Le Journal du Parc n°42

Belgique-BelgiëP.P.-P.B.

5670 ViroinvalBC9630

N° agrégation P401059

n° 42

Pér

iodiq

ue

2 /

2015

Gestion Espèce invasive

Citoyenneté Halte aux déchets sauvages

Ruralité La gestion de nos paysages

Développement Le géocaching

Ouverture Nouvelles primes énergies 2015

Mai

son

du P

arc

natu

rel

rue

d’A

vign

on 1

- 56

70 N

ism

esTé

l : +

32 ( 0

) 60

39 1

7 90

- Fa

x : +

32 ( 0

) 60

39 1

7 93

secr

etar

iat @

pnvh

.be

- ww

w.p

nvh.

be

2 Journal du Parc n°42

Françoise Roscher-Prumont,Présidente PNVH - Échevine de l'environnement

Comme le dit très justement Françoise Erneux, présidente de la Fédération wallonne des parcs naturels dans un article du mouvement communal (uvcw - avril 2015) : "Les réserves naturelles sont des espaces inhabités destinés entièrement à la protection des espèces animales et végétales qui s'y trouvent. Contrai-rement aux réserves naturelles, le parc naturel n'a pas pour seule vocation la protection de la nature. C'est aussi un territoire où les gens vivent et travaillent. Le parc naturel permet à un territoire donné de mener un projet de développement durable qui intègre donc également les dimensions sociales et économiques. Loin de mettre la nature sous cloche, il permet le développement le plus harmonieux possible de son territoire, avec et grâce à sa population", le Parc naturel Viroin-Hermeton se veut un des moteur de développement de notre région et plus particulièrement de Viroinval.

Le marché du terroir, la promotion des circuits courts locaux et de l'artisanat de notre région en est un bel exemple. Quoi de plus convivial que de faire de multiples rencontres et découvertes sur le mar-ché du terroir de Nismes mis sur pied par le Parc naturel. J'invite d'ailleurs tous les artisans locaux connus ou moins connus à venir exposer leurs réa-lisations, ouvrir un atelier bref faire découvrir leur savoir-faire pour le grand plaisir de tous. Comme je l'ai déjà dit, le marché du terroir est un premier pas, le PNVH en fera d'autres dans la promotion et la valorisation des productions locales, en collabora-tion avec d'autres acteurs de la circulation locale des produits issus de l'agriculture et de l'horticulture biologiques.

D'autres attraits de notre environnement seront aussi mis en valeur cet été, par le PNVH, grâce aux animations, stages pour jeunes et moins jeunes, découvertes guidées de nos villages, de nos espaces ouverts, de nos richesses paysagères...

Je vous invite aussi à faire un détour par le parc communal de Nismes où des pontons didactiques ont été placés sur deux mares, par les profession-nels du Parc naturel, vous permettant d'observer la faune et la flore aquatiques indigènes. Parmi les arbres du parc communal ont été implantés : • deux emplacements pour nichoirs à chevêches, • deux emplacements pour nichoirs à rouges-gorges, • deux emplacements pour nichoirs à grimpereaux, • deux emplacements pour nichoirs à hérissons.

Des carrés faits de pierres sèches ou en plessage réa-lisé avec des branches de saule seront installés dans l'espace cascades. Ils vous dévoileront quatre « zones de plantations à thème » : • Plantes tinctoriales, • Plantes sauvages potagères et condimentaires, • Le restaurant des oiseaux, • Le jardin des mellifères. Ces espaces seront réalisés en collaboration avec les pépiniéristes du Codef d'Olloy-sur-Viroin.

Bien des découvertes vous attendent cet été, au sein de notre Parc naturel et j'espère que vous pourrez pleinement en profiter.

Bonnes vacances à tous !

Éditorial

3Journal du Parc n°42

Rejoignez-nous ! Le Parc naturel organise chaque année l’arrachage

des balsamines sur les rives de l’Eau Noire et du Viroin fin juin -

début juillet.

Contactez-nous pour plus d’infor-mations : +32 (0)60/39 17 90,

[email protected]

Une espèce invasive…qu’est-ce donc ?

