LE PAYS D'AURAY ENVIRONNEMENT ET TERRITOIRE · 2011-03-28 · Le Pays d’Auray - Biodiversité et milieux naturels DIRECTION RÉGIONALE DE L’ENVIRONNEMENT DE BRETAGNE - 4 - 1

2003

LE PAYS D'AURAY

ENVIRONNEMENT ET TERRITOIRE

PROFIL ENVIRONNEMENTAL

DU PAYS D’AURAY

E NTRÉE

AU

TRES

PAYS

Le Pays d’Auray - Préambule

DIRECTION RÉGIONALE DE L’ENVIRONNEMENT DE BRETAGNE

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- Préambule -

Après une présentation générale du Pays, le profil environnemental présenté dans les pages qui suiventest abordé sous l’angle de huit thématiques :

1. biodiversité et milieux naturels

2. qualité du cadre de vie (paysage, patrimoine)

3. prélèvement des ressources naturelles

4. production et consommation énergétique

5. risques naturels et technologiques

6. production de pollution et qualité des milieux

7. déchets

8. implication des acteurs et de la population

Pour chacune de ces thématiques, sont déclinés successivement : un diagnostic synthétique, un bilan environnemental (forces - faiblesses, opportunités).

Ce diagnostic synthétique est fondé sur les éléments de connaissance disponibles résultantd’inventaires naturalistes (ZNIEFF), de l’état des protections mises en place, de statistiques (INSEE,RGA, observatoires régionaux), de suivis administratifs et techniques (Agence de l’Eau, DRIRE) …

Les cartes présentées résultent d’un traitement géographique des données, soit que certaines aient faitl’objet d’un géoréférencement (notamment celles relatives à la biodiversité), soit qu’elles puissent êtrerapportées à une unité territoriale géoréférencée (commune, canton).

Le champ de l’environnement ainsi abordé privilégie une approche territoriale - état des milieux et duterritoire, et pressions s’y exerçant -, dans l’optique de mettre en évidence les interactions entre lesactivités humaines d’une part, et l’état des territoires et des milieux d’autre part. Ne sont pas abordéscertains thèmes, habituellement considérés comme relevant au sens large du champ del’environnement, telle la santé publique.

Cette approche délibérément territoriale, répond à l’ambition du document, qui est de mettre àdisposition des acteurs de chaque Pays et à l’échelle de ces territoires des éléments de connaissancefondamentaux nécessaires à l’élaboration des orientations de planification territoriale.

C’est aussi un regard régional sur le Pays, et par là-même une invitation auprès des acteurs locaux à lediscuter, le compléter, le prolonger.

Ainsi, à l’issue de la présentation thématique, sont proposées de manière synthétique, des pistes pourdes programmes d’action répondant aux sensibilités du territoire mises en évidence, dans une logiquede développement durable de ce dernier.

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UTRES

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Le Pays d’Auray - Présentation du territoire


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INTRODUCTION : PRÉSENTATION DU TERRITOIRE

Le Pays d’AURAY regroupe 4 Communautés de communes :

- la Communauté de communes du Pays d’Auray (36 860 habitants),

- la Communauté de communes de Belle-Ile-en-Mer (4 735 habitants),

- la Communauté de communes de la Côte des mégalithes (7 674 habitants),

- la Communauté de communes de la Ria d’Etel (10 159 habitants).

A noter que 7 communes sur les 28 ne participent à aucun Établissement Public de CoopérationIntercommunale (EPCI) à fiscalité propre.

Sa population (72 773 habitants au dernier recensement) a connu une croissance de 6,2 % entre 1990et 1999. Elle se répartit entre :

- AURAY, l’agglomération principale : 10 911 habitants,

- le pôle balnéaire, QUIBERON (5 073 habitants), et CARNAC (4 444 habitants),

- PLUVIGNER (5 428 habitants) et BRECH (4 500 habitants),

- et 23 communes qui regroupent ensemble 60 % de la population du Pays.

