60
Le Soleil, le vent solaire

Le Soleil, le vent solaire. Une étoile dans notre Galaxie - 1 La Voie lactée vue en lumière visible

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Le Soleil, le vent solaire. Une étoile dans notre Galaxie - 1 La Voie lactée vue en lumière visible

Le Soleil, le vent solaire

Page 2: Le Soleil, le vent solaire. Une étoile dans notre Galaxie - 1 La Voie lactée vue en lumière visible

Une étoile dans notre Galaxie - 1

La Voie lactée vue en lumière visible

Page 3: Le Soleil, le vent solaire. Une étoile dans notre Galaxie - 1 La Voie lactée vue en lumière visible

Une étoile dans notre Galaxie - 2

Une étoile parmi les 200 milliards d’étoiles de la GalaxiePosition du Soleil : > 25 000 années-lumière du Centre

Page 4: Le Soleil, le vent solaire. Une étoile dans notre Galaxie - 1 La Voie lactée vue en lumière visible

Une étoile dans notre Galaxie - 3

• 1 tour :220 millions

d’annéesV = 217

km/s

Page 5: Le Soleil, le vent solaire. Une étoile dans notre Galaxie - 1 La Voie lactée vue en lumière visible

Le Diagramme H-R (Hertzprung-Russell)

Mv magnitude teCE

vm

10log5.2

B-V (Bleu –Visible) : cet indice de couleurreprésente la température de couleur de l’étoile

H-R = “photographie“ des multiples états stellairesLa séquence principale (où se trouve le Soleil) correspond à une phase de stabilité.

Page 6: Le Soleil, le vent solaire. Une étoile dans notre Galaxie - 1 La Voie lactée vue en lumière visible
Page 7: Le Soleil, le vent solaire. Une étoile dans notre Galaxie - 1 La Voie lactée vue en lumière visible

• Spectres très différents des étoiles de type :• O B A F G K M • Présence de : • He+ He H H Métaux Métaux Molécules• ionisés neutres• (Ca II)“T” 30 000 K ------> 2500 K

Page 8: Le Soleil, le vent solaire. Une étoile dans notre Galaxie - 1 La Voie lactée vue en lumière visible

Soleil en lumière visible.

Etoile de type spectral G2 (jaune)

Page 9: Le Soleil, le vent solaire. Une étoile dans notre Galaxie - 1 La Voie lactée vue en lumière visible

Le SoleilComposition

Page 10: Le Soleil, le vent solaire. Une étoile dans notre Galaxie - 1 La Voie lactée vue en lumière visible

Les réactions nucléaires au centre du Soleil ont commencé il y a environ 4,6 milliards d'années, soit à peu près 50 millions d'années après la formation de la Terre. Le diamètre équatorial du Soleil est 1.392.000 kilomètres, soit 109 fois celui de la Terre, ce qui ne fait de lui qu'une étoile moyenne. Avec une masse de 2 1030 kg, il contient à lui seul 99,97 % de la masse du système solaire. Sa densité moyenne est de 1,4 10+3 kg.m-3, environ un quart de la densité moyenne de la Terre. La puissance rayonnée totale est de l'ordre de 4 1026 W (soit environ 2,6 108 W.m-2) , dont la Terre ne reçoit au niveau des nuages que 1,743 1017 W ou encore 1367 W.m-2.

Le SoleilParamètres physiques

Page 11: Le Soleil, le vent solaire. Une étoile dans notre Galaxie - 1 La Voie lactée vue en lumière visible
Page 12: Le Soleil, le vent solaire. Une étoile dans notre Galaxie - 1 La Voie lactée vue en lumière visible

Caractéristiques générales des différentes régions

  Concentration

[m-3]

Pression[atm]

Température[K]

Altitude[km]

Photosphère 6,6 1019 0,12 5,8 103 0

Interface zones Convective/radiative

1,7 1028 6 106 1,3 106 -1500

Interface zone Radiative/coeur

1,4 1031 3 1010 8 106 -500 000

Centre 5 1031 2,2 1011 15 106 -700 000

Page 13: Le Soleil, le vent solaire. Une étoile dans notre Galaxie - 1 La Voie lactée vue en lumière visible

