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Poste-publications : N o de convention 40007982 Octobre-novembre 2009 | www.areq.qc.net Le magazine de l’AREQ POUVOIR D’ACHAT Grande manifestation de l’AREQ CONGRÈS CSQ 2009 Les échos de l’AREQ DOSSIER Un mode de vie physiquement actif à la retraite ENTREVUE Raymond Gervais, un citoyen engagé FONDATION LAURE-GAUDREAULT 160 000 $ amassés l’an dernier

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Octobre-novembre 2009 | www.areq.qc.net

Le magazine de l’AREQ

Pouvoir d’achatGrande manifestation de l’AREQ

congrès csQ 2009Les échos de l’AREQ

Dossier

Un mode de vie physiquement actif

à la retraite

EntrEvUEraymond Gervais, un citoyen engagéFondation LaUrE-GaUdrEaULt160 000 $ amassés l’an dernier

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2 | Quoi de neuf • octobre-novembre 2009

Édité à Québec avec la collaboration de la Centrale des syndicats du Québec 320, rue St-Joseph Est, bureau 100, Québec (Québec) G1K 9E7 / Téléphone : 418 525-0611 / 1 800 663-2408 / Télécopie : 418 525-0769 / Courriel : [email protected] / Site Internet : www.areq.qc.net / Coordination : Dominic Provost et Martine Faguy / Équipe de conception et de correction : Denys Bergeron, Jules Desfossés, Ghislaine Émond, Roméo Huot, Michel Jacques et Renaud Turcotte / Réviseure linguistique : Lyne Gariépy / Diffusion : Martine Faguy / Design graphique : Denis Bernard / Assistante à la production : Louisette St-Gelais / Gestion scriptovisuelle : Louise Rochefort / Prépresse : Graphiscan Trans-continental / Impression : Transcontinental / Tirage : 55 500 exemplaires / Dépôt légal : Bibliothèque nationale du Québec/ Poste- publications : No de convention 40007982 / ISSN : 0822-7292 / Crédit photo des auteurs : Denys Bergeron (Danielle Couture), Jules Defossés (Photomaje senc) / Photo de la couverture : Photothèque du minstère de l’Éducation, du Loisir et du Sport

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DossierUn mode de vie physiquement actif à la retraite 17

inDexationGrande manifestation : protection du pouvoir d’achat 14

actualitésLes échos de l’AREQ au Congrès CSQ 2009 10

Volume 32, numéro 1 / octobre-novembre 2009

éDitoToutes les raisons sont bonnes pour bouger! 3place publique 4opinions 4la vie Dans nos régionsMontérégie : On prend notre place! 5Estrie : 7e édition de la Journée de la Terre, secteur Morilac 6Québec–Chaudière-Appalaches :Une journée pour la santé à Montmagny 7réflexion Écrire un livre... 8actualitésL’AREQ au colloque de la Table régionale des aînés de la Montérégie 9entraiDe internationaleLa région de Lanaudière et la Commune de Sanankoroba :Une amitié solidaire 16conDition Des HoMMes Grand-papa caresse 24assurancesRégime général d’assurance médicaments :La RAMQ au 1er juillet 2009 25entrevueRaymond Gervais, un citoyen engagé 26

évasionÉquateur, Galapagos, Amazonie :Le milieu du monde 28Distraction 31fonDation laure-gauDreault160 000 $ pour notre Fondation en 2008! 32nutrition Alimentation et activité physique 33pétitionEau contaminée de Shannon 34Solutions de la chronique Distraction 34capsule retraiteEn cas de rupture du mariage ou de l’union civile 35la source Des MotsUn agneau bureau 35petits plaisirs Le jour où la pluie viendra 36nos MeMbres publient 37www 38cHronique D’une passeuseVers l’éternelle jeunesse? 39

Le magazine de l’AREQ

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édito

des exercices de redressement lors de la cueillette de petits fruits, tels

les bleuets, ont aussi permis de conserver une certaine souplesse à nos muscles.

Quoi qu’il en soit, il est probable que les activités physiques ont été plus nom-breuses pendant ces mois d’été. Même si parfois c’est difficile, pourquoi ne pas continuer cet entraînement qui nous permettra de garder la forme?

Selon sa santé et sa condition phy-sique, il est possible de se joindre à d’autres personnes et de participer à diverses activités : détente et natation en piscine, excursion de vélo, lancer de la boule afin de faire tomber le plus de quilles possible, club de mar-che ou tout simplement déplacements

à pied. Plusieurs secteurs de l’AREQ organisent diverses activités en ce sens. Pourquoi pas une participation à une marche lors de manifestations, comme celle organisée par l’AREQ, le 30 septembre afin de convaincre le gouvernement de la mise sur pied d’une Table de travail gouvernement et personnes retraitées?

Je voyais aussi dans un journal un reportage sur divers exercices sur chaise avec des cerceaux... Il nous faut bouger bras et poignets, coordonner divers mouvements.

Peut-être avons-nous exagéré en nour-riture et voulons profiter de l’automne pour retrouver un poids santé ou encore

souhaitons-nous garder la forme. Si c’est le cas, rappelons-nous que tout régime sérieux est accompagné d’exer-cices physiques. Entre autres, l’exercice physique régulier contribue aussi à la prévention de l’ostéoporose, à l’assou-plissement des muscles et au maintien d’une densité osseuse normale, rédui-sant ainsi les risques de fracture.

Selon certaines études, l’exercice aide à prévenir le cancer, notamment celui du sein et du côlon. Des études présentées par Richard Chevalier dans La Presse du 19 novembre 2006 démontrent que l’exer-cice physique diminue le stress et est aussi bénéfique sur le plan cardiovasculaire.

Il ne faut pas oublier de tonifier nos muscles faciaux. Rire et sourire font travailler plusieurs muscles du cou, du visage et du tronc en plus de contribuer à la joie de vivre, autant pour nous que pour les autres. Ce sont d’excellents élé-ments de communication.L’activité physique contribue à notre santé, nous permet de nous maintenir plus alertes au plan intellectuel et, bien sûr, de participer à des rencontres orga-nisées par l’AREQ, d’exercer un béné-volat dans la société.

Je vous souhaite donc une année aré-quienne en bonne santé et en excellente forme physique.

toutes les raisons sont bonnes pour bouger!Juillet, août et septembre nous ont sûrement permis une activité physique plus intense, que ce soit par des marches régulières dans la nature, des promenades planifiées afin de visiter divers endroits historiques, des musées. Peut-être avons-nous profité du beau temps pour une baignade en piscine ou dans le lac avec quelques longueurs à la nage ou encore pour effectuer quelques réparations, rénovations ou bricolage à l’extérieur?

« avertissement : l’usage régulier d’un sourire peut être très bénéfique pour la santé. abuseZ-en! »

(Chez EMA)

Mariette GélinasPrésidente

[email protected]

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27 mai 2009

Pertes à la Caisse de dépôt : une enquête nécessaireAu terme d’une commission parlemen-taire qui n’a pas permis de faire toute la lumière sur les pertes de 42 G $ à la Caisse de dépôt et placement, l’AREQ a réitéré sa demande d’enquête du vérificateur géné-ral. Depuis le dévoilement des pertes histo-riques à la Caisse, l’AREQ a réclamé à plu-sieurs reprises une telle enquête. En tant qu’intervenant neutre, crédible et com-pétent, le vérificateur général apparaît le

mieux placé pour dresser un tableau com-plet de la situation et formuler des recom-mandations précises pour éviter que pareil dérapage se reproduise.

26 mai 2009

Résidences privées : des actions énergiques s’imposentL’AREQ a exprimé sa vive inquiétude face aux constats troublants d’une enquête de La Presse concernant les rési-dences privées de personnes aînées. Elle a réclamé des actions énergiques pour accélérer et renforcer le processus de certification de ces résidences.

L’AREQ souscrit donc aux recommanda-tions de la protectrice du citoyen, qui a

proposé au gouvernement d’inclure des indicateurs de qualité supplémentaires, d’intensifier les visites d’appréciation de la qualité des services et d’accélérer le processus de certification.

dominic ProvostConseiller en [email protected]

4 | Quoi de neuf • octobre-novembre 2009

PLACE PubLiQuE

oPinions

L’AREQ bouge, s’exprime, revendique. nous vous résumons ici les principales sorties publiques de l’Association depuis la dernière parution du magazine Quoi de neuf.

Faites-nous part de vos commentaires et de vos suggestions pour améliorer le contenu et la présentation de votre maga-zine à l’adresse électronique suivante [email protected]. Il nous fera plaisir de vous publier!

C’est toujours avec plaisir que je lis le magazine Quoi de neuf et celui que je viens de recevoir parle d’un sujet qui m’intéresse énormément.

Relativement à l’indexation, je suis une des victimes des retraités des années 1980, et je vous assure que nous som-mes pénalisés par l’indexation, on reçoit 1/2 de 1 %, ce qui veut dire que cette année j’ai eu 76 $ d’augmentation sur ma pension. Je trouve que c’est ridi-cule, surtout avec le coût de la vie.

Alors, aujourd’hui, je tiens à vous remercier de prendre ce dossier au sérieux. Ainsi, peut-être que nos diri-geants au gouvernement vont réaliser qu’avec 76 $ de plus sur mon chèque, je suis loin d’être capable de suivre le coût de la vie. Malheureusement, je ne suis pas la seule à être victime de cette injus-

tice, c’est pourquoi j’apprécie beaucoup le travail énorme que vous avez à faire pour arriver à corriger cette injustice.

thérèse bouletRégion 05 – Estrie – secteur F - Magog

Publier dans Quoi de neuf est loin d’être banal. Je n’aurais jamais pensé recevoir autant de commentaires à la suite de mon article Écrire ma vie? Je veux bien..., paru le 4 avril dernier. Environ 27 courriels et au-delà de 900 nouveaux visiteurs sur le site de Je me raconte www.jemeraconte.com, tel est le bilan au 30 avril 2009.

Force est de constater que la rédaction de son autobiographie connaît un intérêt sans cesse grandissant chez les personnes retraitées.

Je remercie l’équipe de rédaction de m’avoir permis de bénéficier d’une telle fenêtre de visibilité.

daniel Poulin, animateur

Dès la réception de notre revue, je m’em-presse de la parcourir de la première à la dernière page. Ce mois-ci, j’ai goûté allè-grement le récit « Petits plaisirs (D’la vie! D’la vie!) ». Merci à l’auteur de partager avec nous un peu de sa qualité de vie et des beautés de son environnement. Il les dépeint si bien qu’elles font naî-tre des moments enchanteurs, d’aima-bles créativités, puisées aux sources de la vie pour notre bonheur.

Cécile bélangerRégion 06 – Île de Montréal - secteur E -

Montréal-Nord

PrécisionDans le dernier numéro du maga-zine Quoi de neuf (juin-juillet 2009) une phrase de l’opinion de madame Raymonde Proulx (page 4) a été retranchée, changeant ainsi le sens de son propos. On aurait dû lire après le 3e paragraphe : « À ce que je sache, les lois (le Décalogue) sont bien divines : elles sont d’ailleurs les mêmes pour les chrétiens et les musulmans, et n’ont rien d’exclu-sif. » Nos excuses.

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LA ViE dAns nos RéGions

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Au cours de cette rencontre, près de 200 personnes aînées, tra-

vaillant en ateliers de réflexion, ont fait la démonstration de leur capacité à prendre leur place dans la société, défaisant au passage quelques mythes dont celui d’être responsables de la hausse des coûts en santé, celui d’être une surcharge économique ou encore d’être dépassé.

En effet, il a été démontré hors de tout doute que le vieillissement de la popu-lation est en fait la cinquième cause de l’augmentation des coûts en santé loin derrière, entre autres, l’explosion des prix des médicaments et des nouvel-les technologies. Les vieilles (ou celles qu’on appelle ainsi) sont vieilles plus tard, en meilleure santé et plus autono-mes qu’il y a dix ou quinze ans.

Près de 10 % des personnes aînées tra-vaillent et nombreuses sont celles qui

font du bénévolat. Elles paient des taxes municipales (propriétaires) et des loyers (locataires) puisque 87,8 % vivent dans leur domicile. Elles voyagent et emplis-sent les salles de spectacles.

Ainsi, les baby-boomers seront la pre-mière génération à avoir contribué toute leur vie au financement du système de santé et de solidarité sociale mis en place autour des années 1970. Plusieurs maîtrisent les nouvelles technologies (informatique, photo numérique, etc.) et si ce n’est pas encore le cas, suivent

des cours où elles ne sont pas les moins bons élèves. Elles n’en sont pas escla-ves cependant, car elles apprennent les technologies dont elles ont besoin.

Plusieurs contribuent financièrement à ce que les enfants puissent s’établir et vont même jusqu’à apporter une aide monétaire non négligeable pour les étu-des de leurs petits-enfants qu’ils ont souvent gardés, il y a de cela quelques années (urgence grands-parents).

Les personnes aînées ont ainsi affirmé leur volonté de non seulement conser-ver leur place dans la société mais aussi de continuer à participer. Elles ne veulent pas rester les bras croisés et entendent fournir leur expérience pour contribuer à réinventer, chaque jour, la société.

Partir à la retraite, ce n’est pas battre en retraite devant les défis, mais les affron-ter à un autre rythme.

Richard Lépine et André therrien Région 09 – Montérégie -

secteur E - Vieux-Longueuil

Montérégie

on prend notre place!Le 23 avril 2009, au Centre saint-Robert de Longueuil, a eu lieu une rencontre intersectorielle de l’AREQ (secteurs Vieux-Longueuil, Lajemmerais, des Prairies et de l’Hexagone) portant sur la place des person-nes retraitées dans notre société. Présentation théâtrale en amorce, une douzaine d’ateliers, plénière et conférencier invité (Robert Jasmin) se sont succédé pour faire de cette journée un succès exceptionnel.

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LA ViE dAns nos RéGions

Estrie

7e édition de la Journée de la terre, secteur Morilac

Ce matin du 22 avril, tous fébri-les, les membres de l’AREQ du secteur Morilac mettent la der-nière touche pour bien recevoir les participants de tous les sec-teurs de l’Estrie.

Lors de l’accueil, chacun des mem-bres reçoit, dans une pochette,

l’horaire et quelques dépliants pour bien commencer la journée en connais-sant le déroulement de l’événement. Cette pochette est illustrée par des réa-lisations des six gagnants du concours s’adressant aux jeunes d’ici, de la mater-nelle à la fin du secondaire. Par leurs œuvres, accompagnées de différents slogans, ils lancent un appel pour que jeunes et moins jeunes emboîtent le pas vers un souci constant pour que notre milieu devienne toujours de plus en plus vert.

Musique et poésie sur l’Environne-ment, par des étudiants du secondaire, ouvrent l’événement. Par la suite, sont présentés l’équipe du secteur avec toute son implication ainsi que les invités au plan national, régional et local. Après quelques messages et remerciements, le responsable en Environnement de la M.R.C. du Val-Saint-François, trans-met quelques informations qui nous aideront à atteindre Zéro déchet, lors de ce rassemblement régional où assis-tent plus de 135 membres. Dans notre secteur, des membres deviennent des Escouades Vertes, collaborant ainsi à mieux réussir l’objectif que nous nous sommes fixé.

Audacieux et innovateur dans dif-férents projets communautaires, M. Gaston Michaud, en collaboration avec sa conjointe, Mme Mariette Bom-bardier, présente une conférence sur le thème : L’action locale pour un résul-tat global. D’autres sous-titres vien-nent élaborer ce sujet : nourrir notre monde tout en protégeant nos ressour-ces, acheter chez nous et profiter des différents services de proximité, ex. la santé et les loisirs.

