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Contacts presse :
Pôle presse du CMN : Camille Boneu et Marion Debain 01 44 61 21 86
[email protected] Pour retrouver l’ensemble des communiqués du CMN : presse.monuments-nationaux.fr
Dossier de presse, le 9 juillet 2018
Le Centre des monuments nationaux
est heureux de présenter le parcours-exposition
« Illustres ! C215 autour du Panthéon »
du 10 juillet au 8 octobre 2018
au Panthéon et dans les rues du Ve arrondissement
dans le cadre de sa saison culturelle
« Sur les murs, histoire(s) de graffitis »
2
Communiqué de presse
Dans le cadre de sa saison culturelle « Sur les murs, histoire(s) de graffitis », le Centre
des monuments nationaux (CMN) invite l’artiste urbain C215 à donner des visages aux
grandes figures honorées au Panthéon avec le parcours « Illustres ! C215 autour du
Panthéon », du 10 juillet au 8 octobre 2018. A travers un itinéraire dans la crypte du
Panthéon puis dans les rues du Ve arrondissement, le public peut entrer dans les
coulisses de création de C215 avant de sortir du monument pour découvrir les portraits
de 28 personnalités.
Renommé pour son travail sur les « illustres » - portraits au pochoir de nombreuses personnalités
dont certaines sont inhumées au Panthéon -, C215 a proposé d’enrichir cette série avec de nouveaux
portraits et de les disséminer dans le quotidien des citoyens, dans le Ve arrondissement, autour du
Panthéon. Ce parcours extérieur est complété par une exposition présentant sa démarche et
quelques objets de sa collection dans la crypte du monument.
L’artiste relève ainsi le défi de marquer la présence des personnages illustres dans la ville aujourd’hui,
ses pochoirs colorés réaffirmant la présence sensible et quotidienne de ces grandes figures dont les
passants croiseront le regard vif et saillant au détour des rues pendant les prochaines semaines.
Dans le cadre de la saison « Sur les murs, histoire(s) de graffitis », le CMN met en lumière en 2018
les graffitis historiques en les faisant dialoguer avec des créations plus contemporaines dans neuf
monuments de son réseau. Cette saison permet de valoriser les milliers de graffitis anciens que l’on
peut observer dans le Panthéon. Ces marques de visiteurs ou d’ouvriers qui ont voulu laisser une
trace de leur passage dans ce lieu, aux côtés de ceux des personnalités qui y sont honorées, ont fait
l’objet d’un recensement par l’établissement. Graffitis réalisés par des mains anonymes, portraits au
pochoir honorant les « illustres »… ce temps fort amené par C215 propose des allers-retours entre
la rue et le grand temple républicain.
Dans la crypte du Panthéon, les outils de travail et le processus de création de C215 pour réaliser
ses pochoirs sont révélés.
La volonté de l’artiste de faire dialoguer les itinéraires personnels et les actions célèbres des illustres,
comme fil conducteur de sa pensée, est mise en avant.
Ainsi, des ouvrages littéraires, lettres manuscrites, et objets professionnels de Marie Curie, Germaine
Tillion, André Malraux, Victor Hugo ou Antoine de Saint-Exupéry sont exposés. Ces objets
symboliques, dont certains sont agrémentés de portraits réalisés par C215, mettent en exergue le
domaine pour lequel ces illustres sont honorés.
Cette immersion dans la vision des personnages de C215 est complétée par une interview filmée de
l’artiste dans laquelle il aborde son rapport au Panthéon, aux gloires de la nation, à la pratique des
graffitis et aux messages que ces derniers véhiculent.
Telle une invitation à la découverte en extérieur des portraits des personnalités honorées au
Panthéon, dix photographies montrent l’artiste en plein travail de réalisation de ses œuvres.
Parallèlement, C215 propose dans les rues du Ve arrondissement, une lecture universaliste de
l’histoire de ces illustres dont les noms sont aujourd’hui associés à des rues, des places ou des
établissements publics. En installant ces figures dans l’environnement urbain immédiat du Panthéon,
l’artiste invite le public à se plonger dans les destins extraordinaires de personnalités qui ont, par
leurs actions, incarné le destin de la France.
A l’occasion de ce parcours-exposition, des visites ponctuelles des parties hautes du Panthéon
permettent au public de découvrir certains des graffitis anciens.
3
Sommaire
Note d’intention des commissaires de l’exposition ................................................... 4
Les portraits de C215 dans les rues du Ve arrondissement ..................................... 5
Visuels à disposition de la presse .................................................................................. 10
C215 .................................................................................................................................... 13
A la découverte du Panthéon ........................................................................................ 14
La saison « Sur les murs, histoire(s) de graffitis » ..................................................... 15
Informations pratiques .................................................................................................... 19
Le Panthéon ....................................................................................................................... 20
Le CMN en bref ................................................................................................................ 21
4
Note d’intention des commissaires de l’exposition
Le parcours « Illustres ! C215 autour du Panthéon » est né d’un intérêt renouvelé pour les
milliers de graffitis anciens du monument. Il s’agit pour l’essentiel de marques des visiteurs,
ou des ouvriers, anonymes pour l’histoire, qui veulent laisser une trace de leur passage dans
ce lieu, à côté de celui des personnalités qui y sont honorées.
Si les visiteurs ont inscrit leurs noms sur les murs du Panthéon, pourquoi les grands
personnages ne s’inscriraient-ils pas dans le quotidien de chacun ?
Faire dialoguer les grandes figures héroïques de notre histoire avec notre quotidien
contemporain, faire du graffiti un signe de continuité entre espace public et lieu
monumental : c’est le défi relevé par Christian Guémy, alias C215, qui, avec ses délicats
pochoirs, précipite les illustres du Panthéon dans la rue. L’artiste réussit le tour de force de
rendre à chacune des personnalités une sensibilité révélatrice de son engagement, du modèle
qu’il peut être pour tous.