Les différentes régions 1. Le coeur

- Cycle protons-protons (5 MK)• 2[1H + 1H 2H + e+ + ν] (τ = 109 ans)• 2[2H + 1H 3He + ] (τ = 1s)• 3He + 3He 4He + 1H + 1H (τ = 106 ans)• Parfois (9% des cas): 3He + 4He 7Be + puis • 7Be + e- 7Li + et 7Li + 1H 4He + 4He

Remarque: c’est le genre de réaction que l’on essaye de reproduire en labo (fusion nucléaire, ITER, …)

26 MeV ou 4.2 1042J

Page 14: Le Soleil, le vent solaire. Une étoile dans notre Galaxie - 1 La Voie lactée vue en lumière visible

Les différentes régions 1. Le cœur (suite)

– Cycle de Bethe ou cycle du Carbone ou cycle CNO (9-10MK).

• Découvert en 1938 par H. Bethe et Weizäcker.– 12C + 1H 13N + – 13N 13C + e+ + ν– 13C + 1H 14N + – 14N + 1H 15O + – 15O 15N + e++ ν – 15N + 1H 12C + 4He

• C est donc un catalyseur.

• Bilan: 25 MeV

Page 15: Le Soleil, le vent solaire. Une étoile dans notre Galaxie - 1 La Voie lactée vue en lumière visible
Page 16: Le Soleil, le vent solaire. Une étoile dans notre Galaxie - 1 La Voie lactée vue en lumière visible

Les différentes régions2. La zone radiative

L’énergie produite dans le four nucléaire doit traverser diverses couches avant de pouvoir voyager dans l'espace. La première est une zone radiative (car l'énergie y est transportée sous forme de rayonnement), peu agitée, où la densité décroît de 1,4 1031 m-3 à 1,7 1028 m-3. Elle va d'environ 0,3 à 0,8 rayon solaire. Comme semblent le vérifier les dernières mesures de SOHO, sa rotation est probablement rigide. Entre la moitié et un tiers de la masse totale du Soleil est incluse dans la zone radiative, avec une pression qui décroît du centre vers l'extérieur du Soleil d'environ 3 1010 à 6 106 atm, et une température qui décroît de 8 à 1,3 106 K. Comme les suivantes, cette zone est transparente aux neutrinos, qui la traversent en 2 secondes environ. Par contre, il faut aux photons plusieurs millions d'années pour en sortir, au cours desquelles ils subissent un étalement spectral par collisions avec la matière solaire, avec un maximum dans le domaine X, si bien que le rayonnement solaire de surface est une lumière blanche et du rayonnement UV.

Page 17: Le Soleil, le vent solaire. Une étoile dans notre Galaxie - 1 La Voie lactée vue en lumière visible

Les différentes régions3. La zone convective

Au terme de leur traversée de la zone radiative, les photons débouchent sur une zone agitée, en rotation différentielle (selon les latitudes), dite zone convective, dans laquelle les protons et électrons tourbillonnent en formant des cellules. La convection correspond à un mouvement de brassage de la matière : du gaz chaud monte, se refroidit en cédant son énergie aux couches superficielles de l'atmosphère solaire avant de redescendre Ces mouvements convectifs interviennent lorsque le rayonnement ne transporte pas assez efficacement l'énergie vers l'extérieur du Soleil : il se développe alors un gradient de température important qui déclenche l'instabilité convective. L'étude de cette zone et de ses modes propres a donné naissance à une branche de l'astrophysique appelée sismologie solaire. En particulier, une variation périodique (5 minutes) et quasi sinusoïdale des vitesses verticales a pu être mesurée (la vitesse verticale étant de 1 à 3 km.s-1). Ces cellules, encore appelées granulations ou grains de riz sont observables depuis la Terre. La figure suivante montre une photographie (en fausses couleurs) de la surface du Soleil. Les granules, brillantes, s'y détachent sur fond sombre.

