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grande échelle, principalement sur le conti- nent américain. Son bilan n'est pas encore complet que, déjä, I'on voit poindre une nouvelle génération. Celle-ci ehrend remé- dier ä certains défauts de la première et est censée mieux répondre aux attentes des consommateurs. Eile va surgir sur fond de débats autour de I'alimentation et de ses risques, débats qui, en IEurope,ont pris un tour très vif. Comment les pouvoirs publics doivent-ils se comporter pour réguler le développement et I'éventuelle diffusion. GESTION DES RESSOURCES NATURELLES Géopolitique de I'eau La Découverte, Revue Hérodote n °102, 2001, 192 p.,17,50 euros. texpression « géopolitique de I'eau » désigne en premier lieu des rivalités politiques dans la répartition des débits des fleuves et des rivières. Ces rivalités se déve- Ioppent non seulement entre États dont les territoires sont traversés par ces cours d'eau mais encore au sein d'un même État entre des régions, ou des grandes villes qui veu- lent tirer parti de leurs ressources et se manifestent pour le contrôle de I'eau. La puissance dont disposent maintenant les entreprises de génie civil fait que des pro- jets hydrauliques, jugés financièrement impossibles il y a quelques décennies, sont en cours de réalisation. De grands barrages peuvent chacun stocker I'équivalent de plusieurs années du débit d'un fleuve, et I'hydraulique peut ma~'triserdes flux sur des milliers de kilomètres de grosses cana- lisations. La réalisation de tels ouvrages suscite maintes rivalités géopolitiques, mais eile est aussi facteur de développement régional, voire assurance ä Iong terme contre de possibles changements clima- tiques. Mais les mouvements écologistes qui proclament pourtant que I'effet de serre va provoquer une extension planétaire de I'aridité, mènent une campagne mondiale contre les nouveaux barrages et autres grands travaux hydrauliques. GESTION DES RISQUES Risques, erreurs et défaillances. Approche interdis¢iplinaire René Amalberti, Catherine Fuchs, Claude Gilbert (Fds.) CNRS - Maison des Sciences de I'Homme -Alpes, mai 2001,361 p., 12,97 euros. A u cours des dernières décennies, la nécessité d'une meilleure compré- hension des erreurs humaines et des défaillances organisationnelles dans les activités ä hauts risques est apparue clai- rement ainsi que le besoin de dépasser les cloisonnements disciplinaires pour étudier ces objets. Les formes d'accidents changent et les besoins de recherche évoluent vers la gestion dynamique des défaillances plus que vers la compréhen- sion de leur cause. L'objet du séminaire « Le risque de défaillance et son contröle par les individus et les organisations dans les activités ä hauts risques », co-organisé par le Programme Risques collectifs et situations de crise du CNRS et I'Action concertée incitative cognitique du minis- tère de la Recherche, est de constituer en France un pöle de recherche pluridiscipli- naire axé autour des approches cogni- tives. II vise ä confronter les définitions, les outillages théoriques et méthodolo- giques de chaque discipline ; ä mieux inscrire les chercheurs de ce pôle dans la recherche internationale et ä s'articuler aux demandes des entreprises et des pouvoirs publics. Le présent volume correspond aux actes de la première séance qui a permis de mieux cerner les différentes approches mobilisables, confronter les analyses