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8/2/2019 Le retour la Sounnah 5
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http://www.sounnah.free.fr Mise En Garde contre LIgnorance
Le Retour la Sounnah[Partie N5]
(Mouhammad Nacerdine al-Albany quAllah lui fasse misricorde)
La diffrence quil y a entre imiter et suivre .Toute personne raisonnable et ayant de la clairvoyance dans sa religion, ne peut
comprendre du discours que nous avons eu jusquici, au sujet de linterdiction du
Taqlid, que cela implique que tous les musulmans, quelque soit leur niveau de
science, doivent faire lijtihad scientifique. Ce serait une grossire erreur.
Mais apparemment le Cheikh (Tantwy) a compris la chose de cette manire[1],
car il a dit : il lui est alors obligatoire de faire lijtihad , et il lui est interdit
dimiter, il a donc oppos lijtihad scientifique au Taqld ! Pour nous, ceci est
une erreur vidente, car ce qui oppose limitation interdite nest rien dautre quelobligation pour tout musulman de suivre .
Il y a, entre les deux expressions, une diffrence claire.
Abou abdillah bni khawz Mindd al-Basr al-Mlik [2] a dit : La signification
duTaqld(imiter) dans la lgislation (islamique), cest le fait de sappuyer sur une
parole dont lauteur napporte aucune preuve. Et ceci est interdit dans la Religion
dAllah. Al-ittib (suivre) cest le fait de sappuyer sur une parole dont lauteur
apporte la preuve.
Et il dit un autre endroit : La personne dont tu suis la parole et qui ne toblige
pas regarder le dalil qui justifie sa parole, tu es son imitateur (mouqallidouhou ),et le Tqld (imitation) dans la religion dAllah nest pas autoris. La personne qui
toblige regarder son dall pour que tu suives sa parole, tu es son suiveur
(moutabbiouhou). Dans la religion dAllah, il est permis de suivre et il est interdit
dimiter[3]. (1)
En ce qui concerne lijtihad [scientifique], on connat sa dfinition : cest le faitde faire des efforts dans le but de dduire les lois qui dcoulent du livre dAllah et
de la sounnah de son messager.
Et il ne fait aucun doute que ce nest pas une obligation pour tous les musulmans,
bien au contraire seule une petite partie dentre eux peuvent le faire, et je diraismme plus, les moujtahids (ceux qui font lijtihad) sont rare aujourdhui du fait que
beaucoup de savants ont adopt limitation, et aussi cause des conditions trop
svres quils ont imposes aux savants pour devenir moujtahid.
Mais le plus tonnant cest que ceux qui ont impos ces conditions sont des
imitateurs qui ne pratiquent leur religion que dans le cadre de ce qua dit leur
imm ! Il sont en contradiction avec eux mme, ils interdisent lijtihad et obligent
limitation alors que, eux, pratiquent lijtihad et nimitent pas. Si au moins, ils
avaient raison lorsquils font lijtihad et ne se trompaient pas !!!
Cet article serait trop long si je devais prsenter les preuves de cela, cest pourquoije me contente den voquer une seule, voir le commentaire[4].
Je pense que lijtihad nest pas difficile, contrairement ce que pensent certains,
bien au contraire, cest une chose facile pour celui qui sait raisonner (qui a
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lhabitude des textes), qui comprend les arguments dont il a besoin et qui sont tirs
du Livre et de la sounnah.
Autrement dit, celui qui est capable de comprendre les livres des madhhibs ainsi
que leur vocabulaire particulier, surtout les livres des contemporains qui
ressemblent quelquefois des nigmes, il est alors capable de comprendre le livre
dAllah et la sounnah de son Messager qui, sans aucun doute, sont plus clairs que
nimporte quelles autres paroles.
En particulier si la personne saide des livres qui expliquent le coran et des livres
qui expliquent les hadiths ainsi que des livres de Fiqh qui prsentent les diffrentes
divergences entre madhhibs avec leurs arguments rciproques comme par
exemple al majmou de Nawaw, fathoul qadr de ibn alhoumm, nl al
awtr de Chawkn et dautres encore. Et le plus intressant dentre eux
bidyatoul moujtahid wa nihyatoul mouqtasid du grand savant ibn Rouchd qui
la spcialement crit afin de prparer ltudiant atteindre le stade de lijtihad,
comme il la dit lui mme[5] .
Conclusion : les gens qui prchent le retour la sounnah nimposent lijtihad qucelui qui en est capable, et ils obligent tout musulman suivre .
Ils interdisent limitation, conformment aux pieux prdcesseurs, sauf en cas de
ncessit et lorsquils nont pas accs la sounnah. Celui qui les accuse de faire
autre chose que cela, a enfreint les limites et a fait du tort.