La démarche relève tout à la fois du parcours construit que l’on peut suivre pas-à-pas, mais il
faut aussi que le visiteur, le promeneur, se retrouve comme par surprise, au détour d’une
rue, face au regard saillant et vif d’un illustre. Par ce soudain rapprochement entre les
graffitis du passé et les œuvres de C215, le visiteur d’aujourd’hui découvre toute l’humanité
qui fait la force du Panthéon.
David Madec, administrateur du Panthéon,
et Laure Pressac, commissaire de la saison « Sur les murs, histoire(s) de graffitis »
co-commissaires de l’exposition « Illustres ! C215 autour du Panthéon »
C215 réalisant le portrait de Berty Albrecht à Paris © C215 / ADAGP 2018
5
Les portraits de C215 dans les rues du Ve arrondissement
Berty Albrecht, sur une boite à feux, 176 rue Saint-Jacques
(1893-1943), apparait dans liste des 197 écrivains combattants de la Seconde Guerre
mondiale dévoilée en 1949
Journaliste et résistante, elle est l’une des six femmes Compagnon de la Légion d’Honneur et
l’une des deux femmes inhumées au Mémorial de la France combattante au Mont-Valérien.
Engagée dans la Résistance, elle est arrêtée et sera retrouvée pendue dans sa cellule.
Guillaume Apollinaire, sur une porte du cinéma La Filmothèque du Quartier Latin, 11 rue
Champollion
(1880-1918), apparaît dans la liste des 560 écrivains combattants de la Première Guerre
mondiale dévoilée en 1927
Poète, né russe ou polonais, il est naturalisé en 1914. Il se lie d’amitié avec Marie Laurencin,
Pablo Picasso, André Derain, et est le précurseur du Surréalisme, dénomination qu’il invente.
On lui doit des œuvres comme Alcools, Caligramme.
Henri Bergson, sur une boite aux lettres, 160 rue Saint-Jacques
(1859-1941), inscription dévoilée en 1967
Philosophe, brillant étudiant au lycée Condorcet, agrégé de philosophie, maitre de
conférences, professeur au Collège de France, élu à l’Académie française, prix Nobel de
littérature, il œuvre à la Société des Nations.
Pierre Antoine Marcellin Berthelot, sur une boite à feux, 5 rue Clotaire
(1827-1907), entre au Panthéon accompagné de son épouse Sophie en 1907
Scientifique de renom, académicien, il est ministre de l’Instruction publique et des Beaux-
Arts. Il croit fondamentalement en la science. A l’annonce du décès de son épouse, il
succombe à son chagrin.
Louis-Antoine de Bougainville, sur une boite à feux, 193 rue Saint-Jacques
(1729-1811), entre au Panthéon en 1811
Navigateur à bord du navire La Boudeuse, il est le premier Français à réaliser une
circumnavigation, en explorant la Mélanésie, la Papouasie et la Polynésie ; il prend possession
de Tahiti. Il relate son périple dans Voyage autour du monde.
Louis Braille, sur une boite aux lettres, 23 rue Jean de Beauvais
(1809-1852), entre au Panthéon en 1952
Devenu aveugle suite à un accident à l’âge de trois ans, Louis Braille, éducateur et linguiste,
invente notamment la première machine à écrire pour aveugle.
Pierre Brossolette, sur une boite aux lettres
devant la mairie du Ve, 21 place du Panthéon
(1903-1943) entre au Panthéon en 2015
Journaliste, homme politique, c’est avant tout une
figure de la Résistance, d’abord du réseau du
musée de l’Homme, actif dans la zone occupée,
puis à Londres, où il est régulièrement la voix
française de Radio-Londres. Arrêté lors d’une
mission, il sera torturé à de nombreuses reprises
et mettra fin à ses jours pour ne pas parler.
Pierre Brossolette par C215, à Paris
© C215 / ADAGP 2018
6
René Cassin, sur une porte en métal du collège Sainte-Barbe, 11 impasse Chartières
(1887-1976), entre au Panthéon en 1987
Résistant, engagé lors du second conflit mondial dans la Résistance, il devient vice-Président
du Conseil d’Etat, participe à la rédaction de la déclaration universelle des Droits de
l’Homme (1948), préside le Conseil Constitutionnel, la Cour européenne des droits de
l’Homme, et reçoit le prix Nobel de la Paix (1968).
Aimé Césaire, sur une boîte à feux, 50 rue Saint-Jacques
(1913-2008), inscription dévoilée en 2011
Poète, homme politique, il est maire de Fort-de-France et député de La Martinique. Il est le
rapporteur de la loi transformant les anciennes colonies en département d’outre-mer. Il
publie notamment Cahier d’un retour au pays natal.
Marie Curie, née Skłodowska, sur un mur de l’Institut Marie Curie, 20 rue d’Ulm
(1867-1934), entrée au Panthéon en 1995
Physicienne, chimiste, née en Pologne, elle est formée à Paris et devient la première femme
titulaire d’une chaire en Sorbonne. Elle s’engage sur le front lors de la Première Guerre
mondiale pour mettre en œuvre des systèmes de radiologie. Prix Nobel de Physique en
1903, avec Pierre Curie, puis de Chimie en 1911. Elle est la première femme à entrer pour
ses mérites propres au Panthéon.
René Descartes, dans un porte-menu du restaurant
La Méthode, 2 rue Descartes
(1596-1650), décret de panthéonisation pris en 1819,
mais toujours inhumé à Saint-Germain-des-Près
Philosophe formé par les jésuites, il fonde sa
réflexion sur les mathématiques et la raison humaine,
résumée par la formule Cogito erg sum (Je pense donc
je suis). Il est connu pour le Discours de la méthode.
René Descartes par C215, à Paris
© C215 / ADAGP 2018
Marie Curie par C215, à Paris
© C215 / ADAGP 2018
7
Alexandre Dumas, sur un mur au pied de l’escalier, rue Jacques-Henri Lartigues
(1802-1870), entre au Panthéon en 2002
Auteur fécond, il publie plus de trois cent ouvrages (pièce de théâtre, contes, romans), soit
près de 37 267 personnages. Avec Les Trois Mousquetaires, Le Comte de Monte-Cristo ou La
reine Margot, c’est un pan de l’histoire de France qui est romancé.