Suite à l’augmentation des échanges commerciaux, de nombreuses espèces animales ou végétales sont déplacées volontairement ou non hors de leurs limites géographiques naturelles. Certaines espèces se naturalisent, elles sont capables de former des populations reproduc-trices et présentent un potentiel de dispersion dans l’environnement. Elles deviennent rapidement envahissantes ; elles sont alors appe-lées espèces invasives (ou espèces exotiques envahissantes). Frelon asiatique, renouée du Japon, berce du Caucase, bernache du Canada, coccinelle asiatique… nous en avons tous entendu parler.

Impacts : Les espèces invasives ont par définition tendance à se mul-tiplier (elles n’ont souvent pas ou peu de prédateurs naturels) et à entrer en concurrence avec les espèces indigènes, entrainant ainsi une perte de biodiversité. De plus, certains croisements avec nos espèces indigènes entraînent une pollution génétique. Certaines sont porteuses de maladies qui peuvent toucher l’homme (moustique tigre) ou nos espèces indigènes (l’écrevisse américaine est porteuse d’un champi-gnon qui décime notre écrevisse européenne). Elles perturbent donc les écosystèmes en modifiant leurs équilibres.

Si toutes les plantes exotiques ne sont pas envahissantes, il vaut toujours mieux prévenir que guérir, et donc utiliser au maximum des espèces indigènes.

Deux plantes invasives posent de graves problèmes dans notre Parc naturel

La balsamine de l’Himalaya (Impatiens glandulifera) Provenant du Cachemire, cette jolie fleur de couleur pourpre à blanche a été utilisée comme plante ornementale dès 1939. Elle s’est rapide-ment étendue et pousse principalement au bord des cours d’eau et dans les lieux humides. Elle peut atteindre deux mètres de hauteur.

Impacts : En développant des tapis denses, elle empêche le dévelop-pement des espèces indigènes. Elle entrave la circulation le long des berges et les laisse nues en hiver, provoquant une augmentation de la sensibilité du sol à l’érosion.

Actions : Arrachage de la plante, avant formation des graines, de juin à juillet pendant plusieurs années jusqu’à épuisement de la banque de graines (environ cinq ans).

La renouée du Japon (Fallopia japonica) Arrivée dès la fin du XIXe siècle de l’extrême orient comme plante ornementale et fourragère, elle se reconnaît à ses larges feuilles termi-nées par une pointe. Elle se reproduit de manière végétative par rhizomes et possède une grande capacité de régénération.

Impacts : Elle pousse en tapis très dense, jusqu'à trois mètres de haut, provoquant la disparition des autres espèces (jusqu’à 70% d’espèces en moins là où la renouée est présente).

Actions : Très difficile à éradiquer. Il est préconisé d’agir uniquement sur les sites prioritaires et d’éviter sa propagation ailleurs en évitant la fauche en bord de route (les engins dispersent des morceaux de tige qui vont développer de nouvelles plantes).

Par François Mathy,Chargé de missions PNVH

Gestion

Journal du Parc n°42

Citoyenneté

Halte aux déchets sauvagesLe Parc naturel n’est pas une poubelle !

Le bilan en imagePar Arielle Guillaume et François Mathy,Chargés de missions PNVH

Pendant un an, du 1er mai 2014 au 30 avril 2015, le Parc naturel a mené un projet « Halte aux déchets sauvages », subsidié par le Département du Sol et des Déchets (SPW) de la Direction générale opération-nelle de l'Agriculture, des Ressources naturelles et de l'Environnement (DGO 3) avec le Fonds Fost Plus. Au total, ce sont 13 200 € qui y ont été alloués.

Sensibilisation Parce qu’il vaut toujours mieux prévenir que guérir, différentes actions de sensibilisation ont été menées. Ainsi, 7 implantations scolaires sur les 11 de Viroin-val ont sollicité l’animation gratuite proposée aux écoles du Parc naturel. Trois demi-journées ont aussi été organisées pour le centre de demandeurs d’asiles de la Croix-Rouge Chanteclair à Oignies, ainsi qu’avec le Plan de Cohésion Sociale. Au total, près de 180 enfants et 17 adultes ont ainsi été sensibilisés.


Panneaux « Respectons la nature »8 panneaux de sensibilisa-tion qui rappellent les bons comportements à adopter dans la nature ont été placés dans chacun des villages ou aux abords de réserves naturelles.

