Upload
looys-meunier
View
114
Download
0
Embed Size (px)
Citation preview
Le traitement des prix de cessions internes
principe
• Une entreprise peut être composée de plusieurs établissements
• Les cessions entre les centres de responsabilité s’effectuent selon un prix de cession interne
• Les cessions internes établissent des relations client-fournisseur internes entre les centres de responsabilité qui deviennent centres de profit
Les prix de cession interne
• Ils sont déterminés:
• Soit en référence au prix du marché (lorsqu’on a le choix entre l’échange en interne ou la transaction en externe)
• Soit en référence à un coût réel, marginal ou standard, majoré d’une marge, lorsque l’échange a lieu exclusivement en interne
Caractéristiques
• Méthode du coût complet: information tardive• Prix conventionnel ou contractuel: les centres
vendeurs et acheteurs conviennent d’un prix pour une prestation et une période données
• Avantages des systèmes de cession interne: dynamise les responsables; on peut déterminer la rentabilité de chaque établissement
• Risque: excès d’autonomie des établissements qui ont leurs propres objectifs (qui peuvent être différents des objectifs généraux de l’entreprise
ORGANISATION DE LA COMPTABILITE DE GESTIONCONTRÔLE DE GESTION ET
TABLEAUX DE BORD
Organisation
• La plupart des données de base utilisées par la comptabilité de gestion sont des données de la comptabilité financière (achats, salaires, ventes…)
• Cette double utilisation des charges et des produits pose un problème d’organisation comptable
• 2 systèmes comptables: intégration ou séparation
Fonctionnement: répondre à 3 questions
• 1-Les données à traiter: la nature des données à traiter est à déterminer cas par cas
• 2-La saisie, le stockage et le traitement des données
• 3-Le bouclage avec la comptabilité financière
• L’informatique facilite la gestion des données
Quelles données stocker et traiter?
• Données financières– Différence de périodicité– Différences d’évaluation– Écarts nés au sein des flux de la comptabilité de
gestion
• Données physiques– Constats statiques (surfaces…)– Données à collecter en suivant les flux économiques:
saisie automatique ou données déclaratives (relevé de temps)
Saisie, stockage et traitement
• Les informations à traiter:– Coûts par nature– Coûts par entité– Coûts par activité– Coût par objet de calcul (produit, client…)
Le bouclage avec la comptabilité financière
• 2 systèmes: intégration ou séparation
Intégration
• Intégration des comptabilités financière et de gestion: les comptes sont réunis dans le même grand livre
• Lourde à gérer, car impératifs différents, voire contradictoires– Périodicité différente– Degré de précision différent– Valeurs réelles/préétablies– Réglementation ou pas
exemple
• 607 achats 401 fournisseurs
93 coût d’achat
Séparation
• Principe d’autonomie de la comptabilité de gestion (France)
• 2 ensembles distincts dont les règles de fonctionnement sont autonomes
Les enregistrements en comptabilité analytique
• PCG 1999: la partie consacrée à la comptabilité analytique (classe 9) a disparu
• Usages de la classe 9:– 90: comptes réfléchis– 91: reclassement préalable des charges et
des produits de la comptabilité générale– 92: centres d’analyse
– 93 coûts des produits stockés– 94 stocks– 95 coûts des produits vendus– 96 écarts sur coûts préétablis– 97 différences de traitement comptable– 98 résultats de la comptabilité analytique– 99 liaisons internes
conclusion
• Les 2 systèmes ont leurs inconvénients
• La comptabilité de gestion doit avoir une certaine autonomie
• Mais doit rester fiable et rigoureuse
QCM
• La cohérence entre la comptabilité de gestion et la comptabilité financière:
• A- n’est pas utile• B- est indispensable• C- conduit la comptabilité de gestion à rejeter
tout écart avec la comptabilité financière• D- a été, par exemple, assurée par la technique
des comptes réfléchis des plans comptables
• La cohérence entre la comptabilité de gestion et la comptabilité financière:
• A- n’est pas utile• B- est indispensable• C- conduit la comptabilité de gestion à rejeter
tout écart avec la comptabilité financière• D- a été, par exemple, assurée par la technique
des comptes réfléchis des plans comptables
Le contrôle de gestion
Quelle information?