Victor Hugo, sur une boite à feux, 7 rue Soufflot
(1802-1885), entre au Panthéon en 1885
Homme de lettres, dessinateur, homme politique, il sera tour à tour royaliste,
antibonapartiste et finalement républicain. Certainement l’un des plus grands écrivains de la
langue française, il occupe aussi une place unique au Panthéon. Il y entre quelques jours
après sa mort, au cours d’une cérémonie grandiose réunissant près de 3 millions de
personnes.
Jean Jaurès, sur une porte de l’Ecole Normale Supérieure, 44 rue d’Ulm
(1859-1914), entre au Panthéon en 1924
Ecrivain, homme politique, agrégé de philosophie, il fonde le Parti socialiste en 1901,
L’Humanité et la SFIO. Inlassable artisan de la paix, il meurt assassiné quelques jours avant le
début de la Première Guerre mondiale.
Paul Langevin, au dos du panneau du square Paul Langevin, 17 rue Monge
(1872-1946), entre au Panthéon en 1948
Grand physicien et chimiste, défenseur de la relativité d’Einstein, dont il est un ami, Paul
Langevin est aussi engagé en politique et lutte contre le fascisme. Son arrestation en 1940
entrainera la première manifestation étudiante contre les nazis. Il est membre de la Ligue des
droits de l’Homme.
Jean Lannes, duc de Montebello, sur une boite à feux
au croisement de la rue de l’Estrapade et de la rue Clotilde
(1769-1809), entre au Panthéon en 1810
Maréchal d’Empire, il s’engage dans les armées de la
République puis derrière Bonaparte. Il est blessé à Arcole
et participe aux campagnes d’Italie et d’Egypte. Il meurt à la
bataille d’Essling. Reconnu pour son courage, il restera très
proche de l’Empereur. C’est le seul des vingt-cinq
maréchaux de l’Empire à être honoré au Panthéon.
André Malraux, boite à feux, 8 rue d’Ulm
(1901-1976), entre au Panthéon en 1996
Ecrivain, homme politique, résistant, aventurier, il s’engage
aux côtés des républicains lors de la guerre d’Espagne et
plus tard dans la Résistance. Il devient ministre chargé des
Affaires culturelles en 1959.
Honoré-Gabriel Riqueti, comte de Mirabeau, sur un mur à droite des escaliers, 17 rue
Malbranche
(1749-1791), entre au Panthéon en 1791, il en sort en 1792
Député du tiers-état vindicatif et engagé, il est connu pour ses tirades, notamment pour le
serment du Jeu de Paume. A sa mort il entre au Panthéon. Suite à la découverte de sa
correspondance avec Louis XVI, sa dépouille est retirée du monument.
Jean Lannes par C215, à Paris
© C215 / ADAGP 2018
8
Gaspard Monge, sur une boite aux lettres, 27 rue Monge
(1746-1818), entre au Panthéon en 1989
Mathématicien, ministre de la Marine et des Colonies, il est l’un des
fondateurs de l’Ecole polytechnique, de l’Ecole normale et de
l’Ecole des arts et métiers. Il participe à la campagne d’Egypte. Son
travail scientifique porte sur la géométrie descriptive.
Jean Moulin, sur un boitier électrique, 25 rue de l’Estrapade
(1899-1943), entre au Panthéon en 1964
Préfet, résistant, d’abord attiré par une vocation artistique, il publie des dessins satiriques
dans la presse. Il est le premier Président du Conseil national de la Résistance. Arrêté,
torturé, il meurt en prison. Pour son entrée au Panthéon, André Malraux prononce un
discours mémorable.
Paul Painlevé, sur un panneau du square Paul Painlevé, 8 place Paul Painlevé
(1863-1933), entre au Panthéon en 1933
Mathématicien d’excellence, il s’engage en politique dès les débuts de l’affaire Dreyfus, il
devient Président du Conseil et ministre de la guerre en 1917. Il croit dans l’aviation et
inaugure le ministère de l’Air. Il s’engage pour les patronages laïcs pour le développement
intellectuel et civique de la jeunesse.
Jean-Jacques Rousseau, sur un boitier électrique, 7 place
du Panthéon, au coin de la rue d’Ulm
(1712-1778), entre au Panthéon en 1794
Philosophe des Lumières, musicien, sa philosophie se base
sur l’idée que l’homme est naturellement bon. Il exerce une
influence considérable lors de la période révolutionnaire
avec son « contrat social ».
Jean-Jacques Rousseau est représenté ici aux côtés de Voltaire.
Antoine de Saint-Exupéry, sur une boite dans le collège
de France, 9 impasse Chartières
(1900-1944), inscription dévoilée en 1965 et apparaît dans la
liste des écrivains combattants de la Seconde Guerre
mondiale dévoilée en 1949
Aviateur, écrivain, il s’engage dans l’Aéropostale en 1926 et
effectue les premiers longs courriers au-dessus de
l’Atlantique sud. Il publie plusieurs ouvrages dont Le Petit
Prince. Son avion sombre en Méditerranée en 1944.
Germaine Tillion, sur une boite aux lettres, 1 place de la Sorbonne
(1907-2008), entre au Panthéon en 2015
Ethnologue, résistante, elle coordonne un réseau important de résistants du musée de
l’Homme. Arrêtée et déportée à Ravensbrück, elle est chargée après-guerre de missions
d’analyse de la situation en Algérie et en Afrique du Nord, et publie de nombreux textes sur
la Résistance.
Gaspard Monge par C215,
à Paris
© C215 / ADAGP 2018
Jean-Jacques Rousseau par C215,
à Paris © C215 / ADAGP 2018
9
François-Dominique Toussaint Bréda dit Toussaint-Louverture, sur une porte de
service du lycée Henri IV au croisement de la rue Clovis et de la rue Descartes
(1743-1803), entre au Panthéon en 1998
Esclave affranchi en 1776, Il se joint au soulèvement des esclaves de 1791 en Haïti. A
l’abolition de l’esclavage en 1794, il rejoint le camp français et combat contre les Espagnols
et les Britanniques. Nommé général de Saint-Domingue en 1801, il s’empare d’une partie de
l’île et la déclare indépendante, ce qui lui vaut d’être emprisonné en France où il meurt en en
1803.