Ensuite, en atelier, les membres s’activent à répondre à la question : « Quel pro-

jet environnemental allons-nous réaliser dans notre secteur d’ici trois ans? » Pour aller vers la réussite d’un projet dans notre secteur, monsieur Michaud nous offre dix composantes majeures (voir tableau).

Dans l’après-midi, les membres se rendent visiter un des lieux qu’ils ont choisi parmi plusieurs possibilités.

Cette journée nous laisse en tête le désir de réaliser un projet environnemental et de le partager avec les membres qui seront pré-sents en Estrie lors de La Journée de la Terre 2010, dans le secteur Lac Mégantic.

dix composantes majeures du développement des communautés

Trouver le moyen d’impliquer à tout prix non seulement les intellectuels et les profession-1. nels mais l’ensemble des citoyens : cols blancs, cols bleus, aînés, enfants.Éliminer la notion de bénévolat qui implique l’approche charitable et qui divise la population 2. en deux : les aidants et les aidés. Développer la notion d’investissement communautaire.Miser sur l’implication à partir des aptitudes : j’ai besoin de toi. La participation doit être 3. valorisante. Chercher à connaître les capacités de ton réseau.Construire la mémoire collective : comme les individus. Les collectivités n’ont pas de projet 4. si elles n’ont pas de mémoire collective. Rebâtir la conscience du temps.Développer des rituels festifs. Des rencontres qui approfondissent le sentiment d’apparte-5. nance, les solidarités affectives et les réflexes de coordination.Bâtir des projets qui ont des chances importantes de réussite. Les gens savent très bien per-6. dre, ils ont besoin d’apprendre à gagner. Remplacer l’approche contestataire par l’appro-che gagnante.Les décisions doivent être prises le plus près possible de l’exécution.7. Garder le contrôle sur la définition des besoins, sur la définition des solutions et sur le lan-8. gage de communication.Voir à ce que chaque événement ou projet se situe à l’intérieur d’une vision d’9. empowerment (renforcement du pouvoir) et de développement durable.Compter d’abord sur ses propres moyens : à développer comme une culture et un réflexe. « Nous 10. ne savions pas que c’était possible, alors on l’a fait. Yes we can! (Oui, nous pouvons!) »

Louise LiardRégion 05 – Estrie - secteur G - Morilac

6 | Quoi de neuf • octobre-novembre 2009

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Quoi de neuf • octobre-novembre 2009 | 7

Massothérapeute, Marie Couillard nous rappelle l’importance d’éva-

cuer le stress de nos vies et de prendre du temps pour nous détendre. Elle nous enseigne quelques expériences d’auto-massage avec des balles placées dans le dos ou sous les pieds et permet à quel-ques personnes chanceuses de recevoir un massage de détente sur chaise. Fina-lement, elle nous encourage à nous faire masser, à l’occasion, pour le mieux-être de notre cœur et, probablement, de notre esprit.

Nutritionniste du CLSC, Louise Pomerleau nous informe de l’exis-tence du Groupe Équilibre qui privilé-gie une nouvelle façon d’envisager la perte de poids. Selon cette approche, il n’existe pas de bons ou de mauvais aliments; il ne faut plus choisir les trop nombreux régimes qu’on offre un peu partout; il ne faut plus pré-tendre qu’il existe des médicaments miracles pour nous aider à maigrir; il ne faut plus vouloir perdre du poids dans un temps record. L’important est plutôt de s’approprier notre histoire personnelle en relation avec la nour-riture et, pour bien cheminer dans notre projet, d’accepter de nouveau d’être conscient de notre faim et de notre satiété réelle au quotidien.

Chef cuisinier, Martin Boucher nous propose une approche santé du monde de la cuisine. Selon lui, pour cuisiner, il faut idéalement choisir les bons aliments et ceux qui apportent les meilleurs élé-ments nutritifs pour notre santé. Il faut s’ouvrir aussi à ces aliments qui vien-nent souvent d’ailleurs, dont on décou-vre les allures et les noms bizarres, et qui peuvent quand même convenir à nos préparations de recettes spécia-les. Et puis, il faut choisir de cuisiner tout simplement; ainsi, nous allons gar-der le goût de continuer à cuisiner et nous resterons alertes et créatifs dans le domaine.

Technicien en loisirs, Marc Normand nous rappelle la nécessité, même si nous avançons en âge, de faire de l’exercice. Il faut quand même y aller à son rythme et apprendre à respecter ses limites dans son entrainement personnel. La mar-che bien exécutée, à différents rythmes, s’avère toujours un excellent choix d’exer-cice de base. L’élastique, nouveau venu dans le domaine, que nous avons expé-rimenté sur place, est un appareil facile d’accès et qui peut nous rendre de grands services, à sa façon. Enfin, il faut retenir que la sédentarité est à bannir tant qu’on peut bouger et y prendre plaisir.

Aux dires des personnes présentes, cette Journée-Santé, rendue possible par le programme AREQ en action, fut fort intéressante et réellement instruc-tive. Le rythme d’une heure trente par atelier est souvent apparu à plusieurs beaucoup trop court. Dommage que certaines personnes n’aient pu en pro-fiter elles aussi!

Merci à toutes celles qui nous ont appuyés dans notre projet et dans notre journée.

En ce mercredi ensoleillé du 15 avril 2009, nous sommes réunis à Montmagny pour vivre une Journée-Santé. nous voulons approfon-dir quelques aspects qui touchent notre santé afin d’aller plus loin dans notre vie et pour nous garder en forme pour les jours et les années qui viennent. Les quelque soixante personnes participantes sont divisées en quatre groupes et se présentent à tour de rôle aux quatre spécialistes qui nous font entrer dans le monde de leurs pré-occupations respectives.

Jean-noël LapriseRégion 03 –

Québec–Chaudière-Appalaches - secteur C - Pascal-Taché

Québec–Chaudière-Appalaches

une journée pour la santé à Montmagny

Marie Couillard,massothérapeute

Martin Boucher,chef cuisinier

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8 | Quoi de neuf • octobre-novembre 2009

RéfLExion

Ainsi au fil des ans, les pages s’ac-cumulent dans mon recueil. Ce

dernier se gonfle rapidement et deux autres exemplaires s’ajoutent. Finale-ment, une amie me chuchote : « Pour-quoi ne pas rassembler tous tes écrits en un volume? » La bonne graine est semée; avec le temps, serait-elle en voie de devenir le plus saillant des fleurons de mon jardin?

En juin 2008, un de mes frères ajoute la corde manquante à mon violon. Il m’ex-plique le fonctionnement de Publisher. D’abord, je classe mes écrits par sujet : les titres de chapitre naissent alors. Tout en révisant mes textes, j’en amé-liore la présentation afin que le tout plaise à l’œil et incite à la lecture.

Maintenant, comment intercaler toutes ces pages dans le but d’en arriver à pro-duire une œuvre selon les règles inter-nationales de la production? La course aux informations débute : dépouiller les volumes les plus récents et interro-ger des amis expérimentés. Les notes recueillies me permettent de finaliser

l’épreuve de ce manuscrit et confier le tout à une clé USB.

Je me présente donc avec le pré-cieux document à la maison d’édi-tion à compte d’auteur. Aussitôt, l’or-dinateur l’enregistre et l’imprimante entre en opération. Monsieur l’éditeur s’exclame : « Vous avez là, Madame, un travail de professionnel! » Compli-ment gratuit que j’accepte avec fierté. Je m’empresse de mettre la main sur les quatre premières copies que je distri-bue à des amies.

Dès lors, celles-ci scrutent à la loupe ces épreuves au plan de l’orthographe, de la grammaire et du vocabulaire. Elles véri-fient aussi la qualité du style : clarté, relief, harmonie, élégance, etc. Quant à la mise en page, je m’en occupe avec minutie. Ces correctrices se complètent admirablement. Que d’éloges, j’ai à leur témoigner! Avec quel doigté me suggè-rent-elles certaines corrections pour une meilleure compréhension du texte!

Enfin, le 30 avril dernier, c’était le lan-cement officiel auquel une centaine de personnes assistent. Grâce à l’implica-tion des membres de l’AREQ, région 02 A et à d’autres amis, cet événement s’avère un franc succès. La réussite de

cette journée inoubliable revient, en grande partie, à cette équipe exception-nelle. À l’occasion de cet événement, je décris, par le truchement d’un dia-porama, les cinq étapes de l’évolution de mon livre et j’en déclame certaines pages. Une légère collation est offerte pendant que je dédicace, avec plaisir, les exemplaires ayant trouvé preneur.

Tout au long de ce lancement, quel débordement de joie et d’enthou-siasme m’habite! Mes frères, ma sœur, des neveux, une nièce et plusieurs amis sont venus des quatre coins de la pro-vince pour y assister. Encore une fois, la dernière corde ajoutée à mon violon vibre de nouveau : « Je ne connaissais pas ma sœur sous cet angle! » Que dire maintenant des feed-back des lecteurs qui m’expriment leur surprise! Point n’est besoin de vous dire que je suis émerveillée et même éberluée par tou-tes ces réactions positives! Quelle belle expérience que celle d’écrire un livre!

La morale de cette histoire : si jamais vous envisagez d’écrire un livre, n’hé-sitez pas un instant. Moi, je l’ai réalisé à 80 ans. L’un et l’autre, lancez-vous à corps perdu dans cette merveilleuse aventure. Vous en sortirez enrichis; votre entourage sera fier de vous!

écrire un livre...Le projet d’écrire un livre ne m’est pas arrivé subito presto. Certaines circonstances de la vie m’ont amenée à le réaliser. tantôt, on me demande d’écrire un texte à partir d’un thème; tantôt, c’est une adresse à l’occasion d’un jubilé ou d’un décès. Lors de mes excursions dans la nature, la mar-guerite des champs sollicite un texte qui devien-dra une page. À son tour, le bouleau exprime ses doléances alors que le rocher me confie ses appré-hensions avant l’hiver. La métamorphose autom-nale du sous-bois allume en moi une saine nostal-gie de la vie.

Carmen dallaireRégion 02 – Saguenay–Lac-St-Jean -

secteur A - Chicoutimi-Valin

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Quoi de neuf • octobre-novembre 2009 | 9

ACtuALités

Ce colloque sans conférencier avait la particularité, lors de la première

journée, de laisser les 200 participants, regroupés en 17 ateliers de réflexion,

s’exprimer sur les thèmes suivants : Les aînés et les gouvernements, Les aînés et l’automation, Les aînés et la famille, Les aînés et le monde des médias, Les aînés et la transmission du savoir et des traditions, Les aînés et le monde de l’économie et fina-lement Les aînés comme aidants des aînés. La plénière de la deuxième journée avait

pour but de privilégier les décisions qui émanaient de ces comités.

Lors du discours d’ouverture, M. Roger D. Landry, président d’honneur de l’évé-nement, avait invité les participants à oublier l’avancement de leur cause res-pective pour travailler au mieux-être collectif des aînés. En clôture, la minis-

tre responsable des aînés a livré une inspirante allocution sur le vieillisse-ment actif devant plusieurs députés, maires et conseillers municipaux venus se joindre aux participants.

À la suite de ce colloque, un mémoire portant sur les avenues susceptibles de

favoriser le respect des valeurs déga-gées par les participants sera rédigé. Ce mémoire sera remis aux participants eux-mêmes afin qu’ils se joignent aux membres de la TRAM qui seront char-gés d’exercer les pressions nécessai-res afin d’inciter les divers organismes et paliers gouvernementaux à en tenir compte dans leurs politiques.

Merci à Mariette Gélinas pour sa généreuse implication et à Michel A. Gagnon pour avoir organisé notre délé-gation. Merci également aux membres de l’AREQ Montérégie qui ont participé à ce colloque. La suite est à venir...

l’areq au colloque de la table régionale des aînés de la MontérégieLes 26 et 27 mars derniers, sous le thème Les aînés à l’œuvre pour un avenir collectif et inédit, se déroulait le colloque 2009 organisé par la table régionale des aînés de la Montérégie (tRAM), en partenariat avec la Conférence régionale des élus (CRé) de la Montérégie Est. Lors de cet événement, qui s’est tenu à l’Hôtel Castel à Granby, Mariette Gélinas notre présidente, invitée à siéger au comité d’honneur, pou-vait compter sur la présence dans les divers comités de 15 délégués de l’AREQ Montérégie.

De gauche à droite : Jean Vocino, 1er vice-président de la FADOQ Rive-Sud; Yves Ménard, président organisateur du Colloque ; René-Jean Fournier, président de la TRAM; Roger D. Landry, président d’honneur du Colloque; Norbert Rodrigue, président de l’AQDR; Gisèle Prud’homme, récipiendaire du Prix Hommage 2008 du Conseil des aînés; Jean-Louis Lévesque, consultant et directeur du contenu du Colloque ; Mariette Gélinas, présidente de l’AREQ et Valaire Audy, éditorialiste et invité spécial.ABSENT AU MOMENT DE LA PHOTO: Arthur Fauteux, président CRÉ Montérégie Est et maire de Cowansville.

Albert ChurchillPrésident région 09 – Montérégie -

secteur C - Lajemmerais

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ACtuALités

les échos de l’areq au congrès csq 2009Le 39e Congrès CsQ s’est tenu à Québec, du 26 au 29 juin, en présence de près de huit cents personnes déléguées dont trente représentaient l’AREQ. un congrès de cette envergure exige une logistique impressionnante soutenue par une équipe aguerrie et efficace. L’événement a été un succès sur toute la ligne. C’était le 19e Congrès CsQ auquel j’assistais.

inspirer, agir, grandir » a été le thème principal du Congrès. Ce thème sera

la signature de la CSQ pour le prochain triennat et guidera la Centrale dans ses actions quotidiennes.

Quatre orientations

Quatre grandes orientations ont occupé le centre des discussions et se sont déve-loppées autour de : l’action politique de la CSQ, l’appartenance et le dévelop-pement, la conciliation famille-travail, l’autonomie et l’interdépendance.

Au cours des mois précédant le congrès, ces dossiers ont été discutés, enrichis,

amendés par les affiliés et soumis à l’ins-tance décisionnelle entre les congrès, soit le Conseil général (l’équivalent du Conseil national de l’AREQ). À la suite de cette instance, et selon un échéancier précis, les affiliés pouvaient soumet-tre d’autres modifications tout en étant conscients qu’aucune nouvelle propo-sition ni aucun amendement ne pour-raient être apportés lors de la plénière du Congrès. Les procédures utilisées font en sorte que les débats se déroulent promptement sur des sujets prévus et déjà documentés, évitant ainsi les idées personnelles de dernière minute.

Ateliers de formation

Afin d’enrichir les réflexions et les dis-cussions, des ateliers de formation ont été offerts aux congressistes. L’un des ateliers portait sur l’action politique et

réunissait autour de la même table trois ex-députées : Rita Dionne-Marsolais (PQ), Marie Grégoire (ADQ) et Natha-lie Rochefort (PLQ). Selon ces ex-élues, oui, nous pouvons influencer les déci-deurs politiques en leur présentant des dossiers étoffés, succincts et comportant des pistes de solution. Il va sans dire que la façon d’aborder les personnes élues, avec respect et sincérité, augmente le niveau d’écoute et peut permettre de remettre les choses en perspective.

Les décisions prises en regard de l’ac-tion politique non partisane de la Cen-trale font en sorte que celle-ci articulera ses interventions autour du renforce-ment de notre pouvoir d’influence par des actions rejoignant nos valeurs d’égalité, de solidarité, de justice sociale et de démocratie. Comme l’AREQ l’a si bien fait lors des deux dernières élec-

Pierre-Paul CôtéTrésorier

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tions provinciales, l’interpellation des candidates et candidats par différents moyens, sur des sujets qui préoccupent les membres, sera privilégiée.

