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Votre diocèse est en synode
www.orleans.catholique.frN° 14
? Écologie, chacun sa part
en pages 4, 5 et 6
Réflexion sur la foi
Découverte du Loiret
Éclairages sur la Bible et la prière
Le dossier de ce numéro
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Je remercie l’équipe de rédaction qui a réalisé ce journal ainsi que tous les contributeurs.
■ 2 décembre10 h 30 : messe télévisée retransmise en direct sur France 2 depuis l’église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Courte-nay avec la participation du groupe musical Anuncio
■ Du 2 au 24 décembreExposition sur la Nativité (crèches, saynètes) à l’église de Messas tous les dimanches de l’Avent de 14 h 30 à 17 h 30
■ 6 décembre19 h : prière de Taizé église Saint-Pierre-du-Martroi à Orléans
■ 8-9 décembreRetraite pour tous au monastère Notre-Dame Bouzy-la-Forê[email protected]
■ 9 décembre16 h 30 : concert de poèmeset chants autour de Marie,église Saint-Martin d’OlivetEntrée libre
■ 11 décembre20 h 30 : groupe œcuménique d’Études Bibliquessur l’Évangile de Jeanau Centre Œcuméniqueà Orléans la Source
■ 13 décembreJournée de ressourcement des acteurs de l’annonce de la foi à tous les âges de la vie
■ 13 décembre9 h 30 à 15 h 15 Pause Mamansavec les sœurs de Saint-Jeanà [email protected]
■ Du 15 au 23 décembreExposition concours TOP CRÈCHE à la cathédrale
■ 15-16 décembreWeek-end À Bras Ouverts rassemblant des jeunes accompagnateurs bénévoles autour d’une dizaine de jeunes touchés par un [email protected]
■ 22-23 décembreRetraite de noël pour tous avec les sœurs de Saint-Jean à Saint-Jean-le-Blanc02 38 66 95 48
■ 23 décembre17 h : remise des prix du concours TOP CRÈCHE à la cathédrale
■ 24 décembre23 h : messe de la nuit de Noël à la cathédrale présidée par Mgr Blaquart
La pastorale en terme missionnaire exige d’abandonner le confortable critère pastoral du “on a toujours fait ainsi”. J’invite chacun à être audacieux et créatif dans ce devoir de repenser les objectifs, les structures, le style et les méthodes évangélisatrices de leurs propres communautés”. Cette invitation du pape François (La joie de l’Évangile n° 33) est plus que jamais d’actualité pour notre Église diocésaine. C’est le sens du synode diocésain que notre évêque a engagé pour donner un souffle nouveau à notre élan missionnaire. C’est aussi cet appel qui nous amène à arrêter, avec ce numéro de novembre-décembre 2018, la parution de catho45.Il y a 3 ans, il nous était apparu pertinent d’innover en matière de communication afin de rejoindre plus de chrétiens, notamment ceux qui fréquentent nos églises pour la messe dominicale, pour des célébrations (obsèques, baptême, mariage) en leur proposant un “gratuit”. Aujourd’hui, nous devons à nouveau repenser nos méthodes d’évangélisation, sans doute plus intégrer
la dimension numérique afin de toucher les plus jeunes… Je remercie l’équipe de rédaction qui a réalisé ce journal ainsi que tous les contributeurs. Ils ont fait du bon travail et ont transmis, grâce à ce support, la Bonne Nouvelle de l’Évangile. Une page se tourne à nouveau. Soyons toujours à l’écoute de notre monde : Dieu aime ce monde, ce monde est en attente de Bonne Nouvelle.
L’ÉDITORIAL
Une page se tourne
Philippe Gauthier,Vicaire général du diocèse d’Orléans
DÉCEMBRE 2018
L’AGENDA www.orleans.catholique.fr/agendaPour en savoir plus…
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39 diacres perma-nents vivent dans le diocèse. La plu-
part étant mariés, il y a de nom-breuses épouses, mais aussi des veufs et des veuves. Tout ce petit monde entend vivre en fraternité. Témoignages :
Le veilleurChoisi par ses pairs, il veille sur la qualité de la vie fraternelle. Grâce à lui, diacres et épouses se retrouvent ainsi régulièrement en petits groupes, les “Haltes Spi”, pour des temps de partage. Tous les deux ans, ils vivent aussi, à travers spiritualité et tourisme, un temps fort de vie commune dans un diocèse proche.
