre corridas à Séville. C'est aussi le cas pour la corrida de Madrid du 12 octobre, la seule à ce jour de la feria d'automne à avoir assuré le plein. Le plein de la jauge actuellement autorisée à Las Ventas (11.700 places), car l'Espagne rouvrant à 100 % les stades, pourquoi n'en serait-il pas de même aux arènes, alors qu'aucun cluster n'a été constaté lors des corridas organisées depuis l'été 2020. À moins que les empresas ne soient pas sûres de remplir...

ÉCHOS DU CALLEJÓN

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REPORTAGE

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Morenito de Aranda

Gómez del Pilar

La corrida du 19 septembre à Aire sur l'Adour (photos Roland Costedoat)

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REPORTAGE

Dorian Canton

Brindis de Morenito à André Cabannes, de Vic

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À L’AFFICHE

SEPTEMBRE 28. SÉVILLE (18 h) (nov) 6 Rocío de la Cámara. Calerito, Manuel Diosleguarde, Jorge Martínez 29. GUADARRAMA (Madrid) (nov) (17 h 30) 6 Cuadri. El Chorlo, Francisco Montero, José Rojo 29. SÉVILLE (18 h) 6 Fuente Ymbro. Antonio Ferrera, Miguel Angel Perera, Daniel Luque 30. SÉVILLE (18 h) 6 García Jiménez. El Juli, José María Manzanares, Paco Ureña OCTOBRE 1. MADRID (nov) (18 h) 6 López Gibaja. Alejandro Fermín, Alejandro Adame, Ignacio Olmos 1. SÉVILLE (18 h) 6 Juan Pedro Domecq. Morante de la Puebla, Juan Ortega, Andrés Roca Rey

2. ARROYO DEL OJANCO (Jaén) 6 Los Ronceles. Alberto Lamelas, José Carlos Venegas, Raúl Rivera 2. GUADARRAMA (Madrid) (nov) (17 h 30) 6 Lozano Hermanos. Álvaro Alarcón, Manuel Perera, Álvaro Burdiel 2. LAS ROZAS (Madrid) (18 h) 6 Cuvillo. Finito de Córdoba, M.A.Perera, Daniel Luque 2. MADRID (18 h) 6 Garcigrande. El Juli, Emilio de Justo, Juan Ortega 2. PARENTIS-EN-BORN (17 h) (nov) 6 Los Maños. Manuel Diosleguarde, Miguel Aguilar, Christian Parejo 2. ROQUETAS DE MAR (Almería) 6 Cuvillo. Cayetano, Paco Ureña, Roca Rey 2. SAINT-MARTIN-DE-CRAU (16h30) Corrida de competencia : Gallon, Pagès-Mailhan, Alain et Frédérique Tardieu, Jalabert, Turquay, Tardieu frères. Gómez del

Pilar, Andy Younès, Jesús Enrique Colombo 2. SÉVILLE (18h) 6 Garcigrande. Diego Urdiales, José María Manzanares, Pablo Aguado 2. ÚBEDA (Jaén) (rej) 6 Bohórquez. Pablo Hermoso de Mendoza, Andy Cartagena, Guillermo Hermoso 2. VILLAMANRIQUE (Ciudad Real) (17 h) 6 Manuela Patón. Manuel Escribano, Román, Joaquín Galdos 2. VILLAREJO DE SALVANES (Madrid) (17 h) 6 Lagunajanda. Javier Cortés, Álvaro Lorenzo, Ginés Marín 3. GUADARRAMA (Madrid) (nov) (17 h 30) 6 Gabriel Rojas. Antonio Grande, Isaac Fonseca, González-Ecija 3. LAS ROZAS (Madrid) (18 h) 6 Domingo Hernández. El Fandi, Álvaro Lorenzo, Ginés Marín 3. MADRID (18 h) 6 Adolfo Martín. Antonio Ferrera (seul) 3. OLMEDO (Valladolid) (rej) (17 h 30) 6 El Canario. Andy Cartagena, Moura Caetano, Léa Vicens 3. PARENTIS-EN-BORN (17h) 3 Robert Margé + 3 Fernay. Carlos Olsina, Adam Samira, Solalito 3. SAINT-MARTIN-DE-CRAU (11h) 6 Yonnet. Octavio Chacón, Alberto Lamelas, Miguel Ángel Pacheco 3. SÉVILLE (18h) 6 Miura. Morante de la Puebla, Manuel Escribano, Pepe Moral 3. ÚBEDA (Jaén) 6 Cuvillo. Juan Ortega, Roca Rey (mano a mano) 3. VILAFRANCA DE XIRA (Portugal) 6 X. Juanito (seul) 4. GUADARRAMA (Madrid) (nov) (17 h 30) 6 Aurelio Hernando. Javier Montalvo, Manuel Diosleguarde, Álvaro Seseña 5. LOZOYA (Madrid) (festival) 6 Domingo Hernández. Finito de Córdoba, David Luguillano, El Cid, David Martínez, Cristian Rastrero, Brahian Osorio 8. MADRID (18 h) 3 Victoriano del Rio + 3 Jandilla. Diego Urdiales, Manzanares, Paco Ureña 8. MORALZARZAL (Madrid) (nov) 6 Aurelio Hernando. Aitor Fernández, Jorge Martínez, Niño de las Monjas 9. FREGENAL DE LA SIERRA (Badajoz) (17 h 15) 3 Albarreal +