Propreté canineCanisites

Dans le parc communal de Nismes, cinq canisites, ou « toilettes pour chiens », ont été restaurés, et surtout signalés par de nouveaux panneaux, en collabora-tion avec le Service « Travaux » communal. En outre, quelques ouvriers communaux ont reçu une for-mation donnée par une dresseuse de chiens sur les comportements canins, l’utilisation des canisites et l’interpellation des propriétaires de chiens négligents pour les inviter à utiliser lesdits canisites.

Distributeurs de sachets biologiques pour déjections caninesa (photo en bas à gauche)

Des distributeurs de sachets pour le ramassage des déjections canines ont été placés à Nismes, Olloy et Vierves. Une attention particulière a été portée au choix des sachets, non seulement biodégradables, mais aussi issus d’une ressource renouvelable : l’amidon de maïs. Dans la foulée, la Commune a également investi dans deux autres, placés à Mazée et à Oignies.


Concours de dessin et création d’un autocollant Un concours de dessin sur la thématique des déchets sauvages a été proposé aux enfants du primaire, avec 6 catégories. Nous avons reçu plus de 50 dessins, le choix fut difficile. Le dessin ayant reçu le premier prix, une place pour un stage nature, a été utilisé pour la création d’un autocollant de sensibilisation. Il est dis-ponible sur simple demande au Parc naturel. Bravo à tous les participants !

Catégorie 1ère -2ème primaires : Jade Piret

Prix du public : Emilie van Geel

Premier prix pour l’autocollant : Lola Robert

Catégorie 3ème – 4ème primaires : Clara Dautremont

Catégorie 5ème – 6ème primaires : Ambre Chot

Prix du slogan : Elisa Save

La Semaine de la Propreté (30 mars - 5 avril)

Cette année, le Parc naturel a participé activement à la Semaine de la Propreté : promotion de l’événe-ment, articles et annonces, exposition « Déchets sau-vages : espèce envahissante », présence d’un stand du

BEP et de l’exposition sur le marché de terroir du 4 avril, remise

des prix du concours de dessins et opération de

nettoyage d’un vil-lage (Mazée) avec 15 volontaires. Ensemble nous avons ramassé une dizaine de sacs de déchets.

Merci à eux !

Les déchets ramassés par le Parc naturel aidé des bénévoles et par les ouvriers du Service "Travaux" de Viroinval lors de cette semaine ont été rassemblés le long de la N99, à « St-Joseph » afin de sensibiliser les passants sur la quantité de déchets présents dans notre belle commune. Au total, ce sont 327 sacs, soit 18 m3 de déchets qui ont été ramassés en 5 jours !


Exposition « Déchets sauvages : espèce envahissante » L’exposition s’est tenue à la Maison des Baillis du 31 mars au 19 avril 2015. Les visiteurs ont pu admirer quelques œuvres du photographe américain Gregg Segal, les dessins d’enfants sur la thématique des déchets, plusieurs pan-neaux d’information et des petits jeux.


En Wallonie comme ailleurs, la beauté des paysages est un critère-clé dans la création des parcs naturels, qui sont par ailleurs des territoires encore dotés d’une flore et d’une faune riches et diversifiées.

Le décret du 16 juillet 1985 reconnaît différentes mis-sions aux parcs naturels, comme la conservation de la nature ou l’éducation à l’environnement, mais aussi la gestion du paysage : ils doivent assurer la protec-tion, la gestion et la valorisation du patrimoine natu-rel et paysager de leur territoire, et contribuer, dans les limites du périmètre du parc naturel, à définir et à orienter les projets d’aménagement du territoire suivant les principes du développement durable. Le décret prévoit également l’adoption d’une « charte paysagère » par les communes constitutives des parcs naturels.

Un Parc naturel aux paysages variés

Dans tous les paysages du Parc naturel, vous trou-verez un bout de forêt ! En effet, bien inférieure à la moyenne wallonne (50 %), l’agriculture ne couvre qu’un cinquième (21 %) du territoire du Parc naturel. Par contre, près des deux tiers du territoire (65 %) sont occupés par la forêt, principalement en Ardenne, contre un tiers seulement pour la moyenne wallonne. Les activités agricoles sont concentrées en Cales-tienne, mais on retrouve aussi des terres agricoles dans l’auréole villageoise de nos deux villages arden-nais. Le relief est vallonné et offre de nombreuses vues paysagères. Les substrats géologiques et, donc, pédologiques sont également variés. Une autre carac-téristique de la région est la présence de pelouses calcicoles, écosystème biodiversifié et typique, issu de pratiques ancestrales.