L’accompagnement mutuel“De près de 15 ans mon aîné dans le diaconat, Jean-Michel a été un guide pour moi vers l’ordination. Le travail manuel nous a maintes fois réunis. Il me donnait des conseils, que je m’empressais de ne pas suivre, puis il a cessé, acceptant mes méthodes qu’il n’approuvait
pas toujours. Lui qui s’emportait quelquefois devant telle ou telle situation, il m’a appris le lâcher prise. Auprès de lui, j’ai découvert ce qu’est la fraternité humaine et spirituelle. Il était pour moi le visage du Christ Serviteur se donnant entièrement sans jamais s’imposer.”
Le temps fortIl est ponctué de petits évènements, de partages spontanés, de découverte des tempéraments et des goûts de chacun, de rires et de joie, mais aussi parfois de moments plus graves, lors de confidences douloureuses. Quelques jours permettent ainsi de se connaître mieux que beaucoup de réunions plus formelles.“Lorsque nous avions des enfants jeunes, ils nous accompagnaient et vivaient des temps riches entre eux et aussi avec notre évêque qui aimait partager leurs jeux. Depuis quelques années, il n’y a plus d’enfants avec nous, ils ont grandi. Vite, les nouveaux diacres, faites-nous des enfants !”
Les épousesElles ont toute leur place dans la vie diaconale dont elles font partie à part entière, même si leur époux est décédé. Elles ont aussi des temps de rencontre et de partage qui leur sont spécifiques. La plupart sont engagées dans l’Église ou dans la vie associative.
Bref, vaste programme ! Bien que la foi en Christ nous réunisse, la fraternité doit être nourrie : cela passe par l’union dans la prière, ensemble ou “dans le secret de sa chambre”. ■
FC
L’Église est une communauté de frères et sœurs qui ne se choisissent pas mais que le Christ réunit. Cela ouvre divers visages de fraternité qui se déclinent de façon variée, à titre individuel ou communautaire. Ainsi en est-il des diacres du diocèse.
Diacre : tisser des liens
DÉCOUVERTE
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O ui l’écologie peut être autre que dénonciatrice, moralisatrice, culpabilisante
et partisane ! Le film “Demain” le prouve avec brio. Comme contempler les photos de Yann Arthus-Bertrand transcende la beauté de notre planète, on réalise à travers “Demain” qu’il existe une écologie positive, qui donne envie et on comprend qu’à tous les niveaux agir est possible. À l’échelle d’un pays, d’une région bien sûr, mais aussi de la commune, du quartier et de la famille.Nous avons quitté la salle de cinéma pleins d’enthousiasme et prêts à agir pour tenter de sauver la planète. Oui nous allons nous relever les manches et ce sera utile !L’impact écologique du transfert de la nourriture est phénoménal et 75 % de ce qui est consommé provient de petits producteurs, nous avons donc pris la décision de privilégier les circuits courts et nous faisons attention d’acheter le plus possible de produits locaux et de saison.Faire des économies d’énergie en
faisant attention à éteindre les lumières inutiles, ne pas laisser les appareils en veille, c’est à la portée de tous.Nous trions nos déchets le plus possible et avons mis en place un compost.Nous essayons de réparer ce qui peut l’être et éviter le gâchis à tout prix ; des ateliers de réparation participative se développent de plus en plus et il y en a sûrement un près de chez vous.Nos enfants utilisent beaucoup le covoi-turage pour leurs déplacements et nous le vélo pour les petits trajets en ville !Dans le Gâtinais, le “méreau” a été mis en circulation : c’est une monnaie locale qui favorise le commerce de proximité. Malheureusement les commerces adhérant à leur charte sont encore assez peu nombreux et elle ne circule pas encore beaucoup mais elle est là !“Demain” nous éclaire également sur un autre versant de la démarche écologique : une démarche politique citoyenne. Redonner du sens à nos votes en s’impliquant localement dans des rencontres citoyennes à l’écoute des besoins des habitants de notre commune et réfléchir ensemble à
l’amélioration du quotidien de chacun. Lors des dernières élections munici-pales une équipe citoyenne s’est pré-sentée à Montargis et leurs membres tournent régulièrement dans les conseils municipaux.Cette prise de conscience donne un sens à nos petites actions au quotidien, petite goutte d’eau face à l’immensité de l’océan, mais à l’instar du colibri de Pierre Rabhi, chacun peut “faire sa part” ! ■
Katia et Olivier
Demain…
Écologie : chacun sa partIl y a quelques jours, un nouveau rapport d’experts sur le dérèglement climatique nous a donné des perspectives plus qu’alarmantes pour un horizon de plus en plus proche ! De quoi se décourager devant l’ampleur de la tâche ! Et pourtant, le pape François nous le dit : “tout n’est pas perdu, parce que les êtres humains peuvent opter de nouveau pour le bien et se régénérer”. Et si chacun de nous faisait “sa part”, les quelques actions concrètes et quotidiennes à sa mesure ?…
Plus d’infos surorleans.catholique.fr/laudato-si
DOSSIER
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Yves et Odile, 3 enfants, ont vécu à la Guadeloupe, où l’usage facile de l’avion les a choqués, car coûteux en émissions carbone. Aujourd’hui, vivre en ville leur permet de ne pas avoir de voiture. C’est aussi le choix de leurs enfants devenus grands. Ils privilégient de ce fait le commerce de proximité, les loisirs locaux, la marche, le vélo, les transports en commun. La location d’une voiture est exceptionnelle. Ils évitent l’avion. Un été, ils sont allés au Burkina Faso en famille, avec le train et le bateau, et seulement Casablanca-Ouagadougou en avion. Quel beau souvenir !