Trois entités territoriales sont identifiables :

- les îles : Belle-Ile-en-Mer, Houat, Hoëdic,- la presqu’île de Quiberon et la façade littorale depuis la rivière d’Etel jusqu’à la rivière d’Auray,- l’arrière-pays rural, canton d’AURAY et surtout de PLUVIGNER ;

Dans un tel contexte, l’agriculture n’est pas la principale forme d’utilisation du territoire ; ainsi, laSurface Agricole Utilisée représente :- 45 % de la surface totale des cantons d’AURAY et PLUVIGNER,- 34 % de la surface totale des cantons de BELLE-ILE et BELZ,- 17 % de la surface totale du canton de QUIBERON.

La Superficie Agricole Utilisée se répartit à parité entre surfaces en herbe et terres labourées (céréales-maïs / prairies), sauf à BELLE-ILE où les herbages représentent 72 % de la SAU. A noter que lecanton de PLUVIGNER présente un taux de surface boisée supérieur à 15 %.

Sur l’espace littoral, ce sont les activités liées à la mer (pêche, plaisance, conchyliculture) et autourisme qui prédominent.

Avec ses 100 kilomètres de côtes et les trois îles de Belle-Ile-en-Mer, Houat et Hoëdic, le Paysd’Auray est largement tourné vers la mer. Son littoral présente une richesse patrimonialeexceptionnelle, offrant une extrême variété de milieux - pelouses dunaires, landes, rochers, falaises -accueillant une flore et une faune remarquable, notamment une grande variété d’oiseaux.

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Le Pays d’Auray - Biodiversité et milieux naturels


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1. BIODIVERSITÉ ET MILIEUX NATURELS

→ ÉLÉMENTS DESCRIPTIFS

• Connaissance des milieux naturels

Sont inventoriés à ce jour sur le territoire du Pays d’Auray :

- 34 ZNIEFF de type 1, pour une surface totale de 4 376 ha regroupant à la fois des milieuxterrestres (tourbières, landes, étangs) et des milieux littoraux (îles, îlots, vases salées,dunes, côtes rocheuses ...),

- 7 ZNIEFF de type 2, pour une surface totale de 19 459 ha : forêt de Lanvaux, forêt deCamors, forêt de Floranges, le golfe du Morbihan, et des espaces littoraux (entre Erdevenet Plouharnel, à Belle-Ile-en-Mer) et estuariens (rivière d’Etel),

- 6 tourbières d’intérêt régional,- 2 Zones d’Importance Communautaire pour les Oiseaux (ZICO) : baie de Quiberon et

golfe du Morbihan,- 3 sites géologiques remarquables,- des extensions remarquables d’herbiers à zostères à proximité du trait de côte,- des gisements de maërl en mer,- 2 estuaires et rivières à migrateurs : rivière d’Etel et le Loc’h (rivière d’Auray).

• Les sites protégés

15 sites sont soumis à un arrêté préfectoral de conservation des biotopes, essentiellement surles îles d’Houat, d’Hoëdic, et de Belle-Ile-en-Mer.

On dénombre 12 sites classés au titre de la loi de 1930 pour une surface totale de7513 ha, regroupant notamment l’archipel d’Houat et d’Hoëdic, la côte sauvage de Quiberon,et les sites côtiers de Belle-Ile-en-Mer.

A noter enfin le classement en Zone de Protection Spéciale (Z.P.S.) de la baie de Quiberon.

L’action du Conservatoire du Littoral se développe sur 8 sites, sur le continent et dans les îles :

- sur la presqu’île de Quiberon : la côte sauvage (194 ha),- à Belle-Ile-en-Mer : la pointe des Poulains, l’Apothicairerie - Ster Vras, les dunes de

Donnant, la pointe de Pouldon (surface globale 250 ha),- à l’île d’Houat : Treac’h Er Goured (41 ha),- à l’île d’Hoëdic : Le Fort (37 ha), et l’île aux Chevaux (2 ha).