François Marie Arouet dit Voltaire, sur un boitier électrique, 7 place du Panthéon, au
coin de la rue d’Ulm
(1694-1778), entre au Panthéon en 1791
Philosophe des Lumières, il consacre sa vie et sa plume à la lutte contre l’injustice. Il publie
des pièces de théâtre, des contes philosophiques, parfois en lutte contre le pouvoir ou
l’Eglise et il doit s’exiler une partie de sa vie, notamment à Ferney-Voltaire.
Voltaire est représenté ici aux côtés de Jean-Jacques Rousseau.
Jean Zay, sur une boite à feux, 1 rue Le Goff
(1904-1944), entre au Panthéon en 2015
Avocat, homme politique, il est le plus jeune ministre de la IIIe République pour l’Education
nationale et les Beaux-Arts. Il est à l’origine de la création du CNRS, de l’ENA et du festival
de Cannes. Il intègre l’éducation sportive et le théâtre à l’école.
Il est assassiné par la milice en 1944.
Emile Zola, sur deux boites à feux côte-à-côte, 39 rue Gay-Lussac
(1840-1902), entre au Panthéon en 1908
Homme de lettres et homme politique, il est l’auteur prolixe de la série des Rougon-Macquart
et surtout du manifeste « J’accuse… » publié dans L’Aurore, qui relance la révision du procès
de Dreyfus.
Ce portrait est accompagné d’une citation d’Emile Zola.
Jean Zay par C215, à Paris
© C215 / ADAGP 2018
10
Visuels à disposition de la presse
1.Jean-Jacques Rousseau
© Didier Plowy – CMN © C215 / ADAGP 2018
2.François-Marie Arouet, dit Voltaire
© Didier Plowy – CMN © C215 / ADAGP 2018
3.Jean Jaurès
© Didier Plowy – CMN © C215 / ADAGP 2018
4.Emile Zola
© Didier Plowy – CMN © C215 / ADAGP 2018
5.Honoré Gabriel, comte de Mirabeau
© Didier Plowy – CMN © C215 / ADAGP 2018
6.Germaine Tillion
© Didier Plowy – CMN © C215 / ADAGP 2018
7.Antoine de Saint-Exupéry
© Didier Plowy – CMN © C215 / ADAGP 2018
8.Paul Langevin
© Didier Plowy – CMN © C215 / ADAGP 2018
11
9.Alexandre Dumas
© Didier Plowy – CMN © C215 / ADAGP 2018
10.Marie Curie
© C215 / ADAGP 2018
11.René Descartes
© C215 / ADAGP 2018
12.Le Panthéon
© Benjamin Gavaudo - CMN
13.Vue de l’exposition dans la crypte du Panthéon
© Didier Plowy – CMN © C215 / ADAGP 2018
14. Vue de l’exposition dans la crypte du Panthéon
© Didier Plowy – CMN © C215 / ADAGP 2018
15. Vue de l’exposition dans la crypte du Panthéon
© Didier Plowy – CMN © C215 / ADAGP 2018
16. Vue de l’exposition dans la crypte du Panthéon
© Didier Plowy – CMN © C215 / ADAGP 2018
12
17.C215 en train de peindre le portrait de Berty
Albrecht
© C215 / ADAGP 2018
18.Graffiti de la Bande Noire daté de 1885 dans les
parties hautes du Panthéon
© Romain Veillon - CMN
19. Graffiti des époux Godefroid daté de 1876 dans
les parties hautes du Panthéon
© Romain Veillon - CMN
20.Affiche du parcours-exposition
13
C215
« Peu de moments de l’enfance ou de l’adolescence ont autant
marqué leur empreinte sur un artiste. Né en 1973, Christian
Guémy perd sa mère alors qu’il n’a que six ans. Ce sont ses
grands-parents qui l’élèvent, avec ses oncles et tantes. Cette fratrie
marque Christian entre volonté d’intégration et envie de liberté.
Eloigné de toute sensibilité culturelle, le jeune Christian se forme
seul, se confronte de manière intuitive aux œuvres d’art.
Sa formation universitaire le conduit à Paris, c’est tout à la fois un
éloignement familial presque choisi et une rupture qui crée un
nouveau manque.
C’est après une première période professionnelle que la création
artistique s’impose dans sa vie, après une rupture cette fois avec
son ancienne épouse et sa fille Nina.
Après des visages torturés, il développe un art du pochoir sensible
qui révèle – avec une acuité extraordinaire – la profondeur des
hommes et des femmes représentés. Son travail se caractérise par
une volonté inextinguible d’être accessible à tous, toujours au plus
près de ses figures représentées. Ainsi, pour être au plus proche d’elles, il colonise leurs objets. Ces
figures sont celles de son humanité, de ses choix : des animaux, sa fille, ses héros.
Pour cette exposition, le choix de vingt-huit grandes figures du Panthéon fut rude, tant par sa
générosité, il voulait embrasser le plus grand nombre. Ce choix laisse percevoir l’histoire, les valeurs
qui sont les siennes. » David Madec
C215 © Sylvain Lefeuvre
14
A la découverte du Panthéon
La visite des parties hautes du Panthéon
D’avril à octobre
Le Centre des monuments nationaux ouvre les parties hautes du Panthéon, intérieures et
extérieures, qui offrent au visiteur l’une des plus belles vues de la capitale. En effet, le Paris
historique tel que Victor Hugo l’imaginait dans Les Misérables en 1862 est visible à 360°
depuis la colonnade du Panthéon, à 35 mètres de hauteur.
D’avril à octobre, des visites de 50 personnes maximum accompagnées d’un agent sont
proposées aux visiteurs (11h00, 14h30, 15h30, 16h30) et permettent de découvrir certains
des graffitis historiques recensés dans le Panthéon.