Henri-Noël et Isabelle, 4 enfants, vivent à la campagne. Il y a 3 ans, Henri-Noël offre à sa femme le livre de Béa Johnson “Zéro déchet” qui motive toute la famille pour s’informer sur les pratiques de réduction des déchets et pour passer à l’action : achats en vrac, sacs faits maison, fabrication de lessive, lait acheté à la ferme, sachets papier et bocaux réutilisés, yaourts faits maison, compostage… Il a fallu insister auprès des commerçants pour qu’ils acceptent de fournir du vrac, et auprès de la commune pour une poubelle de petite taille… des progrès sont encore possibles, mais ça donne déjà des idées à d’autres.
Pascal et Véronique ont 8 enfants et peu d’argent. Pour eux, c’est “une vraie chance”, il faut inventer tous les jours une petite chose de plus “en moins“ qui va “grignoter” sur le non-nécessaire,
car, comme le dit Véronique, “moins t’as de choses, plus t’as de relations”. On achète le moins possible et la soli-darité agit, on mange peu de viande, on achète local et simple, on cuisine, on jardine… Les habits, ce sont des dons. Cette sobriété se vit dans la foi. Pour Pascal, “cultiver mon jardin en harmo-nie avec la nature, c’est ma prière pour l’avenir”. Chaque année, une semaine de vacances en famille leur ouvre des horizons, ainsi, une année, dans un chalet d’alpage sans eau courante ni électricité. Les journées ont été bien remplies, entre la soupe d’ortie, les jeux de plein air et l’aide au berger qui n’était autre que l’un de leurs enfants… ■
Groupe “Chrétiens et Écologie dans le Loiret”
Le pape François invite tous, chrétiens ou non, à prendre soin de la terre, et “à plus forte raison” les chrétiens doivent être concernés par une telle mission, dit Jean Paul II… voici quelques pépites “d’écologie au quotidien” de trois familles chrétiennes dans le Loiret, en ville ou à la campagne…
Écologie au quotidien pour trois familles chrétiennes du Loiret
Laudato Si : extrait
Cependant, tout n’est pas perdu, parce que les êtres humains, capables de se dégrader à l’extrême, peuvent aussi se surmonter, opter de nouveau pour le bien et se régénérer, au-delà de tous les conditionnements mentaux et sociaux qu’on leur impose. Ils sont capables de se regarder eux-mêmes avec honnêteté, de révéler au grand jour leur propre dégoût et d’initier de nouveaux chemins vers la vraie liberté. Il n’y a pas de systèmes qui annulent complètement l’ouverture au bien, à la vérité et à la beauté, ni la capacité de réaction que Dieu continue d’encourager du plus profond des cœurs humains. Je demande à chaque personne de ce monde de ne pas oublier sa dignité que nul n’a le droit de lui enlever.