• Les dispositifs de gestion en place

Le Pays d’Auray accueille 5 Sites d’Intérêt Communautaire du réseau Natura 2000 pour unesuperficie totale de 17 530 ha :

- la rivière d’Etel,- les sites côtiers de Belle-Ile-en-Mer,- l’archipel de Houat et Hoëdic,- le massif dunaire de Gâvres-Quiberon,- la partie orientale du Golfe du Morbihan.

A noter également le déroulement de l’Opération Grand Site Dunaire Gâvres - Quiberon .

Le Pays d’Auray - Biodiversité et milieux naturels


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→ FORCES ET FAIBLESSES

(+) le patrimoine naturel est exceptionnel et très diversifié,(+) la reconnaissance par les acteurs de cette richesse et un consensus pour le maintien de sa

qualité sont réels,(+) le niveau atteint en matière de protection et de gestion est satisfaisant,(-) les inventaires des milieux marins remarquables sont insuffisants,(-) certaines difficultés sont rencontrées en matière de gestion (structure, mise en œuvre),(+) la coïncidence spatiale SIC/OGS Dunaire « Gâvres - Quiberon » est favorable,(-) l’espace littoral est surfréquenté à certaines périodes de l’année.

→ OPPORTUNITÉS

La poursuite des acquisitions foncières pour la mise en œuvre d’une gestion durable. La mise en œuvre de la directive « Habitats » Natura 2000) :

- par l’apport méthodologique que l’on peut en attendre et l’état des lieux du documentd’objectifs,

- ainsi que par les mesures de gestion qui en découleront et qui constitueront des outilsd’intervention.

La poursuite de l’inventaire des milieux marins remarquables. La mise en œuvre opérationnelle de l’OGS Dunaire Gâvres - Quiberon .

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Le Pays d’Auray - Qualité du cadre de vie (paysage-patrimoine)


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2. QUALITÉ DU CADRE DE VIE (PAYSAGE - PATRIMOINE)


• Etat du droit de l’urbanisme

L’usage des sols est réglementé par un document d’urbanisme opposable (POS / PLU) sur latotalité du territoire du Pays soit 28 communes (POS / PLU approuvé). Pour 14 d’entre elles,le PLU est en révision. La transcription des espaces remarquables littoraux (L.146.6) dans lesP.O.S. est achevée.

• La consommation d’espace

Sur le pays d’Auray, la construction est globalement en hausse ; le nombre de résidencesprincipales a augmenté de près de 17 % entre 1990 et 1999. Le nombre de résidencessecondaires est très élevé. Ces dernières représentent 40 % des résidences en moyenne sur lePays (ce taux atteint 65 % à QUIBERON et 72 % à CARNAC). Les logements individuelsreprésentent 73 % de l’ensemble des logements.

• Etat d’avancement de l’aménagement foncier

Sur 15 communes, un aménagement foncier a été réalisé et est terminé. Une pré-étude a étéréalisée sur 4 communes.

• Patrimoine

La richesse patrimoniale du Pays d’Auray est exceptionnelle, notamment du point de vue desvestiges mégalithiques. En effet, ce sont 320 édifices qui sont recensés (MonumentsHistoriques classés), sur 22 communes, dont 310 dolmens, 6 édifices religieux, 3 édificescivils, 1 fontaine.

Le Pays d’Auray ne recèle aucune commune labellisée « Petite cité de caractère ».

• Transports - Déplacements

Le Pays d’Auray est accessible par les grandes infrastructures : le rail (gare d’Auray, liaisonavec Quiberon) et la route (RN 165 à 2 x 2 voies). A noter la saturation estivale des axesroutiers et la mise en place d’une navette routière à QUIBERON.