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3 Virgen Maria. Morante de la Puebla, Ginés Marín, Juanito 9. FUENGIROLA (Málaga) (17 h 30) (rej) 3 Guiomar de Moura + 3 Luis Terrón. Diego Ventura, Leonardo Hernández, Ferrer Martín (alternative) 9. MOCEJÓN (Tolède) (12 h) 1 Puerto de San Lorenzo + 1 El Pilar + 1 Victoriano del Rio + 1 El Freixo. Esaú Fernández (seul) 9. MORALZARZAL (Madrid) (nov) 6 Los Lastrones. José Fernando Molina, Manuel Perera, Leandro Gutiérrez 9. PALOS DE LA FRONTERA (Huelva) 1 Albarreal + 1 Millares + 1 Villamarta + 1 Cuadri + 1 Pereda + 1 Domínguez Camacho. David de Miranda (seul) 9. VILLA DEL PRADO (Madrid) 3 Quintas + 3 Partido de Resina. Sánchez Vara, Paulita, Miguel de Pablo 10. CALANDA (Teruel) (17 h) (rej) 4 Colomer Hermanos. Sergio Domínguez, Pablo Donat 10. MADRID (18 h) 6 Santiago Domecq. El Juli, M.A.Perera, Daniel Luque 10. SAINT-SEVER (nov) (11 h) 4 Sánchez-Fabrés. José Fernando Molina, Alvaro Burdiel 10. SAINT-SEVER (nov) (17 h) 2 Alma Serena + 2 Casanueva. Yon Lamothe, Manuel Perera 12. CALANDA (Teruel) (17 h) 6 Montealto. Salvador Cortés, Damián Castaño, Imanol Sánchez 12. CORELLA (Navarre) (nov) (17 h 30) 4 Reta de Casta Navarra. José Cabrera, Francisco Montero 12. MADRID (18 h) 6 Alcurrucén.

Morante, López Simón, Ginés Marín 15. ALBA DE TORMES (Salamanque) Concours. Javier Castaño, Damián Castaño, López Simón 16. JAÉN (17 h 30) 6 Domingo Hernández. Morante de la Puebla, Emilio de Justo, Juan Ortega 16. MORALZARZAL (Madrid) (nov) 6 Montealto. Ignacio Olmos, Isaac Fonseca, David López 16. VALDEMORILLO (Madrid) (18 h) 3 Zacarias Moreno + 3 Prieto de la Cal pour trois demi-finalistes de la Copa Chenel 17. AIRE-SUR-L’ADOUR (16 h) (nov) Concours (José Escolar Gil, Flor de Jara, Agustínez, Turquay, Yonnet, L’Astarac). Carlos Olsina, Francisco Montero, Manuel Diosleguarde 17. ISTRES (11 h) (nov) 6 Jalabert. Jorge Martínez, Solalito, Clemente Jaume 17. ISTRES (15 h 30) 6 Virgen María. Andy Younès, Colombo, Maxime Solera 17. JAÉN (17 h 30) (rej) 6 Adolfo Martín. Diego Ventura, Leonardo Hernández (mano a mano) 17. SAN AGUSTÍN DE GUADALIX (Madrid) (18 h) 3 Cuadri + 3 Rehuelga pour trois demi-finalistes de la Copa Chenel. 23. CADALSO DE LOS VIDRIOS (Madrid) (18 h) 3 José Vázquez + 3 Adolfo Martín pour les trois finalistes de la Copa Chenel. 24. SAMADET (Landes) (festival) (16 h) Julio Aparicio, Marc Serrano, Octavio Chacón, El Galo, Yon Lamothe, X

