24

Le monde des artisans - Automne 2011

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Le monde des artisans - Automne 2011

Citation preview

Page 1: Le monde des artisans - Automne 2011
Page 2: Le monde des artisans - Automne 2011

Association d’Expertise ComptableAdoptez une solution définitive, mais pas n’importe laquelle !L’expertise comptable est notre métier. Nous l’exerçons sous forme associative et cela change tout. Les 500 collaborateurs de notre réseau national répondent à toutes les problématiques de l’entreprise avec un professionnalisme et une réactivité qui font référence. Nous sommes proches de vous, en phase avec vos attentes.

Devenez adhérent Gestélia, vous ne serez plus jamais un client !

par

kere

tpar

ker.f

r

RETROUVEZ NOUS SUR GESTELIA.FR OU AU 0 820 090 191

Page 3: Le monde des artisans - Automne 2011

ela fait longtemps que les Chambres de Métiers et de l’Artisanat (CMA) œuvrent avec force

et conviction pour valoriser les parcours en apprentissage. Rappelons qu’en France l’artisanat, i R l ’ F l’ ic’est plus de 250 métiers. C’est aussi,920 000 entreprises qui réalisent un chiffre d’affaires de 270 milliards d’euros et qui représentent3 millions d’actifs. Du côté du réseau des CMA,c’est 112 Centres de formation d’apprentis (CFA), 180 000 apprentis soit 30 % des apprentis formés en France. Dans l’Aisne, 1 600 apprentis sont formés au sein de nos 6 600 entreprises artisanaleset des 4 CFA préparant aux métiers de l’Artisanat :on peut mieux faire ! Les entreprises accompagnantles jeunes dans leur parcours professionnel via l’apprentissage, valorisent ainsi la formationprofessionnelle par l’alternance. Elles s’engagentet les résultats sont là : 79,4 % de taux de réussite aux examens dans nos CFA. La promotion 2011 a obtenu des résultats aux examens encore meilleurs que celle de 2010 et c’est presque 4 jeunes sur 5 qui ont obtenu leur diplôme en juin dernier (Cf articlerésultats examens page 8). Bravo aux lauréats,sans oublier leurs maîtres d’apprentissage et leursformateurs qui se sont investis pour eux !Il faut POSITIVER sur la jeunesse : de bonsapprentis, il y en a, ils réussissent et nous les récompensons, notamment au travers du Palmarèsde l’Apprentissage, manifestation annuelle destinée à remettre des distinctions aux meilleurs apprentisde l’Aisne dans chacun des métiers enseignés dans les CFA du département (Cf article Palmarèsde l’Apprentissage p.5). Outre l’alternanceentreprise/CFA qui est un bonus pour les jeunes,l’apprentissage est une filière de formationd’excellence vers un emploi durable :le taux d’insertion supérieur à 82 %, 11 mois après la fin du contrat est bien révélateur. L’apprentissage peut et doit donc être l’une des voiesà suivre : il permet en effet de perpétuer les métiers traditionnels tout en offrant une visibilité sur les nouveaux métiers. Il est également un symbole de persévérance, de patience et d’engagement au servicede la valorisation des métiers « manuels » et des savoir-faire qui font la richesse de notre pays.« La jeunesse n’est pas une période de la vie,elle est un état d’esprit, un effet de la volonté, une qualité de l’imagination, une intensité émotive, une victoire de courage sur la timidité, du goût de l’aventure sur l’amour du confort. On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombred’années, on devient vieux parce que l’on a déserté son idéal.» MacArthur (1880 - 1964). Transmettreson métier, former un jeune, l’aider à entrer dansla vie active… c’est aussi un idéal.

TEMA|presse

Blé, zinc,

ciment, lait,

pétrole…

Page 4: Le monde des artisans - Automne 2011

’objectif est d’aller à la rencontre de porteurs de projet qui souhaitent créer ou reprendre une entreprise.

Le mois a démarré le 3 octobre avec « Les Rencontres de la Transmission

de l’Entreprise » organisées par l’Interconsulaire à la CCI Territoriale de l’Aisne à Saint-Quentin. Les repreneurs et les chefs d’entreprise souhaitant céder leur activité y étaient conviés.