(+) le Pays d’Auray offre une grande diversité de paysages - maritimes, littoraux, ruraux -laplupart remarquables,

(+) le patrimoine historique est tout aussi important (320 édifices classés M.H.),(+) les sites remarquables, notamment côtiers, sont protégés,(+) le territoire est couvert en totalité par des documents d’urbanisme opposables,(-) une forte pression foncière s’exerce au niveau des espaces littoraux, se faisant ressentir dans

l’arrière-pays,(-) la consommation d’espace littoral par l’habitat diffus ou peu dense est très importante,(-) une déprise agricole, renforçant la compétition pour le foncier, est réelle,(-) des paysages ruraux sont à réhabiliter et à entretenir,(-) la surfréquentation touristique entraîne diverses pressions, sur les espaces littoraux et

maritimes notamment, ainsi qu’une saturation des axes routiers locaux .

Le Pays d’Auray - Qualité du cadre de vie (paysage-patrimoine)


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→ OPPORTUNITÉS

Achever la révision des documents d’urbanisme sur les 14 communes concernées ; laréalisation préalable d’un Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) constitue uneopportunité pour une réflexion globale en termes d’aménagement, de réserves foncières etd’affectation de l’espace.

Engager une démarche paysagère globale (charte paysagère) : réhabilitation des paysagesruraux (poursuite des actions d’ores et déjà engagées pour la reconstitution du bocage),amélioration des paysages urbains et périurbains, requalification des paysages dégradés(entrées de ville et de bourg, zones d’activités…).

Arrêter la consommation d’espace sur le littoral. Elaborer et mettre en œuvre un plan de déplacement. Concrétiser le schéma départemental de véloroutes et voies vertes.

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Le Pays d’Auray - Prélèvement des ressources naturelles


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3. PRÉLÈVEMENT DES RESSOURCES NATURELLES


• Les prélèvements d’eau

Eaux de surface Eaux souterraines

Usages de l’eau Nombre debassins versants

concernés

Volumeannuellement

prélevé m3

Nombre debassins versants

concernés

Volumeannuellement

prélevé m3

Alimentation enEau Potable (2001)

2 5 927 100 1 130 000

Industriel (2001) 1 1 200 2 58 200Irrigation* (2000) 2 65 000 2 37 300

* Surface irriguée : 73,1 ha.

La qualité de l’eau distribuée pour l’AEP est satisfaisante à très satisfaisante du point de vue destaux de nitrates : leur taux varie entre 25 et 40 mg/l sur l’essentiel du territoire, voire est inférieur à25 mg/l (à Belle-Ile-en-Mer notamment).

La mise en place des périmètres de protection des captages situés sur le territoire est bienavancée :- eaux souterraines : la Déclaration d’Utilité Publique est intervenue pour 1 captage ; 2 captages

n’en nécessitent pas (protection naturelle) ; la procédure reste à achever pour 1 captage,- eaux de surface : la Déclaration d’Utilité Publique est intervenue pour 2 captages ; la

procédure reste à achever pour 1 captage.


(+) la qualité de l’eau distribuée est satisfaisante,(-) la consommation d’eau subit de fortes variations au cours de l’année,(+) la mise en place des périmètres de protection de captages est bien avancée.

→ OPPORTUNITÉS

Achever la mise en place des périmètres de protection des captages d’eau potable. Sensibiliser les usagers à une utilisation rationnelle et économie de l’eau : campagnes

d’information.

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Le Pays d’Auray - Production et consommation énergétique


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4. PRODUCTION ET CONSOMMATION ÉNERGÉTIQUE


On ne recense sur le Pays d’Auray aucune chaufferie au bois ni de consommateur importantd’électricité. A noter que l’Usine d’Incinération des Ordures Ménagères de PLOUHARNEL n’estpas dotée d’un système de récupération d’énergie.


(+) le Pays dispose d’un microclimat, d’un ensoleillement et d’un potentiel éolien qui mériteraientd’être précisés dans l’optique d’une diversification des sources d’énergie.

→ OPPORTUNITÉS

Développer le recours aux énergies renouvelables :- solaire,- éolien : réflexion à mener pour élaborer un schéma directeur d’implantation des parcs

éoliens,- bois - énergie.

