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REPUBLQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIREMINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE MOHAMED KHIDER – BISKRAFACULTE DES LETTRES ET DES LANGUES
DEPARTEMENT ET DES LETTRES ET DES LANGUES ETRANGERESFILIERE DE FRANCAIS
MEMOIRE PRESENTE POUR L’OBTENTION DU DIPLOME DE MASTER
OPTION : DIDACTIQUE DES LANGUES-CULTURES
Directeur de recherche : Présenté et soutenu par :Mr.CHELLOUAI Kamel DJELLABI Nasima
Année universitaire2014 / 2015
Le rôle de l’auto évaluation dans l’apprentissage de la
production écrite en FLE cas des apprenants de 4ème année
moyenne CEM Ahmed Reda Houhou Biskra
Je dédie ce mémoire à :
Mes chers parents pour leur amour, et leur soutien, pour
mon bonheur et ma réuss i te .
À m o n g r a n d-p è r e e t m a g r a n d-mère, les vrais symboles
de la jeunesse du cœur
À mon frère Ta y e b
À ma chère sœur La m i a
À toute ma famille........
À tous ceux qui me sont chers…
À m e s a m i e s
Pour ceux qui m’aiment et m’est iment…..
Tout d’’abord, nous remercions D ieu le tout-puissant pour la
volonté, la santé et la patience qu’i l m’a données durant tous
ces années d’étude.
Je remercie mon except ionnel encadreur M.Chel louai
K amel . D’abord de m’avoir fait confiance, ensuite de
m’avoir laissé la l iberté et le temps nécessaire d’enquêter sur
des quest ions qui m’étaient apparues intéressantes , a insi
sans ses orientations et ses suggestions les plus inestimables,
ce mémoire n’aurait jamais pu voir le jour.
J’exprime ma profonde et sincère grat i tude à toutes les
personnes qui de près ou de loin ont contribué à la
réal isat ion de ce travai l , et qui m’ont encouragé, soutenu
tout au long de ce travai l . Un grand merci à tous les
ense ignants du déparetment de français à Biskra pour leurs
p récieuses aides et orientations.
TABLE DES MATIERES
2
Dédicace
Remerciement
Table des matières………………………………………………………………………... 1
Introduction générale…………………………………………………………………….. 5
Premier chapitreLa production écrite : concepts théoriques et didactique
Introduction……………………………………………………………………………….. 10
I-1- VERS une définition de la production écrite en FLE……………………………... 10
I-1-1- Qu’est ce que la production écrite ?................................................................ 10
I-1-2- La production écrite: un processus de résolution de problèmes…………….. 11
I-1-3- Les difficultés d’apprentissage de la production écrite en FLE…………….. 12
I-1-3-1- Difficultés liées aux connaissances déclaratives……………….. 13
I-1-3-1-1- Difficultés linguistiques………………………... 13
I-1-3-1-2- Difficultés socioculturelles……………………... 15
I-1-3-1-3 Connaissances référentielles……………………. 15
I-1-3-2- Difficultés liées aux connaissances procédurales……………… 16
I-2- Le travail cognitif du scripteur : connaissances et processus…………………….. 16
I-2-1- Les composante de la compétence rédactionnelle………………………… 17
I-2-1-1- L’environnement de la tâche………………………………… 17
I-2-1-2- La mémoire du scripteur……………………………………. 18
I-2-1-3- Le processus rédactionnel………………………………….. 19
I- 2- 2- Les stratégies rédactionnelles : expert vs novice…………………………... 21
I- 2-3- La surcharge cognitive……………………………………………………… 22
I-3- La pédagogie du projet……………………………………………………………... 23
I-3-1- Qu’est ce qu’apprendre par projet ?.......................................................... 23
3
I-3-1-1- Le travail collectif…………………………………………….. 23
I-3-1-2- L’implication des apprenants…………………………………. 24
I-3-1-3- Le cahier des charges…………………………………………. 24
I-3-2- Pourquoi apprendre par projet ?..................................................................... 24
I-3-2-1- La motivation des apprenants………………………………….. 25
I-3-2-2- La construction des savoir……………………………………... 25
I-3-2-3- La formation de scripteurs autonomes………………………… 26
Conclusion…………………………………………………………………………………. 26
Deuxième chapitreL’évaluation
Introduction………………………………………………………………………………... 28
II-1- L’évaluation : types, fonctions et outils ……………………………………………. 28
II-1-1- L’évaluation diagnostique…………………………………………………... 28
II-1-2- L’évaluation formative……………………………………………………... 29
II-1-3- L’évaluation sommative……………………………………………………. 30
II-1-4- Du côté de l’apprenant : des pratiques prometteuses……………………… 30
II-1-4-1- L’auto-évaluation…………………………………………………. 30
II-1-4-2- La co-évaluation…………………………………………………... 31
II-1-5-Les outils d’évaluation………………………………………………………. 31
II-1-5-1- Les grilles d’évaluation formative………………………………... 31
II-1-5-2- Les grilles d’évaluation certificative……………………………… 32
II-2- L’évaluation critériée………………………………………………………………... 33
II-2-1- Les critères d’évaluation……………………………………………………. 33
4
II-2-1-1- Les critères de contenu……………………………………………. 33
II-2-1-2- les critères de forme……………………………………………….. 33
II-2-1-3- Autre classement des critères……………………………………... 34
II-2-2- Les critères de réussite……………………………………………………… 35
II-2-2-1 les types de critères de réussite……………………………………. 35
II-2-2-2- Le rôle des critères de réussite……………………………………. 35
Conclusion………………………………………………………………………………..... 37
Troisième chapitreL’analyse et l’interprétation des données
Introduction………………………………………………………………………………... 39
III-1- La méthodologie de la recherche………………………………………………….. 39
III-2- Les caractéristiques de l’expérimentation………………………………………... 39
III-2-1- Le terrain…………………………………………………………………… 39
III-2-2- L’échantillon……………………………………………………………….. 40
III-2-3- Le corpus…………………………………………………………………… 40
III-3- Le déroulement de l’expérimentation……………………………………………... 41
III-4- Les outils d’analyse des textes…………………………………………………….. 43
III-4-1- Analyse et commentaire des résultats…………………………………... 44
III-5- Tableau comparatif des résultats des deux jets…………………………………... 56
Conclusion générale……………………………………………………………………….. 58
Référence bibliographique………………………………………………………………... 62
Annexe
5
Introduction générale
6
« L’accès à la langue écrite est aujourd’hui, prioritairement un accès à la
production de texte. Cet objectif doit être considéré par tous les enseignants […] comme la
grande affaire de l’école. […] Si, en outre, on n’oublie pas d’inscrire les situations d’écriture
proposées aux élèves dans des projets, même modestes, qui dépassent et motivent la simple
activité de production, on offrira à chaque enfant la possibilité d’éprouver l’adéquation de
son travail aux buts qu’il s’était assignés. »1
Malgré tout l’arsenal des théories et l’effort déployé de part tous les
partenaires didacticiens, enseignants et malgré les exhortations des programmes
officiels, les apprenants de nos écoles et de nos collèges trouvent la tâche
encore difficile à atteindre même dans les travaux les plus élémentaires qui
soient en éprouvant l’impossibilité de pouvoir mettre en adéquation le travail
exigé avec le but qui leur est assigné.
Voici donc un problème d’interprétation auquel l’apprenant prend
l’habitude de faire face et risque d’avoir des répercussions d’incompréhension et
de motivation pour produire enfin de compte un travail bâclé.
En effet, nous étions toujours étonnés par le manque d’intérêt que
certains apprenants portaient à l’enseignement de l’écriture. Si, aujourd’hui,
nous avons choisi de travailler sur ce thème, c’est parce que nous cherchons à
comprendre pourquoi les élèves n’éprouvaient aucune motivation vis-à-vis de
l’écrit.
Notre choix est fait aussi d’après un constat des écrits des apprenants qui
souffrent d’un manque considérable de l’emploi des connecteurs logiques, d’une
pauvreté de variation des arguments et parfois d’une absence de l’une des trois
parties du texte, tels que la formulation de la problématique, le développement et
la conclusion.
1 M.E.N, La maîtrise de la langue à l’école, CNP. 1992, pp 46-74
7
Donc, ce travail qui s’intitule : « le rôle de l’auto évaluation dans
l’apprentissage de la production écrite en FLE cas des apprenants de 4ème année
moyenne. », s’inscrit dans le domaine de la didactique et de la problématique de
l’évaluation de l’écrit en particulier. Son objectif est d’identifier le rôle de l’auto
évaluation via une grille d’évaluation critériée dans le développement de la
compétence de la production écrite chez les élèves de 4ème année moyenne.
Pour ce faire, notre travail, tentera de répondre à la question suivante :
Comment l’auto évaluation contribue-t-elle au développement de
la compétence de la production écrite en classe de FLE chez les élèves de ème année moyenne ?
En guise de réponses à cette interrogation, nous émettons les hypothèses
suivantes :
1. l’auto évaluation permettrait à l’apprenant de développer ses
compétences en matière de production écrite.
2. la grille d’auto évaluation critériée permettrait à l'apprenant de faire le
point sur ses apprentissages .En effet , les critères permettent à l'apprenant de
développer ses compétences en expression écrite en lui permettant d’abord,
d’apprendre à écrire , puis améliorer ses écrits et lui apprendre progressivement
comment assurer son autonomie scripturale.
En ce qui concerne notre objectif, il est question de tester l’effet de
l’auto évaluation sur la qualité des textes produits par les apprenants, de plus
nous aiderons les apprenants à produire des textes cohérents.