et définir des pistes de travail autour des concepts de risques, d'erreurs et de défaillances. LA SOCIÉTÉ DU RISQUE Patrick Peretti-Watel La Découverte, coll. « Repères », 2001, 128 p., 7,53 euros. N otre société est paradoxale : de moins en moins dangereuse, mais de plus en plus risquée. La prolifération contemporaine de la notion de risque s'attache aussi bien aux grandes menaces planétaires (destruction de la couche d'ozone, effet de serre...) qu'aux com- portements individuels qui ponctuent notre quotidien (tabagisme, conduite automobile...). Les risques écologiques ou technologiques révèlent le fossé qui sépare les experts des profanes et susci- tent de nouvelles exigences démocra- tiques, tandis que les risques individuels modifient notre fa(~on de concevoir avec autrui. Pourquoi le risque occupe-t-il aujourd'hui une teile place dans notre société ? L'opinion publique est-elle irra- tionnelle ? Existe-t-il une « culture du risque » ? Comment imputer les « conduites ä risque » si souvent impu- tées aux adolescents ? Ces conduites résultent-elles d'une incapacité ä prendre conscience du risque encouru, ou au contraire d'une volonté délibérée de défier le danger ? C'est notamment ä ces questions que répond ce livre rédigé par un sociologue du risque. Les pratiques de gestion des sites pollués en France Ademe ÉdJtions, 2001, 300 p., 58 euros. L a gestion des sites pollués constitue un véritable enjeu pour les années ä venir compte tenu des implications juridiques, économiques ainsi que des retombées sanitaires et sociales qu'ils engendrent. Dans la pratique, ]es travaux de dépollu- tion ou de réhabilitation de ces sites se heurtent ä de nombreuses difficultés, qu'elles soient d'ordre juridique, admi- nistratif ou technique. L'Agence de I'Environnement et de la maTtrise de I'énergie (Aderne), forte de son expérience de plus de 150 interven- tions en tant que maTtre d'ouvrage et maffre d'oeuvre d'études et de travaux de dépollution, a réalisé cet ouvrage - en collaboration avec les Établissements publics fonciers, responsables d'opéra- tions de réaménagement d'espaces dégradés, et des Pôles de compétences sites pollués - afin de fournir aux acteurs de terrain des éléments factuels, objectifs, sur les pratiques de gestion d'un site pol- lué. L'ouvrage s'adresse aux industriels, aux aménageurs publics ou privés, aux représentants des collectivités, aux res- ponsables des questions environnemen- tales ou juridiques et répond ä de nom- breuses questions concrètes. GÉOGRAPHIE Le littoral. Regards, pratiques et savoirs. IÉtudes offertes ä Fernand Verger ENS, 400 p., 2002, 38 euros. fexceptionne[le mobilité de ses pay- sages et la concentration des hommes et de leurs activités font du littoral le lieu et I'objet d'enjeux culturels, écono- miques, sociaux et scientifiques. Éléva- tion du niveau de la mer, pollution et appauvrissement des ressources natu- relles, dégradation des paysages : dans le monde entier, les cötes sont le théätre d'interactions complexes entre société et environnement qui peuvent être Iourdes de conséquences pour I'une comme pour I'autre. Leur étude demande des outils spécifiques, grandement améliorés depuis quelques décennies dont I'utilisa- tion a permis de remettre en cause un certain nombre de certitudes. L'approche synthétique de ces problèmes conduit les m o c ;D rrl U'; I u'; I-r]~ rrl i ¸¸ ii~~i ¸ NSS, 2002, vol. lO, n°l, 109-114