Développer les économies d’énergie.

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Le Pays d’Auray - Risques naturels et technologiques


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5. RISQUES NATURELS ET TECHNOLOGIQUES


• Risques naturels

Néant.

• Risques technologiques

2 communes sont soumises au risque transport de matières dangereuses : AURAY et LEPALAIS.

• Autres risques

- 1 établissement dispose d’une installation de réfrigération à l’ammoniac soumis à l’arrêtéministériel du 16/07/97 : S.S.S. à LANDEVANT,

- vulnérabilité des côtes à la pollution maritime.


(-) l’enfrichement, conséquence de la déprise agricole, pourrait constituer un facteur devulnérabilité du territoire au regard du risque d’incendie,

(-) le linéaire côtier très important est très vulnérable à toute pollution venant de la mer : pollutionmassive (par hydrocarbures notamment), ou pollution récurrente par des macro-déchets.

→ OPPORTUNITÉS

Surveiller les secteurs en déprise, et la progression ou non de l’enfrichement. Mener une réflexion d’ensemble sur les modalités de nettoyage des plages l’été, avec pour

objectif le respect de l’habitat « végétation annuelle de laisses de mer ». Sensibiliser les navigateurs (plaisanciers et professionnels) pour la maîtrise des rejets en mer :

action de proximité au niveau des ports, des associations de plaisanciers …P

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Le Pays d’Auray - Production de pollution et qualité des milieux


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6. PRODUCTION DE POLLUTION ET QUALITÉ DES MILIEUX


• L’air

L’Usine d’Incinération des Ordures Ménagères de PLOUHARNEL est soumise à la taxegénérale sur les activités polluantes Air (TGAP - Air). Des travaux réalisés à l’été 2001 ont eupour effet de diminuer de manière très importante les rejets d’acide chlorhydrique (de 55 àmoins de 2 T). Les mesures d’émissions de dioxines réalisées en 2001 à PLOUHARNEL sontsatisfaisantes au regard de la réglementation actuelle.

• Les sols

- 3 sites dont les sols sont pollués sont recensés : le site de Bretagne Chrome à PLUVIGNER (traitement de surface). Les études

menées ont classé le site en priorité 2. Une surveillance annuelle de la qualité des eauxsouterraines est à instaurer,

l’ancienne usine à gaz d’Auray. Le diagnostic a été réalisé en 1993 et les travaux en1993-1994,

l’ancienne usine à gaz de LE PALAIS dont le diagnostic est prévu en 2004.

- aucune commune n’est classée en Zone d’Excédent Structurel au regard de la productiond’azote animal. La situation est la suivante : 23 communes présentent une production inférieure à 140 kg N/ha/an, 5 communes ont une production comprise entre 140 et 170 kg N/ha/an.

• Les eaux littorales

Sur 4 sites, des proliférations d’algues vertes (fréquence 1 à 4 fois par an) ont été répertoriées(QUIBERON, rivière d’Etel, ERDEVEN, rivière d’Auray).

Les observations réalisées en 2001 par IFREMER dans le cadre du réseau REMI (surveillancemicrobiologique des coquillages) indiquent :

rivière d’Etel : tendance à l’amélioration confirmée (huîtres), baie de Plouharnel : qualité très satisfaisante (huîtres), rivière de Crac’h : résultats très satisfaisants (huîtres et palourdes), rivière de St-Philibert : résultats très satisfaisants (huîtres et palourdes), rivière d’Auray : résultats très satisfaisants (palourdes plus sensibles).Le nombre de points de surveillance REMI est le reflet de l’importance de l’activitéconchylicole.

Concernant la qualité bactériologique des plages, la situation en 2001 était la suivante :

eaux conformes de bonne qualité : 14 plages, eaux conformes de qualité moyenne : 9 plages, eaux pouvant être momentanément polluées : 3 plages, eaux de mauvaise qualité : néant.