Tarif unique de 3€, en plus du tarif d’entrée du monument (en vente à la billetterie)
Durée : 45 minutes
Effectif limité à 50 personnes
206 marches, 35 mètres de hauteur et vue panoramique à 360° sur Paris.
« L’aube », une installation de David Teboul en hommage à Simone Veil
Du 1er juillet au 16 septembre 2018
Le 1er juillet 2018 était organisée la cérémonie d’entrée au Panthéon de Simone Veil et de
son époux. A cette occasion, le cinéaste et vidéaste David Teboul présente une œuvre dans
le transept nord de l’édifice.
David Teboul a 10 ans la première fois qu’il voit Simone Veil, un mardi soir dans « Les
Dossiers de l’écran » consacrés à la déportation.
En 2003, il a 30 ans quand il décide de réaliser un film pour la rencontrer. Cette rencontre,
d’emblée intime, est celle du film et de l’amitié qui s’en suivit. Des heures de tournage
composées d’entretiens comme de nombreux moments de sa vie quotidienne.
L’artiste avait promis à Simone Veil de revenir un jour sur ces moments ; promesse qu’il
honore aujourd’hui avec cette installation sonore et visuelle rendant hommage à la femme
politique d’exception ainsi qu’à la survivante de la déportation.
Installation visuelle et sonore en cinq tableaux :
« Le Kaddish sera dit sur ma tombe » (texte et voix de Simone Veil), « Les arbres à
Birkenau » (néon et photographie), « L’aube à Birkenau, 17 juin 2018, 5h du matin »,
« Simone Veil se confie », « Une nuit à Birkenau » (installations sonores).
15
La saison « Sur les murs, histoire(s) de graffitis »
De nombreux graffitis ponctuent les murs d’une trentaine de
monuments, conservés, ouverts à la visite et animés par le
Centre des monuments nationaux. En 2018, l’établissement a
choisi de mettre en avant ce patrimoine très riche de textes
et de dessins gravés dans la pierre, porteurs de messages
individuels et spontanés, révélateur d’une conjoncture
particulière et notés avec un instrument de fortune sur un
support occasionnel et inhabituel : la pierre.
En organisant une saison culturelle « Sur les murs, histoire(s) de graffitis » dans neuf monuments
nationaux, le CMN souhaite valoriser ces nombreux graffitis anciens et faire redécouvrir ces
témoignages à fleur de pierre en jouant sur la proximité entre graffiti ancien et contemporain, à
travers des parcours de visite, des conférences, des ateliers ou visites insolites, des installations
d’œuvres d’art ou des créations artistiques contemporaines, mais également un recensement
scientifique des graffitis présents dans les monuments, un jeu transmédia et un ouvrage de référence.
Un site internet dédié accompagne également la saison culturelle : https://graffiti.monuments-
nationaux.fr/
Une programmation culturelle riche
Château de Pierrefonds
« Graffitis de la Grande Guerre »
Du 11 janvier au 16 septembre
Dans le cadre des célébrations nationales de la Grande Guerre, le CMN
montre dans la salle des Gardes du château de Pierrefonds, grâce à des
photographies projetées sur les murs et des archives, les graffitis cachés du
monument, notamment ceux de la Première Guerre mondiale. Cette
exposition retrace la vie quotidienne des soldats, décrit l’organisation du
château pendant cette période, et présente le rôle des graffitis, à la fois
moyen de communication et d’information, symbole d’une appartenance à un
collectif, et expression du rêve ou de la mélancolie du soldat. Ces graffitis
font par ailleurs l’objet de visites privilèges dans des lieux habituellement
inaccessibles au public.
Abbaye de Montmajour
« Les Graffitis marins de Montmajour »
Du 20 mars au 17 juin
Le CMN propose une exposition documentaire sur les
graffitis marins découverts en 1993 dans le cloître de
l’abbaye. Au XIIe siècle, de nombreuses routes
commerciales traversent la mer Méditerranée et l’abbaye de
Montmajour devient un centre de spiritualité chrétienne
très puissant. Bâtie à quatre kilomètres du port fluvial et
maritime d’Arles, l’abbaye est placée sous les protections de
la Vierge et de saint Antoine et saint Pierre, saints patrons
des marins. Elle accueille ainsi de nombreux fidèles venus
remercier les figures saintes pour la protection des
équipages.
Exceptionnels par leur qualité d’exécution et leur quantité, les graffitis marins présents dans le cloître
de l’abbaye représentent une excellente source historique pour la connaissance de l’architecture
navale du XIIe siècle.
Présentée dans le réfectoire de l’abbaye, l’exposition « Les graffitis marins de Montmajour » invite
donc le public à mieux connaître ces graffitis historiques et à les observer dans le cloître. Elle met
également l’accent sur la place de l’abbaye dans la cité au Moyen-Age.
Le cloître de l’abbaye de Montmajour
© Didier Plowy - CMN
16
Tours de La Rochelle
« Graff on Tour(s) »
Du 31 mars au 25 juin
Quelque 500 graffitis incrustent les murs des tours de La Rochelle comme autant
de témoignages des équipages échoués, des marins emprisonnés et des temps
forts de l’histoire de La Rochelle, notamment pendant les guerres franco-
anglaises. La saison permet de mettre en lumière ces graffitis ainsi que leurs
images en 3D, récemment captées. Du 31 mars au 25 juin, les artistes de la QZN
(Quinzaine du numérique) investissent la tour de la Lanterne avec « Graff on
Tour(s) », installations visuelles et sonores. Durant le mois de mai, les graffeurs
Lek & Sowat sont en résidence dans la tour Saint-Nicolas pour proposer une
création dans la salle basse. A l’occasion de la Nuit européenne des musées, le
film « Circonstances Atténuantes » de Cristobal Diaz est projeté dans la tour de
la Lanterne.
Fort Saint-André, Villeneuve-lez-Avignon
« Extensions de graffitis, collection des FRAC »
Du 18 avril au 30 septembre
Construit pour être un symbole du pouvoir royal, le fort Saint-André
disposait, à son origine, d’une garnison permanente et d’une prison. Les
soldats et les prisonniers occupèrent le site jusqu’à la Seconde Guerre
mondiale, laissant au fil du temps de nombreuses marques dans la pierre du
monument.