Le littoral. Regards, pratiques et savoirs. Études offertes á Fernand Verger ENS, 400 p., 200, 38 euros

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grande échelle, principalement sur le conti- nent américain. Son bilan n'est pas encore complet que, déjä, I'on voit poindre une nouvelle génération. Celle-ci ehrend remé- dier ä certains défauts de la première et est censée mieux répondre aux attentes des consommateurs. Eile va surgir sur fond de débats autour de I'alimentation et de ses risques, débats qui, en IEurope, ont pris un tour très vif. Comment les pouvoirs publics doivent-ils se comporter pour réguler le développement et I'éventuelle diffusion.

GESTION DES RESSOURCES NATURELLES

Géopolitique de I'eau La Découverte, Revue Hérodote n °102, 2001, 192 p.,17,50 euros.

texpression « géopolitique de I'eau » désigne en premier lieu des rivalités

politiques dans la répartition des débits des fleuves et des rivières. Ces rivalités se déve- Ioppent non seulement entre États dont les territoires sont traversés par ces cours d'eau mais encore au sein d'un même État entre des régions, ou des grandes villes qui veu- lent tirer parti de leurs ressources et se manifestent pour le contrôle de I'eau. La puissance dont disposent maintenant les entreprises de génie civil fait que des pro- jets hydrauliques, jugés financièrement impossibles il y a quelques décennies, sont en cours de réalisation. De grands barrages peuvent chacun stocker I'équivalent de plusieurs années du débit d'un fleuve, et I'hydraulique peut ma~'triser des flux sur des milliers de kilomètres de grosses cana- lisations. La réalisation de tels ouvrages suscite maintes rivalités géopolitiques, mais eile est aussi facteur de développement régional, voire assurance ä Iong terme contre de possibles changements clima- tiques. Mais les mouvements écologistes qui proclament pourtant que I'effet de serre va provoquer une extension planétaire de I'aridité, mènent une campagne mondiale contre les nouveaux barrages et autres grands travaux hydrauliques.

GESTION DES RISQUES

Risques, erreurs et défaillances. Approche interdis¢iplinaire René Amalberti, Catherine Fuchs, Claude Gilbert (Fds.) CNRS - Maison des Sciences de I'Homme -Alpes, mai 2001,361 p., 12,97 euros.

A u cours des dernières décennies, la nécessité d'une meilleure compré-

hension des erreurs humaines et des défaillances organisationnelles dans les activités ä hauts risques est apparue clai- rement ainsi que le besoin de dépasser les cloisonnements disciplinaires pour étudier ces objets. Les formes d'accidents changent et les besoins de recherche évoluent vers la gestion dynamique des défaillances plus que vers la compréhen- sion de leur cause. L'objet du séminaire « Le risque de défaillance et son contröle par les individus et les organisations dans les activités ä hauts risques », co-organisé par le Programme Risques collectifs et situations de crise du CNRS et I'Action concertée incitative cognitique du minis- tère de la Recherche, est de constituer en France un pöle de recherche pluridiscipli- naire axé autour des approches cogni- tives. II vise ä confronter les définitions, les outillages théoriques et méthodolo- giques de chaque discipline ; ä mieux inscrire les chercheurs de ce pôle dans la recherche internationale et ä s'articuler aux demandes des entreprises et des pouvoirs publics. Le présent volume correspond aux actes de la première séance qui a permis de mieux cerner les différentes approches mobilisables, confronter les analyses et définir des pistes de travail autour des concepts de risques, d'erreurs et de défaillances.

LA SOCIÉTÉ DU RISQUE

Patrick Peretti-Watel La Découverte, coll. « Repères », 2001, 128 p., 7,53 euros.

N otre société est paradoxale : de moins en moins dangereuse, mais de

plus en plus risquée. La prolifération contemporaine de la notion de risque s'attache aussi bien aux grandes menaces planétaires (destruction de la couche d'ozone, effet de serre...) qu'aux com- portements individuels qui ponctuent notre quotidien (tabagisme, conduite automobile...). Les risques écologiques ou technologiques révèlent le fossé qui sépare les experts des profanes et susci- tent de nouvelles exigences démocra- tiques, tandis que les risques individuels modifient notre fa(~on de concevoir avec autrui. Pourquoi le risque occupe-t-il aujourd'hui une teile place dans notre société ? L'opinion publique est-elle irra- tionnelle ? Existe-t-il une « culture du risque » ? Comment imputer les « conduites ä risque » si souvent impu- tées aux adolescents ? Ces conduites résultent-elles d'une incapacité ä prendre conscience du risque encouru, ou au

contraire d'une volonté délibérée de défier le danger ? C'est notamment ä ces questions que répond ce livre rédigé par un sociologue du risque.

Les pratiques de gestion des sites pollués en France Ademe ÉdJtions, 2001, 300 p., 58 euros.

L a gestion des sites pollués constitue un véritable enjeu pour les années ä venir

compte tenu des implications juridiques, économiques ainsi que des retombées sanitaires et sociales qu'ils engendrent. Dans la pratique, ]es travaux de dépollu- tion ou de réhabilitation de ces sites se heurtent ä de nombreuses difficultés, qu'elles soient d'ordre juridique, admi- nistratif ou technique. L'Agence de I'Environnement et de la maTtrise de I'énergie (Aderne), forte de son expérience de plus de 150 interven- tions en tant que maTtre d'ouvrage et maffre d'oeuvre d'études et de travaux de dépollution, a réalisé cet ouvrage - en collaboration avec les Établissements publics fonciers, responsables d'opéra- tions de réaménagement d'espaces dégradés, et des Pôles de compétences sites pollués - afin de fournir aux acteurs de terrain des éléments factuels, objectifs, sur les pratiques de gestion d'un site pol- lué. L'ouvrage s'adresse aux industriels, aux aménageurs publics ou privés, aux représentants des collectivités, aux res- ponsables des questions environnemen- tales ou juridiques et répond ä de nom- breuses questions concrètes.