Ces caractéristiques créent une mosaïque de grande valeur paysagère, mais aussi très bénéfique à la bio-diversité en constituant un réseau écologique riche et varié.

Les acteurs du paysage

Si, souvent, le paysage nous paraît « naturel », il n’en est en fait rien ! Il est construit, façonné par l’action millénaire de l’homme sur son environnement. Encore aujourd’hui, chacun y contribue à sa façon.

Les agriculteurs sont les acteurs quotidiens du pay-sage. Ils le modifient au rythme du calendrier agri-cole : semis, fauche, labour, récolte, etc.

Par Arielle Guillaume,Chargée de missions PNVH

« Construire, c'est collaborer avec la terre : c'est mettre une marque humaine sur un paysage

qui en sera modifié à jamais. »Marguerite Yourcenar

Ruralité

Nos paysages,un patrimoine remarquable à gérer

Journal du Parc n°42 7

Les forestiers privés et publics influencent également grandement le territoire en fonction de leur gestion de la forêt. Par exemple, dans notre parc naturel, la forêt est diversifiée et majoritairement feuillue, ryth-mée par les saisons.

Plus localement, chaque projet d’implantation d’une construction ou d’une haie, de celle du citoyen à celle de l’entreprise, contribue également à la construction du paysage.

Le diagnostic paysager du Parc

naturel : un travail participatif

Afin de garantir la qualité de ses paysages, le Parc naturel s’est lancé dans l’étude paysagère de son territoire. Dans un premier temps, une étude descrip-tive permet de déterminer le contexte du Parc natu-rel. Il s’agit en quelque sorte d’une « photographie » du territoire à un moment donné.

La seconde partie du travail consiste en l’analyse évolutive des paysages : comment se sont-ils façon-nés et quels sont les scénarios probables pour les années à venir ?

Enfin, la troisième partie du diagnostic consiste en l’analyse évaluative. Il s’agit de poser un regard critique sur le territoire et de déterminer les enjeux spécifiques au Parc naturel, à savoir les potentialités et les risques liés aux paysages.

Suite au diagnostic paysager, l’objectif est d’émettre une série de recommandations et d’actions à réaliser, compilées dans une charte paysagère qui intégrera le plan de gestion du Parc naturel.

Tout ce processus est participatif : un comité de suivi a été mis sur pied, avec des personnes représen-tant les différentes administrations et organisations concernées par la question du paysage, mais aussi des citoyens de Viroinval qui se sont montrés inté-ressés de participer lors des appels à candidature. La CCATM (Commission Consultative communale d'Aménagement du Territoire et de Mobilité), la CLDR (Commission Locale de Développement Ru-ral) et éventuellement d’autres canaux permettront, au moment venu, de consulter les habitants du Parc naturel quant à la qualité des paysages et les enjeux qui y sont liés. Visites organisées en été :

« Paysages et patrimoines »

Si vous souhaitez découvrir ou redécouvrir les beaux paysages du Parc naturel, 8 visites sont organisées en juillet et en août : une au départ de chacun de nos villages. Le rendez-vous est donné chaque jeudi à 14h devant l’église du village visité. Ces promenades vous invitent à la lecture du paysage, en alliant avec originalité la découverte du patrimoine bâti et celle du patrimoine naturel en passant par un site naturel de grand intérêt et par des points de vue. Les détails pratiques se trouvent dans la rubrique "agenda", en page 12.

« Le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages,

mais à avoir de nouveaux yeux. »Marcel Proust


Ces derniers temps, il est un mot qui, inconnu jusqu’il y a peu, résonne de plus en plus à nos oreilles. Objet d’un reportage au journal télé-visé, récemment, le GEOCACHING semble être dans l’air du temps.