Le renouvellement de la base militante de la Centrale se traduit par l’arrivée d’une belle jeunesse soucieuse de la conciliation travail-famille. Nos luttes du passé concernant les congés de mater-nité, qui étaient inexistants au début des années 70, doivent se poursuivre aujourd’hui pour l’amélioration des ser-vices de garde pour nos petits-enfants. Nous sommes d’ailleurs intervenus pour démontrer que c’est un sujet qui inter-pelle également un grand nombre de membres de l’AREQ. En effet, plusieurs de nos membres sont sollicités pour gar-der leurs petits-enfants lors des journées pédagogiques, des congés imprévus, des maladies impromptues ou tout simple-ment pour aller les chercher à la garderie avant l’heure fatidique de la fermeture. Nous pouvons affirmer sans ambages que « l’amour inconditionnel de nos petits-enfants compense pour la perte d’énergie due au vieillissement ».

droits et devoirs de l’AREQ

En regard de l’orientation « autonomie et interdépendance », notre affiliation à la Centrale nous donne des droits, mais exige également des devoirs. Nos rap-ports avec la Centrale et avec les autres affiliés doivent se développer sur la base d’une « coopération loyale », avec res-pect et assistance mutuels dans l’accom-plissement de nos missions respectives. Nous constatons dans plusieurs régions que notre participation à la coordination régionale est souhaitée et très appréciée quand elle est mise en pratique.

Lors du Congrès spécial CSQ de 2007, l’AREQ avait proposé une modification aux Statuts et règlements de la CSQ concernant l’appartenance à l’AREQ.

« il est important que l’AREQ par-ticipe au Congrès de la Centrale, nous en sommes membres à part entière. nous avons de l’expé-rience et je pense que nos opinions sont très éclairées et enrichissan-tes pour le Congrès. »

Jean faucher, délégué provenant de la région Cœur et Centre-du-Québec

« Pour l’implication des mem-bres de l’AREQ, je trouve que c’est une bonne place pour faire connaî-tre notre association auprès des membres actifs de la CsQ. Aussi, nous avons la même clientèle : les enfants... nous, nos petits-enfants et eux, leurs étudiants. donc le même but, l’avancement des jeunes! »

nicole Gagnon, présidente de la région Bas-Saint-Laurent–Gaspésie–

Les-Îles–Côte-Nord

« Par diverses interventions, nous avons fait valoir le rôle que les mem-bres de l’AREQ jouent dans la famille et dans la société. »

Monique blais, déléguée provenant de la région Bas-Saint-Laurent–Gaspésie–Les-Îles–

Côte-Nord

« L’AREQ est particulièrement préoccupée de maintenir son auto-nomie au sein de la Centrale. nous avons eu l’occasion d’en témoigner lors du débat des nouveaux retrai-tés provenant des syndicats désaffi-liés. il s’est créé, au sein de la délé-gation AREQ, un esprit d’équipe qui a fait que notre participation au Congrès fut, à mon avis, très enri-chissante. »

Robert saint-denis, délégué provenant de la région Québec–Chaudière-Appalaches

« un Congrès CsQ, c’est qua-tre jours, c’est parfois fastidieux mais c’est très enrichissant, tant par la qualité de la préparation du contenu, la rigueur et le niveau des débats, que par la présence des invités internationaux et c’est aussi très chaleureux. »

Lise Labelle, présidente de la région de l’Île de Montréal

« Je pense que l’AREQ a sa place au Congrès de la CsQ. d’ailleurs, nous devrions toujours, ou presque, tra-vailler avec la CsQ, sans toutefois nous faire avaler. nous aurons l’im-portance que nous voudrons bien nous donner. »

Paulyne Caron-Laplante, présidente de la région Québec–Chaudière-Appalaches

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Ces ajouts ne faisaient que témoigner de la réalité. Constatant certaines ambiguï-tés et incompréhensions, les Congres-sistes avaient pris la décision de repor-ter l’ensemble de ce dossier au Congrès de 2009. Ce sujet étant donc inscrit au menu du Congrès, il a suscité de nom-breuses discussions. Un amendement soumis par un congressiste avait pour effet de restreindre radicalement la compétence actuelle de l’AREQ quant à l’adhésion de ses membres. Comme délégation, nous nous sommes opposés fermement à cet amendement restrictif et nous sommes intervenus en ce sens avec l’appui d’autres affiliés.

Tout en faisant des liens avec l’orien-tation « l’appartenance et le dévelop-pement » soumise au Congrès, nous avons fait valoir nos arguments en pré-cisant différents éléments, dont le pas-sage de salarié à retraité, et en rappe-lant que nous sommes jaloux de notre autonomie autant que les autres fédé-rations de la Centrale.

À la suite de pourparlers avec des représen-tants de l’autre thèse et dans le but d’évi-ter des déchirements inutiles, nous avons convenu de confier un mandat d’analyse de cette problématique à un comité AREQ-CSQ sous la responsabilité du Conseil exé-cutif de la Centrale. Un suivi sera fait au Conseil général et le sujet reviendra au pro-chain Congrès CSQ, en 2012.

nouvel exécutif

Ce 39e Congrès a élu un nouveau Conseil exécutif composé de : Réjean Parent (prési-dent), Louise Chabot (1re vice-présidente), Sylvie Simonneau (2e vice-présidente), Pierre Jobin (3e vice-président) et Daniel B. Lafrenière (secrétaire-trésorier).

Le Congrès s’est terminé par un hommage bien senti au secrétaire-trésorier, Alain Pélissier, qui a œuvré pendant de nom-breuses années au sein de la Centrale. Rap-pelons qu’Alain a été le parrain de l’AREQ. Nous le remercions chaleureusement pour son écoute, son dévouement et sa dispo-nibilité envers l’Association.

ACtuALités

« Ce ne sont pas tous les dossiers qui nous concernent, mais il est très important que l’on soit présent à ces informations directes et que l’on puisse intervenir si nécessaire. il faut participer aux activités et aux ateliers afin d’éviter que l’on nous considère comme des membres non impliqués socialement. »

fernand Grenier, délégué provenant de la région de l’Estrie

« non seulement notre présence est utile, mais aussi nos nombreu-ses interventions concernant des propositions ayant une incidence sur l’AREQ. d’où l’importance de la présence des membres de l’AREQ. Comme nous n’avons pas de lien direct avec le gouvernement pour négocier, c’est d’une très grande importance que des membres de l’AREQ soient présents lorsqu’il y a discussion concernant certains dos-siers, notamment celui de la récu-pération de pouvoir d’achat. »

Rita Lapointe, déléguée provenant de la région Québec–Chaudière-Appalaches

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« Je crois que la participation de l’AREQ au Congrès de la CsQ a été très importante puisque l’évé-nement nous a permis de saisir les objectifs de solidarité que véhicule la CsQ, principalement par la voix de son président. Je crois aussi que, dans les débats, le point de vue de l’AREQ a permis de faire mieux comprendre aux membres actifs l’implication sociale des retraités. »

denyse demers, déléguée provenant de la région de l’Île de Montréal

Le nouvel exécutif de la CSQ

Délégation de l’AREQ

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Quoi de neuf • octobre-novembre 2009 | 13

Vous cherchez un organisme à qui offrir vos services?

Le Secrétariat à l’action communautaire autonome et aux initiatives sociales (SACAIS) et le Réseau de l’action bénévole du Québec (RABQ) se feront un plaisir de vous donner de l’information sur les possibilités d’engagement bénévole.

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indExAtion

En 2008, un comité de travail a été mis sur pied par le gouvernement

afin d’évaluer le coût de l’indexation des régimes de retraite. On voulait déterminer les principaux paramètres et faits pertinents liés à l’indexation des régimes de retraite des secteurs public et parapublic pour les années compri-ses entre 1982 et 1999. Le groupe de travail était composé de deux coprési-dents provenant du secteur privé, de deux représentants du gouvernement et de deux personnes retraitées nom-mées par les associations membres du Groupe de travail des associations de retraités (GTAR). Leur mandat consis-tait à produire un rapport unanime.

Les deux représentants nommés par le GTAR ont refusé de signer ce document et les résultats des travaux ont été pré-sentés à la Commission des finances publiques le 30 septembre 2008 der-nier. Les scénarios étudiés allaient de la pleine indexation à compter de jan-vier 2008 pour le service acquis depuis 1982 à celui de l’IPC – 3 % avec un minimum de 50 % applicable à comp-ter du 1er janvier 2008 pour le service acquis après juin 1982.

À la lecture du rapport produit par le comité de travail, on reconnaissait qu’il y avait érosion du pouvoir d’achat pour

grande manifestation pour la protection du pouvoir d’achatAu moment de lire ces lignes, les membres de l’AREQ auront participé à une manifestation, le 30 sep-tembre 2009. il est important d’expliquer le cheminement qui a guidé les personnes représentant les membres à organiser cette activité.

Louise Charlebois1re vice-présidente

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Faut se parler!

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Quoi de neuf • octobre-novembre 2009 | 15

les personnes ayant des années de ser-vices entre 1982 et 2000.

L’AREQ

Au cours de l’année qui a suivi, l’AREQ s’est donné comme plan d’action d’in-sister sur la création d’une Table de travail des retraités avec le gouverne-ment et de solliciter l’appui de la CSQ à notre demande.

La présidente de l’AREQ, madame Mariette Gélinas, a envoyé à plusieurs reprises des lettres au premier ministre Charest, aux deux présidentes qui se sont succédé au Conseil du trésor ainsi qu’au président de la CSQ. Plusieurs appels téléphoniques sollicitant des réponses ont été faits. La correspon-dance en réponse à nos lettres n’était que des accusés de réception.

Les membres ont rencontré des élus pour réitérer notre demande et solliciter leur appui et une carte postale signée par plusieurs milliers de membres a aussi été envoyée au cours du printemps 2009.

La négociation provinciale

Un autre événement s’est inséré dans ce décor au cours de l’année 2009. Ce fut la préparation de la négociation en Front commun où il semblait que les parties désiraient régler le dossier de la retraite avant décembre 2009 et avant d’entreprendre la négociation.

Auprès de la CSQ, l’AREQ a fait valoir les orientations votées par le Congrès 2008 relatives à la pleine indexation et à un rattrapage s’il y avait des surplus. La proposition des représentants du Front commun sur le dossier de la retraite est à l’effet d’accorder la même indexation pour les années 1982 à 2000 que celle à compter de 2000 (IPC – 3 % avec un minimum de 50 %) lorsque le régime

dégage des surplus, et que ces surplus ne servent qu’à l’indexation.

Les résultats obtenus à ce jour

Après toutes ces démarches, la situation en septembre 2009 est la suivante :

les pourparlers en Front commun, •entre les Centrales et le gouverne-ment, s’amorcent et seront possi-blement réglés d’ici décembre 2009 et nous ne sommes pas présents à la table de négociation;le gouvernement ne nous a pas •encore donné de réponse à notre demande de création d’une Table de travail permanente avec les asso-ciations de personnes retraitées.

Les objectifs de la manifestation du 30 septembre 2009

Considérant la situation, et surtout l’importance pour l’AREQ ainsi que pour toutes les autres associations de personnes retraitées de se faire enten-dre, la manifestation du 30 septembre 2009 vise plus d’un objectif.

Le premier objectif consiste à souligner qu’il y a un an, lors de la commission des finances publiques, les représen-

tants gouvernementaux avaient men-tionné leur désir de poursuivre l’étude de la situation des personnes retraitées de l’État relativement à leur perte de pouvoir d’achat.

Le deuxième objectif vise à démon-trer au gouvernement que les associa-tions membres du GTAR ont développé leur cohésion depuis un an et agissent de concert dans leur désir de se faire entendre relativement à un dossier qui les concerne directement.

Le troisième objectif veut faire com-prendre que l’injustice subie depuis 1982 n’est pas encore réparée et qu’il est juste et légitime pour les person-

nes retraitées, citoyennes à part entière, d’être entendues à propos de la protec-tion de leur pouvoir d’achat.

Nous espérons que tous ces efforts por-teront fruit. L’intérêt devra se mainte-nir jusqu’à ce que le pouvoir d’achat soit rétabli. Rappelons-nous qu’il n’y a que les personnes retraitées pour gagner quelque chose pour les person-nes retraitées.

« le premier objectif consiste à souligner qu’il y a un an, lors de la commission des finances publiques, les représentants gou-

vernementaux avaient mentionné leur désir de poursuivre l’étude de la situation des personnes retraitées de l’état relati-

vement à leur perte de pouvoir d’achat. »

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EntRAidE intERnAtionALE

La région de Lanaudière et la Commune de sanankoroba

une amitié solidaireEn février 1998, l’agence de presse africaine syfia écrivait : « La tempête de verglas qui s’est abattue sur le Québec, dans l’est du Canada, n’a pas laissé de glace le village malien de sanankoroba. ses habitants ont fait parvenir un don de 100 $ au village québécois avec lequel ils sont jumelés depuis treize ans. »

Ce village, c’est Sainte-Élisabeth, dans Lanaudière, qui, depuis

23 ans, est jumelé avec Sanankoroba. Tout a commencé en 1985 à la suite de la visite de jeunes stagiaires maliens. Les revenus de la culture d’un champ et l’appui financier de Partenariat Afri-que-Canada (PAC) servirent à finan-cer les premières réalisations, dont l’achat de 30 bœufs, pour un projet de culture attelée. Le comité de citoyens de Sanankoroba, le Benkadi, parte-naire de Des mains pour demain (orga-nisme de Sainte-Élisabeth) a décidé que les bœufs seraient loués aux villageois de façon que les revenus permettent le développement de l’économie locale pour et par la population afin de rece-voir de l’aide d’ici pour arriver à mieux se passer de cette aide là-bas!

Avec le temps, 50 cultivateurs ont parti-cipé à la culture du champ pour soute-nir d’autres projets : des moulins, l’em-bouche bovine et ovine, un atelier de soudure ainsi que le creusage de cani-veaux dans le village. Grâce au transfert de connaissances, à des activités de for-mation, à des échanges techniques et à des stages, les partenaires ont renforcé les capacités de prise en charge de la communauté de Sanankoroba.

En 1996, le village de Saint-Félix-de-Valois instaure un partenariat (Cœurs

solidaires) avec Douban, autre village malien de la région. Saint-Félix lance l’activité Pose ta brique en Afrique qui permet le financement de projets déci-dés par la communauté : achat d’un moulin, stages de formation de sages-femmes, construction d’une maison d’accueil, d’une maison d’accouche-ment et, avec l’appui des œuvres du Cardinal Léger, d’une école.

En 2006, le village de Lanoraie crée Des racines et des fruits. Le vis-à-vis malien est Koniobla dont la priorité est la construction d’une école. L’en-gagement du partenaire québécois a incité les autorités maliennes à aller de l’avant. Antérieurement, on ne dis-posait que d’un dictionnaire pour une centaine d’élèves; le partenariat per-mettra l’acquisition d’un matériel péda-gogique adéquat et, en 2009, l’accent sera mis sur l’équipement du Centre de santé.

Les MRC de la Matawinie et d’Autray, grâce à des fonds de la Fédération cana-

dienne des municipalités, ont contri-bué au développement de ce partena-riat. La seconde a encadré le travail de lotissement et appuie une démarche de valorisation des matières résiduelles à Sanankoroba. En 2005, trois maires de la Matawinie se sont rendus à Douban et, avec l’aide de la Fédération, le mar-ché a été relocalisé. En 2007, ces divers organismes, comme leurs homologues maliens qui ont mis sur pied le Ben Ba (la grande entente en langue bambara) pour mieux coordon-ner leurs actions, ont initié des rencon-tres. L’an 2009 pourrait bien voir naître un organisme régional de concertation du partenariat avec le Mali.