Pape François - Encyclique Laudato Si n° 205
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Dans le cadre de mon travail, je sensibilise mes élèves au problème écologique en les éduquant à faire des économies d’énergie, à réduire les emballages, à favoriser le tri des déchets, ce qui est à la portée de chacun. Idem pour mes enfants à la maison. En famille nous avons fait le choix d’acheter une voiture électrique mais est-ce une bonne réponse ? Je n’en suis pas sûr. Je milite au sein d’associations comme l’ECM (association citoyenne du Montargois) et mobilité Loire Est (développement mobilité douce)
Édouard
Nous éduquons nos enfants pour faire des économies d’eau et éteindre les lumières. J’utilise très peu d’eau pour faire ma vaisselle. Pas de gâchis, on donne ce qu’on n’utilise plus (vêtements, jouets.). Nous avons un potager et des poules chez nous, donc presque zéro déchets ! Nous limitons les emballages et faisons du compost.
Astrid
En ce moment nous aménageons les combles de notre maison. Pour cela nous avons réfléchi à utiliser des matériaux écologiques et entièrement recyclables. L’isolation sera faite par du recyclage de tissus et on privilégie le bois et les matériaux naturels. La revue “la maison écolo” m’a donné des tas d’idées !
Béatrice
L’ écologie n’est ni une mode, ni un acte politique pour le chrétien mais une
affaire spirituelle et morale. Dans son encyclique Laudato si, le pape François ajoute les dimensions culturelles et éthiques aux piliers classiques du développement durable (social, économie et environnement), pour proposer sa vision de l’écologie intégrale.À travers l’appel à de nouveaux styles de vie, c’est le thème de la sobriété qui émerge - “Moins est plus” (222) -, en mettant en avant l’échelon local pour les initiatives, les sommets internationaux ayant souvent échoué. L’encyclique considère cependant qu’une régulation mondiale est pos-sible et nécessaire : l’environnement est un bien collectif (95), patrimoine de toute l’humanité sous la responsabi-lité de tous.L’encyclique s’ajoute très clairement au Magistère social (15) ; son titre renvoie à la figure de Saint-François d’Assise, frère des pauvres et de la nature. Destination universelle des biens, bien commun, option préfé-rentielle pour les pauvres… l’écologie induit l’appel à la solidarité ; prendre
soin de la Terre, c’est agir en intendant responsable.“Tout est lié” est l’expression qui revient le plus, soulignant le tissu interrelationnel qui sous-tend l’existence humaine. Et pour l’Église, ce sont trois relations essentielles : relation à Dieu avec le prochain, avec la terre. En liant le mystère de La Trinité et la relation avec la Création, entre les créatures, c’est à un chemin de conversion, vers une spiritualité de la solidarité globale ou de l’écologie intégrale, que nous invite l’Encyclique.Il s’agit d’une spiritualité qui n’est déconnectée ni de notre corps ni de la nature (216). L’écologie humaine implique aussi la relation de la vie de l’être humain avec la loi morale inscrite dans sa propre nature (155).L’Encyclique, c’est aussi un regard poétique sur la Création, un diagnostic sur les problèmes environnementaux d’aujourd’hui, et in fine un appel à devenir des acteurs attentifs et joyeux pour la sauvegarde de la maison com-mune. ■
Valéry MorardLes numéros renvoient aux paragraphes de l’encyclique
Trois ans après la publication de l’encyclique, le constat opéré par le pape François sur les racines de la crise écologique et sa vision de l’écologie intégrale restent plus que jamais d’actualité. Prendre soin de la Création n’est pas optionnel (…) dans l’expérience chrétienne (217).
Et si nous (re-)lisions l’encyclique Laudato Si’ ?
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DOSSIER Vous avezla parole
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C ’ est une initiative de quelques personnes pour que les enfants de
ces familles démunies connaissent la joie de recevoir un cadeau, comme les copains, sans courir le risque d’un désagrément, d’une gêne, voire la honte de se sentir à l’écart d’un échange joyeux ; en effet, de retour à l’école, tous ne manquent pas de parler, souvent avec enthousiasme, des objets qu’ils ont reçus.Une soixantaine d’enfants de 3 à 10 ans sont concernés (avec quelques exceptions possibles pour un frère ou une sœur de 11 ou 12 ans afin d’éviter la jalousie !). Ils sont issus de familles connues, les bénéficiaires des colis alimentaires (distribués à Sainte-Jeanne d’Arc chaque quinzaine).
Gestes de partageLe groupe Saint-Vincent-de-Paul n’est pas riche et ne peut acheter des cadeaux pour tous ; mais il a eu l’idée de faire appel à un geste de partage en s’adressant aux familles de quelques
établissements scolaires : en vue de la fête de Noël, les élèves sont invités à donner un jouet personnel, ou un jeu, un livre… pour l’offrir à un enfant qui n’en aurait pas.