Page 18: Le Soleil, le vent solaire. Une étoile dans notre Galaxie - 1 La Voie lactée vue en lumière visible
Page 19: Le Soleil, le vent solaire. Une étoile dans notre Galaxie - 1 La Voie lactée vue en lumière visible

Granulation

PIC DU MIDI, FILTRE 5750 A © OMP/Tarbes

Page 20: Le Soleil, le vent solaire. Une étoile dans notre Galaxie - 1 La Voie lactée vue en lumière visible

A la surface

Page 21: Le Soleil, le vent solaire. Une étoile dans notre Galaxie - 1 La Voie lactée vue en lumière visible

Les différentes régions4. La tachoclyne

Zone de frictions de particules chargées entre la zone convective et la zone radiative.

Courants dynamos

Création du champ magnétique à grande échelle du soleil. (composantes dipolaires et quadrupolaires)

zone assez instable

variations temporelles du champ B

Tachoclyne

Page 22: Le Soleil, le vent solaire. Une étoile dans notre Galaxie - 1 La Voie lactée vue en lumière visible

Les différentes régions5. La photosphère

La photosphère est la ''surface'' visible du Soleil, la région d'où les photons sont éjectés du Soleil. Elle est source de 99 % du rayonnement total. Elle s'étend sur une épaisseur d'environ 500 km, au gré des mouvements granulaires. C'est une zone dans laquelle la température décroît de 5700 à environ 4200 K. La surface de la photosphère n’est pas au repos. En effet, dans la zone convective, de la matière ionisée est en mouvement, et un champ magnétique existe donc. Très probablement, les lignes de force du champ magnétique délimitent granules et super granules. Entre des lignes fermées, des lignes de force ouvertes conduisent de la matière vers l'extérieur du Soleil. Ces langues de protons et d'électrons s'appellent des spicules (entre les granulations) ou macrospicules (entre les supergranulations). Les caractéristiques essentielles des spicules sont un diamètre à la base de 1000 km, une hauteur de 5000 à 10.000 km, un nombre moyen de 30 par supergranulation, une durée de vie de 8 minutes. Leur température est de l'ordre de 105 K. Si leur corrélation avec le champ magnétique est bien établie, leur origine est encore incertaine. Le vent qui est issu des spicules a récemment reçu le nom de vent lent.

Nous venons ainsi de donner une première source dont nous soulignons le caractère permanent d'échange de particules entre la surface du Soleil et son atmosphère puis, comme nous le verrons, l'atmosphère terrestre.

Page 23: Le Soleil, le vent solaire. Une étoile dans notre Galaxie - 1 La Voie lactée vue en lumière visible

Soleil en lumière visible à gauche.

A droite, radiance solaire en fonction de la longueur d’onde en µm comparée au spectre du corps noir à 5780K.

Page 24: Le Soleil, le vent solaire. Une étoile dans notre Galaxie - 1 La Voie lactée vue en lumière visible

Les différentes régions6. La chromosphère

• La chromosphère, de 500 à 2000 km• La chromosphère est une zone de croissance de la

température. Sa base se situe à la frontière avec la photosphère, qu’on situe vers 500 km en raison des mouvements photosphériques. Les électrons y ont une température d’environ 4200 K. Vers 2000 km, au sommet de la chromosphère, ils atteignent environ 10.000 K. La source de chauffage est bien sûr le rayonnement photosphérique, mais aussi une interaction magnétique encore mal modélisée. Des raies discrètes du rayonnement photosphérique sont absorbées dans la gamme visible, qui excitent le milieu chromosphérique, qui rayonne à son tour par désexcitation. Ce rayonnement secondaire concerne aussi bien l'I.R. lointain que le millimétrique ou l'U.V.

• Les spicules, qui s'élèvent à plusieurs milliers de kilomètres, traversent la chromosphère. D'autres structures, horizontales celles-ci, conduisent de la matière : les fibrilles. Il s’agit là encore de structures sombres de matière relativement froide, à l’intérieur et autour de régions actives, et qui semblent délimiter les structures magnétiques de la chromosphère. Spicules et fibrilles forment des réseaux qui, en altitude, calquent ce qui, sur la photosphère, correspond aux supergranulations. Elles sont bien visibles dans la raie Lyman , à 121,56 nm, qui est l’une des raies les plus intense de l’hydrogène atomique.

Figure I5 : photographie de la chromosphère, par Skylab, dans l'UV lointain (30,4 nm, dans la raie

He+)

Page 25: Le Soleil, le vent solaire. Une étoile dans notre Galaxie - 1 La Voie lactée vue en lumière visible

Les différentes régions

• La transition

EIT 195Å. Fe XII.