Des conférences sur les thèmes suivants :

« Réussir votre projet de trans-mission ou reprise d’entrepri-se »,

« Préparer votre retraite avec la transmission de votre entreprise »,

« Créer ou reprendre une entre-prise ? » ou encore

« Je cède, je reprends. J’ai besoin d’un diagnostic ! ».Ensuite « Les Rencontres de la Création d’Entreprises » déclinées sur les 6 bassins d’emploi du dépar-tement, en s’appuyant sur un pro-gramme commun sous forme d’ate-liers sur les thèmes suivants :

14h30 : Atelier 1 - « J’entreprends dans l’Aisne : mes démarches et mes interlocuteurs »

15h30 : Atelier 2 - « J’entreprends sur le bassin d’emploi »

16h30 : Atelier 3 – « Témoignages de chefs d’entreprises locaux »

17h30 : Atelier 4 – « Vous êtes sala-rié et vous avez un projet de création reprise ?Comment passer du statut salarié au chef d’entreprise ? »Puis continuer avec cette année, l’« Open Day », la 5e Rencontre Inter-Entreprises, a lieu le jeudi 20

octobre de 17 h à 20 h à l’Hippodro-me de La Capelle. C’est l’occasion pour les jeunes structures installées dans les pépinières et les hôtels d’en-treprises de se rencontrer et de décou-vrir les membres du club N & Co, le Cercle des Marques de l’Aisne.

-

n

r

s

--

a

e

Page 5: Le monde des artisans - Automne 2011

e 3 octobre dernier s’est déroulé, au centre culturel de Chauny, le Palmarès de l’Apprentissage : cette manifestation est l’occasion pour

les Chambres Consulaires et leurs Centres de formation d’apprentis de récompenser leurs meilleurs éléments, pour leur sérieux et leur travail. Les maîtres d’apprentissage sont également mis à l’honneur pour le rôle prépondérant qu’ils jouent dans la formation des jeunes.Précieux tremplin et véritable sésame pour les jeunes, l’apprentissage est un formidable outil économique, pédagogi-que et civique que nous nous efforçons au quotidien de promouvoir et valoriser au mieux. Étaient présents pour l’événe-ment, le Préfet de l’Aisne, Pierre Bayle, ainsi que Le ministre du Travail, de l’Em-ploi et de la Santé, Xavier Bertrand, qui a encouragé ces jeunes à poursuivre dans la voie de l’apprentissage pour accéder au monde du travail. Félicitations à tous les lauréats, à leurs maîtres d’apprentissage et aux formateurs !

ee eee aaa

eeennn --ssr

Page 6: Le monde des artisans - Automne 2011

ous en profitons pour remercier vivement Serge Renaud, ancien président qui avait été à l’initiative de la création

de l’association Interconsulaire.La volonté du nouveau bureau est de poursuivre et d’ampli-fier les actions menées par leurs prédécesseurs, de « parler à l’unisson et d’agir en concertation dans l’intérêt des entreprises axonaises ».

Depuis sa création en 2006, le réseau Interconsulaire de

l’Aisne, qui regroupe les 3 chambres consulaires du dépar-tement (Chambre de Commerce et d’Industrie, Chambre de Métiers et de l’Artisanat et Chambre d’Agriculture) travaille pour répondre aux besoins des entreprises axonaises, et parti-ciper au développement économique local.Des enjeux stratégiques communs, tels que :

le développement de l’emploi, de la formation et de l’ap-prentissage (Exemple : l’organisation des Portes Ouvertes de

l’apprentissage, le Palmarès de l’Apprentissage…), la création et la transmission d’entreprises (Exemple :

l’animation du réseau départemental de J’Entreprends dans l’Aisne),

le développement des entreprises et l’anticipation des muta-tions économiques (Exemple : gestion des fonds de revitalisa-tion…),

ou encore le développement local (Exemple : la participation au Salon des maires, la mobilisa-tion des fonds d’intervention pour les services, l’artisanat et le commerce...) motive les 3 partenaires à mener des actions en forte collaboration.

Page 7: Le monde des artisans - Automne 2011

’est un certificat* de signature électronique qui garantit la confidentialité et la sécurité de tous

vos échanges sur Internet.

À répondre aux appels d’offres des marchés publics par voie dématérialisée ;

À garantir l’intégrité de tous vos documents (vos courriels, vos devis, vos factures) ;

À immatriculer les véhicules par le site (SIV : ser-vice d’immatriculations des véhicules).

Il suffit d’en faire la demande auprès d’un conseiller

de votre CMA. [email protected]

Proposé par le réseau des CMA, Certimétiers Artisanat, dispositif sécurisé de création de signa-ture électronique coûte 75 euros TTC pour 3 ans.