Pour la réalisation de ce travail, nous avons opté pour une méthode
expérimentale qui consiste à analyser des données recueillies. Cela nous
permettra de vérifier l’impact des grilles d’auto-évaluation sur la qualité des
textes produits par les apprenants.
8
Pour ce faire, nous avons mis en place un protocole composé de trois
étapes. Dans la première étape, il s’agit de produire un premier jet qui porte sur
la production d’un dialogue argumentatif. Pour la deuxième étape, il s’agit d’une
séance de réécriture à l’aide d’une grille d’auto-évaluation. A la fin on va
comparer le premier et le deuxième jet.
Afin de traduire nos préoccupations, nous nous proposons de subdiviser
notre travail en trois chapitres distincts :
Le premier chapitre, La production écrite : concepts théoriques et
didactiques est subdivisé en trois sections .D’abord, nous aborderons le thème
de la production écrite :ses processus et ses difficultés (1ère section), pour tenter
par la suite d’élucider le fonctionnement cognitif du scripteur en s’appuyant sur
le modèle princeps de Hayes et de Flower (1980), tout en prêtant attention aux
contributions de Bereiter et Scardamalia quant à la distinction entre la démarche
scripturale de l'expert et du novice (2ème section). Enfin, nous tenterons d'avancer
une réponse à la question : qu'est-ce que la pédagogie du projet? (3ème section).
Le deuxième chapitre, L’évaluation , s’articule en deux sections. La 1ère
section portera sur l’évaluation : ses types, ses outils pour évaluer la production
écrite. Tandis que la 2ème portera sur les critères d’évaluation de la production
écrite.
Le troisième chapitre sera réservé d’une part à la présentation du
dispositif expérimental (corpus, échantillon, etc.) et d’autre part à l’analyse et
l’interprétation des données collectés.
9
Premier chapitre
La production écrite
Concepts théoriques et didactiques
« L’écriture, toute écriture, reste une audace et un courage.
Et représente un énorme travail. »
Michèle Mailhot
10
Introduction
Selon les travaux réalisés dans le cadre de la psychologie cognitive, la
production écrite est « une tâche complexe qui mobilisent de nombreuses activités
mentales et motrices celle la recherche des idées (conceptualisation), leur mise en mot
(formulation linguistique) et leur transcription graphique (écriture) »2. La production
écrite n’est guère réductible à un simple assemblage de mots et/ou une
juxtaposition de phrases bien formées les unes à côtés des autres. Ainsi, de part
sa complexité, son enseignement /apprentissage en contexte scolaire posent
beaucoup de problèmes.
I-1- Vers une définition de La production écrite en FLE
I-1-1- Qu'est-ce que la production écrite?
La production écrite est une activité qui amène l'élève à former et à
exprimer ses idées, ses sentiments, ses intérêts, ses préoccupations pour les
communiquer à son enseignant. Cette forme de communication exige la mise en
œuvre d’un grand nombre d’habiletés et de stratégies que l'apprenant doit les
maîtriser au cours de ses apprentissages scolaires.
Le dictionnaire de LAROUSSE définie l’écriture comme un : « Système
de signes graphiques servant à noter un message oral afin de pouvoir le conserver et/ou le
transmettre. »3
Ce passage veut dire que l’écriture suppose un apprentissage d’un
alphabet, d’une langue avec sa grammaire, de son vocabulaire.
2 www.google.com, colloque international, de la France au Québec : « l’écriture dans tous ses états » poitiers 12-15 novembre 2008.3 http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/%C3%A9criture/27743 , écriture.
11
Dans l’approche communicative, la production écrite se présente,
comme une : « activité mentale complexe de construction de connaissance et de sens»4,
que Robert Bouchard définit comme : « La capacité à produire des discours écrits bien
formés y compris dans leur organisation matérielle, appropriés à des situations particulières
diversifiées. »5, e t où interviennent quatre types de composantes (ou
compétences), comme l'indique J. P. Cuq :
•une compétence linguistique : compétence grammaticale
(morphologie, syntaxe), compétence lexicale.
• une compétence discursive (ou pragmatique) : capacité à
produire un texte correspondant à une situation de communication écrite ;
• une compétence référentielle : « connaissance des domaines
d’expérience et des objets du monde ».
• une compétence socioculturelle : « connaissance et appropriation
des règles sociales et des normes d’interaction entre les individus et les
institutions, connaissance de l’histoire culturelle » ;
• une compétence cognitive : compétence qui met en œuvre les
p r o c e s s u s d e c o n s t i t u t i o n d u s a v o i r e t l e s p r o c e s s u s
d’acquisition/apprentissage de la langue.
I-1-2- La production écrite : Un processus de résolution de problèmes
Dans le sillage des études cognitives, l'écriture se trouve assimilée,
comme le souligne S. Plane, à :
4 Cuq Jean-Pierre, Gruca Isabelle, Cours de didactique du français langue étrangère et seconde, Presse Universitaire de Grenoble, 2003. P : 180.5 Robert Bouchard, texte, discours, document : une transposition didactique des grammaires de texte, in Le Français dans le monde, P: 160.
12
« Une activité de résolution de problèmes, au
cours de laquelle le sujet est appelé à mobiliser des
connaissances, à mémoriser l ’o rgan i sa t ion de sa
production et à prendre des décisions. Et ces trois
opérations se renouvellent constamment au cours du
processus rédact ionnel e t in teragissent donc en
permanence »6.
La résolution d'un problème est une opération mentale qui se définit à
travers l'établissement d'une séquence d'action afin d'atteindre un objectif donné.
Effectivement, la résolution de problème peut prendre plusieurs formes durant la
production d’un texte : enchainement de mots pour former une phrase,
enchainement de propositions pour former une séquence, établissement d'une
stratégie de planification, détermination d’un ordre d’énonciation, etc.
I-1-3- Les difficultés d’apprentissage de la production écrite en FLE
Dans nos classes, la majorité des élèves se mettent directement à rédiger
sans pour autant établir un plan. Et même s’il ya planification de texte, elle
semble se faire le plus souvent en langue maternelle.
Malgré la similarité des processus rédactionnels en LM et en LE, il ne
faut pas perdre des yeux qu’il : « existe une différence dans la manière d’aborder l’étude
de l’écriture en langue maternelle et en langue étrangère. Le natif connaît déjà sa langue
quand il entre à l’école, il possède une compétence qui lui est très utile. » 7.
6 Sylvie Plane, Didactique et pratiques d'écriture : écrire au collège, Édition Nathan, Paris, 1994. P : 44.7 ALARCON, Magdalena Hernandez, « proposition insctructionnelle pour développer la compétence de production écrite des étudiants de la licence de FLE à l’université de Veracruz », colleccion pédagogica universitaria 36, juillet- décembre 2001, p.4.
13
Le natif possède déjà une compétence qui lui est très utile, par contre le
non natif se trouve face à un système graphique complexe d’une langue
inconnue, se sent par conséquent pour la plupart du temps démuni et sa tâche
s’annonce plus ardue.
Dans une perspective cognitive, Tardif classe ces difficultés en deux
catégories, à savoir : les difficultés liées aux connaissances déclaratives et les
difficultés liées aux connaissances procédurales.
I-1-3-1- Difficultés liées aux connaissances déclaratives
Les connaissances déclaratives correspondent essentiellement à des
connaissances encyclopédiques, livresques, théoriques et à des savoirs tels la
connaissance de faits, de lois et de principes et qui permettent la mise en
application des connaissances procédurales. Dans cette catégorie, nous
distinguons trois types de connaissances (linguistiques, socioculturelles et
référentielles).
I-1-3-1-1- Difficultés linguistiques
Ces difficultés correspondent aux divers systèmes de règles qui régissent
le fonctionnement de la langue : les règles syntaxiques, morphosyntaxiques et
textuelles qui aident à la production des différents messages. Pour l’analyse des
difficultés nous présentons les aspects suivants :
14
A- Le lexique
Il est mesuré en termes de variété, de richesse, d’exactitude, de
correction et d’adéquation. Aussi le scripteur se doit de choisir son lexique du
contenu, du contexte linguistique et de la situation de communication à l’origine
de son texte.
B- L’orthographe
L’orthographe est une composante importante de la production écrite
dans la mesure où les erreurs orthographiques sont celles qu’on remarque plus
dans un texte. Le non respect de l’orthographe entraîne une dévalorisation du
texte. Aussi, il peut poser des problèmes d’incompréhension lors de la lecture.
On distingue deux types d’orthographe : l’orthographe lexicale qui
concerne la manière d’écrire les mots, et l’orthographe grammaticale qui à trait à
l’application des règles de grammaire.
C- La morphosyntaxe
Cette composante concerne l’ensemble des structures qui permettent de
construire grammaticalement un énoncé. Elle porte aussi bien sur les formes des
mots, flexions régulières et irrégulières, variantes irrégulières de certains noms
et verbes, l’agencement des marques syntaxiques autour du nom (déterminants,
etc.), du verbe (pronoms, etc.), de l’adjectif, de l’adverbe, et enfin de
l’organisation des mots et groupes de mots dans un énoncé ou une phrase.
Contrairement à la communication orale où les interlocuteurs peuvent remédier
aux erreurs du fait de leur partage de la même situation d’énonciation, en
15
production écrite, le scripteur doit utiliser les outils grammaticaux de manière
correcte et explicite afin d’éviter toute incompréhension.