24. SAMADET (Landes) (festival) (10 h) Rocío Romero, Manuel Diosleguarde, Carlos Enrique Carmona DÉCEMBRE 11. CALI (Colombie) (nov) 6 Fuentelapeña. Juan Viriato, Luis Miguel Ramírez, Gitanillo de América, Anderson Sánchez, Cristian Castañeda, Maicol Ramírez 18. CALI (nov) 6 Salento. Alejandro Adame, Manuel Perera, X 26. CALI. 6 Las Ventas del Espiritú Santo. Jacobo Botero (rej), El Fandi, Joselito Adame 27. CALI. 6 Juan Bernardo Caicedo. Antonio Ferrera, Guerrita Chico, Andrés Roca Rey 28. CALI. 6 Guachicono. Morante de la Puebla, Emilio de Justo, Sebastián Ritter 29. CALI (festival) (nocturne) 6 Alhama. Zotoluco, Javier Vázquez, Manuel Díaz «El Cordobés», Javier Conde, Joselillo de Colombia, El Cid 30. CALI. 6 Victorino Martín. Luis Bolívar, Emilio de Justo (mano a mano)

À L’AFFICHE

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SEMANA GRANDE. N°1277 LUNDI 27 SEPTEMBRE 2021

édité par la Société César ÉDITIONS S. L.

Directeur de la publication : Jean-Michel RIPA Rédacteur : Marc LAVIE

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Mardi 28 septembre . SÉVILLE, novillos de Rocío de la Cámara pour Calerito, Manuel Diosleguarde et Jorge Martínez (MOVISTAR TOROS, 18 h avec prise d'antenne à 17h30) Mercredi 29 septembre . SÉVILLE, toros de Fuente Ymbro pour Antonio Ferrera, Miguel Ángel Perera et Daniel Luque (MOVISTAR TOROS, 18 h avec prise d'antenne à 17h30) Jeudi 30 septembre . SÉVILLE, toros de García Jiménez pour El Juli, Manzanares, Paco Ureña (MOVISTAR TOROS, 18 h avec prise d'antenne à 17h30) Vendredi 1er octobre . SÉVILLE, toros de Juan Pedro Domecq pour Morante de la Puebla, Juan Ortega et Andrés Roca Rey (MOVISTAR TOROS, 18 h avec prise d'antenne à 17h15) . MADRID, novillos de López-Gibaja pour Alejandro Fermín, Alejandro Adame et Ignacio Olmos (MOVISTAR TOROS, en différé à 21h30) . Magazine GRANA Y ORO (LA 7, 13 h) présenté par Carlos Martín Santoyo. Samedi 2 octobre . MADRID, toros de Garcigrande pour El Juli, Emilio de Justo et Juan Ortega (MOVISTAR TOROS, 18 h avec prise d'antenne à 17h15) . Magazine TENDIDO CERO (TVE 2, 14h20) présenté par Belén Plaza . Magazine TIEMPO DE TOROS (CASTILLA-LA-MANCHA, 13 h 20) présenté par José Miguel Martín de Blas . Magazine GRANA Y ORO (LA 7, 10 h) présenté par Carlos Martín Santoyo. Dimanche 3 octobre . MADRID, toros d'Adolfo Martín pour Antonio Ferrera, seul contre six (MOVISTAR TOROS, 18 h avec prise d'antenne à 17h15) . Magazine TOROS PARA TOROS (CANAL SUR, 13 h) présenté par Enrique Romero . Magazine TIERRA DE TOROS (EXTREMADURA TV, 21h 55), présenté par Juan Bazaga COMMENT PRENDRE LES CHAÎNES ? . MOVISTAR TOROS : canal 67 de Movistar pour l'Espagne ou en France par Internet = plazatoros.tv (abonnement pour la France : 7,99 € /mois . TVE2 : canal 2 de Movistar ou sur internet = www.rtve.es (a la carta) . CANAL SUR : canal 150 de Movistar, par satellite sur Astra ou internet = www.canalsur.es . CASTILLA-LA-MANCHA : uniquement sur internet = www.cmmedia.es . LA 7 : uniquement sur internet sur la page de TV Castilla y León = www.cyltv.es . TELEMADRID : uniquement sur internet sur la page de Telemadrid : www.telemadrid.es - EXTREMADURA TV : en clair par satellite sur Astra ou sur Internet : www.canalextremadura.es

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9 juillet : Torija

18 juillet : lunel

23 juillet : fuengirola

31 juillet : bayonne

10 juillet : jaraiz de la vera

01 août : huelva

12 août : beziers

12 septembre : albacete

5 septembre : saragosse

26 septembre : seville

18 septembre : nimes

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