C’est extrêmement simple. Il suffit d’insérer la clé dans l’ordinateur et de saisir votre code secret. Vous êtes alors authentifié et vous pouvez signer électro-niquement vos documents ou faire vos démarches administratives.

Simple : votre clé et son code suffisent pour vous authentifier.

Rapide : vous pouvez faire toutes vos démarches via Internet, plus besoin de vous déplacer.

Économique : un des moins chers du marché, il vous permet de réduire considérablement vos frais d’affranchissement.

Page 8: Le monde des artisans - Automne 2011

79,4% de réussite aux examens dans les CFA de la CMA de l’Aisne. La pro-motion 2011 a obtenu des résultats aux examens encore meilleurs que celle de 2010 et c’est presque 4 jeunes sur 5 qui ont obtenu leur diplôme en juin dernier. C’est le taux le plus élevé jamais obtenu par le CFA qui vient conclure le travail remarquable de formation effectué par les Maîtres d’Apprentissage et les pro-fesseurs des CFA d’une part et valider les dispositifs de soutien, d’appui personna-lisé et de dédoublement mis en place qui permettent un meilleur accompagnement des jeunes et une plus grande individuali-sation des parcours de formation. Mais ceux qu’il convient de féliciter avant tout, ce sont les jeunes. Bravo à eux, ils ont maintenant toutes les cartes en main pour réussir, que ce soit en poursuivant la filière de formation, ce que l’on ne peut que les encourager à faire, ou en s’insé-rant dès maintenant dans la vie active.

L’apprentissage, la voie de formation qui

insère le plus. Une insertion à 11 mois qui est supérieure à 82% dans l’ensem-ble des métiers du CFA. Un score parti-culièrement flatteur pour la coiffure qui frise les 90%. Seuls 6,39% des apprentis sont à la recherche d’un emploi, 11 mois après leur formation, ce qui montre

Page 9: Le monde des artisans - Automne 2011

l’efficacité de l’apprentissage puisque le chômage des jeunes en France est de l’ordre de 25% depuis de nombreuses années. En coiffure, seuls trois jeunes sur les 89 ayant répondu à l’enquête sont à la recherche d’un emploi !

L’apprentissage, la formation au service

des entreprises.

Embauche dans l’entreprise d’accueil ou

dans le même secteur : 92,16%.Embauche dans un autre secteur : 7,84%. Plus de 9 apprentis sur 10 s’insèrent dans le secteur de leur formation, seuls 7,84% se réorientant suite à l’apprentissage.

21,75% des contrats sont rompus soit moins de 1 sur 4 alors qu’avant la mise en place des actions appui personnalisé et médiateur, ce taux était proche de 30%. Parmi les contrats rompus, seuls 6,04% des jeunes sont à la recherche d’un emploi après la rupture, ce qui montre qu’une rupture peut être posi-tive et n’est pas forcément un constat d’échec (46% des jeunes rompant leur contrat poursuivent une formation, une grande majorité dans nos CFA

(39%), le reste dans un autre CFA ou un retour dans le système scolaire (7%)).

En revanche, le taux d’absentéisme au CFA des apprentis reste trop élevé à 13,7%. Si la taille des entreprises peut expliquer, mais ne pas excuser, des absen-ces plus nombreuses que dans d’autres secteurs, il n’en est pas moins que ce taux est également plus élevé que les autres CFA du secteur des métiers. Un plan d’actions a donc été mis en place lors de cette rentrée 2011 afin de limiter l’absentéisme. Gageons que les maîtres d’apprentissage joueront le jeu et seront d’un grand secours dans l’atteinte de cet objectif.

ès le 30 août 2011, les cours ont repris aux CFA de la CMA, une

semaine avant les établissements de l’Éducation nationale. Cette année s’an-nonce difficile dans un contexte de crise n’encourageant pas le recrutement d’ap-prentis malgré la campagne de commu-nication de l’État sur le développement de l’apprentissage et les campagnes radio de l’inter-consulaire de l’Aisne menées en juin et septembre. Cette période de faible activité ne doit pas systématique-ment engendrer le gel des recrutements d’apprentis. En effet, recruter un appren-ti est un investissement pour l’avenir et un jeune qui sera rapidement productif pourra vous permettre de diversifier ou de développer vos activités à forte valeur ajoutée. Ne subissez pas la crise mais essayez d’éviter ses effets en inves-tissant dans l’avenir, prenez de l’avance en recrutant un apprenti.