I-1-3-1-2- Difficultés socioculturelles
En production écrite, la connaissance des règles grammaticales et celle
du fonctionnement de la langue ne suffisent pas à la maîtrise de la compétence
communicative. Aussi, la compétence linguistique doit être soutenue par la
maitrise des savoirs et des savoir-faire d’ordre socioculturel permettant
l’adaptation du message à la situation de communication qui l’a commandité.
Dans la communication écrite, le scripteur doit, donc, tenir compte du
contexte socioculturel dans sa communication : attentes du lecteur, la visée de
son texte, et. Pour ce faire, ce dernier doit connaitre ce qu’il faut dire et écrire
d’une part, et comment le dire et écrire d’une autre part.
Dans cette perspective, la compétence socioculturelle s’avère
incontournable pour quiconque veut communiquer de manière convenable et
pertinente.
I-1-3-1-3- Connaissances référentielles
Concrètement, lors de la rédaction de son texte, le scripteur doit faire
appel à des connaissances à propos d’un domaine, d’un sujet particulier en
fonction du thème de sa rédaction car « On ne saurait écrire, …,
16
sans disposer de quelques éléments de référence sur le domaine… » 8 Comme le
précise G. Vigner.
Ainsi, en plus de l’impact des connaissances l inguistiques et
socioculturelles sur la qualité d’un texte, les connaissances référentielles
contribuent également à la rédaction d’un texte de qualité, autrement dit un texte
qui contient une quantité d’informations suffisantes et bien organisées.
I-1-3-2- Difficultés liées aux connaissances procédurales
Les connaissances procédurales relèvent, comme son nom l’indique, des
procédures d’apprentissage. Elles répondent donc à la question « comment ? » et
concernent les habiletés, le savoir faire, la manière d’exécuter une tâche. Elles se
présentent souvent sous la forme d’une séquence d’actions à exécuter dans un
certain ordre (procédure).
Pour décrire les difficultés relatives au processus d’écriture en LE, nous
montrerons les comportements communément adoptés par les scripteurs novices
en LE lors de la planification, la mise en texte et la révision.
I-2- Le travail cognitif du scripteur : connaissances et processus
Dans la présente section, nous tenterons de comprendre comment
procèdent cognitivement les scripteurs lors de la production d'un texte. Du côté
des théories, plusieurs modèles s'attachent à décrire l'univers du
8 VIGNER. Gérard, Ecrire- élément pour une pédagogie de la production écrite, Paris : clé international 1982, Enseigner le français comme langue seconde, Paris: clé international, 2001, P.81.
17
rédacteur, c'est -à- dire, les différents aspects qui interviennent dans la
production d'un texte et leur mode de fonctionnement. Pour ce qui nous
concerne, nous nous appuierons, essentiellement, sur le modèle princeps de
Hayes et Flower (1980), tout en prenant en considération la distinction entre
scripteur expert et scripteur novice proposée par C. Bereiter et M. Scardamalia.
I-2-1- Les composantes de la compétence rédactionnelle
Pour l'analyse des composantes de la compétence rédactionnelle, nous
adopterons comme cadre descriptif, le modèle de J. Hayes et L. Flower (1980).
Selon ce modèle la rédaction d'un texte est dictée par trois composantes à
savoir : l’environnement de la tâche, la mémoire du scripteur et les processus
cognitifs (la planification, la mise en texte et la révision).
I-2-1-1- L’environnement de la tâche
L'environnement de la tâche renvoie à tous les éléments extérieurs qui
peuvent influencer la performance du scripteur. Cette composante s'organise en
deux volets : l’environnement social et l’environnement physique. Le premier
concerne la prise en compte du destinataire et de la consigne de la tâche. Le
second recouvre, quant à lui, le médium d’écriture, le texte déjà écrit ainsi que
les brouillons produits (mots, groupe de mots, propositions, plan, etc.).
18
I-2-1-2-La mémoire du scripteur
Dans cette composante, nous distinguons, généralement, deux types de
mémoires : une mémoire à long terme (MLT) et une mémoire de travail (MDT).
La MLT a un rôle très important. Car, c'est elle qui permet au scripteur
de prendre en compte ses connaissances antérieures ; connaissances relatives au
thème, au lexique, à la grammaire, aux plans textuels, etc.
Cependant, la mobilisation des connaissances stockées dans la MLT,
nécessite le recours aux ressources cognitives de la ''mémoire de travail'' (MDT).
Cette mémoire aux capacités limitées9sert aussi bien au stockage de courte durée
d'informations qu'à la gestion des opérations cognitives. En effet, la revue de la
littérature du domaine nous permet de constater que l'activation du processus de
la planification et du processus de mise en texte, à titre d'exemple, nécessite
l’intervention, respective, du bloc-notes Visuo-spat ia l e t de la boucle
phonologique (registre aud i t i f ) qu i son t des sys t èmes e sc l aves de
l'administrateur central de la MDT.
Pour ce qui est de la nature des connaissances mobilisées dans les
activités de production écrite. La psychologie cognitive postule l’existence de
trois types de connaissances : les connaissances déclaratives, les connaissances
procédurales et les connaissances pragmatiques (ou conditionnelles).
9 C. Bereiter et al sous la direction de A. Piolat et A. Pélissier, La rédaction de textes : approche cognitive, DELACHAUX ET NISTLE, 1998. P : 05.
19
•Les connaissances déclaratives : ces connaissances renvoient, comme
le souligne Cuq10, à des connaissances abstraites, qu'on peut énoncer et
formaliser.
Ces connaissances concernent les savoirs conceptuels et théoriques
portant sur les faits, les expériences, les règles, les catégories de mots, à la
manière selon laquelle ces éléments sont organisés.
•Les connaissances procédurales : ces connaissances ont trait à la «
connaissance du comment faire quelque chose »11. En effet, il s 'agit de
connaissances implicites que l'on utilise directement dans la communication, et
qui supposent l’automatisation des savoirs déclaratifs, comme l’indique J. P
Cuq.
•Les connaissances pragmatiques ou conditionnelles : ces connaissances
se rapportent aux conditions de la mise en œuvre des deux types connaissances
sur-citées. En paraphrasant les propos C. Cornaire et P. M. Raymond12, nous
pouvons dire qu'il s'agit pour le scripteur de s'interroger sur l'utilité et la
pertinence de ces connaissance déclaratives et/ou procédurale dans des
situations de production bien déterminées.
I-2-1-3- Le processus rédactionnel
Plusieurs études ont été réalisées sur le processus rédactionnel par
John.P. Hayes et Linda S.Flower (reprise par Claudine Garcia DEBANC dans
L’élève et la production d’écrits). Ceux-ci proposent un modèle d’organisation
des stratégies rédactionnelles. Même si le modèle parait simpliste, il permet de
dégager les aspects importants de l’activité
10 CUQ Jean-Pierre ET GRUCA Isabelle, Cours de didactique du français langue étrangère et seconde, op.cit. p.127.11 C. Cornaire et P. M. Raymond, La production écrite, CLE International, Paris, 1999, P : 23.12 Ibid. P : 22.
20
d’écriture. Les principales opérations sont les opérat ions de
planification, de mise en texte et de révision.
Ce modèle considère également le contexte de réalisation de la tache
d’écriture ainsi que la mémoire du scripteur sont des aspects importants13.
La planification ou la pré-écriture : elle consiste à définir
les enjeux de l’écrit à produire (pourquoi j’écris ? à qui est destiné mon
écrit ? et à établir un « plan-guidé » de l’ensemble de la production). Dans
cette étape, le scripteur récupère les informations stockées dans sa
mémoire à long terme, les sélectionnant les organisant et les adapte à la
situation d’écriture.
La mise en texte (ou textualisation) : elle représente les
activités liées à la rédaction.
Le scripteur doit gérer une suite d’énoncés qui doivent être syntaxiques
et orthographiquement acceptables. Pour cela, il doit faire face à des contraintes
locales (la microstructure : syntaxe de la phrase, orthographe, vocabulaire….) et
des contraintes globales (la macrostructure: type de texte, cohérence…).
Selon Bronkart 14la mise en œuvre de ce processus se réalise grâce à trois
types d'opérations à savoir : les opérations de connexion, de cohésion et de
modélisation.
13 BENAHMED Hadda, Evaluer l’orthographe dans l’expression écrite de type narratif, dans une classe de première année moyenne -Analyse pédagogique-, mémoire de magister, université de Constantine, 2007.p.31.14 Dyanne ESCORCIA, Composantes métacognitives et performance à l’écrit : une approche sociocognitive du travail étudiant, THÈSE pour obtenir le grade de DOCTEUR DE L’UNIVERSITE PARIS X Sciences de l’éducation Ecole doctorale « Connaissances, culture, modélisation », Centre de Recherche Education et Formation (EA 1589), le 21 juin 2007. P : 99.
21
• La révision : est une opération qui vise d’une part à l’évaluation de
la production et d’autre part à l’adéquation du plan de la composition aux buts
définis durant la planification.
Le scripteur est ainsi amené à effectuer deux sous-processus :
La ''lecture'' qui permet au scripteur d'évaluer l'adéquation entre le texte
réalisé et le texte visé, et, la ''correction'' grâce à laquelle le scripteur peut
réduire les écarts entre son intention d'écriture et le texte qu'il a produit.
I- 2- 2- Les stratégies rédactionnelles : expert vs novice
Depuis le modèle de l'expertise rédactionnelle élaboré par Hayes et
Flower (1980), plusieurs recherches se sont penchées, ces dernières années, sur
l'analyse des différences entre scripteurs experts et scripteurs novices. Ces
études ont montré que la plupart des scripteurs s'engagent dans des processus de
planification, de mise en texte et de révision, en soulignant, par ailleurs, que
l’expert et le novices, se distinguent, essentiellement, par le degré de flexibilité
dans la gestion des processus et des sous-processus qui sous-tendent la rédaction
d'un texte.