En fonction de l’âgeDans les faits, il s’avère que ce geste de partage est souvent relayé par des parents qui, grâce à un achat de jouet, contribuent ainsi à la solidarité. L’équipe Saint-Vincent-de-Paul choisit ensuite, parmi tous ces dons, et d’après ce qu’elle connaît des familles, le cadeau qui conviendra à chacun des enfants en fonction de son âge et de ses goûts. Ces dons sont ensuite mis dans des sacs individuels puis regroupés par famille. Les parents viennent les chercher, à une date précisée, dans la salle habituelle des colis alimentaires, décorée pour entourer d’une ambiance de Noël cette distribution qui permettra de donner à leurs enfants la joie d’un cadeau.Les enfants eux-mêmes n’assistent évidemment pas à cette remise des
“sacs“. Ils ne viennent pas à Sainte-Jeanne d’Arc pour marquer cette fête de la joie et du partage, mais ils sont invi-tés avec leurs parents, quelques jours avant Noël, à Sichem où ils retrouvent d’autres groupes de Saint-Vincent-de-Paul (de Saint-Paterne et de Saint-Marceau) pour un après-midi festif, avec musique, animations diverses et goûter. ■
Propos recueillis par Marie-Thérèse Paumier auprès
de l’équipe Saint-Vincent-de-Paul de Sainte-Jeanne d’Arc
Au-delà de la Nativité, la célébration de Noël est devenue une fête de famille, avec remise de cadeaux, signes d’amour et de joie. Qu’en est-il pour les enfants de familles sans ressources ? Depuis plusieurs années, à Orléans, à Sainte-Jeanne d’Arc, la petite équipe Saint-Vincent-de-Paul leur offre un cadeau de Noël, en lien avec un geste de partage.
Noël : une fête dans la joie pour tous ?
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BONNE IDÉE !
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D échets, énergie, pollutions, biodiversité… sur les différents critères écologiques
du palmarès de La Vie, le Loiret peine à afficher des résultats satisfaisants.Il se positionne parmi les territoires les plus émetteurs de CO2 (le principal gaz à effet de serre contribuant au réchauffement climatique) : les Loirétains se déplacent beaucoup et en nombre chaque jour pour aller travailler ou étudier ; l’énergie consommée pour le chauffage y est supérieure à la moyenne française. L’agriculture biologique représente 1,5 % des surfaces agricoles, loin derrière la moyenne nationale, 5 %. Et côté énergies renouvelables, malgré plus de 70 mats éoliens implantés et raccordés et une utilisation accrue de la biomasse pour le chauffage, le département reste encore à la traîne.Certes, les caractéristiques géographiques (une population disséminée sur de nombreux pôles, l’attractivité du bassin parisien), le climat (plus rigoureux et pluvieux que la moyenne) ne permettent pas au Loiret de briller facilement sur ces critères, comme les départements du Sud ou de l’Ouest.Mais plusieurs initiatives apparues ces dernières années sur le territoire révèlent une volonté écologique croissante.
Une mobilisation réelleLa mobilisation des collectivités locales est réelle, comme en atteste le nombre d’Agenda 21 (projet territorial de déve-loppement durable) : plus de la moitié des Loirétains sont ainsi concernés. Ce dynamisme se retrouve dans les circuits courts de distribution : en témoigne la multiplication des AMAP (Associations pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne) - plus d’une dizaine- ou les systèmes proposant un “panier” hebdomadaire ou des réseaux d’achats aux producteurs locaux (par exemple, la “Ruche qui dit oui”). L’ “éco-nomie circulaire” n’est pas en reste : en favorisant la réutilisation, la réparation,
le recyclage, la réduction du gaspillage, l’économie du partage, il s’agit d’éco-nomiser les ressources naturelles et de minimiser les impacts sur l’environne-ment. “Emmaüs” (Ormes, Montargis) et le réseau Envie (Ingré) sont les fers de lance de ces initiatives dans le Loiret avec également la présence de “Repair Café”, de familles “zéro déchet”, de boutiques solidaires (notamment le Secours catholique) ou encore des “ressourceries”. Ces initiatives mêlent souvent un objectif écologique avec un souci de la solidarité, faisant ainsi écho à l’encyclique Laudato Si. ■
L’Observatoire Diocésain
Chaque année, l’hebdomadaire “La Vie” publie un palmarès de l’écologie, classant les départements selon plusieurs critères. En 10 ans, le bilan du Loiret reste mitigé, restant régulièrement autour de la 70e place. Ce classement masque cependant une réelle progression des initiatives en faveur de l’environnement sur notre territoire.