Le Pays d’Auray - Production de pollution et qualité des milieux


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• Les eaux continentales

- les établissements industriels soumis à autosurveillance / eau - agroalimentaire sont aunombre de 3. Leurs rejets interviennent : via une station d’épuration collective pour l’un d’entre eux, via un épandage pour les deux autres .

- 1 établissement industriel est soumis à autosurveillance / eau - traitement de surface àPLUVIGNER (milieu récepteur : Loc’h, après détoxication),

- 7 stations d’épuration collective (dont 1 mixte) sont en fonctionnement ; pour 5 d’entreelles, les rejets interviennent directement en mer.

On dénombre 19 stations d’épuration collectives en service sur le territoire du Pays, tousdispositifs confondus, pour une capacité globale de 165 900 équivalent-habitant, répartiecomme suit :

- supérieure ou égale à 20 000 éqh : 2 stations,- de 10 000 à moins de 20 000 éqh : 4 stations,- de 5000 à moins de 10 000 éqh : 2 stations,- de 2000 à moins de 5000 éqh : 0 station,- inférieure à 2000 éqh : 11 stations.

Du point de vue physico-chimique, la rivière d’Etel présente une eau de bonne qualité.Pour la rivière d’Auray, on note une altération des eaux par les nitrates (eau de mauvaisequalité : entre 25 et 50 mg/l).


(+) la réalisation en 2001 de travaux a permis de limiter les rejets atmosphériques à l’UIOM dePLOUHARNEL,

(-) on constate la saturation estivale des axes routiers par le trafic automobile et les rejetsatmosphériques associés,

(+) la réhabilitation des sites dont les sols sont pollués (2 sites étudiés, 1 site dont l’étude estprévue en 2004) est en cours,

(+) la production d’azote animal est modérée (aucune commune en zone d’excédent structurel),(+) les résultats de la surveillance microbiologique des coquillages sont bons ; ils sont le reflet des

efforts réalisés en matière d’assainissement pour préserver la qualité des eaux littorales etestuariennes.

(+) le recours des industriels aux stations d’épuration collectives est faible,(+) l’équipement en dispositifs d’assainissement collectif est satisfaisant,(+) la qualité physico-chimique des eaux de surface continentales est bonne, excepté l’altération

du Loc’h (amont de la rivière d’Auray) pour les nitrates,(-) la forte population estivale entraîne un apport de pollution associé.

→ OPPORTUNITÉS

Poursuite de la mise aux normes de l’UIOM de PLOUHARNEL, en termes de rejetsatmosphériques (application de la directive européenne).

Elaboration d’un plan de déplacements visant à remédier à la saturation du réseau routier ensaison touristique (modes de transport alternatifs …).

Poursuite des travaux de dépollution des sites industriels et sites pollués. Mise en œuvre de Bretagne Eau Pure sur le bassin du Loc’h et reproductibilité potentielle

(pôle de compétence). Poursuite des efforts concernant l’assainissement collectif (surveillance et amélioration de

l’efficacité des stations existantes).

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Le Pays d’Auray - Les déchets


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7. LES DÉCHETS


• Déchets ménagers et assimilés

Les installations de traitement comprennent un centre de stockage de classe 2 à LE PALAIS,une usine d’incinération sans récupération d’énergie à PLOUHARNEL, un centre de transfertà PLUVIGNER, 7 déchetteries.

La collecte sélective est en place sur les 4 communes du canton de PLUVIGNER, gérée par unSIVOM et sur BELLE-ILE-EN-MER, gérée par la Communauté de Communes.Concernant les 11 décharges recensées, 4 sont réhabilitées, 7 ne le sont pas dont 1 est en coursd’étude.

• Déchets industriels spéciaux :

4 établissements industriels sont producteurs de Déchets Industriels Spéciaux -D.I.S.- soumis àautosurveillance déchets :- BRETAGNE CHROME (traitement de surface ) : 169 T/an (PLUVIGNER),- GEVAL (UIOM de PLOUHARNEL) : 891 T/an (PLOUHARNEL),- HILL-ROM-LE COUVIOUR (traitement de surface) : 282 T/an (PLUVIGNER),- SOYER-AFFINAGE (fonderie) : 8148 T/an (BRECH).