Page 26: Le Soleil, le vent solaire. Une étoile dans notre Galaxie - 1 La Voie lactée vue en lumière visible

Les différentes régions6. La couronne

• De 15000km à plusieurs Rs.• Très chaud près du soleil

(15MK) puis température décroissante (à 1U.A., Te~100000K.

• Matière peu dense.

Page 27: Le Soleil, le vent solaire. Une étoile dans notre Galaxie - 1 La Voie lactée vue en lumière visible

A NEW LOOK AT THE SUN --- This image of 1-million degree Celsius gas in the Sun's thin, outer atmosphere (corona) was taken by the Extreme Ultraviolet Imaging Telescope (EIT) in the Fe IX/X emission lines at 171 A. Every feature in the image traces magnetic field structures. Because of the high quality instrument, we can see more suttle and detail magnetic features than ever before. This image is the first time we have been able to get such images except during five-minute rocket flights. Because of SOHO's view of the Sun, science researchers have been able to make movies that show the dynamic every changing nature of the "quiet Sun." SOHO is presently in a halo orbit around a point known as the "L1 Lagrangian point" approximately 930,000 miles (1.5 million kilometers) from Earth, where gravitational forces of the Earth and Sun balance one another.

Page 28: Le Soleil, le vent solaire. Une étoile dans notre Galaxie - 1 La Voie lactée vue en lumière visible

SOHO-EIT image in resonance lines of eight and nine times ionized iron (Fe IX/X) at 171 Angstroms in the extreme ultraviolet showing the solar corona at a temperature of about 1 million K. This image was recorded on 11 September 1997. It is dominated by two large active region systems, composed of numerous magnetic loops.

Page 29: Le Soleil, le vent solaire. Une étoile dans notre Galaxie - 1 La Voie lactée vue en lumière visible

A: trou coronal : Région plus froide que le reste de la

couronne.

Lignes de champ magnét. ouvertes vers l’extérieur.

Echappement de vent solaire rapide : jet coronal.

En général positionné vers les pôles.

B: boucle coronal

Sonde Yohkoh en rayons X. 5/12/1999

Page 30: Le Soleil, le vent solaire. Une étoile dans notre Galaxie - 1 La Voie lactée vue en lumière visible

SOHO SPACECRAFT SEES TWO COMETS PLUNGE INTO SUN In a rare celestial spectacle, two comets have been observed plunging into the Sun's atmosphere in close succession, on June 1 and 2. This unusual event on Earth's own star was followed on June 2 by a likely unrelated but also dramatic ejection of solar gas and magnetic fields on the southwest (or lower right) limb of the Sun (see ....). The observations of the comets and the large erupting prominence were made by the LASCO coronagraph on the Solar and Heliospheric Observatory (SOHO) spacecraft. Science instruments on SOHO have discovered more than 50 comets, including many so-called sun grazers, but none in such close

succession.

Page 31: Le Soleil, le vent solaire. Une étoile dans notre Galaxie - 1 La Voie lactée vue en lumière visible

• De la surface solaire vers l’espace interplanétaire• 1. Surface

• 2. Chromosphère Couronne (basse)

4. Couronne lointaine

SOHO

Page 32: Le Soleil, le vent solaire. Une étoile dans notre Galaxie - 1 La Voie lactée vue en lumière visible

L’activité solaireRayonnement et taches

• 1) Taches solaires et f10.7.

• Spectre solaire corps noir à 5777K

• Rayonnement issu de la photosphère

– Mais anomalies• Taches situés

généralement autour de ±40° lat

– T moins élevée (4000K) : 300 000 km– B entre 10 et 500mT

(Bterre=30μT)– Polarisation du champ:

N vers l’extérieur.

(Tesla…)

Page 33: Le Soleil, le vent solaire. Une étoile dans notre Galaxie - 1 La Voie lactée vue en lumière visible

L’activité solaireTaches solaires

• Taches parfois groupés.

• Indice de Wolf.