Écologie, qu’est-ce qui change dans le Loiret
Et les chrétiens ?… Au niveau du diocèse, le groupe “Chrétiens et écologie Loiret” organise depuis 2007 :- des temps de rencontre, des conférences en lien avec l’écologie et la foi chrétienne ;
- chaque année, une “journée de la Création”… ;
- la diffusion régulière d’une lettre d’information à près d’un millier de destinataires.
Durant les 15 mois qui ont précédé la COP21, le groupe a coanimé avec les Églises protestantes et des ONG environnementales une action de sensibilisation et de plaidoyer : le “jeûne climatique”.La publication de L’encyclique Laudato si en 2015 a marqué un indéniable élan dans l’attention des chrétiens du Loiret aux questions de sauvegarde de la Création. Des paroisses, des communautés
ont vécu des parcours ou des soirées de partage autour de ce texte majeur. Missionné depuis 2017 par le diocèse, le groupe Chrétiens et écologie veut maintenant promouvoir la démarche œcuménique “Église verte” (voir l’article sur ce label : http://www.orleans.catholique.fr/actualite/toutes-les-actus/2950-eglise-verte).
Il faut également parler des différentes communautés religieuses du Loiret dont l’ancrage territorial est un point essentiel de leur vie et prière quotidiennes : l’eau, la forêt, la campagne voire la ville sont autant pour elles de lieux d’intercessions de Dieu créateur.http://www.orleans.catholique.f r / e g l i s e - l o i r e t / a n n u a i r e -ser v icesmvts/744-chret iens-ecologie-loiret
REGARD SUR LE LOIRET
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Face au pic de pétrole et à la crise écologique annoncée, des habitants de Châteauneuf-sur-Loire, veulent, à l’échelle de leur ville, prendre au sérieux les changements qui s’annoncent.
I l y a 6 ans, un jeune habitant de cette ville alerte les élus, qui accueillent favorablement cette information.
Soixante-dix personnes ont participé avec eux à la révision du Plan Local d’Urbanisme. À la suite d’une conférence, une trentaine de personnes vont prendre en main localement l’enjeu de “satisfaire nos besoins fondamentaux sans vivre au-dessus des moyens de la planète”. Il faut encourager ce que l’on fait déjà, et, au fil des mois, ouvrir les esprits, une soixantaine de conférences vont, avec le développement d’activités, toucher 800 personnes qui sont devenues adhérentes.Il y a 2 ans, l’achat de la brasserie du centre-ville permet de créer la “Maison de la Transition”.
Près de 10 000 heures de bénévolat vont en faire un lieu chaleureux de rencontres et d’initiatives : café associatif, atelier de réparation de vélos et petit électroménager, de travail à distance, bureau de change d’une Monnaie Locale Complémentaire -le Passeur- pour aider les artisans et commer-çants à saisir ensemble les enjeux d’une éco-nomie locale… Des emplois seront créés, des projets mûrissent : Épicerie bio, Achats en vrac, local Espace café des parents, bibliothèque… toutes les catégories de la population sont concernées, et pour les chré-tiens, Laudato Si, la lettre du pape François, est un encouragement puissant. ■
Chrétiens & Écologie dans le Loiret
Des citoyens en transition à l’échelle d’une ville, Châteauneuf-sur-Loire
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À Antioche, au retour de leur premier voyage missionnaire, Paul et Barnabé racontent
“tout ce que Dieu a réalisé avec eux et comment il a ouvert aux païens la porte de la foi.” Ac 14,28. Mais des Judéens venus de Jérusalem montent à Antioche pour endoctriner les frères. “Si vous ne vous faites pas circoncire selon la règle de Moïse, vous ne pouvez être sauvés.”De telles déclarations jettent le trouble et entraînent discussion et grave conflit entre croyants. L’enjeu est considérable : qui sauve ? le Christ ou la Loi ancienne ? Si c’est la loi, nul besoin du Christ ! Sa mort et Résurrection sont inutiles. Et pourquoi le Christ ?Paul et Barnabé sont envoyés à Jérusalem trouver les apôtres pour régler ce différend.Des frères issus du pharisaïsme soutiennent qu’il faut circoncire les païens et leur prescrire d’observer la loi de Moïse. Pierre rappelle comment les premiers païens sont devenus chrétiens à l’annonce de l’Évangile et en recevant l’Esprit saint avant même le baptême ! Pourquoi leur imposer un joug que ni leurs pères ni eux n’ont été capables de porter ? L’argument principal est : “c’est par la grâce de Jésus que nous avons été sauvés, exactement comme eux !”