• Définition: données transformées sous une forme significative pour la personne qui les reçoit
• Qualité (coût et utilité) de l’information:– Forme: quantité, intelligibilité, pertinence, fiabilité– Délais: âge, durée de vie, vitesse d’accès– Lieux: conditions physiques et juridiques d’accès– Contenu: sélectif, structurel, métrique
• Sources – Internes à l’entreprise– Externes: partenaires, fournisseurs
d’information, institutions nationales ou internationales
• Supports: papier, audiovisuel, informatique
• Diversité des informations
• Evolution dans le temps selon l’environnement et les objectifs des entreprises– XIXe siècle: produire (interne, quantitative, certaine,
stable)– Début XXe: organiser la production (interne,
quantitative, moins stable) – Milieu XXe: développer le marché (externe,
quantitative et qualitative, instable)– Fin XXe: s’adapter à toutes les évolutions (interne et
externe, instable, aléatoire, quantitative et qualitative)
Le CG est un système d’information
– Un bon système d’information doit permettre de:
• Connaître le présent• Prévoir• Comprendre• Informer rapidement
– Il doit être:• Adapté à la nature (taille, structure) de
l’organisation• Efficace (rapport qualité/coût)
Problématique actuelle du contrôle de gestion
• Le contrôle de gestion doit être appréhendé comme un système
• Il s’insère dans un environnement complexe et incertain
• Ses objectifs et ses paramètres évoluent dans le temps et l’espace
• Il s’insère dans un système décisionnel à rationalité limitée
• Il doit intégrer une dimension humaine et sociale
3 grands types d’outils
• Le calcul des coûts
• Le calcul budgétaire
• Les indicateurs de performance
La mesure de la performanceles 3 E
• Économie (economy): utilisation raisonnable des moyens
• Efficience (efficience): rapport moyens-résultats
• Efficacité (effectiveness): rapport objectifs-résultats
Les tableaux de bord
• Un outil qui permet de répondre aux besoins d’un pilotage rapide, permanent sur un ensemble de variables financières, quantitative et qualitatives
• Un document rassemblant, de manière claire et synthétique, un ensemble d’informations organisé sur des variables choisies pour aider à décider, à coordonner, à contrôler les actions d’un service, d’une fonction, d’une équipe
Rôle des tableaux de bord
• Instrument de contrôle et de comparaison
• Aide à la décision
• Outil de dialogue et de communication
Construction des tableaux de bord
• Cohérence avec l’organigramme: respecter le découpage des responsabilités et des lignes hiérarchiques
• Contenu synoptique et agrégé: sélectionner les informations essentielles et les indicateurs pertinents
• Rapidité d’élaboration et de transmission
La forme des indicateurs
• Les écarts
• Les ratios: rapports de grandeurs significatives du fonctionnement de l’entreprise
• Les graphiques
• Les clignotants: seuils limites définis par l’entreprise et considérés comme variables d’action
Les indicateurs
• Définition: une information, ou un ensemble d’informations précis, utile, pertinent pour le gestionnaire, contribuant à l’appréciation d’une situation, exprimé sous des formes et des unités diverses
Typologie
• Selon la nature de l’indicateur– De résultat ou de progression – Financier ou non financier– Global ou ponctuel
• Selon son utilisation– Reporting ou pilotage– Alerte– Équilibration– anticipation
Indicateurs actuels de performance globale
• Selon la nature de l’indicateur– De résultat ou de progression – Financier ou non financier– Global ou ponctuel
• Selon son utilisation– Reporting ou pilotage– Alerte– Équilibration– anticipation
Conditions de pertinence
• « SMART » Significatif, Mesurable, Réalisable, Réaliste, défini dans le Temps (Specific, Measurable, Achievable, Realistic, Time bound)
• Pas trop nombreux
• Rester vigilant
Le tableau de bord prospectif (balanced scorecard)
• Il met en relation 4 niveaux d’enjeux dans l’entreprise:– Enjeu financier: performances financières– Enjeu marketing: performances liées aux clients– Enjeu technique: performances liées aux produits– Enjeu ressources humaines: performances liées à la
motivation et aux compétences des personnels
• 4 axes: Finances, Clients, Processus, Apprentissage
• Il établit des passerelles entre ces différents niveaux:– Augmenter les compétences du personnel
(axe Apprentissage) ➔ améliorer la qualité des produits (axes Processus)
– Satisfaire mieux les clients (axe Client) ➔ augmenter le chiffre d’affaires (axe Financier)