Du 18 avril au 30 septembre, huit artistes contemporains investissent le fort
Saint-André et proposent des œuvres qui entrent en résonnance avec
l’histoire de celui-ci : « Extensions de graffitis ». Ces créations prennent tout
leur sens face aux graffitis présents dans le fort et rappellent les gestes, l’acte
graphique, d’inscrire un message dans la pierre. L’ensemble des œuvres
choisies invitent ainsi les visiteurs à découvrir le fort sous un angle nouveau.
A l’occasion de cette exposition, un « week-end graffiti » est organisé les 26 et 27 mai 2018. Durant
ce week-end, des ateliers d’expression graphique et un concours sur les réseaux sociaux sont au
programme.
Avec Emilie Losch, Pablo Garcia, Jessica Diamond, Mounir Fatmi, Daniel Pflumm, Pascal Lièvre, Graham
Gussin, et Nicolas Daubanes.
Château d’If
« Un amour de graffiti »
Du 14 mai au 4 novembre
Dans le cadre de la saison « Sur les murs » mais aussi de Marseille
Provence 2018, le château d’If propose au public un nouveau parcours
de visite afin de mettre en lumière les auteurs des graffitis, anonymes
ou non, qui y ont exprimé leur amour (de la liberté notamment) en
laissant un souvenir de leur passage.
Trois interventions d’artistes contemporains complètent l’approche du
graffiti de mai à novembre. Madame, artiste de street art, réalise deux
installations - l’une sur le thème de l’amour, et la seconde sur celui du
temps - en s’appuyant sur les graffitis présents dans le monument. Les
artistes Marie Chené et David Poullard présentent une intervention
poétique à quatre mains intitulée « Mot d’angle ». Tout au long de la
saison, des moments participatifs (ateliers d’écriture, épisodes
cartographiques « oucarpiens », parcours en danse) seront proposés
aux publics, les invitant ainsi dans un monde où la liberté d’expression
est reine.
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Château de Vincennes
« Histoire(s) de graffitis »
Du 6 juin au 11 novembre
L’exposition « Histoire(s) de graffitis » donne sa cohérence à l’ensemble de la
saison « Sur les murs ». Ce monument conserve en effet des centaines de
traces réalisées entre 1550 environ et la fin de la Seconde Guerre mondiale,
témoins d’incarcérations qui ont fait du château de Vincennes une prison
d’Etat.
Structurée en cinq parties (introduction au graffiti historique / le graffiti, un
patrimoine / parcours d’interprétation / les sens du graffiti / l’héritage du
graffiti), elle prend appui sur les graffitis présents au château de Vincennes,
dont le donjon servit de prison du XVIe au XIXe siècle, mais aussi sur les
nombreux graffitis conservés dans les autres monuments du CMN et sur les
échos plus récents.
Ainsi, les visiteurs peuvent se faire une meilleure idée de la diversité de cette pratique millénaire
attestée dans de nombreuses civilisations, et voir comment le graffiti s’est immiscé dans leur
quotidien.
Tours et remparts d’Aigues-Mortes
« Graffitis, l’histoire racontée dans la pierre »
Du 9 juin au 30 septembre
Les murs des remparts d’Aigues-Mortes portent de nombreuses traces :
marques de tâcherons documentant la construction de l’enceinte, gravures de
bateaux témoignant de la fonction portuaire de la ville, nombreuses signatures
laissées lors des guerres de religion pendant lesquelles Aigues-Mortes est
place de sûreté, puis prison pour les protestants.
Un film introductif permet de lire les signes qui racontent le destin de la cité,
et de les mettre en relation avec les traces laissées dans d’autres monuments
du CMN. Une table tactile permet aux visiteurs d’avoir accès aux données
récoltées lors du recensement des graffitis. Enfin, une présentation historique
générale dans la porte de l’Organeau est accompagnée par une exposition de
photographies en grand format de Romain Veillon pour mettre en majesté
ces graffitis dans les cours.
Site archéologique d’Ensérune
« Parlez-vous graffiti ? »
Du 9 juin au 16 septembre
Cette exposition, organisée en collaboration avec le CNRS, permet d’illustrer les
métissages linguistiques et leurs usages à partir du riche corpus de graffitis ibériques,
grecs, italiques et étrusques présents dans les collections du musée. De nombreux
objets permettent de montrer l’ampleur du phénomène.
En parallèle, le site accueille des photographies en grand format illustrant le sujet et
guidant le cheminement du visiteur jusqu’à l’espace d’exposition temporaire.
Panthéon
« Illustres ! C215 autour du Panthéon »
Du 10 juillet au 8 octobre
A partir du mois de juillet, le street artist C215 réalise au pochoir les portraits
de vingt-huit personnalités honorées au Panthéon, sur les murs et les rues du
Ve arrondissement. Le parcours permet de faire découvrir des lieux de
mémoire et de faire le lien avec le monument et ses illustres occupants. Un
accompagnement pédagogique sera proposé autour de ce parcours.
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Recensement du corpus de graffitis anciens dans le cadre de la saison culturelle
« Sur les murs, histoire(s) de graffitis »
Après un relevé en 2017 sur les graffitis des tours et remparts d’Aigues-Mortes, une campagne de
recensement et d’étude des graffitis visibles est en cours dans plusieurs monuments du réseau : le
donjon du château de Vincennes, la tour de la Lanterne à La Rochelle, le Panthéon et le château d’If à
Marseille. A l’exception du Panthéon, tous ces monuments ont servi de prison pendant une période
plus ou moins longue de leur histoire.
Cette campagne permettra pour la première fois de disposer de nombreuses photographies en haute
définition des graffitis, d’en recueillir les caractéristiques graphiques, les thématiques, les symboliques
et les techniques, mais aussi de déchiffrer les textes et les noms associés pour tenter d’en savoir plus
sur l’identité des graffiteurs. Ainsi, plus de cent cinquante graffitis par monument feront l’objet d’un
recensement archéologique. Le croisement de cette base de données avec des ressources
documentaires variées, comme les registres de prisonniers ou les levées d’écrous, permettra de
mieux connaître les hommes et les femmes derrière ces marques.