Pour rendre compte des différentes étapes du développement de l'activité
rédactionnelle, Bereiter et Scardamalia établissent une distinction entre deux
types de stratégies rédactionnelles : la « stratégie de connaissances rapportées»
et la « stratégie de connaissances transformées».
En effet, dans la première « stratégie de connaissances rapportées »
qui décrit la démarche du scripteur lors de l’exécution de son
22
travail, le scripteur ne cherche pas les renseignements préparatoires au sujet à
traiter, mais il se base uniquement sur ses propres connaissances et sur son
bagage linguistique acquis antérieurement. Pour ce genre de scripteurs, le lecteur
n’a pas une grande importance, ils écrivent simplement en employant des mots
courants et accessibles à la majorité sans se soucier de la cohérence et de
l’enchaînement des idées.
Par contre, la seconde « stratégie de connaissances transformées » nous
présente la démarche d’un scripteur qui adapte le fonctionnement cognitif par
rapport à la tâche à réaliser. En effet, il s’agit d’un scripteur qui ne se limite pas
à puiser les connaissances dans sa mémoire à long terme pour rédiger son sujet,
mais aller au-delà vers une recherche documentée qui l’aide à atteindre l’objectif
fixé, c'est-à-dire transmettre son message au lecteur. Ce travail exige du
scripteur une habileté remarquable et une organisation du plan d’écriture qui
orientera son travail dans le bon sens.
I- 2-3- La surcharge cognitive
Le concept de "surcharge cognitive" est au centre des études de la
psychologie cognitive sur la rédaction des textes. C’est en se basant sur ce
concept que certains spécialistes expliquent l'échec et/ou la réussite du scripteur
dans son activité rédactionnelle. L’échec en terme d’un « trop à faire » et la
réussite en termes : «d’organisation et de contrôle dans le temps de buts et sous
buts enchainés de façons sérielle »15.
À l'origine de la surcharge cognitive, nous trouvons différents types de
facteurs : un nombre de traitements, d’actes et de comportements qui excèdent
15 BEREITER, C et al, sous la direction de A. Piolat et de A. Pélissier, la rédaction de textes : approche cognitive, op.cit. p.08
23
les capacités cognitives du scripteur, le degré de l'expertise, la nature du travail
scriptural, l'âge et le degré de la maturité cognitive du scripteur, etc.
I-3- La pédagogie du projet
Cette section s’intéressera dans son développement, au choix du cadre
pédagogique qui favorise la motivation et l’implication des apprenants pour
apprendre.
I-3-1- Qu’est-ce qu’apprendre par projet ?
Travailler dans ce cadre pédagogique permet, en premier lieu, le
renouvellement des relations entre le maître et ses élèves. Ce qui mène par la
suite à changer les réactions apprenantes face aux nouvelles actions
enseignantes. Mais ce changement ne peut s’inscrire dans la pédagogie du projet
qu’en présence des trois conditions suivantes :
I-3-1-1- Le travail collectif
Le projet d’écriture repose sur un engagement pris par la collectivité
qu’est la classe. Les activités d’écriture doivent se dérouler dans une atmosphère
de collaboration qui influence et enrichie la vie sociale du groupe-classe grâce à
l’hétérogénéité des apprenants. Des compétences diversifiées sont mises au
service d’un projet d’écriture commun qui offre de multiples occasions pour
aboutir à un résultat de création par lequel chaque apprenant sera mis en valeur
par la réussite collective. Dans ce sens Sylvie Plane stipule :
24
« … le projet collectif peut avoir pour visée l’élaboration d’un seul texte long ou
bien celle de plusieurs textes constituants un ensemble cohérent, à la fois homogène par sa
thématique et ses règles discursives et riche par la diversité de ses apports »16.
I-3-1-2- L’implication des apprenants
La mise en place d’activités d’écritures collectives ne suffit pas pour
caractériser un travail par projet. Celui-ci existe vraiment lorsque les apprenants
s’impliquent et prennent en charge les activités (ils donnent des idées, imaginent
les étapes à suivre et sont capables de fournir des efforts soutenus pour les
mener à terme).
I-3-1-3- le cahier des charges
Le cahier des charges est un contrat explicite entre l’enseignant et ses
apprenants. Il est destiné aux apprenants pour aider les apprenants à apprendre,
il est impératif qu’il soit construit avec le groupe de classe et n’est pas apporté
tout fait par l’enseignant. Dans ce sens, Sylvie Plane l’appelle « document de
travail collectif »17 qui évoque l’engagement dans une tâche.
I-3-2- Pourquoi apprendre par projet ?
Cette pédagogie de projet est venue combler les lacunes rencontrées sur
terrain, menée par l’élève et guidée par l’enseignant. C’est une responsabilité
qui amène l’apprenant progressivement à l’objectif recherché : un scripteur
autonome.
16 Sylvie Plane, Ecrire au collège. Didactique et pratiques d’écriture, op.cit. p.10017 Ibid. P : 101.
25
I-3-2-1- La motivation des apprenants
Il est connu que le rôle de la motivation est déterminant . Elle est
considérée comme une puissance motrice qui pousse à apprendre et à
progresser.
Se mettre dans une démarche de projet permet d’assurer à l’apprenant
de s’engager individuellement ou en groupe et volontairement dans la situation
parce qu’il en perçoit le sens.
C’est une démarche qui encourage, en outre l’estime de soi, le valorise
(avoir le droit de s’exprimer, de négocier, de choisir…) et le rend responsable de
son apprentissage. Et par conséquent l’amène à réinvestir ses connaissances
avec goût et réussite.
I-3-2-2- La construction du savoir
Dans un perspectif constructiviste, l’apprentissage est un processus dans
lequel les apprenants construisent activement leurs connaissances à partir de
leurs expériences du monde. Et comme la pédagogie du projet offre,
contrairement à la transmission traditionnelle du savoir, un contexte où les
apprenants peuvent s’engager dans des constructions personnelles et signifiantes
pour eux ou leurs pairs, elle nous paraît particulièrement efficace. C’est une
pédagogie qui met l’apprenant au cœur de ses apprentissages pour construire et
développer des savoirs pratiques qui lui permettent de résoudre des problèmes
durant son processus d’apprentissage.
26
I-3-2-3- La formation de scripteurs autonomes
Se mettre dans une démarche de projet permet aux enseignants
d’apprendre à leurs apprenants d’apprendre à écrire. L’apprenant s’approprie des
stratégies d’écriture de façons consciente et réfléchie à travers des pratiques
répétées et continues (réaliser des projets d’écriture) au cours de l’apprentissage
pour développer et soutenir l’autonomie de l’apprenant scripteur qui aura le rôle
principal dans le triangle didactique.
Conclusion
Ecrire, c’est produire une communication au moyen d’un texte et c’est
aussi écrire un texte dans une langue écrite.
L’écrit occupe depuis longtemps une place importante dans les manuels
scolaires et particulièrement avec l’avènement de la pédagogie de projet.
De fait, La production écrite est une activité qui a pour objectif de doter
les a p p r e n a n t s d ' u n e
compétence à l'écrit et de les amener à exprimer leurs idées, leurs sentiments,
l e u r s i n t é r ê t s e t l e u r s p r é o c c u p a t i o n s .
27
Deuxième chapitre
L’évaluation
«Dis-moi ce que tu évalues, je te dirai ce que tu enseignes».
Claudine Garcia -Debanc
28
Introduction
Pour juger de l’efficacité ou des limites de tout enseignement, tout acte
éducatif doit être soumis à une certaine évaluation, donc l’évaluation se
considère comme un besoin primordial dans le domaine de l’éducation.
L’évaluation est considérée pour tout enseignant une activité qui
l’accompagne durant toute sa vie professionnelle et aussi une collecte
d’information qui permet d’apprécier le niveau des élèves ou l’efficacité d’un
dispositif pédagogique.
En d’autre part, l'évaluation est considérée pour l'apprenant comme une
manière de développer son autonomie pour être plus responsable, et lui permet
de former son jugement et d'avoir un regard critique sur ce qui il fait .En effet,
elle donne la possibilité de réguler ses apprentissages.
II-1- L’évaluation : types, fonctions et outils
Le contenu de cette section tentera d’expliciter les différents types
d’évaluation, ses fonctions et ses outils. Il s’agira, aussi d’expliciter les pratiques
prometteuses (auto-évaluation et co-évaluation).
II-1-1- L’évaluation diagnostique
L’évaluation diagnostique est une évaluation qui fait apparaître les
compétences des élèves au départ d’une séance, d’une séquence ou d’un projet.
29
Elle est considérée comme « une démarche visant l’identification des causes
persistantes des faiblesses et des difficultés des apprenants même après avoir été soumis à un
enseignement correctif. Elle demande une intervention et une remédiation individualisée »18.
Sa fonction est donc de porter une remédiation individualisée surtout
concernant l’identification des difficultés des apprenants où l’enseignant est
appelé à porter des correctifs complémentaires.
II-1-2- L’évaluation formative
Ce type d’évaluation apparait après l’évaluation diagnostique et avant
l’évaluation sommative. Elle est comme le précise L. Talbot : « est un ensemble de
procédures plus ou moins formalisées par le maître qui à pour ambition d’adapter son action
pédagogique et didactique en fonction des progrès d’apprentissage»19.