Mais qu’est-ce donc ?Le principe est très simple et est décrit de la sorte par le site www.geocaching.be : « une personne, quelle qu’elle soit, cache à un endroit déterminé une boîte étanche, dans laquelle elle place un certain nombre d’objets, ayant plus ou moins de valeur. Au minimum, la boîte contiendra un "livre de bord" ou "logbook". Ensuite, à l’aide d’un GPS, elle détermine les coordonnées exactes de la cachette, qu’elle publie ensuite sur Internet (il y a un site référence au niveau mondial : www.geocaching.com). Ces coordonnées seront vues par d’autres personnes, qui, armées de leur GPS, iront à la recherche du "trésor caché" (la cache). S’ils trouvent la cache, ils signent le "logbook", et ont le droit de prendre un objet, à condition de le remplacer par autre chose. Ainsi, le contenu de la cache change continuellement ».

Les « trésors » n’en ont souvent que le nom, il s’agit généralement d’objets sans aucune valeur. Mais là n’est pas l’important. L’essentiel du geocaching réside dans le plaisir de chercher et

de trouver les caches. Si vos enfants ne sont pas toujours fous de joie à l’idée d’aller se promener, proposez-leur cette alternative. Vous verrez qu’il y a de fortes chances que, cette fois, ce soit vous qui serez à la traîne.

Le matérielLe seul matériel indispensable pour faire du geo-caching est un GPS. De nos jours, de nombreux smartphones en sont équipés, et les applications spécifiques sont légion. Il n’est donc pas indis-pensable d’acquérir un véritable GPS dont le prix peut être rebutant.


Le géocaching, ou comment se balader de manière ludique

Développement

Par Corentin LevacqChargé de mission PNVH

Règles importantes à respecterLe respect de la nature fait partie intégrante du geocaching. Le placement d’une cache peut sus-citer certaines nuisances (de faible ampleur mais nuisances tout de même) : piétinement de la zone, bruit... Le choix des emplacements doit donc se

faire de manière réfléchie, les environnements fragiles sont à bannir.

Les règles de circulation en forêt sont évidem-ment elles aussi d’application. Les géocacheurs se doivent donc de rester sur les chemins et sentiers. On compte sur vous !

Eh bien oui, si l’on vous en parle, c’est bien pour cette raison. Actuellement, il existe plus de 2.600.000 caches à travers le monde et, rien que sur le territoire du Parc naturel, ce sont plus de 70 caches qui sont disséminées.

En outre, en Forêt du Pays de Chimay, 8 nouveaux circuits ont été réalisés au mois d’avril, dont un sur le territoire de Viroinval. Ces circuits sont un peu particu-liers puisque pour les réaliser vous devez vous procurer une fiche comprenant les coordonnées des différents points de passage (waypoints) ainsi que des photos de ces « waypoints ». À vous de déterminer quelle photo a été prise à quel waypoint et d’ainsi résoudre l’énigme qui vous donnera les coordonnées de la cache finale.

Les fiches de ces 8 parcours sont disponibles gratuite-ment dans les offices du tourisme de la Forêt du Pays de Chimay (y compris donc celui de Viroinval) et téléchar-geables sur www.foretdupaysdechimay.be

Le geocaching, cela existe par chez nous ?

Le géocaching, ou comment se balader de manière ludique

9Journal du Parc n°42 9

Plus d’infos www.geocaching.be www.geocaching.comwww.foretdupaysdechimay.be

Qu'est-ce que la prime Energie ?

C’est un ensemble d’aides finan-cières octroyées par la Wallonie pour l’exécution de travaux des-tinés à améliorer la performance énergétique d’un logement.

Pouvez-vous bénéficier de cette prime ?

Pour bénéficier de la prime Éner-gie :

• vous devez être âgé de 18 ans au moins ou être mineur émancipé ;

• vous devez avoir un droit réel sur le logement (être propriétaire, usufruitier, nu-propriétaire...) pour lequel vous demandez la prime ;

• votre ménage doit bénéficier de revenus imposables globalement inférieurs ou égaux à 93 000 euros ;

• vous devez remplir ou vous en-gager à remplir au plus tard dans les douze mois prenant cours à la date de liquidation de la prime, une des conditions suivantes :

- occuper le logement à titre de résidence principale et ne pas affecter pendant une durée minimale de cinq ans à un usage professionnel des pièces du loge-ment concernées par la prime

- mettre le logement à la dispo-sition d’une agence immobilière sociale, d’une société de loge-ment de service public, ou de

tout autre organisme désigné par le Ministre, par un mandat de ges-tion pour une durée minimale de six ans.