Les classes préparatoires à l’appren-tissage (CPA) sont remplacées par les Dispositifs d’initiation aux métiers en alternance. Après les Clipa, c’est au tour des CPA de disparaître mais cette fois un dispositif alternatif a été créé pour rem-placer les CPA : le DIMA. Ce nouveau dispositif a pour objectif non seulement de se préparer à l’entrée en apprentis-sage dans un métier mais également de permettre aux jeunes de découvrir plu-sieurs métiers afin de réussir leur orien-tation. Devant ce double dispositif, les

CFA de la CMA02 ont mis en place en partenariat avec le Service d’orientation de l’inspection académique, deux DIMA différentes :

Les DIMA Orientation qui ont pour vocation de faire découvrir des métiers et dont l’objectif est l’orientation des jeunes.

Les DIMA Métiers qui ont pour voca-tion de remplacer les CPA tout en inté-grant une découverte d’autres métiers afin de confirmer le choix des jeunes. Si le DIMA Métiers se déroule en alter-nance 1 semaine sur 2 dans une seule et même entreprise sur l’année scolaire, la DIMA Orientation en revanche est une formation de découverte de métiers en alternance comprenant des stages dans des entreprises différentes en fonction

des métiers découverts. Les DIMA Orientation, qui ont été expérimentées l’an passé dans nos 3 CFA, ont prouvé que les entreprises artisanales jouaient le jeu puisqu’elles ont participé acti-vement à l’accueil des jeunes en stage d’observation d’une à trois semaines dans leur parcours de construction de projet professionnel. Nul doute qu’on pourra encore compter sur elles cette année et que la transition des CPA vers les DIMA Métiers se déroulera effica-cement grâce à leur capacité d’adapta-tion et leur implication dans l’accueil des jeunes.

Page 10: Le monde des artisans - Automne 2011

n Picardie, on comptait en 2010 environ 14 000 apprentis, dont près

de 5 350 dans l’artisanat, répartis ainsi : 1 545 dans des entreprises artisanales de l’Aisne, 2 220 dans celles de l’Oise et 1 580 dans celles de la Somme. L’apprentissage est dans le domaine de compétences du Conseil Régional de Picardie. Nous som-mes donc allés à la rencontre de l’élue concernée : Sylvie Hubert, Vice-Présidente du Conseil Régional de Picardie chargée de l’Apprentissage.Installée depuis près de 25 ans en Picardie, Sylvie Hubert s’est prise d’affection pour cette région au point de vouloir y appor-ter sa pierre en s’investissant dans la vie citoyenne. Habitante de Soissons, son envie de s’impliquer davantage l’a pous-sée, en 2008, à se présenter aux élections municipales où elle occupe tout naturel-lement le poste de Conseillère déléguée à l’emploi. L’emploi évidemment, puisque Sylvie Hubert travaille à Pôle Emploi et que, depuis 24 ans, au travers de ses fonctions, elle sillonne les routes des trois départements. Sa connaissance de l’envi-ronnement socio-économique est un atout certain pour apporter un avis éclairé aux instances politiques territoriales. C’est vrai-semblablement pourquoi Claude Gewerc lui a proposé de rejoindre son équipe.

Sylvie Hubert : « Je ne l’avais même pas imaginé ! Mais lorsque le Président m’a proposé ce poste et surtout l’apprentis-sage, je ne pouvais pas refuser. Depuis très longtemps, je suis intéressée par l’al-ternance, et par l’évolution du parcours professionnel dans l’entreprise… Cette culture m’est historique, mon père vient

de l’apprentissage. Au travers de rencon-tres, j’ai découvert le système allemand où l’alternance est reconnue, valorisée et je m’y suis intéressée. En plus, j’y suis parti-culièrement sensible car c’est une oppor-tunité pour les jeunes ! L’un de mes fils a d’ailleurs suivi une formation par la voie de l’apprentissage… »

S. H. : « L’alternance est indispensable. Elle est une filière nécessaire. Chacun a des capacités différentes, des goûts dif-férents, des parcours différents… Il est essentiel d’avoir une large palette de voies de formation. Pour certains la filière "éta-blissements scolaires" est mieux adaptée tandis que pour d’autres, le monde de l’entreprise est plus propice à leur épa-nouissement. Il faut que le jeune soit prêt. L’entreprise demande une certaine matu-rité, une aptitude physique aussi pour supporter le rythme… Tous ne sont pas prêts au même moment à s’insérer dans

la vie professionnelle ! Mais l’entreprise est une opportunité pour de nombreux jeunes et il ne faut pas dévaloriser l’ap-prentissage ! »