Généralement elle accompagne l’enseignement dans le processus
d’apprentissage, l’évaluation formative se déroule dans le même temps avec les
mécanismes fonctionnels de l’apprentissage. Cette évaluation à pour objectif
d’assurer la progression de chaque individu dans une démarche d’apprentissage
avec l’intention de modifier la situation d’apprentissage et aussi elle permet à
l’élève de prendre conscience de ses acquis et des difficultés rencontrées en
s’intéressant à leurs progressions. Dans l’évaluation formative, l’enseignant
essaie de mettre en place des remédiations et des régulations .En effet,
l’évaluation formative est souvent trouvée vers l’élève car il s’agit d’un
processus d’accompagnement qui
18 CUQ, Jean-Pierre, dictionnaire de didactique du français langue étrangère et seconde, Paris,CLE International, 2003, P69.19 TALBOT Laurent, l’évaluation formative, Armand colin, Paris, 2009, p 89
30
intervient en cours d’apprentissage et lui permettra de le réguler ou de le
modifier.
II-1-3- L’évaluation sommative
Elle est sommative lorsqu’elle s’intéresse à la mesure de l’écart entre le
résultat at tendu et le résultat obtenu, se s i tue généralement en f in
d’apprentissage et elle aboutit à un classement, à une sélection ou à une
certification.
L’inventaire, qui sert principalement à certifier et à sanctionner des
savoirs et des savoir-faire acquis ou accumulés tout au long d’un cursus
d’études, constitue la fonction essentielle de ce type.
II-1-4- Du côté de l’apprenant : des pratiques prometteuses
II-1-4-1- L’auto-évaluation
Développer les capacités métacognitives (savoirs, savoir-faire cognitifs,
affectifs, stratégiques…etc) de l’apprenant par l’auto-évaluation l’amène à
renforcer sa confiance en soi d’une part et à développer son autonomie d’autre
part. Ces capacités peuvent donc, avoir un effet salvateur sur la motivation des
apprenants dont dépend la réussite scolaire. C’est dans ce sens que le CECR
déclare que, « l'autoévaluation est un facteur de motivation et de prise de conscience. Elle
aide les apprenants à connaître leurs points forts et reconnaître leurs points faibles et à
mieux gérer ainsi leur apprentissage »20 .
20 Conseil de l'Europe, Un cadre européen commun de référence pour les langues : Apprendre, enseigner, évaluer, Didier, Paris, 2001, p143.
31
II-1-4-2- La co-évaluation
La co-évaluation désigne, en principe, la confrontation de l’auto-
évaluation de l’élève à l’hétéro évaluation du maître. C’est donc une procédure
qui synthétise deux démarches évaluatrices indépendantes.
Pour przesmychi : « la co-évaluation est une démarche particulière de travail
dont le but spécifique est, à la fois autoformation de l’élève et son auto-évaluation »21.
C’est un moyen très précieux pour donner du sens à l’évaluation. Elle
renforce les attitudes réflexives entre les élèves. De plus, elle repose avant tout
sur un climat de confiance où le jugement de valeur est banni.
II-1-5-Les outils d’évaluation
Les instruments auxquels on fait recourent, de plus en plus, dans le
cadre de l’évaluation de la production écrite sont les grilles d’évaluation.
II-1-5-1- Les grilles d’évaluation formative
Considérée jusqu’ici comme une faute, l’erreur revêt aujourd’hui un
autre aspect. Elle est prise en charge dans le cadre de l’évaluation formative qui
vise à promouvoir le cheminement de l’apprenant vers le savoir et le savoir-
faire.
21 MINDER, Michel, Didactique fonctionnelle objectifs, stratégies, évaluation, le cognitivisme opérant, de Boeck, Bruxelles, 2007, p 292.
32
L’appréciation de cette évaluation intégrée au processus d’apprentissage
est principalement qualitative. Son but est de mesurer la maîtrise de la
compétence écrite pour y remédier en cas d’insuffisance. C’est pourquoi il est
important d’énoncer de façon claire et précise les critères de réussite à travers
lesquels le diagnostic serait plus pertinent. Ainsi, il serait possible à l’enseignant
et aussi à l’apprenant de repérer les lacunes et les difficultés et par conséquent
d’y remédier d’une manière plus efficace.
Pour remplir cette fonction les grilles d’évaluation servent à donner des
conseils à partir des critères qui décrivent aussi complètement possible ce que
les apprenants d’une langue doivent apprendre afin de l’utiliser dans une
situation de communication écrite spécifique.
S’inscrire dans une logique de donner des conseils aux apprenants pour
les aider à corriger leurs écrits les rend conscients de cette réalité du droit à
l’erreur.
II-1-5-2- Les grilles d’évaluation certificative
Le dispositif de l’évaluation certificative, portant sur la maîtrise des
compétences de base, permet de répondre aux inconvénients de l’évaluation
sommative. C’est une évaluation globale et plus rapide mais également intuitive
et plus subjective. En effet elle générait les échecs abusifs en négligeant les
compétences minimales et favorisait par conséquent la réussite des élèves qui
maîtrisent des contenus secondaires.
33
II-2- L’évaluation critériée
Parler de l’évaluation critériée nous amène à expliquer, dans cette
section, d’abord ce qu’est un critère d’évaluation ? Ce qu’est un critère de
réussite ? Ses types et son rôle.
II-2-1- Les critères d’évaluation
II-2-1-1- Les critères de contenu
Le respect de règle de mis en texte : C’est toujours le
manque d’organisation qui caractérise les productions en langue étrangère
des idées juxtaposées dans la copie, sans aucun mots de liaison entre eux
qui peuvent rendre l’expression confuse. Le non respect de la structure et
de la cohérence du texte.
Le respect de la consigne : une mauvaise lecture de la
consigne peut entrainer une réponse mal cadrée, totalement ou
partiellement hors sujet. Une autre consigne souvent négligé est le type du
texte, un texte narratif par exemple écrit au lieu d’un texte descriptif ou
informatif.
II-2-1-2- les critères de forme
Le chercheur en didactique de FLE, Lokman DERIMATAS affirme qu’il
est possible d’étudier les erreurs de forme à l’écrit en trois catégories22 :
22 DERIMATAS, Lokmane, De la faute à l’erreur : une pédagogie alternative pour améliorer la production écrite en FLE, Turquie n°02, 2009, p125.
34
- Groupe nominal : c e s o n t l e s e r r e u r s l e x i c a l e s e t
grammaticales tel que les déterminants (articles, adjectif et l’accord en
genre et en nombre…)
- Groupe verbale : il s’agit des erreurs morphologiques telles
que la conjugaison des verbes, le temps, les auxiliaires de modalité.
- S t ruc ture de la phrase : i l est question des erreurs
syntaxiques telles que le ordre des mots, les pronoms relatifs,
l’orthographe.
II-2-1-3- Autre classement des critères
Un autre principe de classement consiste à prendre en compte les points
de vue d’analyse tels que les a décrits le philosophe et linguiste américain
MORRIS :
-Le point de vue morphosyntaxique concerne la relation des signes
entre eux.
-Le point de vue sémantique concerne la relation entre les signes et
leurs référents. La connaissance du sens des mots relève certes de cette entrée,
mais aussi la cohérence d’ensemble du texte.
-Le point de vue pragmatique concerne la relation entre le message et
ses utilisateur, il concerne des faits strictement linguistique, mais relevant aussi
de la sociologie de communication, déterminant ainsi l’interprétation des
énoncés.
Par exemple : Quel est le type visé par tel type d’écrit ? Informer ?
Convaincre ? Simplement intéresser ?
A ces points de vue empruntés à MORRIS, les enseignants ont ajoutés
les aspects matériels : le découpage en paragraphes,
35
la ponctuation, la mise en page. Ils utiliseront ainsi des schémas, des
illustrations et graphiques pour faire passer l’information.
II-2-2- Les critères de réussite
II-2-2-1 les types de critères de réussite
Les critères minimaux : Ce sont des critères qui font partie
intégrante de la compétence, des critères requis pour certifier la réussite
ou l’échec du texte produit par l’apprenant. Comme le précise la plupart
des auteurs de référence « Les critères minimaux constituent des compétences
strictement indispensables dans la résolution des situations- problèmes significatives
de production écrite »23
les critères de perfectionnement : Ce sont des critères qui
ne servent pas à prononcer la réussite, mais qui au-delà du seuil de cette
réussite, servent à évaluer les degrés de compétences des apprenants pour
les classer les uns par rapport aux autres.
II-2-2-2- Le rôle des critères de réussite
l’allègement de la surcharge cognitive :
Selon Clémence Préfontaine « Pour amener les élèves à écrire mieux, il
faudrait d’abord les aider à analyser les problèmes aux quels ils font face lorsqu’ils écrivent
et leur montrer comment les résoudre. »24
23 De Ketel, J. M, « L’évaluation des acquis scolaires : quoi ? Pourquoi ? Pour quoi ? », in évaluation critériée et approche par intégration des compétences de base scripturales en français langue étrangère, 2006, Mémoire de Doctorat, sciences de l’éducation, Louvin-la-Neuve (Belgique), p.27.
24 Clémence Préfontaine, Ecrire et enseigner à écrire, les éditions Logiques, Montréal, 1998, p.150
36
Donc, pour qu’ils apprennent à mieux écrire, il est d’abord question de
leur expliciter le cheminement de l’activité. Les apprenants n’ont pas
uniquement besoin qu’on leur dise quoi faire, mais surtout comment le faire.