- mettre gratuitement et à titre de résidence principale, la totalité du logement à la disposition d’un parent ou allié jusqu’au deuxième degré inclusivement pour une durée minimale d’un an

• vous devez vous engager à accepter les visites de contrôle de l’admi-nistration.

À quelles conditions doit répondre le logement ?

Votre logement doit :

• être situé en Wallonie ;

• avoir minimum 20 ans d’occupation à titre principal, en tant que loge-ment, à la date de la réception de la demande.

À quelles conditions doivent répondre les travaux et quels travaux me donnent droit à une prime ?

Vos travaux doivent :

• avoir fait l’objet d’un avertissement préalable précisant notamment la nature des travaux envisagés, leur coût estimé, la date présumée de

Nouvelles primes énergies 2015

Par SPW-DGO4


Ouverture

La maison des primes

Infos, primes et conseils au Guichet de l’énergie

Pour tout renseignement com-plémentaire, vous pouvez vous adresser au Guichet de l’Energie de Dinant-Philippeville qui se fera un plaisir de vous accueillir et de répondre à toutes vos questions techniques et administratives concernant les économies d’énergie.

Montant de la prime

1) La prime de base peut être majorée suivant la catégorie de revenus de votre ménage.

leur réalisation et la date présumée de l’introduction de la demande. Téléchargez le formulaire d’avertissement préalable ou remplissez-le en ligne sur le site http://energie.wallonie.be ou procurez-le vous auprès du Département de l’Energie et du Bâtiment durable ou auprès des Gui-chets Energie Wallonie ;

• faire l’objet d’une facture finale datée au plus tôt du 1er avril 2015 ;

• figurer dans la liste suivante.

Pour déterminer le revenu de référence :

• Considérez l’ensemble des personnes cohabitant avec vous.

• Prenez en compte les revenus imposables globalement perçus en 2013 par toutes les personnes majeures cohabitantes si vous introduisez votre demande en 2015.

• Du montant total de ces revenus, déduisez 5000 € par enfant à charge (celui pour lequel un membre du ménage considéré perçoit des alloca-tions familiales) ainsi que pour chaque personne reconnue handicapée par le SPF Sécurité Sociale faisant partie du ménage ainsi considéré.

• Le résultat obtenu est le revenu de référence. 2) Si vous réalisez plusieurs travaux Energie simultanément, le montant de la prime sera majoré de la sorte :

GUICHET MOBILE DE L’ENERGIE DE DINANT-PHILIPPEVILLE

Tél : +32 (0)71 61 21 30 (du mardi au jeudi 9h-12h, en dehors de ces heures sur rendez-vous)

Email : [email protected]


PRIME ENERGIE Montant base

Catégorie de revenus

Revenu de référence du ménage Majoration de la prime de base

Catégorie de revenus

Revenu de référence du ménage Majoration de la prime de base

Isolation thermique des murs

Le journal du Parc naturel est une publication de la Commission de gestion du Parc naturel Viroin-Hermeton. Comité de rédaction : Parc naturel Viroin-Hermeton. Conception graphique et mise en page : Cédric Kinif. - ISSN : 1782-1460. Crédits photographiques : Fabrice Taboga [cover, p.3 (fond, droite)], FPNW [p.2], Jean Tosti [p.3 (gauche)], Arielle Guillaume [p.4 (n°1,2,5,6,7), p.5 (n°1), p.6-7], PNVH [p.4 (n°3)], François Mathy [p.4 (n°4)], Service travaux [p.5 (n°2)], Anne Lambert [p.8-9 (fond)], Yellow Events [p.8 (n°1,2)], Florence Cocx [p.8 (n°3), p.9], Région wallone [p.10-11]. Le journal du Parc naturel est distribué dans toutes les boîtes aux lettres de la commune de Viroinval. Il est disponible sur simple demande à la Maison du Parc et il peut être consulté en ligne et téléchargé sur www.pnvh.be. Éditeur responsable : Joël Dath, directeur, rue d’Avignon, 1 - 5670 Nismes.

Membre de l’Union

des Éditeursde la PressePériodique

Agenda

Marchés de Terroir du Parc naTurel

Chaque premier samedi du mois, d’avril à octobre de 9h à 13h à Nismes. Des ateliers y mettent à l'hon-

neur les producteurs et artisans du marché et prônent l'autonomie. De 9h15 à 10h45 et de 11h15 à 12h45 :

6 juin : cuisine sauvage, 10 €/p. 4 juillet : savon naturel, 15 €/p.