Aprs cela, celui qui dit du mal deux, mme sil se prtend salafi a en fait dit du
mal des pieux prdcesseurs, et parmi eux, les quatre imms ! car la salafiyya nest
rien dautre que le fait davoir la mme comprhension que nos pieux prdcesseur
(salafs) et de suivre leur voie et de ne pas en sortir.
1) Et de tout ce qui vient dtre dit, il apparat clairement au lecteur lerreur du
Professeur Tantwy dans le paragraphe quatre lorsquil dit : les spcialistes du
hadith sont comparables aux pharmaciens et les fouqahs sont semblables des mdecins. Les pharmaciens connaissent .
Cette parole, dans labsolu, revient dpouiller les spcialistes du hadith de leur
capacit comprendre les textes quils rapportent. Et de la mme manire cette
parole dpouille les savants du Fiqh de leur capacit connatre et trouver les
hadiths du prophte .
Il est vident que cette parole porte atteinte aux deux catgories. Je ne nie pas quecertains savants du Fiqh puissent mieux comprendre les hadiths que certains
savants du hadith, comment pourrait on le nier alors que le prophte a mentionn
cela dans un hadith clbre : quAllah comble de ses bienfaits une personne
qui a entendu de notre part un hadith et la retenu jusqu ce quil letransmette une autre personne, combien (ROUBBA) de porteurs de hadithsne sont pas des gens de science, et combien de porteurs de sciencetransmettent cette science plus savant queux. [6].
Mais ce hadith ne suggre pas que tous les savants du hadith (mouhadith) nont pas
la comprhension des hadiths, comme semble lexprimer le Cheikh, bien au
contraire le hadith est clair sur lide inverse : combien (ROUBBA) de porteursde hadiths ne sont pas des gens de science , il indique dans ce hadith que cesmouhadiths l sont trs peu nombreux, car lorigine du mot ROUBBA (traduitici par combien ) exprime la petite quantit [7].
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Et comment en serait-il autrement puisque le prophte les a dsigns dans le
hadith suivant : une partie de ma communaut ne cessera jamais dtre sur la
vrit, ils ne seront pas touchs par ceux qui les abandonneront jusqu ce quevienne lordre dAllah. [8] .
ibn Madny [9] a dit : se sont les gens du hadith et ceux qui sengagent dans le
madhab du Messager dAllah et qui protgent la science. Sans leur prsence, les
gens auraient t dtruits par les Moutazilat, les Rfida, les jahmiyya, les Arja, et
les gens de lopinion (les gens du kalm). [10].
Le seul intrt distinguer la connaissance du hadith et la dduction des lois tires
du hadith ainsi que distinguer le Mouhaddith du Faqh se situe dans les cas o il y a
divergence au sujet dune question pour laquelle les deux groupes ont les mmes
sources et que leur divergence se rsume en ralit une diffrence de
comprhension, et dapplication.
Dans ce cas prcis limitateur, qui ne connat pas les diffrents chemins qui lui
permettraient de trancher, peut donner la prdominance lavis du Faqh.
Par contre, le suiveur pourra donner la prdominance lavis du mouhaddithparce quil lui apparatra que ces arguments sont plus convaincants.
Dans le cas o la cause de la divergence se situe dans les sources utilises par les
deux parties, cest--dire que lun utilise le hadith et lautre utilise lopinion, ou
bien le Qiyss, ou bien un hadith faible, il convient alors de ne plus tenir compte de
la distinction que le Cheikh a mentionne car on aurait le rsultat inverse de ce que
le Cheikh, quAllah le prserve, recherche.
Nous allons claircir cela par un exemple :
Un homme oublie et prie le dhohr avec cinq rakts.
Les Hanafs disent que :
La prire nest pas valable sil nest pas rest le temps dun tachahoud [ la
quatrime raka] et na pas fait de prosternation dans la cinquime rak.
Sil est rest assis le temps dun tachahoud la fin de la quatrime rak alors
sa prire est valable et la cinquime rak lui sera compte comme une nfila.
Il doit ce moment l ajouter une rak, faire le tachahoud puis faire deux
prosternations.
Cette parole contredit le texte du hadith rapport par al Boukhri et Mouslim
daprs ibn Masoud : le prophte a pri le dohr avec cinq rakts, on lui dit :
est ce quil a t rajoute une rak la prire ? il dit : que voulez vous
dire par l? il dit : tu as pri cinq rakt ! il a donc fait deux prosternations
aprs le salut finale.