Ainsi, les apprenants disposent d’outils qui les aident à produire leur
texte sans trop se demander comment procéder à sa production. Ces mêmes
outils, deviennent à la fin de l’activité, des critères de réussite qui permettent
aux apprenants d’améliorer leurs écrits à l’aide d’une révision consciente. De la
sorte, ils seraient capables d’ajuster leur fonctionnement cognitif à la tâche à
accomplir.
Dans cette optique, nous pouvons dire que les représentations que font
les apprenants face à l’écriture peuvent changer. Il ne s’agit ni de complexité de
l’activité, ni de surcharge cognitive. Bien au contraire, ça serait une activité
claire et explicite que l’apprenant scripteur peut exécuter à travers des
opérations cognitives organisées conscientes et réfléchies.
La réécriture :
Se référer aux critères de réussite pour produire des textes réussis leur
apprend à réviser et à utiliser le brouillon. Nos apprenants seraient donc en
mesure de comprendre qu’apprendre à écrire, c’est apprendre à réécrire.
La revalorisation des activités d’apprentissage :
Participer à l’élaboration des critères de réussite puis les respecter pour
produire un texte, amène l’apprenant à se rendre compte de l’utilité de
37
chaque activité d’apprentissage. Lire un texte puis en faire sortir sa typologie,
son organisation et sa structure rend l’apprenant conscient de l’importance de
l’activité de la compréhension écrite. Il va développer une stratégie de lecture
qui lui permet de lire pour chercher et savoir comment c’est fait.
Conclusion
Dans ce deuxième chapitre, nous nous sommes intéressés à l’évaluation.
Nous avons cherché, dans un premier temps d’expliciter les différents types,
fonction et outils d’évaluation, dans un second temps, la description de
l’évaluation critériée, en s’appuyant sur deux critères (critères d’évaluation et
critères de réussite).
Le chapitre qui va suivre quant à lui sera consacré à une présentation
détaillée au dispositif expérimental.
38
Troisième chapitre
L’analyse et l’interprétation des données
« Evaluer pour mieux évoluer »
Charles Hadji
39
Introduction
Cette partie constituée d’un seul chapitre, expose les principaux
paramètres de la démarche méthodologique utilisée pour la collecte et le
traitement des données servant de base aux résultats.
Avant d’analyser les copies des élèves, nous avons voulu savoir plus sur
la nouvelle démarche d’enseignement intitulée « pédagogie du projet » afin
d’affirmer ou de confirmer les hypothèses posées précédemment. Pour ce faire,
nous étions amenés à consulter les programmes officiels de la 4ème AM ainsi
que le document d’accompagnement.
III-1- La méthodologie de la recherche
En fonction de l’objectif visé dans notre travail, à savoir : tester l’effet de
l’auto évaluation sur la qualité des textes produits par les apprenants, nous avons
opté la méthode expérimentale. Pour ce faire, nous avons choisi un groupe
d’apprenants de 4ème AM.
III-2- Les caractéristiques de l’expérimentation
III-2-1- Le terrain
Notre expérimentation a été menée au Cem de « Ahmed Reda Houhou ».
Le collège est situé à El-Alia Nord à Biskra. On y trouve 24 salles, 02
ateliers de physique et 02 laboratoires de sciences naturelles. Le nombre
d’apprenants inscrits est de 578 élèves.
40
L’enseignement est assuré par 26 professeurs dont trois enseignants
licenciés en français.
III-2-2- L’échantillon
Notre travail été mené au niveau de l’enseignement moyen. Les
apprenants dont les productions écrites ont fait l’objet de notre analyse, sont des
élèves de quatrième année moyenne au Cem de Ahmed Reda HouHou à Biskra.
La population ciblée est un groupe hétérogène de 5 apprenants dont 3
filles et 2 garçons. L’âge de ces apprenants varie entre 15 et 16 ans.
Signalons que ces apprenants ont poursuivis l’expérimentation jusqu’à sa
fin. Par conséquent, notre corpus ne sera constitué que des productions écrites de
ces derniers.
III-2-3- Le corpus
Afin de mener à bien notre recherche, il nous a paru pertinent de
recueillir un corpus et de l’analyser à la lumière des approches théoriques
présentées dans la partie théorique. Pour ce faire, nous avons confronté les
apprenants à une tâche rédactionnelle qui porte sur la rédaction d’un dialogue
argumentatif. Par la suite nous avons demandé aux apprenants de réécrire leur
texte en usant une grille d’auto évaluation. Notre corpus sera, donc, constitué de
l‘ensemble des textes produits dans le 1er
et le 2ème
jet.
41
III-3- Le déroulement de l’expérimentation
L’expérimentation s’est déroulée auprès d’un groupe d’apprenants en
4ème AM. Le groupe est composé de cinq apprenants. Ces derniers étaient invités
à rédiger un dialogue argumentatif.
La consigne :
Lors d’une discussion familiale à propos de l’intégration du réseau
internet à la maison, tu entretiens un dialogue avec ton père sur l’utilité et les
recommandations à respecter.
Ecris ce dialogue dans un cadre bien structuré : accroche-échange-
compromis et résolution
Attention : 1- À l’emploi des signes de ponctuation.
2 -Au style direct.
3- À la variété du vocabulaire.
4- À l ’ e m p l o i d e s a r g u m e n t s e t a u x
articulateurs logiques.
5- Aux modes verbaux.
Le déroulement de notre expérimentation est composé de trois étapes :
- Première étape: rédaction d’un 1er jet.
- Deuxième étape: séance de remédiation.
Trois exercices ont été envisagés dans cette étape Et ce afin de remédier
aux difficultés attestées chez les apprenants lors du 1er jet et de les doter de tous
les outils linguistiques pour réussir son projet final.
42
Les exercices sont les suivants :
Grammaire
-Compétence visée : à l’issue de cette activité l’apprenant sera
capable de rapporter des paroles au style direct et indirect et d’identifier les
verbes introducteurs.
Conjugaison
-Compétence visée : l’apprenant saura employer correctement les
modes verbaux relatifs au dialogue (l’indicatif : présent et passé).
L’orthographe :
-Compétence visée : à la fin de cette activité, l’élève sera capable d’employer
correctement la ponctuation relative au dialogue.
- Troisième étape : La réécriture du 1er jet.
Pour aider les apprenants à la réécriture de leurs textes, nous leurs avons
proposé une grille d’auto-évaluation. Elle se présente comme suit :
Critères de réussite Oui Non
J’ai compris la consigne du travail exigé.
J’ai intégré une situation de dialogue en rédigeant une accroche : sujet de discussion et cadre spatio-temporel.
J’ai choisi trois arguments convaincants.
J’ai introduit mes arguments à l’aide de connecteurs d’énumération.
43
J ’ a i u t i l i s é u n c onnecteur pour introduire ma conclusion.
J’ai illustré mes arguments par des exemples et/ou explications.
A la fin, j’ai fait une synthèse de mon argumentation.
J’ai employé les temps verbaux qui conviennent :-Dans le récit : imparfait, passé simple ou passé composé.-Dans la partie argumentative : le présent de l’indicatif.
J’ai utilisé le style direct et / ou indirect.
J’ai accordé correctement le verbe avec son sujet.
J’ai vérifié la construction de phrase et la ponctuation.
III-4- Les outils d’analyse des textes
Dans notre travail de recherche, nous nous référons aux résultats de
recherche de Roegier et De Ketele et nous tenons compte du cadre de cette étude
pour évaluer d’une façon critériée.
Etant donné que la 4ème AM prépare à l’examen du BEM, nous nous
sommes inspirées de la grille d’évaluation du BEM pour établir la notre.
Le tableau ci-dessous représente la grille d’évaluation critériée que nous
avons construite et appliquée à l’ensemble des productions écrites.
44
Critères globauxd’évaluation
Critèresd’évaluation Indicateurs de correction
critériéeNote
1-CritèresMinimaux
Adéquationde laproduction
1-Compréhension du sujet 12-Capacité à argumenter 1
Cohérencesémantique
3-Pertinence des idées. 0.54-Leur enchaînement. 0.55-Non répétition. 0.5
Correction dela langue
6-Utilisation correcte des temps verbaux (présent ou passé).
1
7-utilisation correcte des connecteurs logiques.
1
8-Utilisation des verbes introducteurs de parole.
0.5
9- Respect des règles d’accord.
1
10- Respect de la ponctuation.
1
2-Critère dePerfectionnement
présentationmatérielle.
11-Enrichissement des idées.
1
12-Respect de la structure. 1
III-4-1- Analyse et commentaire des résultats
Apprenant 01
1er jet
Critères globauxd’évaluation
Critèresd’évaluation Indicateurs de correction
critériéeNote
1-CritèresMinimaux
Adéquationde laproduction
1-Compréhension du sujet 12-Capacité à argumenter 0.25
Cohérencesémantique
3-Pertinence des idées. 0.254-Leur enchaînement. 05-Non répétition. 0.25
Correction de 6-Utilisation correcte des 0.25
45
la langue temps verbaux (présent ou passé). 7-utilisation correcte des connecteurs logiques.
0.25
8-Utilisation des verbes introducteurs de parole.
0
9- Respect des règles d’accord.
0.25
10- Respect de la ponctuation.
0.25
2-Critère dePerfectionnement
présentationmatérielle.
11-Enrichissement des idées.
0
12-Respect de la structure. 0.25
COMMENTAIREC’est grâce aux critères minimaux que cette apprenante a pu avoir cette
note.