Voilà l’expérience qu’ont partagée les membres du réseau d’action sociopo-litique avec des porte-parole de ces dif-férentes entités, le 6 avril dernier. Les gens présents ont été emballés par cette présentation. Et si cette initiative régio-nale trouvait des échos ailleurs au Qué-bec, dans les rangs de l’AREQ?

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André MarcouxComité national de

l’action sociopolitique

Moulin servant à extraire du beurre de karité

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Quoi de neuf • octobre-novembre 2009 | 17

Les sages de l’Antiquité savaient déjà que l’exercice physique est nécessaire pour se maintenir en santé et pour préserver ses qualités physiques et menta-les à un âge avancé. En effet, le corps humain est fait pour bouger et la sédentarité lui est néfaste. Mais ce n’est qu’à partir des années 1980 que des recherches scientifiques ont permis de cerner plus précisément les bienfaits d’un mode de vie physi-quement actif.

Vivre jeune, longtemps

Ainsi, on sait maintenant que la pratique régulière d’activi-tés qui font travailler les muscles, les poumons et le cœur (vélo, danse, natation, ski de fond, etc.), en plus d’amélio-rer et d’entretenir la condition physique, diminue le ris-que d’être atteint de plusieurs maladies et d’en mourir pré-maturément. Il s’agit plus particulièrement des problèmes de santé suivants :

maladies cardiovasculaires dont les accidents vasculaires •cérébraux et l’hypertension artérielle;diabète de type 2;•dyslipidémies (trop de «mauvais» transporteur du cho-•lestérol, pas assez de «bon»);certaines formes de cancer, notamment les cancers du •sein et du côlon.

Qu’elles perdent ou non du poids, les personnes en surpoids qui parviennent à améliorer leur aptitude aérobie par l’en-traînement en retirent d’importants bénéfices pour leur santé cardiovasculaire et, ainsi, réduisent le risque de mort prématurée. Entreprendre un programme d’exercice physi-que améliore aussi la qualité du sommeil et réduit les symp-tômes de la dépression. Des recherches récentes montrent que, tout comme les exercices intellectuels, l’exercice phy-sique préserve le fonctionnement du cerveau et les qualités cognitives : intelligence, attention, aptitude à se concentrer et à passer d’une tâche intellectuelle à une autre, etc.

Bref, les retraités qui font régulièrement de l’exercice physi-que en profitent tous les jours et mettent les chances de leur côté pour préserver leur autonomie et améliorer leur espé-rance de vie en santé.

dossiER : un mode de vie PhysiQuement actif à la retraite

Guy thibault et diane boudreault Direction du sport et de l’activité physique

Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport

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un mode de vie physiquement actif

à la retraite

faire de l’exercice physique, cela fait plaisir et c’est bon pour la santé. évidemment. Mais quels sont pré-cisément les bénéfices santé associés à un mode de vie physiquement actif? Quelle quantité d’activi-tés physiques faut-il faire? Y a-t-il des sports ou des exercices plus particulièrement recommandés pour les aînés? Le point sur ces questions.

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trop d’aînés sédentairesLes principales raisons qui motivent les aînés du Qué-bec à demeurer physiquement actifs sont le bien-être et la santé (39 %), le plaisir (23 %), l’apparence physique (13 %), la détente (12 %) et la possibilité de rencontrer d’autres personnes (12 %). Mais malgré tous les bien-faits d’un mode de vie physiquement actif, trop peu de personnes âgées de 65 ans et plus sont suffisamment actives. En effet, en 2005, environ deux Québécois sur trois et trois Québécoises sur quatre de cette catégorie d’âge n’atteignaient pas le niveau minimal recommandé d’activité physique.

Qu’est-ce que la condition physique?La condition physique a trait au degré de dévelop-pement de certaines qualités physiques telles que l ’aptitude aérobie (la capacité du système cardio-respiratoire à transporter et à utiliser de l ’oxygène), l ’endurance, la puissance et la force musculaires, la f lexibilité ainsi que la composition corporelle (pourcentage de graisse dans le poids). Une per-sonne en bonne condition physique est plus apte au travail physique et éprouve donc moins de dif-ficultés à exécuter des tâches liées aux activités quotidiennes et aux loisirs. La condition physique d ’une personne dépend à la fois de ses prédisposi-tions génétiques et de son activité physique.

Activité physique recommandée

Plusieurs des maladies qu’on peut prévenir par l’activité phy-sique sont justement celles qui affectent une très grande par-tie de la population. C’est notamment pourquoi les autorités scientifiques et médicales recommandent aux adultes de tout âge de cumuler, chaque semaine, au moins 150 minutes d’ac-tivité aérobie d’intensité moyenne ou 75 minutes d’intensité élevée, ou une combinaison équivalente1. Il s’agit d’atteindre ce volume d’activité physique aérobie par des séances idéalement réparties tout au long de la semaine (au moins dix minutes par période d’activité). On recommande également de faire, deux fois ou plus par semaine, des exercices de musculation d’inten-sité modérée sollicitant les grands groupes musculaires.

1 Par exemple : un volume hebdomadaire de 50 minutes d’acti-vité aérobie d’intensité moyenne additionné à 50 minutes d’in-tensité élevée.

Soulignons que les effets bénéfiques augmentent avec le nom-bre de minutes cumulé d’activité physique. Ainsi, par rapport à un mode de vie sédentaire, cumuler 90 minutes hebdoma-daires d’exercice physique d’intensité moyenne ou élevée per-met de réduire le risque de mort prématurée d’environ 20 %, et en faire 300 minutes réduit ce risque d’environ 25 %.

dossiER : un mode de vie PhysiQuement actif à la retraite

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intensité moyenne et élevéeUne activité aérobie d’intensité moyenne s’accompagne d’un léger essoufflement. Une activité aérobie d’intensité élevée entraîne un essoufflement qui gêne la conversation. Ainsi, pour les adultes dont l’aptitude aérobie est moyenne, la marche d’un bon pas constitue généralement une activité d’intensité moyenne, tandis que le jogging et le ski de fond sur parcours accidenté sont des exemples d’activités d’in-tensité élevée. En revanche, pour ceux qui ont une moins bonne aptitude aérobie, la marche d’un pas normal repré-sente une activité d’intensité moyenne et la marche d’un bon pas devient une activité d’intensité élevée.

Qu’est-ce qu’un mode de vie physiquement actif?C’est un style de vie intégrant toutes sortes d’activités physiques à son quotidien dont le volume global est suf-fisant pour améliorer le bien-être personnel et la santé : des activités sportives et des exercices de développement et d’entretien des déterminants de la condition physique, bien sûr, mais aussi des activités de locomotion (la mar-che ou le vélo) et utilitaires (tondre le gazon, passer l’as-pirateur, etc.).

Les retraités profitent aussi des exercices qui requièrent et entretiennent l’équilibre et l’agilité (exercices d’étirement et de flexibilité, yoga, tai-chi, certaines formes de danse, etc.), car ainsi, ils risquent moins de tomber. Et en pratiquant des exercices qui mettent les os en charge, exemple le tennis ou la musculation, ils préviennent la réduction de la résistance des os et réduisent le risque d’ostéoporose et de fracture.

Contrairement à certains préjugés, la musculation est à la portée des aînés. Qu’il s’agisse d’exercices à mains libres comme les redressements assis ou d’exercices avec des poids ou des appareils de renforcement musculaire, la mus-culation est essentielle pour prévenir la sarcopénie, c’est-à-dire la «fonte» musculaire. En effet, le travail musculaire particulièrement intense suscite le recrutement de fibres musculaires qui, autrement, s’atrophient. Ainsi, plus on est âgé, plus on a intérêt à mettre l’accent sur les exercices de renforcement musculaire, sinon on y perd en mobilité et en autonomie. Après un programme assidu de muscu-lation (au moins deux séances hebdomadaires de plus de 30 minutes), on peut préserver et même continuer d’amé-liorer ses qualités musculaires avec aussi peu qu’une séance tous les dix jours.

Ces recommandations s’adressent autant aux aînés qu’aux adultes plus jeunes. Les personnes qui sont incapables de faire au moins le volume minimal recommandé (150 minu-tes d’activité aérobie d’intensité moyenne ou 75 minutes d’intensité élevée, ou une combinaison équivalente), que ce soit en raison de problèmes de santé chroniques, d’incapa-cité physique ou pour d’autres raisons, devraient être aussi actives que possible. Bref, tous devraient éviter la sédenta-rité et être aussi actifs qu’ils le peuvent.

Partir du bon pied, sans crainte

Passer d’un mode de vie sédentaire à un mode de vie un peu plus actif, c’est déjà beaucoup. Pour maintenir l’habitude, il faut s’exercer dans un contexte agréable, y trouver du plai-sir et avoir des attentes réalistes. Les personnes sédentaires ont avantage à débuter par des activités de faible intensité, puis de parvenir progressivement à faire au moins le volume minimal recommandé d’activité d’intensité moyenne.

Certaines personnes se demandent si elles devraient d’abord consulter un médecin avant d’entreprendre un programme d’ac-tivités physiques. À ce propos, le pionnier de la recherche en physiologie de l’exercice, le médecin suédois Per-Olof Åstrand, est plutôt d’avis que ce sont les personnes qui réduisent leur niveau d’activité physique qui devraient consulter leur médecin pour déterminer si elles seront capables de résister à la détério-ration physique qui se produit avec la sédentarité!

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En réalité, faire de l’exercice physique est sécuritaire pour la majorité des personnes et les effets bénéfiques dépassent de loin le risque couru. Toutefois, une personne retraitée doit passer un examen médical complet avant d’augmen-ter sa pratique d’activités physiques si elle présente une ou l’autre des conditions suivantes :

maladie aiguë accompagnée de fièvre ou de douleurs •sporadiques à la poitrine;diabète non maîtrisé;•hypertension;•asthme;•insuffisance cardiaque congestive;•douleurs importantes et récurrentes aux muscles ou aux •articulations;perte de poids importante et récente;•tendance à faire des chutes.•

Il faut éviter l’entraînement à intensité élevée en présence de problèmes de santé tels les suivants :

anévrisme aortique inopérable qui grossit;•arythmie ventriculaire maligne à l’effort (l’arythmie auri-•culaire n’empêche pas l’exercice physique);sténose aortique grave;•insuffisance cardiaque congestive terminale;•toute autre maladie terminale.•

Par ailleurs, dans certains cas de maladies psychologiques ou de démence, l’exercice physique peut accroître l’émotivité.

En fait, les maladies pour lesquelles l’exercice est contre-indi-qué sont rares. Mais, pour les personnes souffrant d’une mala-die chronique, il est plus sage de consulter un médecin puis un kinésiologue avant d’entreprendre un programme d’exercices physiques particulièrement exigeant. Dans le cas de maladies pour lesquelles l’exercice physique ne peut aider à en soula-ger les symptômes, il peut tout de même, dans de nombreux cas, en atténuer les effets psychologiques négatifs.

Craindre la mort subite?La mort subite d’une personne apparemment en bonne santé est extrêmement rare. Ce phénomène – qui tou-che plus les hommes que les femmes – est moins fréquent chez les aînés que chez les autres adultes. La plupart des cas de mort subite durant l’effort s’expliquent par l’athé-rosclérose (blocage des artères). Il n’y a, par conséquent, aucune raison de craindre la mort subite en l’absence de contre-indication majeure à l’exercice physique. En revan-che, il faut craindre la sédentarité, qui est un important facteur de risque de maladies cardiovasculaires. Les gains pour la santé qu’apporte un mode de vie physiquement actif dépassent largement le risque de mourir subitement au cours d’un exercice. L’important, c’est d’y aller de façon graduelle. Pour être rassuré, il suffit de poser la question à un médecin ou à un kinésiologue.

Les adultes atteints de désordres rhumatologiques, par exem-ple la fibromyalgie (fatigue, douleurs, raideurs dans les arti-

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culations, problèmes de sommeil), atténueront leurs symp-tômes en ajoutant l’exercice physique et la relaxation à leur médication, à condition de bien naviguer entre les écueils du manque et de l’excès d’exercice physique.

Dans les cas de problèmes psychologiques qui exigent la prise de médicaments, l’exercice peut s’avérer un complé-ment des plus utiles à la thérapie. Il a été démontré que le fait de l’intégrer dès le début d’un traitement peut freiner l’aggravation des symptômes de la dépression. Si l’activité physique est indiquée dans la plupart des cas, encore faut-il avoir la motivation pour être fidèle à son plan d’entraîne-ment, d’où l’intérêt de joindre un groupe d’exercice (ex. club de marche) et de consulter un kinésiologue qui proposera des objectifs réalistes, un programme approprié et une for-mule personnalisée de suivi et d’encouragement.

Jamais trop tard

Plusieurs des détériorations physiques communément asso-ciées au vieillissement sont plutôt dues à la diminution de la pratique d’activités physiques dans son quotidien, par-ticulièrement celles d’intensité élevée. Aussi l’entraînement

aérobie intensif et la musculation freinent-ils la diminution de la condition physique des personnes âgées.

L’idéal est évidemment d’être demeuré actif tout au long de sa vie, mais il n’est jamais trop tard pour s’y mettre puis-que des gains pour la santé restent possibles à tout âge. Une étude suédoise où l’on a suivi pendant 35 ans l’activité phy-sique et l’état de santé de 2205 hommes qui étaient âgés de 50 ans au début des années 1970 révèle que le fait de se met-tre à l’entraînement cardio après 50 ans s’accompagne, après 10 ans d’entraînement régulier, d’une espérance de vie aussi grande que le fait d’avoir été actif toute sa vie.

Des études ont permis de démontrer que, même après 90 ans, en effectuant un entraînement avec poids et haltères pen-dant aussi peu que douze semaines, on peut :

doubler la force des masses musculaires entraînées;•augmenter le volume musculaire dans une proportion •de 10 % à 15 %;freiner la diminution de la résistance des os et, dans cer-•tains cas, l’augmenter;améliorer l’équilibre;•améliorer la condition physique sur le plan cardiorespi-•ratoire;améliorer l’estime de soi et la confiance dans ses •moyens.

Bref, il n’est jamais trop tard pour améliorer sa qualité de vie en pratiquant régulièrement des activités physiques diver-sifiées et, si possible, intensives. Bien sûr, l’entraînement doit être adapté à son état de santé (ex. éviter la muscula-tion avec des charges importantes dans le cas d’une pres-sion artérielle non contrôlée).

Qu’est-ce qu’un mode de vie physiquement actif?C’est un style de vie intégrant toutes sortes d’activités phy-siques à son quotidien dont le volume global est suffisant pour améliorer le bien-être personnel et la santé : des acti-vités sportives et des exercices de développement et d’en-tretien des déterminants de la condition physique, bien sûr, mais aussi des activités de locomotion (la marche ou le vélo) et utilitaires (tondre le gazon, passer l’aspirateur, etc.).

Entretenir sa motivation

Les effets salutaires de l’exercice physique ne se manifestent que si la pratique est régulière et ininterrompue. En effet,

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Daniel Fricker, un membre de l'AREQ, a couru 85 mara-thons dont celui de Boston en 2007 à l'âge de 71 ans.