Il ny a donc pas dans ce hadith ce que les hanafs affirment au sujet de lajout
dune sixime raka et de la pause la fin de la quatrime raka. Cest pour cela
que la majorit des savants ont suivi le texte du hadith et ont dit : celui qui prie la
prire du dohr cinq rakt, il lui suffit de faire les deux prosternations de loubli
mme sil ne sest pas assis la quatrime.
Donc ici nous interrogeons le Cheikh :
Est ce que la distinction, que vous avez faite auparavant a un effet dans ce cas
prcis et dans tous les cas de ce genre ? Cest--dire :
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1) Est-il permis un mouhadith qui a grandi par exemple dans le madhab
Hanaf de prendre en considration ce hadith mme sil contredit son
madhab,
2) ou bien dites vous quil doit obligatoirement saccrocher au madhab mme
sil contredit le hadith car il sappuie sur les spcialistes du hadith sont
comparables aux pharmaciens et les fouqah sont semblables des
mdecins. ?
Si vous rpondez par le premier, alors vous tes conforme ceux qui prchent le
retour la sounnah car ils appellent les gens cela.
Si vous rpondez par le deuxime, alors cest une contradiction au livre et la
sounnah et vous tes sortis de votre imitation envers votre imm qui vous a
ordonn de privilgier le hadith plutt que sa parole !
De la mme manire, vous devez qualifier les savants qui ont pris en compte le
texte du hadith, et ils sont la majorit, de pharmacien et ceux qui les ont contredit
de mdecin !!
toi lami, la comprhension de la religion nest pas rserv un groupe audpend
dun autre. Ce nest pas parce que certains sont spcialis dans la science du Fiqh
que cela veut dire quils ont raisons dans tout ce quil dduisent de la lgislation.
De la mme faon, ce nest pas parce que dautre sont spcialis dans la science du
hadith quil se trompent dans tout ce quils dduisent de la lgislation.
On doit revenir aux preuves (dalls), celui pour qui la preuve tmoigne quil aconnu et atteint la vrit sur un sujet sur lequel les gens divergent est le vritable
Faqh, et peu importe quil soit spcialiste dans la science du hadith ou du Fiqh.
Cest pour cela quil aurait mieux value pour vous que vous rfutiez les gens qui
prchent le retour la sounnah sur des sujets o vous pensez quils ont commis des
erreurs en vous appuyant sur des arguments valables dans la lgislation, et non pas
en vous appuyant sur des arguments tir du Doctrinarisme troit.
Si vous aviez fait celas les gens auraient su lequel des deux groupes est le plus
proche du chemin droit et cela aurais facilit aux musulmans lentr dans cette
nouvelle mthodologie scientifique qui permet de dvoiler les ralits et qui, dupoint de vu divergence, permet de rapprocher les musulmans tant que ceux-ci
resterons dans cette mthodologie.
2) Ensuite le Cheikh a dit : Chez les compagnons du prophte il ny avait
que cent personnes qui mettaient des fatwas et les cent milles autres serfraient ces cents compagnons, ils ne faisaient pas dijtihad
personnel.
Je dit : ceci est une faute de la part du Cheikh, quAllah le prserve, do sort-il
quil ny avait que ce nombre l de compagnons qui taient des mouftis ? Nous
sommes persuads quil y en avait bien plus que cela du fait de leur valeur et du
fait quils ont ctoys le prophte , mme si on nest pas capable de dterminer
leur nombre, si ce nest que nous avons la parole dune personne qui est une
preuve dans ce domaine et qui mentionnent un nombre suprieur celui du
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Cheikh, mme mieux que a puisquil affirme que chaque personne qui a ctoyait
le prophte et qui apprenait de lui une science allait faire des fatwas aux gens,
limm ibn Hazm[11] a dit : Chaque personne qui ctoyait le prophte et
prenait de lui une science, allait faire des fatwas (aft) sa famille, ses voisins et
sa tribut. Cest une chose que lon sait par vidence. Pour ce qui est des fatwas
qui concernent les adorations et les jugements, nous ne connaissons que cent trente
et quelques compagnons qui les faisaient[12]
[1] de mme que le docteur al Bouti dans son livre la non conformit aux quatre doctrines .[T][2] Abou abdillah bni khawzi mindd al-basr al-mlik mort au dbut du quatrime sicle de
lHgire.
NB : la distinction entre imiter et suivre ne date pas de lpoque de Cheikh Albany, comme certainsvoudraient le faire croire. Cette distinction a t faite aussi par le professeur hassan al banna et al
qardw (voir kayfa natamalou maa ttourth wa tamadhob wa likhtilf p72 du docteur Yousouf
al Qardwi).