2ème jet
Critères globauxd’évaluation
Critèresd’évaluation Indicateurs de correction
critériéeNote
1-CritèresMinimaux
Adéquationde laproduction
1-Compréhension du sujet 12-Capacité à argumenter 0.5
Cohérencesémantique
3-Pertinence des idées. 0.254-Leur enchaînement. 0.255-Non répétition. 0
Correction dela langue
6-Utilisation correcte des temps verbaux (présent ou passé).
0.75
7-utilisation correcte des connecteurs logiques.
1
8-Utilisation des verbes introducteurs de parole.
0.25
9- Respect des règles d’accord.
0.5
10- Respect de la ponctuation.
0.75
2-Critère de présentation 11-Enrichissement des 0.25
46
Perfectionnement matérielle. idées.12-Respect de la structure. 0.5
Commentaire
Malgré la note encourageante ; la construction sémantique de quelques
phrases qui constituent le texte demeure incorrecte.
Apprenant 02
1er jet
Critères globauxd’évaluation
Critèresd’évaluation Indicateurs de correction
critériéeNote
1-CritèresMinimaux
Adéquationde laproduction
1-Compréhension du sujet 12-Capacité à argumenter 0.5
Cohérencesémantique
3-Pertinence des idées. 0.254-Leur enchaînement. 0.255-Non répétition. 0
Correction dela langue
6-Utilisation correcte des temps verbaux (présent ou passé).
0
7-utilisation correcte des connecteurs logiques.
0.25
8-Utilisation des verbes introducteurs de parole.
0
9- Respect des règles d’accord.
0.25
10- Respect de la ponctuation.
0.25
2-Critère dePerfectionnement
présentationmatérielle.
11-Enrichissement des idées.
0.25
12-Respect de la structure. 0.5
47
COMMENTAIRE
Il nous semble que cette apprenante prouve des difficultés à utiliser des
verbes introducteurs de parole, mais nous constatons une réussite considérable
au niveau des critères de perfectionnement.
2ème jet
Critères globauxd’évaluation
Critèresd’évaluation Indicateurs de correction
critériéeNote
1-CritèresMinimaux
Adéquationde laproduction
1-Compréhension du sujet 12-Capacité à argumenter 0.75
Cohérencesémantique
3-Pertinence des idées. 0.254-Leur enchaînement. 0.55-Non répétition. 0.5
Correction dela langue
6-Utilisation correcte des temps verbaux (présent ou passé).
0.75
7-utilisation correcte des connecteurs logiques.
1
8-Utilisation des verbes introducteurs de parole.
0.25
9- Respect des règles d’accord.
0.75
10- Respect de la ponctuation.
1
2-Critère dePerfectionnement
présentationmatérielle.
11-Enrichissement des idées.
0.5
12-Respect de la structure. 0.75
Commentaire
Pour assurer la note attribuée au critère : utilisation correcte des temps
verbaux ; cette apprenante a laissé intelligemment les verbes à l’infinitif.
48
Apprenant 03
1er jet
Critères globauxd’évaluation
Critèresd’évaluation Indicateurs de correction
critériéeNote
1-CritèresMinimaux
Adéquationde laproduction
1-Compréhension du sujet 12-Capacité à argumenter 0.5
Cohérencesémantique
3-Pertinence des idées. 0.254-Leur enchaînement. 0.255-Non répétition. 0
Correction dela langue
6-Utilisation correcte des temps verbaux (présent ou passé).
0.25
7-utilisation correcte des connecteurs logiques.
0.5
8-Utilisation des verbes introducteurs de parole.
0.5
9- Respect des règles d’accord.
0
10- Respect de la ponctuation.
1
2-Critère dePerfectionnement
présentationmatérielle.
11-Enrichissement des idées.
0.5
12-Respect de la structure. 0.25
Commentaire
La note obtenue représente presque le seuil de la maîtrise minimale de la
compétence écrite et la construction correcte des phrases.
2ème jet
Critères globauxd’évaluation
Critèresd’évaluation Indicateurs de correction
critériéeNote
Adéquationde laproduction
1-Compréhension du sujet 12-Capacité à argumenter 0.5
Cohérence 3-Pertinence des idées. 0.75
49
1-CritèresMinimaux
sémantique 4-Leur enchaînement. 0.255-Non répétition. 0
Correction dela langue
6-Utilisation correcte des temps verbaux (présent ou passé).
0.5
7-utilisation correcte des connecteurs logiques.
0.75
8-Utilisation des verbes introducteurs de parole.
0.25
9- Respect des règles d’accord.
0.25
10- Respect de la ponctuation.
0.5
2-Critère dePerfectionnement
présentationmatérielle.
11-Enrichissement des idées.
0.5
12-Respect de la structure. 0.75
Commentaire
Nous remarquons sur ce texte des ratures qui indiquent le procédé de la
révision et la réécriture.
Apprenant 04
1er jet
Critères globauxd’évaluation
Critèresd’évaluation Indicateurs de correction
critériéeNote
1-CritèresMinimaux
Adéquationde laproduction
1-Compréhension du sujet 12-Capacité à argumenter 0
Cohérencesémantique
3-Pertinence des idées. 04-Leur enchaînement. 05-Non répétition. 0
Correction de 6-Utilisation correcte des 0.25
50
la langue temps verbaux (présent ou passé). 7-utilisation correcte des connecteurs logiques.
0
8-Utilisation des verbes introducteurs de parole.
0
9- Respect des règles d’accord.
0
10- Respect de la ponctuation.
0.25
2-Critère dePerfectionnement
présentationmatérielle.
11-Enrichissement des idées.
0
12-Respect de la structure. 0
Commentaire
C’est grâce à la ponctuation et à la compréhension du sujet que cet
apprenant a pu avoir cette note.
2ème jet
Critères globauxd’évaluation
Critèresd’évaluation Indicateurs de correction
critériéeNote
1-CritèresMinimaux
Adéquationde laproduction
1-Compréhension du sujet 12-Capacité à argumenter 0.5
Cohérencesémantique
3-Pertinence des idées. 0.54-Leur enchaînement. 0.55-Non répétition. 0.25
Correction dela langue
6-Utilisation correcte des temps verbaux (présent ou passé).
0.75
7-utilisation correcte des connecteurs logiques.
1
8-Utilisation des verbes introducteurs de parole.
0.25
9- Respect des règles d’accord.
0.75
10- Respect de la 0.75
51
ponctuation.2-Critère dePerfectionnement
présentationmatérielle.
11-Enrichissement des idées.
0.5
12-Respect de la structure. 0.75
Commentaire
En plus d’une maîtrise de tous les critères de réussite relatifs au dialogue
argumentatif ; nous constatons des phrases correctes sémantiquement et un texte
cohérent globalement.
Apprenant 05
1er jet
Critères globauxd’évaluation
Critèresd’évaluation Indicateurs de correction
critériéeNote
1-CritèresMinimaux
Adéquationde laproduction
1-Compréhension du sujet 12-Capacité à argumenter 0.25
Cohérencesémantique
3-Pertinence des idées. 0.254-Leur enchaînement. 0.255-Non répétition. 0
Correction dela langue
6-Utilisation correcte des temps verbaux (présent ou passé).
0.25
7-utilisation correcte des connecteurs logiques.
0.25
8-Utilisation des verbes introducteurs de parole.
0.25
9- Respect des règles d’accord.
0.25
10- Respect de la ponctuation.
0.25
2-Critère dePerfectionnement
présentationmatérielle.
11-Enrichissement des idées.
0.25
12-Respect de la structure. 0.25
52
Commentaire
Avoir respecté les règles d’accord (pluriel) , la ponctuation,
l’enchainement des idées et l’emploi des connecteurs logiques a permis à cet
apprenant d’avoir cette note.
2ème jet
Critères globauxd’évaluation
Critèresd’évaluation Indicateurs de correction
critériéeNote
1-CritèresMinimaux
Adéquationde laproduction
1-Compréhension du sujet 12-Capacité à argumenter 1
Cohérencesémantique
3-Pertinence des idées. 0.754-Leur enchaînement. 0.55-Non répétition. 0.25
Correction dela langue
6-Utilisation correcte des temps verbaux (présent ou passé).
0.75
7-utilisation correcte des connecteurs logiques.
0.75
8-Utilisation des verbes introducteurs de parole.
0.25
9- Respect des règles d’accord.
0.75
10- Respect de la ponctuation.
0.5
2-Critère dePerfectionnement
présentationmatérielle.
11-Enrichissement des idées.
1
12-Respect de la structure. 1
Commentaire
En plus de son niveau scolaire, il nous semble que le milieu familial de
cette apprenante a aussi contribué afin d’atteindre le seuil de la maîtrise
53
maximale avec cette perfection (cohérence sémantique correcte, articulateurs
logiques, maîtrise de la langue, emploi des exemples).
III-4-2- Description et interprétation des résultats
Nous allons interpréter dans ce qui suit les résultats obtenus dans les
deux jets selon chaque indicateur de correction :
-Le premier jet
Indicateur de correction 01 : nous avons constaté une réussite de réalisation de
ce critère c'est-à-dire la majorité des élèves ont compris le sujet.
Indicateur de correction 02 : l’intention de convaincre est faible ; les élèves ne
sont pas arrivés à convaincre leurs pères.
Indicateur de correction 03 : nous avons constaté un échec de réalisation de ce
Critère, c’est à dire la majorité des élèves trouvent des difficultés à parvenir à
un texte correct sémantiquement.
Indicateur de correction 04 : en ce qui concerne ce critère, on a l’impression
que les élèves font un effort terrible pour agencer les idées.