S.H. : « J’aimerais trouver un moyen pour raccrocher les jeunes sans diplômes, sans travail, au système de l’emploi. Aujourd’hui parmi les Picards sans emploi, un sur qua-tre à moins de 26 ans ! Il faut les faire reve-nir vers la formation pour leur permettre d’avoir un diplôme professionnel ! Je pense que l’apprentissage est l’une des solutions. Je réfléchis avec les services du Conseil Régional de Picardie pour inciter les jeunes à aller vers cette filière, pour accompagner les entreprises qui prendraient des jeunes de plus de 18 ans. J’ai conscience que pour eux l’apprentissage est aussi un coût, en temps, en matières premières, et que "le retour sur investissement" n’est pas garan-ti, car certains changent d’orientation. Il faudra des mesures incitatives, mais je ne sais pas encore lesquelles. Ce n’est pas facile ! Nous manquons nous-même de visibilité. Il faut que nous échangions avec les partenaires de l’insertion et de l’emploi, que nous trouvions des indicateurs plus précis pour nous guider… Et puis il y a le budget ! Il n’est pas extensible ! Mettre en place des mesures spécifiques, se fait forcé-ment au détriment d’autre chose… Nous nous posons tout un tas de questions, et je m’attache à chercher la moins mauvaise solution. »

Page 11: Le monde des artisans - Automne 2011
Page 12: Le monde des artisans - Automne 2011

e plan a pour objectif non seulement de réduire la quantité de sel dans le pain mais aussi de mieux faire

connaître l’intérêt nutritionnel des pains sources de fibres et de promou-voir leur consommation.L’Aisne , avec 3 autres départe-ments (Loire-Atlantique, Pyrénées-Atlantiques et le Vaucluse), a été retenu comme département pilote pour mettre en place cette action.C’est dans ce contexte qu’est née la nouvelle baguette baptisée « Alto », riche en fibres et à faible teneur en sel.Gérald Lequeux, formateur boulan-ger au CFA de Laon, a expliqué à la trentaine de boulangers du départe-ment présents la nouvelle méthode utilisée pour cette baguette permet-tant la baisse du taux de sel (tradi-tionnellement à 25 g par kilo de fari-ne) à 18 grammes.

« Nous nous servons de l’amande farineuse qui, au lieu d’être rédui-te en poudre, est grossièrement

concassée. Mélangée à de l’eau, nous laissons fermenter cette aman-de concassée », détaille le formateur en boulangerie « et 48 heures plus tard, elle peut être incorporée à la farine à hauteur de 15 %. C’est grâce à cette fermentation que nous pou-vons réduire le taux de sel sans per-dre en goût ».Dans les recettes apprises au CFA, toutes les préparations sont déjà à 18 grammes de sel par kilo de farine. Sept grammes de moins, c’est le maximum que les boulangers peu-vent faire mais c’est toujours cela de moins pour la consommation de

sel. « Dans l’Aisne, deux tiers des 300 boulangers ont déjà adopté cette façon de faire », se félicite Patrice Petiteaux, président départemental du groupement professionnel de la boulangerie.Pour soutenir cette démarche, Gérard Brochoire de l’Institut national de la boulangerie-pâtisserie (INBP) de Rouen, la référence dans le domai-ne de la formation en boulangerie, avait fait le déplacement jusque dans l’Aisne.Les personnes présentes ce jour (Jacques Mabille, vice-président de la Confédération nationale de la boulangerie française, Gérard Brochoire, directeur de l ’INBP de Rouen (Institut national de la boulangerie-pât isser ie) , Patr ice Petiteaux, président départemental du groupement professionnel de la boulangerie, Charles Colvez, prési-dent de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de l’Aisne et Christophe Coulon, assistant parlementaire de Monsieur Antoine Lefevre, sénateur-maire de Laon) ont pu toutes dégus-ter et apprécier vivement les qualités nutritionnelles de la baguette Alto.

Page 13: Le monde des artisans - Automne 2011

itulaire d’un Brevet professionnel en coif-fure (obtenu via la

VAE - Validation des acquis et de l’expérience), Corinne Dhenin a travaillé de nom-breuses années dans plusieurs salons et a été embauchée en 2009 dans le salon Crea’Tifs Coiffure de Madame Julliard situé à Laon.