• R=kcoor(10Gr+T)

http://sohowww.nascom.nasa.gov/

Page 34: Le Soleil, le vent solaire. Une étoile dans notre Galaxie - 1 La Voie lactée vue en lumière visible

Soleil actif.

http://sohowww.nascom.nasa.gov/

Page 35: Le Soleil, le vent solaire. Une étoile dans notre Galaxie - 1 La Voie lactée vue en lumière visible

http://sohowww.nascom.nasa.gov/

Période très active d’octobre novembre 2003

Page 36: Le Soleil, le vent solaire. Une étoile dans notre Galaxie - 1 La Voie lactée vue en lumière visible
Page 37: Le Soleil, le vent solaire. Une étoile dans notre Galaxie - 1 La Voie lactée vue en lumière visible

Champ poloïdal -> champ toroïdal -> Champ poloïdal

= ½ cycle (11 ans)

Page 38: Le Soleil, le vent solaire. Une étoile dans notre Galaxie - 1 La Voie lactée vue en lumière visible

Champ magnétique global entre minimum et maximum d’activité solaire

champ poloïdal champ toroïdal

Page 39: Le Soleil, le vent solaire. Une étoile dans notre Galaxie - 1 La Voie lactée vue en lumière visible

L’irradiance solaire

Eclairement du Soleil à une unité astronomique : 1366 W/m2

Longtemps appelée « constante solaire »Pas de mesure fiable (Abbott) avant les

mesures spatiales20 ans de mesures spatiales :La constante solaire varie, elle aussi, avec un

cycle de 11 ansVariations de l’ordre de 1 W/m2

Page 40: Le Soleil, le vent solaire. Une étoile dans notre Galaxie - 1 La Voie lactée vue en lumière visible

Les variations cycliques d’irradiance solaire

C. Fröhlich,

PMOD

Page 41: Le Soleil, le vent solaire. Une étoile dans notre Galaxie - 1 La Voie lactée vue en lumière visible

Le cycle 24 a commencé (été 2006)

Page 42: Le Soleil, le vent solaire. Une étoile dans notre Galaxie - 1 La Voie lactée vue en lumière visible

Cycles de 90 ans (Gleissberg) ?Episodes sans tache, sans cycle ?

Minimum de Maunder : 1645-1710Minimum de Spörer (1420-1530)

Page 43: Le Soleil, le vent solaire. Une étoile dans notre Galaxie - 1 La Voie lactée vue en lumière visible

L’activité solaireindice f10.7

• f10.7: émission solaire à la longueur d’onde 10.7cm en

10-22W.m-2s-1

– Soleil calme:~50-70– Soleil actif:~300

• Bien corrélé avec le nombre de taches solaires

Page 44: Le Soleil, le vent solaire. Une étoile dans notre Galaxie - 1 La Voie lactée vue en lumière visible

L’activité solaireFormation des taches solaires

• Rotation différentielle

déformation des lignes de champs.

• Tubes de champs surface. Particules freinées

refroidissement.• Dissipation chaleur au dessus

zone chaude dans la chromosphère au dessus de la tache: plages chromosphériques

Page 45: Le Soleil, le vent solaire. Une étoile dans notre Galaxie - 1 La Voie lactée vue en lumière visible

Le dernier cycle solaire (vu par SOHO)

Emission de la couronne solaire à près de 2 106 K

Page 46: Le Soleil, le vent solaire. Une étoile dans notre Galaxie - 1 La Voie lactée vue en lumière visible
Page 47: Le Soleil, le vent solaire. Une étoile dans notre Galaxie - 1 La Voie lactée vue en lumière visible

L’activité solaire3. protubérances et éruptions

• Apparition d’une région active.– Filament: ligne sombre,

froide et dense.

protubérance quiescente (pieds hors de la tache solaire mais au niveau des facules).

• Parfois éruption solaire à la suite. Emission de 1026 J en quelques minutes.– Manifestation : X « flare »,

radio, particules hautes énergies.