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quelques semaines d’inactivité physique peuvent faire dis-paraître les bénéfices, d’où l’intérêt de suivre les conseils suivants pour maintenir sa motivation :

Sachez que la motivation est cette pulsion, cette énergie 1. produite par des besoins (ex. de devenir ou de demeu-rer en bonne condition physique, de retarder les effets du vieillissement, de rencontrer d’autres personnes, etc.) ou par la recherche du plaisir (ex. celui associé au sentiment de liberté que procurent certaines activités, aux bienfaits immédiats ressentis immédiatement après l’effort, à l’esthétique de la gestuelle, etc.). Sachez aussi que le plaisir lié aux exercices physiques croît au fur et à mesure qu’on prend de l’expérience.Ainsi, choisissez des activités que vous aimez, qui per-2. mettent de combler vos besoins ou vos aspirations et pour lesquelles vous avez des aptitudes.Faites-en une priorité : cernez ce qui risque le plus de 3. vous priver du temps dont vous avez besoin pour bou-ger. Puis trouvez ce que vous pouvez faire pour ne pas réduire le temps consacré à vos activités physiques, lors-que ces sources de distraction se manifestent.Fixez-vous des objectifs relatifs à votre 4. démarche d’en-traînement (fréquence hebdomadaire des séances, nom-bre de kilomètres parcourus à la marche ou à bicyclette, etc.) davantage qu’aux performances, et faites-en régu-lièrement l’évaluation, quitte à les changer selon l’évo-lution de la situation.Structurez votre horaire pour intégrer les activités phy-5. siques à votre mode de vie et pour joindre l’utile à l’agréable.Organisez aussi votre environnement immédiat pour 6. qu’il contribue, bien qu’indirectement, à votre moti-

vation (ex. choisissez des parcours d’entraînement et un centre de conditionnement physique agréa-bles et facilement accessibles; entraînez-vous avec des amis).Aménagez votre logis afin qu’il soit facile de vous 7. entraîner : équipement requis à proximité de la porte de sortie, espace réservé pour l’entraînement inté-rieur, etc.Élargissez la gamme d’activités que vous pratiquez : 8. donnez une place particulière à celles qui sont simples, accessibles, peu coûteuses et que vous pouvez faire à proximité de votre lieu de résidence.Communiquez aux membres de votre famille et à 9. vos amis votre désir de faire plus d’activités physi-ques afin de susciter chez eux une attente que vous voudrez combler, même quand il vous sera plus difficile, pour une raison ou une autre, de faire de l’exercice.Lorsque vous atteignez un objectif concernant votre 10. démarche d’activités physiques, commencez par vous féliciter vous-même intérieurement et n’ayez pas de gêne à en parler à votre entourage.

Bref, optimisez votre motivation en structurant votre démar-che et cherchez constamment à maximiser le plaisir que vous ressentirez à bouger.

Pour en savoir davantage

Pour obtenir de l’information sur les cours offerts et les acti-vités, leurs horaires, etc., communiquez avec votre munici-palité, le centre communautaire ou sportif ou encore le club d’aînés de votre localité.

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Kino-Québec

Vous aimeriez joindre un groupe Viactive (groupe d’exercice animé par des aînés, pour des aînés) ou un club de marche? Le conseiller Kino-Québec2 de votre région peut vous fournir de l’information à ce sujet. Pour connaître ses coordonnées et obte-nir de l’information sur l’activité physique, visitez le site Internet de Kino-Québec à l’adresse suivante : www.kino-quebec.qc.ca ou contactez Kino-Québec au numéro de téléphone sans frais du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport : 1-866-747-6626. Votre CLSC peut également vous fournir de l’information sur l’ac-tivité physique.

fédération des kinésiologues du Québec

Les kinésiologues sont des professionnels de la santé spé-cialisés en sciences des activités physiques et sportives, qui utilisent l’exercice physique à des fins de prévention, de trai-tement et d’amélioration de la santé et de la condition phy-sique : www.kinesiologue.com.

Le Réseau fAdoQ

Des centaines de clubs offrent diverses activités pour bou-ger dans toutes les régions du Québec : Viactive, danse, marche, quilles, golf, Jeux des aînés, etc. Pour information : 514 252-3017, www.fadoq.ca.

Vélo-Québec

Vélo Québec encourage l’utilisation de la bicyclette à des fins de loisir ou de tourisme, ou comme moyen de transport pro-pre et actif, afin d’améliorer l’environnement, la santé et le bien-être des citoyens : www.velo.qc.ca.

fédération québécoise de la marche

La Fédération québécoise de la marche fait la promotion et le développement de la marche sous toutes ses formes : www.fqmarche.qc.ca.

Références

Comité scientifique de Kino-Québec (2002) L’activité physique, déterminant de la qualité de vie des personnes de 65 ans et plus. Secrétariat au loisir et au sport, gouvernement du Québec.www.kino-quebec.qc.ca/publications/AvisScientifiqueAines.pdf

Comité scientifique de Kino-Québec (2008) Activité physi-que et santé osseuse. Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport, gouvernement du Québec.www.kino-quebec.qc.ca/publications/santeosseuse.pdf

Thibault, G. et A. Roy (2007) Bouger santé. Éditions Rudel Médias.

Thibault, G. (2009) Entraînement cardio; Sports d’endurance et performance. Collection Géo Plein Air.

2 Kino-Québec est un programme du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport, du ministère de la Santé et des Services sociaux et des agences de santé et de services sociaux.

la santé des personnes aînées : un poids pour la société?

Dans le dernier numéro, Louise Charlebois, 1re vice-prési-dente, nous informait de la réalisation d’un projet visant à combattre les mythes et les préjugés en matière de santé à l’endroit des personnes aînées. (Quoi de neuf, juin-juillet 2009, L’AREQ réalisera un projet sur les habitu-des de vie).

La première phase de ce projet, en cours de réalisation, consiste à réaliser une enquête auprès de membres de l’AREQ et de la FADOQ afin de connaître leurs habitudes de vie en matière d’alimentation, de pratique d’activités physiques et de consommation de médicaments. Ce ques-tionnaire sera acheminé, de façon aléatoire, à 3 000 d’en-tre eux au cours de l’automne.

Plus de détails au sujet de cette étude seront dévoilés dans les prochains numéros du Quoi de neuf. D’ici là, nous invi-tons tous les membres qui recevront le questionnaire, à le compléter pour que nous puissions, le cas échéant, à par-tir de ces données et d’autres, faire la preuve que la santé des aînées n’est pas un poids pour la société.

Pierre HardyConseiller

[email protected]

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Condition dEs HoMMEs

Recherche grands-parents caresses au Centre Espoir Rosalie, tél. : 819... »

En apercevant cette annonce, Henri télé-phone. On le rencontre et on accepte qu’il devienne bénévole au centre. « J’ai 60 ans, je suis grand-papa et me voilà bénévole en garderie une demi-journée par semaine. » C’était en 1995... et ça continue encore en 2009.

Fondé en 1992 par Claire Ranger, une sœur de la Miséricorde, Espoir Rosa-lie est un centre communautaire pour mères célibataires. Ces jeunes mères, âgées pour la plupart de 18 à 25 ans, suivent à Espoir Rosalie des formations dans une diversité de domaines : estime de soi, cuisine, informatique, budgets et autres, mais y trouvent aussi un lieu de rencontre et de partage.

Évidemment, en s’y rendant avec leurs enfants, la présence d’une garderie sur place s’impose. Deux éducatrices per-manentes suffisent le plus souvent à la tâche, mais le mercredi, un café-ren-contre pour l’ensemble des femmes peut tripler ou quadrupler le nombre d’enfants à la garderie.

C’est là qu’Espoir Rosalie fait appel aux grands-parents désireux de donner un coup de main, et c’est donc les mercredis qu’on peut voir monsieur Lauzon jouer son rôle de grand-père avec des enfants

et des bébés qui ont rarement la chance d’être en contact avec un grand-papa.

« Mon rôle, c’est d’aller à la garderie, de bercer les enfants, de les endormir, de leur donner leur biberon. Les plus petits, je les couche dans les parcs, relate monsieur Lauzon. Les bébés et les enfants ont besoin d’une présence masculine. Un grand-papa en garde-rie exerce un rôle irremplaçable. Son contact avec les enfants leur apprend une façon différente d’interaction autant dans les jeux que dans l’accep-tation de faire autrement. »

Quelques interrogations vite balayées

En 1995, quand il a commencé à œuvrer comme bénévole, la présence d’hommes a pu susciter certaines interrogations. « Certaines se disaient sans doute : “ Qu’est-ce qu’un homme vient faire dans la place? ” Mais main-tenant, je fais partie de leur groupe et elles savent que je suis là pour donner un coup de main avec les enfants », précise-t-il.

Calme de nature, il apprivoise les petits facilement. « Les enfants s’habituent à moi. Quand arrivent de nouvelles dames, en deux minutes, j’ai les enfants dans les bras. Quand ils pleurent, elles me les confient. J’ai appris avec les petits à ne pas être brusque, à y aller plus tran-quillement, à jouer avec eux, à imiter leurs sons, à veiller à ce qu’ils ne se fas-sent pas mal... comme à la maison.

Mais, ajoute-t-il, ce n’est pas une voie à sens unique. Les enfants aussi nous apportent la paix. Quand je berce un enfant et qu’il s’endort dans mes bras, c’est reposant.

Quant aux mères, conclut monsieur Lauzon, je les trouve épatantes et je trouve extraordinaire l’attention qu’el-les portent à leurs enfants. Ces enfants ne sont pas malheureux du tout. Ils sont tout à fait épanouis. »

Depuis plusieurs années, la Fondation Laure-Gaudreault verse à Espoir Rosa-lie un don substantiel qui permet aux enfants de la garderie d’avoir deux col-lations et un dîner chaque jour. Ce sou-tien est des plus appréciés.

L’œuvre bénévole de monsieur Lauzon est très marquante dans notre société où le rapport des enfants avec le genre masculin est souvent perçu négative-ment. Je suis heureux de connaître Henri qui est membre de l’AREQ dans le secteur Des Draveurs de Gatineau et j’espère que la lecture de ce témoignage incitera d’autres régions à instituer chez eux des « grands-papas caresses ».

grand-papa caresseAujourd’hui âgé de 74 ans, Henri Lauzon a grandi dans une famille nombreuse, est devenu père à son tour, puis grand-père. il attache beaucoup d’importance à son rôle de père et de grand-père. depuis 14 ans, il travaille bénévolement pour l’organisme Espoir Rosalie dans le cadre de son programme Grands-parents caresses.

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Michel tessierRégion 07 – Outaouais -

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AssuRAnCEs

La prime établie au 1er juillet 2009 est de 585 $. Par ailleurs,

elle peut varier selon le revenu fami-lial net. Lorsqu’une personne assu-rée achète des médicaments couverts par la RAMQ, elle assume seulement une partie de leur coût. C’est ce qu’on appelle la contribution mensuelle maxi-male. Ce qui comprend la franchise et la coassurance. L’autre partie est payée par la Régie.

Voici de quelle façon votre contri-bution est calculée (ces montants sont en vigueur du 1er juillet 2009 au 30 juin 2010).

Vérifier votre situation vous permet d’éviter de mauvaises surprises

Rappelons qu’en vertu de la Loi, seules les personnes de plus de 65 ans ont le choix de s’inscrire au régime public de la RAMQ pour les médicaments ou de demeurer dans le régime privé pour les médicaments. Soulignons que les per-sonnes n’ayant pas accès à un régime privé doivent s’inscrire au régime public pour les médicaments.

Il est à noter que si la personne adhérente a une protection familiale avec son régime privé et qu’elle choisit de demeurer ins-crite au régime public pour les médi-caments, sa personne conjointe (même si elle n’a pas 65 ans) et ses enfants, s’il y a lieu, devront également s’inscrire au régime public, n’ayant plus accès au régime privé pour les médicaments.

Linda olivierConseillère à la sécurité sociale

[email protected]

Personnes de 65 ans ou plus, sans supplément du revenu garanti (sRG) Tarifs en vigueur avant et à partir du 1er juillet 2009À la pharmacie Lors de la déclaration

des revenusFranchise mensuelle Coassurance mensuelle Contribution mensuelle

maximalePrime

Avant Nouveau tarif

Avant Nouveau tarif

Avant Nouveau tarif

Avant Nouveau tarif

14,30 $ 14,95 $ 31 % 32 % 77,21 $ 79,53 $De 0 à 570 $

De 0 à 585 $

Source : www.ramq.gouv.qc.ca

Régime général d’assurance médicaments

la raMq au 1er juillet 2009Lorsque les personnes atteignent 65 ans, elles reçoivent une lettre de la RAMQ qui indique qu’elles seront inscrites automatiquement au régime public pour les médicaments. Ainsi, la majorité de nos membres demeurent inscrites au régime général d’assurance médi-caments du Québec. une prime est payable annuellement, qu’el-les achètent ou non des médicaments. La prime est perçue chaque année par le ministère du Revenu du Québec lors de la production de la déclaration de revenus (« rapport d’impôt »).

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EntREVuE

raymond gervais, un citoyen engagéPrésenter Raymond Gervais en deux pages constitue un sérieux défi! À la lecture de son CV, on constate la richesse et la diversité de son cheminement tant professionnel que bénévole. Après 42 ans de carrière comme professeur et syndicaliste, Raymond Gervais a consacré 15 années de retraite à œuvrer comme animateur, président et gestionnaire d’organismes bénévoles et comme membre fondateur d’associa-tions. C’est avec beaucoup de générosité que Raymond Gervais a accepté de partager avec nous des étapes importantes de sa vie bien remplie. il nous a livré ce témoignage en guise d’au revoir à ses col-lègues bénévoles auprès des aînés.

Ghislaine Émond : Entre le moment où vous avez débuté dans l’enseigne-ment en 1952 et le moment où vous avez quitté pour la retraite, le monde de l’éducation a beaucoup évolué au Québec. Comment avez-vous vécu ces changements majeurs et ces nombreu-ses réformes?

Raymond Gervais : J’ai toujours été quelqu’un qui aime les défis, car j’aime agir et foncer. J’ai aussi la chance de m’adapter facilement aux changements, car je considère qu’ils font partie de l’évolution normale d’une société.

GE : Pendant vos 42 ans de carrière, quels ont été les faits les plus mar-quants?

RG : On peut dire que j’ai vécu une épo-que fertile en changements et en rebon-dissements. Tout d’abord, j’ai participé à toutes les étapes de la mise en applica-tion du rapport Parent. C’est à cette épo-que que la clientèle scolaire de la ville de Québec a connu une croissance ful-gurante.

Cette croissance est surtout attribuable à l’impact du baby-boom qui a suivi la 2e Guerre mondiale et au développement du cours secondaire, dans la foulée des recommandations du rapport Parent.

Puis, après avoir atteint des sommets, la clientèle scolaire de la ville de Qué-bec a connu une diminution tout aussi importante à partir des années 70.

Cette situation a occasionné un surplus de personnel et de nombreuses mises à pied parmi le personnel enseignant de Québec. Ce phénomène m’a inter-pellé aussi bien comme enseignant que comme syndicaliste. Enfin, le passage aux écoles mixtes a également constitué un fait marquant dans ma carrière. GE : Vous avez sûrement quelques bons souvenirs de votre carrière d’enseignant que vous gardez en mémoire.

RG : Je me souviens d’avoir eu beaucoup de facilité à enseigner, à communiquer

et à exercer la discipline. Mais ce que je retiens surtout avec satisfaction, c’est la reconnaissance que m’ont démontrée d’anciens élèves à plusieurs occasions.

GE : Vous avez présidé les destinées du syndicat des enseignants pendant qua-tre ans, juste après plus de vingt ans d’enseignement. La marche doit être haute entre les deux mondes.

RG : J’ai vécu ce passage comme une suite normale de mon engagement auprès de mes collègues syndiqués car j’ai d’abord assumé le rôle de délégué syndical et membre du conseil d’admi-nistration avant d’accepter la présidence du syndicat local. C’est une expérience que j’ai adorée durant ces quatre années. Mais, les exigences du poste, peu com-

Remise de la médaille du Lieutenant-gouverneur à Raymond Gervais, en 2008, pour son engage-ment bénévole auprès

des aînés et des associa-tions d’aînés.