(+) il existe un savoir-faire local en matière de mise en œuvre de la collecte sélective,(+) le réseau de déchetteries est bien réparti sur le territoire,(-) la collecte sélective n’est pas généralisée à tout le territoire, limitant le tri avant traitement et le

recyclage, notamment sur la zone touristique,(-) l’accroissement de la population lors de la saison touristique constitue une contrainte forte

pour le dimensionnement des dispositifs de traitement et la logistique de collecte,(-) l’absence d’un centre d’enfouissement pour les inertes est préjudiciable.

→ OPPORTUNITÉS

Généraliser la collecte sélective à tout le territoire. Développer corrélativement le tri avant traitement (réduction des déchets ultimes) et le

recyclage. Identifier les besoins en centre de stockages et leur nature. Sensibiliser les professionnels et les fédérer dans l’optique d’une réduction des volumes de

déchets.

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Le Pays d’Auray - Implication des acteurs et de la population


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8. IMPLICATION DES ACTEURS ET DE LA POPULATION


Sur le Pays d’Auray, on recense :

- 4 structures d’éducation à l’environnement : l’écomusée de St-Degan à BRECH. le musée des Thoniers à ETEL. le Fort, à HOEDIC. le Manoir de la Nature au PALAIS.

- 1 centre d’initiation à l’environnement : Armor Argoat environnement, à QUIBERON.

- 4 associations agréées pour la protection de la nature et de l’environnement : l’Union Belliloise pour l’environnement, dont le siège est au PALAIS (agréée sur toute

l’île). Les amis de Locmiguel de Baden dont le siège est à BADEN, et dont le territoire

d’agrément comprend CRACH, LOCMARIAQUER, PLUNERET et AURAY. l’Association de défense du site de SAINT-PHILIBERT dont le siège est à SAINT-

PHILIBERT. l’Association de défense du site de LOCMARIAQUER dont le siège est à

LOCMARIAQUER.

- 1 entreprise certifiée ISO 14001 à AURAY.


(+) les structures d’éducation à l’environnement et les associations agréées développentessentiellement leur action sur l’espace littoral, lequel fait l’objet de fortes pressions,

(-) dans l’arrière-pays, on constate une absence de structures citoyennes impliquées dans ledomaine de l’environnement,

(-) les entreprises semblent peu sensibilisées par le « management » environnemental.

→ OPPORTUNITÉS

La sensibilisation des acteurs économiques à la prise en compte de l’environnement et auxtechnologies propres.

La réalisation d’une charte pour l’environnement sur le territoire du Pays, moment privilégiéde concertation et de participation.

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Le Pays d’Auray - Propositions d’actions pour le développement durable …


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PROPOSITIONS d’ACTIONS pour le DÉVELOPPEMENT DURABLE du PAYS

→ Poursuivre la dynamique de réflexion, de concertation et d’action lancée par l’élaboration dela charte de développement durable du Pays. développer les outils de connaissance de l’environnement, observatoires, tableaux de bord…et

doter le Pays de capacités d’expertise, d’évaluation et de prospective, mobiliser en permanence les compétences du Pays vers le développement durable : réunion du

conseil de développement, animation des chargés de mission des collectivités, partenariat avecles associations …,

développer l’éducation à l’environnement vers tous les publics.

→ Promouvoir une utilisation harmonieuse du territoire par les différents acteurs(agriculteurs, activités industrielles, urbanisation). affirmer comme priorité l’arrêt de la consommation d'espace sur le littoral, développer une réflexion sur les besoins territoriaux (du point de vue foncier) des différents

acteurs, et sur l’équilibre souhaitable entre les différents secteurs d’activités, traduire ces réflexions dans un document de planification territoriale, y compris en termes de

maîtrise foncière, harmoniser et mettre en conformité avec ces orientations les documents d’urbanisme.