Donc pourquoi le docteur al Bouti stonne que le cheikh al Albany face cette distinction. [T][3] ibn abdel Barr p787/2
[4] dans trkh tachr al-islm (358 359) al khoudr a dit : Nous avons vu auparavant que dans
cette priode stigmatise par le Taqld ces gens dfendaient cote que cote lavis de leur imm dans
chaque question, de plus, les gouverneurs leur ont demand de rgler leurs diffrents devant eux, ce
qui les a amens camper chacun dans sa position avec ostentation. limm Ghzl a condamn ce
comportement.
Certains dentre eux sont alls jusqu linimiti et les gens du commun des musulmans les ont suivi
dans cette voie.
Laffaire a failli arriver jusqu linterdiction de suivre dans la prire celui qui ntait pas du mme
madhab sappuyant sur une rgle, dont on ne sait pas do elle sort, qui dit : on doit suivre le
madhab de de celui qui prie derrire limam et non celui de limam..
On sait que la salat des chfis nest pas valable au yeux des hanafs ; les chfis ne refont pas les
ablutions lorsquils saignent car cela nannule pas les ablutions chez leur imam. De mme chez les
hanafs, ils ne refont pas les ablutions lorsquils touchent une femme qui ne fait pas partie des
mahrams (proches) car celas nannule pas les ablutions chez leur imam.
Du coup cela sme le doute chez les gens lorsquils font la prire derrire une personne qui nest
pas de leur madhab.
Je ne comprends pas pourquoi ils disent cela sachant que les imms eux-mme, ont mutuellement
accept leur ijtihds et leurs divergences, et ont considr que tout moujtahid doit appliquer son
ijtihad et ne doit pas obliger autrui le suivre, cela mamne considrer que la prire de tout
moujtahide est valable et donc il en ressort que cest le madhab de limam qui doit tre pris en
considration et non pas le madhab de celui qui prie derrire, mais les fanatiques des madhhibs
continuent mettre des cloisons entre les madhhibs.
[5] ibn Rouchd a dit (2/147) : nous avons crit ce livre afin que le moujtahid atteigne le stade de
lijtihade condition quil ait au pralable acquis les bagages suffisants : la langue arabe, la
grammaire et dans les fondement de la jurisprudence, et de tout cela il ne lui faut que le ncessaire
pour dcortiquer ce prsent ouvrage, ou mme moins que cela. Et avec ce niveau, il peut tre appel
Faqh , et non pas en apprenant par cur des sujets de fiqh, mme sils atteignent un nombre
incalculable, comme le font les pseudos Faqh de notre poque qui simaginent que le plus savant estcelui qui a appris le plus de sujets. A ceux l on leur donne un exemple : ceux qui pensent que le
vritable cordonnier est celui qui possde le plus de chaussures et non pas celui qui est capable de
les fabriquer ! Il est clair que le cordonnier qui possde beaucoup de chaussures aura un jour un
client qui chaussera une pointure nentrant pas dans sa gamme, il ira indubitablement chez le
cordonnier qui est capable de fabriquer les chaussures sur mesure. Voil lexemple de nos savants
du fiqh notre poque. Je dis : que ceux qui considrent que seuls les gens qui apprennent les sujet de fiqh peuvent treinterrogs dans la religion rflchissent ces paroles.
[6]Rapport par Ahmad (5/183), et Dramiy(1/86) et dautre daprs Zayd ibn Thbit avec une
chane authentique.
[7]Les grammairiens ont dit : Roubba fait partie des particules qui influent sur la signification, la
diffrence entre roubba et kam cest que roubba est utilis pour exprimer une petite
quantit tandis que kam est utilis pour exprimer une grande quantit. (lisn al arab 1/408).La traduction ne rend pas cette notion, il faudrait traduire par peu de porteur de hadith mais dans
tout les cas la traduction ampute le hadith dune partie de son sens vritable rendu par larabe. [T][8] Rapport par Mouslim daprs Thawbn, et el Boukhri daprs Mouwiya. Ibn Hajar al
Asqaln a dit dans al fath (13/293) : Rapport par el Hkm dans marifa ouloum al hadith
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avec une chane de transmission authentique, limm Ahmad a dit : ci ce ne sont pas les gens duhadith, alors je ne vois pas qui cest ! .
[9]Ali bni Madn mort en 178H, savant spcialiste des hadiths, lun des professeur de al Boukhari.
[T][10] Rapport par nasr al mouqadis dans houjja al trikil mahajja comme la rapport
assouyout dans mifth al janna fl ihtijj bi sounnah p68
[11] al-ahkm f ousouli al-ahkm (5/87)
[12] la liste complte des noms se trouve dans le dbut du livre de ibn al Qaym al alm
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