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patibles avec mes responsabilités fami-liales d’alors, ont fait en sorte que j’ai choisi de revenir à l’enseignement.

GE : Votre intérêt dans l’intervention auprès des jeunes n’a pas cessé à la retraite. Votre engagement bénévole à la Maison Léon-Provancher de Cap-Rouge le démontre bien.

RG : Peu de temps avant ma retraite, on m’a recruté comme bénévole pour faire de l’encadrement auprès de la clientèle jeune et du personnel de ce centre consacré aux sciences naturelles et à l’histoire. Deux ans plus tard, j’ai accepté la charge de prési-dence de la Maison Léon-Provancher sans vraiment savoir tout ce que ça représentait comme travail : administration, gestion de personnel, entretien ménager, course aux subventions, une vraie PME. Ce fut une période très enrichissante parce que je croyais dans la mission de l’organisme au point d’y consacrer de 12 à 15 heures par semaine pendant quinze ans! Grâce à l’engagement de toute une équipe dédiée à la mission de cet organisme, nous avons réussi, au cours de ces années, à dévelop-per une belle clientèle parmi les jeunes et les adultes.

GE : Parlez-nous de votre travail au sein de nombreux regroupements d’aînés. Vous auriez probablement des projets à faire aboutir, des regrets à déplorer, des réussites dont vous êtes fiers ...

RG : Mon engagement auprès des aînés a débuté un an après avoir pris ma retraite, d’abord à l’AREQ, en tant que membre du comité directeur du secteur et, en 1996, comme président régional et membre du conseil d’administration provincial durant sept ans. Ensuite, dans le cadre de l’année internationale des aînés, en 1999, j’ai œuvré au sein de la Table de concertation des aînés de la région de Québec. Dès l’année sui-vante, les tables régionales obtinrent un

statut permanent et j’ai alors assumé la présidence de la Table de concertation des personnes aînées de la Capitale-Nationale, poste que j’occupe encore présentement.

Pendant ce mandat, j’ai également par-ticipé à la création de la Conférence des tables régionales, regroupement des 17 tables régionales et interlocutrice privilégiée auprès des instances politi-ques. Voilà des réussites auxquelles je suis fier d’avoir participé.

Quant aux regrets, je n’en ai pas vrai-ment. Par contre, j’ai actuellement trois grandes préoccupations :

le développement d’une plus grande -concertation entre les groupes d’aînés, plus particulièrement entre les principales associations d’aînés;la recherche de plus de cohérence -entre les subventions allouées aux groupes d’aînés et les programmes en place;la nécessité de redynamiser réguliè- -rement les 17 tables de concertation régionale des aînés afin de répondre adéquatement aux besoins du milieu.

GE : Depuis plusieurs années, vous menez de front de nombreux engage-ments bénévoles. Qu’est-ce qui vous motive dans cette voie?

RG : Je dirais avant tout le goût de servir, la gratification de savoir qu’on a été utile. La rencontre de personnes différentes et le partage des idées sont aussi de bon-nes sources de motivation. Et j’ajoute-rais que mes diverses activités bénévoles m’ont permis d’éviter de vivre en vase clos, un danger qui guette malheureu-sement tant les associations de retraités que les personnes à la retraite.

GE : Quelle est votre vision du béné-volat dans l’avenir?

RG : J’avoue qu’elle est plutôt pessi-miste. La tendance qui se dégage ces années-ci nous indique que le bénévo-lat de demain sera sûrement différent et, c’est triste à dire, plus restreint. On voit de plus en plus de retraités qui recher-chent un revenu d’appoint, donc ils sont moins disponibles pour le bénévolat. D’autres sont beaucoup plus sélectifs dans le type de bénévolat qu’ils accep-tent de faire. De plus, l’engagement à moyen et à long terme diminue.

Cette tendance aura des impacts néga-tifs sur l’offre de service bénévole alors que le nombre d’aînés en besoin d’aide ira en augmentant. Face aux besoins sans cesse grandissants de la popula-tion âgée et au manque de ressources pour y répondre, des questions délica-tes se posent. Par exemple, pourquoi ne pas envisager le testament de fin de vie? De même que le suicide assisté? C’est, à mon avis, un débat de société qu’on ne peut plus se permettre d’éviter.

GE : Auriez-vous quelques pistes de solution?

RG : On ne doit pas oublier que ceux et celles qui s’engagent dans le bénévolat à la retraite l’ont fait bien avant de prendre leur retraite. Pour la plupart, le bénévolat s’inscrit dans un mode vie qui s’est déve-loppé dès le jeune âge et, très souvent, dans une famille où l’engagement social était valorisé. Le bénévolat doit faire par-tie des habitudes et des choix de vie.

Je suis convaincu que si on veut favoriser une plus grande participation bénévole dans notre société, il faut encourager cette pratique chez les jeunes et leur don-ner de multiples occasions de poser un geste gratuit. C’est, je crois, la meilleure façon d’assurer une relève bénévole à la hauteur des besoins futurs.

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28 | Quoi de neuf • octobre-novembre 2009

équateur, Galapagos, Amazonie

Le milieu du monde

Quito

Le premier contact avec la cité pré-colombienne a lieu sous la pluie. Nos manuels de géographie avaient entre-tenu des images de chaleur, d’humi-dité, de lourdeur irrespirable. Pas du tout! À 2 850 m d’altitude, il fait froid en ce matin de février. Dans la grisaille, nous devinons à peine le sommet du volcan Pichincha.

Les découvertes commencent par le Quito colonial avec la Plaza de Inde-pendencia. C’est le quartier historique, habité par les Indiens. Nous visitons rapidement plusieurs édifices religieux,

mais comme c’est dimanche, il faut cir-culer discrètement pendant les célébra-tions. J’ai souvenir de dorures, de nefs et de colonnes couvertes de stuc blanc, d’autels, de retables, de céramique. Les cinquante-sept églises et monastères ont valu à Quito sa réputation de tré-sor colonial et baroque.

La Virgen du Panecillo nous attend. Impossible de la manquer, ainsi juchée

sur la colline, déployant ses ailes tom-bantes sur Quito à ses pieds. La Mitad del Mundo, pour le plaisir de marcher sur la ligne de l’Équateur.

otavalo

Otavalo est situé à 95 km de Quito. Le ciel s’ennuage et la nuit nous surprend vite. Après quelques arrêts, quelques informations, Hosteria Las Palmaras

nous avons choisi l’aventure, celle qui mène hors des sentiers

battus. Pendant vingt et un jours, notre itinéraire nous conduira

de la ville à la campagne, des îles Galapagos à l’avenue des Volcans

pour se terminer en Amazonie dans la région du Cononaco chez

les indiens Huaoranis.

éVAsion Dans l’archipel des îles Galapagos

Monastère San Francisco, Quito

solange boudreauRégion 03 – Québec–Chaudières-

Appalaches - secteur M - Beauport–Côte-de-Beaupré

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nous accueille chaleureusement. Un gros chien noir aboie mais son exubé-rance ne fait pas l’unanimité!

Pourquoi se rendre à Otavalo? Pour le petit village entouré de montagnes, pour le sourire des Indiens otavalenos, pour les chansons des fillettes aux corsages de dentelle et aux colliers à billes dorées, pour le marché le plus réputé de l’Équa-teur. Que trouve-t-on sur les étals sur-chargés? Ponchos, foulards, nappes, tapis, le tout fabriqué par des artisans pauvres, au profit de riches marchands.

Il faut entrer dans les maisons des Indiens pour comprendre dans quel-les conditions ils vivent et travaillent. Accroupis sur le sol de terre battue où règnent le froid et l’humidité, ils car-dent la laine, filent, tissent, assemblent les pièces. Pas étonnant de voir les yeux larmoyants, les nez enchifrenés, les vieilles dames recroquevillées, frisson-nantes, parfois séniles. Nous repartons avec un sentiment étrange et sans pho-tos. Cela aurait été inconvenant.

Les îles Galapagos

Pour en finir avec le froid et la pluie, envolons-nous vers les îles Galapagos. Un paradis, dit-on.

C’est à Baltra, sur l’île de Santa Cruz, que l’avion se pose. Un autobus nous conduit à un embarcadère où nous devinons, amarré non loin, le bateau de croisière. Nous réalisons rapidement que nous devrons nous accommoder de cabines exiguës, d’odeurs de mazout et de répugnantes bestioles. Il ne faudrait pas que le vent se lève et que roulis et tangage se mettent de la partie!

D’entrée de jeu, il est important de rap-peler que chaque île (treize îles et des dizaines d’îlots) a ses caractéristiques : faune et flore diffèrent. Plusieurs visi-

tes seront ainsi nécessaires pour repérer les monstres préhistoriques et les rep-tiles, les volatiles, les habitants marins. Bref, des escapades au large, à différents moments du jour pour découvrir ce qui a émerveillé Charles Darwin, en 1835. Un laboratoire vivant, disait-il.

À la tombée du jour, une première sor-tie en canot nous permet d’entrevoir un fou à pattes bleues. Verrons-nous les fous masqués et les fous à pattes rouges? La mer est d’huile, le temps est radieux. Nous sommes perdus à mille kilomè-tres des côtes de l’Équateur.

Le lendemain, expédition sur l’île Bar-tolomé, où une otarie assoupie dans l’escalier qui mène au volcan nous regarde avec indifférence. « Avancez prudemment et contournez l’énorme bête, spécifie le guide, car cette belle dame peut être agressive. »

Le site qui nous entoure étonne avec son sol volcanique et sablonneux. Les traces laissées par les coulées de lave rendent le paysage inhospitalier. Une vive impres-sion de caldeira lunaire, de fin du monde. Aucune végétation. La désolation.

Quelques plongeurs explorent les fonds marins : tortues géantes, bancs de pois-sons multicolores, raies aux dimensions incroyables, requins-marteaux, pho-ques, tout un univers!

Tôt le matin, nous descendons sur une plage pour épier les otaries, les lions de mer, les oiseaux. Le lagon où normale-ment les flamants se posent est dessé-ché. Pas de chance, ils se sont déjà envo-lés. Plus loin, parmi les herbes jaunies, les iguanes terrestres nous observent alors que les crabes écarlates au ventre bleu et les iguanes marins se vautrent au soleil. Pélicans, frégates, albatros et oiseaux moqueurs attirent le regard.

Une visite à la station internationale Darwin à Puerto Ayora (île Santa Cruz) nous permet de voir de près les tortues géantes paisiblement endormies. Elles sont énormes, ridées, impassibles! Sur quelle planète sommes-nous tombés? Les photographes s’en donnent à cœur joie et vérifient la solidité et la véracité de la carapace de ces reptiles antédilu-viens. Un séjour trop court, hélas!

Avenue des Volcans

Qui n’a pas rêvé d’escalader, en partie du moins, le Cotopaxi et le Chimborazo? En route pour Riobamba (200 km de Quito), point de départ des excursions.

Commençons par le plus haut volcan actif du monde, le Cotopaxi. Le premier refuge est à 4 800 m d’altitude et le sen-tier que nous empruntons est très diffi-

Quoi de neuf • octobre-novembre 2009 | 29

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Le Rio Tiguino en Amazonie

Lion de mer au Galapagos

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cile. Nous grimpons péniblement dans le sable rocailleux, et à chaque pas, on s’en-fonce, on recule, les cailloux déboulent de tous côtés, le vent décoiffe, le froid est mordant et le souffle de plus en plus court. Certains voyageurs rebroussent chemin, d’autres poursuivent allègrement, quel-ques-uns auscultent leur cœur, s’arrêtent, et finalement réussissent l’exploit! BIEN-VENUDOS à 4 800 m. On contemple la vallée à nos pieds, nos regards se dirigent vers le sommet enneigé.

P’tit train ne va pas loin...

Riobamba, Guamote en train? Bien sûr. Le voyage sur le toit? Pourquoi pas? Les soubre-sauts d’un wagon à l’autre, les arrêts intem-pestifs pour remettre le convoi sur la voie ferrée lors des nombreux déraillements, les ravins à droite et à gauche, les ponts en piteux état... j’ai peur un peu! Le petit train rouge se cramponne aux falaises et le décor est magique. Huit heures sur le TRANS ANDES – dont la construction a commencé en 1860 – pour parcourir 50 kilomètres, c’est surréaliste! Tout le monde descend à Alausi et reprend l’autobus. Nous sommes empoussiérés, affamés, fourbus. Trop tard pour le marché de Guamote!

Vivement Riobamba pour arriver avant la nuit au Chimborazo, volcan de 6 310 m. Nous dormirons au froid dans un refuge croquignolet – ancienne gare désaffectée – et nous partirons à l’aube, au pas de course, voir le lever du soleil sur le massif enneigé. On assiste à la renaissance du monde.

La lumière brille sur le glacier qui sem-ble à portée de main... Illusion d’opti-que! Plus on avance, plus la montagne

s’éloigne. L’air se raréfie, le souffle est court. Le groupe se disperse, le silence se fait. Ici et là, des alpagas broutent les plantes herbacées. Les meilleurs se ren-dront à 5 000 m d’altitude et revien-dront lumineux, euphoriques, fiers comme les vainqueurs de l’Everest!

Amazonie

La ville, la campagne, la mer, la mon-tagne, c’est bien. Mais peut-on éprou-ver encore des frissons, des peurs? Sans aucun doute! Il faut d’abord prendre un vol pour Coca, ville pétrolière sale et bruyante. Puis, monter dans un camion et rouler pendant plusieurs heures sur une route étroite et cahoteuse, dans la poussière, la chaleur et l’humidité pour rejoindre la rivière Tiguino.

Dans la pirogue s’entassent explorateurs anxieux, accompagnateurs indiens, bagages et différents outils. Nous des-cendons la rivière aux eaux brunes et douteuses. Comme il n’a pas plu depuis longtemps, on s’enlise, on pousse, on se réfugie sur les quelques roches à fleur d’eau. Le guide sort la scie méca-nique et coupe des troncs d’arbre pour permettre à l’embarcation de se faufi-ler. J’ai le sentiment de vivre une aven-ture de Tintin. Cinq heures et demie de descente, sur des bancs instables, c’est une expédition inoubliable. Nous aurons aperçu, pendant ces soixante-deux kilomètres, des tapirs craintifs, des papillons bleus, des toucans et des aras aux couleurs flamboyantes. Chut! Ne dérangeons pas la jungle.

Cœur de la jungle

Notre premier contact avec le campe-ment des Indiens Huaoranis est dérou-tant. On prévoyait un camping sauvage avec bêtes féroces, nuées de mousti-ques... on dormira dans de conforta-bles maisonnettes sur pilotis, sous des

moustiquaires bleu poudre, quand même! Se laver dans la riviérette où nous attendent les piranhas? Non.

La vie s’écoule doucement dans la moi-teur des jours. Nous ferons plusieurs excursions autant à l’aube, quand le soleil levant rosit la rivière et que les toucans haut perchés montent la garde, qu’à la tombée de la nuit, pendant que les caïmans veillent et que les araignées géantes se camouflent dans les brancha-ges. Nous apprendrons certains secrets jusqu’ici bien gardés. N’insistez pas, le curare, c’est une recette qui appartient aux Indiens! Les fourmis rouges sont-elles aussi sucrées qu’on le dit? Allez savoir! Et que fait-on du pécari puant qui vous suit comme un chien fidèle?

Le retour s’effectuera en deux étapes. On prévoit qu’il sera long et difficile de remonter la rivière. Sur une étroite plage, entre ici et nulle part, nous passerons la nuit sous la tente là où le sable est quel-que peu mouvant! La fatigue se fait sen-tir et les voyageurs, après un timide feu de camp, se hâtent de regagner le cam-pement. Demain est un autre jour.