→ Maintenir et pérenniser la qualité du cadre de vie et des paysages. respecter la qualité des paysages, élaborer une charte paysagère au niveau du territoire, intégrer les recommandations de cette charte dans les documents d’urbanisme, réhabiliter les paysages ruraux dégradés, les décharges non autorisées, développer des opérations communales de réhabilitation du bocage dans les cantons ruraux, élaborer un plan de déplacement.

→ Protéger et mettre en valeur le patrimoine naturel, culturel et bâti. poursuivre la gestion des espaces d’ores et déjà protégés, poursuivre les inventaires des milieux marins, promouvoir les échanges d’expériences par la mise en réseau des sites et des gestionnaires.

→ Poursuivre les efforts en matière de maîtrise de pollution et d’élimination des déchets. généraliser la collecte sélective des déchets, promouvoir corrélativement le tri avant traitement, augmenter le nombre de centres de stockage, généraliser les opérations bassins versants pour maintenir la qualité des eaux de surface, sensibiliser les navigateurs pour la maîtrise des rejets en mer.

→ Promouvoir les énergies renouvelables. préciser le potentiel éolien et son acceptabilité (schéma d’implantation), développer le recours à l’énergie solaire, développer la filière bois-énergie.

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Le Pays d’Auray - Source des données présentées


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Source des données présentées

- Introduction - Présentation du territoire Diagnostics INSEE de chaque Pays (mai 2001). Recensement Général de l’Agriculture 2000.

- Biodiversité - Milieux naturels Direction Régionale de l’Environnement de Bretagne. Réseau d’information « Bretagne Environnement » : www.bretagne-environnement.org.

- Qualité du cadre de vie Directions Départementales de l’Equipement (22, 29, 35, 56). Directions Départementales de l’Agriculture et de la Forêt (22, 29, 35, 56). Ministère de la Culture

Site Internet Mérimée Diagnostics INSEE par Pays.

- Prélèvements de ressources naturelles Agence de l’Eau Loire-Bretagne. Directions Départementales de l’Agriculture et de la Forêt (29, 35, 56). Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales des Côtes d’Armor.

- Production - Consommation énergétique Direction Régionale de l’Industrie, de la Recherche et de l’Environnement (DRIRE) de

Bretagne. Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME).

- Risques naturels et technologiques Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable - DPPR - Sous-Direction Prévention

des risques majeurs (les risques par commune). Panorama de l’Environnement Industriel en Bretagne au 31/12/01 (DRIRE Bretagne).

- Production de pollution et qualité des milieux Panorama de l’Environnement Industriel en Bretagne au 31/12/01 (DRIRE Bretagne). Direction Régionale aux Affaires Sanitaires et Sociales (état des plages, 2001). Agence de l’Eau Loire-Bretagne (cartes de qualité 1997 - 1999, dispositifs collectifs

d’assainissement). IFREMER (cartographie algues vertes 2002, bulletin de surveillance 2002).

- DéchetsObservatoire régional des déchets ADEME.

- Implication des acteurs Annuaire des acteurs de l’éducation à l’environnement en Bretagne (1999-2001-REEB). Direction Régionale de l’Environnement de Bretagne (Associations agréées). Association Orée (www.oree.org).

Document réalisé à l’initiative de la Direction Régionale de l’Environnement de Bretagne,Service de l’Evaluation et du Développement Durable.Bureau d’Etudes CERESA - 35230 NOYAL-CHÂTILLON-SUR-SEICHE – 2003Cartographie : - SCAN100 IGN 1997,

- BDCarthage 2.4 IGN 1996.

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LE PAYS D'AURAY ENVIRONNEMENT ET TERRITOIRE · 2011-03-28 · Le Pays d’Auray - Biodiversité et milieux naturels DIRECTION RÉGIONALE DE L’ENVIRONNEMENT DE BRETAGNE - 4 - 1