Mission graffiti, une aventure transmédia
A l’occasion de la saison « Sur les murs, histoire(s) de graffitis », le CMN propose un jeu d’enquête
et d’aventure, à la découverte des graffitis. Dans les pas de Chloé, de juin à septembre, les joueurs
sont invités à percer le mystère des graffitis pour sauver les muses, menacées par la fureur de
Chronos et de Chaos.
Des œuvres d’art qui perdent leur couleur, un mystérieux livre bleu rempli de signes
incompréhensibles, un grand-père membre de l’ordre des Protecteurs…Chloé est entraînée dans
une aventure folle, qui va la mener de Ferney à Ensérune, en passant par les différents monuments de
la saison « Sur les murs ». Pour secourir les muses et les monuments en danger, elle devra retrouver
leur trace, leurs prénoms cachés dans les graffitis, puis les aider à retrouver leurs mémoires pour
lutter contre Chronos et ses Destructeurs.
L’ouvrage de référence Sur les murs, Histoire(s) de graffitis
Sous la direction de Laure Pressac, commissaire de la saison
culturelle, l’ouvrage Sur les murs, Histoire(s) de graffitis, publié aux
Éditions du patrimoine, est disponible en librairie.
Les graffitis – ces marques, dessins ou simples signatures qui
parcourent les murs de nos monuments historiques depuis des
siècles – intriguent et fascinent, mais ne sont devenus que
récemment l’objet d’un intérêt patrimonial, au-delà de la curiosité
qu’ils ont toujours suscitée. Ils forment un ensemble hétéroclite,
abordant la religion, l’amour, le sexe, la guerre, la politique...
Témoignages d’une période, écho d’un événement, description du
quotidien des prisonniers ou expression d’une résistance, d’un engagement politique, voire
œuvres artistiques : les graffitis peuvent endosser ces différents rôles. Abondamment illustré,
cet ouvrage embrasse leurs multiples facettes, devenues dans notre regard contemporain
des traces, ultimes témoins d’un instant révolu. A travers un ensemble d’une vingtaine de
textes de chercheurs, anthropologues, historiens ou sociologues réunis pour la première
fois, et grâce à des entretiens avec des artistes, le livre interroge leurs définitions et leurs
sens multiples.
Sous la direction de Laure Pressac
Parution : 21 juin 2018 – Prix : 29€
22 x 28 cm – 192 pages – 240 ill.
Reliure à la suisse
EAN 9782757705827
En vente en librairie
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Informations pratiques
Panthéon
Place du Panthéon
75005 Paris
Tél. 01 44 32 18 00
www.paris-pantheon.fr
Facebook : www.facebook.com/pantheondeparis
Instagram : www.instagram.com/pantheon.paris
Horaires
Du 1er avril au 30 septembre
Ouvert tous les jours de 10h00 à 18h30
Du 1er octobre au 31 mars
Ouvert tous les jours de 10h00 à 18h00
Dernier accès 45 minutes avant la fermeture
Fermé les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre
Tarifs
Plein tarif : 9 €
Tarif réduit : 7 €
Cartes Paris Museum Pass acceptées
Gratuité
Moins de 18 ans (en famille et hors groupes scolaires)
18-25 ans (ressortissants de l’Union Européenne et résidents réguliers non-européens sur le
territoire de l’Union Européenne)
1er dimanche du mois de janvier à mars et de novembre à décembre
Personne handicapée et son accompagnateur,
Demandeur d’emploi, sur présentation d’une attestation de moins de 6 mois, bénéficiaires
RMI, RSA, aide sociale
Journalistes
Accès
En transports en commun
Métro ligne 10 / RER B / Bus lignes 21, 27, 38, 82, 84, 85, 89
En voiture
Boulevard Saint-Michel et rue Soufflot
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Le Panthéon
Selon la volonté de Louis XV, l’église Sainte-Geneviève est
construite au centre de Paris entre 1764 et 1790. Le 4 avril
1791, l’Assemblée constituante décide de la transformer en
Panthéon. La crypte y accueillera désormais les sépultures
des grands hommes de la nation. Après Voltaire et
Rousseau, ce sont les grands serviteurs de l’Etat, proches de
Napoléon, qui y seront inhumés au début du XIXe siècle.
Depuis 1885, année de la mort de Victor Hugo, y reposent
ceux qui ont mérité de la patrie par leur engagement
citoyen ou leur défense des valeurs républicaines, tels Victor
Schoelcher, Jean Moulin, Marie Curie et Alexandre Dumas.
Construit par l’architecte Soufflot (1713-1780), le
monument est une manifestation du style néoclassique, très
marqué par l’influence de l’Antiquité (fronton, plan en croix
grecque, colonnes corinthiennes). Eminent architecte des
Lumières, il propose en effet une ambitieuse synthèse de
l’art antique, de l’art gothique et de la Renaissance, qui le
relie aux grands architectes du XVIe siècle.
Les toiles marouflées, datant d’une époque où le lieu était redevenu une église (deuxième
moitié du XIXe siècle), présentent des figures monarchiques et religieuses de l’histoire de
France. Elles sont l’œuvre de douze peintres de formation principalement académique,
presque tous habitués des commandes officielles.
Enfin la présence du pendule de Foucault est à noter. Cette expérience
scientifique installée par Foucault lui-même en 1851 est constituée d’une
sphère métallique de 47 kg suspendue à un fil de 67 mètres. Elle
démontre la rotation de la terre sur elle-même.
Le Panthéon est ouvert à la visite, animé et restauré par le Centre des
monuments nationaux. En 2017, il a accueilli plus de 730 000 visiteurs.