GÉOGRAPHIE

Le littoral. Regards, pratiques et savoirs. IÉtudes offertes ä Fernand Verger ENS, 400 p., 2002, 38 euros.

fexceptionne[le mobilité de ses pay- sages et la concentration des hommes

et de leurs activités font du littoral le lieu et I'objet d'enjeux culturels, écono- miques, sociaux et scientifiques. Éléva- tion du niveau de la mer, pollution et appauvrissement des ressources natu- relles, dégradation des paysages : dans le monde entier, les cötes sont le théätre d'interactions complexes entre société et environnement qui peuvent être Iourdes de conséquences pour I'une comme pour I'autre. Leur étude demande des outils spécifiques, grandement améliorés depuis quelques décennies dont I'utilisa- tion a permis de remettre en cause un certain nombre de certitudes. L'approche synthétique de ces problèmes conduit les

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NSS, 2002, vol. lO, n ° l , 109-114

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géographes ä dialoguer avec de nom- breuses autres disciplines, des sciences de la vie et de la terre aux sciences humaines en passant par le droit ou la philosophie. Au courts de sa Iongue car- rière, Fernand Verger, professeur émérite de I'ENS, a exploré ces multiples aspects de la géographie des littoraux. Les auteurs de ce volume d'hommage, qui représentent différentes générations et différentes approches, invitent le lecteur ä parcourir avec eux les rivages d'Europe et d'ailleurs.

HISTOIRE DES SCIENCES

Les sciences du vivant. Éthique et société Fram;ois Gros (Ed.) Préface de R.G. Schwartzenberg Odile Jacob, 2001, 282 p., 22,10 euros.

L es sciences du vivant sont le siège d'une évolution extrêmement rapide,

voire de réels bouleversements. Chacun est aujourd'hui conscient des acquisitions contemporaines dans des domaines tels que : la génomique, la biologie cellulaire ou les neurosciences, sans parler des bio- technologies ou des procédés de l'image- rie pour l'exploration non agressive du corps humain, ou de la recherche de thé- rapies nouvelles. Puisse cet ouvrage informer sur les avancées scientifiques les plus récentes et contribuer, sinon ä une vue unitaire, du moins ä un rapproche- ment des points de vue et ä un consensus éclairé.

Sciences sociales et sciences de la Vie Dominique Gui|lo Puf, coll. « Premier cycle », 2000, 312 p., 118 F, 17,99 euros.

D epuis le début du XlX e siècle, les sciences de la vie ont été régulière-

ment utilisées pour bätir des modèles explicatifs des phénomènes sociaux. Ces modèles d'inspiration biologique, dessinent une vaste constellation de théo- ries fort différentes au plan du contenu, et de valeur scientifique très inégale. Le pré- senf ouvrage les expose aussi fidèlement que possible, tout en livrant quelques élérnents d'évaluation et de critique. De larges développements sont consacrés au XlX e siècle - l'anthropologie physique naissante, Comte, Durkheim, Spencer, l'organicisme et le darwinisme social- mais également aux théories néo-darwi- niennes contemporaines, principalement la sociobiologie et la théorie des « mèrnes », qui connaissent actuellement un vif succès dans les pays anglo-saxons.

HISTOIRE ET ENVIRONNEMENT

Pour une histoire du « fait maritime ». Sources et champ de recherche Chrlstaine Villain-Gandossi et Éric Rieth (Eds.) CTHS, toll. « Histoire 2001 », 460 p., 32 euros.