Indicateur de correction 05 : nous avons constaté un échec considérable, c'est-
à-dire la plupart des élèves n’ont pas tous les élèves ne peuvent pas éviter la
répétition.
Indicateur de correction 06 : on a l’impression que l’élève est perdu dans le
dédale de conjugaison, ce fait est expliqué par la baisse de son niveau.
54
Indicateur de correction 07 : pour les élèves est une simple énumération d’où
l’idée de les voir répéter les mêmes connecteurs.
Indicateur de correction 08 : on remarque une grande pauvreté dans le
vocabulaire. L’élève n’est pas bien doté de ses moyens linguistiques (le verbe
dire pour tous les élèves).
Ind ica teur de cor rec t ion 09 : ce sont des erreurs orthographiques
fréquemment.
Indicateur de correction 10 : les élèves ne manifestent aucun souci de vérifier
la ponctuation car ils basent leurs intentions sur le contenu et non pas sur la
langue.
Indicateur de correction 11 : le recours aux exemples est très faible et une
grande pauvreté dans le vocabulaire à cause de la non maitrise de la compétence
linguistique.
Indicateur de correction 12 : la majorité des élèves n’arrivent pas à produire
un dialogue argumentatif bien structuré, cela s’expliqué par le fait que la plupart
des élevés basent leurs intentions sur le contenu de texte.
-Le deuxième jet
Indicateur de correction 01 : nous avons constaté une réussite de réalisation de
ce critère c'est-à-dire la majorité des élèves ont compris le sujet.
55
Indicateur de correction 02 : les élèves savent facilement entrer en contact.
Indicateur de correction 03 : les idées deviennent maintenant pertinentes.
Indicateur de correction 04 : les élèves savent maintenant agencer leurs idées.
Indicateur de correction 05 : le problème persiste encore mais à un degré
moindre.
Indicateur de correction 06 : le problème persiste encore mais à un degré
moindre.
Indicateur de correction 07 : ils ont su faire un choix judicieux des indicateurs
de série.
Indicateur de correction 08 : ils savent employer une grande variété de verbes
introducteurs.
Indicateur de correction 09 : ils ont veillé à la correction de leurs erreurs
surtout les accords des verbes à leurs sujets.
Indicateur de correction 10 : ils savent finir et prendre congé.
Indicateur de correction 11 : les élèves savent justifier en usant des exemples.
Indicateur de correction 12 : les élèves ont pu surmonter la difficulté de
réussir un dialogue bien structuré.
56
III-5- Tableau comparatif des résultats des deux jets
Voici à présent un tableau comparatif entre le 1er jet et le 2ème jet.
Premier jet Deuxième jet
Apprenant Note Note
01
02
03
04
05
57
Bilan synthétique
Après avoir interpréter les résultats obtenus et de les avoir assujettir à
une comparaison. Il ressort ce qui suit :
-Les grilles d’auto-évaluation critériées est un moyen fiable de promouvoir le
processus d’apprentissage dans une classe du FLE.
-L’apprenant est mieux rassuré et guidé dans son apprentissage de cette langue
étrangère.
-C’est une bonne initiative de garantir le droit de l’apprenant à élaborer et
participer dans l’élaboration de son propre savoir.
En conclusion, nous disons qu’apprendre à écrire à l’aide d’une grille
d’auto évaluation critériée amène les apprenants à avoir un regard réflexif sur
l’écriture de leurs textes et contribue aussi à promouvoir leur autonomie
scripturale. Tandis que, la lecture permanente complète le rôle des l’auto
évaluation afin de parvenir à un texte correct et cohérent.
58
Conclusion générale
59
L’écriture est une activité complexe qui représente aux yeux des élèves
une tâche difficile à réaliser et parfois même impossible à réussir. Elle est encore
considérée comme le domaine réservé à une "élite", c’est-à-dire qu’écrire
relevait du seul don.
Aujourd’hui, les recherches ayant trait à la didactique de l’écrit œuvrent
pour savoir si l’écriture s’apprend au même titre que les autres disciplines et si
les représentations que les apprenants ont de cette activité peuvent changer.
C’est dans cette voie que nous avons mené notre tentative de recherche,
à partir d’un projet d’écriture ouvert à la pratique consciente par la grille d’auto
évaluation critériée.
Le premier chapitre a porté sur la production écrite dans ses différentes
dimensions et particulièrement la perspective cognitive et il a porté aussi sur la
pédagogie du projet. Quant au deuxième chapitre, nous l’avons réservé à
l’évaluation.
Concernant le troisième chapitre, nous l’avons consacré à la présentation
de notre méthode de travail, nos démarches d’expérimentation, l’analyse et les
interprétations des résultats.
Pour recueil l ir nos données, nous avons choisi une démarche
expérimentale. Le déroulement de notre expérimentation sera composé d’un
premier jet et d’un deuxième jet précédé d’une grille d’auto-évaluation.
60
Les résultats de cette étude sur l'effet de l’auto évaluation sur la qualité
des textes produits par des apprenants de quatrième année moyenne, scolarisé au
niveau du cem de AHMED REDA HOUHOU à Biskra, ont confirmé
catégoriquement les hypothèses qui stipulent que :
1. l’auto évaluation permettrait à l’apprenant de développer ses
compétences en matière de production écrite.
2. la grille d’auto évaluation critériée permettrait à l'apprenant de faire le
point sur ses apprentissages .En effet , les critères permettent à l'apprenant de
développer ses compétences en expression écrite en lui permettant d’abord,
d’apprendre à écrire , puis améliorer ses écrits et lui apprendre progressivement
comment assurer son autonomie scripturale.
L’auto-évaluation est un moyen efficace qui permet à l’apprenant de
s’auto-libérer de ses contraintes psychologiques, de se concentrer sur le sujet et
par voie de conséquence, assimiler plus rapidement.
Enfin les procédés d’auto-évaluation ont prouvé leur efficacité dans
l’amélioration du niveau des écrits des apprenants. La rentabilité de ces procédés
est relative à la façon dont on les applique en classe.
Ce mémoire nous a permis de comprendre la place primordiale que les
pratiques évaluatives occupent dans l’amélioration des compétences de la
production écrite.
Nous souhaiterons à l’avenir élaborer différents modèles grilles d’auto-
évaluation selon le niveau et les besoins des apprenants aussi que selon la nature
des activités. Où plus d’améliorer des outils d’évaluation qui aident et motivent
l’apprenant à produire. Et outre la par ticipation des apprenants dans
l’élaboration de la grille d’auto-évaluation tout ceci constitue, à notre avis, la
61
solution à tout problème d’incompréhension ou de mauvaise interprétation des
questions constituant la grille d’auto-évaluation.
62
Références
Bibliographiques
63
Ouvrages
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développer la compétence de production écrite des étudiants de la licence de
FLE à l’université de Veracruz », colleccion pédagogica universitaria 36, juillet-
décembre 2001.
-BEREITER Carl et al, (SS la direction de A. Piolat et A. Pélissier) : La
rédaction de textes : approche cognitive, Delachaux et Niestlé S. A., Lausanne
(Switzerland) Paris, 1998.
-Bouchard, Robert, texte, discours, document : une transposition didactique des
grammaires de texte, in Le Français dans le monde.
-Conseil de l'Europe, Un cadre européen commun de référence pour les langues:
Apprendre, enseigner, évaluer, Didier, Paris, 2001.
-CORNAIRE Claudette et RAYMOND Patricia Mary, La production écrite,
CLE International, Paris, 1999.
-CUQ Jean-Pierre ET GRUCA Isabelle, Cours de didactique du français langue
étrangère et seconde, Presse Universitaire de Grenoble, 2003.
-DERIMATAS, Lokmane, De la faute à l’erreur : une pédagogie alternative
pour améliorer la production écrite en FLE, Turquie n°02, 2009.
-MINDER, Michel, Didactique fonctionnelle objectifs, stratégies, évaluation, le
cognitivisme opérant, de Boeck, Bruxelles, 2007.
- Prefontaine, C. Ecrire et enseigner à écrire, les éditions logiques. Montréal,
1998.
-SYLVIE Plane, Didactique et pratiques d'écriture : écrire au collège. Édition
Nathan, Paris, 1994.
64
-TALBOT L, (2009), l’évaluation formative, Armand colin, Paris.
-VIGNER, Gérard, Ecrire- élément pour une pédagogie de la production écrite,
Paris : clé international 1982, Enseigner le français comme langue seconde,
Paris: clé international, 2001.
Dictionnaire
-CUQ, Jean-Pierre, dictionnaire de didactique du français langue étrangère et
seconde, Paris, CLE International, 2003.
Mémoires
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-BENAHMED Hadda, Evaluer l’orthographe dans l’expression écrite de type
narratif, dans une classe de première année moyenne -Analyse pédagogique-,
mémoire de magister, université de Constantine, 2007.
-Dyanne ESCORCIA, Composantes métacognitives et performance à l’écrit : une approche sociocognitive du travail étudiant, THÈSE pour obtenir le grade de DOCTEUR DE L’UNIVERSITE PARIS X Sciences de l’éducation Ecole doctorale « Connaissances, culture, modélisation », Centre de Recherche Education et Formation (EA 1589), le 21 juin 2007. [en ligne].tel.archives-ouvertes.fr/docs/00/17/09/24/PDF/These_Escorcia.pdf
65
Sitographie
- http://www.Iarousse.fr
-www.google.com
Directive
- M.E.N, La maîtrise de la langue à l’école, CNP, 1992.
http://appy.ecole.free.fr/textes/1992-4.pdf
66
ANNEX