Peu de temps après son arri-vée, sa « patronne », qui avait prévu de partir à la retraite prochainement, lui propose de reprendre son affaire.

Intéressée, Madame Dhenin étudie alors, avec un conseiller de la Chambre de Métiers de l’Aisne, la faisabilité finan-cière de la reprise.

Parallèlement, Madame Julliard contacte l’OPCAMS* qui propose le financement d’un parcours de formation du

salarié, candidat à la reprise

de l’entreprise de son patron,

grâce à ses fonds mutualisés, complétés par d’autres fonds (Fonds social européen et /ou fonds nationaux). Corinne Dhenin se voit alors proposer des formations financées en totalité par l’OP-CAMS :

le Stage de préparation à

l’installation (SPI), dispensé par la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de l’Aisne (CMA02),

des formations complé-

mentaires à la carte (2 à 6 jours maximum) adaptées à ses besoins sur des thèmes variés (comptabilité, marke-ting, management, juridique, bureautique…), dispensées également par la CMA02,

une formation interne en

entreprise assurée par la cédante, Madame Julliart, afin de transmettre à son sala-rié repreneur son expérience professionnelle de chef d’en-treprise.

Page 14: Le monde des artisans - Automne 2011

a commune, le département, la région, l’état et les éta-blissements dont ils assurent la gestion sont soumis, pour les travaux et achats qu’ils réalisent, à une obligation de

publicité régie par le code des marchés publics. Il fait régulière-ment l’objet de modifications. Les adaptations apportées ont notamment pour objectif de faciliter l’accès des petites entre-prises, que ce soit dans le cadre d’une réponse individuelle ou portée par un groupement.Le formalisme qui entoure ce type de marché rebute souvent l’entrepreneur habitué à une négociation directe avec son client et il perd de ce fait l’occasion de se positionner sur des comman-des et travaux intéressants qui offrent, en plus, une certitude de paiement.La formation « Comprendre et gagner des marchés publics » des 1er et 2 décembre 2011 a pour objectif de répondre aux questions que se posent les entrepreneurs sur les mécanismes de ces marchés et leur permettre de faire une offre de qualité qui répondra aux souhaits des donneurs d’ordre. Elle traite des règles à respecter et de la formalisation de la réponse, mais aussi, des sources d’information qui permettent d’avoir connaissance de ces marchés. Elle apporte des conseils et astuces pour mettre toutes les chances de succès de son côté.De plus en plus de marchés sont présentés uniquement sur Internet et offrent la possibilité d’une réponse en ligne dématé-rialisée. Pour faire le point sur ces nouvelles possibilités et l’em-ploi de la signature électronique deux spécialistes en marchés publics et informatique vous présenteront, le 7 décembre 2011, les procédures et systèmes en place en s’appuyant sur des cas réels. Les contenus détaillés de ces journées, à ne pas manquer, sont détaillés dans les cadres ci-joints.

Page 15: Le monde des artisans - Automne 2011

ttirer un client, l’intéresser, le convaincre n’est jamais facile ; les chefs d’entreprise, les commerciaux le savent bien. L’accroche est facilitée quand les paroles

s’appuient sur du concret. Il est difficile de vendre un gâteau, une coiffure, une composition florale ou encore la réhabi-litation de locaux sans montrer au futur client des réalisa-tions concrètes. Disposer de photos bien choisies apportant la preuve du savoir-faire permet de gagner la confiance de son interlocuteur et facilite les échanges. Montrer une documen-tation spécifique à son entreprise est un plus indéniable dans toute négociation.La conception de ce document que l’on peut appeler « press-book » demande une attention toute particulière et doit respec-ter quelques règles fondamentales pour être efficace.De plus, en fonction de son emploi final, son contenu devra être modulé. On ne présentera pas la même chose lors d’une démarche commerciale auprès d’un client ou dans le cadre d’une négociation avec un banquier ou un futur repreneur.Mais, dans tous les cas, le press-book peut s’avérer très utile s’il est adapté aux objectifs à atteindre. Pour vous aider dans la création de ce document et son emploi au quotidien, la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de l’Aisne vous propose l’appui d’un formateur spécialisé qui dans le cadre d’un stage de deux jours définira le plan du document en fonction de sa finalité et abordera les règles de mise en forme. L’élaboration

du press-book est grandement facilitée par cet appui technique qui permet aussi un renouveau dans l’approche commerciale et dynamise de ce fait l’entreprise.