1er août : poterie et céramique, 10 €/p. 5 septembre : à définir

3 octobre : vannerie sauvage, 6 €/p.

Infos et inscriptions : +32 (0)60/39 17 90, [email protected]

sTage naTure du Parc naTurel (65€)du 24 au 28 août - Viroinval

"Mares et rivières, la vie dans l'eau". Pour enfants de 6 à 12 ans, 60 € pour le 2e enfant.

Infos et réservations : Parc naturel +32 (0)60 39 17 90, [email protected]

Place du TerTre à ViroinVal deuxième édition, gratuit

Samedi 1er août - Nismes - de 10h à 16h30

Venez y découvrir de nombreux artistes peintres/dessinateurs dans une ambiance musicale rappelant

Montmartre. Ils exposeront leurs œuvres mais en réaliseront également sous vos yeux.

Rue Vieille Église, à Nismes (en plein air - couvert en cas de pluie).

Renseignements et réservation d'un emplacement gratuit auprès de l’Office du Tourisme de Viroinval

au +32 (0)60/31 16 35. [email protected] Section des CNB

27/6 : Découvertes botanique et ornithologique. À Nismes à la réserve naturelle LRBPO « Sous-St-

Roch », RV : 14 h, à l’entrée. Guide : Bernard Clesse, +32(0)60 31 26 36. En collaboration avec LRBPO.

9/8 : Nature estivale du Talus ardennais. À Olloy-sur-Viroin. RV : 13 h, à l’église. Guide : Dominique François, +32(0)486 87 00 12, [email protected]

23/8 : Gestion du « Fond de Noye », réserve naturelle L.R.B.P.O. et C.N.B. à Olloy-sur-Viroin. En collabora-tion avec La Niverolle & El Mouqet CNB. Possibilité de cuire sur feu de bois, promenade d’observations

ensuite. RV : 9h30, à l’église, fin vers 16 h. Infos : Thierry Dewitte, +32 (0)476/75 25 37

[email protected]

seMaine bio

Du 6 au 14 juin - Viroinval

6/06 : Mini-ferme de races rustiques et cuisine nature sur le marché de terroir à Nismes

7/06 et 13/06 : Démonstration de cheval de trait arden-nais et d'ânesse au travail sur les parcelles de culture

maraichère. RV à la ferme "La Fleur des Champs" à 15h à Olloy-

sur-Viroin, rue du Nestry, 36. Infos : 0496/03 62 78 ou 0479/97 52 08.

sTage néerlandais (40€) Constructions humaines et animales

Du 27 au 31 juillet - Viroinval

Pour enfants de 5 à 8 ans. En collaboration avec le Centre Culturel et Bouillon de Culture.

Infos et réservations : [email protected]

exPosiTion : PeinTures & icônes de gonTran WYnanTs « de FaYouM

à la russie, un cheMin de luMière »Du 1er au 30 juin - Office du Tourisme de Viroinval

De 9h à 16h30, Rue d’Avignon, 1 à Nismes. Démonstration prévue le samedi 6 juin 2015.

Renseignements : +32 (0)60/31 16 35

arrachage de balsaMines

Appel à volontAires - Rejoignez-nous lors de nos actions d’arrachage de la balsamine de l’Himalaya

sur les rives du Viroin et de l’Eau Blanche.

Infos et inscriptions : Parc naturel Viroin-Hermeton, +32 (0)60/39 17 90, [email protected]

VisiTes de Villages (3€)En été, le Parc naturel vous emmène chaque jeudi à la découverte des paysages et du patrimoine bâti de ses villages en passant par un site naturel de grand

intérêt. Chaussures de marche et vêtements adaptés. RV devant l’église à 14h, retour vers 17h.

- 9/7 : Nismes - 16/7 : Olloy-sur-Viroin - 23/7 : Oignies-en-Thiérache - 30/7 : Vierves-sur-Viroin

Infos et inscriptions : +32 (0)60/39 17 90, [email protected]

- 6/8 : Dourbes - 13/8 : Mazée - 20/8 : Le Mesnil - 27/8 : Treignes

Documents

Le Journal du Parc n°42