Nous profiterons des derniers kilomè-tres sur le Tiguino pour faire le plein d’images et remercier le ciel de nous avoir épargnés des orages, naufrages, morsures, et que sais-je encore!

Nous rentrons à Quito et nous voyons enfin le sommet du volcan Pichincha sous le soleil. Il se découvre pour nous, une façon de nous dire bonjour. Une splen-deur, dans cette Vallée des colibris.

30 | Quoi de neuf • octobre-novembre 2009

éVAsion

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Lodge Bataburo Amazonie

Le Chimborazo

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distRACtion

Placez dans les cercles et les qua-1. drilatères les nombres 2, 3, 4, 5, 6, 7. Cependant, le nombre inscrit dans un quadrilatère doit être égal à la somme des nombres inscrits dans les deux cercles qu’il relie. Donnez la somme des nombres inscrits dans les quadrilatères.

Un baril de vin pèse 240 kg. Ce 2. même baril à demi-plein pèse 130 kg. Combien pèsera-t-il lorsqu’il sera vide ?

Dans cette figure, reliez les cer-3. cles A, B, C, D, E dans cet ordre sans que la ligne se croise.

A

B

C

D

E

Un aviculteur a acheté 36 volailles. 4. Il a payé 8 $ l’oie, 4 $ la poule et 0,50 $ le poussin. Sachant qu’il a dépensé 40 $ et qu’il a obtenu autant de poules que d’oies, com-bien a-t-il acheté de poussins?

Trouvez le résultat de A + B + C, 5. sachant que A + B + C + D = 14 ; A + B = D ; A + D = B + C et que

A, B, C, D sont des nombres entiers positifs différents. N. B. Il y a trois possibilités.

Dans cette grille, on a déjà placé 6. le nombre 5.

5

= 14

= 15

=16

= = = 12 16 17

Placez tous les autres nombres de 1 à 9 de sorte que la somme des trois nombres d’une même colonne ou d’une même ligne soit égale au résul-tat indiqué à l’extérieur de la grille.

Dans ce tableau, éliminez tous 7. les couples de nombres dont la somme est 218. Donnez le nom-bre qui n’a pu être jumelé.

111 173 66 114 180

46 78 120 128 95

190 116 152 98 102

104 150 45 28 107

90 123 140 38 68

Voici cinq mots dont les lettres 8. ont été mélangées. Les indices suivants, qui ne sont pas néces-sairement dans l’ordre, devraient vous permettre de les retrouver. Il y a un liquide épais, un vêtement, un oiseau de basse-cour, un ani-mal domestique et un bijou.

e,t,i,l,g a) h,i.n.e.c b) o,s,p,i,r c) u,l,p,e,o d) g,a,b,e.u e)

Renaud turcotteÉquipe Quoi de neuf

[email protected]

Robert Gaulin siègera de nouveau au C. A. de la CARRA

L’ancien premier vice-président de l’AREQ (2003-2008), Robert Gaulin, vient d’être nommé de nouveau mem-bre du conseil d’administration de la Commission administrative des régimes de retraite et d’assurances (CARRA). Cette nomination a été entérinée par le Conseil des ministres du gouverne-ment du Québec lors de sa séance du 19 août dernier.

Le C. A. de la CARRA est composé de quinze membres nommés par le gou-vernement. Il a notamment pour fonc-tion d’adopter le plan stratégique, le plan d’action et la déclaration de services de la CARRA et d’approuver les états finan-ciers des régimes de retraite.

Ainsi, Robert Gaulin pourra mettre à profit sa grande expertise et faire valoir le point de vue des personnes retrai-tées au sein de l’un des plus importants administrateurs de régimes de retraite au Canada, qui dessert plus d’un mil-lion de participants et de prestataires ainsi que près de 1 500 employeurs des secteurs public, parapublic, municipal et supramunicipal.

Quoi de neuf • octobre-novembre 2009 | 31

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fondAtion LAuRE-GAudREAuLt

L’organisation de coopération et de développement économique fai-

sait le constat en 2008 d’une situation où 6 % des aînés et 15 % des jeunes vivent sous le seuil de la pauvreté. Les objectifs de notre Fondation répondent à cette situation et à une des orienta-tions de l’AREQ : participer à la réali-sation d’une société plus égalitaire et plus juste.

Près de 50 % de nos dons qui peuvent être de 100 $, 500 $, 1000 $ ou 2000 $ sont allés à des retraités ou à des orga-nismes qui leur viennent en aide. L’autre 50 %, on le retrouve auprès d’organis-mes se préoccupant du développement et du bien-être de nos enfants et de nos adolescents. Il y a des centres d’action bénévole, un peu partout dans la pro-vince, que nous aidons chaque année, dont l’action touche nos aînés vivant des situations de maladie, d’abus et d’isole-ment. Dans un de ces centres, on forme des sentinelles qui côtoient nos retraités et qui sont à l’affût de leurs problèmes et de leurs besoins. Nous aidons aussi plein de groupes qui travaillent auprès des malades souffrant d’Alzheimer, de Par-kinson, d’aphasie, de cancer pour leur venir en aide et pour permettre un peu de répit à leurs aidants naturels.

Il y a aussi, depuis quelques années, les centres de gériatrie de Montréal et de Sherbrooke qui reçoivent nos dons pour de la recherche, mais aussi pour

l’accueil de malades venant de toutes les régions et souffrant de maladies liées au vieillissement.

Dans bon nombre de nos secteurs, nous faisons des dons aux maisons de jeu-nes qui offrent à nos adolescents des milieux de loisirs sains et éducatifs. Nos dons permettent aussi à certains

enfants de participer à des activités culturelles, à des équipes sportives, à des camps de vacances quand les reve-nus des parents sont insuffisants pour payer les coûts reliés à ces activités.

Ce ne sont que quelques données très brèves de la liste des groupes qui ont profité de notre générosité. Dans nos bulletins régionaux et locaux, les res-

ponsables de la Fondation nous font habituellement connaître le nombre de personnes et d’organismes subvention-nés dans nos milieux.

La Fondation ne compte que 8000 membres inscrits parmi les 52 000 membres de l’AREQ. Elle s’est donné comme objectif, pour souligner ses

20 ans en 2010, de doubler et même de tripler le nombre de ses adhérents. Pour devenir membre ou pour faire une souscription, vous pouvez dès aujourd’hui remplir le coupon au bas de la page et nous le faire parvenir ou le remettre à une ou un responsable de votre secteur.

200 dons dans nos 10 régions!

160 000 $ pour notre fondation en 2008!Voilà le bilan de notre dernière année grâce à notre solidarité et à notre générosité envers nos aînés et envers nos jeunes qui vivent des situations difficiles.

Louisette GirouxPrésidente

Fondation Laure-Gaudreault

« Être est plus indispensable qu’avoir.le rêve, c’est d’avoir de quoi être. »

frédéric dard

Nom : ______________________________________________________Adresse : ____________________________________________________ (no et rue) (ville) (code postal)

Pour devenir membre : ❍ 10 $ Pour un don : ❍ 10 $ ❍ 20 $ ❍ Autre __________No de membre de l’AREQ : __________ Secteur : ___________________Date : _____________ Signature : _______________________________

Envoyez vos dons à : Fondation Laure-Gaudreault320, St-Joseph Est, bureau 100Québec (Québec) G1K 9E7

32 | Quoi de neuf • octobre-novembre 2009

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L’alimentation et l ’hydratation constituent des facteurs impor-

tants à considérer avant, pendant et après une activité pour éviter incon-fort et baisse d’énergie. La règle de base pour monsieur, madame tout le monde consiste à avoir une alimentation équi-librée pour consommer tous les nutri-ments dont l’organisme a besoin.

Avant tout, il faut savoir doser ses quan-tités de nourriture. Il n’est pas recom-mandé de s’entraîner à jeun, pas plus qu’il faut consommer un repas trop riche avant une activité. Une alimentation riche en glucides, modérée en protéines et en gras, représente un régime gagnant. Autrement dit, un menu facilement digéré, pas trop épicé et bien toléré.

Les glucides (sucres) constituent le car-burant principal pour les muscles; ils sont la première source d’énergie utilisée par les muscles pendant les exercices. Ils sont également mis en réserve dans le foie. Les sources de glucides se retrouvent dans les produits céréaliers (pain, céréales, pâtes, riz, etc.), les fruits, les légumineuses et les légu-mes. Attention aux sucres concentrés (bois-sons gazeuses, chocolat, etc.) consommés juste avant une activité : ils favorisent une hausse rapide d’énergie suivie d’une chute tout aussi rapide appelée hypoglycémie.

Les matières grasses fournissent égale-ment de l’énergie. Elles se digèrent plus lentement que les glucides. Par consé-

quent, il faut éviter de les consommer immédiatement avant une activité afin d’éviter tout inconfort. Il va de soi de choisir les bons gras tels que les noix, les amandes, l’huile d’olive et les pois-sons gras comme le saumon et la truite. Si vous arrêtez au casse-croûte du coin le midi et allez pour le trio hot dog, frites et boisson gazeuse, vous risquez de trouver l’après-midi pénible. Vous vous sentirez lourd et serez occupé à digérer au lieu de fournir du carburant à vos muscles.

Les protéines complètent le menu. En plus d’être une bonne source d’énergie tout au long de l’exercice, elles jouent un rôle important dans la construction et la

réparation des fibres musculaires. Les gens ont tendance à les surconsommer afin de développer leur masse musculaire. Ils vont jusqu’à utiliser des suppléments. Les besoins en protéines d’une personne sportive sont légèrement supérieurs à ceux de la population en général : environ 1 à 1,5 g par kg de poids comparé à 0,8 g. Un individu de 70 kg adepte de vélo, natation ou autres doit inclure entre 70 et 100 g de protéines dans sa journée. Il est très facile de combler ces besoins en incluant dans son régime quotidien de la viande, du poulet, du poisson, des œufs, des légumineuses, des noix, des graines, du beurre d’arachides et des produits laitiers.

Tout surplus de protéines engendre une surcharge de travail pour les reins, vous amène à uriner plus fréquemment et risque de vous déshydrater. De plus, si prises en

trop, elles sont transformées en graisses et peuvent entraîner un surplus de poids.

L’hydratation avant, pendant et après toute activité, prévient certes la déshydra-tation, mais prévient également la fatigue et les coups de chaleur. La prise de liqui-des remplace les pertes occasionnées par la transpiration qui aide à abaisser votre température corporelle pendant les activi-tés physiques. De plus, une bonne hydra-tation maintient un volume sanguin adé-quat et facilite la circulation d’oxygène et de nutriments vers les muscles. Il suffit de commencer à boire au moins deux heu-res avant le début des exercices (500 ml et plus); ensuite, boire des petites quanti-

tés (150 ml) aux 15 minutes pendant l’ac-tion, même si vous n’avez pas soif, car les mécanismes indiquant la soif sont altérés pendant les activités physiques.

Si l’activité dure plus d’une heure, vous pouvez prendre des jus ou des boissons énergétiques modérément sucrées, ne contenant pas plus de 8 g de glucides par 100 ml. Vous pouvez aussi diluer votre jus, moitié eau, moitié jus. S’il fait très chaud, ajoutez-y une pincée de sel. Une boisson trop sucrée ne désaltère pas et risque d’occasionner des nausées.

Si vous partez en randonnée pour une partie de la journée, prévoyez des col-lations composées de ces nutriments : glucides, protéines et bons gras. Sug-gestions : fruits et yogourt, fruits secs et noix, fromage, craquelins et légumes. Et bien sûr une gourde remplie d’eau.

Quoi de neuf • octobre-novembre 2009 | 33

nutRition

alimentation et activité physiqueLa pratique régulière d’activité physique aide grandement à prévenir l’obésité et offre par le fait même une protection contre de nombreux problèmes de santé associés au surpoids tels que les maladies cardio-vasculaires, le diabète, l’hypertension. de plus, les bienfaits de l’activité physique sont aussi d’ordre psy-chologique et biomécanique. Elle fait du bien au moral, améliore la souplesse et augmente la mobilité.

Marie Milot, dt.p.CSSS Cavendish, CLSC NDG

Montré[email protected]

« avant tout, il faut savoir doser ses quantités de nourriture. »

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Pétition

Au printemps dernier, la population du Québec a été saisie du scan-

dale de la contamination de la nappe phréatique alimentant en eau potable les résidentes et résidents de la ville de Shannon en banlieue de Québec. Cette situation est d’autant plus sérieuse que les autorités de la base militaire de Val-cartier et du centre de recherche de la Défense nationale, qui sont à la source de cette contamination, étaient au cou-rant de la situation depuis 1978 et se sont bien tenus d’en aviser la popula-tion de telle sorte que l’on dénombre aujourd’hui de nombreuses personnes atteintes de diverses maladies, notam-ment de cancers.

Dans la foulée de la dénonciation de cette situation par le Regroupement des citoyens de Shannon, une pétition mise de l’avant par la députée bloquiste de Québec, Mme Christiane Gagnon, a cir-culé dans la population. L’AREQ fut

informée de l’initiative au cours de son Conseil national de mai dernier.

Comme les membres de l’Association ont grandement contribué au succès de l’opération, Mme Gagnon tenait à les en remercier (voir l’encadré ci-bas). Une preuve de plus que l’AREQ est une force pour la société!

Message de christiane gagnonVous avez contribué à recueillir 23 000 signatures de la pétition en appui aux victimes de l’eau contaminée à Shannon et je vous en remercie bien sincère-ment. Les signatures ont été déposées à la Chambre des communes le 10 juin dernier. Plusieurs pétitions sont déposées à chaque session mais le nombre de signataires n’atteint que rarement un tel nombre. Merci encore!

Christiane GagnonDéputée de Québec,Leader parlementaire adjointe du Bloc Québécois et porte-parole pour la région de Québec.

eau contaminée de shannonPierre Hardy

[email protected]

solutions distraction, vol. 32, no 1

181. 20 kg.2.

3.

A

B

C

D

E

32 poussins puisque pour 40 $, 4. il a acheté 2 oies à 8 $, 2 poules à 4 $ et 32 poussins à 0,50 $.Il y a trois possibilités :5. 8 si A=1, B=5, C=2, D=69 si A=2, B=3, C=4, D=510 si A=3, B=1, C=6, D=4.

6.

1 7 6

8 5 2

3 4 9

= 14

= 15

= 16

= = = 12 16 17

46 7.

8. gileta) chienb) siropc) pouled) baguee)

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CAPsuLE REtRAitE

Quoi de neuf • octobre-novembre 2009 | 35

en cas de rupture du mariage ou de l’union civile

si je me sépare de ma conjointe ou de mon conjoint ou si je divorce, cela aura-t-il un effet sur ma rente de retraite?

Oui, selon le Code civil, les droits accu-mulés dans un régime de retraite pen-dant le mariage ou l’union civile font partie du patrimoine familial. La valeur de ces droits peut donc faire l’objet d’un partage lors d’un divorce, d’une

séparation légale, d’une annulation de mariage, d’un paiement d’une presta-tion compensatoire, d’une dissolution ou d’une annulation de l’union civile.

S’il y a partage de la valeur de ces droits, la CARRA transfère à votre conjointe ou conjoint la somme qui lui est attribuée. Elle détermine alors ce qu’on appelle la « réduction due au partage » et elle doit réduire votre rente en conséquence.

si je me sépare de ma conjointe ou de mon conjoint de fait, cela aura-t-il aussi un effet sur ma rente de retraite?

Non. Seules les personnes conjointes mariées ou liées par une union civile sont soumises aux règles du partage du patrimoine familial.