uite au succès rencontré par les 5 premières Soirées de l’Info qui se sont tenues au 1er semestre et dernièrement, tout début octobre, nous continuons en novembre et

décembre prochains, toujours de 18h30 à 20h les 1ers jeudis du mois à la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de l’Aisne, avec les 2 soirées suivantes :

Jeudi 3 novembre 2011 : Comment protéger au mieux son patrimoine et ses proches ? (en présence d’un notaire)

Jeudi 1er décembre 2011 : Protection et statut du conjoint : une nécessité ! (en présence d’un notaire et de partenaires de la protection sociale)Vous vous demandez comment protéger au mieux votre patri-moine (acte d’insaisissabilité, EIRL, donation, disposition tes-tamentaire,..quel est le meilleur moyen ?) ou votre conjoint (conjoint collaborateur, associé ou salarié?), venez bénéficier des conseils d’un notaire lors des soirées de l’info !

Page 16: Le monde des artisans - Automne 2011

’est pourquoi, afin de favori-ser l’accueil de vos déchets dans les déchetteries, la Chambre de

Métiers et de l’Artisanat, la Chambre de Commerce et d’Industrie Territoriale, la Chambre d’Agriculture, la FFB (Fédération française du bâtiment), la Capeb (Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment), avec le soutien technique de l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), se sont mobilisées pour élabo-rer la « Charte pour l’accueil des déchets des professionnels dans le Réseau des déchetteries de l’Aisne » qui a été signée par le Conseil général de l’Aisne et

16 collectivités : Sirtom du Laonnois, pour les

Communautés de Communes (CC) du Chemin des Dames, du Laonnois et des Vallons d’Anizy.

CC de la Vallée de l’Oise. CC de la Région de Château-Thierry. CC du Pays de la Serre. CC du Pays des Trois Rivières. CC du Tardenois. CC de Chauny-Tergnier. CC de Villers-Cotterêts - Forêt de Retz. CC du Canton de Saint-Simon. CC de la Thiérache du Centre. CC des Portes de la Thiérache. CC du Vermandois.

Communauté d’Agglomération

de Saint-Quentin. CC des Villes d’Oyse. CC du Canton de Condé en Brie. Communauté d’Agglomération

du Soissonnais.

Vous trouverez ci-dessous les modalités pratiques d’accueil de la déchetterie la plus proche.

N’hésitez pas à nous faire part de vos remarques.

Page 17: Le monde des artisans - Automne 2011
Page 18: Le monde des artisans - Automne 2011
Page 19: Le monde des artisans - Automne 2011
Page 20: Le monde des artisans - Automne 2011

Voici les principales aides dont vous pouvez bénéficier :

Page 21: Le monde des artisans - Automne 2011
Page 22: Le monde des artisans - Automne 2011
Page 23: Le monde des artisans - Automne 2011

- C

réd

it p

ho

to :

Mar

c D

a C

un

ha

Lop

es -

GD

F SU

EZ :

SA a

u c

apit

al d

e 2

250

295

757

- R

CS

NA

NTE

RR

E 54

2 10

7 65

1

Pour en savoir plus :0 811 01 3000* ou www.provalys-pro.fr* Prix de l’appel selon l’opérateur.

Gaz de France Provalys,c’est l’accès à mon compte client 24 heures sur 24.

L’énergie est notre avenir, économisons-la !

Page 24: Le monde des artisans - Automne 2011

Doc

umen

t non

con

tract

uel -

Cré

dit p

hoto

: th

inks

tock

- A

oût 2

011.

Caisse Fédérale du Crédit Mutuel Nord Europe, SA coopérative de crédit à capital variable - 4, Place Richebé 59000 Lille - RCS Lille 320 342 264

Pour en savoir plus, contactez-nous au :

ou connectez-vous sur

AU CRÉDIT MUTUEL, JE PRÉPARE LA TRANSMISSION DE MON ENTREPRISE.UNE BANQUE QUI VOUS ACCOMPAGNE QUELLES QUE SOIENT LES ÉTAPES DE LA VIEDE VOTRE ENTREPRISE, ÇA CHANGE TOUT.

2 NL indb 1

18/04/11 16:37:12

LMA83_NL.indb 1

6/

LMA84_NL_01.indd 1