Pobjet du champ de recherche relatif au « fait maritime », bien conforme

aux exigences d'une épistémologie interdisciplinaire, s'inscrit aux interfa¢es de plusieurs disciplines : la linguistique, la sémiologie, l'histoire, la géographie, le droit... Cette histoire présente une complexité de sources et de méthodes qui dépasse celle d'autres spécialisa- tions. Cette nouvelle approche typolo- gique des sources fair appel ä une palette documentaire et ä une gamme de regards historiques sur le « fair mari- time » aussi large et différente que pos- sible. Des docurnents iconographiques et graphiques aux chroniques et aux archives diplornatiques en passant par les dictionnaires, les comptes, les mar- chés de construction, les textes litté- raires, res récits de voyage, les journaux de bord, les textes techniques.., ce sont autant de sources de nature particulière qui répondent sur la 1ongue durée, ä autant de décryptage singulier du « fait rnaritime » que cet ouvrage voudrait présenter.

INTERDISCIPLINARITÉ

L'identité humaine. La méthode. L'humanité de I 'humanité Edgar Morin Seuil, 2001,290p., 19,50 euros.

leQcoUi sommes-nous ? Plus nous connaissons l'humain, rnoins nous mprenons : les dissociations entre

disciplines le fragmentent, le vident de vie, de chair, de cornplexité, et certaines sciences réputées humaines vidangent m6me la notion d 'homrne. Ce travail rompt avec le morcellement de l'hu- main. II rornpt avec les conceptions réductrices (homo sapiens, homo faber et homo econornicus) qui privent l'être humain ä la fois d 'identité biologique, d'identité subjective et d'identité sociale. Plutôt que de juxtaposer les connaissances dispersées dans les sciences et les humanités, ce livre se donne pour vocation de les relier, les articuler, les réfléchir afin de penser la complexité hurnaine. II complexifie le sens du mot homme en y réintégrant le

féminin occulté sous la connotation masculine, et en lui donnant le sens tri- nitaire qui le situe ä [a fois dans et hors la nature : individu - société - espèce : il propose de concevoir ces termes dans leurs complérnentarités ainsi que dans leurs antagonismes réciproques. II essaie de penser une humanité enrichie de toutes ses contradictions (l'humain et l ' inhumain, le repli sur soi et l'ouverture aux autres, la rationalité et l'affectivité, la raison et le mythe, l'archa'i'que et l'historique, le déterminisme et la liberté). Cette humanité court sans cesse le risque de dégénérer, risque dans lequel pourtant elle peut se régénérer. L'identité hurnaine et la synthèse d'une vie : tous les thèmes des oeuvres précé- dents de l'auteur se trouvent réunis en une configuration et une orchestration nouvelles.

M O U V E M E N T S ÉCOLOGISTES

Les écologistes dans les médias Patrick Salmon L'Harmattan, coll. « Communication et civilisation », 2001,256 p., 19,85 euros.

D umont, Voynet ; deux images fortes pour un mouvement qui constitue,

sur le plan de la pensée et de I'action politiques, une des grandes nouveautés de ces dernières décennies. Comment se construit I'image du mouvement éco- Iogiste ? Quel est I'impact des affronte- ments des leaders et des divisions internes ? Quel est le rôle des médias ? Comment agissent-ils ? L'auteur s'efforce de répondre ä ces questions en s'ap- puyant sur les fortunes et infortunes élec- torales des écologistes, sur les états de I'opinion et sur les rapports des Verts aux médias.

PHILOSOPHIE DES SCIENCES Que peut la philosophie des sciences ? Anne-Fran(;oise Schmid Petra, 2001,280p., 22 euros.

lépistémologie n'a pas occulté la phi- losophie des sciences. Depuis que

les sciences sont devenues multiples, relativement autonomes et interconnec- tées, la philosophie des sciences a retrouvé droit de cité ä côté de l'épisté- mologie. Elle donne les conditions phi- losophiques élémentaires d'application de l'épistérnologie aux pratiques scienti- fiques. L'étudiant débutant scientifique ou philosophe trouvera ici une introduc- tion et un guide dans la philosophie des

NSS, 2002, vol. 10, n ° 1, 109-114