– Températures: 25MK, (Fe XXVI)

Page 48: Le Soleil, le vent solaire. Une étoile dans notre Galaxie - 1 La Voie lactée vue en lumière visible

Protubérance vue par TRACE

Page 49: Le Soleil, le vent solaire. Une étoile dans notre Galaxie - 1 La Voie lactée vue en lumière visible

Eruption solaire vue par SOHO - 1

Large, eruptive prominence in He II at 304Å, with an image of the Earth added for size comparison. This prominence from 24 July 1999 is particularly large and looping, extending over 35 Earths out from the Sun. Erupting prominences (when Earthward directed) can affect communications, navigation systems, even power grids, while also producing auroras visible in the night skies.

http://sohowww.nascom.nasa.gov/

Page 50: Le Soleil, le vent solaire. Une étoile dans notre Galaxie - 1 La Voie lactée vue en lumière visible

Eruption solaire vue par SOHO - 2

Page 51: Le Soleil, le vent solaire. Une étoile dans notre Galaxie - 1 La Voie lactée vue en lumière visible

Flux X à différentes longueurs d’onde (entre 1 et 8 Å ) enregistré lors des éruptions du 10/2003.

(intensité X10 soit 10-3W.m-2 )

Page 52: Le Soleil, le vent solaire. Une étoile dans notre Galaxie - 1 La Voie lactée vue en lumière visible

L’activité solaire4. éjection de masse coronale

• Ne pas confondre avec les protubérances.– Grâce à SOHO, il a été vu

des CME non liées à des protubérances.

– Origine peu ou pas connue.

– Très grande échelle (jusqu’à 1/3 de la couronne).

– Fréquence: de 0.5 à 3 par 24h (Pas forcement dans notre direction).

– Pas lié aux taches même si leur nombre dépend de l’activité.

Page 53: Le Soleil, le vent solaire. Une étoile dans notre Galaxie - 1 La Voie lactée vue en lumière visible

CME vues par SOHO

Page 54: Le Soleil, le vent solaire. Une étoile dans notre Galaxie - 1 La Voie lactée vue en lumière visible

Le spectre solaire UV.

• Très important du point de vue de l’aéronomie: rayonnement ionisant à l’origine de l’ionosphère.– 2 gammes:

• UV de 390nm à 100nm (non ionisantes en général)

• Extrême UV de 100 à 20 nm (ionisantes)

– Caractéristiques• Très grande variabilité.• Modélisation très délicate.• Cependant corrélée à

f10.7– Flux total faible: = 4.10-3W.m-2

(f10.7~150)

• Modélisation en boites (39) et raies importantes.

Page 55: Le Soleil, le vent solaire. Une étoile dans notre Galaxie - 1 La Voie lactée vue en lumière visible

Le vent solaire - 1

• Hypothèse hydrostatique? … ne marche pas (donne une pression à « l’infini » bien supérieure à celle mesurée)

• Théorie simple de l’expansion coronale

Page 56: Le Soleil, le vent solaire. Une étoile dans notre Galaxie - 1 La Voie lactée vue en lumière visible

Le vent solaire - 2

• Caractéristiques• Vitesse: entre 200 et 700 km/s. Plus rapide lors d’émission

aux hautes latitudes.• Spectre d’énergie E/E=0.01

– Energie moy: p+ 500eV et e- 0.25eV

• Composition: protons et He++ (5% à 25%) et des électrons pour la neutralité.

• Densité: ~5.106m-3

• B~5 à 10 nT• Plasma non collisionnel (<5 collisions par particule entre le

soleil et la terre)• Effets de turbulences si vent rapide rattrape vent lent;

oscillations du champ.

Page 57: Le Soleil, le vent solaire. Une étoile dans notre Galaxie - 1 La Voie lactée vue en lumière visible
Page 58: Le Soleil, le vent solaire. Une étoile dans notre Galaxie - 1 La Voie lactée vue en lumière visible

Couronnes et vents stellaires

Vents denses et froids oucouronnes chaudes associées à des vents peu denses, mais chauds et très rapides(Soleil)

Page 59: Le Soleil, le vent solaire. Une étoile dans notre Galaxie - 1 La Voie lactée vue en lumière visible

Champ magnétique interplanétaire

• effet « d’arrosoir de jardin »– Effet MHD: la ligne de champ reste lié à son point d’émission. Effet du

changement de référentiel. Création d’un champ électrique dans le référentiel héliocentrique.

Page 60: Le Soleil, le vent solaire. Une étoile dans notre Galaxie - 1 La Voie lactée vue en lumière visible