Pour plus de détails, nous vous invitons à prendre connaissance du document disponible sur le site de la CARRA « Le partage du patrimoine familial ».

un agneau bureau

Guillaume se présente en classe accoutré en franciscain. Ses élè-

ves, habitués à ses excentricités, ne sont pas surpris. Aussi, la question fuse tout naturellement :

Que voulez-vous nous apprendre -à matin? Une leçon d’étymologie. Ça vous -étonne?Disons que non, s’empresse de -répondre Samuel. Alors, comment appelez-vous le -vêtement que je porte?Une soutane? propose-t-on en -chœur. Oui, sauf qu’elle n’est pas tout à -

fait comme celle de monsieur le curé. C’est plutôt une bure, du nom de la grosse étoffe brune dont elle est faite. Ce serait l’origine du mot bureau? -risque Samuel, toujours curieux. Oui, mon homme, cette grosse -étoffe servait aussi à faire des tapis de table, spécialement pour cel-les où l’on effectuait des comp-tes. Puis, au fil des siècles, on lui a ajouté les deux lettres qui la transforment en « bureau. » Allez savoir.

Guillaume a réellement allumé ses ouailles.

Vous voyez le chemin : on passe -du tapis qui couvre la table à la table ainsi couverte; on passe de la table à la pièce où elle est installée; on passe de cette pièce au person-nel qui y travaille, à l’immeuble, à l’organisme, etc. On ajoutera des suffixes.

Les élèves savourent la démonstration. Guillaume poursuit :

Mais, en cours de route, le mot a -aussi été un adjectif de couleur. Oui, un adjectif de couleur. C’est fort, hein? George Sand, au XIXe siècle, a cette phrase surprenante dans La Petite Fadette, au chapitre IX. Atten-dez voir. Ah! voilà! « Descends la rivière jusqu’à ce que tu enten-des bêler; et où tu verras un agneau bureau, tu verras aussitôt ton frère. »

Et, sans aucune transition : Eh! que j’ai chaud dans cette bure. -

LA souRCE dEs Motsdenys bergeron Équipe Quoi de [email protected]

Linda olivierConseillère à la sécurité sociale

[email protected]

Phot

o : p

hoto

s.co

m/fr

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Pourtant, alors que la saison estivale révèle au grand jour son infidé-

lité et que la pluie assure une présence jugée excessive, je reste silencieux. Je n’ajoute ma voix ni au chœur des (com)plaintes ni à la litanie d’impatience des

personnes qui revendiquent un droit indéniable au soleil quotidien. Je ne suis pas de ceux qui pensent que la pluie anéantit l’été. Elle le magnifie plu-tôt et en augmente les beautés dans une fraîcheur bienfaisante. Je l’avoue, elle m’enchante.

Selon son humeur, le spectacle débute en bruine ou en gouttes éparses. À l’orée d’une quiétude prometteuse,

une atmosphère ouatée s’installe. La pluie bouscule les habitudes, titille la fantaisie et invite au rêve, inter-mède propice à la venue de toutes les tentations. Ça s’amorce par une chute douce, fine, diaphane, éphémère. Dans la clarté d’un jour qui ne se dément pas, la pluie trace des lignes obliques, étend un voile translucide, caresse les feuilles qui s’animent puis frémissent au frôlement de leur peau végétale. Elle gicle au pied des murets, imprè-gne la mousse des dalles et mouille la terre. Après une accalmie, la talen-tueuse revient, porteuse d’une exci-tation nouvelle, joue des claquettes sur la chaussée et les trottoirs, faisant naître des milliers de geysers minus-cules, et multiplie les notes de cristal. L’eau glisse en filets le long des pentes, court, bifurque, se subdivise, devient rigole puis s’étend dans les cavités. Sur les fils électriques, des gouttes jouent les funambules tandis que d’autres improvisent des chemins de nacre sur les corolles et sur les vitres. Les jours de pluie, j’ai souvenance encore de ma joie enfantine lorsque sur la rue Beaubien, accompagnés des voisins, nous remontions le courant des fla-ques d’eau avec fracas, éclaboussant gaiement l’asphalte. Et aussi des gout-tes, grosses et tièdes qui mouillaient la moitié de la langue lorsqu’on ouvrait la bouche pour les boire.

Il arrive qu’au tableau final, elle forme un duo avec le soleil. La lumière tombe alors sur le jardin en grande averse dorée. L’après pluie c’est le meilleur moment pour apprécier les sensations multi-ples et passagères : le chant des oiseaux, l’horizon épuré, les surfaces nettoyées et luisantes, les couleurs vives et surtout les effluves subtils et prenants.

Le jour où la pluie viendra, je goû-terai ce petit bonheur lisse aux tein-tes d’arc-en-ciel.

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PEtits PLAisiRs

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Jules desfossésÉquipe Quoi de neuf

[email protected]

le jour où la pluie viendraLa famille Pluie ne me séduit pas dans son ensemble. La pluie autom-nale, abondante, froide, indélicate et rageuse qui frappe en trom-bes aux fenêtres attriste mes jours. La pluie verglaçante insécurise et ralentit mes déplacements. La pluie torrentielle et dévastatrice n’est que désolation. Je l’affirme tout de go, peu importe la contrée, je ne serai jamais un adepte de la saison des pluies.

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suR LE PARVis dEs nuAGEsCOSSETTE, Marcil. Ottawa, Les Éditions David, 2009, 63 pages. Coût : 15,95 $Pour l’auteur, la poésie est une convocation, un appel lancé aux âmes ou aux pierres, un lieu où les voix reviennent de très loin pour réveiller les petits bonheurs du quotidien, ceux de l’enfance et ceux de demain.

Adresse : 1650, 14e Avenue, Shawinigan (Québec) G9T 5T2Tél. : 819 538-1097

dissonnAnCEsBLOUIN, Lise. Montréal, XYZ éditeur, 2009, 269 pages. Coût : 25 $L’histoire de Flo-rence, c’est celle d’une fémi-niste née dans l’Estrie à une époque où les femmes étaient sou-mises. Por-trait d’une femme avant-gar-diste et passionnée. Un hommage à toutes celles qui se sont dépensées pour la défense de leurs droits. Portrait humain aussi, car rien n’est acquis sans souffrance.Adresse : 122, Kennedy Nord, Sherbrooke (Québec) J1E 2E6

Précisions Veuillez prendre note du changement d’adresse de Mme Itha Boulay, auteure du livre Mère dans l’ombre, présenté dans le dernier numéro du magazine (juin-juillet 2009).343-100, Place des PionniersLa Sarre (Québec) J9Z 0A2Tél. : 819 333-6777 Ext. : 2343Courriel : [email protected]

nos MEMbREs PubLiEnt

Roméo HuotÉquipe Quoi de neuf

MA ViE : LE CHEMin du bonHEuRVALIQUETTE-VINCENT, Jacline. Montréal. Des livres et des copies inc., 2005, 303 pages. Coût : 21 $Écrire ma biographie fut un projet très agréa-ble. Mon premier objectif était de racon-ter mon bonheur de vivre à travers de nombreuses joies et peines. J’ai voulu également développer le goût de lire autant chez les jeunes que chez les adultes. Expérience extraordinaire et enrichissante.Adresse courriel : [email protected]él. : 450 658-4004

LEs fossiLEs dE MontRéAL Et dEs EnViRons - VoLuME 1CORNU, Albert. Montréal. Éditions du club de minéralogie de Montréal inc. (CMM), 2008. Coût : 19,99 $Ce premier document d’une série se veut un guide de référence, de terrain pour les élèves, étu-diants, adultes, amateurs ou initiés, intéressés par l’évolution de la vie sur terre et par les ancêtres de la biodiversité de Montréal.Adresse : 9662, rue Durham, Montréal (Québec) H2C 2G1Tél. : 514 382-2848Club de minéralogie de Montréal514 353-0101 ou [email protected]

L’AbC dE LA déCoRAtionLEGRAND, Pierre. Éditions Goélette, 2008, 224 pages. Coût : 24,95 $, dis-ponible en librairie.Apprendre à connaître l’essentiel des principes de la décoration intérieure et pouvoir créer des atmosphères et des pièces aussi belles les unes que les autres. Un guide pratique vous permettant la réalisation de vos rêves.Tél. : 450 [email protected]

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www

Agence de santé publique CanadaUne invitation à s’adonner à l’activité physique... « Soyez actif à votre façon tous les jours! L’âge n’est pas une bar-rière ». Pourquoi faire de l’activité phy-sique? Est-il trop tard pour commencer? Comment certaines personnes aînées s’y sont prises? Gravissez les escaliers vers la santé avec des sites qui nous pro-posent des idées d’activités plaisantes et adaptées à notre situation. www.phac-aspc.gc.ca/pau-uap/gui-deap/aines/index.html

CCHst (Centre canadien d’hy-giène et de sécurité au travail)Bien que ce site s’adresse principale-ment aux travailleurs, j’y ai trouvé deux pages très intéressantes en lien avec l’activité physique.www.cchst.ca

La marche, toujours le meilleur remèdewww.cchst.ca/oshanswers/psycho-social/walking.html#_1_10

Exercices pour un dos en santéwww.cchst.ca/oshanswers/psycho-social/backexercises.html

Quoi faire à Québec.comUn portail gratuit qui rassemble les événements qui se déroulent dans la région de Québec. Musique, spectacles, conférences, activités pour les enfants, événements sportifs ou expositions, il y en a pour tous les goûts. Possibilité de recherche par date, lieux ou nom d’ar-tistes. Comme il s’agit d’un service gra-tuit, il faut s’attendre à quelques publi-cités sur le site. www.quoifaireaquebec.com

balade natureL’auteur Olivier Simon nous convie à une promenade dans la nature à tra-vers les galeries de photos, les diapora-mas et les panoramas qu’il présente. De

plus, dans son blogue, il raconte l’his-toire de ses prises de vues. Un plaisir pour l’œil pour les amateurs de nature et de photographies.www.baladenature.com

AREQ-CsQPour être au courant des activités de votre Association ou en connaître les privilèges, c’est le site à consul-ter. Saviez-vous qu’à partir du site de l’AREQ, vous avez accès au maga-zine Quoi de neuf en format PDF? Cli-quez simplement sur le lien Maga-zine Quoi de neuf. Une fois sur la page WWW, d’un clic, vous arriverez à toutes les adresses mentionnées dans cette chronique.

www.areq.qc.netJeu de mémoire www.iga.net/tiga/fr/jeux/memory/tigamemoire.htm

Jeu de dames www.chezmaya.com/jeu-dames/dames.htm

Jeu de scrabble pagesperso-orange.fr/michel.stae-lens/scrabble/index.htm

Trucs et astuces :Vous avez extrait votre musique préférée à partir d’un CD à l’aide de Windows media. Comment le convertir en format WAVE pour l’insérer dans un diaporama?Saviez-vous que l’on peut le convertir en ligne sur Internet, sur le site:

www.zamzar.comIl s’agit de cliquer sur « Convert Files » et de suivre les étapes :

Parcourir... Rechercher (dans votre 1. ordinateur) le fichier à convertir et cliquer dessus. Il s’inscrira sur une ligne en bas des étapes.Choisir le format dans le menu 2. déroulant (ici, ce sera WAV).Inscrire votre adresse courriel3. *.Cliquer sur Convert et attendre le 4. temps du téléchargement jusqu’à ce qu’il soit rendu à 100 %.

* Vous recevrez un courriel quelques minutes après la fin de la conversion et vous n’aurez qu’à cliquer sur le lien pour télécharger votre musique en WAVE. Le fichier sera conservé sur leur site 24 heures, ce qui vous donne le temps de le télécharger.

Au plaisir de recevoir vos commen-taires ou suggestions.

Céline [email protected]

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Quoi de neuf • octobre-novembre 2009 | 39

CHRoniQuE d’unE PAssEusE

vers l’éternelle jeunesse?Au moment d’écrire cette chronique, je suis tombée sur un article de journal et un reportage à la radio qui ont, tous deux, alimenté ma réflexion alors que je cherchais comment inscrire ma chronique dans le thème général de ce numéro du Quoi de neuf portant sur l’exercice physique.

dans le premier, on faisait état des recherches scientifiques pour iso-

ler le gène responsable du vieillissement. Dans le second, on rappelait que la chirur-gie esthétique est de plus en plus banali-sée et que de nombreuses personnes, en grande majorité des femmes, y recourent à plusieurs reprises pour tenter d’effacer sur leur corps les traces du temps.

En attendant les découvertes scientifi-ques qui pourraient nous donner accès à la fontaine de jouvence, si cela est pos-sible, toutes les stratégies sont bonnes pour renforcer le culte de l’éternelle jeu-nesse érigé en absolu par notre société. On nous vante les mérites de produits de beauté qui feront disparaître toutes nos rides; la chirurgie esthétique a cessé depuis longtemps d’être réparatrice et est perçue comme le recours ultime contre le temps qui passe inexorablement; les médicaments miracles sont là pour contrer les pannes qui surviennent. Par ailleurs, l’image corporelle, surtout celle

des femmes, est soumise à des diktats de plus en plus artificiels quand ils ne sont pas carrément nocifs pour la santé : il n’y a plus une photo qui n’est publiée dans les revues sans avoir été « photoshoppée », les actrices prennent de l’âge sans rides,

malheureusement aussi, sans expression, et la minceur est devenue une véritable obsession au risque d’anorexie.

Une prise de conscience a accompagné ma retraite. En laissant derrière moi une carrière stimulante et exigeante et en prenant ma première petite-fille dans mes bras, il a bien fallu que je constate que le temps avait passé. Aujourd’hui encore, un simple regard dans le miroir me le rappelle constamment.

J’ai alors décidé de m’occuper de moi pour maintenir la forme, profiter plei-nement de la vie et demeurer le plus longtemps possible auprès de ceux et celles que j’aime. Moi, qui ai toujours détesté le sport et négligé l’exercice physique, mon horaire servant d’alibi, je me suis mise au conditionnement. Je dois toujours faire un petit effort au moment de partir pour le cours, mais quelle satisfaction après et quel mieux-être constaté jour après jour!

Autour de moi, des amies et amis, plus âgés ou malades, ont su rester actifs

malgré tout : la marche, le golf, le Qi-Gong ou le Tai-Chi le leur permettent à la mesure de leurs capacités. Mais sur-tout, ils sont demeurés curieux et aler-tes intellectuellement avec la lecture, le bridge et quoi encore!

Tant d’activités sont à notre portée. Aller dehors pour profiter des rayons du soleil et de la caresse du vent, contem-pler le disque d’argent de la pleine lune et le ciel criblé d’étoiles et écouter la musique de la pluie ou le silence de la neige qui tombe. Jouer avec les petits et écouter leurs rires en cascades. Par-tager des activités en couple, en famille ou avec des amis. Tout cela est à por-tée de main et de cœur et remplit notre âme de jeunesse.

Nous vivrons plus longtemps et nous prendrons de l’âge : cela va de pair. La jeunesse qui dure plus longtemps, malgré le vieillissement, est possible : maintenir la forme et rester actif; entre-tenir une harmonie intérieure et avec les autres; porter en soi le goût de vivre et la capacité d’émerveillement; rire, sou-rire et... aimer. Si c’était cela, bien plus que tout le reste qui nous est vendu, qui faisait la différence entre être déjà vieux à cinquante ans et toujours jeune à qua-tre-vingts avec, en prime, une meilleure santé? À nous d’aimer la vie assez pour nous en occuper vraiment.

Lorraine Pagé[email protected]

« tout cela ne nous fait-il pas perdre de vue l’essentiel? nous ne pouvons nous empêcher de vieillir. la maladie peut frapper et accélérer le processus. Mais nous pouvons aussi mettre la

chance de notre côté. »

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