© Benjamin Gavaudo - CMN
© CMN
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Le CMN en bref Sites archéologiques de Glanum et de Carnac, abbayes de Montmajour et du Mont-Saint-Michel, châteaux d’If et
d’Azay-le-Rideau, domaine national de Saint-Cloud, Arc de triomphe ou encore villas Savoye et Cavrois constituent
quelques-uns des 100 monuments nationaux, propriétés de l’Etat, confiés au Centre des monuments nationaux. Premier opérateur public, culturel et touristique avec près de 9,5 millions de visiteurs par an, le Centre des
monuments nationaux conserve et ouvre à la visite des monuments d’exception ainsi que leurs parcs et jardins. Ils
illustrent, par leur diversité, la richesse du patrimoine français.
S’appuyant sur une politique tarifaire adaptée, le CMN facilite la découverte du patrimoine monumental pour tous
les publics. Son fonctionnement repose à plus de 85 % sur ses ressources propres issues notamment de la
fréquentation, des librairies-boutiques, des locations d’espaces ou encore du mécénat. Fondé sur un système de
péréquation, le Centre des monuments nationaux est un acteur de solidarité patrimoniale. Les monuments
bénéficiaires permettent la réalisation d’actions culturelles et scientifiques sur l’ensemble du réseau, rejoint
récemment par des sites confiés par d’autres opérateurs : la villa Kérylos (propriété de l’Institut de France), la
chapelle de Berzé-la-Ville (Académie de Mâcon), le musée Ochier (Ville de Cluny), l’ensemble Cap-moderne
(Conservatoire du Littoral). Par ailleurs, le CMN travaille actuellement avec la ville de Saint-Ouen à l’élaboration
d’un projet scientifique pour l’avenir de son château et restaure et mène les projets d’ouverture au public de l’Hôtel
de la Marine pour 2020 et du château de Villers-Cotterêts à l’horizon 2022.
Enfin, en 2014, le CMN a souhaité s’affirmer comme tête de file dans le numérique appliqué à l’univers patrimonial.
En créant son Incubateur du patrimoine en 2018, il a réaffirmé sa volonté d’être au plus près de l’innovation.
Retrouvez le CMN sur
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Monuments placés sous la responsabilité du CMN pour être ouverts à la visite
Auvergne-Rhône-Alpes
Château d'Aulteribe
Monastère royal de Brou à Bourg-en-Bresse
Château de Chareil-Cintrat
Château de Voltaire à Ferney
Trésor de la cathédrale de Lyon
Ensemble cathédral du Puy-en-Velay
Château de Villeneuve-Lembron
Bourgogne-Franche-Comté
Chapelle des Moines de Berzé-la-Ville
Cathédrale de Besançon
et son horloge astronomique
Château de Bussy-Rabutin
Abbaye de Cluny
Bretagne
Grand cairn de Barnenez
Sites mégalithiques de Carnac
Site des mégalithes de Locmariaquer
Maison d'Ernest Renan à Tréguier
Centre-Val de Loire
Château d'Azay-le-Rideau
Château de Bouges
Crypte et tour de la cathédrale
de Bourges
Palais Jacques Cœur à Bourges
Tour de la cathédrale
de Chartres
Château de Châteaudun
Château de Fougères-sur-Bièvre
Maison de George Sand à Nohant
Château de Talcy
Cloître de la Psalette à Tours
Grand Est
Château de La Motte Tilly
Palais du Tau à Reims
Tours de la cathédrale de Reims
Hauts-de-France
Tours et trésor de la cathédrale d'Amiens
Château de Coucy
Villa Cavrois à Croix
Château de Pierrefonds
Château de Villers-Cotterêts
Colonne de la Grande Armée à Wimille
Ile-de-France
Château de Champs-sur-Marne
Château de Jossigny
Château de Maisons
Villa Savoye à Poissy et sa loge
Domaine national de Rambouillet
Domaine national de Saint-Cloud
Basilique cathédrale de Saint-Denis
Maison des Jardies à Sèvres
Château de Vincennes
Normandie
Abbaye du Bec-Hellouin
Château de Carrouges
Abbaye du Mont-Saint-Michel
Nouvelle Aquitaine
Tour Pey-Berland à Bordeaux
Château de Cadillac
Abbaye de Charroux
Tours de la Lanterne, Saint-Nicolas
et de la Chaîne à La Rochelle
Abbaye de La Sauve-Majeure
Sites préhistoriques des Eyzies-de-Tayac :
Abri de Cap-Blanc, Grotte des Combarelles,
Grotte de Font-de-Gaume,
Gisement de La Ferrassie, Gisement de La
Micoque, Abri de Laugerie-Haute, Gisement
du Moustier, Abri du Poisson
Site archéologique de Montcaret
Château d'Oiron
Grotte de Pair-non-Pair
Château de Puyguilhem
Site gallo-romain de Sanxay
Grotte de Teyjat
Occitanie
Tours et remparts d'Aigues-Mortes
Château d'Assier
Abbaye de Beaulieu-en-Rouergue
Château et remparts de la cité de Carcassonne
Château de Castelnau-Bretenoux
Site archéologique et musée d'Ensérune
Château de Gramont
Château de Montal
Site archéologique de Montmaurin
Forteresse de Salses
Fort Saint-André de Villeneuve-lez-Avignon
Paris
Arc de triomphe
Chapelle expiatoire
Colonne de Juillet – Place de la Bastille
Conciergerie
Hôtel de la Marine
Tours de la cathédrale Notre-Dame
Domaine national du Palais-Royal
Panthéon
Musée des Plans-Reliefs
Sainte-Chapelle
Hôtel de Sully
Pays-de-la-Loire
Château d'Angers
Maison de Georges Clemenceau à Saint-Vincent-
sur-Jard
Provence-Alpes-Côte d'Azur
Cloître de la cathédrale de Fréjus
Site archéologique de Glanum
Château d'If
Villa Kérylos
Trophée d'Auguste à La Turbie
Place forte de Mont-Dauphin
Abbaye de Montmajour
Site Eileen Gray-Etoile de Mer-Le Corbusier à
Roquebrune-Cap-Martin
Hôtel de Sade à Saint-Rémy-de-Provence
Monastère de Saorge
Abbaye du Thoronet