Le témoignage de Paul et Barnabé sur les signes et prodiges que Dieu a accomplis chez les païens emporte la décision.Jacques, premier évêque de Jérusalem, tranche : “Écoutez-moi. Simon a rappelé comment dès le début Dieu a choisi parmi les nations païennes un peuple à son nom… Je suis d’avis de ne pas accumuler les obstacles devant les païens qui se tournent vers Dieu…”Une lettre est rédigée avec l’accord de tous les participants et remise à des délégués, députés à Antioche pour communiquer aux chrétiens les décisions de l’assemblée.Cet événement est éclairant pour nous
aujourd’hui. Il invite à discerner dans les événements la direction à prendre pour marcher, en allant de l’avant, en acceptant de lâcher des habitudes et usages qui nous tournent en arrière sur un passé révolu, même si en son temps il a été bon !Il nous invite à écouter l’Esprit à l’œuvre aujourd’hui comme hier. À travers les signes des temps, que dit l’Esprit à l’Église, que nous dit l’Esprit ?Demandons avec confiance la grâce de l’écoute et du discernement pour travailler à la propagation de la Bonne Nouvelle pour le règne du Dieu d’amour. ■
Françoise Lesavre
An 49 à Jérusalem, un tournant décisif dans notre histoire chrétienne : tout aurait pu s’arrêter là !Un bel exemple de discernement communautaire !
Actes 15 : comment l’Esprit ouvre l’avenir
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LA BIBLE NOUS PARLE AUJOURD’HUI
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La prière pour se resynchroniserNous sommes soumis à différents rythmes qui s’entrecroisent et s’entrechoquent : rythme scolaire, rythme de l’année civile et rythme des saisons.La prière est là pour nous remettre dans le temps de Dieu.Alors comment s’accorder ?
Suivre les temps liturgiquesToussaint, Noël, Pâques suivent naturellement les saisons.Du gris de l’hiver aux rouge et orange de l’automne, les couleurs changent, les sensations aussi, de la froidure de décembre au soleil de juillet.Notre prière et notre action de grâce sont guidées naturellement par notre environnement, un merci pour ce qu’il
nous est donné de contempler et de ressentir.Ne serait-ce pas une image de la tendresse que Dieu veut nous donner ?
La nature donnée en exempleLa nature nous permet de redire notre foi en une vie qui défie les plus rudes hivers et nous permet de renaître à tous les printemps de notre vie.La prière cet été ne sera pas la même l’hiver prochain,Il en est de même dans nos vies.Quand notre esprit est en hiver, sous le poids des tempêtes et du temps qui refroidit le cœur, notre espérance nous permet d’attendre des jours meilleurs qui vont nous réchauffer et nous faire renaître à une nouvelle vie.
Notre vie d’être vivant est rythmé par les saisons qui se succèdent. L’Église a calé sur ce rythme un calendrier liturgique pour nous aider à vivre en présence de Dieu cette succession du temps qui passe…
Il y a un moment pour toutEt un temps pour chaque chose sous le cielUn temps pour donner la vie et un temps pour mourirUn temps pour planter et un temps pour arracherUn temps pour pleurer et un temps pour rire(Ecclesiaste 3, 1-2,4)
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SI ON PRIAIT…
Jardiner et rendre grâce au CréateurIl y a beaucoup d’occasions d’être émerveillé quand on jardine ! Une graine lève puis se transforme en plante. Une graine que l’on a semée, ou bien apportée par le vent, transportée par des animaux, quand ce n’est tout simplement pas des graines de légumes ou des noyaux de fruits que l’on avait jetés au compost. On découvre ainsi régulièrement des pousses d’avocat et même, exceptionnellement, un petit manguier !On ne peut que s’émerveiller devant le miracle annuel de la reprise de végétation au printemps, des fraisiers et framboisiers qui ont supporté vaillamment les fortes gelées, des cerisiers qui fleurissent et forment une nuée de fleurs blanches ! Les animaux semblent vouloir en profiter et font leurs visites régulières : les chats du voisinage, le pic-vert ou le hérisson qui vient à la nuit tombante pour ne pas se faire remarquer. Rendons grâce au Grand Jardinier, le Créateur, Dieu lui-même !
Dominique Romelot
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Souvenirsd’un Orléanais
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La vie du diocèse d’Orléans - ISSN 0184-5780Rédaction - administRation : évêché d’Orléans - 14 cloîtres Saint-Aignan - 45 057 Orléans Cedex 1 - Tél. 02 38 78 86 00 - www.orleans.catholique.fr - diRecteuR de la publication : père Philippe Gauthier, vicaire général
• RédacteuR en chef : Jean-Pierre Evelin • comité de Rédaction : père Hervé O’Mahony, Marie-Claude Bouley, Agnès de Gélis,Christian Laflèche, Carole Marie, Claire Nguyen-Duy, Marie-Thérèse Paumier, Katia Strasman• Réalisation et mise en page : Bayard Service Centre et Ouest - BP 97 257, 35 772 Vern-sur-Seiche. Tél. 02 99 77 36 36 - [email protected] - www.bayard-service.com • secRétaiRe de Rédaction : Jean-Noël Desoulle • impRession : Prévost, imprimeur labellisé Imprimé sur papier issu de forêts gérées durablement avec des encres à base d’huiles végétales. • Tirage : 14 000 exemplaires.
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DÉTENTE
Michel ARMANDUn autre monde. Mémoires 1933-2013.Coll. Graveurs de mémoire - Paris L’Harmattan, 2018
Michel Armand est une figure connue à Orléans : professeur d’histoire au Lycée Benjamin Franklin depuis 1960 jusqu’à sa retraite - sauf entre 72 et 77 où il fut secréraire national du SGEN (CFDT). Ce livre raconte une vie. À travers ce récit pas-sionnant, nous découvrons l’Ardèche rurale sous l’occupation, le Paris de 1945, la vie étudiante des années cinquante - Michel Armand a été au secré-tariat national de la JEC au moment de la guerre d’Algérie et de la “crise de l’ACJF” - puis la vie d’un couple arrivé à Orléans en 1960, la recherche pédagogique dans l’école, le renouveau biblique dans l’Église, le syndicalisme. S’il a été témoin et acteur d’événements importants, il ne se prend pas au sérieux. Nous voyons comment, pour une famille ordinaire, grands événements et petites tâches quotidiennes se mèlent. Nous passons d’une maison de vacances au salon d’un ministre, d’une messe dominicale à un congrès national, d’un groupe biblique à la préparation d’un cours. Beau témoignage d’un chrétien formé par les jeunes et les jésuites de la JEC.
RECETTEÉRIC HAHN
GALETTE DES ROIS AUX DATTES
Pour 4 personnesPréparation : 30 min. Cuisson 30 min.Ingrédients : 400 g de pâte feuilletée, 100 g de dattes, 3 cuil. à soupe de rhum ambré, 17 cl de lait, 1 œuf + 1 jaune, 35 g de sucre en poudre, 15 g de Maïzena, 15 g de beurre, 2 cuil. à café de sucre glace.
1 - Dénoyautez les dattes, coupez-les en dés. Arrosez-les avec le rhum allongé de la même quantité d’eau et réservez 30 min. Mixez ensuite le tout.
2 - Faites chauffer le lait, sans le laisser bouillir. Battez l’œuf avec le sucre en poudre jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Incorporez alors la Maïzena puis délayer avec le lait chaud. Reversez la préparation dans la casserole et faites épaissir à feu doux, sans cesser de remuer. Hors du feu, incorporez le beurre, puis les dattes mixées. Préchauffez le four à 210 °C (th. 7).
3 - Partagez la pâte feuilletée en deux, abaissez-la en deux disques, l’un légèrement plus grand que l’autre. Posez le plus grand sur une plaque à four légèrement humidifiée. Garnissez de crème aux dattes en laissant libre une bande de 2 cm sur le pourtour. Glissez une fève dans la crème, mouillez le bord de la pâte avec un peu d’eau puis couvrez de la seconde abaisse, en pinçant les bords pour les souder.
4 - Badigeonnez la galette de jaune d’œuf additionné d’un peu d’eau et dessinez des motifs avec la pointe d’un couteau. Enfournez pour 20 min de cuisson. Délayez le sucre glace avec un peu d’eau. Badigeonnez la galette de ce sirop puis remettez-la au four pour 10 min à 200 °C. Servez tiède.
, n° 6682, 23/12/10, www.pelerin.com
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